Franky entendit une porte claquer, des pleures, puis plus rien. Il était couché dans son lit, il n'arrivait pas à s'endormir depuis que ses parents se disputaient en bas dans le salon. Il n'avait qu'un an à l'époque, comme si l'on pouvait comprendre quelque chose aux histoires d'adultes. Il était juste là, allongé, à ne savoir pas quoi faire. Sa sœur jumelle Maïdana dormait paisiblement dans son lit à elle. Frank avait toujours été le bébé chahuteur, non pas que sa sœur soit un petit ange, elle était juste plus discrète et plus douce pour ce qui était de faire le cancre ou tout simplement des bêtises. Puis elle avait le sommeil bien plus profond que lui. Il ferma les yeux à nouveau, mais n'arriva pas à s'empêcher de sangloter et de commencer à pleurer, comme chaque enfant perturber à cette âge-là. Ne sachant que dire maman ou papa, la communication s'avèrait être difficile entre lui et sa mère. Du coup crier, pleurer ou encore rire était la seule façon de faire comprendre à ses parents ce qu'il ressentait et c'est vrai que dans sa tête ça ne tournait qu'autour de calins, de bêtises, de courir, enfin marcher, parce qu'il venait tout juste d'apprendre à tenir debout, de jouer, puis de dormir. Et surtout d'embêter sa sœur, à qui il tirait les cheevux, enfin si on pouvait appeler ça des cheveux. Enfin bref, la mère ne prit pas longtemps à se ruer vers son fils, elle le prit délicatement dans ses bras et le berça, de façon à ce que l'enfant se rendorme paisiblement. Mais rien n'était doux et paisible dans cette maison. La famille Tourdesac vivait dans la maison de Bathilde Tourdesac, la sœur de la mère du père de Franky. C'était donc sa grande tante et étant une femme généreuse et ayant pas mal d'argent, le couple s'était réfugié là-bas avec leur jumeaux. Mais maintenant tout avait changé. Elle allait sûrement devoir emmener ses enfants loin d'ici, puisqu'il l'avait quitté. Une raison ? Non il n'en avait pas donné, il ne devait juste pas arriver à supporter toute cette pression, se lever tôt tous les amtins à cause d'un bébé qui pleure, puis l'autre qui commence juste après. Puis les factures, le travail. Non c'était devenu trop pour le père de famille Tourdesac et s'était enfui comme un lâche, laissant sa femme là, toute seule, sans rien, sans personne, juste deux enfants dans les bras, qui allaient sûrement avoir une enfance déplorable. Une larme coula silencieusement sur sa joue, elle reposa FRanky qu'elle tenait fermement dans les bras, il venait de se rendormir, et avant de partir de la chambre, elle chuchota « Tout va bien se passer. Ne vous inquiétez pas. » Elle n'y pensait pas réellement, c'était peut-être juste pour se rassurer elle ? De toute façon elle ne prendrait pas longtemps à trouver un autre homme dans sa vie, mais arriverait-elle à oublier le seul homme qu'elle avait jamais aimé ? Lentement elle ferma la porte et descendit les escaliers pour s'assoir sur une chaise dans la cuisine. Elle mit sa tête dans ses mains et entendit des pas derrière elle. Brusquement elle se retourna, espérant que ce soit son mari, et que ce la n'avait été qu'une dispute comme toutes les autres. Mais non. Devant elle se trouvait Bathilda Tourdesac, elle avait un sourire désolé sur les lèvres et dit à la jeune femme devant elle, complètement perdue et frustrée « Vous pouvez encore rester. Je vous aiderai à trouver une nouvelle maison, jusqu'à ce qu'il revienne. » C'était des mots pour rassurer la jeune mère célibataire maintenant, mais ce n'était rien que des paroles, des paroles qui ne servaient à rien, puisque tout le monde savait qu'il était parti pour de bon et qu'il l'avait laissé tomber.

Deux ans étaient passés et déjà Franky se retrouvait dans un costard cravate à l'âge de trois ans. Sa mère avait retrouvé l'âme-soeur si bien que c'était le jour de son mariage, il faisait beau et ça se passait en France, car l'homme était un sorcier de sang-pur, très français. Maïdana était dans une robe horriblement pompeuse, voir moche. Le nouveau mari de leur mère regardait les deux bestioles, comme il aimait bien les appeler d'un mauvais œil. Ce n'était que deuix obstacles pour le réel et vrai amour entre lui et leur mère. Ils pleuraient tous les soirs, laissant le nouveau marié très complexe, allait-il vraiment devoir supporter ça tout le temps ? Quand il gradirait du moins, il serait tranquille ! Il comptait proposer à la jeune femme qu'il aimait qu'elle vienne avec lui en France, mais les jumeaux le bloquaient quelque peu dans sa demande. Il ne voulait pas de deux enfants brailleurs dans son magnifique manoir à Paris. Il leva les yeux au ciel et regarda autour de lui, il devait trouver un moyen pour s'en débarasser, vite, très vite. Lorsque madame Tourdesac revint, elle avait le sourire aux lèvres, elle était heureuse d'être là, heureuse d'avoir retrouvé quelqu'un, même si elle n'était pas totalement amoureuse et qu'elle n'arriverait jamais à oublier le père de ses enfants, mais au moins elle était en sureté et ses jumeaux aussi. Elle les prit dans ses bras et leur chuchota tous les deux à l'oreilles « Vous êtes mes plus belles merveilles. » Elle se releva, puis ajuste sa robe. Plus tard, Franky allait se rendre compte que sa mère avait fait tout ça pour lui et sa jumelle, mais pas pour elle. Et pourtant, il continuait à lui reprocher des choses, à la détester parfois lui disant que c'était sa faute pourquoi son vrai père était parti et qu'elle avait fait exprès de se marier à un homme qui le détestait lui et Maïdana. Mais à l'époque il ne pouvait pas parler, ni sentir aucune émotion, c'était juste le début d'une belle connerie, d'un couple mauvais, qui allait rendre fou tout le monde. Autant Maïdana que Franky. Entre leur nouveau père ça allait être la guerre et ils n'avaient en aucun cas peur de la déclarer. Tout ça pour récupérer ce que l'on pouvait appeler un esprit de famille et leur mère. Ca aurait été bien s'il avait pu le faire ce jour là, courir devant l'autel, prendre la main de sa mère et de sa sœur et s'enfuir en Angleterre. Car même si c'était vide sans leur père biologique, la maison restait leur chez-eux et ce nouveau type n'avait rien à faire dans le tableau de la famille heureuse, il le ternissait, au contraire. Les deux enfants fûrent accompagnés dans l'église où ils s'assirent sur les bancs au premier rang. Et comme un supplice, leur mère allait dire oui à l'homme qui allait être leur pire ennemi, encore pire que leur vrai père. Si un jour, Franky aurait dû assister à ce moment, grand et fort, il serait allé mettre un coup de poing dans la face du nouvelle amant de sa mère, juste pour le plaisir de le voir avoir mal. Il n'était pas sadique, il voulait juste récupérer ce qu'on lui avait pris et ça c'était une belle enfance, avec un père qui lui apprendrait à faire du Quidditch, une père heureuse et pas contrainte à faire des choses dont elle n'avait pas envie et tout simplement une vie de petit garçon. Il ne se lamentait pas et savait qu'ailleurs c'était encore pire, mais une chose était sûre, ce qu'il restait quand même un pion dans les histoires plutôt tristes.

Franky regardait sa mère embrasser son petit con de beau père. Il avait huit ans maintenant et à voir les deux, ça lui donnait toujours de remontées gastriques. Il leva les yeux au ciel et tourna les yeux vers sa jumelle qui fit une grimace à l'image de ce si beau faux couple. Les deux se levèrent et décidèrent d'aller jouer au ballon. Leur mère leur avait gentiment offert deux petits balais volants pour qu'il joue un jeu qu'elle appellait le Quidditch. Franky adorait ça, il pouvait passer toute sa vie sur un balais et profiter du soleil et du vent sur ses joues. Mais le mari de leur mère refusait catégoriquement qu'ils y jouent quand il était là, car cela faisait trop de bruit. Il les détestait et leur montrait bien, surtout quand Madame Tourdesac n'était pas là. Le jeune  garçon avait donc dû se concilier à l'idée de devoir jouer au ballon, comme un moldu normal. Sa jumelle et lui était dans l'obligation de faire l'école à la maison par une proffesseur qui était une sorcière. Leur mère s'en fichait complètement des moldus, elle n'était absolument pas une fétichiste à ce propos et encourageait même leur relation. Mais leur beau-père non. Au contraire, même s'il détestait les deux plaies, il se sentait bien obligé de leur instruire les bonnes manières, qui étaient de ne pas se mêler aux nés-moldus ou tout simplement aux gens qui n'avaient aucun pouvoir magique. Frank devait donc supporter la même professeur depuis deux ans. Il n'avait encore pas fait sa découverte de pouvoir, alors que sa sœur oui. Elle avait toujours été forte pour ce qui était des cours et se montrait très appliquée dans son travail. Peut-être n'était-il pas un sorcier, peut-être juste un cracmol, de toute façon il était le garçon dans la famille, le petit râté et celui que son beau-père aimait le moins. Il était casse-cou et adorait apporter des ennuis à ses parents, c'était dans sa nature et madame Tourdesac était pratiquement sûre qu'il allait finir chez les Gryffondor. Elle ne doutait absolument de ses pouvoirs magiques et savait que ses deux enfants n'allaient pas être des cracmols. C'était des Tourdesac après tout. Elle avait d'ailleurs gardé ce nom de famille, car elle adorait Bathilda, et voulait honorer ce nom et donner la chance à ses enfants de connaître leur vrai nom de famille. La jeune femme regarda admirative Maïdana et Franky. Ils avaient une si belle alchimie et s'entendait si bien, c'était dur de se dire qu'un jour ils n'allaient plus être dans cette maison à s'amuser devant les yeux de leur mère. Le ballon vola par-dessus la clôture et c'était la faute de Frank, comme toujours d'ailleurs. Il sauta par dessus le grillage et se dépêcha vite de retourner dans leur jardin, car la maison d'à côté faisait très, très peur. On racontait toujours qu'elle était hantée, elle ne l'était peut-être pas, mais étant donné que c'était un village complètement habité de sorciers, les choses surnaturelles pouvaient toujours survenir. Il traversa et entendit la voix de sa sœur lui crier « Dépêche. Ça me fiche la frousse. » Comme toujours elle l'avait suivi, sans son frère elle était perdue et n'arrêtait pas de le suivre, comme si c'était lui le chef, alors qu'il était loin de l'être et de savoir ce qu'il devait faire, il n'avait que huit ans après tout. Lorsque il vit le ballon, il courrut vers lui, l'attrappa et fit demi tour pour faire le sprint de sa vie. Il prit le bras de sa sœur et l'emmena avec lui. Il resauta la clôture et se trouva enfin en terre connue. Son beau-père s'approcha de lui et dit « Je te confisque le ballon puisque tu n'arrives pas à le garder ici plus de cinq minutes. » Il avait ce petite sourire comme quoi il tenait l'autorité dans cette maison et ce comportement mettait toujours Franky hors de lui. Il lui envoya le ballon tellement fort dessus, que son beau-père bascula. C'était presque surhumain et Frank regarda sa mère complètement perdu. Il venait de faire sa découverte de pouvoir, mais ça n'intéressait pas beaucoup la famille qui préféra l'engueulée pour avoir renverser ce pauvre débile qui se croyait être son père.

Franky avait maintenant douze ans, douze ans de bêtises et d'insolence. Il était un peu perdu comme adolescent, jouer au ballon, apprendre le vélo, tout ça on le fait avec son père et pas avec sa mère. Et bien pour lui c'était ça le problème, il avait toujours besoin d'une présence masculine et ce n'était pas son con de beau-père qui allait la lui donner. Leur relation était devenue de pire en pire, même Maïdana avec qui tout le monde s'entendait bien, commençait à ne pas supporter celui qu'ils devaient appeler papa. Il était dans sa chambre, en train de fulminer dans son coin, bientôt il allait partir de cette maison pour aller à Poudlard. Le château qui allait le libérer de tous ses supplices. C'était un garçon avec un tempérament plutôt impulsif, il s'énervait rapidement, envoyait vite les poings, enfin il voulait prouver que c'était un vrai homme, qu'il pouvait être comme son père même s'il ne l'avait jamais connu. Il avait toujours eu un image idyllique de lui, car sa mère n'osait jamais parler de lui, Franky avait donc décidé de se l'imaginer parfait, même s'il était parti. Pour lui ça avait toujours été difficile de parler de son vrai père, comment expliquer à d'autres gamins qu'il avait abandonné toute sa famille ? Ca paraissait mauvais et c'était pour ça qu'il détournait toujours la question, il lui était même arrivé une fois de mentir et de dire qu'il était décédé. Il aimait son père, du plus profond de son être, mais le détestait aussi, de lui avoir laisser ce vide dans la poitrine et de ne pas avoir la chance de se disputer avec, de faire des journées entre hommes. Une fois, il avait réussi à avoir quelques informations sur son paternel auprès de sa mère. C'était un soir, il était tard, elle avait bu un peu trop de vin. Son mari était allé se coucher, et elle était restée dans le salon sur fauteuil à profiter de la chaleur du feu. Franky s'était approché d'elle et avait posé sa têtes sur les genoux de sa mère et avait commencé à parler de son père « Tu sais maman, papa me manque, enfin mon vrai père, je ne sais pas qui il est, ce qu'il fait, enfin tu comprends ? » Elle avait lentement tourné la tête, comme si elle redoutait cette discussion et c'était absolument compréhensible, mais Frank avait besoin de savoir, voulait connaître la vérité. Elle avait la voix un peu tremblante et dit « Tu as juste à savoir qu'il était courageux et qu'il était gentil. Il est malheureusement parti et j'en suis vraiment navrée, mais maintenant il faut l'oublier et passer à autre chose. » Puis elle s'était levée et était allée se coucher. Une chose était sûre c'est que son père était à Gryffondor, il avait retrouvé une photo il voulait être dans sa maison, il voulait suivre le même chemin que lui coûte que coûte.

Franky avait maintenant seize ans, il avait déjà passé un année à Poudlard et avait été envoyé à Gryffondor. On le connaissait plutôt bien dans les couloirs, le garçon qui aimait se bagarrait, qui provoquait des professeurs et des élèves, plus vieux que lui souvent. Mais peu de gens, enfin personne ne savait que ce n'était qu'une façade, qu'une petit jeu. Au fond il n'avait pas si confiance en lui, comme il aimait le laisser paraître. Il préférait jouer au gros dur, alors qu'au fond c'était toujours un petit garçon qui voulait voir son vrai père et qui ne comprenait pas grand chose à la vie. Sa sœur Maïdana avait été envoyé à Serdaigle, et pourtant ils étaient toujours aussi proches, et ce jour-là il devait la retrouver dans le parc pour discuter, se raconter leur semaine, leurs amours et leurs amitiés. Frank marchait d'un pas rapide vers le grand cèdre qui trônait dans un petit coin du grand espace vert qu'offrait Poudlard. Le garçon avait toujours aimé le château, il adorait tous les couloirs, les professeurs, les gens. Ca lui faisait un bien fou de ne plus être à la maison et de vivre librement, même si le monde magique n'était pas non plus un endroit très sûr. Lorsqu'il vit la longue chevelure blonde de sa sœur, il se dirigea rapidement auprès d'elle et la prit dans ses bras. C'était une jeune fille belle et travailleuse, elle avait tout pour réussir, avait toujours d'excellents résultats. Et était même devenue une fierté pour leur beau-père, alors que Franky avait toujours été le contraire. Pourtant leurs deux caractères très différents les rapprochaient, et en se parlant ils pouvaient régler les problèmes de l'autre. Maïdana n'avait jamais eu le besoin de retrouver leur père, cette présence masculine ne lui manquait pas, mais savait que Frank en souffrait, même un peu trop. A toujours vouloir lui ressembler, retrouver des informations sur lui, ça lui brisait le cœur, car la jeune blonde savait que l'homme qui aurait dû être là à leur côté, n'était pas aussi parfait que l'image que Franky en avait. C'était d'ailleurs un sujet sur lequel ils se disputaient souvent. Avec sa jumelle, le jeune garçon était sincère et enlevait cette carapace de gros dur qui n'a peur de rien, il restait le petit garçon qu'elle avait toujours connu, qui avait peur du jardin des voisins à cause des fausses rumeurs que l'on lançait. Lorsqu'elle s'assit par terre en s'appuyant sur le tronc elle dit « Alors, comment tu vas ? » Le rouge et or avait envie de lui dire, qu'il avait envoyé un hibou à sa mère en lui demandant le prénom de leur père, il voulait le retrouver et ne comprenait pas que ça faisait beaucoup de peine à sa mère. Mais il en avait besoin, pour prouver à sa sœur, à tout le monde que non il n'avait pas été abandonné et que cette présence masculine dont il avait tant besoin pouvait ressurgir dans sa vie. Il se racla la gorge et dit « Je vais retrouver papa. » Maïdana lui lança un regard pleins de reproches, il était naïf de croire qu'après tant d'années il allait pouvoir retrouver son père. Elle était perplexe et allait le lui faire comprendre « A ta place je ne ferai pas ça. On sait pas où il est et tu vas certainement être déçu. » Il sentait que sa sœur ne voyait pas ça d'un bon œil et il avait beau l'aimer, elle n'était pas très attirée par les aventures, faire des recherches et même s'il allait être déçu, il voulait savoir. Il avait beaucoup de volonté, peut-être pas pour le travail comme Maïdana, mais pour le reste si. Il leva les yeux au ciel et dit « Au moins je saurai où il est et ce qu'il fait. Je pourrai avoir des explications. Et je ne te demande pas de m'aider, c'est mon problème. » Il était froid avec elle, plus qu'il ne l'aurait voulu, mais il en avait marre de tourner en rond et de ne pas savoir quoi faire et toujours rechercher cette présence masculine. Il poursuivit donc dans son argumentation « En plus je veux savoir. Je veux comprendre. » Puis il se leva, il n'avait plus envie de lui parler, sa réaction ne l'étonnait même plus.

Franky avait vingt-ans, il avait gagné en maturité et pourtant se montrait toujours comme un grand gaillard dur, orgueilleux, têtu, bagarreur. Mais sa vision des choses avait changé. Il avait toujours son petit côté sensible, vulnérable, qu'il n'exposait qu'à peu de monde, car son côté enfantin, à vouloir jouer le plus fort prenait le dessus. Il s'entendait toujours très bien avec sa sœur qui avait réussi à le raisonner à propos de leur vrai père. Frank détestait toujours autant son beau-père, mais il vouait une haine folle à son paternel biologique. Il avait fallu pas mal d'années, pour lui faire comprendre que c'était un vrai con de les avoir abandonné lui, sa sœur et sa mère. Il avait été lâche et à toujours vouloir lui ressembler, inconsciemment il lui était vraiment senblable et sa mère lui avait bien fait comprendre qu'il n'aggravait que son cas en faisant ça. Franky avait donc dû se remettre en question, se dire que peut-être cette présence masculine qu'il voulait tant dans sa vie ne servait pas à grand chose. Il avait toujours eu du mal à avouer ses sentiments, à montrer ce qu'il voulait, surtout chez les filles. Il était dragueur, mais quand ça allait plus loin, il arrivait toujours à s'enfuir de peur que cela devienne trop sérieux. Puis sa fierté et sa dignité ne pouvait pas en prendre un coup, c'était bien trop dangereux. Le rouge et or n'avait quand même pas abandonné sa quête pour retrouver son père, bon les raisons n'étaient plus les mêmes, il voulait lui casser littéralement la figure. Il avait envin compris que sa mère avait enduré une terrible souffrance et que ça n'allait pas aller mieux si Frank le ramenait à la maison. De plus toute cette histoire d'Ombre et de d'ordre lui prenait gravement la tête. Maïdana était malheureusement très influençable et avait plutôt choisi le côté obscur du monde magique, ses idéaux, son avis, tout avait changé. Bien sur que Sifney connaissait son opinion à lui, même s'il ne voulait pas montrer qu'au fond ce n'était pas le genre du 'bad guy' et plutôt du bien, il voulait combattre aux côtés de l'Ordre. Surtout après toutes ces attaques où il s'était senti complètement vulnérable et c'est ce qu'il était d'ailleurs et déboussolé. Mon dieu, qu'est-ce qu'il allait bien pouvoir faire de sa pauvre vie ?