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| Pourquoi toujours choisir ? La vie est une succession de limitations.▲ Salamandra & Lucian | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Pourquoi toujours choisir ? La vie est une succession de limitations.▲ Salamandra & Lucian Mer 4 Juil - 13:41 | |
| [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Salamandra & Lucian Allongé sur son lit, le jeune Zabini jouait avec sa baguette tout en regardant pensivement le plafond. Il avait du mal à mettre de l’ordre dans ses idées, et n’arrivait plus à se concentrer sur ses cours. Toutes ces histoires par rapport aux sang-de-bourbe commençaient à prendre trop d’ampleur, et bien que Lucian soit déjà dans le camp de l’Ombre, il avait du mal à tout gérer. Surtout depuis sa rupture avec Sparkle, et le fait qu’il n’arrivait pas à avoir Miss Grenderwolf. Elle était plus que têtue, elle était bornée, et le vert et argent n’arrivait pas à la cerner comme il le souhaitait. Lui qui avait toujours réussi à avoir ce qu’il voulait depuis petit, aujourd’hui il était confronté à un véritable dilemme, et ça l’agaçait sérieusement. Il avait utilisé tout son charme, tous ses talents de séducteur qui marchait parfaitement bien avec les élèves de Poudlard, mais rien ne semblait faire effet sur sa professeur. Lâchant un soupir, il se redressa, et décida de descendre dans la salle commune. Il était 19 heures, et ses camarades devaient déjà être à la Grande Salle. Tant mieux, au moins il n’y aurait que lui et ses pensées.
Descendant les escaliers qui menaient à la salle commune, Lucian se dirigea vers l’un des fauteuils noirâtre qui se trouvait dans la pièce. Une fois installé, il fixa silencieusement le feu qui crépitait devant ses yeux sombres. Le feu léchait avec gourmandise les buches de bois, les réduisant à vue d’œil. Bien qu’il ne voulait pas se l’avouer, il avait grandement besoin des conseils de son père, seulement il n’osait pas envoyer un hibou de peur qu’il se fasse intercepter. Les jours allaient s’assombrir, c’était certain, il le sentait. Tout se mettait en place à une allure fulgurante, les sorciers commençaient à choisir leur camp. Pour ce qui était des Serpentards, tous savaient que la plupart serait du côté de l’Ombre, mais pour les autres sang-purs, c’était une autre histoire.
Soudain la porte de la salle commune s’ouvrit, laissant entrer une blondinette terriblement bien connu chez les Serpentards. Un fin sourire se posa sur les lèvres de Lucian lorsqu’il reconnut Salamandra. Il connaissait la jeune femme depuis leur plus jeune âge, depuis qu’il avait été adopté en fait. Avec Hélios, le frère de Salamandra, ils avaient grandi tous les trois ensemble, se voyant souvent grâce à leurs pères qui sont restés très proche même après Poudlard. Il connaissait bien Sala, petite, elle était complètement dingue de lui, peut-être parce qu’il était plus vieux qu’elle. Mais ça l’avait toujours beaucoup amusé, aujourd’hui encore c’était un véritable divertissement. Ca faisait un petit moment qu’il ne l’avait pas croisé. A vrai dire depuis la rentrée il avait été pas mal occupé, entre les cours, Sparkle, et l’Ombre maintenant, il avait l’impression de ne plus avoir une minute à lui.
« Tiens, tu n’es pas à la Grande Salle ? Serais-tu au régime Sala ? »
- Spoiler:
Désolé pour ce début si lamentable Mon code couleur c'est ; #336633
Dernière édition par Lucian H. Zabini le Sam 27 Oct - 21:02, édité 2 fois |
| | | | Sujet: Re: Pourquoi toujours choisir ? La vie est une succession de limitations.▲ Salamandra & Lucian Mer 4 Juil - 23:21 | |
| J’étais terriblement fatiguée, je n’avais même pas envie de sortir de la salle de métamorphose lorsque la fin du cours sonna. J’avais dormis presque toute l’heure, enfin dormis à moitié car si je l'avais fais entièrement, miss Grenderwolf aurait enlevé de nombreux points aux serpentard et je ne le voulais absolument pas. C'était surement la seule chose qui m'avait permis de tenir toute la journée, l'envie de faire bien pour ma maison... Mais la joie n'y était même pas. Si bien que n’avais même pas eus envie de rire lorsqu’un élève de gryffondor trébucha et tomba sur le sol. Malgré mes difficultés, j’ouvris doucement les yeux, presque tous les élèves étaient déjà partis sauf le jeune rouge et or qui se relevait piteusement. Me relevant, comme droguée, je poussai un peu le garçon et grognai: « Dégage de là! On dirait une larve, t’es désespérant! » Levant les yeux au ciel je pris mes affaires et sortis de la salle. Il était déjà tard, je m’en foutais, je ne voulais que me coucher, ou du moins me retrouver au calme. C’est pourquoi j’avais l’intention de monter vite dans la salle commune. Mais, avant, il y avait l’heure d’étude, quelle plaie… Cela ne servait à rien et cela prenait du temps sur notre soirée. Mais je n’avais pas le choix, alors je me rendis dans la salle d’étude en trainant les pieds. Le professeur de défense contre les forces du mal nous avait donné un devoir de deux parchemins racontant comment les sorciers et sorcières étaient traitées aux Moyen-âge. J’avais l’impression de déjà avoir travaillé sur ce sujet… Ou alors était ce parce que je lisais tous mes livres durant mes nuits d’insomnie… Il n’y avait rien à faire dans la salle commune des verts et argents lorsque tout le monde était couché. Alors je faisais tout pour m’améliorer dans mes résultats scolaires… Mais j’avais appris qu’il fallait que je gratte encore plus, que j’arrive à faire en sorte de prolonger le sens de ma pensée, d’aller plus loin. Mais aujourd’hui je n’avais même pas le courage d’écrire un seul mot. Impossible d’arriver à me concentrer quand en face de moi se trouvait l’un de plus beau mâle du château… J’avais bien l’intention d’en faire ma prochaine conquête et ce malgré les rumeurs qui circulaient à mon sujet. Et pourtant je ne savais même pas quel était son prénom… Ou son nom… Je savais juste que c’était un sang pur, heureusement… Mais, finalement je descendis rapidement vers la salle commune des Serpentards. Personne n’y serait et je pourrais surement m’y reposer tranquillement. Tant pis pour le repas, je n’avais même pas faim pour tout avouer. Et pour tout arranger, Hélios demeurait introuvable, le jour où j’avais justement besoin de lui parler. Je n’avais pas le moral, ou alors c’était le fait que j’étais fatiguée. Cela ne m’arrangeait pas et pourtant j’avais plutôt envie de passer un bon moment avec quelqu’un. Dieu avait peut être décidé d’exaucer mes prières car lorsque j’ouvris la porte je croisai le regard d’un homme que je connaissais bien. Un sourire charmeur s’afficha sur ma mine un peu fatiguée. Je n’étais pas vraiment à mon avantage mais bon… Avec Lucian les apparences n’étaient pas très importantes, il me connaissait depuis ma naissance presque… « Tiens, tu n’es pas à la Grande Salle ? Serais-tu au régime Sala ? » Demanda-t-il en me voyant. Je haussai les épaules et vins m’effondrer sur l’un des fauteuil défoncé de la salle commune. Tu trouves que j’ai besoin d’un régime Lucian?! Demandai-je en haussant un sourcil en le fixant mi sérieuse mi amusée. - Spoiler:
j’espère que ma réponse te plaira. J’ai utilisé la couleur palegreen
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| | | | Sujet: Re: Pourquoi toujours choisir ? La vie est une succession de limitations.▲ Salamandra & Lucian Dim 29 Juil - 17:26 | |
| Silencieux, Lucian ne détacha pas son regard de la jeune femme face à lui. La blondinette haussa les épaules, et finit par s’installer dans un des fauteuils qui se trouvaient devant elle. Un sourire en coin fendit le visage du Serpentard. Il avait toujours trouvé Salamandra très belle, mais après tout, elle était une Malefoy, elle ne pouvait qu’avoir un si joli minois. Il comprenait que la plupart des garçons de l’école puisse vouloir la séduire. Il avait même entendu des conversations de Serpentards où ils complimentaient la blondinette. La jeune femme finit par lui répondre avec ironie ;
« Tu trouves que j’ai besoin d’un régime Lucian?! »
Elle tenta de paraitre outrée par sa précédente demande. Ce qui ne marchait pas tant que ça puisqu’il parvenait à déceler de l’amusement dans son regard. Ne se gênant pas pour fixer la blondinette face à lui, il pouvait très bien percevoir sa taille de guêpe, ses épaules frêles et ses jambes fines. Non, visiblement, il ne parvenait pas à déceler un seul défaut dans le corps parfait de la Serpentarde face à lui. Il devait bien l’avouer, elle avait été gâtée par la nature, et ce, dès la naissance. Détaillant un peu plus le visage de la jeune femme, il put percevoir des cernes souligner son regard, et elle semblait exténuée. Fronçant les sourcils, il ne put s’empêcher d’être un tant soit peu inquiet pour la jeune femme. Après tout, il la connaissait depuis l’enfance, et ils avaient toujours été assez proches l’un de l’autre, surtout une fois, plus que d’ordinaire. Lucian avait failli commettre une faute impardonnable avec Salamandra en couchant avec elle. Il s’était rétracté au dernier moment, ne voulant pas perdre son meilleur ami juste parce qu’il avait fait l’erreur de désirer la sœur de ce dernier. Si bien que depuis, le Serpentard tentait de se tenir un peu plus à l’écart de la blondinette, ne voulant pas se laisser dépasser stupidement par sa libido. Depuis, il se demandait toujours si la jeune femme lui en voulait, ou si elle avait su comprendre le choix du vert et argent. Il n’avait jamais osé en reparler, ou même lui demander si en effet elle était rancunière. Pourquoi remuer le couteau dans la plaie ? Après tout, ils pouvaient tous deux considérer cette mésaventure comme une erreur de parcours, quelque chose de sans importance.
Mettant de côté ses pensées, se promettant mentalement de ne faire aucune allusion vis-à-vis de cet épisode appartenant à présent au passé, il finit par lancer à l’égard de la jeune femme ;
« Non, mais tu as sans doute besoin de sommeil plus que de nourriture. »
Il ne pouvait pas vraiment percevoir les réactions de son interlocutrice puisqu’il faisait déjà sombre dans la salle commune, et que la seule source de lumière à proximité n’était autre que les flammes de la cheminée. Ces dernières éclairaient faiblement leurs deux visages d’une couleur orangée, sombre, laissant une part d’ombre cacher certains endroits du joli minois de Sala.
« Est-ce que je devrais m’inquiéter Sala ? »
D’ordinaire, Lucian ne s’inquiétait pas, pour personne. Salamandra avait son frère, et il savait qu’ils étaient très proches, et que donc la jeune femme pouvait compter sur lui. Le Serpentard laissait de côté les problèmes des autres, puisqu’ils n’étaient pas les siens, il s’en fichait donc royalement. Même ses anciennes petites amies ne bénéficiaient pas d’une quelconque part d’anxiété de la part du vert et argent. Il devait bien assez s’inquiéter sur son compte avec tout ce qui se mettait en place dans le château vis-à-vis des membres de l’Ombre et des nés-moldus, il n’avait donc pas le temps de s’intéresser aux problèmes des quelques personnes proches qu’il pouvait avoir. Mais, ce soir, c’était différent. Il n’avait encore jamais vu Sala avec ce visage terne et ces cernes, et visiblement, elle était exténuée. Le Serpentard resta muet, patientant jusqu’à ce que Sala lui donne une quelconque réponse. Il doutait beaucoup qu’elle puisse se confier à lui, car malgré le fait qu’ils aient grandi ensemble, le jeune homme préférait parler avec Hélios plutôt que Sala. Ce qui était logique puisque le frère de la blondinette était son meilleur ami. Il n’éprouvait pas le besoin de parler à la première personne venue de ses quelques soucis.
Dernière édition par Lucian H. Zabini le Sam 27 Oct - 21:02, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: Pourquoi toujours choisir ? La vie est une succession de limitations.▲ Salamandra & Lucian Mer 1 Aoû - 22:11 | |
| Lucian avait toujours été très proche de ma famille, surtout de mon frère il fallait l’avouer. C’était son meilleur ami, il n’y avait pas d’autre mot je ne les avais jamais vu au moins une fois ensemble durant une journée… J’étais très contente de les voir ensemble. Ils étaient si proches que je pensais que jamais ils ne pourraient être séparés. Ils me faisaient un peu penser à Sutton et moi, même si notre amitié était bien plus récente. Le fait était pourtant que nous étions moins proches en ce moment, étrangement je la voyais moins souvent et ce même si mon emplois du temps n’avait pas vraiment changé. C’était très étrange… Et elle me manquait. Le fait de ne pas pouvoir lui dire ce que je faisais à chaque pleine lune m’agaçait beaucoup aussi… Mais mon secret était déjà assez connu, et je doutais que Sutton puisse garder ça pour elle et ce même si je lui faisais confiance. Je me sentais moi-même mieux depuis que quelqu’un d’autre que mon frère était au courant. J’aurais pourtant dû être terrorisée… Mais les personnes qui étaient au courant n’avaient en aucun cas besoin de me dénoncer… Cela ne les avancera à rien… Mais les gens étaient parfois bien étranges alors il me serait difficile d’être sure qu’ils ne diraient rien. J’avais autres choses à penser, j’étais terriblement fatiguée, il fallait avouer qu’entre les révisions, les pleines lunes et les petits à côtés, je n’avais pas beaucoup de temps pour me reposer. Heureusement pour moi, l’équipe de Quidditch de notre maison était complète car j’aurais bien postulé… Cela n’aurait pas arrangé ma santé et Hélios aurait surement refusé… Je lui aurais fait la gueule, je me serais énervée, j’aurais tapé du pied, j’aurais pleuré, j’aurais été vexée. Puis j’aurais enfin compris que ce n’était que pour me protéger et puis je lui aurais pardonné… Il m’aurait surement dit qu’il avait toujours raison et en ça il se rapprochait aussi de Lucian. C’est ainsi que j’étais plutôt contente d’être tombée sur lui plutôt que sur quelqu’un d’autre. Il me rappelait mon frère et quand mon frère me manquait, que je ne pouvais pas le voir j’aimais bien déposer son image sur Lucian… Surement le jeune serpentard ne comprenait il pas le rôle qu’il avait. Un rôle très important et qui parfois avait un peu dérapé. Un jour, un seul et ce jour qui est resté gravé dans ma mémoire. Nous avions faillis déraper, laisser tomber cette relation de pseudo frères et sœurs même si c’était un peu exagéré de mon côté pour endosser celui d’amants. Mais il n’avait pas osé aller jusqu’à la fin, pour ne pas risquer de perdre son amitié avec mon frère. J’avais été très énervée, j’avais même pété un câble si je me souvenais bien. J’étais vexée de voir que mon frère passait, comme d’habitude, avant moi. Je ne savais pas vraiment si je lui en voulais encore mais en tout cas si jamais la chance se représentait je ne lui laisserai pas le temps de penser aux conséquences… C’était hors de question. Il eut soudain l’air un peu inquiet, il m’indiqua que j’avais surement plus besoin de sommeil que de nourriture et finit par demander s’il devait s’inquiéter. J’avais sentis son regard glisser sur tout mon corps, il parlait en connaissance de cause mais je me surpris à aussi un sourcil quelque peu intriguée. Sortant de l’ombre je me penchai doucement vers lui et dis doucement : « Depuis quand tu t’inquiètes pour moi Lucian ? » Faisant une pause je me relevai pour récupérer une couverture et m’asseoir prêt de la cheminée enfouie sous celle-ci. J’étais réellement fatiguée mais bon cela me faisait du bien de parler un peu, de le faire rager… C’était mon plus grand bonheur durant cette soirée. « Ce n’est pas ton genre Lucian… Mais bon… » Repris je en soupirant clignant plusieurs fois des yeux pour arriver à les garder ouverts… « En effet je pense avoir besoin de sommeil mais bon je ne suis plus une enfant je suis grande… Tu le sais très bien n’est-ce pas ? » Dis-je charmeuse en haussant un sourcil veillant à lui faire comprendre à quoi je faisais allusion. Qu’il soit gêné cela ne me dérangeait pas, il ne fallait pas me refuser quelque chose à moi, sinon je devenais intenable. « Allons Lucian, n’ai pas l’air gêné comme ça ! Tu n’avais pas l’air si gêné la dernière fois… Du moins… Au début. » Il allait me haïr je le savais bien, c’était presque jouissif de le voir comme cela. Je fis un sourire sentant que la fatigue se partageait avec l’amusement. J’avais envie de le pousser à bout et ce même si je l’adorais. J’étais exécrable quand je m’y mettais il le savait très bien…
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| | | | Sujet: Re: Pourquoi toujours choisir ? La vie est une succession de limitations.▲ Salamandra & Lucian Mar 14 Aoû - 15:32 | |
| Il savait pertinemment qu’il avait peu de chance que Salamandra se confie à lui, mais il préférait tout de même avoir essayé. La jeune femme finit par se rapprocher de lui, en se penchant légèrement dans sa direction. Son visage se trouvant mieux éclairé par la lumière de la cheminée, il pouvait à présent mieux voir les cernes qui soulignaient son regard fatigué. Restant silencieux, attendant qu’elle parle, elle finit par lâcher d’un ton doucereux ;
« Depuis quand tu t’inquiètes pour moi Lucian ? »
Très bonne question. Question à laquelle le concerné n’avait pas la réponse. Il se rendait compte qu’il avait été tout à fait stupide. La prochaine il ferait ce qu’il sait faire de mieux, c’est-à-dire s’occuper de lui, et laisser les autres avec leurs soucis. Il en avait déjà bien assez pour lui tout seul, alors il n’éprouvait pas franchement le besoin d’en rajouter une couche avec les problèmes des autres. Bien que Sala, ne soit pas n’importe qui. La jeune femme se redressa soudainement, attrapa une couverture et se posa sur le canapé en face de la cheminée. Elle était à présent sous la couverture, fixant quelques instants la cheminée. Lucian préféra ne pas répondre à la question presque rhétorique de la jeune femme, si bien qu’il se recala un peu mieux dans son fauteuil, attendant patiemment qu’elle daigne rajouter quelque chose. Il connaissait bien Sala pour savoir qu’elle aimait avoir le dernier mot pour tout. La blondinette reporta son regard sur lui, et rajouta ;
« Ce n’est pas ton genre Lucian… Mais bon… En effet je pense avoir besoin de sommeil mais bon je ne suis plus une enfant je suis grande… Tu le sais très bien n’est-ce pas ? »
Il ne le savait que trop bien. Le jeune homme comprenait parfaitement les sous-entendus que faisait passer Sala dans ses dires. Il n’était pas dupe. Il avait beau avoir évité le sujet comme il avait pu, il était fatidique qu’un jour ou l’autre elle finisse par remettre cette histoire sur le tapis. Lâchant un soupir presque inaudible, il fixa la jeune femme qui avait haussé les sourcils, histoire de bien lui faire comprendre ce à quoi elle faisait allusion précédemment. Lucian n’était pas persuadé que ce soit une bonne idée de reparler de cette soirée-là. Il s’en était atrocement voulu, et avait craint plus que tout qu’elle en parle à Hélios. Fort heureusement, ils n’avaient pas dépassé la ligne à ne pas franchir, mais tout de même, il avait été trop loin, beaucoup trop pour donner de faux espoirs à Salamandra. Surtout que la jeune femme n’avait absolument pas apprécié le fait qu’il se rétracte à la dernière minute. Elle lui avait fait une crise, s’était mise dans une rage folle. Il avait eu beaucoup de mal à la calmer, et pour rien au monde il ne voulait la revoir dans une telle fureur. C’est pourquoi ce soir, il aurait mieux fait de rester dans sa chambre plutôt que de descendre dans la Salle commune. Il ne voulait pas se retrouver seul avec Sala pour de très bonnes raisons, et avait réussi à éviter cette situation jusqu’à aujourd’hui.
Le vert et argent avait fini par porter son regard sur la cheminée, où les bûches de bois brûlaient, devenant presque noires. La voix de Sala finit par résonner de nouveau dans la salle ;
« Allons Lucian, n’ai pas l’air gêné comme ça ! Tu n’avais pas l’air si gêné la dernière fois… Du moins… Au début. »
Il détestait quand elle se comportait ainsi, surtout si elle mettait cette nuit-là dans la conversation. Portant son regard assombri par la lumière ambiante sur elle, il secoua légèrement la tête de gauche à droite, un air las sur le visage. Si elle se mettait à jouer avec lui, ils n’étaient pas sortis de l’auberge. Il ne se sentait pas gêné, il l’aurait été si Hélios s’était actuellement trouvé dans la pièce. Il voulait simplement ne pas déraper une nouvelle fois, mais si elle commençait à le pousser dans cette optique-là, ça n’allait pas être aisé de la repousser. Il n’était pas sûr de pouvoir calmer ses ardeurs comme la dernière fois. Il avait dû se faire violence tellement fort, qu’il n’était pas sûr de pouvoir le faire à nouveau.
Lucian finit par ouvrir la bouche et sortir de ses pensées.
« J’t’en prie Sala, tu crois franchement que c’est le bon moment ? demanda-t-il durement. »
Il se leva brusquement, commençant peu à peu par être agacé. Il ne savait pas ce qu’il voulait, il se sentait tiraillé entre ses envies et ses principes –aussi peu soient-ils, il en avait-. Mais il devait y mettre fin, il ne pouvait pas faire d’erreur, pas une nouvelle fois. Se dirigeant vers le canapé où Sala était toujours assise, il se posta derrière elle, et lui murmura tout en se penchant dans sa direction ;
« Ne rêve pas, il ne se passera rien entre nous. Jamais. »
Dernière édition par Lucian H. Zabini le Sam 27 Oct - 21:03, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: Pourquoi toujours choisir ? La vie est une succession de limitations.▲ Salamandra & Lucian Sam 1 Sep - 14:57 | |
| Je ne savais pas vraiment pourquoi j'avais besoin de le pousser à bout ainsi, peut-être parce que j'avais été vraiment vexée lorsqu'il s'était rétracté... J'avais tellement souvent imaginé sa peau se frotter contre la mienne, ses lèvres se presser sur mon corps et sur les miennes... Cela aurait été sensuel, chaleureux, presque douloureux, mais tellement plaisant. S'il n'avait pas commencé à réfléchir aux conséquences... Mon frère l'aurait détesté certes durant quelques jours, peut-être quelques semaines, mais c'était son meilleur ami, ils auraient finis par se rabibocher et puis mon frère savait très bien que je n’étais pas encore en possession de ma petite fleur. J’imaginais que s’il était venu à être au courant de cet écart il n’aurait pas apprécié mais soyons sérieux, ni Lucian ni moi ne vivions à la botte de Hélios, nous n’avions aucun compte à lui rendre…
Le fait était que je n’avais toujours pas digéré cette soirée et que même si Lucian était arrivé à éviter le sujet depuis, il devait se douter que je le remettrai sur le tapis un jour ou l’autre. Le pire était qu’étant vraiment fatiguée je n’allais pas être très patiente, et encore plus insupportable qu’en temps normal. Mais, je connaissais bien Lucian et malgré tout ce à quoi il pouvait penser à cet instant il ne me laisserait surement pas jouer à cela longtemps, il n’était pas réputé par être patient et ce même si Hélios n’apprécierait pas non plus que l’on remballe sa petite sœur… Posant la tête sur l’accoudoir je fermai quelques secondes les yeux me reposant le temps d’un instant pour ne pas me sentir partir d’un coup. Si je n’avais pas croisé Lucian je me serai surement immédiatement couchée mais la tentation était trop forte… Elle avait toujours été trop forte, quelques soient les circonstances. Aucune des filles de serpentard ne pouvait se vanter de ne jamais avoir eus un regard envieux sur le corps du jeune Zabini… Peut-être était-ce parce qu’il était invariablement inaccessible même si je ne doutais pas de l’attraction qu’il exerçait sur la gente féminine. Rouvrant les yeux j’observai son regard noir posé sur ma personne, et, lorsqu’il secoua la tête agacé je ne pus m’empêcher de laisser échapper un sourire amusé, voir cet air embêté sur son beau visage me faisait l’effet d’un pur moment de bonheur. J’avais tellement pris peur lorsqu’il m’avait repoussée, je m’étais posée tant de question que je méritais bien de le faire tourner un peu en bourrique. J’avais l’impression de tenir les rênes même si il n’y avait pas grands choses à tenir. Je voulais quelque chose qu’il ne me donnerait surement jamais et même si je pouvais essayer de le faire plier je n’y arriverai surement jamais.
Finalement il reprit la parole assez froidement par rapport à ses premières phrases, j’en fus un peu étonnée mais finis par me dire que c’était surement normal vu le tournant que prenait notre conversation « J’t’en prie Sala, tu crois franchement que c’est le bon moment ? » Je haussai un sourcil, il était mignon… Pour lui ce n’était jamais le moment de toute façon, et le bon moment encore moins. Peut-être voulait-il oublier cette soirée, cet écart qu’il avait failli faire, je serai dans ce cas ravie de le lui rappeler aussi longtemps que cela était possible. Parce qu’il était clair que s’il n’avait pas été repris par ses responsabilité j’aurais été étonnée qu’il veuille oublier le moment que nous aurions passé ensemble, nos corps entrelacés dans une danse sensuelle. Perdue dans mes pensées je ne l’avais pas vu se lever et lorsqu’il murmura à mon oreille je sursautai surprise : « Ne rêve pas, il ne se passera rien entre nous. Jamais. » Il avait l’air bien sûr de lui et je ne pus que le remarquer. Me retournant doucement vers lui je le fixai avec un regard aguicheur avant de demander en faisant la moue : « Lucian je t’en prie ne viens pas me dire que tu n’en as pas envie, j’aurais beaucoup de mal à te croire… » Soyons clair vu comme nous nous étions rapprochés durant une soirée il était vraiment possible que nous recommencions. Doucement je me redressai pour arriver à hauteur de son visage et m’approcha de son oreille dis doucement : « Tu m’as vraiment fais du mal la dernière fois Lucian… Heureusement pour toi je n’en ai pas parlé à Hélios… » Ce n’était pas du chantage, jamais je n’irais rapporter ce qu’il s’était passé entre Zabini et moi à mon frère, ce n’était pas mon style et j’espérais que Lucian le savait. « Je n’ai pas envie de m’énerver avec toi aujourd’hui… Mais soyons clairs, de un ce n’est jamais le bon moment pour toi et de deux, on ne sait jamais ce qu’il peut arriver et j’espère sincèrement que tu n’es pas si borné à penser que tu ne me toucheras jamais. »
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| | | | Sujet: Re: Pourquoi toujours choisir ? La vie est une succession de limitations.▲ Salamandra & Lucian Sam 8 Sep - 21:57 | |
| Salamandra n’avait pas dû le voir arriver, car lorsqu’il lâche ces quelques paroles, il la sentit sursauter. Le parfum doucereux qui émanait de la chevelure de la jeune femme, vint titiller le nez de Lucian. Il se souvenait de cette senteur comme si c’était hier. La Serpentarde avait le parfum d’un premier jour de printemps, avec les premiers rayons de soleil, les premières fleurs éclosent, une brise légère transportant toutes ces nouvelles senteurs un peu partout. Il ne savait absolument pas pourquoi l’arôme qui découlait des cheveux de Salamandra lui donnait cette impression de printemps. La blondinette tourna son joli minois vers lui, avec un air plus que séduisant sur le visage. C’est ainsi qu’il avait commencé à succomber à elle la dernière fois. Avec ses yeux pétillants, et ce sourire en coin sur ses lèvres gourmandes, sa beauté avait eu raison de lui et de ses envies. Mais en cet instant, une moue boudeuse se trouvait sur le visage de la Serpentarde, tandis qu’elle lâchait ;
« Lucian je t’en prie ne viens pas me dire que tu n’en as pas envie, j’aurais beaucoup de mal à te croire… »
Il n’arrivait pas à savoir si elle parlait en connaissance de cause, ou si tout simplement c’était une ruse pour l’avoir plus facilement. Il n’aimait pas se faire manipuler ainsi. D’ordinaire c’était lui qui séduisait et qui dirigeait, non l’inverse. Mais Salamandra était toujours cette petite fille capricieuse, et il savait que tant qu’il ne coucherait pas avec elle, elle ne le laissera pas en paix. Il cherchait à se prouver à lui-même qu’il n’éprouvait aucun désir pour la jeune femme. Seulement, c’était beaucoup plus simple de se le dire, plutôt que de le faire. Lucian aperçut soudainement la jeune femme se redresser un peu plus, son visage se trouvant à présent à hauteur du sien. Restant stoïque face au comportement de Salamandra, cette dernière s’approcha un peu plus de lui, et susurra à son oreille ;
« Tu m’as vraiment fait du mal la dernière fois Lucian… Heureusement pour toi je n’en ai pas parlé à Hélios… »
Le rappel fut brutal. Il l’aurait certainement su si Sala avait vendu la mèche à Hélios. Son meilleur ami lui aurait sans doute arraché la tête. Et encore, ils n’avaient pas franchi la limite. Lucian ne voulait même pas savoir ce qu’Hélios ferait de lui s’il couchait avec sa sœur. Enfin, pour cela il devait être au courant. Si ils s’étaient envoyés en l’air, et si aucun des deux ne l’avaient confié à Hélios, ils n’auraient pas eu de représailles, et le Serpentard ne se débattrait pas avec ses envies vis-à-vis de la blondinette, à l’heure actuelle. Salamandra finit par rajouter en se décalant légèrement du visage de Lucian ;
« Je n’ai pas envie de m’énerver avec toi aujourd’hui… Mais soyons clairs, de un ce n’est jamais le bon moment pour toi et de deux, on ne sait jamais ce qu’il peut arriver et j’espère sincèrement que tu n’es pas si borné à penser que tu ne me toucheras jamais. »
Malheureusement, il s’évertuait à croire qu’il serait plus fort que son désir envers la Serpentarde. Il devait l’avouer, Sala était une belle jeune femme, et elle savait clairement s’y prendre pour séduire la gente masculine. Lucian avait failli se laisser avoir, mais il n’était pas sûr de pouvoir se faire violence une fois encore. Elle était désirable, de plus elle était une sorte de fruit défendu, ce qui ne faisait qu’accentuait son envie de la faire sienne rien qu’une nuit. Reculant de quelques pas, tentant de mettre de la distance entre Sala et lui, il passa une main agacée dans ses cheveux avant de lâcher ;
« Pourquoi est-ce que tu t’acharnes à rendre la situation plus compliquée qu’elle ne l’est déjà ? Tu sais pertinemment que je ne peux pas … »
Il était clairement en train de lui avouer qu’il désirait tout comme elle, aller plus loin que la dernière fois, franchir la limite interdite, et jouer dangereusement avec le feu. La question n’était pas ; est-ce qu’il voulait coucher avec Sala, parce que la réponse était clairement positive. Mais la question précise était ; est-ce qu’il pouvait coucher avec elle ? Et en aucun cas il ne le pouvait. Rien que d’imaginer son meilleur ami apprendre qu’il avait couché avec sa sœur, cela créait en lui une boule de culpabilité énorme. Lucian ne savait pas vraiment comment réagirait Hélios à une telle annonce. Et c’est ce qui l’effrayait le plus; perdre son meilleur ami pour une histoire de fille. Mais ce qui compliquait la situation, c’était le fait que Sala n’était pas n’importe quelle fille aux yeux des deux Serpentards. Le vert et argent finit par reprendre la parole en lâcha clairement ;
« Je pense qu’on devrait oublier ce qu’il s’est passé entre nous Sala. Ou plus précisément ce qui a failli se passer. »
Dernière édition par Lucian H. Zabini le Sam 27 Oct - 21:04, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: Pourquoi toujours choisir ? La vie est une succession de limitations.▲ Salamandra & Lucian Dim 23 Sep - 15:12 | |
| Lucian finit par se reculer un peu comme pour instaurer une distance supplémentaire entre nous. Comme si j'allais lui sauter dessus comme une bête sauvage, le plaquer contre mur et lui arracher ses habits, je n’étais pas aussi sauvage malgré tout. Tout ce que je voulais c’était lui, et encore je ne le voulais pas pour toute la vie, ce n’était pas une grande exigence, je voulais juste passer du bon temps avec lui le temps d’une nuit. Ce n’était pas trop demander si ? Apparemment oui… Mais j’étais bornée, tout autant que Lucian. Mais je ne laisserai pas tomber tant que je ne l’aurais pas eu. Et j’avais comme l’impression que cela arriverait plus vite que prévu. A mon grand plaisir. Sa main passée dans ses cheveux et son regard agacé lui donnèrent un air encore plus attirant. Je me mordis doucement la lèvre et me penchai encore un peu plus pour écouter ce qu’il avait à me dire avec un sourire charmeur. « Pourquoi est-ce que tu t’acharnes à rendre la situation plus compliquée qu’elle ne l’est déjà ? Tu sais pertinemment que je ne peux pas … »
Je restai quelques secondes interdite, comme choquée, il venait d’avouer qu’il voudrait passer le pas, aller plus loin. C’était les mots que je rêvais d’entendre depuis… Je ne sais combien de temps, surement depuis mon enfance, depuis que j’étais tombé sous le charme de ce jeune homme aussi mystérieux qu’attirant. Même alors que j’étais encore une gamine, j’avais déjà de très bons gouts. Les Greengrass avaient toutes de très bons gouts, pour ce qui était des Greengrass masculins j’osais émettre un avis plus défavorable. Je me mordis doucement la lèvre et passai par-dessus le rebord du canapé pour aller me tenir devant lui, bien droite pour arriver à peu près à sa hauteur. Il était bien plus grand que moi et j’étais obligée de me mettre sur la pointe des pieds pour arriver au niveau de son visage. Je ne le fis pas, je ne voulais pas le gêner encore plus déjà que cela avait l’air de vraiment lui couter de m’avouer ceci.
Nous en revenions toujours au même point, Hélios… Je faillis laisser échapper un soupir mais c’était tout de même mon frère et je l’aimais. Mieux, j’avais trop de respect pour lui pour soupirer quant à sa présence dans une conversation. Même si en ce moment même j’aurais préféré qu’il ne soit pas mon frère, ou dans le cas contraire qu’il ne soit pas le meilleur ami de Lucian… Mais, s’ils n’avaient pas étés proches, je ne l’aurais pas connus et la situation ne se serait pas présenté à nous aujourd’hui. Je me demandais si je n’aurais pas préféré en fin de compte. Mais, la suite de la soirée allait peut être me faire comprendre que je n’aurais pas préféré une situation différente. J’étais un peu comme sur un petit nuage après ses paroles mais il me fit vite redescendre à la réalité par la suite… « Je pense qu’on devrait oublier ce qu’il s’est passé entre nous Sala. Ou plus précisément ce qui a failli se passer. » Mon sourire s’effaça pour laisser place à une moue triste. Puis, je baissai la tête blessée. Je n’avais pas envie d’oublier ce qui avait failli se passer moi… Je voulais que ça se passe.
Je fermai les yeux quelques secondes pour me reprendre et éviter de faire une crise devant le serpent. Puis, me redressant je fis disparaitre ma moue boudeuse et repris une mine charmeuse pour le faire craquer, c’était mon but après tout. Et ce même s’il me blessait avec ses paroles. Posant mes mains sur ses épaules je le poussai doucement pour qu’il soit bloqué contre un meuble bas et dis doucement en penchant la tête sur le côté : « Lucian ne dis pas ça s’il te plait… » Dis-je implorante avant de le fixer intensément : « Hélios ne sera pas au courant, tu le sais très bien, j’ai autant à perdre que toi… Tu en as envie je le sais, alors je t’en prie ne réfléchis plus aux conséquences… Il n’y en aura pas de négatives je te le dis… » Je ne savais pas vraiment quoi lui dire, il n’appartenait qu’à lui de décider d’aller plus loin… Mais j’avais encore des atouts dans ma manche. Faisant glisser mes doigts sur ses bras je m’écartai et me détournai à nouveau : « Mais peut être que tu as trop peur pour ça… » Lançai je en m’arrêtant près d’une fenêtre pour regarder l’extérieur. Dans le reflet de la vitre j’arrivais à voir Lucian c’était surement pour cela que je m’étais postée ici, rien n’était dû au hasard. « Je te croyais plus courageux Lucian, l’image que je me faisais de toi en prend un sacré coup… » Lâchai je finalement en soupirant doucement.
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| | | | Sujet: Re: Pourquoi toujours choisir ? La vie est une succession de limitations.▲ Salamandra & Lucian Dim 11 Nov - 19:54 | |
| Salamandra le fixa, une moue boudeuse sur le visage. Moue qu’il avait vu tant de fois par le passé, moue de petite fille lorsqu’elle n’avait pas ce qu’elle voulait. La jeune femme finit par baisser la tête, restant silencieuse pour le moment. Lucian se doutait qu’elle était en train de choisir avec application les mots qu’elle allait utiliser pour finir par l’avoir. Elle savait se montrer manipulatrice lorsqu’elle voulait quelque chose. Et en cet instant, ce qu’elle voulait c’était lui. Il savait qu’il était dans de sales draps, et qu’il risquait de franchir la limite, malgré tout, plutôt que fuir, il restait là, pour voir jusqu’où il tiendrait et jusqu’où Sala allait le pousser. C’était stupide, mais tellement délectable. Il attendait simplement le moment où il ne pourrait plus faire marche arrière. La jeune femme finit par réagir, redressant la tête, un sourire charmeur sur ses lèvres pulpeuses, elle posa ses mains délicates sur ses épaules, s’enfonçant sans gêne dans son regard bleuté. Elle l’obligea à reculer avec l’aide de ses paumes, ce que fit docilement Lucian, sans vraiment savoir pourquoi. Il se retrouva bloqué entre la blondinette et un buffet. La jeune femme était pratiquement collée contre lui, rendant ses pensées un peu plus troubles, faisant fondre peu à peu ses principes, abattant les barrières qu’il s’efforçait de garder entre eux depuis trop longtemps.
« Lucian ne dis pas ça s’il te plait … Hélios ne sera pas au courant, tu le sais très bien, j’ai autant à perdre que toi… Tu en as envie je le sais, alors je t’en prie ne réfléchis plus aux conséquences… Il n’y en aura pas de négatives je te le dis…»
Il aurait voulu la croire, de toutes ses forces. Mais pouvait-il réellement prendre le risque ? Lucian se trouvait dans une impasse, il ne savait que faire, quelle décision prendre. Sala savait qu’il en avait autant envie qu’elle. A vrai dire, il en crevait d’envie depuis cette soirée où tout avait basculé. Il ne savait même plus comment il était parvenu à se faire violence ainsi, car il était certain que s’il ne faisait qu’un geste vers la Serpentarde, cette fois-ci il ne ferait pas marche arrière, il serait trop tard. La blondinette laissa ses doigts glisser le long de son bras, le fixant d’un air suggestif puis s’éloigna de lui. Elle lui tourna le dos, se postant face à une fenêtre. Lucian passa une main sur son visage, tiraillé entre l’envie de déguerpir, et l’envie de croquer dans le fruit interdit face à lui.
« Mais peut être que tu as trop peur pour ça… »
Elle le mettait clairement au défi. Ce qui était mauvais pour lui, car il ne supportait pas qu’on puisse lui dire de quoi il était capable ou non. Il n’avait peur de rien, il relevait chaque défis donnés, et les réussissaient à chaque fois. Seulement, cette fois-ci le défi était de taille, et Lucian ne savait pas quelle décision prendre. Et Sala savait parfaitement ceci, elle savait parfaitement comment le faire abdiquer à ses désirs.
« Je te croyais plus courageux Lucian, l’image que je me faisais de toi en prend un sacré coup… »
Le concerné sentait peu à peu la rage s’éprendre de lui. Il n’était pas un lâche, il était loin d’en être un. Il refusait qu’elle le voit ainsi, ça le mettait hors de lui. Fixant le dos de Sala, où ses cheveux tombaient en cascade, il finit par souffler pour lui-même ;
« Et merde. »
Son orgueil était touché, et dans un accès de folie pure il se dirigea vivement vers Sala, attrapa son bras, la tourna face à lui, et sans lui laisser le temps de réagir, posa ses lèvres contre les siennes. Ses deux mains encadrèrent le joli minois de la Serpentarde qui ne se fit pas prier pour répondre au baiser donné. C’était un baiser fougueux, presque brutal. Lucian laissait ressortir son envie, son impatience. Il en avait eu tellement envie depuis cette soirée où pour la première fois il avait osé l’embrasser, où il avait osé la considérer comme la jeune femme qu’elle était devenue, et non plus la petite fille qu’il avait vu grandir. Il poussa la blondinette contre le mur près de la fenêtre sans brutalité, ne retirant pas ses lèvres des siennes. L’une de ses mains se posa sur ses hanches, et partit bien vite découvrir le dos de la verte et argent, laissant ses doigts glisser dans sa chevelure blonde. Il savait qu’il était en train de faire une erreur, une énorme. Mais, il n’avait plus le courage de faire marche arrière. Cette fois-ci, il ne pourrait plus se faire violence.
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| | | | Sujet: Re: Pourquoi toujours choisir ? La vie est une succession de limitations.▲ Salamandra & Lucian Sam 17 Nov - 20:03 | |
| Est-ce que je disais la vérité en le traitant de lâche ? Surement pas. Je savais très bien que Lucian était loin d’être un lâche, et puis dans tous les cas je n’oserai jamais le traiter de lâche sachant que sa réaction risquait de m’être peu positive. Mais là, je me doutais bien que, piqué dans son égo il allait tenter de me prouver qu’il méritait toute mon admiration, qu’il était fort, courageux, qu’il n’avait pas peur de transgresser les règles. Le regard plongé dans le reflet de la fenêtre je fis un léger sourire malgré mon envie de rester sérieuse. Je sentais qu’il était à la limite de craquer, que bientôt les bonnes résolutions ne seraient que des souvenirs. Bien lointain… J’avais toujours ce que je voulais et encore une fois cela se vérifiait. Mais j’étais plus qu’heureuse d’avoir réussis, ou du moins presque, à le faire se laisser aller. Passant une main dans mes cheveux je les fis se disperser sur mes épaules, frissonnant en sachant que bientôt j’allais obtenir ce que j’attendais depuis maintenant bien longtemps.
Soudain, lorsque je commençai à croire que j’allais devoir enfoncer encore un peu le clou, Lucian sortit de son pseudo mutisme et lâcha doucement un juron qui fit s’élargir mon sourire, ça y est, il était à moi, le piège s’était enfin refermé… Les pas qui nous séparaient l’un de l’autre me paraissaient prendre une éternité, rien que de sentir qu’il s’approchait de plus en plus, les battements de mon cœur se faisaient de plus en plus forts et rapides. Et lorsqu’il me fit me retourner pour lui faire face et déposa ses lèvres contre les miennes j’eus l’impression que mon cœur allait exploser, qu’est-ce que cela pouvait faire du bien… Me collant un peu plus contre lui je me cambrai lorsqu’il me poussa avec douceur contre le mur et fit glisser sa main dans mon dos. La vitre était très froide, la différence de température entre mon corps et là paroi rendait ce contact presque douloureux mais tellement agréable en même temps. Ses mains sur ma peau me faisaient frissonner comme jamais, surtout en sachant que nous risquions d’être surpris, à tout moment, par un serpentard quelconque, par une connaissance ou par quelqu’un, comme mon frère par exemple, pour qui cela pouvait être encore plus déplaisant… Cette sensation d’interdit me faisait doublement plus vibrer. Et puis, cela fait bien longtemps que j’attendais ce moment, cela le rendait encore plus délectable…
M’accrochant au col de sa chemise je l’attirail encore plus contre moi pour sentir son corps contre le mien en m’amusant avec passion avec ses lèvres… « Tu vois… Ce n’était pas plus compliqué que ça de craquer… » Lâchai je dans un murmure à son oreille en faisant glisser l’une de mes mains sur son torse. Qu’il ne croit pas que j’allais devenir un ange maintenant qu’il avait cédé, enfin il me connaissait bien, j’étais loin d’être un ange dans tous les cas. Les contacts presque brutaux entre nos deux personnes décuplaient le plaisir, j’adorais savoir que le corps, les muscles, que Lucian avait le contrôle sur moi, c’était grisant mais vraiment… j’adorais ça. D’une main experte je fis passer ma main sous sa chemise pour détailler du bout des doigts les muscles de son torse, je me mordis doucement la lèvre entre deux contacts, cet homme était… plutôt exceptionnel… J’avais de nombreuses fois pu deviner ces muscles mais il n’y avait rien à voir avec ce que je sentais sous mes doigts. Et après tout je me disais que la victoire n’aurait pas été si belle si je n’avais pas eus de telles difficultés pour l’obtenir… Mais je ne m’inquiétais même plus de tout cela, a vrai dire, toutes pensées étaient dérisoires quand je savais que désormais cela n’avait plus de raison d’être. Mes réflexions commençaient à s’embrouiller et cela n’allait surement pas aller en s’arrangeant…
Reprenant mon souffle pendant quelques secondes je mordillai sa lèvre avec un sourire malicieux avant d’entreprendre de dénouer avec application sa cravate aux couleurs des verts et argents. La laissant tomber sur le sol je repris possession de ses lèvres en déboutonnant quelques boutons de sa chemise avant d’entourer son cou de mes bras, c’était presque violent, brutal, j’adorais ça… |
| | | | Sujet: Re: Pourquoi toujours choisir ? La vie est une succession de limitations.▲ Salamandra & Lucian Ven 28 Déc - 19:35 | |
| Laissant ses doigts parcourir l’épiderme brûlant de la jeune femme, Lucian pouvait aisément la sentir frissonner sous ses caresses. L’embrassant toujours avec passion, Sala l’attirait vers lui en le tirant par le col, se trouvant un peu plus collé contre le corps de la serpentarde. Il était impatient, plus qu’impatient de découvrir son corps, de la faire enfin sienne. Il savait qu’ayant franchi la limite, il ne pouvait plus faire marche arrière, la machine était enclenchée, et ce qui devait arriver, allait arriver. En cet instant même, il ne pensait plus aux règles, aux limites, à la connerie qu’il était en train de faire. Non, il n'avait qu’une chose en tête ; assouvir son désir. Il l’avait si longtemps voulue qu’il refusait que les choses tombent encore à l’eau par sa faute. De toute façon, il n’en serait plus capable, il le savait. Salamandra finit par dévier ses lèvres de sa bouche, jouant avec quelques secondes avant de venir lui murmurer au creux de l’oreille ;
« Tu vois… Ce n’était pas plus compliqué que ça de craquer… »
Ca, Lucian n’en était pas certain. Il fallait avouer qu’elle avait réunis tous ses efforts pour le pousser à bout, et que sans ça, il n’était pas sûr qu’il ait fini par craquer. A vrai dire, le vert et argent passait plus son temps à suivre ses pulsions, plutôt que de raisonner pour savoir si ce qu’il faisait était bien ou pas. Et ce, avec toutes ses conquêtes. Il préférait faire ce qu’il avait envie de faire, plutôt que de se retenir sans cesse, il finirait par s’ennuyer sinon. La blondinette glissa bien vite une main sous sa chemise, caressant du bout des doigts ses abdominaux. Lucian finit par reprendre le baiser qu’ils avaient commencé, se demandant s’ils devaient continuer ici, ou plutôt monter dans un dortoir. Il n’était pas vraiment judicieux de se faire prendre en pleine partie de jambes en l’air dans la salle commune. Surtout que les rumeurs fusaient à une rapidité époustouflante dans les couloirs du château, et que ça arriverait rapidement aux oreilles d’Hélios. Sala s’amusa avec sa lèvre inférieure, tandis qu’elle s’appliquait à retirer ses cravate, pour la laisser choir à leurs pieds. Retrouvant le contact brulant avec la bouche de la jeune femme, elle s’attaqua rapidement aux boutons de sa chemise, avant d’enserrer sa nuque à l’aide de ses bras, forçant un peu plus sur le baiser échangé. Ses lèvres ne tardèrent pas à dévier de celles de la blondinette, embrassant avec avidité sa mâchoire, descendant rapidement dans son cou, dévorant la moindre parcelle de peau qui s’offrait à sa bouche. Remontant légèrement dans le creux de sa nuque, il finit par souffler à son oreille ;
« Je pense qu’on devrait monter … »
Redressant son visage, il la fixa un instant, et recolla ses lèvres aux siennes avec brutalité. Alors qu’ils s’embrassaient avec une certaine sauvagerie, Lucian descendit ses mains sur les hanches de la jeune femme, passant sous ses fesses pour finir par la soulever de terre. Sala ne mit pas longtemps à comprendre, et ne tarda pas à encercler sa taille à l’aide de ses jambes. Connaissant le chemin par cœur, il gravit les escaliers menant à son dortoir sans pour autant interrompre la danse enflammée qu’avaient entrepris leurs langues. Poussant la porte à l’aide de ses pieds, il la referma d’un coup de talon, et colla Sala contre avec férocité. Il dégaina ensuite sa baguette de sa poche, et lança un sortilège informulé, permettant de bloquer la porte, et un autre permettant d’étouffer le moindre bruit qui pourrait sortir de cette pièce. Une fois la sécurité installée, il balança sa baguette par terre avant de s’attaquer de nouveau au cou de la serpentarde. Tandis qu’il la soutenait d’une main, il passa une main sous sa chemise, créant des arabesques sur son dos brûlant, avant de parvenir à son ventre et de commencer à défaire les boutons de son chemisier par le bas. Chose qui aurait pu sembler peu simple à l’aide d’une main, mais Lucian était expert en la matière, et si jamais les boutons étaient durs à défaire, il finissait tout simplement par déchirer le chemisier, c’était souvent plus rapide. Et c’est ce qu’il ne tarda pas à faire, commençant doucement à perdre patience. Faisant claquer les boutons qui tombèrent sur le sol, et roulèrent par-ci, par-là, il put enfin découvrir le buste de la jeune femme, la poitrine encore cachée par un soutien-gorge noir. Ravi par ce qu’il voyait, il ne put qu’admettre que Sala était en effet une belle jeune femme aux formes avantageuses. Un sourire en coin, il rencontra rapidement le regard de sa future amante, et l’embrassa de nouveau. Il commençait à être de plus en plus impatient, sentant son bas ventre commencer à s’embraser au fil des minutes. La promiscuité avec le corps de la blondinette ne l’aidait pas non plus à avoir les idées claires, mais il savait se contenir, et faire durer le plaisir.
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