|
| It's not healthy for me to feel this ♛ James H. Klein | |
| Auteur | Message |
---|
| Sujet: It's not healthy for me to feel this ♛ James H. Klein Mer 26 Juin - 15:04 | |
| [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]It's not healthy for me to feel this « PV's James H. Klein »
Que faire en cette belle journée du début du mois de février ? Voilà la question que se posait Artémis qui, assise sur le bord de la fenêtre de la salle commune des Serdaigles rêvassait tout simplement. Elle avait envie de voir deux personnes en particulier : Loki et James. Si elle savait qu’elle risquait d’étouffer son cousin, la jeune femme avait une certitude : jamais elle n’étoufferait James en lui courant après dans les couloirs de l’école. Mais en ce début d’après midi, alors que tous les étudiants étaient partit se promener à près au lard et au chemin de traverse dans le but trouver la tenue parfaite pour la saint Valentin, Artémis, elle, avait décidé de rester enfermée dans son petit monde. Ce qu’elle porterait pour le prochain bal ne semblait plus avoir d’importance. Ni la personne avec qui elle irait. Du moins, ces pensées ne semblaient réellement pas se tourner vers ce sujet. Elle repensait aux baisers chauds et passionnés de Loki, à ses mains puissantes sur ses hanches au peu de pudeur et de droiture dont elle avait fait preuve cette nuit la… et à celles qui avaient suivie. Jamais, oh grand jamais, elle n ‘avait pensé aux conséquences que cela aurait, après tout, la jeune femme n’avait fait que d’écouter ses pulsions les plus sauvages. N’était-ce pas cela de se laisser aller à ses désirs les plus cachés ? Les moins avouables ? Bien sur que si, et la demoiselle avait rapidement compris qu’elle ne devait avoir honte de ce genre de choses. Et bien que ses sentiments soient partagés entre deux personnes, cela ne l’empêchait pas de pouvoir vivre sans aucun remords vis à vis de ses actes. Si Loki était la liberté et la mort, James était la douceur et l’avenir. Voilà comment la jeune femme avait finit par trouver son équilibre, dans le plus pur secret envers son professeur.
Un petit soupir las plus tard, la brunette sortit de ses pensées et sauta de sa fenêtre pour aller se changer. Aujourd’hui elle ne porterait pas son uniforme, elle se contenterait d’enfiler l’un de ses tailleurs noirs qui affinait encore plus sa silhouette, qui était déjà frêle et douce. Elle se coiffa en laissant ses cheveux détachés. Se donna un petit coup de maquillage, soulignant ses yeux de noirs et rehaussant la couleur de ses lèvres. Une fois satisfaite, la jeune femme enfila la nouvelle paire d’escarpin qu’elle avait reçus à noël, se donnant quelques centimètres. Depuis que la jeune femme avait touché à l’interdis, changer sa vision des choses, elle se permettait quelques fantaisies, tel que porter des talons (tout en restant raisonnable sur la hauteur) pour encore mieux affiner sa silhouette et sembler encore plus parfaite quoi qu’encore tirée à quatre épingles. Il était difficile pour la demoiselle de se défaire de toutes ses habitudes qui avaient été encrée en elle, si bien que sa bonne éducation était toujours autant présente et importante dans ses faits et gestes. Seul sa vision des choses changeaient, son apparence physique au niveau des accessoires et le détachement de ses cheveux. Rare étaient ceux qui remarquaient les petits changements chez la jeune femme. Ceux qui le remarquaient n’hésitaient pas à faire remarquer ceux-ci chez la jeune demoiselle. Ce devait être le fait que les autres pointaient ces détails qui la rendait mal alaise et la faisait rougir. Elle qui avait toujours été discrète ne semblait plus réellement l’être. Comment passer inaperçue lorsque les potins couraient de bon train et de bonne humeur sur soit ? Forcément, les feux de la rampe ne pouvaient se détacher de la demoiselle, attendant son prochain faux pas. Il avait même été difficile de confirmer la rumeur qui concernait le professeur d’histoire de la magie et Artémis, tant la discrétion avait été de mise durant le mois de janvier. De plus, la Serdaigle avait rencontré quelques difficulté vis à vis des prétendantes du professeur qui n’avaient pas hésité à en venir aux mains. Si bien que face à Caroline la sauvage, Loki du intervenir et emporté sa cousine à l’infirmerie. Mya était restée quelques jours avec des traces sur le visage de coup et de griffures et puis, tout était rentrée dans l’ordre.
Un dernier petit coup dans le miroir, et la demoiselle quitta son dortoir et maison pour se rendre à la bibliothèque. Elle s’avouait sans grande lecture passionnante depuis qu’elle jonglait entre son cousin et son amant tout en laissant les deux partis bien séparer. Cela lui laissait donc que peu de temps pour, en dehors de ses devoirs, autre occupation. Mais ne venez pas à croire qu’entre les cousins, la relation incestueuse qu’ils avaient était particulièrement entretenue. Non, loin de la. Ils avaient repris leurs petites habitudes, leur besoin de se toucher, de rester proche. Cela n’allait que rarement plus loin, Artémis n’étant pas celle qui prenait les devant, laissant toujours son cousin franchir la limite pour mieux la possédée. Marchant dans les couloirs en direction de la bibliothèque, la belle au bois dormant finit par pousser la lourde porte de celle-ci. Un sourire à l’employé, elle se dirigea vers le premier rayon qui lui vint en tête : l’histoire de la magie. Quoi de mieux pour trouver son cher professeur ?
Tandis qu’elle avançait doucement entre les rayons, elle put sentir sur elle quelques regards. Tournant la tête vers la gauche, elle put observer deux étudiantes de deuxièmes années chuchoter sur son passage. Bien évidemment, l’érudite fit mine de s’intéresser aux livres qui se trouvaient dans les parages, tout en essayant d’entendre leur conversation. Quelques bribes lui vint : « Tu t’imagines… voir avec un professeur… prude, incapable de le satisfaire… » Serrant les dents, Artémis sortit un livre, lu la quatrième de couverture et le reposa tandis que la conversation des deux demoiselles continuait. Mya n’avait plus envie d’entendre ce que tous pensaient d’elle. Lançant un petit regard aux deux demoiselles, elle reprit sa route dans les rayons, ignorant les deux secondes années qui continuaient de parler d’elle. Si cela leur faisait plaisir, pourquoi les arrêter ? La brunette savait bien que l’école finirait pas stopper leurs bavardages sur son compte.
Au détour d’un couloir, elle aperçue enfin la silhouette qu’elle cherchait. C’était lui, celui pour qui son cœur battait, frappait dans sa poitrine comme s’il se devait de jouer des claquettes à chaque fois qu’il le voyait. Durant les cours, se trouver en sa présence était insoutenable pour Artémis. Elle voulait lui sauter au cou, le couvrir de baisers. Alors qu’elle devait se tenir en public, alors qui lui fallait cacher ses sentiments durant les heures de tortures qu’étaient devenu les cours, la jeune femme, elle, tentait de penser à autre chose. Mais, la, maintenant, à l’abris des regards, elle pouvait enfin glisser ses bras autours de son cou, déposer ses lèvres sur les siennes. Marchant à pas de loup, la demoiselle se retrouva rapidement derrière le professeur, plongé dans sa lecture. Ni une, ni deux, la jeune femme déposa sa main sur l’épaule de celui-ci et l’incita à se retourner. Ce fut sans le laisser dire mot, qu’elle déposa ses lèvres sur celles interdites du professeur. En ce moment, et à chaque baiser, elle ne pouvait définir lequel des deux qui occupaient son cœur était le plus interdit. Mais cette transgression des règles était devenue ce qui la poussait le plus dans sa conviction à vivre sa propre vie. Ni plus ni moins.
Lorsqu’elle sépara ses lèvres de celles de James, la demoiselle murmura religieusement, lèvres frôlant celle de l’adulte : « Cela a été une torture de te voir sans pouvoir te toucher de la semaine. » Et de nouveau, elle déposa ses lèvres sur le gout salé de l’homme, se fichant que l’on puisse les apercevoir. Elle n’avait en cet instant d’yeux que pour lui. Et lui seul. Que lui importait que les quelques rares âmes présentes dans la bibliothèque un samedi après midi les aperçoivent ! Tout ce qu’elle désirait en cet instant était un moment de passion, d’amour véritable de la part de son prince charmant ! Ses bras autour de la nuque de celui-ci, corps contre corps, elle pouvait sentir le cœur de celui-ci reconnaître les battements fou du sien.
|
| | | | Sujet: Re: It's not healthy for me to feel this ♛ James H. Klein Lun 1 Juil - 9:51 | |
| Les mois avaient passé et pourtant cette triste nouvelle était toujours aussi dure à digérer … l'état alarmant de sa mère qui se dégradait de jour en jour n'avait de cesse de lui torturer les méninges, à plusieurs reprises il s'était insurgé contre le personnel incompétent de l'établissement où il l'avait placé, à plusieurs reprises il avait faillit en venir en main avec une brutalité qu'on ne lui voyait pas souvent. Par chance, la présence réconfortante de sa mère avait l'effet d'un sanctuaire impénétrable sur le caractère impulsif de son fils encore instable à cause des péripéties de sa vie. Mais comment pouvait-il lutter contre cette rage dévorante ? Il n'y avait aucun moyen d'extérioriser cette dernière ou tout du moins pas pour le moment à moins qu'il ne se mette à frapper ses élèves avec une violence inouïe qui lui vaudrait sûrement le titre de renégat en plus de professeur ayant des relations plus que poussées avec certaines élèves. Relations qui en général ne menaient par ailleurs nul part puisque la carapace entourant son coeur était pratiquement indestructible, aussi dure que le diamant entourant un pauvre organe fragile comme tout ou un trou béant à l'image d'un trou noir avalé tout petit à petit pour ne plus laisser que le néant. Pour autant qu'il avait arrêté de boire pour un court laps de temps, il avait repris de plus belle dans des contrées perdues pour ne pas que Poudlard n'apprenne ses descentes dans les bistrots et son problème récurrent avec l'alcool qui était devenu un calmant pour son organisme. Loin d'être l'image de la perfection, son ombre, l'autre côté de sa personnalité s'était développée avec plus d'aisance de façon à le rendre toujours plus sombre et menaçant. Sans changer ses habitudes, il avait recommencé à chercher des informations sur des sortilèges perdus, des sortilèges combinant toutes les formes de magie existante pour tenter de guérir sa mère au bord du gouffre abyssale de la mort. La sauver était dans ses cordes et il le savait ! Si il ne le pouvait pas, qui d'autre pourrait le retenir dans cette triste réalité ? Le ministère de la magie avait eu vent des problèmes de leur agent et de ce fait, au lieu de chercher à le soigner, ils avaient préféré utiliser une méthode visant à utiliser son regain de violence de façon à accomplir des missions toujours plus périlleuses dans le plus grand secret qui soit … à chaque fois, ses absences étaient justifiées par ce cher ministère couvrant ses traces à la perfection.
Poudlard battait quant à elle au rythme des festivités incessantes de la saison et James ne put que ressentir un petit pincement au coeur en se rappelant avec une certaine nostalgie ce qu'il avait ressenti à la Saint Valentin … enfin les bribes de souvenirs qu'il avait. Cette expression d'un amour parfois folklorique n'avait que pour effet de le faire rire, l'amour n'apparaissait pas d'un coup de baguette magique mais il préférait laisser à cette jeunesse débordante d'énergie leur insouciance plutôt que de les confronter à la dure réalité. Beaucoup d'élèves pensaient faussement que leur professeur avait une vie de rêve et que de par son charme, il pouvait obtenir tout ce qu'il souhaitait … objet du simple désir charnel et démesuré de nombreux élèves, il était au moins écouté par la gente féminine lors de ses cours qu'il tentait de rendre un maximum vivant et interactif. Si au départ, les regards le déshabillant totalement du regard durant ses cours avaient pour conséquence de le mettre mal à l'aise, il s'était accoutumé à ces derniers si tant soit bien qu'il ne les remarquait pratiquement plus. Un chandail blanc, un pantalon en toile noire avec une ceinture pour le tenir convenablement à sa taille, les cheveux légèrement coiffés de façon à lui donner un air décontracté qui allait tout à fait son caractère. Ses pas le menèrent à la bibliothèque où tout en souriant aux visages qu'il croisait, il chercha du regard un livre parlant des origines de la magie noire et des spéculations sur cette dernière … sujet sensible qu'il aborderait avec ses élèves pour ouvrir leur esprit car peu importe la forme de magie, tout dépendait la manière dont on l'utilisait et il était prêt à subir les conséquences d'un tel cours. Il n'était pas là pour mentir mais plutôt donner les éléments nécessaires au développement personnel de ses élèves. C'est ainsi que plonger dans son livre, convenablement installé, il s'inspira de quelques passages du livre poussiéreux pour créer quelques titres à son prochain cours qui intéresseraient sûrement plus que l'histoires de gibelins.
Pour plus d'aisance, il se leva pour dévorer son ouvrage avant qu'il ne sente une main en train de le forcer à se retourner. Sans lutter contre ce mouvement, il le suivit pour finalement se retrouver face à Artémis. Avant qu'il n'eut l'occasion de dire quelque chose, elle l'embrassa avec une fougue qu'il ne lui connaissait pas ! Bien plus agréable qu'autre chose, il n'eut de cesse d'observer les environs pour vérifier que personne ne les observait tout simplement pour pouvoir conserver un peu plus longtemps son poste et lui éviter des problèmes avec ses parents … les paroles qu'elle murmura le laissèrent stupéfait dans un premier temps et encore une fois, elle prit l'ascendant sur lui en l'embrassant ! Ouah ! Lui qui penser devoir travailler un simple cours pour ses élèves, voilà qu'il se retrouvait avec la demoiselle avec qui il avait passé un charmant moment lors du dernier bal. A la suite du baiser, il eut le visage interdit avant de sourire légèrement « Il faudrait peut être faire un peu plus attention à mon avis … je ne suis malheureusement pas encore riche et j'ai besoin de cet emploi. » plaça-t-il avec humour avant de refermer le livre qu'il tenait dans une de ses mains. Le lieu n'avait rien de vraiment romantique et c'était peut être mieux comme ça … au moins il n'y aurait pas de débordement et il ne se retrouverait pas à abuser d'une élève innocente. Il avait néanmoins eu vent des nouvelles concernant son altercation avec une autre élève, une élève qui avait le béguin pour lui ou tout du moins qui avait un intérêt certain pour sa personne, sans parler du cousin Greyback … que d'éléments à prendre en compte … « J'étais justement en train de préparer un cours original pour la prochaine fois. Ca te dirait d'aller dans un autre endroit ? La bibliothèque n'est pas vraiment l'endroit adéquat pour les discussions à mon humble avis. » affirma-t-il tout souriant avant de passer une main sur sa joue, si elle était là, il y avait bien une raison et il ne pouvait s'empêcher de penser qu'elle avait quelque chose de peut être primordial à lui dire. |
| | | | Sujet: Re: It's not healthy for me to feel this ♛ James H. Klein Lun 1 Juil - 16:28 | |
| [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]It's not healthy for me to feel this « PV's James H. Klein »
La non résistance du professeur montrait bien à quel point la jeune femme pouvait se montrer surprenante. N ‘étais-ce pas cela qu’il fallait faire afin d’éviter que le professeur n’oublie son élève et ne lui brise le cœur ? La belle et douce Artémis ne pouvait le confirmer, seul apparaissait en elle la conclusion que si elle ne prenait pas sa vie et ses désirs en main, jamais elle ne pourrait ne serait-ce décider si elle désirait continuer son aventure avec James où tout simplement se laisser manipuler par ses parents. La venue d’un nouveau fiancé avait finit par pousser la jeune femme à éradiquer toute forme de possession et de contrainte imposée par les siens. Si bien qu’elle cherchait depuis peu un moyen d’échapper a cela. Mais à cela il fallait ajouter les absences répétées de son bel amant, ses déboires récents et son nouveau plongeon dans l’alcool. Bien qu’elle ne se doutait nullement de ce dernier fait, la demoiselle s’imaginait bien que cela avait à voir avec la mère de celui-ci. Elle souhaitait du plus profond de son cœur venir en aide au professeur, et se fichait totalement des conséquences que cela aurait sur sa réputation. Après tout, l’école avait finit par murmurer sur son passage de bien vilaine rumeurs, et celles-ci finiraient par avoir une répercutions quelque qu’on que.
Inquiète pour son avenir, mais aussi pour celui qu’elle pourrait avoir en commun avec James, et ce, bien que l’écart de leurs âges respectifs pouvaient creuser un faussé entre eux, la belle au bois dormant se refusait de baisser les bras et de le laisser ainsi s’éloigner. En effet, ils n’avaient pu que peu se voir durant les quelques semaines qui étaient passées. Ses absences et la surveillance constante des étudiants sur la pauvre et innocente Artémis avaient posé une barrière invisible entre eux. Mais qu’importait puisque des moments entre eux pouvaient se faire en secret, bien loin des langues mauvaises et amer des étudiantes de l’école de sorcellerie. La délivrance que cela était de pouvoir déposer ses lèvres rosées et sucrée sur celles si salée et désirable du professeur était incomparable. Qui aurait pu penser que juste s’apercevoir au coin d’un couloir semblait si important pour la brunette qui, détacha ses mains de la nuque du professeur d’histoire de la magie pour se détacher légèrement de lui. Un sourire amusé apparut sur les lèvres de l’ingénue qui écouta les dires de celui-ci. Oui, il n’était pas riche. Ce n’était certainement pas le type de personne que ses parents choisiraient. Il était sombre, se laissait emporter par les noirceurs de son être et ne cherchait en aucun cas à en sortir. Qu’importait pour la demoiselle que la noirceur du professeur influe sur elle. Pour le moment elle espérait pouvoir se considérer comme la lumière qui viendrait déchirer les ténèbres de James.
« Il faudrait peut être faire un peu plus attention à mon avis … je ne suis malheureusement pas encore riche et j'ai besoin de cet emploi. » Rétorqua-t-il à la jeune femme qui abaissa doucement les yeux. Se laissant un petit air coupable sur le visage. Que lui importait au final ? Elle connaissait bien les conséquences de ses actes, si bien que ses parents aux suites des rumeurs qui courraient sur leur chère et tendre progéniture l’avaient rapidement fiancée. Et si la bague de fiançailles ne passait pas inaperçu sur les longs et fins doigts de l’érudite, le regard bien trop inquiet du professeur en semblait en aucun cas noter ce changement.
« Je suis riche. Je te soutiendrai si, de ma faute, malheur t’arrivais. Seul ton bonheur comptera alors à mes yeux. Je te choierai de tout mon cœur et ferait tout pour ton confort ! » Avait-elle répondu naïvement. Après tout, l’idée ne semblait pas tant désagréable !
Le livre qu’il tenait entre les mains se referma. Au loin, des réprimandes sèches de fit entendre par le bibliothécaire qui semblait renvoyer des étudiants de leur espace de travail. Ils devaient surement troubler la tranquillité de l’endroit. Quoi de mieux pour annoncer une mauvaise nouvelle et éviter les cris du professeur ? Mais Artémis ne dit rien, et glissa le regard vers le livre qu’il tenait. Un livre qui l’étonna et l’on put lire dans ses yeux une curiosité et intérêt légèrement mal placé.
« J'étais justement en train de préparer un cours original pour la prochaine fois. » l’informa-t-il. La demoiselle tendit la main vers le livre et le lui prit. Un regard inquiet se posa sur le professeur. Comptait-il réellement donner ce genre de cours ? Les parents n’hésiteraient pas à envoyer des lettres de plaintes à la direction de l’école, réclamant que le professeur soit mis à pied voir, le renvoyer ! Lorsqu’elle releva le regard vers James, elle l’interrogea de ses yeux verts inquiets. Etait-ce réellement pour les étudiants qu’il préparait ce genre de cours où était-ce pour lui ? Ses deux grands yeux veloutés posèrent cette question au professeur. Artémis se doutait-elle de ce qu’il se passait en lui ? Que faisait-il lorsqu’il était en mission ? Avait-il encore prit la vie d’une personne ? Plongeait-il encore plus sans chercher de secours et venir se blottir entre les bras de la jeune femme pour un peu de réconfort ?
« Ca te dirait d'aller dans un autre endroit ? La bibliothèque n'est pas vraiment l'endroit adéquat pour les discussions à mon humble avis. » Toutes ses questions disparurent lorsqu’il déposa sa main sur sa joue pale. Il y avait encore quelques semaines, celle-ci était bleutée et sa voisine avait une marque de griffures devenues à peine perspectives. Tous ces soucis, toutes ses questions venaient de disparaître. L’innocence de la demoiselle venait de se plonger dans les grands yeux profonds du professeur. Ses yeux étaient si beaux, si profond. Ils la regardaient avec cette douceur qui lui faisait exploser le cœur. Qui la rendait folle. Pourquoi était-il le seul à la regardée ainsi ?
Lorsqu’enfin l’érudite reprit ses esprits, elle put réfléchir à un lieu où personne ne viendrait les déranger, un endroit proche où aucunes âmes vivantes ne pouvaient les suivre, sans bien évidemment avoir la clef. La réserve interdite semblait le lieu le plus proche. Car aller dans le bureau du directeur des Serdaigle serait trop exposés. Alors qu’ici, personne ne penserait à venir les chercher.
« La réserve interdite. Seuls les professeurs en ont la clef… Il n’y aura personne pour nous y voir et nous entendre. Ce sera surement plus discret que ton bureau. » Une bonne réponse de la part de la demoiselle qui semblait avoir retrouvé toute son innocence, sa pudeur et son attitude chétive. Elle prit tout doucement la main de l’adulte dans la sienne, serrant avec une précaution infinie celle de son amant. Elle se laisserait guider par celui-ci jusqu’à la réserve.
|
| | | | Sujet: Re: It's not healthy for me to feel this ♛ James H. Klein | |
| |
| | | | It's not healthy for me to feel this ♛ James H. Klein | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |