Victoria A. Parker - "Rester qui on est, c'est une chose difficile quand on n'a jamais sû ce que l'on est vraiment"
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Sujet: Victoria A. Parker - "Rester qui on est, c'est une chose difficile quand on n'a jamais sû ce que l'on est vraiment" Mer 2 Avr - 20:28
Victoria Anastasiya Parker
(auteur)▽ ici tu mets une citation, une phrase marquante, un sous-titre accrocheur ou que sais-je encore.
carte d'identité
→ Nom : Parker Prénom(s) : Victoria pour mon nom d'adoption, Anastasiya pour mon véritable prénom, mais s'il vous plait, contentez vous de m'appeller Victoria. Surnom : Il fut un temps où des enfants me surnommait Nysia ou Ana, maintenant c'est Vick, Vicky, ou The Victory, le dernier étant le surnom préféré de mon grand frère. Âge : 18 ans. Date et Lieu de Naissance : Le 21 Décembre deux mille trois à Saint-Petersbourg, où la neige tombe pour panser de coton ce pauvre monde.Nationalité : Je suis née Russe, mais me voilà Anglaise, dans l'illustre et noble famille des Parker. Pureté du sang : Sang-mêlé. Comment pouvait-il en être autrement ? Je pense que mes parents n'auraient jamais osé me prénommer comme une illustre princesse si je n'avais pas un peu de sang magique dans les veines, de plus, il me semble que ce fut l'élément final qui décida mes English nouveaux parents à m'adopter. Par contre, je ne me souviens qui de mon père ou de ma mère provenait du monde magique, j'étais si jeune... Année d'étude & Maison :5 éme année à SerdaigleOrientation sexuelle : Je suis Hétérosexuelle État civil : Célibataire, mais bon... Vous savez il y a des hommes que l'on oublie pas.
le sorcier en toi
Baguette :J’étais déjà rentrée dans la boutique d’Ollivander pour mon frère, je me souviens de cette odeur poussiéreuse qui me rappelle celle des vieux livres de l’orphelinat. Quand ce fut mon tour de choisir ma baguette, Ollivander m’attendait avec un petit sourire, il m’a fait essayer que deux baguette, la deuxième fut mon évidence autant que je fus la sienne c’est une baguette en bois de vigne avec en son cœur une écaille de basilic 23 centimètres. Patronus : Effectivement, j’ai déjà eu à former mon patronus, mon souvenir positif est celui de ma rencontre avec mon frère le jour où je suis arrivée au manoir, il prend la forme d’un renard. Cela a surpris pas mal de monde sauf peut-être moi et… Maks. Épouvantard : Se retrouver face à un épouvantard est une épreuve très éprouvante pour n’importe qui. Pour ma part, le mien prend la forme de Malvina étendue par terre, je crois que c’est l’une de mes plus grandes peurs, juste après vient mon frère. Mais elle est importante, pour moi c’est ma troisième mère, je ne peux pas vivre avec l’idée qu’elle ne soit plus là pour s’occuper de moi, contre qui pourrais-je me réfugier si elle n’est plus de ce monde ? Particularité : Aucune. Options choisies & métier envisagé : Histoire de la magie, Défense contre les forces du mal, Potions, Sortilèges, Vol sur Balais, Etudes des Runes et Soins aux créatures magiques. Avez-vous déjà fait usage de la magie noire ? Non ce n’est pas vraiment mon truc, je tente de rester loin de mon frère et de mon oncle quand ils s’adonnent à cette activité « pour rigoler » Plutôt Ombre ou Ordre ? Pourquoi ? Je suis une pro-ombre sans y être investie plus que ça, je suis ce conflit de très loin et pour l’instant ça me va bien. Visiblement notre famille a subi quelques préjudices dans le passé, sans que mon père ou mon oncle ne soient totalement investis, je sais qu’ils étaient partisans de vous-savez-qui, mais sans pour autant être dans ses petits papiers, cela leur valu la sécurité de réputation de notre nom et de notre fortune bien que nous avons été ébranlé quelques peu dans le passé. Seulement leur attaque sur la tour des Serdaigle, m’amène aujourd’hui à me poser quelques questions, mais Eliott m’a dit qu’ils avaient leurs raisons… Mais bon. Que pensez-vous de Kingsley Rosenbach et de l'arrivée des aurors au sein de l'école ? Franchement, vous pensez vraiment qu’un simple sort même aussi puissant peut arrêter une guerre telle que celle-là ? Poudlard n’est pas censé être l’un des endroits les plus surs du monde magique ? Et Edimbourg ? Nous sommes la prochaine étape, aurors ou pas, ils sont bien plus nombreux et bien plus malins. Le sortilège du Ligare Carcerum a été un choc pour beaucoup d'élèves et professeurs... Qu'en est-il pour vous ? Autant je serais tombée sur une personne qui n’est pas celle sur laquelle je suis tombée, peut-être que j’aurais pu trouver ça passable. Seulement… Ce n’est pas le cas, et je dois dire que je trouve ça complètement scandaleux ! Je suis liée à qui je veux, je n’ai pas besoin d’un sort comme ça pour me dicter ma vie. Êtes-vous inquiet pour votre sécurité, celle de vos proches ? Un peu, mais je sais que l’on ne risque rien moi et mon frère. Nous sommes assez protégés de par nos moyens. Mais c’est vrai que j’ai toujours une petite crainte, comment ne pas l’avoir ? Nous sommes censés être protégés, et malgré les efforts déployés par le ministère la situation ne semble pas s’améliorer…
le moldu derrière tout ça
Pseudo : Tiana Âge : 22 ans et pour l'instant il me semble avoir totalement conservé mon intégrité mentale. Avatar : La jolie Mischa BartonFréquence de connexion : Tous les jours \o/ Comment as-tu connu le forum ? Par une amie à moi <3 Code :Code validé par Sixtouchat.Copyright : Je suis assez classique, je me fournis sur Tumblr & weheartit. Personnage : [X] Inventé, [ ] Scénario, [ ] Poste Vacant Pseudo et aval du créateur : (cette section ne concerne que les membres ayant choisi un scenario. Une fois que votre fiche est terminée, veuillez contacter le créateur dudit scénario afin de recueillir son avis. Cette étape est primordiale pour votre validation donc ne l'oubliez surtout pas!) [] Oui, [] Pas encore
Dernière édition par Victoria A. Parker le Ven 11 Avr - 13:18, édité 6 fois
Invité
Sujet: Re: Victoria A. Parker - "Rester qui on est, c'est une chose difficile quand on n'a jamais sû ce que l'on est vraiment" Mer 2 Avr - 20:29
il était une fois
(A.Schopenhauer) ▽« La vie n'est jamais belle ; seules les images de la vie sont belles. »
Ici, l'histoire de votre personnage tout simplement. N'hésitez pas à mettre de la musique ou des images (on aime bien ça ici les images). Racontez nous les passages les plus importants dans le passé de votre petit bonhomme, qu'on puisse un peu le cerner le petit. Minimum 1600 mots.
Le premier souvenir de mon enfance est celui d’une porte, d’une vielle porte abîmée à la couleur dépassée. Du haut de mes quatre ans, les yeux humides je ne comprenais pas ce que racontaient les personnes autour de moi. Je ne comprenais pas non plus qui étaient tous ses enfants qui me regardaient avec, dans leurs yeux une certaine tristesse mélangée à la joie de voir quelqu’un de nouveau. Le jour où mes parents sont morts il neigeait. Je n’avais personne d’autre qu’eux. Le lendemain, on m’expliquait les choses avec des mots d’adultes, sans vraiment se soucier de l’effet qu’ils pourraient avoir sur une enfant de quatre ans. Poignet de ma valise en main, le dos collé contre cette vieille porte, je faisais peine à voir. Je ne me souviens plus de mes parents, même pas de leur nom, même pas de leur visage. J’ai complètement occulté cette partie de ma vie. « Un choc psychologique » c’est comme ça qu’ils ont qualifié mon état.
J’étais orpheline et j’étais dans un endroit conçu pour les orphelins. Tous, autour de moi n’avaient pas de parents. Bien qu’au départ je refusais d’être dans cet endroit miteux de Saint-Petersbourg, j’ai rapidement compris que je n’avais pas le choix. Puis, vous savez comment ça marche, à l’orphelinat rien n’est à toi et tout est à tout le monde. J’ai eu du mal à me défaire de mes quelques affaires, puis je suis rentrée dans le groupe d’enfants, dans ce froid, cette crasse et cette solitude, ils étaient ma nouvelle famille. Je n'étais pas une petite fille facile, dans l'orphelinat il y avait plus de garçons que de filles. Alors j'ai calqué mon attitude sur la leur. Les enfants sont parfois horribles entre eux, alors très tôt il a fallu que j'adopte un comportement adéquat, j'avais toujours un endroit de mon corps écorché. Rien ne me faisait peur et pour moi rien ne pouvait ébranler ma petite vie.
Il y a toujours une personne avec qui on accroche plus que tout le reste. Pour moi c'était Maksimilian, il était celui avec qui je préférais passer tout mon temps, avec qui j'élaborais des plans d'actions, avec qui je recherchais des trésors, avec qui je me battais contre les monstres qui terrorisaient nos compères, avec qui je rentrais dans l'orphelinat totalement couverte de boue, avec qui je construisais des cabanes sous nos couvertures miteuses et rêches, avec qui je mangeais, avec qui je riais le plus, avec qui je rêvais d'une autre vie pleine d'aventures, les mêmes qu'on voyait sur les images des quelques livres qui traînaient salement à l'orphelinat. Il était le garçon avec et pour qui je me battais. Mon ami. Le premier de ma vie et je crois encore aujourd'hui que c'était le seul véritable.
Lui, il n'avait jamais connu ses parents, apparemment on l'aurait déposé un soir d'hiver sous le bas de la porte de l'orphelinat. Dans ma tête s'il avait survécu c'est que c'était un signe, ou alors il avait des pouvoirs magiques qui le protégeaient du froid ; au final je n'étais pas si loin de la vérité. Alors, pour me protéger moi aussi ainsi que, notre amitié on s'était fabriqué des sortes de talisman, c'était grossier, mais c'était à nous, des colliers qu'on gardait autour du cou. Nous étions invincibles.
De temps à autre, il y avait des adultes, des futurs parents potentiels qui venaient à l'orphelinat, avec Maks on s'en fichait, je ne lorgnais même pas sur eux. Je commençais à peine à déchiffrer les lettres, la directrice m'y aidait de temps en temps. Les livres, la connaissance, voir et imaginer de nouvelles choses cela a toujours été pour moi quelque chose de prédominant dans ma vie. Je voyais bien qu'un monsieur et une dame s'intéressaient beaucoup à moi, c'est vrai, parfois il me demandait ce que je faisais avec Maks, ou ce que je lisais, ce que j'aimais, tout ça. Ils étaient gentils et en plus ils sentaient vraiment bon, mais de là à les considérer comme ma nouvelle famille. Je n'en voulais pas.
Puis au final, je n'ai pas eu le choix. Tout le monde voulait une nouvelle famille ici, je ne pouvais pas cracher dans la soupe. J'ai fait ma valise en silence quand la nouvelle est tombée, je ne voulais pas quitter Maksimilian, les adieux furent douloureux, je me souviens de cette souffrance comme si je l'avais vécu la veille. Mes yeux noyés dans la tristesse je revois encore sa tête de gamin brouillée par mes larmes. Lui il tentait de rester digne. On s'était promis de s'écrire pour garder contact. Oui mais... Parfois la vie éloigne plus qu'elle ne le devrait.
La main serrée sur mon collier, je suis montée dans la voiture de mes nouveaux parents et me suis éloignée de Saint-Petersbourg. Le jour où j'ai quitté l'orphelinat il neigeait. A mon grand étonnement on ne resta pas en Russie, je suis partie en compagnie de mes nouveaux parents direction l'Angleterre. Durant le voyage ils m'expliquaient plein de choses, ils voulaient me mettre à l'aise, moi j'écoutais le regard perdu dans l'inconnu. Les paysages défilaient sous mes yeux. Je ne lâchais pas mon collier, je refusais de croire que j'avais laissé derrière moi ce garçon. Mes parents m'expliquèrent qu'à la maison j'avais un grand frère qui m'attendais, et que s'il m'avait adopté c'est qu'ils avaient toujours rêvé d'avoir une petite fille comme moi, mais que malheureusement la vie faisait qu'après Eliott ils ne pouvaient plus avoir d'enfants. Je me souviens que cette nouvelle m’avait un peu attristée.
Le climat d'Angleterre est complètement différent que celui en Russie. D'ailleurs tout était bien contraire à tout ce que j'avais vécu. Leur manoir était magnifique, je suis restée interdite devant toute cette beauté. Intimidée j'avançais derrière eux, il y avait du monde, du personnel dans cet endroit somptueux, je lâchais mon collier, je me sentais comme une tâche avec mes haillons dans ce décor princier. Ils parlaient une langue que je ne connaissais que très peu, mais je comprenais plutôt largement. Puis après toutes ses présentations, arriva celle que j'attendais malgré moi plus que les autres : Eliott. C'était un jeune garçon d'à peine deux ans de plus que moi. Je me souviens de son petit sourire quand on lui a présenté sa petite soeur, n'importe quel enfant dans ce milieu aurait mal réagi, lui non il était content de ne plus être seul dans ce grand manoir.
On me montra ensuite ma chambre tout aussi belle que le reste de l'habitat, ce qui me surpris en premier ce fut le lit et sur celui-ci se trouvait une robe magnifique que je devais enfiler une fois ma douche prise si je le souhaitais. Seulement à ce stade, je n'en avais pas du tout envie. Je ne voulais pas oublier qui j'étais. Quand j'ai débarqué dans le salon une fois ma douche prise, les cheveux dégoulinant d'eau, ils ont eu des rictus, ils ont compris que ce ne serait pas facile.
Dès le lendemain de mon arrivée, je commençais à écrire à Maksimilian. Je pensais à lui constamment, je me demandais ce qu'il penserait, ce qu'on ferait ensemble dans ce grand jardin, dans cette belle maison. Dans mes premières lettres je lui écrivais tout, au départ il était encore la seule personne avec qui je pouvais converser normalement, vu que mon anglais était encore trop approximatif.
Un mois après mon arrivée on me présenta une dame : Malvina, elle était ma préceptrice et ma gouvernante puis deviendrait par la suite ma confidente. Je m'entendais bien avec mes nouveaux parents, mais ils étaient souvent occupés par diverses mondanités où au départ je n'étais pas conviée. Il fallait d'abord que j'apprenne les bonnes manières et les bons usages anglais. Je passais donc mes journées avec Malvina. C'était une jeune femme rousse, fort ravissante, elle avait le plus beau sourire que j'avais vu dans ma vie, elle était aussi très douce et très gentille, elle adorait m'écouter parler, elle aussi était Russe, c'est pour cette raison qu'on l'avait embauché pour s'occuper de moi, elle était venue dans ce pays quelques années auparavant pour s'éloigner de divers problèmes qu'elle avait au pays, elle n'avait pas d'enfant mais, qu'elle adorerait en avoir mais, son fiancé refusait pour l'instant de réaliser ce souhait. On conversait beaucoup en russe lors de nos premières entrevues, je lui posais une tonne de questions sur ma vie actuelle et future, elle me répondait avec bienveillance, puis petit à petit nos échanges dans ma langue maternelle furent de plus en plus bref, l'Anglais s'installait naturellement dans ma bouche. Malvina en fut plus que ravie.
Toutes les deux on parlait beaucoup de Maks, elle sentait bien qu'il était important pour moi, ce fut la première à me poser la question sur le collier que je conservais précieusement autour du cou. Elle souriait à chacune de mes anecdotes avec lui, cette femme c'est une perle et encore aujourd'hui je lui dois beaucoup de choses, ce fut la seule personne de mon entourage qui n'essaya pas de m'éloigner de Maksimilian.
Un soir, quelques mois après mon arrivée dans la famille des Parker, mes parents me convièrent pour une entrevue, ils me confièrent que maintenant que je faisais partie intégrante de la famille il fallait que je change de prénom. Cette nouvelle me surpris beaucoup et je me souviens avoir machinalement reculée en serrant les poings. Ma mère dûe se lever pour me calmer. Ils me donnèrent le nouveau nom de Victoria et après quelques négociations j'acceptais ce nouveau prénom avec pour seule condition de conserver secrètement mon second prénom que je pouvais mentionner quand bon me chanterait.
Au même moment Maksimilian se fit adopter par une famille d'Angleterre, ce fut une bonne nouvelle pour moi, l'espoir de le revoir grandissait de nouveau et je ne faisais que parler de cette idée à Malvina qui peinait à calmer mes ardeurs, elle trouvait amusant le fait qu'il soit dans un cirque, mais je lui dis de ne pas divulguer ce point, de peur qu'Eliott en fasse toute une histoire.
Les mois défilaient et je me sentais de plus en plus proche d'Eliott que de Maks. Mes lettres s'amenuisaient, mes contenues aussi et tous, autour de moi me distrayait du garçon, mes parents commençaient à sortir avec moi, j'étais présentée comme Victoria Parker, la fille de l'illustre famille des Parker. Mes soirées je les passais avec Eliott, mes journées aussi quand nos emplois du temps concordaient, il me comptait des histoires, il avait tenu à m'apprendre à lire avec Malvina. Vraiment il s'occupait bien de moi, souvent mes parents revenaient avec des livres qu'il prenait soin de m'emballer pour me les offrir par surprise. Je l'aime, vraiment c'est un grand frère génial, bien qu'un peu trop jaloux et protecteur. Souvent il a tenté de me faire enlever ce collier qui selon lui gâchait toutes mes tenues, pourtant je tentais de le cacher au mieux. Comment pouvais-je enlever ce talisman ? Même si ma relation avec mon orphelin n'était plus la même, je ne pouvais tout simplement pas me résigner à m'en séparer, du moins pas encore.
Les années passaient et les lettres que j'envoyais étaient moins fournit, moins régulières. Eliott, s'affairait particulièrement à cette tâche. Il me disait que Maks ne faisait plus d'efforts pour moi qu'il ne se battait même pas pour venir me voir ici, il disait que travailler dans un cirque n'était pas quelque chose de correct, que c'était un clown qui allait simplement gâcher ma vie. Ce jour je compris qu'il avait lu certaine de mes lettres, mais je ne fus même pas énervée, peut-être un peu vexée, mais je l'écoutais sans même voir que moi je ne faisais rien pour Maks.
Un jour Eliott est revenu au manoir, je devais avoir neuf ans, il tenait dans ses mains une petite boite, quand je l'ouvris, je vis le plus beau de tous les colliers de la terre. Les yeux humides, je levais la tête vers lui pour voir un sourire que je n'arrive pas encore aujourd'hui à décrypter complètement. Ce fut la première fois qu'on me fit enlever le collier de mon enfance et qu'on le remplaça par le collier de mon frère, ce fut ce jour où je ne répondis pas à la lettre de Maksimilian, ce fut ce jour où je rompis ma relation avec lui, j'avais une nouvelle vie sans lui, une nouvelle vie que je considérais comme bien plus intéressante, puis il me trouvait changée, il ne m'acceptait plus comme j'étais alors pourquoi devrais m'acharner, chacun sa vie, chacun ses choix, c'était peut-être bien mieux comme ça. Cependant, je ne me défis pas de ce talisman, je l'avais mis dans mon tiroir sous ma table de chevet. Les premiers jours furent faciles, je passais devant ma cachette en y jetant un petit coup d'oeil discret, puis rapidement, le soir j'ouvrais le tiroir pour vérifier si le collier était toujours là. L'idée de le perdre était insupportable et je n'arrivais pas à comprendre pourquoi.
Mon manège dura une année dans le plus grand des secrets, c'est Malvina qui me surpris sur le fait. Je rougis et ferma violemment le tiroir pour éclater en sanglot dans mon lit quelques secondes plus tard. Ce passé, ce punaise de passé que j'aurais vraiment préféré ne pas avoir. Ce collier me rappelait tout, je n'avais pas la force de le laisser filer, ou peut-être était-ce ma plus grande force ? Ne jamais vouloir oublier d'où je venais ? Je ne supportais plus qu'on me rappelle mes origines mais, je conservais au fond de moi une part de l'enfant livrée à elle-même au caractère bien trempé. Malvina me souffla à l'oreille que si tout cela me faisait du mal c'est peut-être que Maksimilian, me manquait, elle me dit qu'il y a des gens qu'on ne pouvait pas oublier. Je refusais catégoriquement de l'écouter, à la place, j'achetais une longue chaîne pour y mettre « le talisman » qui reprit place autour de mon cou, personne ne me fit la remarque et Eliott accepta le compromis que je lui imposais, mais je savais que c'était simplement parce que son collier était plus en évidence que celui de mon enfance qui lui, était toujours dissimulé sous mes vêtements. Le fait de reporter ce talisman m'apaisa largement.
Je vais faire un bond en avant de trois ou quatre ans, parce que durant cette période il ne se passa pas grand-chose, je trouvais ma place dans la vie mondaine, j'étais de plus en plus belle comme disait les amies de mes parents, une petite ressemblance entre moi et Eliott commençait même à apparaitre. Surprenant n'est-ce pas ?
Le jour de ses quatorze ans, Eliott reçu une lettre comme quoi il avait été accepté à l'illustre école de magie : Poudlard. Le monde s'éclaira autour de nous en cet instant. Mon père était un sorcier, ainsi que son frère. Sa scolarité il l'avait passée à Poudlard, mais alors que son frère décida de rester dans le monde magique lui il prit la décision de vivre avec les Moldu, pour épouser ma mère et reprendre l'illustre entreprise de mon grand-père. Il dit à Eliott, que ce serait à lui de choisir, puis dans un clin d’œil il me dit que moi aussi je devrais faire un choix. J'étais une sorcière moi aussi ! Mes parents n'avaient aucun doute là-dessus ! Je trépignais d'impatience et insistais pour faire toutes les courses de rentrée pour Eliott, ce fut une période fabuleuse, jusqu'au jour où le Poudlard express emmena mon frère à Poudlard, sans moi. Je fus triste, mais Eliott m'envoyait beaucoup de choses et m'écrivais beaucoup, il rentrait à chaque vacance et à chaque qu'il était là on apprenait ses leçons ensemble. Bien évidemment sans lui, j'avais des amies, des gens bien comme on se plaisait à me dire. Beaucoup de filles, qui elles n'avaient pas de pouvoirs, donc il fallait que je cache tous mes objets magiques quand elles venaient à la maison.
Deux ans plus tard ce fut à mon tour de recevoir le grâal, une fois le courrier reçu qui confirma l'espérance de mes parents, nous partîmes faire mes courses de rentrée, j'avais eu droit aux plus belles choses du monde sorcier, bien avertie quant au fonctionnement du monde magique et de Poudlard, j'espérais soit, me retrouver à Serpentard comme Eliott soit, être à Serdaigle, mais avec une préférence secrète pour la maison des bleu et bronze. Mon départ de la maison, sonna aussi la fin de l'omniprésence dans ma vie de Malvina, si je n'étais plus au manoir elle n'avait plus de raisons d'y être non plus, en partant, elle me confia un bracelet pour pas que je l'oublie ainsi que la bonne nouvelle qu'elle attendait un enfant. Cette séparation m'a beaucoup émue, mais encore aujourd'hui, je continue à entretenir une relation avec elle, je la vois quand je peux et je suis même la marraine de son fils. Le jour de mon arrivée dans la grande salle, j'accrochais dès les premières minutes le regard de mon frère. J'étais à des lieux de penser à ce qui allait arriver ensuite.
La tête haute, j'attendais fièrement, mon regard se baladait sur les visages autour de moi et glissait sur les alentours. Tout était encore plus beau que ce que j'avais imaginé. J'avais déjà repéré dans la masse quelques têtes qui me paraissaient mieux que d'autres et même un garçon attira mon attention sans que je ne trouve en lui les quelques qualités qu'on m'avais appris à détecter et à vouloir. Après un échange de regard avec le dit garçon, il avait quelque chose qui me semblait familier mais, je me désintéressai de lui rapidement, dès que la cérémonie de répartition commença. Les noms se succédaient en vitesse, un coup c'était pour les Gryffondor, un coup pour les Serpentard, ce ping-pong de répartition m'entraîna dans la danse, je trouvais ça très amusant. Puis, la chute, le drame, ou même le destin, ou le hasard, appelez ça comme vous voulez le nom qui résonna dans ma tête le plus fort fut le suivant :« Maksimilian Lovecraft » Mon cœur rata un battement, je me figeais sur place. Un prénom comme cela il y en avait pas des masses en Angleterre, je m'hissais sur la pointe des pieds pour observer les traits du visage du jeune homme appelé sous le choixpeau. C'était le même sur qui j'avais bloqué quelques minutes auparavant. Je le détaillais et sur son poignet trônait un bracelet, notre talisman. Il était là, de nouveau dans ma vie, mes yeux s'embrumèrent, je ne sais pas vraiment comment décrire ce que j'ai ressenti. Je sais juste que pour reprendre pied, j'ai tourné mon visage vers Eliott dont l'expression s'était durcie, son poing était serré sur la table. Il avait fait le lien avec ma réaction, je compris que ce serait compliqué, vraiment compliqué. Mais voilà, je ne pouvais pas lutter ma main se porta machinalement sur mon collier et je ne le lâchais pas du regard, il y a eut des tas de noms avant le mien et durant tout se lapse de temps je me suis désintéressée de la cérémonie, je ne pouvais pas m'empêcher de jeter des coups d'oeil à Maks, j'élaborais quelques plans dans ma tête pour l'aborder, comment faire ? C'était horrible, j'étais partagée sa présence me rappelais beaucoup de souvenirs mais, autant de bons que de mauvais. Mon nom résonna dans la grande salle et je fus acclamée par de grands cris et de forts applaudissements dans la noble maison des bleu et bronze, j'étais heureuse, mon frère était fier, je décidais pour la soirée d'oublier Maksimilian qui se trouvait à la table juste derrière moi. J'ai été rapidement très bien placée auprès des bonnes personnes je soupçonnais Eliott d'en être la cause, mais je m'en fichais, je riais je m'amusais vraiment il fallait que ce soit parfait et cela l'a été, du moins dans les grandes lignes.
La première chose que je fis le lendemain matin ce fut d'écrire à Malvina sur tout ce qui s'était passé. J'attendais sa réponse pour savoir comment réagir face à cette situation. Maks ne m'avait pas reconnu, avais-je tant changé que ça ? Elle me répondit rapidement et elle me conseilla de faire comme on faisait quand on était gosse. Très bien. J'ai commencé à vouloir attirer l'attention du garçon au début avec discrétion, le hasard encore une fois faisait bien les choses on partageait pratiquement les mêmes cours. Alors, au début ce fut des petites blagues de quand on était petit qui pouvaient lui rappeler des choses sans pour autant me griller totalement. Seulement il ne me calculait pas, pire il me dédaignait complètement. De son côté Eliott commençait à vouloir lui faire vivre une misère, par vengeance et protection pour moi qui ne supportait pas qu'il m'ait oublié. Alors, j'ai lâché l'aspect gentil de mon affaire, puisqu'il m'avait oublié, j'allais lui faire payer toute la douleur qui était restée malgré tout en moi durant toutes ses années. Mon frère avait raison il n'avait vraiment fait aucun effort. Je n'intervenais plus auprès de mon grand frère, et je me délectais presque de voir que Maks ne comprenait rien à notre acharnement.
Seulement en seconde année son comportement changea, il se mit à me répondre plus violemment. Quelque chose avait changé. Avait-il finalement décidé de se souvenir de nouveau de sa petite Ana ? On s'en voulait mutuellement, c'était une véritable guerre, mesquine et méchante on s'attaquait sur tous les fronts, on ne pouvait pas passer une journée sans se voir pour se cracher dessus. C'était devenu une habitude et pas vraiment la fin de l'histoire escomptée pour les deux petits orphelins du départ. Les années sont passées et chaque matin, chaque après-midi, chaque soir, je pensais à lui, je pensais à son visage, à ses mots, à ses gestes, à son esprit de justice, à sa répartie. Je voulais juste le voir pour officiellement le détruire, officieusement c'était pour être à ses côtés, enfin j'imagine que le sort qui nous lie en est pour beaucoup dans ce revirement de situation. Mais je n'allais pas lâcher la première, je continuais à l'attaquer, avec le temps Eliott avait mis de la distance avec tout ça, il ne voyait rien à mon petit manège et il était plutôt satisfait de cette histoire, mes amis de Poudlard n'intervenaient jamais, je n'avais dit qu'à une personne d'où je venais, le reste c'était des potes donc pour eux je n'étais rien de plus que Victoria Parker et c'était déjà pas mal. Malvina quant à elle, elle avait tout compris, encore une fois c'était le principal concerné qui ne pigeait rien. Tant pis, il a fallu qu'on soit lié ensemble, on fera avec il y a certaines choses contre lesquelles on ne peut pas lutter.
Dernière édition par Victoria A. Parker le Mar 13 Mai - 20:30, édité 6 fois
Invité
Sujet: Re: Victoria A. Parker - "Rester qui on est, c'est une chose difficile quand on n'a jamais sû ce que l'on est vraiment" Mer 2 Avr - 20:35
MIIIIIIIII VICTORIIIIIAAAAAAAA
J'ai tellement hâte de RP avec toi ma libellule des terres arides, notre lien va roxer du poney
Lou-Sixte Levski
HRIen depuis le : 26/01/2013 Parchemins écrits : 1758 Statut : Un joli bordel désorganisé.
Sujet: Re: Victoria A. Parker - "Rester qui on est, c'est une chose difficile quand on n'a jamais sû ce que l'on est vraiment" Mer 2 Avr - 20:47
Bonjour bonjour !
Tout d'abord bienvenue et bon courage pour ta fiche
Je déteste avoir à jouer les trouble-fêtes mais il va falloir revoir à la baisse la valeur de ton sang, comme précisé dans le texte déroulant on n'accepte plus de sang-pur n'étant pas issus de la saga. Cela ne change rien au fait que ton personnage peut venir d'une famille sorcière, riche et connue. Mais les sang-purs sont déjà trop nombreux à notre goût
Après cette mise au point il ne me reste plus qu'à te souhaiter bonne chance pour l'écriture de ta fiche et te dire que Mischa me rappelle de bons souvenirs (THE O.C. ) alors j'ai hâte de voir ce que tu vas en faire :)
Encore bienvenue nouvelle papuche !
Zane E. Goyle
HRIen depuis le : 13/04/2012 Parchemins écrits : 1281
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Sujet: Re: Victoria A. Parker - "Rester qui on est, c'est une chose difficile quand on n'a jamais sû ce que l'on est vraiment" Jeu 3 Avr - 1:09
Bienvenue miss ♥
Invité
Sujet: Re: Victoria A. Parker - "Rester qui on est, c'est une chose difficile quand on n'a jamais sû ce que l'on est vraiment" Jeu 3 Avr - 7:41
Je trouve ça amusant. Tes prénoms sont respectivement ceux de mon perso et celui de sa soeur haha. Bienvenue :)
Alesya Y. Lestrange
HRIen depuis le : 25/08/2011 Parchemins écrits : 5504 Statut : » FIANCEE A VLAD KARKAROFF
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Sujet: Re: Victoria A. Parker - "Rester qui on est, c'est une chose difficile quand on n'a jamais sû ce que l'on est vraiment" Jeu 3 Avr - 11:15
HEY ! Bienvenue sur HRI ça fait longtemps que j'ai pas vu ton avatar, dis donc N'hésite pas si tu as la moindre question, nous sommes là pour ça... et c'est cool si Maksmilian nous ramène déjà du monde
Invité
Sujet: Re: Victoria A. Parker - "Rester qui on est, c'est une chose difficile quand on n'a jamais sû ce que l'on est vraiment" Sam 5 Avr - 12:01
Haaaaaaaaaan X_x Je suis désolée pour le sang de mon personnage, je l'avais vu en plus, mais j'ai complètement zappé ! Mais voilà, c'est changé
Merci à tous ! et oui je sors du placard les jolies vieilles têtes <3
Invité
Sujet: Re: Victoria A. Parker - "Rester qui on est, c'est une chose difficile quand on n'a jamais sû ce que l'on est vraiment" Sam 5 Avr - 13:53
Magnifique célébrité qu'est celle que tu as pris
Bon courage pour ta fiche ^^
Invité
Sujet: Re: Victoria A. Parker - "Rester qui on est, c'est une chose difficile quand on n'a jamais sû ce que l'on est vraiment" Sam 5 Avr - 16:30
Bienvenue et bon courage pour ta fiche :)
Invité
Sujet: Re: Victoria A. Parker - "Rester qui on est, c'est une chose difficile quand on n'a jamais sû ce que l'on est vraiment" Sam 5 Avr - 21:33
Bienvenue Bon courage pour ta fiche
Lennard E. Macnair
HRIen depuis le : 07/12/2013 Parchemins écrits : 222 Statut : Fiancé à Wilhemina Goyle
“ LUMOS & NOX „ ϟ PLAYLIST:
Sujet: Re: Victoria A. Parker - "Rester qui on est, c'est une chose difficile quand on n'a jamais sû ce que l'on est vraiment" Dim 6 Avr - 8:40
Bienvenue ! Bon courage pour l'écriture de ta fiche !
Invité
Sujet: Re: Victoria A. Parker - "Rester qui on est, c'est une chose difficile quand on n'a jamais sû ce que l'on est vraiment" Ven 11 Avr - 13:20
Merci une nouvelle fois à vous tous pour votre accueil , je suis ravie que Mischa vous plaise
J'ai terminé ma fiche, j'espère également qu'elle vous plaira
M. Pride Fudge
HRIen depuis le : 19/02/2013 Parchemins écrits : 469 Statut : × EN TRAIN DE TOMBER POUR DOLOHOV LA DEMONIAQUE
Sujet: Re: Victoria A. Parker - "Rester qui on est, c'est une chose difficile quand on n'a jamais sû ce que l'on est vraiment" Dim 13 Avr - 10:40
Félicitation & bienvenue
“ La passion de Serdaigle envers l'intelligence Animait son amour des bienfaits de la science. „
Ton travail et ta détermination ont porté leurs fruits et te voilà désormais pleinement membre de HRI ; pour cela, nous te remercions et te félicitons, bienvenue dans la famille ! Tu peux dès à présent poster dans l'intégralité du forum, y compris le flood et les jeux.
TOUTEFOIS
Pour bien continuer ton aventure parmi nous, il te faudra créer un carnet de relation ( ICI ) et pourquoi pas un répertoire de RP ( ICI ) . Surtout n'oublie pas d'aller réserver ton avatar ( ICI ). Si ton personnage a des parents tirés de la saga, il te faudra aussi remplir un formulaire ( ICI ). Si tu as la moindre question, n'hésite pas à contacter un membre du staff, ils sont là pour ça ! Et histoire de t'en sortir dans les bruits de couloir, n'hésite pas à consulter régulièrement la gazette qui se trouve ici ICI. Enfin, ton personnage peut rejoindre l'Ordre ou l'Ombre selon ses idéaux.
Enfin, nous t'invitons à checker régulièrement le tumblr de HRI
Bon jeu parmi nous
Bonne chance à toi
Jeune Serdaigle
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Sujet: Re: Victoria A. Parker - "Rester qui on est, c'est une chose difficile quand on n'a jamais sû ce que l'on est vraiment"
Victoria A. Parker - "Rester qui on est, c'est une chose difficile quand on n'a jamais sû ce que l'on est vraiment"