Les mains dansantes dans les airs, elles formaient une sorte d’ombres chinoises sur le mur. Créant un récit entre un loup et une demoiselle, une histoire qui semblait particulièrement triste sur le chant marmonné par la voix si douce et féminine d’Artémis. La jeune femme en ombre semblait fuir ce loup. Elle courrait à travers le mur en brique, tomba, puis se releva pour continuer sa course. Si l’on n’avait réellement connu cette jeune femme, l’on aurait pu penser qu’elle retraçait ici son histoire. Hors, ce n’était pas le cas. Ce qui lui courait après n’était pas un mal, mais son futur mariage avec celui don le dévolu parental s’était posé.
La bague de fiançailles qu’elle portait au cou, trop honteuse pour habiller son doigt si fin d’un diamant des plus provoquant et voyant. Il avait été certain aux yeux de la jeune femme que si cette bague de fiançailles était si grosse, ce n’était pas anodin, bien au contraire. Le futur époux devait surement avoir l’envie de marquer son territoire face aux autres et grand bien lui fasse. Artémis avait horreur de cette bague et encore plus de l’idée de passer devant un pasteur qui allait les unir pour la vie. Bien heureuse de savoir qu’elle connaitrait la mort assez rapidement pour ne pas à avoir à souffrir de ses futurs épousailles.
Continuant de chantonner, la demoiselle souriait, chose rare par ce temps si froid. Elle était assise dans son uniforme, toujours autant tiré à quatre épingles. Et son sourire enfantin réveillait toute la douceur et gentillesse qu’il lui était connu, illuminant son visage d’un dynamisme et d’une facette joueuse qu’on ne lui connaissait guère. Bien trop habituée et renfermée dans son monde si parfait de sang pur, aux codes nombreux restreignant toute joie de vivre chez la brunette.
Ainsi donc, la jeune femme profitait d’un moment en solitaire dans l’une des salles vides du château pour se divertir et oublier tout ses petits mots. Les rires se faisaient de plus en plus rares dans sa salle commune et toutes ses petites têtes blondes qui révisaient donnaient un air pesant à l’endroit. L’envie de dessiner et de coudre n’y était pas et ce fut ce manque d’envie qui l’avait fait fuir sa maison d’accueil.

Ainsi donc, la voila seule, dans une salle poussiéreuse, assise sur le sol avec une bougie se projetant sur le mur, à s’amuser tout simplement sans avoir d’arrière pensée. La jeune femme n’avait donc rien à faire ? Pas de robe à coudre pour le bal de noël ? Pas de cavalier après qui courir ? Rien ?
Chose bien étonnant lorsque l’on était Artémis Greyback !

Spoiler:

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Artémis & Xèlis

sous-titre, sous-titre, sous-titre, sous-titre... } La journée était jusqu'à présent plutôt satisfaisante pour le gryffondor. Il n'avait encore aucune catastrophe à son compte, enfin pour l'instant. Il serait vite fait de faire l'idiot dans la salle commune ou de se faire mal en rentrant dans une table. Xèlis n'était pas toujours très adroit et en ce moment il enchaînait les catastrophes. C'était peut être parce qu'il pensait à trop de chose ou qu'il était distrait. En réalité sa psychologue lui avait dit que c'était normal que ça finirait pas s'estomper avec le temps. Il n'en était pas pour autant convaincu. Il pensait espérait cependant qu'avec le temps ça finirait par s'en aller et qu'il paraître moins idiot qu'il en avait l'air. Il avait souvent ses temps si de ne plus rien avoir avec l'ancien Xèlis, c'était comme si une parti de lui même avait été détruit.

Il se promenait pour l'heure dans le château se demandant ce qu'il pouvait bien faire. Il n'était pas d'humeur à faire ses devoirs qu'il devait rendre avant les vacances ni d'aller dans la salle commune qui serait sans doute remplie à cette heure ci, alors il marchait, comme il avait prit l'habitude de le faire depuis un certain temps. Ça lui permettait de ne pas trop penser quand il marchait. Il avait l'intention d'aller dans le parc et descendait donc les étages inférieurs. Il changea d'avis lorsqu'il arriva au cinquième étage ou une porte de salle de classe était ouverte. Le gryffondor à toujours été d'une nature curieuse et il ne pu s'empêcher d'aller voir ce qui s'y passait. C'était inhabituelle d'avoir une porte entrouverte dans ce couloir.

Il avança vers le salle de classe qui ne servait plus et y poussa lentement la porte qui grinça sur le sol dans un bruit peu discret. C'était raté s'il voulait passé inaperçu. Il fut surpris de voir se dessiner des ombres sur les murs. Il chercha la personne qui produisait ces effets et croisa ainsi le regard de la jolie Artémis. Il sourit en l'apercevant. Elle était un peu comme une deuxième sœur, une meilleur amie. Il lui sourit et resta à la porte ne sachant pas tellement s'il devait la déranger plus. Il la salua tout de même jugeant qu'il serait malpoli de partir sans rien lui dire.

« Salut Artémis, qu'est ce que tu fais ici? C'est Inhabituel de te voir là, mais ça me fait plaisir de te voir.»

Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas parler à un ami, si ce n'est sa jumelle évidement, il lui parlait très souvent, tous les jours même. Leur liens avaient beau être très étroits depuis le divorce de leur parents il ne pourrait jamais se passer de sa jumelle. C'était un peu pareil pour Artémis il ne pourrait pas s'en passer. Elles étaient toutes les deux une bulle d'air pour lui.

Alors que uelques flocons de neiges tombaient doucement sur l’étendue de la propriété de l’école de sorcellerie, la brunette prenait un certain plaisir à jouer des ombres chinoises que formaient ses doigts si fin. En bout, comme gênant dans la création des ombres, un énorme diamant, bien trop vulgaire pour les gouts d’une demoiselle si délicate, trônait. Déformant les ombres si parfaite des personnages. Et si elle n’eut dans les premiers temps remarqués la présence du jeune homme, c’était bien parce que la jeune femme était troublée par les dernières nouvelles qu’elle avait reçus. Il ne lui restait plus trop de temps libre avant que la date définitive de son mariage arrangé ne tombe. Ses parents semblaient bien trop heureux et pressé de fêter les épousailles de leur fille unique avec le descendant des Rockwood.Une fois emprisonnée dans un mariage qui ne lui conviendra jamais, et ce, bien qu’il y ait une certaine curiosité envers le futur époux, jamais Artémis ne pourrait convenir de cet accord. La Serdaigle, érudite et réfléchit qu’elle était ne souhaitait donner une descendance à qui qu’on que si cela ne lui était pas utile et encore moins, en accord avec ses propres sentiments.
Ne croyez pas que la demoiselle n’apprécie guère les enfants, bien au contraire, elle souhaiterait grandement en avoir, mais loin de là l’envie lui prendrait si elle n’avait aucun sentiment pour l’époux qui lui avait été donné. Il la considérait comme sa chose, son jouet, pour Tobias, Artémis n’était guère un être humain avec des sentiments, juste la récompense d’obéir à ses parents en redorant un blason et en y gagnant plus d’argent (bien qu’il n’en ait guère le besoin).

Ainsi donc, la belle au bois dormant, enfermée dans sa bulle de bonne éducation, dans sa cage de sang pur, se contentait pour une fois de se cacher des autres, loin de la bibliothèque où il serait trop aisé pour ses tortionnaires de la retrouvée. Et quel ne fut pas le bonheur, la surprise même, de voir l’un de ses rares et bon amis à la porte de la salle vide et poussiéreuse dans laquelle la jeune femme au teint si pale avait trouvé refuse. Le sourire qui s’afficha sur les lèvres sanguines de la demoiselle se faisait chaleureux. Bien évidement, toujours aussi bien éduquée, elle ne manquait jamais de bonne tenue en présence d’autrui. Droite comme un piquet sur le sol froid de Poudlard, la jeune femme fit un signe encourageant vers le Gryffondor.

« Bonjour Xèlis. Hey bien, disons que parfois, il faut changer de tactique si l’on veut éviter tout problèmes. Surtout par un aussi beau temps hivernal où ceux-ci risqueraient de trouver peu d’activité en dehors de celle de me trouver et par conséquent, devenir un trouble. » Avait-elle lancé avec prestance et gentillesse.

Si tout un monde séparait les deux jeunes gens, toute une éducation et tout un passé opposé, il était étrange de voir à quel point ces deux mondes, en la personne de Xélis et d’Artémis pouvaient se réunir en paix et en harmonie. Peut être était-ce ici une preuve qu’entre deux cultures et deux éducations différente pouvaient se trouver une magnifique harmonie. Un équilibre hors du commun. Au fond, était-ce une belle expérience, un bel exemple pour le monde des sorciers et celui des moldus ? Car, sans toutes les idées farfelues des protagonistes du mal et des radicaux moldus, les deux mondes pouvaient sans aucun doute, cohabiter en ayant pour connaissance l’un et l’autre.
Du moins, c’était ce qu’espérait Artémis en espérant pouvoir observer cette cohabitation un jour. Si sa vie n’avait pas été prédéterminée par les autres, bien entendu.

« Désires-tu te joindre à moi ? Je ne te garantie pas une place au chaud, mais juste un peu de compagnie si cela te tente ! » La voix sucrée et douce de la jeune femme révélait chez elle une facette de sa personnalité morte depuis des années, un dynamisme et une joie de vivre, une certaine malice aussi, qui n’avait plus été depuis qu’elle eut un malencontreux accident et que depuis, la peur de l’eau se faisait connaitre.
La pire époque de l’année pour elle était le printemps, lorsque les neiges fondaient et que l’eau envahissait chaque parcelle du parc. L’idée de devoir poser les pieds dans l’herbe boueuse qui régurgitait son surplus d’eau ne lui plaisait guère, et ce fut à cause de ce petit tracas qu’elle évitait un maximum possible les cours de soins aux créatures magiques lorsque le printemps venait. Se contentant de faire juste ses travaux et passer une bonne partie de ses cours à l’infirmerie. Un sourire plus tard, elle posa ses mains sur ses genoux, tentant de ne faire attention à cette bague qui lui avait été donnée de force.
Lorsqu’elle repensait à cette soirée, toutes les angoisses qui la tourmentaient depuis, ne cessaient de tourner dans sa tête. Encore et encore, il y avait cette oppression qui nouait son estomac…

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Artémis & Xèlis

sous-titre, sous-titre, sous-titre, sous-titre... } La jolie brune faisait partie depuis longtemps du petit cercle d'amis du rouge et or. Il se souvenait de leur rencontre et de la première impression qu'il en avait eu. Elle lui avait tout de suite plut et il ne s'était jamais vraiment quitté depuis. Ils avaient beau se voir que par moment c'était toujours agréable pour le jeune homme de discuter avec la bleue qui avait l'air de savoir bien plus de choses que lui en matière d'éducation, de principes et de tas d'autres choses. Le savoir et a prestance de la jeune femme avait toujours impressionné Xèlis. Il se sentait un peu insignifiant face à elle.

Les ombres chinoises qu'elle produisait dansaient sur les murs de la salle de classe, l'ambiance loin d'être morbide était plutôt très agréable, presque apaisante. Il n'était pas sur de comprendre ce qu'elle avait voulu dire, par « éviter tout problèmes.» Avait-elle des ennuis dont il ne savait rien? Sa curiosité piquée à vif le poussa à poser des questions qui pourtant aurait pu l’embêter, mais il ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter pour la jeune femme.

« Tu as des ennuis Artémis?»

Le gryffondor n'aimait pas savoir qu'elle puisse être ennuyée par quelque chose, elle était si douce et si gentille qu'il lui était impossible d'imaginer qu'on lui veuille du mal. C'était sans doute le gros problème du rouge et or, il trouvait toujours beaucoup de monde gentil et préférait voir le bien un peu partout que d'y voir le mal. Il avait développé une certaine hantise du malheur pour ses amis depuis ce qu'il était arrivé et s'inquiétait souvent pour pas grand chose. Certains trouvait ça attachant d'autre agaçant. La proposition de son amie le fit sourire et il accepta d'un signe de tête. Il rejoignit sa camarade et s'assit à ses côté en ayant pris soin de fermé la porte derrière lui. Ils ne seraient ainsi pas dérangé. Il se demandait ce qu'Andjety penserait si jamais elle les voyait tous les deux. Ils ne faisaient pourtant pas de mal, mais il savait sa sœur très attaché à lui.

« Tu es douée pour les choses artistiques, qu'est-ce qu'elle représentent exactement ? »

Le jeune homme n'avait pas tellement d'imagination pour ce genre de choses, il voyait bien que les ombres représentaient quelque chose, mais il n'aurait su dire quoi. Il savait en faire quelques unes, mais pas des aussi jolie que la serdaigle. Ce n'était pas vraiment son passe temps favori, bien que dans les circonstances présente c'était plutôt agréable.