La famille Croupton attendait cet événement depuis maintenant neuf mois. C'était la seconde fois que maman Croupton se faisait engrosser et pourtant, la famille comptait déjà trois enfants. Oberon et Thaddeus étaient les deux aînés, frères jumeaux, ils étaient alors âgés de cinq ans et ne comprenaient pas réellement ce qu'il se passait. Une autre fille était arrivée dans la famille un an auparavant sans que le ventre de leur mère n'ait doublé de volume. Il n'est pas alors difficile de comprendre qu'il y avait une bâtarde dans la famille. La bâtarde de papa Croupton qui avait été déposé devant la porte un an plus tôt. Il y avait déjà une fille dans la famille, une fille qui lui avait piqué cette place qui lui revenait de droit, qui lui avait piqué cette amour dont elle aurait pu être la principale victime, cette violence, cette rage, ce centre. À présent, il n'y avait pas une seule famille de sang pur sans son bâtard, et la famille Croupton n'y faisait pas exception. Ce nom autrefois très prisé et synonyme de loi n'est aujourd'hui qu'un souvenir funeste lié à une mort prématurée. C'est dans cette famille à moitié recomposé et bercé entre la haine et la cohabitation que la petite Bella a vu le jour, le fruit d'un caprice d'une femme délaissée et d'un mari trop absent pour pouvoir absoudre son péché. C'était une belle journée, le soleil avait longuement brillé dans le ciel, et le printemps pointait le bout de son nez. C'est dans ce contexte tout à fait festif que la petite dernière de la famille Croupton naquit. Fierté de ses parents, sa naissance coïncidant avec l'équinoxe de printemps laissait croire à sa mère qu'elle serait certainement une grande réussite. Madame Croupton la destinait à de grandes choses, mais pour le moment, c'était son petit bébé d'amour et elle allait en prendre grand soin. Bella Grace Croupton vit donc le jour le 20 mars 2006, une petite fille très attendue. Bella et Grace furent les prénoms choisis par sa mère, évidemment. Bella, pour une référence à la beauté comme on se l'imagine bien, et Grace, pour la même chose, deux prénoms qui pour Mrs Croupton définissait parfaitement ce qu'elle voulait que sa fille soit. Au départ, même les deux grands frères ainsi que la bâtarde faisait attention à ce nouveau bambin. Lorsque les parents partaient pour des soirées accompagnées de leurs fils aînés, la petite benjamine restait alors avec son aînée au sang impur ainsi qu'avec les nourrices évidemment. Les deux enfants se conduisaient alors comme de vraies sœurs, des sœurs partageant la même famille et aussi le même sang. Dans cette innocence impalpable, il n'y avait plus aucune histoire de quelques sortes que ce soit, seulement un amour innocent et sororal que personne ne pouvait briser, à part le temps. C'est certainement le temps qui a joué contre cet amour, mais le destin également. En grandissant, Bella avait finie par partager la haine que sa mère avait envers cette enfant qui lui rappelait sans cesse le faux pas de son mari. Mrs Croupton avait de plus en plus resserrait l'étau autour de sa petite fille bien aimée, allant même jusqu'à lui interdire de partager la même pièce que la fille illégitime de papa Croupton. Avec les années, les deux parents, enfin surtout maman Croupton, réussirent à mettre dans la tête de leurs deux aînés ainsi que de leur petite fille qu'une bâtarde n'était rien, qu'Arwen n'était rien, une moins que rien. C'est ainsi que la jeune Bella subit un certain « lavage de cerveau » et tous les moments qu'elle eût passé en compagnie de sa demi-sœur furent oubliés, des souvenirs sans nom rangés dans un coin de son inconscience. Mais en grandissant, d'autres problèmes arrivèrent avec Bella. Mrs Croupton, qui était très attaché à cette petite fille qui n'était désormais plus que sa seule raison de vivre, se démenait du mieux qu'elle le pût pour la protéger des plus insignifiants dangers, on pourrait même qu'elle la surprotégeait, cédant à tous ses caprices et toutes ses envies. Aux yeux de sa mère, Bella était tel un objet précieux, un vase en porcelaine, précieux et fragile, qu'il ne fallait surtout pas briser ou fêler. Plus Bella grandissait et plus elle devenait capricieuse et arrogante. Plus elle essayait de se rapprocher de ses deux grands frères et plus ils s'éloignaient, c'était certainement cet éloignement qui la faisait le plus souffrir. Mais la petite n'était pas idiote, les bruits qu'elle entendait, lorsque ses parents n'étaient pas là, étaient tout à fait significatifs et une haine plus puissante s'emparait de Bella lorsqu'elle voyait ses deux aînés, ces deux hommes dont elle n'arrivait pas à attirer l'attention, sortirent de la chambre de leur sœur, l'illégitime. La jalousie est un sentiment qui pousse les gens à faire des folies, surtout lorsqu'elle est puissante. Bella a beau être une fille parfaite en apparence et devant tous les amis de la famille, il n'en reste pas moins qu'elle a de profonds désirs incestueux, puissants et inchangeables. J'entends par là que ses désirs ne peuvent être changés à moins d'être assouvis, mais pour cela, il faudrait que ses frères s'intéressent un peu à elle, ce qui n'est malheureusement pas le cas depuis des années. Il n'y en a toujours que pour la bâtarde de la famille, alors qu'elle ne devrait pas être là, une erreur de la nature, comme le pense Bella et sa mère.




Toujours chouchoutée, toujours bordée, toujours aimée, toujours entourée. Bella était une enfant choyée, elle n'a jamais eu aucun problème et a toujours eu tout ce qu'elle voulait. Elle ne pouvait pas passer une minute sans que sa mère ne soit derrière elle, à surveiller ses moindres faits et gestes. Mais malgré tout, il arrivait parfois que la petite fille se retrouve seule, et alors, les bêtises s'enchaînaient. Lorsque c'était le cas, qu'elle soit là, elle était souvent mise sous la surveillance de ses deux grands frères, qui restaient à la maison. C'était donc principalement pour attirer l'attention que la petite faisait tout ce qu'elle pouvait pour se faire remarquer, peu importe la grandeur et l'importance des choses. L'amour est certainement le sentiment le plus puissant de tous, il force les gens à faire des choses plus insensées les unes que les autres. C'est ainsi qu'un jour, alors que Bella était tranquillement en train de dessiner sur la table du salon, elle entendit deux nourrices se disputer à propos d'une histoire d'homme, comme toujours, les femmes ne se disputaient qu'à cause des hommes. Une porte se ferma et la discussion se fit moins bruyante, elles étaient sorties dehors afin que personne ne les entende, ou tout du moins, c'est ce qu'elles pensaient. Bella avait alors abandonné son petit cahier de dessin et s'était dirigé dans la cuisine, habillé d'une petite robe rose bonbon avec un nœud géant dans le dos. Elle n'était habillée que de robes du même genre, toutes choisie par sa mère. Elle était donc entrée dans la cuisine et à l'âge de cinq ans, il était déjà facile pour elle d'atteindre les plaques en feu de la gazinière et notamment la casserole remplie d'eau qui se trouvait dessus. Enfin, elle eut un peu de mal mais à force de sauter pour attraper le manche se trouvant juste au-dessus de sa tête, le malheur se produisit très rapidement. Il était bientôt l'heure du repas et l'eau qui avait été placée dans cette casserole servirait plus tard à faire cuire des œufs, oui, même dans le monde des sorciers, on mange des œufs. L'eau était donc déjà bien chaude quand la petite dernière des Croupton attrapa le manche après un énième saut, et tout le liquide bouillonnant se déversa alors sur sa robe et sur ses bras encore jeune. Un hurlement retentit alors dans toute la maisonnée, alertant non seulement les nourrices, mais aussi les deux aînés qui descendirent les escaliers aussi rapidement qu'ils le purent, la bâtarde même était sortie de sa chambre et s'était placé en haut de l'escalier afin de se tenir au courant de ce qu'il se passait, elle savait bien que si elle décidait, elle se prendrait sûrement tout. Les nourrices furent les premières sur place, Bella pleurait, sa robe était mouillée, son bras ébouillanté, lorsque les deux frères arrivèrent, ce fut Obéron le premier qui se préoccupa de l'état de sa sœur. « Bella, qu'est ce qu'il s'est passé ? » La petite fille pleurait encore, sa peau la brûlait et sa robe était très désagréable à porter. Thaddeus s'énerva immédiatement contre les deux nourrices, incapable de faire leur travail correctement. « Mais qu'est-ce que vous foutiez ?! Votre boulot, c'était de la surveiller ! » « Excusez-nous monsieur, nous étions en train de discuter dehors, nous n'avons pas vu qu'elle avait quitté la table... » « Eh bien faites plus attention la prochaine fois ! » Oberon prit la benjamine dans ses bras et l'emmena dans le salon où il la calma en la berçant un peu, sa mère arrivant peu de temps après, prévenue par Thad, elle accourut alors vers elle et soigna ses blessures sans grandes difficultés. Oberon la laissa donc là et repartit avec son frère. Ils n'aiment pas être dérangés quand il n'y avait pas leurs parents, ils avaient des occupations bien plus intéressantes que de s'occuper d'une gamine à leur goût. Mais ils ne savaient pas, ils ne comprenaient pas que tout ce qu'elle faisait, c'était pour attirer leur attention, seulement la leur et non pas celle de sa mère qui était déjà bien trop attentionnée à son goût. La petite regarda alors les deux garçons lui tourner le dos, tandis qu'elle séchait ses larmes tranquillement. C'était ce dos qu'elle avait toujours vu chez ses deux frères, cette partie de leur corps qu'elle connaissait bien plus que leur visage, même s'ils étaient parfois attentionnés, mais très rarement, puisque leurs attentions étaient surtout portées sur cette fille illégitime dont elle aurait dû avoir la place. En grandissant, elle avait continué à faire tout ce qu'elle pouvait pour attirer encore et toujours leur attention, c'était un de ses buts ultimes, elle en avait plusieurs, mais le principal était certainement celui-ci. Obéron et Thaddeus, les deux hommes qu'elle connaissait, les deux hommes qu'elle aimait, les deux hommes qu'elle désirait du plus profond de son cœur, impressionner. Mais ce n'est que plus tard qu'elle comprît ce que signifiait ses sentiments, ce qu'elle ressentait n'était pas normal, elle le comprit lorsqu'elle décida d'en discuter avec une de ses amis, sa meilleure amie, Tristen Parkinson. Elle voulait en parler, elle avait décidé d'en parler avec elle, de lui confier tout ce qu'elle avait sur le cœur, tout ce qu'elle ressentait pour ses frères, notamment pour Obéron, elle ressentait beaucoup plus de choses pour Obéron, il était tellement plus intelligent, plus affectueux, mais plus froid en même temps. Oui, elle avait de vrais sentiments pour Obéron, même s'il était son frère.




« Bella, je suis amoureux de toi. » Ces mots résonnaient sans cesse dans la tête de la jeune fille. L'amour. Mais qu'est-ce que les gens de son âge connaissaient à l'amour ? Bella était à présent âgé de 14 ans. Elle venait de faire son entrée à Poudlard et déjà, quelques garçons se risquaient à lui déclarer leur flamme. Elle était allongée dans son lit, il devait être très tard, les jeunes filles partageant sa chambre dormaient déjà à poings fermés. Heureusement, elle n'était pas dans la même chambre que sa bâtarde de sœur, elle n'aurait pas supporté de la voir encore tous les jours pendant des années. Le plafond était en bois, elle le savait parce qu'il était juste en face d'elle depuis maintenant une bonne trentaine de minutes. Il y avait quelques tâches ici et là qu'elle avait entreprit de compter dans l'espoir de pouvoir trouver le sommeil à un moment ou un autre. Ce n'est qu'une fois arrivé à 152 tâches, un papillon de nuit et trois marques non identifiables qui ressemblaient plus à des animaux qu'à des tâches du bois qu'elle réussit à s'endormir. Ses semaines allaient être chargées à présent, elle allait pouvoir suivre de vrais cours, pas ceux que lui faisaient sa mère, refusant qu'elle aille se mettre en danger dans une école de moldus. Les jours passaient et Bella ne s'attachait pas vraiment à grand monde, en fait elle se rendait compte qu'il n'était pas facile de se faire des amis, elle n'avait que Tristen, mais malheureusement, celle-ci avait été placée à Gryffondor, pour la plus grande tristesse de ses parents. Elle se retrouvait donc seule la plupart du temps et croyez le ou non, ce n'était vraiment pas facile. Elle discutait de temps en temps avec quelques élèves de sa classe, mais ils n'étaient pas vraiment sur la même longueur d'ondes et puis avec le caractère qu'elle avait, c'était d'autant plus difficile. À la fois lunatique et émophane, on ne pouvait jamais prévoir à l'avance comment elle allait réagir. Toute son enfance, elle avait dû retenir ses pulsions, se montrer telle une enfant parfaite devant tout le monde alors qu'elle ne cherchait qu'à vivre, simplement, se faire sa propre expérience, impossible dans une famille comme la sienne. Mais à présent elle était seule, alors, elle se demandait ce qui était vraiment le mieux pour elle. Le plus dur, c'était certainement qu'elle n'arrivait pas à faire confiance aux autres, ni à se faire confiance, comme elle n'avait jamais côtoyée beaucoup d'enfants de son âge, hormis Tristen et sa sœur, c'était plutôt compliqué. Bella avait l'air plutôt gentille quand on la voyait et comme elle était très mignonne, il y avait déjà de nombreux garçons qui s'étaient risqués à l'approcher, à essayer de faire ami-ami avec elle, mais soit elle les effrayait avec son changement constant d'émotions, soit c'était ses frères qui s'en chargeaient, assez protecteur malgré tout. Bella savait qu'ils n'en avaient rien à faire d'elle, qu'elle n'était qu'un poids, c'était certainement leur mère qui leur avait gentiment demandé de s'occuper d'elle, alors, ils n'avaient pas refusé et se contenter de ce simple travail de videur. C'est notamment à cause de cela qu'elle avait commencé à se rapprocher bien plus des filles. Au fil de l'année, elle avait réussi à se faire un petit groupe d'amis de toute maison, il y avait d'ailleurs presque autant de filles que de garçons, mais comme elle ne voulait pas que ceux-ci soient une nouvelle fois effrayés par ses frères, elle avait commencé à se rapprocher plus particulièrement de ses amies, se disant que si elle avait des relations avec des filles, ses frères n'y verraient que du feu, ne pensant certainement pas à cela.
« Dis, Bella... Est-ce que tu m'aimes ? » Enlacés l'une contre l'autre, les deux jeunes femmes étaient nues, leurs doigts s'emmêlaient et se délassaient dans un geste romantique et régulier. La jeune Croupton regardait le plafond dont elle connaissait le nombre exact, silencieusement. Elle ne pouvait pas répondre à cette question. L'amour, elle ne le connaissait que parce qu'elle était amoureuse de la même personne depuis déjà plus de quatre ans. Là, du haut de ses 15 ans, elle regarda la jeune fille qu'elle tenait contre elle et pour toute réponse, elle glissa une main sur sa joue et vint poser ses lèvres contre les siennes. Le lendemain, elle ne se souviendrait peut-être même pas de son visage, c'était toujours comme ça de toute façon. Elle avait déjà essayé d'avoir une relation constante avec une fille, mais elle ne connaissait pas les rituels de l'amour, le romantisme, les cadeaux, les fêtes lorsque l'on atteint le stade du premier mois, elle ne comprenait pas à quoi tout cela servait, ce n'était que des chimères ridicules pour elle, auxquelles les gens se rattachaient pour se prouver qu'ils étaient bien amoureux l'un de l'autre. Pour Bella, l'amour ne se montrer pas avec des cadeaux ou des fêtes, il était constant, régulier, chaque seconde, l'amour est présent lorsque l'on est vraiment amoureux, on ne peut pas passer outre, on ne peut pas s'en défaire, c'est un poison qui gangrène l'être humain, qui le bouffe jusqu'au plus profond de son corps, qui lui donne des vertiges et parfois même la gerbe. L'amour est une maladie, une maladie mentale et physique. Il peut être douleur, mais il peut donner l'euphorie, tout dépend du stade auquel on est, mais le stade terminal et toujours le plus fort, que ce soit en douleur ou en bien-être. Voilà ce qu'est l'amour. Bella n'était pas amoureuse des filles avec lesquelles elle couchait, elle aimait son frère et même si les gens pouvaient trouver cela monstrueux, c'était une maladie dont elle ne pouvait se défaire. Ses années à Poudlard ne seraient pas de tout repos, elle le savait bien, mais elle pouvait goûter à une autre sorte de vie, découvrir de nouvelles choses et c'était tout ce qu'elle demandait.

« Bella ! C'est quoi ces marques ?! » Elle voyait rouge. Tristen voyait rouge. La jeune Croupton avait eu le malheur de se mettre à demi-nue devant sa meilleure amie, lui laissant ainsi le plaisir le voir les diverses marques qu'elle avait sur les cuisses et les hanches, des marques qu'elle s'était faite elle-même. « C'est des marques. » Elle s'était alors rapidement rhabillée. Depuis quelques temps, elle devenait morose, inexpressive et elle ne parlait plus beaucoup. Tristen s'inquiétait énormément. Elle savait que Bella jouait un rôle, mais elle ne pensait pas qu'elle se fût sentie aussi mal dans sa peau. Avec le temps, Bella avait cessé de parler d'elle-même, elle n'était pas stable et elle le savait, alors elle préférait s'impliquer dans la vie de ses amis plutôt que la sienne. Elle avait développé un léger comportement borderline, mais rien n'était encore trop grave pour qu'on s'en inquiète, ou tout du moins c'est ce qu'elle pensait. Les marques sur ses cuisses n'étaient qu'un appel au secours, dont les seuls destinataires étaient en réalité ses frères, toujours trop occupés à abuser de la bâtarde de la famille même à Poudlard. Mais les marques sur son corps n'étaient rien, comparés aux défis qu'elle n'hésitait pas à relever pour attirer l'attention de ses deux grands frères, notamment d'Obéron. Plus dangereux les uns que les autres, il arrivait même qu'elle finisse ses mois à l'infirmerie, sans pouvoir ni bouger ni parler pendant de longs jours. Personne ne comprenait, personne ne savait, mais qui aurait pu dire faire que ce soit pour l'aider ? Il n'y avait que deux personnes pour changer un tel comportement et ces deux personnes n'étaient même pas au courant de ce qu'elle faisait. Alors, elle en était là, à relever des défis plus dangereux les uns que les autres, à avoir des histoires sans lendemains avec des filles de n'importe quelles maisons et de n'importe quels sangs. Pour une Croupton, ce n'était pas très fameux, mais au fond, elle n'en avait rien à faire de son nom de famille. Ce serait juste une aide en plus pour pouvoir entrer au Ministère de la Magie. Mis à part ses tendances suicidaires, elle avait de très bons résultats, rien qui ne pouvaient inquiéter ses professeurs en tout cas et elle en était là, à attendre patiemment que ses frères la remarquent enfin et lui donne la place qu'elle méritait dans leur cœur.