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| (+18) Jeune, fougueux et désespérement innocent (Gabriel) | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: Re: (+18) Jeune, fougueux et désespérement innocent (Gabriel) Sam 25 Aoû - 16:05 | |
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Au bout d'un long moment, Noctis bougea. Il força Gabriel à s'asseoir dos au mur à la tête du lit avant de regarder tout autour de lui. Gabriel fronça les sourcils. Pour la reconnaissance, il repasserait. Le regard du beau brun tomba sur la plante qu'il avait placé sur la porte. D'une voix neutre, il déclara « Plus beaucoup de spores. » Probablement le signe que les Poufsouffle n'allaient pas tarder à rentrer, où étaient déjà rentrés. Mais Gabriel n'aimait pas l'indifférence dont faisait preuve le nouvel homme. Ce que Noctis ne sembla pas remarquer, puisqu'il poursuivit d'un ton presque brutal « Tu devrais y aller. Tu vas avoir des ennuis si quelqu’un te trouve ici. »
Gabriel lui adressa un regard noir. Noctis avait-il peur pour sa réputation, pour le virer aussi froidement ? Mais il choisit de se taire. Se levant rapidement, il rassembla ses affaires et s'habilla en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, ou presque. En remettant sa cravate, il attrapa sa baguette et la fourra dans la poche de son pantalon d'uniforme. Il ignora totalement son amant brun si peu expressif, poursuivant son habillage avant de s'observer dans un des miroirs de la porte d'une armoire. Bien. On le reconnaîtrait, avec son blason bleu sur sa veste et la cravate assortie. Mais peu importait. Il regrettait presque d'avoir proposé à Noctis de l'ouvrir à cet univers. Après tout, peut-être qu'il l'aurait mérité, la grosse brute sauvage qui l'aurait violé dans un couloir. Parce qu'à vrai dire, devant le manque évident d'émotion de Noctis, c'était un peu l'impression qu'avait Gabriel.
Un vulgaire viol, à ceci près que le jeune brun était consentant. Mais ça ne changeait pas grand chose, visiblement. « Bien. Je suppose que ça t'a plu. Je ne sais pas si on se recroisera mais je souhaite à tes prochains amants d'avoir beaucoup de gentillesse, parce qu'avec la reconnaissance dont tu fais preuve, ça ne sera pas du luxe. » Après un haussement d'épaule désabusé, Gabriel se dirigea vers la porte.
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| | | | Sujet: Re: (+18) Jeune, fougueux et désespérement innocent (Gabriel) Sam 25 Aoû - 16:57 | |
| En observant le comportement de son amant en train de se rhabiller, Noctis avait comme l’impression d’avoir fait quelque chose de mal. C’était une de ces intuitions qui perçaient parfois la brume imperscruptable qui entourait ce qui lui servait de sens de la société et qui le distinguait malgré tout d’un ermite vivant au fond des bois depuis trente ans.
Ses sourcils se froncèrent légèrement. Est-ce qu’il était censé remercier Gabriel ? Etait-ce quelque chose qui se pratiquait après une rencontre que les convenances avaient si peu enveloppés ? Ou devait-il se forcer, malgré un épuisement un peu douloureux, à s’enquérir, à contrecoeur, des désirs qu’il pouvait rester à son amant et dont il se doutait aisément qu’ils devaient être plus considérables que les siens ? Ou s’excuser de n’avoir pas été assez performant ?
Toutes ces attitudes répugnaient un peu Noctis et, eût-il été certain qu’il se fût agi de ce qu’effectivement il était attendu de lui, il ne se fût probablement pas livré à une semblable mascarade. Mais d’un autre côté, son attention n’avait été ni de pousser Gabriel dehors (en tout cas, pour aucune raison que celle de lui éviter des ennuis) ni de faire preuve d’une froideur inconsidérée.
Il s’apprêtait à jeter un utile et salvateur éclairage sur ces deux points quand son amant le précéda avec un discours d’adieu qui ne pouvait pas laisser le sauvage Somberseed tout à fait indifférent. En une seconde il avait bondi de son lit et sans se soucier de se rhabiller, il s’était interposé sur le chemin de Gabriel vers la sortie.
— Non mais je rêve !
Il ouvrit la bouche pour commencer une tirade, s’interrompit soudainement, huma l’air, jeta un coup d’œil par dessus son épaule à la plante, fronça les sourcils, haussa les épaules et reporta son attention sur Gabriel — posant un index contrarié sur le torse du Serdaigle.
— Faut-il que tu sois crétin pour un Serdaigle pour supposer que j’suis pas reconnaissant. C’était super — t’étais super — j’suis très content et j’suis désolé de pas être un peu plus imaginatif, désolé que tu te sois pas autant amusé que moi, parce que j’sais bien que c’est le cas et désolé d’être pas assez démonstratif.
D’une.
De deux, j’te jette pas dehors, j’en ai rien à foutre qu’on m’voit avec toi ou j’sais pas quoi, j’ai déjà assez une réputation de tordu pour que ça m’passe au-dessus. J’ai juste pas envie que tu te retrouves à récurer les trophées pendant trois mois parce que j’préférais mon lit à la salle de classe.
Ensuite…
A nouveau, il s’interrompit pour humer l’air et, d’un geste protecteur, repoussa précautionneusement Gabriel vers le centre de la pièce.
— Ensuite, pour être parfaitement honnête, sans doute que je serai plus créatif et… j’sais pas… plus tendre et démonstratif avec quelqu’un d’autre. Quelqu’un qui m’aura pas chopé au milieu d’un couloir et mis la main au paquet après trois secondes. Parce que c’est c’que t’as fait, Gabriel. J’te l’reproche pas, mais ça sert à rien de v’nir jouer les chevaliers outragés après.
T’as pt’être grandi avec plein d’gens autour toi, t’as pt’être l’habitude de coucher avec des inconnus, mais moi pas. Alors j’suis navré d’être un petit garçon prude de la campagne qu’a jamais ouvert une revue porno et que s’imagine des princes charmants plutôt que des coups rapides entre deux cours, mais c’est comme ça. Encore une fois, c’était super physiquement, mais les émotions, tout ça, ça compte un peu, enfin pour moi, et là, bon…
Putain, Gabriel, tu sais combien des fois je me suis imaginé mon premier baiser ? Genre, après une conversation complice, dans la lueur d’un soleil couchant, les deux visages se rapprochent, premier baiser. Une promenade sur la plage, on se bat pour de rire dans le sable, premier baiser. Alors c’est sans doute très très con et très très mièvre à tes yeux, mais voilà, t’as tout bousillé, alors t’as beau être super doué pour le reste, c’t’un peu difficile de s’remettre dans l’esprit tu vois.
Noctis contre les non-dits : une victoire écrasante. S’il y avait bien une chose que le jeune homme détestait, c’était les reproches faits à demi-mots et les conflits larvés. Son mépris des convenances qui pouvait passer pour de la froide indifférence avait un revers plus glorieux qui le poussait à éclaircir les choses sans pudeur et sans honte, sans chercher à entretenir son propre mystère ni à jouer un personnage.
— J’suis vraiment désolé si tu trouves que ça s’est mal passé et que j’ai pas fait ce qu’il fallait à la fin. J’veux dire, vraiment, sincèrement. C’tait pas mon intention. Et c’pas parce que j’te dis qu’aussi génial que soit tout ça, aussi intense le plaisir, j’me vois pas vivre comme toi tu dois l’faire que j’te juge. Tu fais bien c’que tu veux.
T’as été une brute au début, j’ai trouvé ça affreux et j’te l’dis. C’pas parce que ça m’a excité que ça m’a fait plaisir, tu sais. Après, c’était beaucoup mieux. Et voilà. C’est tout. J’veux pas…
Noctis haussa les épaules.
— J’veux pas t’blesser, ou t’froisser, ou j’sais pas quoi.
Les lèvres du jeune homme esquissèrent un timide sourire d’excuses — qui s’effaça soudainement.
— Maintenant tout le monde retient sa respiration. Il y a quelque chose de bizarre dans cette plante.
Et quoique Noctis eût un peu de mal à retenir sa respiration après une aussi longue tirade, qui suivait une étreinte aussi intense, il inspira profondément et, toujours parfaitement nu, se dirigea vers la plante, fourra sans hésiter sa main dans l’entremêlement des lianes couvertes d’épines, fit craquer quelque chose dans les profondeurs du végétal ; aussitôt, une nouvelle poussée de croissance projeta des tiges, des feuilles et des lianes le long du mur, faisant tout à fait disparaître la porte. Noctis retira vivement sa main, ensanglantée et couverte d’échardes et, presque aussitôt, le bois sécha sur place.
Le jeune homme poussa un soupir de découragement, face à face avec sa catastrophe botanique.
— C’que j’peux être nul, c’est fou… Heureusement qu’on est au rez-de-chaussée.
Il avait murmuré cela pour lui-même. Il y aurait toujours la fenêtre pour sortir, mais il n’échapperait pas à la punition quand les préfets se rendraient compte des dégâts causés par sa petite expérience — mais après tout, ce n’était pas la première fois. Alors il se retourna vers Gabriel et entreprit d’arracher stoïquement les échardes de sa main, offrant inconsciemment ainsi, nu, blessé et inébranlable, un spectacle peut-être plus sauvage encore que n’avait été celui de sa jouissance.
Décidément, Noctis Somberseed était insortable. |
| | | | Sujet: Re: (+18) Jeune, fougueux et désespérement innocent (Gabriel) Sam 25 Aoû - 17:27 | |
| « C’que j’peux être nul, c’est fou… Heureusement qu’on est au rez-de-chaussée. » Gabriel resta silencieux en observant la main ensanglantée de son jeune amant. Ce dernier retirait les échardes, une par une, sans douleur apparente. Mais Gabriel ne voyait pas vraiment le spectacle. Il ne retenait que des bribes de reproche. Comme quoi il avait tout bousillé. Visiblement, dans l'esprit de Noctis, il était le méchant. Un nuisible. Il ne broncha pas d'un pouce, lorsque le jeune loup se fustigea. Il s'efforçait au calme et doucement, ça venait. Il s'apaisait. Après tout, il n'avait strictement rien à foutre des états d'âme du joli Poufsouffle. Il regrettait juste d'être allé si loin avec lui. Perte de temps, d'énergie aussi. Perte de douceur et de tendresse. Parce qu'au final, Noctis le traitait de brute. Eh bien. Qu'à cela ne tienne.
« Je ne suis pas froissé ni blessé, va. Un peu désabusé. Tu sais quoi ? Si tu tenais tellement à tes illusions romanesques tirées tout droit de roman à l'eau de rose, pourquoi n'as-tu pas réagit quand je t'ai sauté dessus dans le couloir ? » Il anticipa l'éventuelle réponse et reprit « Oh, le coup de poing dans l'épaule était une manifestation ? J'aurais du rester sage et m'éloigner ? Bordel, Noctis, si tu ne voulais pas que je gâche tout, tu n'avais qu'à dire non. Je te l'ai proposé, plusieurs fois. » Il s'avança pour lancer sur la main blessée de son camarade un sort de soin élémentaire. Un bandage imbibé de désinfectant. Noctis aurait tout son temps pour aller à l'infirmerie par la suite. « Je suis désolé si je ne suis pas le prince charmant que tu attendais. Je pensais que tu étais d'accord. Que tu savais. Parce que non, j'ai pas aimé le fait que tu sois placide, presque passif. Alors si ça vient de moi, tant pis, tu trouveras une solution pour tes futurs princes charmants, pour que ça soit agréable et non pas monotone. Je te le souhaite, hein. A eux aussi. » Conscient qu'il se montrait peut-être un peu insultant, il afficha l'ombre d'un sourire en soufflant « T'as toute la vie devant toi, pour ça. Mais tu sais, je m'en fou, d'être vu ici aussi. Je ne suis pas en danger. »
Le préfet des Poufsouffle était un de ses amis proches, il ne craignait presque rien. Il n'avait plus vraiment envie de discuter avec le Jeune Loup, fort mignon mais infréquentable, au fond. Trop complexe, trop romantique et en même temps trop terre à terre. C'était vexant, de se faire jeter ainsi après une étreinte. Même si ça partait d'une bonne intention. Désabusé, fatigué, las, il ajouta dans un effort de gentillesse « Tu le trouvera, ton prince charmant. Ne le cherche pas trop, il viendra tout seul. » Naïf enfant. S'il trouvait son prince charmant, ce serait pour se détruire avec lui et finir par s'en séparer. L'amour véritable n'existait pas. Mais ça, Noctis avait toute la vie pour le comprendre. « Je ne t'emmerderais plus, si c'est ce qui t'inquiète pour la suite. Si tu as envie de parler, tu pourras venir me trouver. Mais je doute que tu le fasse, Jeune Loup. T'es trop fier et indépendant pour ça. Mais l'invitation est lancée, tu en fais ce que tu veux. »
Le beau brun n'avait pas bougé d'un pouce, nu près de la porte, un bandage magique sur sa main. Il était beau, sauvage. Mais compliqué à vivre. A comprendre. Patient et sans rancune, Gabriel lui adressa un sourire amical. « Bon, et maintenant, est-ce que tu peux libérer la porte ? Il faudrait que je sorte, c'était ton intention première. » Il s'approcha de la porte masquée par la plante, attendant patiemment que le génie en botanique qui lui avait servi d'amant règle le problème.
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| | | | Sujet: Re: (+18) Jeune, fougueux et désespérement innocent (Gabriel) Sam 25 Aoû - 17:49 | |
| Le regard que Noctis posait sur Gabriel, à mesure que le jeune homme lui répondait, trahissait un profond découragement. Le Somberseed se demandait ce qui le poussait encore à éclaircir des situations si compliquées quand il savait pertinemment que ses explications, parfaitement limpides dans son esprit, ne seraient jamais reçues que dans le mauvais sens. Comment ne pas vouloir s’enfermer dans une serre avec pour seule compagnie les plantes après ce genre de trucs ?
Il se sentait insulté par les remarques de son ancien amant. Celles sur sa placidité et la monotonie du rapport le laissèrent un peu indifférent : c’était sa première fois, une première fois surprise du reste, et il ne s’attendait pas à accomplir des prouesses érotiques. Mais que Gabriel pût tordre ses propos au point de le faire passer pour une fausse victime (alors qu’il ne voulait même pas être la vraie victime) le blessait profondément.
Les quelques remarques un peu plus agréables que le Serdaigle glissaient de temps à autre pour mêler du miel à ses propres reproches ne produisirent pas un grand effet sur l’Ecossais, qui avait fini par détourner le regard, un peu résigné, attendant seulement que Gabriel eût fini de répondre — parce qu’il ne songeait pas à l’interrompre, persuadé que la discussion était finalement inutile.
Au fond de lui-même, Noctis se reprochait de n’être pas plus habile, de ne pas parvenir à se faire mieux comprendre et à mieux prévoir les réactions souvent incompréhensibles pour lui de ses interlocuteurs. Il était convaincu qu’un autre que lui se fût tiré de cette discussion de manière moins désastreuse et eût pu montrer à Gabriel combien ses intentions et ses jugements étaient loin d’être aussi mauvais qu’il ne pouvait le penser.
Au moins tombaient-ils d’accord sur un point : Noctis non plus ne s’imaginait pas aller jamais trouver Gabriel pour parler. D’abord, il n’avait pas pour habitude de se confier aux gens. Ensuite, il ne voyait pas précisément ce dont il eût été question. S’il était prêt à accorder à son camarade une expertise particulière dans le domaine sexuel, il était très loin de voir en lui un mentor pour la vie. Enfin, la présente discussion n’était guère engageante.
Le Poufsouffle poussa un soupir résigné quand Gabriel lui intima d’ouvrir la porte. Il se retourna à nouveau pour jeter un coup d’œil à la plante morte et, d’une voix un peu éteinte :
— Ouais. Une seconde.
Il fit un détour par le lit pour attraper son jean et le remettre, délaissant pour l’heure son boxer, avant de grimper à nouveau sur la chaise qui faisait face à l’armoire pour recommencer à trifouiller dans son coffre aux trésors invisible. De temps à autre, il s’arrêtait, penchait la chaise dans un équilibre précaire pour observer à nouveau la plante, se murmurait quelque chose à lui-même et reprenait à nouveau ses recherches.
Descendant enfin de sa chaise avec un petit sachet, il s’approcha de la plante pour tirer du sachet de tissu une poudre qu’il répandit sur les branches principales de sa création. Il rangea le sachet vide dans la poche arrière de son jean et se recula au niveau de Gabriel, sans quitter le végétal des yeux, guettant manifestement une réaction qui devait se produire.
Une petite flamme naquit au cœur de la plante et, aussitôt, Noctis plaça une main devant les yeux de Gabriel et une main devant les siens. Malgré cette protection, une vive lumière ne tarda pas à leur parvenir, tandis que la plante se consumait sous l’effet de la poudre. Quand enfin la réaction fût terminée, Noctis retira ses mains : devant, il ne restait plus que de la poudre au sol. La porte était intacte, mais entourée de ce qui paraissait être un halo de suie.
— C’bon. Tu devrais… Ca doit être un peu…
Exaspéré de ne pas trouver sa phrase, Noctis passa une main dans ses cheveux, les laissant parfaitement en bataille, éprouvé par la fatigue autant nerveuse que physique. Ce n’était décidément pas ainsi qu’il avait imaginé sa première fois. Retrouvant finalement ses mots, il articula avec une pointe de contrariété tournée contre lui-même :
— Chaud. Ca doit être un peu chaud. La poignée. Tu devrais la tourner avec ta manche.
Et, machinalement, pour ne pas regarder Gabriel partir, il se mit à tripoter son bandage. |
| | | | Sujet: Re: (+18) Jeune, fougueux et désespérement innocent (Gabriel) Sam 25 Aoû - 20:26 | |
| « Chaud. Ca doit être un peu chaud. La poignée. Tu devrais la tourner avec ta manche. » Gabriel adressa un regard perplexe à son amant. Il avait décidément un souci avec la communication, ce jeune homme. Ses phrases étaient décousues, un rien interrogatives, mal ordonnées. Mais au fond, ce qu'il disait restait compréhensible. C'était surement le plus important.
Noctis ne le regardait plus. Il jouait distraitement avec son bandage, qui s'était déjà bien imbibé de sang. Gabriel arqua un sourcil mais ne dit rien. Il récupéra son sac de cours et s'approcha de la porte, qui était dans un état assez alarmant. On ne manquerait pas de voir la marque de la plante, qui semblait tracée à la suie, poudre noire et sale qui parsemait le bois. La réputation des Somberseed n'était plus vraiment à faire, on saurait très vite à qui reprocher ces dégâts. Le temps d'arriver jusqu'à la poignée, il en avait presque oublié l'avertissement de son partenaire. La poignée était chaude, en effet. Une chance pour lui, il s'en souvint au dernier moment, juste avant de poser ses doigts sur le métal. D'un geste rapide, il abaissa sa manche de chemise pour ouvrir la porte. Avant de quitter la chambre, il se retourna pour lancer « Mec, je sais que t'es un génie en botanique mais tu devrais aller voir à l'infirmerie s'ils n'ont pas un truc pour ta main. »
Il esquissa un petit sourire, discret et amical, avant de refermer la porte derrière lui. Il n'eut aucun mal à traverser la salle commune des Poufsouffle. Seules quelques personnes étaient présentes et toutes connaissaient Gabriel. Comme il arrivait des dortoirs, impossible de savoir dans lequel, précisément, il avait passé le dîner. Il salua ceux qu'il pouvait saluer, distribua quelques sourires aux autres et quitta la pièce sans difficulté. Mécontent de son début de soirée, il remonta jusqu'au dortoir des Serdaigle pour y passer le reste de la nuit, dans son lit avec un bon bouquin.
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| | | | Sujet: Re: (+18) Jeune, fougueux et désespérement innocent (Gabriel) | |
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| | | | (+18) Jeune, fougueux et désespérement innocent (Gabriel) | |
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