Under the moon light

Gabriel & Absolem

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La nuit, c'est tellement mieux que le jour ! La lune est plus pure que le soleil. C'est mieux pour penser, rêver et aimer. Quand il fait nuit, tout est plus intense, plus « vrai ». L'echo des mots prononcés pendant la journée prennent un sens plus profond. Et du coup, tu réfléchis. Tu tourne et tu vire dans ton lit, sans parvenir à trouvé le sommeil. Alors, j'me suis levé en soupirant. J'ai pris ma baguette, mes clopes et j'suis sorti, après avoir enfilé un jean moulant noir troué au genoux gauche, et un tee shirt. Mais on est en Octobre aussi... Alors, j'ai attrapé un sweat au passage, puis de qui dessiner. Je sort jamais sans ça ! J'ai fait un bisou à Cheshire cat mon boursouflet qui dormait tranquillement sur mon oreiller, et j'suis parti sans faire de bruit, à pas de loup du dortoir des garçons de septième année.

Mais c'est seulement une fois au rez de chaussé du château que je me suis rendu compte que j'avais oublié mes chaussures. P'tet un signe, qui sait ? J'vais en profiter pour tremper mes pieds dans le lac, j'ai mis des nouvelles chaussures aujourd'hui, et du coup... J'ai mal aux pieds. Tant pis, de toute manière je suis trop fort pour les microbes, ils s’approcheront pas de moi. Marchant donc en regardant la lune, je souris bêtement. C'est beau, la lune. Ça me fait penser au chat du Cheshire, qui sourit tout le temps. Ça m'fait rire comme un abruti. Mais qui va me juger ? Y'a personne dans le parc, désert à cette heure là de la nuit. L'herbe est fraîche sous mes pieds c'est agréable. Puis ça m'inspire pour dessiner, aussi. J'pense que je vais dessiner mes cauchemars, pour les exorciser. J'ai encore rêvé de mon EMI la nuit dernière, revoyant ces horribles démons et l'enfer. Mais c'est ce qui arrive, quand tu te donne la mort. Heureusement, qu'à la fin j'ai retrouvé ma mère, qui elle est au paradis. Me serrant dans ses bras un court instant, avant de me dire de me réveiller. Elle m'as sauvé, c'est certain. Du coup, moi qui croyais pas à tout le tralala sur la vie après la mort, le paradis et l'enfer... Je me suis repenti depuis, pour être sûr d'avoir ma place au paradis. Parce que ceux qui ont vu l'enfer... Croyez moi ils veulent pas y retourner. J'ai même allumer un cierge au Vatican, l'été dernier quand on a passé quelques jours à Rome pour visiter, avec mes deux papas. Maintenant, je sais pas trop en qui croire, mais je sait qu'il y a quelque chose. Puisqu'on m'as élevé dans un milieu chrétien... Bon, bah par défaut j'ai une bible dans mon tiroir. Mais pour moi, la religion ça sert juste à mettre des mots sur quelque chose d'indéfinissable.

Oh putain, je part loin dans mon raisonnement là ! Soupirant longuement, je cherche un endroit sympa. Là, à côté du saule pleureur. Une fois installé, je plonge mes pieds dans l'eau glacée, tirant la moue. Bordel... C'est froid en fait ! Retirant mes pieds endoloris et maintenant paralysés par le froid du lac, je me dis que c'est pas le moment que le lapin blanc vienne me chercher. J'suis sur que j'peux pas marcher avant dix bonnes minutes là, avec mes pieds congelés. J'suis étonné, d'ailleurs qu'ils se soient pas transformés en glaçons. Perplexe, je les regardes. Toujours sans tatouages, il faudra y remédier un de ces jours. Par contre, un endroit que je suis sur de jamais tatouer sur moi, c'est là où je pense.

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La nuit était d'un morne intérêt. Il n'avait pas sommeil, sinon il n'aurait pas eu le temps de s'emmerder. Et il n'avait pas trouvé de partenaire avec qui passer la nuit, sinon là encore, il aurait eu de quoi s'occuper. Ce genre d'insomnie l'énervait au plus au point. Par Jupiter, il avait encore envie de sexe, là. Tout de suite. Sur le champ. Il avait envie d'enfoncer son sexe dans un vagin ou un anus. Peu lui importait. Il avait envie de jouir. Se s'épuiser en ébats érotiques. Mais il était seul, dans sa salle commune, un bouquin entre les mains et un chat inconnu sur les genoux, qui somnolait là en ronronnant. Agacé par tant d'inactivité, Gabriel referma le bouquin d'un geste sec et envoya le chat promener, se levant pour se dégourdir un peu les jambes.
Machinalement, il s'approcha de la grande fenêtre donnant sur le parc. Une lune presque pleine inondait le lac d'une lueur puissante. C'est ce qui permit à Angel de voir une silhouette s'aventurer dans l'eau, créant des ronds qui brisèrent le parfait reflet de l'astre nocturne. Interloqué, le grand blond regarda plus attentivement. A la silhouette qui se dessinait dans la pénombre, auréolé de la lueur de la lune, ce devait être un mec. Oh, et puis quelle importance. Une personne debout à cette heure là ... C'était toujours un potentiel partenaire. Il attrapa un sweat-shirt gris clair dont il rabattit la capuche sur sa chevelure blonde avant de sortir de sa salle commune.

Une dizaine de minute plus tard, il traversait le parc en direction de cette silhouette qu'il avait vu au bord du lac. En s'approchant silencieusement, il reconnu le Gryffondor un peu bizarre, celui qui était tatoué un peu partout mais qui avait un sourire ... fascinant. Il était assit sous le saule cogneur. Un souvenir lui revint en mémoire. Une scène où il voyait le lion d'or porter une clope à sa bouche. Après tout, c'était une manière comme une autre d'engager la conversation ... « Hey, l'ami. Tu n'aurais pas une cigarette, par hasard, s'il te plait ? » Gabriel ne fumait pas vraiment. Il lui arrivait de s'en griller une par ennui, par mélancolie mais rarement, très rarement. Cependant, ce soir, face au lac, en compagnie de ce Gryffondor dont il ne replaçait pas le nom ... Pourquoi pas !

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Gabriel & Absolem

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J'pensais au lapin blanc. Au pays des merveilles. Alors que j'allais allumer une clope, perdu dans mes pensées j'entends qu'on m'parle. Je suis fou, je le sais bien. J'en ai conscience. Tout le monde le sait, en fait. Fronçant les sourcils, me demandant un instant si c'est dans ma tête ou non, je me retourne quand même. Lentement. Et j'le vois, là. Le serial fucker comme je l’appelle, celui qui baise tout le temps avec tout le monde, fille ou mec peut lui importe à ce qu'on dit. Je le connais que sous le nom d'Angel, il est connu comme le loup blanc faut dire. Puis bon, c'est le genre de beau blond sur le quel tu te retourne. Souriant, fouillant dans ma poche, je lui tend mon paquet. On peut pas dire que je sois radin pour les cigarettes. En fait, je suis pas radin tout court.

Par contre ce qui me préoccupe là, c'est plus le lapin blanc, ni combien il me reste de clopes dans mon paquet. Ce que je veux savoir, c'est si le serial fucker a décidé que je serai sa prochaine proie. Qu'est-ce qui lui fait dire que j'suis open ? Bon, c'est le cas. J'ai personne en ce moment, la dernière fois... C'était cet été, à la va vite dans les chiottes d'un pub où je jouais avec mon groupe. C'était une jolie brune. Mais j'ai oublié son nom. Toute manière, c'était juste un coup vite fait cette fille, j'en ai rien à fiche d'elle, tout ce qu'elle voulait c'était s'envoyer en l'air avec l'un des membres du groupe. Mes potes étaient trop bourrés et défoncés pour être opérationnels, alors elle s'est rabattue sur moi. Puis bon, un chanteur de metal, une rock star en herbe qui commence à se faire un nom avec son groupe à Londres et ses alentours, au palmarès d'une groupie biatch, ça fait bien. Si un jour je suis connu, elle pourra dire « j'me suis fait Absolem O'Reilly un jour ». Mais elle changera sûrement la version, et dira certainement pas que je l'aie baisée contre la porte des chiottes, sans préliminaires ou presque, juste comme ça pour tirer mon coup comme on dit. Elle racontera sûrement à ses copines qu'on est allés chez moi, qu'on a fumé un joint et tout, pour faire plus rock'n'roll, et qu'on a fait ça de manière super romantique dans mon lit. Au moins, elle m'aura inspiré une chanson, elle aura pas servit qu'à me vider : « No Need For Introductions, I've Read About Girls Like You On The Back Of Toilet Doors » ouais bon. On a vu plus romantique et class comme titre c'est sur, mais qui a dit qu'on faisait dans la délicatesse avec mon groupe ? Personne.

J'le regarde un peu mieux, ce serial fucker. C'est vrai qu'il a une gueule d'ange, et puis Gabriel, c'est aussi un ange dans l'fond. Mais en fait, il a le diable au corps, c'est certain. Tirant longuement sur ma cigarette, je décide d'engager la conversation, pour savoir où il veut en venir avec moi. S'il veut discuter, ou baiser. Il a la réputation d'y aller cash, donc on verra bien « Tu fais quoi dehors à une heure pareille toi ? »

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Il avait un joli sourire, ce mec. Gabriel apprécia que le tatoué lui donne une clope et du feu sans faire tout un cirque parce qu'il n'avait presque plus de cigarettes et que ça coûtait une fortune. Les fumeurs qu'il connaissait étaient tous des radins, à ce sujet. Du coup, le type au joli sourire était ... inédit, dans son genre. Il retourna un beau sourire au mec, pour le remercier, avant de s'allumer une clope et de rendre son feu au pretty smile. Beau mec, sous le sweat. Trop de tatouage, au goût de Gabriel, mais si sur la plupart des gens ça le dégoûtait, sur ce gars là, ça passait. C'était un style qui collait au sourire, au regard, au mec en lui-même. « Tu fais quoi dehors à une heure pareille toi ? » Un sourire narquois effleura les lèvres d'Angel. D'une voix grave et rauque, il répliqua avec un fond de sarcasme « J''étais dans ma salle commune en train de souffrir d'insomnie lorsque, en regardant par la fenêtre, j'ai vu un fou mettre les pieds dans le lac. En pleine nuit, au mois d'octobre. Curiosité oblige, je suis venu voir de qui il s'agissait. » Il tira une longue bouffée sur sa clope avant de recracher la fumée en rond au dessus de sa tête, vers la lune qui leur faisait face. Puis il ajouta d'un ton plus sérieux « Ce qui ne m'avance pas beaucoup, je crois que je ne connais pas ton prénom. »

Ils s'étaient déjà vu, plusieurs fois. Mais impossible de remettre la main sur ce prénom. Non, définitivement, ça ne lui revenait pas. Alors il haussa les épaules en attendant que son obligeant compagnon daigne le lui dire. Il réfléchissait déjà à ce qu'il voulait faire de la nuit. Il avait envie de baiser mais là, le froid le gênait un peu. Peut-être qu'avec la clope, ça passerait et il se sentirait plus en veine. Mais il se contenta de rester calme et de tirer sur sa clope, rêveur.

Ses pensées vagabondes l'emportèrent à Rome, en cette veille de départ où il avait été convoqué pour complément d'identification. Darius qui flottait dans la fontaine, nu, le visage tailladé et le sexe coupé, qui surnageait un peu plus loin que le corps. Ces images hantaient son esprit les nuits, rappel incessant de ce qui lui arriverait s'il ne réussissait pas, s'il devait retourner un jour en Italie. Parce qu'il ne se faisait pas d'illusion. Les gens savaient. Tout se savait, à Rome. Tous les chemins mènent à cette ville, c'est ce qu'on disait.

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Gabriel & Absolem

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J'aime bien sa voix à ce gars. Elle est grave et masculine, sans doute un peu plus que la mienne. Et pourtant, j'arrive à pousser des cris de monstres. Mais c'pas le sujet.« J''étais dans ma salle commune en train de souffrir d'insomnie lorsque, en regardant par la fenêtre, j'ai vu un fou mettre les pieds dans le lac. En pleine nuit, au mois d'octobre. Curiosité oblige, je suis venu voir de qui il s'agissait. » AH lui aussi. S'il fait des insomnies, c'est peut être a cause des joncheruines. Va savoir. Ou alors, peut être qu'il a juste du mal à trouver le sommeil, que lui aussi il fait des cauchemars, comme moi. Je tire la moue, en repensant à l'enfer. Fait chier merde. En tout cas, je passe déjà pour un original. J'ai l'habitude après tout. Alors, pour justifier mon bain de pied qui lui semble si curieux, je lui répond simplement: « J'avais mal aux pieds. Et comme j'ai marché pieds nu, j'avais un peu de terre sur les pieds, du coup je les ai rincés. » Bah oui, j'aime pas être sale. Je peux pas. Je supporte pas. Y'a vraiment que quand j'ai trop fait la fête et que je suis ivre mort que je me couche tout habillé et encore puant la bière et la beuh. « Ce qui ne m'avance pas beaucoup, je crois que je ne connais pas ton prénom. »
Ah? Bon bah, c'est le moment de faire bonne impression, vu qu'il te connaît pas. Ou du moins, qu'il a pas retenu ton prénom. C'est le moment de faire ton gars normal, pour pas tout gâcher comme à chaque fois, parce que tu sais que tu fais peur aux gens Absolem, en disant des trucs bizarres. Tirant longuement sur ma cigarette, je lui répond tout simplement: « Absolem. Mon nom de famille on s'en fout non? Mais si tu veux savoir c'est O'reilly. Et mon deuxième prénom, Opium. » Ah putain ce que je les aimes mes prénoms. Ils ont la class, et ils vont bien ensemble je trouve! Maintenant qu'il sait mon nom, on peut continuer. J'sais pas trop ce qu'il veut, j'arrive pas à le cerner et ça m'énerve. « Et toi? Angel c'est ça? Gabriel à ce qu'on dit. Mais moi, je te surnomme serial fucker, parce qu'on raconte que tu couches avec tout le monde. » Bah ouais, j'suis direct moi aussi, qu'est-ce que vous voulez? Ramenant doucement les jambes contre mon torse, je me tourne vers lui, faisant dos au lac.

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Le mec au joli sourire mit un certain temps à répondre. Il tira longuement sur sa clope avant de lâcher d'un ton tranquille « Absolem. Mon nom de famille on s'en fout non? Mais si tu veux savoir c'est O'reilly. Et mon deuxième prénom, Opium. » Gabriel esquissa un sourire. Classieux, l'ensemble. D'un décalage cool. Une originalité qui claquait autant que son corps tout marqué. Il se souviendrait de ces prénoms, du coup. Absolem Opium. Mais déjà, le dénommé Absolem reprenait, curieux et pourtant direct « Et toi? Angel c'est ça? Gabriel à ce qu'on dit. Mais moi, je te surnomme serial fucker, parce qu'on raconte que tu couches avec tout le monde. » Un sourire plus accentué se peignit sur les lèvres de celui que tout le monde surnommait Angel. Ce pseudo lui allait vachement bien, mine de rien. Véridique et un peu vulgaire, ça avait une certaine classe. « Pas mal, comme pseudo. Je saurais m'en souvenir. Je l'aime bien. Sinon, je m'appelle Gabriel Connor Vincentelli. Angel, c'est à cause de la Bible. De l'ange Gabriel et tout le bordel. » Il acheva sa cigarette avant d'ajouter, avec une auto-dérision audible « Puis peut-être aussi parce que j'ai la gueule de l'emploi ? Qu'en penses-tu ? »

Il se tourna vers le type tatoué en souriant, écrasant son mégot dans l'herbe fraîche avant de le glisser dans la poche ventrale de son sweat. Il ne polluait pas. Allez savoir d'où ça venait, ce souci de la nature, il ne polluait pas. Il n'aimait pas ça, abîmer l'herbe, l'eau, le parc, les bois. Ouais, ça l'emmerdait. Alors il faisait gaffe. Puis, d'un ton banal, il demanda « Moi je te trouve assez canon, dans ton genre. T'as déjà été baisé par un mec, au sens propre ? » Attaque franche mais puisqu'Absolem avait commencé, il ne voyait pas de raison de faire dans la dentelle. Les scrupules et les ronds de jambes, Gabriel n'avait jamais vraiment su ce que c'était. Il avait envie de baiser, bah il le disait, il se trouvait un partenaire et puis voilà. Pas de quoi faire tout un foin.

Et en l'occurrence, il avait vraiment envie de baiser.

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Gabriel & Absolem

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Il sourit plus franchement. C'est le genre de mec qui te sourit et que tu trouves directement mignon, devant le quel tu fonds comme de la guimauve. J'ai envie d'le prendre dans les bras, d'lui faire un câlin. Parce que malgré sa voix d'homme, on peut encore voir quelques traits enfantins et doux sur son visage, contrairement à moi. J'ai juste l'air d'un gamin quand je sourit. Ou bien... D'un chaton, d'après certains. « Pas mal, comme pseudo. Je saurais m'en souvenir. Je l'aime bien. Sinon, je m'appelle Gabriel Connor Vincentelli. Angel, c'est à cause de la Bible. De l'ange Gabriel et tout le bordel. » J'avais raison donc. Puis, il est d'origine Italienne alors? Intéressant. Moi, j'aime bien les pâtes, et la pizza végétarienne, avec des aubergines et tout. Mais les Italiens sont des Macho. Stéréotype certes, mais bon... Il doit sûrement l'être un peu. Anyway. Il reprend la parole: « Puis peut-être aussi parce que j'ai la gueule de l'emploi ? Qu'en penses-tu ? »

J'hausse les épaules. Ouais, c'est vrai. Il a tout pour lui, et j'ai peu le regarder j'vois pas de défaut, même s'il semble s'être habillé à l'arrache lui aussi pour sortir au parc, à la dernière minute. J'aime pas planifier trop les choses moi non plus, alors j'avise. Et là, ma dégaine laisse à désirer. Même mes cheveux, ils sont en vrac... Alors que d'ordinaire, ils sont bien, lisses et tout, ou alors j'me met un bonnet pour cacher la misère. C'est alors qu'il reprend, après avoir rangé son mégot dans la poche de son sweat. Moi, je met le mien dans un paquet vide, histoire que mes fringues puent pas comme un vieux cendrier après. « Moi je te trouve assez canon, dans ton genre. T'as déjà été baisé par un mec, au sens propre ? » Et là, je rigole. Bon au moins, il tourne pas autour du pot. Serial fucker veut faire de moi son quatre heure. Puis ce type c'est une vraie gravure de mode, comme les mecs que tu vois dans les magazines. Il est beau, mais ça a l'air d'être un connard, qui baise et qui jette. ça tombe bien, je comptai pas tomber amoureux de lui. Pas mon genre à vrai dire. D'ordinaire, les minets blonds trop parfaits ça m'attire pas. Mais Angel, contrairement à ces types qui sont vides et sans intérêt généralement, il a l'air d'avoir de la répartie, du caractère. Et c'est ça justement, qui fait que je pourrais baiser avec lui. Alors que je lui plaise, j'en tire une certaine fierté. Une fois le rire passé, je le regarde. « C'est vrai que t'as une gueule d'ange, mais c'est trompeur. Puis j'suis sûr que le matin, quand t'as la tête dans l'cul tu vaut pas mieux qu'un autre mec. A moins que tu sois vraiment trop parfait et que même le matin, t'es comme les mecs dans les pubs pour les parfums, toujours bien coiffé et frais comme la rosée. Mais ouais sinon, ça m'est arrivé, deux fois j'crois bien. Peut-être trois, en fait j'ai un doute parce qu'un jour j'me suis réveillé nu à côté d'un mec sans me rappeler de ce que j'avais fait la veille, et j'avais mal au cul. J'suis bi en fait, et j'ai été élevé par un couple d'homosexuels donc... j'suis plutôt ouvert sur ce sujet là. » Voilà, il connait les grandes lignes de ma vie. On est pas là pour prendre le thé non plus. Ce qu'il veux lui, c'est juste du sexe. Alors, on va peut-être pas s'éterniser à parler.

J'ai couché avec plus de mecs que ça, dans ma vie. Mais en fait, y'en a pas tant que ça, qui m'ont baisé au sens propre comme il dit. Sinon, c'est moi qui les baise d'ordinaire. J'essaye de me souvenir. Il y a eu ce mec, quand j'avais 16 ans, un soir où mes deux papa étaient pas là. C'était un pote à la base, puis on se plaisait bien tout les deux alors on l'as fait. Paul qu'il s'appelait. C'était ma première expérience homosexuelle. Ensuite, il y a eu ce type, un suédois j'crois bien. C'était un étudiant étranger et je l'ai rencontré dans un pub y'a un an ou deux, je sais plus trop. Et cette fois-ci, c'était pas chez moi, c'était dans sa chambre U et t’avait son colloc avec sa meuf à côté. Un peu gore j'avoue, mais bon. Il était beau, même s'il avait une prononciation Anglaise épouvantable et que j'ai du lui demander trois fois de répéter « ça te dit qu'on aille chez moi? ». Il avait un nom à coucher dehors, du coup je m'en souvient plus. Et puis ce fameux matin où j'avais mal au cul sans me souvenir, et où j'me suis taillé comme un voleur sans dire au revoir au mec qui dormait. « En règle générale quand je couche avec un mec c'est plutôt moi qui baise l'autre. Mais un peu de changement de temps en temps, ça peut être sympa. » Je me lève, décidé. Après tout, pourquoi pas? Si on peut s'envoyer en l'air et y trouver notre compte tous les deux, pourquoi dire non? Ce serai con.

Angel est grand. Un peu plus que moi, qui pourtant, suis plutôt grand. Seulement lui, il a l'air d'avoir du muscle. Moi, je suis une vraie brindille, maigrelet à souhait. J'ai toujours été comme ça, c'est mon métabolisme je suppose... Angel c'est un vrai Ken quoi, blond aux yeux bleus, qui fait des ravages. On est deux opposés... Mais les opposés s'attirent non? Moi, Absolem le marginal tatoué de partout qui généralement n'attire que mes semblables marginaux, et lui Gabriel le stéréotype du minet blond trop parfait sur qui n'importe qui craque. Tu parles d'un couple! Même pour une nuit, ça craint un peu je trouve. ça sonne faux quand on nous voit l'un à côté de l'autre. Quoi que... Mes deux pères sont ensembles depuis 15 ans, et pourtant tout les opposes eux aussi. Luc qui à vrai dire est comme moi couvert de tatouages et de piercings, un moldu. Mon oncle quoi, avec qui j'ai vraiment un air de famille, si bien que quand je dis que c'est mon père, on me croit sans problème. Et Daisuke, son petit copain asiatique fashion victim, un sorcier au sang-pur. Parcontre, là quand je dis que c'est mon père, on me regarde bizarrement, et on essaye de trouver une ressemblance qu'il n'y a pas. Ken et moi pour une simple nuit, on va pas chipoter!

Je le regarde, un instant sans rien dire. On a pas vraiment besoin de parler, pour ce genre de choses après tout. Et tranquillement, je retire mon sweat rouge criard, qui finit à terre. Un tee shirt tout simple blanc à rayures noires un peu décolleté, laissant entrevoir une partie de mes nombreux tatouages. Je suis loin d'être un petit puceau prude et effarouché, et je compte lui prouver, à cet ange qui cache si bien son jeu.

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Un éclat de rire sincère et franc passa les lèvres du tatoué. Une manifestation simple et sans arrière pensée, ni moqueuse ni insultante. Gabriel, un peu contaminé, esquissa un sourire plus franc. Il ne riait pas souvent, le beau blond. Sa vie ne se prêtait pas vraiment à ça. Enfin, Absolem répliqua tranquillement « C'est vrai que t'as une gueule d'ange, mais c'est trompeur. Puis j'suis sûr que le matin, quand t'as la tête dans l'cul tu vaut pas mieux qu'un autre mec. A moins que tu sois vraiment trop parfait et que même le matin, t'es comme les mecs dans les pubs pour les parfums, toujours bien coiffé et frais comme la rosée. Mais ouais sinon, ça m'est arrivé, deux fois j'crois bien. Peut-être trois, en fait j'ai un doute parce qu'un jour j'me suis réveillé nu à côté d'un mec sans me rappeler de ce que j'avais fait la veille, et j'avais mal au cul. J'suis bi en fait, et j'ai été élevé par un couple d'homosexuels donc... j'suis plutôt ouvert sur ce sujet là. » Parfait. Gabriel adorait la franchise, les gens directs et qui savaient éviter les simagrées pour rentrer dans le vif du sujet. Absolem était en ce sens assez rafraîchissant. Personne ne lui avait ainsi déballé sa vie avant une séance de baise. Il fut étonné d'apprendre que le mec aux tatouages avaient deux pères. Il ne connaissait pas, ce genre de chose. Il savait que ça existait, bien sur. Mais il n'en avait jamais croisé, de couple homosexuel établi dans une vie rangée.

La voix du joli sourire reprit alors pour énoncer un détail intéressant « En règle générale quand je couche avec un mec c'est plutôt moi qui baise l'autre. Mais un peu de changement de temps en temps, ça peut être sympa. » Le sourire de Gabriel laissa transparaître son amusement. Il aimait bien ce mec. Ouvert et pas bégueule, il se laissait faire sans broncher, appréciant les nouveautés, ne s'enfonçant pas dans ses positions comme savaient le faire beaucoup de gay. Angel tourna la tête pour regarder son futur partenaire retirer son sweat. Dessous, un simple t-shirt blanc rayé noir laissait voir une grande partie des tatouages. A genoux dans l'herbe, se foutant de salir son survêtement gris, Gabriel s'approcha pour poser une main sur le torse du brun. D'un geste lent mais osé, il laissa ses doigts descendre en une longue caresse jusqu'à l'entrejambe du lion d'or. Qu'il se mit à caresser sans gêne, sans pudeur, sans aucune hésitation, à travers le pantalon. Des contacts à la fois doux et puissants, tour à tour fuyants et appuyés. Et soudain, il empoigna la bosse qu'il sentait se former sous sa paume. Prise affirmée, franche. A son image.

Lentement, il joignit son autre main aux caresses, profitant de la manœuvre pour déboutonner le pantalon de son partenaire et glisser contre le caleçon, taquinant le membre, le caressant encore, le prenant à pleine main malgré l'étoffe du sous-vêtement. Retirant sa main droite, il la leva pour pousser doucement Absolem dans l'herbe, faisant en sorte qu'il s'allonge et se laisse faire, pour un temps. Profitant de sa nouvelle marge de manœuvre, il abaissa un peu le jean de son partenaire avant de poser sa bouche sur la bosse que trahissait le caleçon. Il souffla doucement dessus, faisant mine de lécher l'endroit sans vraiment le faire, assénant des contacts osés et scandaleux, puissants. Ses mains glissèrent sous le t-shirt du joli sourire pour aller caresser sa peau marquée, insistantes, puissantes, assurées et audacieuses. Il faisait courir ses doigts tièdes sur l'épiderme plein d'encre de son partenaire sans cesser de taquiner son sexe, à travers l'étoffe du sous-vêtement.

Pour lui, baiser était un art. Il ne le faisait jamais à la va-vite juste pour tirer un coup, non. Il faisait en sorte que l'instant dure, que ses partenaires jouissent du moment eux-aussi. C'était un amant, pas une brute. Un mec bien, même si ses motivations et ses actes se révélaient douteux. Jamais il n'avait blessé. Aucune fille ni aucun mec. Il était souvent la première fois de beaucoup de gens, amant doux mais sauvage, qui savait trop bien s'y prendre et qui faisait vite perdre ses moyens à ceux qui subissaient ses délicieux assauts.

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Et c'est parti, avec le minet blond. Des baisers, des caresses... Quelque chose de normal quoi. Ça me change un peu, parfois j'ai des expériences sexuelles cheloues. Coucher en pleine nature par contre, c'est la première fois que ça m'arrive. Enfin, à même le sol quoi... Je l'ai déjà fait dans une tente avec une meuf à un soirée, mais on avait un matelas. Mais là dans l'herbe, à la belle étoile , c'est une première pour moi, pauvre chenille urbaine que je suis, bien trop habitué aux immeubles destinés aux buisness man et au bitume de Londres.

L'ange me caresse. Loin d'être prude, ce minet blond. Je caresse doucement ses cheveux blonds comme les blés, le laissant faire tranquillement ce qu'il a a faire. Autant en profiter, c'est pas tous les jours que je me fait un mec... C'est même plutôt rare à vrai dire, vu que je ne fréquente pas trop ce milieu d'ordinaire à Londres, préférant traîner dans les pubs à Camden, le quartier punk où j'ai mes habitudes. Je profite de ses caresses, tranquillement sans rien dire, laissant le désir monter peu à peu. J'aime bien prendre mon temps. Puis, il décide de m'allonger. Je me laisse faire, docilement prenant légèrement appui sur les coudes dans l'herbe fraîche. C'est là qu'il joint des baisers aux caresses. Toujours un peu plus, nous allons monter crescendo avant de redescendre après l'extase. Je sourit en coin, et me mord la lèvre. Il sait y faire, ce beau blond. Remarque, faut dire qu'il en a baiser un paquet, son nouveau surnom de serial fucker que je viens de lui attribuer lui va a merveille, et lui correspond mieux que l'appellation d'Ange je trouve. Ou alors, si Gabriel est un ange, il est désormais déchu. Mais ce surnom vulgaire, ça lui va si bien. Ça contraste avec sa belle gueule certes... Mais ça montre sa vraie nature.

Sa langue se fait taquine, et je ne peut retenir un premier soupir. J'aime ses caresses, j'aime ses baisers qui m'électrisent. Doucement, je retire mon tee shirt. Je ne compte pas rester habillé éternellement, et je ne pense pas que lui non plus. Mais a vrai dire, avec tout mes tatouages... Je suis jamais vraiment nu. Je relève doucement son menton. Je lui fait un sourire, vu que c'est ce qu'il aime chez moi. En même temps, je l'ai toujours dit : la plus belle chose que tu puisses porter, c'est un sourire. Et c'est vrai pour n'importe qui, quelqu'un qui fait la gueule, ça attire personne.
Tranquillement, je reprend les rênes, inversant la position pour être au dessus de lui. Doucement, je me penche pour l'embrasser, assez tendrement. C’est pas parce qu'on fait que baiser sans sentiments qu'il faut y aller comme deux brutes. J'ouvre son sweat gris clair, et je passe mes mains sous son tee shirt, caressant ce corps musclé, en mordillant sa lèvre. Puis, je me recule légèrement, pour faire glisser son gilet le long de ses bras, les caressant doucement au passage. Toucher une peau sans tatouages comme ça...

J'ai pas l'habitude. Mes amants et mes amantes le sont généralement autant que moi... Alors, un peu de nouveauté, ça fait de mal à personne. J'aime bien cette sensation, cette peau vierge qui n'est pas marquée. Une peau douce, qu'il doit sans doute entretenir, pour toujours être désirable. Jouer au minet blond parfait, ça demande un certain entretient, comme moi qui doit retoucher régulièrement un à un mes tatouages, pour que les couleurs qui ternissent avec le temps revivent. En tout cas, je suis certain que j’apprécierai de tatouer une peau comme ça, aussi bien entretenue. Et voilà que je l'imagine, en vrai petite graine de rock star, avec des tatouages sur les bras. Ça me fait rire. Ça lui irait tellement pas. Même un petit discret, ça ferai bizarre. Il a beau faire le rebelle, c'est pas encore ça. Un rebelle tout mignon quoi... Je suis presque sûr qu'il a jamais eu à faire aux flics. Mais après tout, je connais pas sa vie à ce garçon... Alors, pourquoi juger ? Et puis l'habit ne fait pas le moine, nous en sommes la preuve tous les deux. « Pardon, je t'imaginais... Un peu différent, avec des tatouages, des piercings et tout ça. Mais ça marche pas, ça sonnerai faut, malgré les air de rebelles que tu te donnes avec ta gueule d'ange. »

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Les mains du tatoué se mêlaient à ses cheveux alors qu'il taquinait la bosse formée sous le caleçon du joli sourire. Au bout d'un moment, après que le lion d'or ait laissé filer un soupir de plaisir, il sentit les doigts frais de ce dernier glisser jusqu'à son menton. Docilement, il releva la tête pour croiser le sourire d'Absolem. Putain de sourire. Rien qu'avec ça, il excitait Gabriel, qui avait envie de le baiser. De plus en plus. Au départ, la peau tatouée lui posait quelques problèmes, il n'avait pas l'habitude. Mais au final, avec un sourire pareil ... l'encre sous l'épiderme n'était rien.

Avec des gestes calmes, Absolem renversa les rôles, allongeant le beau blond dans l'herbe pour venir s'asseoir à califourchon sur lui. Avec une certaine tendresse, une douceur dénuée d'attachement mais sincère, il se pencha pour embrasser le Serdaigle, qui apprécia le contact. Le Gryffondor entreprit de le déshabiller et Angel se laissa faire, intrigué par les gestes tranquilles et assez précis du mec tatoué. D'habitude, c'était lui qui faisait tout ça. mais se faire dévêtir par un amant n'était pas désagréable. Il sentait le sang affluer vers son membre encore au repos. Le sweat-shirt resta dans l'herbe tandis que le beau lion glissait les mains sous le t-shirt de Gabriel. Un éclat de rire fusa. Interloqué, Angel garda cependant le silence, appréciant les mains douces de son partenaire sur les muscles de son corps. Il n'était pas foutu comme une armoire à glace, non. Mais il veillait à ce que chacun de ses muscles soient bien tracés, visibles, palpables. Il faisait du sport assez souvent, aimant se sentir beau et désirable. Visiblement, Absolem n'avait pas l'habitude de ce genre de partenaire « Pardon, je t'imaginais... Un peu différent, avec des tatouages, des piercings et tout ça. Mais ça marche pas, ça sonnerai faut, malgré les air de rebelles que tu te donnes avec ta gueule d'ange. » Un sourire amusé effleura les lèvres du beau blond et à la seule force de ses abdominaux, il se redressa pour aller voler un baiser puissant à son partenaire. Un contact brusque, avide, impérieux mais pas douloureux, jamais. Appliquant une petite morsure à la lèvre supérieure d'Absolem, il laissa ses mains glisser sur le torse du petit brun jusqu'à ce qu'elles se retrouvent sur le bord de l'élastique du caleçon.

Ni une, ni deux, il plongea sa main droite dedans, allant s'emparer sans vergogne du membre dressé d'Absolem. Il le serra doucement, affirmant sa présence et son envie de lui. Absolem était désirable, à sa manière. Et c'était nouveau, pour le beau blond habitué aux peaux vierges et sans marque, aux hommes plus musclés, aux adolescents sportifs. Tomber sur un corps aussi frêle et aussi pâle, sous les tatouages, que celui du lion d'or l'émoustillait. Alors, du bout des doigts, il commença à taquiner le sexe de son partenaire, glissant dessus jusqu'au gland avant de revenir à la base, glissant ensuite vers le bas pour aller enserrer les testicules dans sa paume tiède, les massant langoureusement. Profitant de la légère surprise de son partenaire, il lui vola un autre baiser avant de le pousser pour qu'il s'allonge dans l'herbe, abaissant le sous-vêtement dans la manœuvre pour pouvoir caresser correctement le phallus d'Absolem. « Est-ce que tes précédents amants connaissaient la valeur des préliminaires, Absolem ? » Dur et dressé, le sexe du tatoué était vierge d'encre et ce détail arracha un sourire à Gabriel. Il baissa le sous-vêtement du lion d'or jusqu'aux genoux avant de se reculer.

Et sans plus attendre, il vint couvrir le pubis de son partenaire de baisers. Des contacts trop chauds, audacieux, brûlants. Il tournait autour du sexe tendu sans jamais faire mine de s'en emparer vraiment, caressant du bout des doigts les bourses mais semblant délaisser le pénis.

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Gabriel & Absolem

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Un minet blond, visiblement bien dominant malgré ce qu'on pourrait penser. Tant pis, ça me plaît bien ce genre de choses... ça me change un peu de l'ordinaire, et j'aime bien les nouveautés. Je profite du baiser, caressant doucement sa nuque. Il a l'air force, ce serial fucker, un corps juste musclé comme il faut, ni trop ni pas assez. Le juste milieu... Contrairement à moi, qui a cause de mon régime végétarien qui dure depuis déjà 20 ans, reste un vrai maigrelet. Mais faut pas me sous estimer, j'envoie quand même des coups dans les pogos, c'est mon sport à moi, de bousculer et de cogner les gens en dansant sur de la musique metal, en encaissant les coups et en me faisant relever par les autres quand je tombe pour repartir de plus belle dans la baston générale, qui quand même, reste bon enfant. On se bat, mais sans animosité, sans haine. Les gens qui ne sont pas de ce milieu ne peuvent pas comprendre ça, que malgré le fait qu'on soit tous potes, on puisse se cogner dessus comme des dégénérés. Et puis, n'oublions pas que je reste un homme, et dame nature fais bien les choses, nous rendant généralement plus fort que nos partenaires féminines, pour que nous puissions les protéger.

Et c'est là qu'il reprend le contrôle, glissant sans hésitation sa main dans mon boxer, m'arrachant un soupir de plaisir. C'est vrai que ça te soulage, quand on te touche enfin franchement, quand la tension est montée au maximum. Ce beau blond sait comment y faire avec un homme, sait exactement comment caresser pour faire du bien. C'est ça qui est bien dans les rapports homosexuels : tu sait ce que l'autre aime, puisque quand t'es un mec normalement constitué, t'aime les mêmes choses que l'autre. Le même genre de caresses, de baisers. Il m'embrasse de nouveau, profitant de ma surprise, et j'apprécie ses petites morsures. Je crois que je suis maso dans le fond, d'une certaine manière. Me faire soumettre par la copie vivante de Ken, j'avoue que ça me fait bizarre... Mais qu'est-ce que j'y peux, moi ? L'occasion s'est présentée, par hasard, tout simplement.

Il m'allonge, et me déshabille entièrement ? J'suis à l'aire avec mon corps, je suis pas vraiment pudique. Puis, je me sent pas vraiment nu en fait, avec tout mes tatouages, je suis toujours plus où moins habillé. « Est-ce que tes précédents amants connaissaient la valeur des préliminaires, Absolem ? » Visiblement ça le fait sourire de voir que je suis pas tatoué, là en bas. J'adore les tatouages, j'adore cette douleur de l'aiguille qui entre et qui sort de ma peau à intervalle réguliers. J'ai eu plus mal pour certains que pour d'autres... Mais si j'aimais pas ça, est-ce que j'en aurait autant ? Certainement pas. Gabriel recommence sa torture, m'embrassant et me caressant là où il faut. Grognant légèrement de frustration en me mordant la lèvre, je lui répond dans un murmure: « Ouais... mais... J'aime bien quand un mec me fait mal.» J'vais pas lui expliquer les détails. Il sait comment on fait, avec un puceau, il sait qu'il faut y aller encore plus doucement. Et Paul avait pris son temps, quand j'avais 16 ans pour ma première fois avec un mec. Pour la première fois que je prenais le rôle de la fille. Et grâce à ça, j'ai compris certaines de mes erreurs avec les demoiselles, quand je me montrais trop brusque avec certaines, par manque d'expérience à cet âge là. Seulement, au fur et à mesure, je me suis rendu compte que j'adorais ça, avoir mal avec un mec. Un vrai maso, comme on en fait plus. Les morsure, les griffures, les coups de reins violents... C'est ce que j'aime, quand je me fait baiser.

Encore une fois je le regarde s'occuper de moi comme il faut, avec patience. Lui aussi n'aime pas précipiter les choses visiblement. Et encore une fois, mes doigts encrés se perdent dans ses cheveux d'anges, l'incitant doucement à aller là où il faut, sans tourner autour du pot. J'avoue, je suis impatient...

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Un grognement frustré s'échappa du corps de son partenaire. Un sourire effleura les lèvres du beau blond. Il savait très bien l'effet que provoquaient ses caresses, ses baisers, ses contacts. Une frustration à la fois insoutenable mais délicieuse, douce torture. Mais la voix d'Absolem résonna à ses oreilles « Ouais... mais... J'aime bien quand un mec me fait mal.» Interloqué, Gabriel redressa brièvement la tête avant de comprendre à quoi faisait allusion le lion d'or. Il reprit alors ses baisers et ses caresses en délaissant toujours le pénis, dressé et dur, gorgé de sang. Mais le tatoué semblait impatient, un peu agacé de cette fuite qui n'en était pas une. Gabriel sentit que les mains du Gryffondor guidaient, sans en avoir l'air, sa tête afin qu'il embrasse ce membre en érection, qu'il vienne.

Il ne fit donc plus prier plus avant. Avide, brusque, il vint englober de sa bouche le sexe du tatoué, commençant à le sucer goulûment, à le téter comme un bébé téterait un biberon, aspirant, mordillant, cajolant ... Ses mains caressaient ses bourses, les serrant parfois un peu fort pour lui arracher des sursauts, des frissons mais sans les écraser, sans lui faire réellement mal. Juste assez pour picoter, surprendre, secouer. Il allait et venait avec sa bouche, ses lèvres et sa langue, parfois les dents pour de petites morsures trop audacieuses, autours du pénis d'Absolem. Il n'avait aucune pudeur, aucune gêne. Ils étaient deux mecs en train de se faire plaisir, Gabriel taillant une pipe au tatoué au clair d'une lune pas tout à fait pleine ... Puis il recula, délaissant brusquement le sexe humide et brillant de son partenaire pour baisser son pantalon et son boxer afin de sortir son propre pénis de son sous-vêtement.

Fléchissant les genoux, il vint caresser du bout de son sexe celui du joli sourire, continuant son petit manège un moment comme ça avant de tendre les mains pour débarrasser Absolem de son t-shirt inutile. Laissant tomber l'étoffe blanche et noire non loin d'eux, il se pencha alors pour embrasser le corps marqué de son partenaire, suivant du bout de la langue les tatouages qu'il discernait dans la lueur de l'astre nocturne, mordant sa peau à certains endroits, venant brutaliser un peu ses tétons, son épiderme autour du petit bout de peau dépassant de ses pectoraux ... Puis il descendit en flèche jusqu'aux bas ventre, revenant embrasser le pénis du brun avec une fougue nouvelle, assénant des assauts brusques, fougueux, provoquant la jouissance, le plaisir. Il mordillait, il suçait de plus en plus fort et de plus en plus profondément, martyrisant un peu ses bourses du bout des doigts, griffant son entre-cuisse ...

Absolem aimait qu'un mec lui fasse mal. Gabriel n'avait encore jamais eu l'occasion d'expérimenter ce genre de limite, aussi s'en donnait-il à coeur joie.

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Gabriel & Absolem

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Du plaisir à l'état pur. Gabriel l'ange mutin savait exactement comment donner du plaisir, comment faire du bien à son partenaire. Impatient, le guidant pour qu'il aille droit au but, je fus soulagé quand enfin, sa langue taquine vint s'occuper de mon membre tendu. Un vrai bonheur, si bien que des râles de plaisirs finirent par se faire entendre. Je l'ai toujours dit : un mec sucera toujours mieux qu'une fille. Et là, encore une fois ça se confirme. J'ai beau aimer les filles, j'aime les mecs aussi. Vraiment, parce qu'ils savent me donner du plaisir eux aussi, d'une manière différente.

Ses caresses, ses baisers, ses griffures, ses morsures. Juste bien dosé, à croire qu'il a fait ça toute sa vie. Remarque, c'est sûrement vrai, en partie... Après un moment, il me délaisse. Un court instant, le temps de finir de me mettre nu et de baisser également ses propres vêtements superflu, découvrant ainsi l'intégralité de mes tatouages. De mes dessins... Tous les miens, dessinés par mes soins, puis tatoué par différentes personnes, qui souvent sont des amis.
Ange est beau, dans son style. Pourtant si différent du mien... Un vrai beau garçon, qu'on pourrait croire tout droit sorti d'une de ces fresques antiques où de jeunes éphèbes au corps parfait sont représentés. Un court instant de répit, avant que le serial fucker ne m'attaque de nouveau, moi sa proie, son jouet pour la nuit.

Des baisers et des morsures sur mon torse marqué, des coup de langues plus fougueux, des griffures plus sauvages. Je râle de plaisir, halète doucement en me cambrant un peu mieux quand il me mordille, ou me griffe. Putain, ce que je peux aimer ça. L'ange accélère la cadence de ses vas et viens buccaux. Haletant de plus en plus fort, au bout d'un certain moment, je serre un peu plus fort ses cheveux blonds pour lui faire comprendre que ça va plus tarder à venir. J'essaye de me retenir, du mieux que je le peux pour pas qu'il ait à avaler. Je sais que personnellement, je déteste ça, quand un mec me jouit dans la bouche sans prévenir... Alors, mieux vaut l'avertir.

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Visiblement, il s'y prenait à la perfection. Son partenaire gémissait de plaisir, se cambrant sous ses assauts, étouffant difficilement des râles comblés. Il sentait la jouissance arriver mais il ne fuyait pas, pas encore. Encore et encore, il suçait le sexe du Joli Sourire, le mordant parfois trop fort, l'apaisant d'une caresse langoureuse par la suite, le suçotant encore et encore. Jusqu'à ce que les doigts d'Absolem se referment trop fort dans ses cheveux, dernier avertissement. Il recula alors pour s'écarter, poursuivant ses caresses avec ses mains, pompant le plaisir pour le faire jaillir. Enfin, le tatoué éjacula dans un râle de plaisir, cambré dans l'herbe, tous ses sens en alerte.

Rapide et précis, Gabriel vint recueillir la semence de son partenaire, s'en servant comme lubrifiant, l'appliquant sur son pénis avec des gestes trahissant son habitude. Il massait son membre, le gardant éveillé pour la suite des réjouissances. Mais si Absolem s'attendait à une pénétration, ça ne semblait pas être tout à fait dans les plans du beau blond. Il se pencha de nouveau vers le sexe reposé de son partenaire, pour le lécher avec avidité avant de venir mordre ses couilles. A pleine dent. Un contact brutal. Puissant. Un avertissement. Un prémices de ce qui allait suivre, peut-être. Encore et encore, alternant la langue et les dents, Gabriel entreprit de remettre Absolem en condition. Une de ses mains remonta le long du corps tatoué du lion d'or pour aller pincer ses tétons, de plus en plus fort, calmant ensuite la douleur avec quelques caresses délicates avant de reprendre, de recommencer, de pincer, de tortiller, de triturer ...

Puis, d'une voix claire et grave, ferme, Gabriel lança « Assez joué, maintenant. Tourne toi. J'ai envie de te prendre, tout de suite. Agenouille toi dans l'herbe ... » Définitivement, Angel ne s'embarrassait pas de phrase inutile. Mordant une dernière fois le sexe du brun, il recula pour le laisser faire, se masturbant doucement pour garder son sexe tendu, prêt pour les réjouissances. Sans se cacher, il cracha dans sa main pour aller ajouter un peu de salive au sperme qui enduisait son sexe. Il savait être brutal mais il ne voulait pas exagérer non plus. Ce genre d'assaut, à sec, était juste destructeur. Il avait quelques piètres limites qu'il respectait encore, malgré tout.

Il se souvint d'une phrase qu'Absolem avait dit au début. En règle générale quand je couche avec un mec c'est plutôt moi qui baise l'autre. Il se rendit compte que ça n'allait pas avec le côté masochiste de son partenaire mais il ne posa pas de question. Il attendait plus ou moins patiemment que le brun tatoué se retourne et s'agenouille dans l'herbe, qu'il puisse lui aussi prendre son pied tout en procurant à Absolem ce plaisir malsain et un peu sauvage qu'il disait aimer.

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Docile, le brun au corps tout tatoué obtempéra, s'agenouillant dans l'herbe en tournant le dos à son amant blond. Gabriel esquissa un sourire. Il aimait dominer, avoir le dessus, mener la danse. Depuis qu'il était passé entre les bras du Beau Darius, il préférait être celui qui baisait plutôt que celui qui se faisait baiser. Parfois, pourtant, il se laissait prendre. Il fallait qu'il soit un peu déprimé, un peu mélancolique pour se laisser faire mais ça arrivait. Sauf qu'en l'occurrence, le lion d'or l'excitait et d'une manière trop vive pour qu'il accepte de se laisser faire. Il fallait que ce soit lui qui pénètre l'anus de son amant tout plein d'encre.

S'approchant à genoux des fesses d'Absolem, il tendit les mains pour enlacer le corps fêle et mince de son amant, glissant ses doigts sur lui, partout. Des griffures, des contacts douloureux, parfois il pinçait, il appuyait ... Puis, les doigts du beau blond retournèrent contre le sexe du lion d'or. Gabriel empoigna sans vergogne le membre de son partenaire pour le serrer, de plus en plus fort. Et alors qu'il tenait Absolem dans sa paume, d'une simple pression, il utilisa son autre main pour écarter une des fesses du brun afin d'insérer son membre dans le cul de ce dernier. D'abord doucement, premier contact qu'il ne voulait pas rendre brutal, avant de s'enfoncer en profondeur, forçant un peu le passage.

Commença alors une danse charnelle sauvage. Virile. Gabriel savait que ses amants ne s'attendaient pas à ce qu'il sache faire preuve de virilité. Dans l'imaginaire collectif, les gays n'étaient que des femmes avec un pénis, des êtres délicats et maniérés, qui faisaient l'amour. Lui, c'était un peu tout à la fois. Un amant tendre et délicat qui pouvait déflorer une fille ou un mec dans les règles de l'art ou une bête sauvage avide de sexe, brutale et fougueuse. Et comme il avait plus ou moins la permission d'être trivial, il se faisait plaisir. Tout en allant et en venant dans le cul du lion d'or, il commença à masturber le sexe du beau brun. De ses doigts agiles, experts dans l'art de plaire et de combler, il pompait sans vergogne le membre durci de son amant. De manière brusque, passionnée. Il serrait entre ses doigts chauds ce sexe en érection qu'il avait déjà su combler une fois sans cesser de prendre son pied de son côté.

Une des mains du beau blond quitta le sexe de Joli Sourire pour aller empoigner, par dessous, les testicules. Il se mit à les serrer, les caresses, les pincer un peu, les cajoler du bout de ses doigts avant de les griffer un peu, tour à tour brutal et tendre, puissant ou fuyant ... Petit à petit, ses gestes se synchronisèrent et il se mit à masturber le sexe d'Absolem au rythme des pénétrations brutales et sauvages qui faisaient l'étreinte. Des coups de rein violents et brusques, qui forçaient un peu le passage vers les profondeurs d'Absolem, le secouant sans douceur, l'ébranlant. Une prise brutale et pourtant jouissive, parce que les assauts étaient dosés là encore comme il fallait. Quoi qu'on en dise, Gabriel était un putain de bon coup.

Sans se lasser, sentant son plaisir venir très doucement, il enculait Absolem en étouffant des râles, des grognements satisfaits. Ses doigts ne manquaient toujours pas à l'appel, excitant son partenaire tout en le brutalisant, comme il l'avait souhaité. D'une voix rauque, heurtée, il demanda à l'oreille du lion d'or « Je ne savais pas que tu avais des tendances masochistes. Mais quoi de plus étonnant, avec tous tes tatouages ? » Il asséna un assaut plus brutal encore, pénétrant plus au fond de l'anus de son partenaire, avant de reprendre « Est-ce qu'un mec a déjà su te combler comme ça, Absolem ? » Il empoigna plus fort la verge tendue du type aux tatouages, appliquant une pression à la limite de la douleur, torture où se mêlaient douceur et brutalité, dosé juste assez pour procurer un immense plaisir. « Je suis sur que tu as encore envie de jouir, là ... » Et comme pour ponctuer sa phrase, il plongea dans le cou de son amant tatoué pour y mordre la peau, assez fort pour laisser une belle marque.

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Les gémissements plaintifs qu'il arrachait à son partenaire plaisait à Gabriel. Preuve qu'il faisait ce qu'il fallait, comme il fallait. Qu'il satisfaisait les besoins du brun, entièrement. Cependant, la jouissance ne venait pas, pas encore. Interloqué mais pas déstabilisé, Gabriel donna de nouveaux coups de reins, brusques et intenses. De sa main, il serra plus fort la queue d'Absolem en pompant encore et encore, voulant que le fruit du plaisir jaillisse de ce sexe qu'il s'évertuait à combler. Un gémissement assez sonore s'échappa des lèvres de son amant lorsqu'il le mordit dans le cou. Il n'avait donc pas menti lorsqu'il avait dit qu'il aimait qu'un mec lui fasse mal. Gabriel ne comprenait pas trop ce qui passait dans la tête du préfet des Lions d'or. La douleur ne l'attirait pas trop, personnellement. Il ne craignait pas d'avoir mal mais il n'était pas taré au point de la réclamer.

Il se retira un peu pour enduire son sexe de salive avant de revenir plus fort dans le cul d'Absolem, enchaînant des assauts vraiment sauvages, virils. Le claquement du pubis de Gabriel contre les fesses du tatoué ponctuait le va et vient, brisant le silence de cette nuit d'octobre. Il n'avait plus froid, le beau blond. Il ne sentait plus la morsure de la nuit sur sa peau, trop occuper à prendre son pied. Le plaisir arrivait, encore trop lointain pour lui mais ça venait, progressivement. Il était particulièrement endurant, force de l'habitude. Alors il se mit en tête de faire jouir Absolem encore et encore. Se collant au dos du brun, il enfonça plus fort son sexe en mordant le lobe de l'oreille de son amant, assez pour laisser une petite trace. Sans cesser de brutaliser ses couilles et son sexe, il s'amusa à mordiller sa peau, sa nuque, ses épaules, son cou. Il martyrisait son épiderme gorgé d'encre sans cesser de le besogner, comme un animal ou presque. Des râles et des souffles heurtés passaient parfois ses lèvres, s'écrasant sur la peau d'Absolem qu'il mordait alors aussitôt, encore et encore. Il voulait que le brun jouisse, qu'il éjacule encore, qu'il explose dans une extase qui ne ferait que provoquer un peu mieux son propre plaisir.

Lâchant les couilles du Gryffondor, Angel posa ses deux mains autour du phallus dressé de son partenaire. En harmonie avec ses assauts brusques et intenses, profonds, il se remit à masturber Absolem. Il s'enfonçait dans son cul alors qu'il caressait le sexe en érection de la base vers le gland, se retirant en repartant en sens inverse avec ses doigts, revenant plus fort en serrant la queue entre ses mains, encore et encore. A l'oreille du brun, il murmura « Tu devrais arrêter de te retenir, tu sais ... Tu peux jouir. Je te sens venir alors vas-y, ne te prive pas ... » Il ponctua sa phrase d'une morsure avide, juste sous le menton, dans le cou de son partenaire, avant de serrer brutalement le sexe de ce dernier en poursuivant « Allez ... vas-y. Viens. Laisse venir le plaisir, la jouissance. Ne t'inquiète pas, je n'en ai pas terminé avec toi ... » Un assaut plus brusque ébranla le corps du tatoué, alors que le pénis de Gabriel s'enfonçait pleinement et profondément dans son cul.

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La brutalité de Gabriel me grise au plus haut point. Ce plaisir extatique qui monte peu à peu, avec les coups de reins puissants de Gabriel, mon corps malmené, tremblant et si frêle comparé au sien. Ce minet blond est un vrai démon, quand il s'agit de baiser, il n'a plus rien d'un ange. C'est même un blasphème, de l’appeler ainsi, lui qui se livre sans vergogne aux plaisirs de la chaire, enchaînant les conquêtes. Serial fucker, ça lui va tellement mieux. Vulgaire à souhait, tout ce que j'aime. A la manière d'un serial killer, le serial fucker choisit une a une ses nouvelles victimes. Ses morsures, ses... griffures, sa force. Ça finit par me faire lâcher un juron, bien crade comme il faut « Ah oui bordel! PUTAIN » J'ai jamais fait dans la délicatesse. Alors pourquoi ce serai différent pour le sexe ? Le diable se retire. Un instant, un court instant pour lubrifier un peu son membre. Et il reviens, encore plus fort qu'avant. Un nouveau cri s’échappe de mes lèvres. Crier. J'en ai l'habitude, mais là, ce ne sont pas des cris de monstre gutturaux, mais plutôt de longs cris de plaisir. Je dois bien avouer que le bellâtre Italien est un amant hors paire. Sans doute le meilleur que j'ai eu. Il sait exactement comment s'y prendre, et ça, c'est une chance d'avoir un jour un amant comme lui, même pour une seule nuit.

Le contact de son torse chaud sur mon dos m'électrise. J'aime avoir un contact physique rapproché avec mes amants. Doucement je ferme les yeux, et penche docilement la tête sur le côté en miaulant de plaisir avec ses morsures au lobe de mon oreille, elle aussi percée et malmenée avec un écarteur par le passé, puis recousue par la suite pour cacher ce trou béant, laissant ainsi une cicatrice à mon lobe. Gabriel me mord à pleine dents, le cou, la nuque, les épaules, le dos. Je vais en sortir marqué, c'est certain. Mais après tout, j'ai le droit de coucher avec qui je veux, qu'importe que qu'en dira-t-on. Je l'entends gémir lui aussi, et j'en tremble de plaisir. Je sent son souffle chaud sur ma peau pâle, encore un peu épargnée dans mon dos par l'encre de mes tatouages. Encore un peu de place, d'espace vide. Qui sera sans doute bientôt comblé, par de nouveaux dessins. Peut-être un petit quelque chose par rapport à cette nuit ? Qui sait. Après tout, chaque tatouage représente un événement particulier de ma vie, du plus anodin comme mon jeu video favori, au plus important comme la mort de ma mère. Alors pourquoi pas une place pour ce bel ange déchu, qui sait me faire monter au septième ciel, comme aucun autre mec avant ? Il est parfois difficile pour les gens de comprendre la signification de certains de mes tatouages, même pour ceux qui me connaissent particulièrement bien.

Il reprend de plus belle ses caresses sur mon sexe, et ses vas et viens en moi. Trop faible pour continuer à résister, appréciant cette nouvelle morsure sous mon menton, je me laisse venir dans un violent frisson de plaisir, me resserrant un peu plus sur la verge du blond par la même occasion, obéissant à ses ordres en bon soumis. Ça ne fait plus l'ombre d'un doute, Gabriel est un peu macho, je crois bien. Et j'ai beau avoir jouit je sent de nouveau le plaisir m'envahir, immédiatement. J'en tremble, j'en pleure, j'en suffoque. Je suis dans un état pitoyable, totalement soumis à cet éphèbe aux cheveux d'or. Mes mains agrippent fermement l'herbe sous moi, comme d'ordinaire je saisirai les draps d'un lit. Je monte parfois dans les octaves, quand les coups de reins sont plus profonds, plus brutaux et secs, lâchent des sortes de couinements plaintifs, dus au plaisir que j'éprouve. Gabriel me baise, presque de manière animal, mais sait rester sensuel. Un paradoxe intéressant, qui n'en est que plus plaisant. La voix brisée, je peine à formuler une phrase, perdu dans les méandres de l'extase : « Ah... Gabriel... continue... putain... »

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Il s'y prenait comme il fallait puisqu'un juron sale et crade s'échappa des lèvres d'Absolem, d'une vulgarité appropriée à l'instant « Ah oui bordel! PUTAIN » Les morsures faisaient leur petit effet. Le brun semblait les apprécier plus que de raison. Parfait, Gabriel s'en souviendra. Les caresses brusques et triviales qu'il appliquait au sexe du Gryffondor eurent elle aussi l'effet escompté puisqu'il éjacula brutalement dans l'herbe. De nouveau, Gabriel vint recueillir le sperme pour s'enduire le sexe avec, lubrifiant régulièrement son membre afin d'optimiser la pénétration. Ce qui semblait provoquer un plaisir sans nom chez son partenaire, qui pleurait, suffoquait, criait. « Ah... Gabriel... continue... putain... » Un sourire amusé effleura les lèvres d'Angel et il vint plus fort entre les fesses de son amant.

Puis, d'une poussée très franche, il obligea le lion d'or à se foutre à quatre pattes dans l'herbe. Se redressant un peu sur les genoux, il posa ses mains sur le cul de son amant pour écarter lui écarter les fesses, donnant un tour nouveau à l'étreinte. La verge dure et raide de Gabriel s'enfonçait de plus en plus vite et de plus en plus fort dans l'anus du tatoué, le secouant, lui arrachant des cris, des souffles, des gémissements, mélange de douleur et de plaisir, l'ébranlant ... Se penchant légèrement en avant pour avoir plus d'amplitude, Gabriel asséna l'assaut le plus brusque de toute la scène, défonçant le cul de son partenaire pour y enfoncer son sexe jusqu'au fond, totalement, pleinement. Il entendit un cri de douleur passer les lèvres de son bel amant tout encré mais il ne s'en soucia pas. Absolem voulait qu'on lui fasse mal, il accédait simplement à ses désirs. C'était grisant, quelque part, d'avoir autant de pouvoir sur un mec. De le prendre de manière si forte, si avide. De nouveau, il reprit ses vas et viens, allant de plus en plus vite, sentant le plaisir arriver.

Glissant une main autour de la taille du Gryffondor, il alla écraser les couilles de ce dernier dans sa paume, lançant d'une voix rauque, heurtée « Tu ne t'attendais pas à ça, je crois ... » Nouvel assaut viril, qui secoua profondément le tatoué au point qu'il manqua d'en perdre l'équilibre. Mais Gabriel le tenait, trop fort, trop bien. Il ne laisserait pas le brun lui échapper, pas tant qu'il n'avait pas prit son plaisir à lui. Malheureusement pour le Joli Sourire, ça pouvait prendre un moment. Trop d'habitude avait ses inconvénients ... « Je me trompe ? » Lâchant les testicules qu'il tenait dans sa main droite, il vint alors poser ses mains sur les hanches d'Absolem, pour le manipuler, le guider plus profondément sur son sexe, le faire aller et venir en même temps que ses coups de rein, se foutant bien du bruit que faisaient leurs peaux lorsqu'elles se heurtaient l'une à l'autre, aimant même ce bruit qui rythmait la scène.

« Tu as dit aimer les mecs qui te faisaient mal ... » A nouveau, il enfonça son phallus au fond de l'anus d'Absolem, lui arrachant un pur gémissement avant de poursuivre, la voix heurtée, le souffle court, continuant à tenir le brun aux hanches pour le diriger, dominateur et animal « Tu aimes ? Tu aimes que je te baise comme un mec ? Comme un vrai mec ? » Une des mains du beau blond trouva de nouveau le chemin de l'entre-jambe de son partenaire, allant empoigner sa verge pendante entre ses doigts, la serrant comme on serre un morceau de pâte à modeler, la caressant avec brutalité, tirant un peu dessus, la bougeant ... « Tu vas avoir un peu de mal à poser ton cul quelque part, après ça. » C'était vulgaire. Mais après tout, l'instant tout entier l'était. Il baisait le préfet des Gryffondor comme un vulgaire animal, sous le saule pleureur, dans le parc en pleine nuit, au mois d'octobre. Il foutait son sexe dur et rigide dans le cul du mec tatoué au joli sourire, encore et encore, profondément, intensément, sans gêne, sans pudeur. Ses doigts se refermèrent alors un peu mieux autour du sexe du brun et il murmura entre deux assauts « Tu veux jouir encore ? Je peux t'aider ... »

Par Saturne, il se sentait tellement puissant. Vivant. Ivre. Seul maître à bord, capitaine de ses désirs et de ses envies. Mâle dans toute sa splendeur. Par Mercure, il avait bien fait de descendre à la rencontre de ce taré qui avait mit les pieds dans le lac par une froide nuit d'octobre.

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Under the moon light

Gabriel & Absolem

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Le meilleur moyen de résister à la tentation, c'est d'y céder. Cette phrase prend tout son sens. Je m'abandonne au plaisir de la luxure, sans penser plus que ça aux conséquences, tout ce qui compte, c'est de jouir, encore et encore sous les coups de butoirs de ce diable au sourire d'ange. Il est brutal, bestial, y va sans vergogne, ne me laissant pas un seul instant de répit. Je pleure doucement, tremblant de plaisir et de douleur. C'est un mâle, un vrai. Loin du cliché stéréotype que l'on a d'ordinaire des homosexuels.

Assailli par ses coups de reins brutaux, je peine à tenir sur mes cuisses tremblantes. Ainsi, je sent son bras venir autour de ma taille, pour me maintenir debout, pour qu'il puisse continuer à me souiller encore un peu plus, de me torturer sous cette une pourtant si pure à mes yeux.« Tu ne t'attendais pas à ça, je crois ... » C'est le moins que l'on puisse dire. En le voyant la première fois, j'avais tout de suite penser « encore un beau mec, qui a que le physique pour lui et qui doit avoir approximativement le quotient intellectuel d'une moule avariée. » Mais j'étais loin de me touter qu'en dessous du physique, il n'était pas d'un bellâtre vide et creux, sans personnalité. « Tu aimes ? Tu aimes que je te baise comme un mec ? Comme un vrai mec ? » Difficilement, tremblant entre deux sanglots de douleur et de plaisir, je hoche la tête de haut en bas et murmure d'une voix brisée : « oui... » Soumis, totalement aux désirs du beau blond, qui s'envoie le préfet des rouges et or. Au moins, il pourra dire qu'il est le seul mec du château à m'avoir baisé comme ça. Le seul mec, même. Parce que avant lui, avant cette nuit d'Otobre jamais un amant ne m'avais mis dans un tel état. Ses grandes mains sur mes hanches frêles, qui dictent la cadence, qui dictent le rythme. Des caresses toujours aussi brutales qui dans le fond, n'en étaient pas vraiment. Tremblant épuisé par mon amant, je me laisse faire, laissant échapper son prénom dans un petit gémissement, d'une voix fluette et brisée qui ne me ressemble pas vraiment : « Gabriel... » Mon corps est endolori, en sueur. Mais je profite de cette nuit, dans les bras de cet ange déchu. Je me sent si faible, comparé à lui... C'est une sensation étrange, mais qui me plaît bien. Lâchant de nouveau quelques larmes de douleur et de plaisir avec ses caresses et ses coups de butoirs, je l'entend me dire quelque chose de sale, d'horriblement cru et vulgaire, de sa voix rauque : « Tu vas avoir un peu de mal à poser ton cul quelque part, après ça. » ça me fait rire, en même temps que je chiale et que je suffoque en ayant du mal à respirer convenablement, harassé par ses coups de reins puissants. « Tu veux jouir encore ? Je peux t'aider ... » Tremblant comme jamais, je peine à murmurer encore une fois : « Oui... Toute la nuit... » Tant pis si comme il le dit si bien, j'aurais du mal à poser mon cul quelque part après cette nuit de baise sauvage. Mon excuse pour rester au lit demain, je l'avais trouvée depuis bien longtemps. Profitant de ses caresses je jouit pour la troisième fois de la soirée dans sa main en gémissant longuement de plaisir, me cambrant un peu mieux, à m'en casser les reins. Encore tremblant de l'orgasme, je commence moi aussi à onduler doucement et péniblement mes hanches sur sa virilité, pour soutenir ses coups de reins. C'est douloureux, c'est épuisant... Mais c'est si bon, que je me fait presque gémir tout seul, en bougeant ainsi. Je sais déjà qu'il appréciera mon initiative... Mais il me donne tellement de plaisir, que je peux bien faire un effort, pour lui en procurer aussi, pour montrer au bleu et bronze que j'en veux encore. Que je ne suis pas encore totalement mort et vidé de toute énergie. Et que, tel le lion courageux que je suis, je puiserai dans mes réserves, jusqu'à ce qu'il en ait finit avec moi.

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La voix heurtée d'Absolem résonna dans la nuit, secouée de sanglot et de plaisir, faible mais audible « Oui... Toute la nuit... » Gabriel sentit le tatoué se cambré avant d'éjaculer dans l'herbe. Amusé, il accompagna le mouvement pour aider son amant à se vider entièrement, à faire jaillir toute sa semence. Un long gémissement de plaisir avait fusé, en même temps que l'extase. Absolem était à la merci du beau blond, entièrement, totalement. Sanglotant, gémissant, il se mit soudain à bouger les hanches de son propre chef, ajoutant son grain de sel dans les allées et venues du sexe de Gabriel dans son cul. D'abord un peu étonné, le beau blond prit le parti de s'adapter. Laissant échapper des râles de plaisir plus ponctués, il recommença à venir plus fort dans l'anus de son amant, lui écartant les fesses, lui donnant parfois quelques claques dessus pour qu'il arrête de les resserrer, c'était gênant pour la pénétration.

Puis il releva Absolem pour qu'il puisse coller son torse au dos marqué de son amant, venant à nouveau avec une brutalité sauvage au fond de son cul avant de lui bouffer l'oreille, mordant le lobe, le suçant, le tétant, l'embrassant à pleine bouche ... Et de nouveau, les doigts agiles et chauds du grand blond vinrent empoigner le sexe du tatoué. Il avait demandé à jouir toute la nuit, il ne savait pas qu'il allait être prit à la lettre. De nouveau, il se mit à masturber le préfet, pompant sa verge pour qu'elle se gorge de sang, qu'elle se dresse de nouveau, qu'elle soit en condition pour recevoir le plaisir, une nouvelle jouissance. « J'ai toute la nuit, tu sais. » De nouveau, il enfonça son sexe au plus profond du cul d'Absolem, l'ébranlant sauvagement, le besognant alors comme un animal, brutalement, virilement. « Toute la nuit pour te baiser » Il manqua d'écraser la verge du petit brun entre ses doigts, supplice atroce et douloureux pour un mâle normalement constitué. Mais de nouveau, des caresses brûlantes et audacieuses vinrent effacer l'affront. Il avait des doigts en or, le beau blond. Fin et gracieux mais solides, des mains d'homme même si soignées et chaudes. Des mains qui n'avaient peur de rien, qui n'éprouvaient aucune gêne. L'autre main de Gabriel vint pincer les tétons de son amant, un par un, passant du droit au gauche avant de changer, de switcher, encore. Il tirait dessus, il pinçait, il caressait, il appuyait dessus ...

« Oh putain que c'est bon ... » Le plaisir arrivait, cette fois. Pour de bon. Il le sentait venir. Mais il n'en avait pas encore terminé. L'avantage de son surnom mérité, c'est qu'il avait la force et l'endurance qui allait avec. La froideur et la maîtrise d'un tueur appliqués dans le domaine du sexe. De la luxure. Il écrasa de nouveau la queue de son amant entre ses doigts, pompant plus vite et plus fort en soufflant à son oreille « Jouis encore. J'ai envie de te sentir éjaculer ... » Tout en sussurrant des phrases crues au préfet des Gryffondor, il le masturbait de plus en plus vite, lui défonçant l'anus par derrière, prenant son pied, de plus en plus fort. « Vides toi les couilles, mec. Jouis, comme le mec que tu es. Comme le mec que je baise. » Sa voix trahissait le plaisir qui montait, tout autant que les assauts qu'il assénait, plus brusques, violents, triviaux, bestiaux, animaux. Il besognait Absolem comme un chien, comme un homme, comme une bête sauvage.

Jamais encore il ne s'était sentit si vivant, si entier. Le pouvoir qu'il avait sur son amant le rendait ivre de plaisir. Il avait la sensation de pouvoir tout manipuler d'un claquement de doigts, d'une caresse, d'un contact appuyé. Entre ses doigts, la queue dure et gorgée de sang d'Absolem n'était qu'un jouet qu'il pouvait détruire à tout moment, sensation grisante et un rien effrayante. Mais la confiance que son amant plaçait en lui, intuitivement, l'empêchait d'aller trop loin, de dépasser des limites imaginaires qui se fixaient d'elles-même dans ce genre de situation.

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Gabriel & Absolem

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Mon initiative sembla porter ses fruits. Gabriel gémissait, se faisant un peu plus brutal, entreprenant même de commencer a me mettre des fessées pour que je reste détendu afin de ne pas le géner dans ses allées et venues. Mais au bout d'un moment, il semble vouloir changer un peu, pour plus de piquant, pour un contact physique entre nos deux peaux. Alors, me laissant docilement redresser, gémissant doucement en le sentant s'enfoncer toujours plus en moi, tremblant de fatigue je me laissait faire. Un bon jouet docile, qui ne rechigne devant rien. Sa langue mutine vient alors de nouveau taquiner mon lobe. Passant une main en arrière pour caresser ses cheveux en penchant légèrement la tête sur le côté pour le laisser faire, je laisse de fin gémissements se faire entendre. Ses doigts habiles se joignent à la partie, pour revenir s'occuper de mon membre, accéder à ma demande et me faire jouir toute la nuit. A croire qu'il avait pris ça au pied de la lettre...« J'ai toute la nuit, tu sais. Toute la nuit pour te baiser » Une poigne ferme et brutale, qui n’eut pour effet que de m'arracher un gémissement de douleur plus fort que les autres. Là, il dépassait un peu les limites, mais bien vite, semblant se rendre compte qu'il n'avait pas su mépriser sa poigne, il se fit pardonner par de douces caresses. Je peine a tenir sur mes jambes, mais je résiste, le laissant venir torturer mes boutons de chaire de son autre main, penchant légèrement la tête en arrière pour gémir encore, et toujours.

« Oh putain que c'est bon ... » Je ne peut qu'approuver. C'est terrible, cette nuit. Je me fait soumettre et souiller par un minet, moi, le grand brun tatoué qui ai tendance à en effrayer plus d'un première année malgré moi, seulement avec mon look. Si ils savaient... ils riraient bien de leur préfet, qui leur paraissait si terrible. Les caresses de l'ange se font plus rapides, plus vives, et il me susure des saloperies à l'oreille :« Jouis encore. J'ai envie de te sentir éjaculer ... » C'est sale, affreusement crade. Mais j'aime pas les truc romantiques, du moins pas dans ce genre de situation. Et a quoi bon faire la fine bouche, lui et moi, on fait que baiser. Pas besoin de se regarder dans les yeux et de faire l'amour tendrement en se murmurant des je t'aime et des mots doux. « Vides toi les couilles, mec. Jouis, comme le mec que tu es. Comme le mec que je baise. » Du sexe à l'état pur, et rien d'autre. Sans sentiments, sans attachement derrière. De quoi simplement prendre du plaisir pour une nuit, s'abandonner au vice sans songer au lendemain, sans songer à l'avenir, sans penser à faire des plans ensembles pour un futur plus ou moins proche. La voix de Gabriel est différente, on dirait qu'il ne va plus tarder à jouir lui aussi, le bel ange. Profitant donc de ces instants qui son les derniers, appréciant sa présence masculine, je me laisse aller une fois de plus dans sa main experte et taquine.

Je suis épuisé, physiquement, et moralement. J'ai hâte que ça finisse, enfin, mais je tiens bon. Je tiens le coup, même si à force je commence à avoir la tête qui tourne. Pauvre abruti qui n'a pas assez manger aujourd'hui, et qui n'a pas pris ses compléments alimentaires pour éviter une carence de plus. Sentant qu'il ne va plus tarder, je lui murmure doucement : « Vas y... jouit toi aussi... »

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Une fois de plus, pour la quatrième fois en tout, le brun tatoué éjacula dans l'herbe devant leurs corps emboîtes. La jouissance arrivait, de plus en plus vite. Bientôt, il ne serait plus à même de retenir l'éjaculation qui menaçait. Peut-être était-il temps, il sentait son amant masochiste faiblir et devenir toute chose contre lui. Pourtant, la voix brisée d'Absolem souffla doucement « Vas y... jouis toi aussi... ». Un sourire amusé mais résigné effleura les lèvres du bel ange.

Il donna quelques derniers coups de reins, moins brusques mais plus langoureux, profonds. Profitant du peu de temps qui lui restait, il appliqua des morsures sur la peau de son amant, mordant son épiderme, laissant des traces ... Et dans son cou, il aspira alors la peau vierge d'encre, la gardant dans sa bouche un très long moment. En temps normal, il n'aimait pas les suçons. C'était sale et moche. Mais là, il avait envie de marquer son amant, son partenaire. Alors il lui fit un putain de suçon dans le cou, un truc qui se révèlerait énorme, massif et surtout, difficile à cacher. Ainsi, Absolem n'oublierait pas de si tôt cette étreinte bestiale au clair de lune. Et quand bien même il n'aurait pas laissé de trace, une douleur assez gênante suivait le tatoué pendant bien une semaine, avec ce qu'il avait prit dans le cul.

Alors qu'il s'enfonçait une fois de plus dans l'anus du préfet des lions d'or, il éjacula brusquement, laissant un juron comblé passer ses lèvres « PUTAIN QUE C'EST BON ! » Jouissance ultime, extase finale. Il sentit son sang bouillonner de plaisir, fuser dans ses veines à toute allure, propulsé là par un palpitant affolé, dépaysé. Un vrai tambour, une parade à lui tout seul. Fourbus, un peu fatigué, les membres endoloris de s'être trop tendus, il se retira et se laissa tomber dans l'herbe fraîche pour reprendre son souffle et ses esprits, pas certain que les étoiles qu'il voyait au dessus de sa tête soient celles qui envahissaient les cieux. Putain de borde de merde, que c'était bon. Il se sentait vivant, apaisé, parfaitement comblé. Il n'avait jamais autant prit son pied depuis qu'il baisait des mecs. Pour ça, Absolem resterait un type spécial, particulier.

Tournant la tête vers son amant nu, il demanda d'un ton encore un peu secoué, heurté « Absolem ? Il te reste une clope, s'il te plait ? J'en aurais bien besoin là. T'es un putain de bon coup en fait, mec. » C'était sorti comme ça, tout naturellement. Nul besoin de cacher la vérité, il s'était éclaté. Il avait aimé cette séance de baise plus que n'importe laquelle à laquelle il avait eu droit dans sa vie. Un moment qui resterait gravé dans sa mémoire. Machinalement, se tortillant comme il pouvait, il remonta son boxer avant de remonter son pantalon, ne voulant pas laisser le froid refroidir son corps couvert de sueur. Il prit même soin de remettre son t-shirt et son sweat. « Couvres toi mec, tu vas attraper la mort, avec la sueur qui te colle au corps comme ça. ».

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Gabriel & Absolem

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Quelques derniers coups de reins, moins brutaux, plus langoureux qui m'arrachent quelques derniers gémissements. Et sa bouche, me dévorant le cou, une partie non tatouée. Autant dire, qu'il a du chercher avant de trouver. Je geint doucement, j'ai toujours adorer les suçons moi. Ça te laisse un petit souvenir, et puis étant un garçon très possesif, j'ai l'habitude de marquer mes petites copines ainsi, pour montrer qu'elles sont prises, pour marquer mon territoire. L'ange continue, encore quelques minutes, avant de jouir en lâchant un juron « PUTAIN QUE C'EST BON !, » avant de re retirer et de s'allonger dans l'herbe pour reprendre son souffle. J'ai mal partout, demain je vais avoir de sacrées courbatures à tout les coups. Doucement je m'allonge à côté de lui, tendant le bras comme je peux pour attraper mes cigarettes sans bouger. Oui, ce n'est pas un maythe : les fumeurs aiment bien avoir leur clope après une partie de jambe en l'air, et je n'échappe pas à la règle. « Absolem ? Il te reste une clope, s'il te plait ? J'en aurais bien besoin là. T'es un putain de bon coup en fait, mec. » Petit sourire, amusé la cigarette encore éteinte au coin des lèvres. Je lui tend mon paquet. J'en ai d'autres au dortoir, alors... Je me fait pas de bile. Mes papas savent que je fume comme un pompier, et même si ça leur plaît pas trop ils m'envoient une cartouche de clopes par semaine, et j'ai en plus de ça toujours un paquet de secours dans mon tiroir histoire d'être sur de pas tomber en rade. Petite chenille prévoyante que je suis. Ça me fait plaisir qu'il pense ça de moi. N’importe qui serait content qu'un serial fucker comme lui vous dise ça. Mais moi, j'me considère pas comme exceptionnel. J'me considère même comme un mec normal et banal, et je trouve que je suis assez discret. Remarque, c'est vrai que mis à part mes tatouages, les gens connaissent pas grand chose de moi, ayant plutôt tendance à rester avec mes amis dans mon coin sans forcément aller vers les autres. De toute manière, tout ça c'est du aux brimades aux quelles j'ai eu le droit. « Couvres toi mec, tu vas attraper la mort, avec la sueur qui te colle au corps comme ça. ». Je soupire en recrachant ma fumée, ainsi allongé sur le ventre, toujours nu comme un ver. Il a pas tord, c'est vrai, mais j'ai envie de me laver. Tout de suite. Seulement, là... Je vois que le lac. Et j'ai pas de savon. Putain, je déteste tellement être plein de sueur comme ça, sentir la baise comme on dit vulgairement. Mais je lui obéit, attrapant mon jean, mon boxer et mon tee shirt, me rhabillant péniblement comme je le peut malgré la douleur. Peut importe, j'ai l'habitude d'avoir mal, et... Là, ça va encore. Mais demain, ce sera pire sans doute. Sans un mot, j'attrape mon calepin à dessins, y cherchant une page vide. C'est toute ma vie là dedans, et j'ai conservé tous ces petits blocs de papier précieusement depuis que je dessine, depuis que je m'y suis mis sérieusement à l'âge de huit ans. Ça me fait des souvenirs, ça me montre mes progrès et mes erreurs, avec le recul quand je les ressort pour les regarder. Je regarde Gabriel, allongé en train de fumer. Sans rien dire, juste en souriant en coin. J'imprime ses traits dans ma mémoire. Moi aussi je veux lui laisser un petit quelque chose, pour qu'il m'oublie pas. Alors quoi de mieux qu'un dessin ? C'est ce que je sait faire de mieux. Alors, j'attrape mon crayon. Je regarde s'il est bien taillé, et la cigarette calée entre les lèvres je commence à dessiner tranquillement ce visage d'ange. « Je savais pas que tu fumais. Je te vois jamais aux pauses cigarettes. » Autant engager la conversation, puisqu'il y en a pour un moment, avec ce dessin. Concentré, je ne lève pas les yeux. Mais, même si mes mains sont occupées, je suis capable de discuter en même temps. Habitude du salon de tatouage, où en dessinant pour les clients je parle avec eux de tout et de rien. En tout cas je ne vois pas l'utilité de revenir sur notre partie de jambes en l'air, au clair de lune. C'était bon, chacun y a trouvé son compte. Alors, autant enchaîner sur des banalités, et pas faire comme si on en avait quelque chose à faire de ce que ressent l'autre. On le sait, aussi bien lui que moi. Je gomme un peu, relève mes yeux verts un instant vers lui pour regarder de nouveau son visage, avant d'y retourner, reprenant légèrement son nez. « T'es Italien alors sinon ? Enfin, t'as un nom Italien donc je suppose. Remarque, j'ai un nom Irlandais mais je suis Anglais. » C'est vrai dans le fond, ça veut rien dire. Il a quand même un petit accent remarque. Mais c'est charmant je trouve... Plus que mon accent et mes expressions argotiques des bas fonds de Londres, vieux reste de mon enfance en HLM.

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