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MessageSujet: You give love a bad name.   You give love a bad name. EmptyJeu 6 Déc - 15:00



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« Fête ce soir à 21h dans la Salle sur Demande ! » Un élève surexcité lui barricada l'entrée de la salle commune en lui fourrant une sorte d'invitation dans les mains avant de s'en aller précipitamment. Mais d'une humeur particulièrement exécrable à cause d'un D que le professeur de potions venait de lui rendre, Brynden n'hésita pas un seul instant pour déchiqueter le papier en quatre-vingt-dix morceaux sous les regards intrigués de quelques gens qui passaient dans le coin. Il avait presque l'air d'un dément lorsqu'il s'énervait, c'était compréhensible, en fait. Il n'y avait que lui pour trouver la situation parfaitement normale. Prononçant le mot de passe qui allait lui permettre d'aller poser ses affaires et à l'occasion de souffler un peu, il s'engouffra dans le passage que le tableau laissa pour qu'il y entre. Se précipitant dans le dortoir pour y jeter son sac à bandoulière sur son lit, il se laissa tomber sur ses draps lourdement. Les yeux rivés vers le plafond, il paraissait réellement mécontent. En ce moment, ses résultats scolaires n'étaient pas des plus charmants à voir. Pas dans toutes les matières, mais tout de même. Pourtant, il était assez bon, surtout en pratique. C'était en théorie qu'il avait plus de mal.
Il rumina ainsi durant de longues heures, cherchant les causes de sa petite déchéance. C'était certainement un coup de fainéantise passager. Puis, de plus, il était orphelin : il n'avait pas de parents pour le réprimander concernant ses notes. C'était le seul atout, quand on n'avait ni père ni mère. Il ne se serait pas dit la même chose si on ne l'avait pas abandonné dans un orphelinat, mais le hic était que Brynden ignorait qu'est-ce que cela faisait, d'avoir une famille.

Plus sérieusement, il avait besoin d'un bon stimulant pour se défouler et paraître plus heureux. Il pensa alors à la fête qui allait se dérouler d'ici deux heures dans la Salle sur Demande. Brynden soupira : encore une fois, il avait réagi avec impulsivité en déchirant son invitation. On le laisserait sûrement passer, néanmoins. Brynden Avery était de toutes les festivités, c'était bien connu. Il n'aurait cas faire scandale si on lui refusait l'accès. Cette idée le fit sourire et il décida de s'y rendre tout de même. Certes, il n'avait rien de particulier à se mettre mais sa dégaine décontractée ferait l'affaire. Brynden appartenait à cette catégorie de gens qui n'avaient pas plus de deux gallions en poche en cas général. De ce fait, on pouvait en déduire qu'il n'avait pas forcément de quoi se changer tous les quatre matins, contrairement à... Sutton. Son visage se tordit en une grimace en pensant à sa demi-soeur, la petite chanceuse, princesse des cachots. Il chassa rapidement la ravissante face de Sutton de ses pensées. Sinon, ça n'allait pas fonctionner : il resterait de mauvaise humeur jusqu'au matin et on le prendrait définitivement pour un sale con. Il devait aller à cette fête. De cette façon, il allait pouvoir prendre son pied et certainement y retrouver de bonnes connaissances.

(...) deux heures plus tard.

La musique n'était pas si forte que ça. C'était plutôt les gens qui s'amusaient à faire du bruit. Tant mieux, l'ambiance était au beau fixe. On l'avait facilement laissé passer et donc, ce papier d'invitation avait été parfaitement inutile. Brynden regarda autour de lui, cherchant à voir quelqu'un avec qui il s'entendait. Il venait d'apercevoir Calliope mais cette dernière s'éclatait avec son amie Ashara, et il n'avait pas très envie de se joindre à elles, surtout si la Selwyn-Velaryon était dans les parages. Non pas qu'il ne l'aimait pas - en fait ils ne se connaissaient pas vraiment - mais c'était plutôt que cette belle fille ne lui disait rien du tout.

Brynden décida donc de s'installer sur le premier canapé de libre, histoire d'être à l'aise et de repérer des amis ou même une jolie demoiselle avec qui il pourrait finir la soirée. Quelques mots balancés par-ci par-là et hop, il l'aurait dans la poche. C'était comme ça qu'il procédait. Une silhouette féminine vint alors se planter devant lui. « Salut ! On m'a dit que t'étais Brynden Avery. » Le Gryffondor leva les yeux vers celle qui venait de lui parler. Elle avait des cheveux mi-longs et blonds avec des yeux gris. C'en était quasiment réfrigérant, même si elle était bien foutue. Voyant qu'il ne disait rien, elle continua sur sa lancée. « J'ai assisté au match dans lequel tu as joué cet été. Quelle chance j'ai eu de te voir ! » Elle était vraiment enthousiasme et visiblement, aimait beaucoup les joueurs de Quidditch. Enfin, les mecs sportifs, disons. En tout cas, pour un sportif, Brynden était plutôt menu. Il était loin d'avoir la carrure d'un Amadeus Goyle. Cette Blondie devait être totalement inintéressante. La réplique franchit ses lèvres brutalement, sans même qu'il y pense. « Fantastique ! Et moi, quelle chance j'ai eu de ne pas te voir. » Son ton faussement excité en disait long et très vexée, la jeune fille lui lança une insulte qu'il eut des difficultés à saisir. Qu'importe, il en était débarrassé. Une fois la pimbêche hors de sa vue, il aperçut alors... Joy. Elle était magnifique, comme toujours. C'était son point de vue, il l'avait toujours trouvé très belle : brune, pas très grande, souriante et dynamique. La femme idéale pour Brynden, en fait. Cela faisait un mois qu'ils venaient de rompre - peut-être pour la quinzième fois, on n'en savait rien - mais cela ne les empêchaient pas de s'adorer. Ils entretenaient une relation particulière et Joy était spéciale pour le jeune homme.

Dos tourné à lui, elle ne le voyait pas. Elle s'amusait, dansant comme une dingue. C'était beau et amusant à voir en même temps. Brynden pouvait bien se permettre de l'embêter. Se levant, il s'avança vers elle et lui tira les cheveux. Attitude de gamin mais c'était bien lui, ça. Il existait pour emmerder le monde mais ça n'avait jamais dérangé Joy. Il la fit pivoter vers lui, passant ses bras autour des hanches de la Weasley et déposant un baiser sur son cou. « On s'éclate sans moi, Georgia ? » Elle détestait qu'on l'appelle ainsi. Brynden savait cependant son vrai prénom parce qu'il avait assisté à la répartition de la jeune femme, plus jeune que lui d'un an.

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MessageSujet: Re: You give love a bad name.   You give love a bad name. EmptyJeu 6 Déc - 18:43


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baby i like it, come on and give me some more


Le Gryffondor lui avait fourré un carton d'invitation entre les mains et était parti, sautillant presque, tout excité qu'il était à l'idée d'avoir organisé une fête contre le couvre feu mis en place depuis les évènements d'Halloween. Elle avait alors négligemment haussé les épaules avant de fourrer le bout de papier dans son sac noir en bandoulière, prête à se rendre à son cours de divination. Se laissant tomber sur sa chaise, elle posa ses coudes sur la table ronde où, en son centre, la boule de cristal était posée, écoutant d'une oreille distraite le cours prodiguée par le professeur. Dernièrement, toutes ses pensées étaient accaparées soit par Eithleen, Adelaïde, ou bien Frédéric. Les trois la faisaient – volontairement ou non – tourner en bourrique. Et, si elle ignorait consciencieusement la seconde, elle ne comprenait pas pourquoi la première l'évitait comme la peste. Concernant son frère, elle savait pertinemment qu'elle était la principale fautive de cette relation atypique entre deux jumeaux mais elle ne pouvait pas – encore – faire face à sa peur viscérale de le perdre un jour et de ressembler à une véritable loque humaine. Poussant un lourd soupir bruyant, elle s'attira le regard courroucé des plus érudits qui écoutaient avec attention la leçon du jour et celui, moqueur de la poignée de Serpentard lorsque leur professeur tourna la tête vers elle. « Eh bien, Miss, si mon cours vous ennuie, la porte est dans cette direction. » Joy arqua un sourcil, une lueur de défi illuminant son regard. Il valait éviter de jouer à ce jeu-là avec elle ; on en ressortait rarement gagnant. Faisant d'abord mine d'être impressionnée par la pseudo-autorité qu'il incarnait, elle baissa les yeux vers son parchemin, presque vierge, si ce n'est qu'elle avait écrit de sa plume délicate le nom du troisième livre de Cassandra Vablatsky : Lever le voile du futur ; ce bouquin avait beau dater de Mathusalem et les élèves pouvaient connaître chaque page par cœur, le Ministère s'obstinait à le garder dans le programme. Le professeur, l'air satisfait, se retourna face à son tableau pour y inscrire quelques noms obscurs, s'apprêtant à continuer son cours lorsqu'on entendit le bruit d'une porte se refermer. Mains dans les poches, elle avançait dans les couloirs déserts, surprenant quelques éclats de voix, par ci, par là, dans les classes où un cours était dispensé. Elle souffla légèrement, songea à se rendre sur le terrain de Quidditch mais abandonna rapidement l'idée en se rappelant que le terrain était pris pour l'entraînement des Poufsouffle. Tandis qu'elle descendait les marches jusqu'à sa salle commune, elle poussa un bref soupir.

Affalée sur son lit, dans son dortoir complètement désert, Joy se souvint soudain du carton que l'un de ses camarades lui avait donné avant de s'enfuir en distribuer la totalité à d'autres étudiants. Tendant simplement le bras, elle se saisit de son sac et n'eut pas à fouiller longtemps pour trouver le papier. Vingt-et-une heures, dans la Salle sur Demande. Elle esquissa un léger sourire, satisfaite de la tournure que la soirée allait prendre. Cela faisait quelques semaines déjà que le commun des élèves s'était laissé prendre dans ce tourbillon d'humeur maussade, teintée d'inquiétude et d'amertume. Privés de sortie, consignés dans leurs dortoirs bien trop tôt, ils en avaient oublié de profiter des quelques mois qui les séparaient de Noël. Une période qui, pourtant, était habituellement chargées de soirées clandestines, dans les salles communes ou dans la Salle sur Demande qui, depuis la guerre contre Voldemort, avait perdu toute cette réputation de salle mystique qui n'apparaissait qu'à ceux qui en avaient réellement besoin. Avec la victoire d'Harry Potter, les récits sur les réunions de l'Armée de Dumbledore avaient fusé ; les parents racontaient alors avec emphase tous ces rendez-vous secrets qu'ils se donnaient, tant et si bien que, dés leur arrivée à Poudlard, les gamins savaient d'ores et déjà comment accéder à la pièce tant convoitée. Si elle avait été le théâtre d'un chapitre essentiel de cette guerre contre le Seigneur des Ténèbres ; la Salle sur Demande n'était plus que le malheureux témoin de soirées dans lesquelles les élèves s'adonnaient à la débauche ou une beuverie impressionnante. Les règles d'autrefois ne se résumaient plus qu'en une seule : ne pas se faire attraper par quelques préfets ou professeurs en train de faire leur ronde nocturne et, quand bien même on se faisait surprendre, endosser l'unique responsabilité plutôt que de dénoncer la fête qui se déroulait dans le plus grand secret, à seulement quelques couloirs de là. Accord tacite passé entre les élèves pour s'assurer du bon fonctionnement de leurs soirées. Jetant un bref coup d’œil en direction du réveil posé sur sa table de nuit, Joy constata, satisfaite, qu'il était déjà dix-huit heures. Si sa mémoire était bonne, Frédéric avait prévu de travailler à la bibliothèque jusqu'à cette heure-ci avant de passer le restant de la soirée avec des camarades, sa sœur ou, à défaut, ses précieux bouquins. Grand sourire perché sur les lèvres, elle se leva précipitamment de son lit, sortit tout aussi rapidement de son dortoir et claqua la porte sans aucune considération. Elle avait intercepté Frédéric juste à temps avant qu'il n'entre dans la tour de Serdaigle et, tout naturellement, les jumeaux Weasley avaient décidé de passer la soirée ensemble, avant de se rendre – Merlin, il n'avait pas refusé ! – à la soirée anti-couvre feu. Ils s'étaient naturellement installés dans une salle de cours déserte, à l'étage, et avaient entrepris de discuter longuement ; des cours, des parents et, immanquablement, des nouvelles règles imposées depuis le début du mois de novembre. Le temps passa à une allure hallucinante et, avant même qu'ils ne s'en rendirent compte, il était déjà vingt heures. Ils se séparèrent, pour aller se préparer chacun de l'autre côté et, juste avant de partir, Frédéric l'avait informée qu'il serait devant le portrait de la Grosse Dame à vingt et une heures tapantes, taquinant gentiment sa jumelle que, s'il ne le faisait pas, elle arriverait sans aucun doute en retard. Elle repartit alors vers son dortoir dans un éclat de rire.

Ils n'étaient là que depuis cinq minutes mais, déjà, la pièce était remplie des effluves d'alcool et certains élèves semblaient prendre quelques cours de sociologie, concentrés essentiellement sur les rapports homme-femme. À peine étaient-ils entrés que Frédéric avait ôté son gilet bleu en laine – un cadeau de leur grand-mère Molly – et l'avait forcée à l'enfiler, par peur qu'elle attrape froid avec son simple tee-shirt. Elle avait finalement abdiqué et les deux avaient fini par se séparer lorsqu'ils interceptèrent chacun leurs amis respectifs. Un Gryffondor de son année lui tendit un verre de whisky pur feu et Joy trinqua avec eux avant de l'avaler d'une traite. Enivrée, déjà, elle lâcha une exclamation surprise, teintée de plaisir, lorsque le son tonitruant du dernier groupe rock parvint à ses oreilles. Sur la piste de danse improvisée, elle retrouva l'une de ses camarades et, en chœur, les deux jeunes femmes reprenaient les paroles de la chanson tout en se déhanchant énergiquement en rythme avec la batterie, en arrière fond sonore. Elle ne sut pas même comment un second verre avait pu arriver entre ses mains mais ne s'en soucia guère. Elle se déhanchait, serrée contre un Poufsouffle si elle jugeait à son blason, et riait par intermittence lorsqu'elle posait les yeux sur deux lions qui se criaient dessus pour s'embrasser la seconde d'après. Soudain, son regard accrocha une tignasse brune trop bien connue. Une flamme, inopinée, s'alluma dans sa poitrine. Brynden. Celui-ci, affalé dans un canapé, semblait s'être fait aborder par une grande blonde longiligne qui se tenait en face lui. Joy détourna aussitôt les yeux ; si elle n'était pas d'un naturel jaloux, concernant le jeune Avery, c'était différent. Ils passaient presque la moitié de l'année en couple, l'autre moitié était consacrée à se taquiner, tels deux amis et, parfois, à se comporter comme si leur idylle n'était pas encore terminée. Elle l'aperçut, visiblement très enthousiaste quant à sa conversation avec leur camarade et, rien que l'idée qu'il puisse terminer la soirée avec elle, lui arracha une grimace imperceptible. Elle secoua doucement la tête, comme pour se sortir Brynden de l'esprit et, détachant finalement ses cheveux qui vinrent s'échouer dans le creux de ses reins, elle lui tourna le dos, allant à l'encontre d'une amie. Le Poufsouffle de tout à l'heure l'observait du coin de l’œil tandis qu'il discutait avec un de leurs camarades. La musique changea, plus exotique, et elle entama un bref collé-serré avec sa collègue, un fou rire coincé dans sa gorge. Soudain, son amie lui indiqua d'un discret signe de tête un point derrière elle avant de faire deux pas en arrière, puis trois. Joy continuait de danser l'air de rien mais, lorsqu'on lui tira doucement les cheveux, elle eut du mal à dissimuler son sourire.

Elle sentit deux mains se poser sur ses hanches et le faire pivoter sur elle-même. Son regard vairon croisa deux prunelles marrons. Brynden Avery. Gryffondor de son état, petit-ami chronique dés que l'envie se présentait, emmerdeur de nature. Adorable, en somme. « Oh, mais ne serait-ce pas Brynden Avery, le célèbre batteur des Faucons ? », demanda-t-elle, imitant à la perfection le timbre suave d'une groupie, désireuse d'ajouter un joueur de Quidditch réputé à son tableau de chasse. Sauf que Brynden était plus que ça. Beaucoup plus. Il déposa un baiser dans son cou et elle frissonna, bien malgré elle. « On s'éclate sans moi, Georgia ? » Elle fit la moue, ramenant ses lèvres comme si elle allait lui envoyer un baiser, à l'entente de son prénom dans son totalité. Personne – sa mère, sa grand-mère et ses professeurs – mis à part ne l'appelaient Georgia ; on se contentait de Joy ; Georgie aussi, bien qu'il fût plus rare. Passant ses bras autour du cou de Brynden, elle sembla réfléchir une seconde. « Je ne voulais pas te déranger pendant ta passionnante conversation... » La jalousie, dont elle était à peine victime, perçait à peine dans sa voix rauque et chaude. Elle se rapprocha davantage de lui et, joueuse, effleura ses lèvres, avant de dévier jusqu'à son oreille : « Tu devrais éviter les mauvaises fréquentations, Avery. », susurra-t-elle avant de se reculer, l'air de rien et de bouger ses hanches et son bassin, au rythme de la musique. Dans son regard brillait une lueur de défi. S'ils n'étaient plus ensemble depuis à peu près un mois, rien ne les empêchait de se comporter comme tel, à mi-chemin entre amis et amants. Rares étaient ceux qui pouvaient comprendre leur attachement si particulier, l'ambigüité constante de leur relation. Personne ne savait pourquoi ils ne restaient pas ensembles ; quel avait été le problème qui avait causé la fin de Bryngia, alors qu'ils formaient autrefois un joli petit couple harmonieux et que tous juraient qu'ils ne se sépareraient plus jamais. Mais le jeune homme en avait décidé autrement et, un jour, sans que Joy ne s'y attende, il avait mis fin à leur idylle. La Gryffondor ne comprenait pas plus que les autres ; elle savait simplement que la simple amitié du brun ne lui suffisait pas et qu'elle n'avait jamais été aussi bien avec un autre garçon que lui. Longtemps après son simple « je ne t'aime plus », elle s'était demandée si elle en était tombée amoureuse, de son côté. La question l'avait effrayée dans un premier temps mais, rapidement, elle avait préféré en venir à la conclusion qu'elle s'était simplement énormément attachée à lui, en plus d'être attirée, physiquement parlant. Alors, elle s'était convaincue que tous ces sentiments qui se bousculaient dans sa poitrine lorsqu'elle l'apercevait n'étaient que dus à une amitié teintée d'attirance. Ni plus ni moins. Et, tous deux avaient sombré dans ce cercle vicieux où amitié et amour se confondaient constamment, où la limite était inévitablement franchie et, lorsque ce n'était pas le cas, où l'un ou l'autre posait un orteil insolent sur la ligne. Cette ligne, ils étaient en train de la piétiner sans la moindre considération. Joueuse, elle fermait les yeux lentement, inclinait la tête en arrière, comme en transe et lui offrait comme seule vision sa gorge dénudée tandis que la fermeture du gilet de Frédéric narguait le regard, prête à descendre à tout moment. Elle se ramena tout contre lui de nouveau et lui offrit son sourire le plus angélique. Amants terribles qu'on disait. Et, lentement, elle s'embrasait sous la pression des mains de Brynden.

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