Le temps s'était durement refroidis. Aymeric l'avait senti l'autre jour en discutant au beau milieu de la nuit avec Thalie. Les feuilles des arbres étaient pratiquement toutes tombés et le sol était recouvert de teintes orangés, parfois le vent balayaient les feuilles, elles virevoltaient dans l'air et se posaient là ou les portes et les fenêtres restés ouverte bientôt Poudlard serait recouvert de blanc et même dans les couloirs on sentirait les courants d'airs. La journée n'avait pas vraiment très bien commencée pour le poufsouffle. Il avait une fois de plus mal dormi et somnolait à moitié en cours. Il avait une heure de pause avant le déjeuner et avait envie d'aller se recoucher. Il n'avait pas passer une bonne nuit depuis des jours. C'était à croire que cela signifiait quelque chose. Il commençait à être un peu paranoïaque à force de ne pas avoir ses heures de sommeil. Le jeune homme bailla et marcha vers la grande salle, c'était l'heure du courrier. Une chouette arriva sur la table en face de lui. C'était Bagera la chouette de sa sœur. Il haussa les sourcils, c'était rare qu'elles lui écrive, c'était même étrange qu'il avait fallut autant de temps à ses sœurs pour avoir des nouvelles, généralement elles n'arrêtaient pas de lui envoyés du courrier et là cette lettre arrivait. Il décrocha l’enveloppe de la patte de la chouette qui s'envola sitôt après. Il ouvrit la lettre et commença à la lire. Le temps semblait s'arrêter au fur et à mesure qu'il lisait. Son cœur battait dans sa poitrine comme une bombe, il était près à exploser. Ce n'était pas possible, comment avaient-elles pu lui cacher ça et surtout pourquoi lui dire maintenant? Il resta un moment sans bouger le souffle court comme si tout allait s'arrêter autour de lui. Il avait à la fois envie de vomir et de défaillir. C'était un vrai cauchemar. Il avait beau relire la lettre des dizaines de fois à la suite, les mots ne changeaient pas. « Nous devons t'avouer quelque chose, notre père t'a laissé une grande partie de sa fortune, seulement tu n'y aura droit qu'en te mariant à la fille de la famille avec qui cet arrangement à été fait en échange eux taise la couleur de notre sang et nous taisons la lycanthropie de cette fille. Nous n'avons rien voulu te dire avant, nous pensions que l'affaire était close avec la mort de nos parents, mais il semblerait que ce ne soit pas le cas. ...» La lettre continuait en expliquant qu'il était fiancé à Salamandra Malefoy depuis le début de l'année. Ses mains étaient crispé et son corps tout entier semblait l'être aussi. Il leva les yeux de la lettre cherchant des yeux Salamandra. Ce ne pouvait être qu'une blague. Une blague de mauvais goût certes, mais une blague. Il n'aimait pas beaucoup la serpentarde et préférait régler cette histoire tout de suite. Il était assez furieux et sorti de la grande salle à la cherche de sa camarade.
Il avait du mal à croire ce qui était écrit. Ce ne pouvait pas être vrai. Il s'en était tant voulu de sa façon d'agir avec son père et des derniers mots qu'il lui avait prononcé et au final même mort il influait encore sur lui. Il ne savait plus quoi penser. Il était complètement perdu et en colère. Comment avaient-elles pu lui cacher une chose pareil et comment pouvaient-elles lui dire par lettre. Il était déçu et blesser. Il se dirigeait vers le cachots, Salamandra était une serpentard si elle n'était pas dans la grande salle peut être qu'elle était encore dans son dortoir. Il l'attendrait là bas au pire, mais il devait lui parler, lui crier dessus même et avoir des réponses. Il resterait là des heures s'il le fallait. Les cachots n'étaient pas son endroit favori, mais il se fichait pas mal de qui il pourrait croiser il était d'humeur massacrante et n'attendait personne d'autre que Salamandra, mieux valait pour elle qu'elle se dépêche. Il n'était pas du tout patient et déjà en colère. Il resta dans un coin des cachots pour la voir arriver. Elle finirait tôt ou tard par se montrer.
B-NET
Dernière édition par Aymeric N. McCawley le Dim 16 Déc - 14:49, édité 3 fois
L’orage qui avait éclaté dehors cette nuit-là n’était rien comparé à celui qui avait eu lieu dans la salle commune des bleus et bronzes. La soirée avait peut-être pas mal commencée mais j’avais bien déchanté par la suite. Cela faisait plusieurs semaines que j’avais l’impression que Tobias était distant, ce n’était pas vraiment une impression après tout puisqu’aujourd’hui il n’aurait même plus besoin d’être distant pour ne pas me voir. Je n’arrivais pas à le croire… Je me souvenais encore de ces paroles cassantes résonnant dans mes oreilles :« T’es pas fiable ! Je n’arrive pas à croire d’entendre encore des hommes se vanter d’avoir passé la nuit avec toi… » Alors que jamais je ne l’avais trompé, jamais ! J’avais changé pour lui, j’avais fait des efforts que je n’avais faits pour personne d’autre et c’est comme ça qu’il me remerciait. Le pire était que je n’avais même pas réussis à rester digne, je m’étais effondrée comme un château de carte au fur et à mesure de ses assauts. J’avais essayé de résister, de le faire souffrir autant qu’il me faisait moi-même souffrir avec ses paroles. Mais, à la fin, c’était moi qui avait perdu, j’avais perdu la rupture, je l’avais perdu lui aussi… « Crève Lestrange… » Avais-je lâché en pleur avant de me précipiter en dehors du dortoir des Serdaigle. Pour le reste de la nuit je ne me souviens même pas de quoi elle fut faite. Je m’étais plongée dans une vieille bouteille, je m’étais assise au beau milieu de la forêt interdite et j’avais crié, crié toute ma rage, à en réveiller les morts, à en réveiller les cicatrices de mon cœur en morceaux…
Groggy, comme perdue, je titubai jusqu’à l’entrée du château, le jour allait pas tarder à se lever, je ne voulais croiser personne, mon mascara avait couler jusqu’au bas de mes pommettes, j’avais les yeux aussi rouges que le sang qui coulait des griffures que je m’étais infligées pour calmer la douleur de mon égo et de mon cœur, pour la remplacer par de la souffrance physique, par quelque chose de concret, quelque chose qui existait vraiment, qui n’était pas aussi idiot qu’un chagrin d’amour. Je me sentais idiote… Moi qui jamais n’avais laissé qui que ce soit entrer dans mon cœur, j’avais changé d’avis et j’en souffrais plus que tout désormais. Cela me faisait réellement pitié venant de moi-même. J’avais essayé de faire disparaitre toute cette honte qui me collait à la peau dans la salle de bain des préfets, sous l’eau et le savon, dans les bulles colorées, trop colorées pour mon âme noircie par l’aigreur et la douleur. Cela n’avait pas marché si bien que malgré l’heure tardive je n’avais pas l’intention d’aller en cours aujourd’hui, qu’ils soient maudits tous ces idiots avec leurs théories foireuses sur l’éducation, les retenues je n’en avais que faire. Ils pouvaient me virer aussi, cela m’était égal. Cela serait peut être une bonne chose en plus, je ne voulais jamais revoir ce visage, ces yeux, tout cet être qui m’avait fait jouir autant qu’il me faisait désormais du mal. Il allait en être heureux, de me voir détruite comme cela, je voyais encore son petit sourire fier, à peine dissimulé lorsqu’il avait vu les premières larmes rouler sur mes joues… J’aurais pu le tuer rien qu’avec mes mains si je n’avais pas eus aussi mal de le voir me quitter. Je l’aimais encore trop pour lui faire du mal. Je ne pouvais pas le faire, j’aurais voulu qu’il ne puisse pas le faire non plus. Mais apparemment nous n’avions pas les mêmes valeurs.
Habillée tout comme pendant la nuit, bien moins apprêtée qu’à l’habituelle, je divaguai dans les couloirs, je n’avais pas faim, je n’avais pas non plus envie d’entendre toutes les paroles soit disant réconfortantes de mes camarades de maison, je n’avais pas envie non plus de voir le regard mauvais des autres élèves. Je n’étais particulièrement appréciée en général et la plus part des personnes seraient très heureux de me voir dans une mauvaise passe… Je décidai alors de me diriger vers le dortoir des verts et argents, la plus part des élèves ne seraient pas là, je pourrais être tranquille. Enfin je l’imaginais. La réalité était toute autre car non loin de l’entrée du dortoir je remarquai quelqu’un qui n’avait rien à faire là. « McCawley… » Soupirai-je en essuyant mes yeux à nouveau pleins de larmes. M’approchant de lui dans le but de rentrer dans mon dortoir je demandai un peu froidement : « Tu cherches quelqu’un ? » Je ne me doutais vraiment pas que c’était moi qu’il attendait. Après tout ne nous étions jamais tant parlés que cela et encore plus nous ne nous apprécions pas vraiment… Fermant quelques secondes les yeux je tentai de faire taire le mal de tête arrivé à la suite de mes crises de colère et de larmes. Quelle tristesse...
Salamandra J. Malefoy & Aymeric N. McCawley
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Sujet: Re: [Saly & Ric]▲ Gives you hell Mar 11 Déc - 17:52
Les bras croiser le regard furieux Aymeric attendait la serpentarde impatiemment. Il voulait des explications et ne partirait pas tant que tout ne serait pas clair. Il ne savait même pas comment leur parents c'étaient connu. C'était fou cette histoire. Il était évident que ce ne pouvait être qu'une mauvaise blague, son père ne lui aurait pas laissé avec un mariage arrangé sur le dos sans lui en parler, quoi que à réfléchir il ne s'était jamais vraiment entendu avec son père, qui sait ce qu'il aurait pu lui cacher, pourtant quelque chose lui disait que ce n'était pas le genre d'homme à cacher ce genre de choses et puis il se demandait aussi depuis combien qui cet arrangement existait? Son père avait du arranger ça lorsqu'il avait quatorze ans, c'était tôt pour prévoir un mariage. Le poufsouffle ne savait pas tellement ce qu'il devait croire, il préférait attendre des explications qu'il espérait avoir de Salamandra. Il sentait bien les regards d’étonnement qu'on lui lançait, il n'était pas vraiment dans ses habitudes de traîner dans le coin, tout ce qu'il espérait c'était de ne croiser ni Loki ni Diluviah, il était assez en colère pour devoir supporter leur présence.
Il aperçut enfin celle qu'il attendait et visiblement elle n'était pas dans un bon jour. Dommage, il se fichait complètement qu'elle soit déjà de mauvaise humeur aussi ou qu'elle soit triste, il ne la portait de toute façon pas tellement dans son cœur et cette histoire n’arrangerait pas les choses. Il avait toujours eu du mal avec les filles, mais si on lui forçait la main ce ne serait pas beaucoup mieux. Elle lui demanda d'une voix qu'il jugea trop imposante trop hostile ce qu'il cherchait là. Il ricana de façon froid et fausse tout en l'observant de haut en bas. Elle était très jolie, c'est vrai , mais la beauté ne fait pas tout, Aymeric le savait bien. Il refusait de se laisser berner par la beauté extérieur, l'intérieur pouvait être complètement pourri. Ce n'était pas la première fois qu'il le constatait et généralement c'était souvent deux choses qui allaient ensemble, lui le premier il n'était pas toujours un ange et pourtant il semblerait qu'il ait un certain charme, mais ça ce n'est que ce qu'on en dit, les goûts et les couleurs diffèrent, et heureusement. Il répondit sur le même ton qu'elle.
«Je te conseille d'arrêter tout de suite ce manège, je n'ai pas envie de rire. Tu peux m'expliquer que ce que signifie cette histoire?»
Il ne s'était pas dit qu'elle pouvait ne pas être au courant de la situation, pour lui c'était évident, l'un des deux devait bien être au courant et comme lui ne l'était pas c'était forcément elle qui savait. Sa famille à elle était encore en vie, ça ne pouvait venir que d'eux, il n'arrivait pas à se dire que les siens étaient tout aussi impliqués dans cette histoire. Il tenait toujours fermement la lettre de ses sœurs dans la main ne se doutant pas une seule seconde que elles étaient toutes aussi impliquées que la famille de la jeune femme. On sentait nettement la tension entre eux, il ne fallait pas chercher bien loin pour voir qu'il y avait de l'orage dans l'air, restait à savoir de quel côté il tomberait en premier.
B-NET
Dernière édition par Aymeric N. McCawley le Mer 12 Déc - 13:12, édité 1 fois
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Sujet: Re: [Saly & Ric]▲ Gives you hell Mar 11 Déc - 21:50
Gives You Hell
« Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. » ► RIMBAUD
Il fallait avouer que l’alcool ne m’avait pas mon plus particulièrement aidée pour améliorer mon mal de tête… Je n’y avais même pas pensé lorsque j’avais volé cette bouteille dans les cuisines du château. Peut-être que quelqu’un m’avait vue, peut être que le directeur allait m’appeler pour venir le voir dans son bureau pour me passer le savon du siècle. Parce que je me doutais bien qu’il était au courant que certains étudiants ne buvaient pas que du jus de citrouille pendant les soirées mais personne ne devait jamais s’être fait prendre en train de voler sa collation interdite… Je laissai échapper un grognement presque animal qui me sortit quelques secondes de ma léthargie alors que des pas raisonnèrent dans le cachot se répercutant des centaines de fois dans ma tête douloureuse. « Saloperie je vais péter un cable … » Lâchai je dans un murmure. J’aurais bien pensé aller faire un tour à l’infirmerie mais le jeune aide-soignant ne me portait pas dans son cœur et n’hésiterai surement pas à me balancer à tout le corps enseignant, je ne voulais qu’une chose, aller me coucher, et rattraper ma nuit, pour la journée, la nuit et peut être le lendemain. J’aurais même voulu m’endormir pour toujours, me terrer dans mon dortoir à jamais… C’était une véritable horreur, j’avais l’impression que les murs m’oppressaient, que tous les murmures du vent répétaient encore et encore que j’avais toute cette honte sur les épaules. J’entendais tous mes battements de cœur apprécier le dégout que je m’inspirais…
Sortant de mes pensées je jetai un regard à Aymeric qui n’avait pas particulièrement de bonne humeur. Fronçant les sourcils je me demandais soudain ce qui pouvait l’énerver à ce point… Enfin, ce n’était pas réellement mon problème, j’avais déjà bien assez à penser… Je n’avais pas eus l’intention d’être méchante et froide dans mes paroles mais je n’y étais pas arrivée, très certainement parce que je ne pouvais moi-même pas être gentille avec moi-même. Je ne pouvais pas être gentille avec les autres, c’était impossible. Mais je ne me serais jamais doutée que lui non plus n’avait pas l’intention d’être amical, ses paroles m’éclatèrent à la figure comme un feu d’artifice dans le ciel le soir de la nouvelle année, a part que ce n’était pas agréable à regarder et à entendre. Le stoppant d’un geste je me massai les tempes avec deux doigts avant de dire en grimaçant : « Euh parle plus doucement s’il te plait j’ai rien compris… » Qu’est ce qui m’avait pris de boire autant bon sang. Me concentrant je me débrouillai comme je pouvais pour me remettre les mots de sa phrase dans l’ordre, cela me paraissait totalement extravagant… [color=green]« Mais quelle histoire ? »[ /color] Repris je en relevant les yeux vers lui et en le fixant intriguée. Sans attendre une quelconque réponse de sa part je secouai la tête, titubai quelques secondes, m’appuyai contre le mur en reprenant mon souffle avant de reprendre agacée : « Putain mais de quoi tu me parles mec ? » La seconde suivant je remarquai la lettre qu’il avait dans sa main, il la serrait si fort que je voyais ses phalanges blanchir autour de celle-ci, fronçant à nouveau les sourcils je la lui arrachai des mains d’un geste plus rapide que je ne m’en serai crue capable et repris doucement : « Attends allez donne-moi ça ! C’est quoi cette lettre ? » La dépliant, veillant à ne pas l’arracher sachant qu’elle avait déjà été bien abimée par le jeune Poufsouffle je me plongeai dans sa lecture. Peu à peu je sentis mes mains se mettre à trembler et ma langue devenir pâteuse… « Oh mon dieu… Mais qu’est ce que c’est…» J’avais l’impression d’être en sueur, les mots que je lisais me faisaient l’effet de coups de tonnerre… Fiançailles, cacher sa nature, héritage, sang mêlé… Mais bon Dieu qu’est ce qu’il me disait donc là ? Tremblant de tous mes membres je lâchai la lettre et plaquai mes mains contre le mur me penchant en avant jusqu’à poser ma tête contre la pierre. J’avais l’impression d’avoir de la fièvre… « Nan mais sérieux tu me fais marcher hein ? » Dis-je la voix chevrotante en sentant des larmes me monter aux yeux. « Me dis pas que c’est vrai… » Finis je en me brisant dans un sanglot. Ce n’était pas possible, j’avais l’impression que tout mon monde était en train de s’écrouler autours de moi sans que je ne puisse rien faire… Je ne comprenais pas ce qu’il se passait, j’étais un sang pur bon sang pourquoi voulaient ils me lier à un sang mêlé, et pourquoi maintenant ? Pourquoi donc voulaient-ils me fiancer ? Comment cela se faisait il qu’ils ne m’en aient pas parlé… Trop de questions se bousculaient dans ma tête, la faisant tourner et m’obligeant à me laisser glisser contre le mur en sanglotant comme une véritable gamine. « Dis moi que c’est une mauvaise blague… »
Salamandra J. Malefoy & Aymeric N. McCawley
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Sujet: Re: [Saly & Ric]▲ Gives you hell Mer 12 Déc - 13:13
Le jeune homme avait remarqué que la serpentarde avait l'air assez mal en point et semblait dévasté par une raison qu'il préférait ne pas connaître même si à la façon dont ses larmes avaient du couler, il se disait que ce devait être une histoire de cœur. Il connaissait les sentiments de dévastation et de colère quand on se rend compte que la personne n'éprouve pas la même chose ou se moque bien de savoir qu'elle est aimé, ce n'était jamais évident, mais ça avait forgé le caractère renfrogné du jeune homme. Il ne se mêlerait pas de la vie de la vert et argent et d'ailleurs ne pouvait pas vraiment savoir ce qui la faisait pleurer, pour le moment il avait juste envie d'en finir avec cette histoire et de trouver des réponses à ses questions. Il s'agaçait de voir qu'elle faisait durer ses réponses, il allait vraiment finir par s'énerver si elle continuait ainsi à le prendre pour un idiot. Il ne pensait pas qu'elle ne savait rien non plus pourtant il constata qu'elle n'avait pas l'air plus au courant que lui lorsqu'elle lui prit la lettre des mains qu'elle la lut. Elle semblait aussi surpris qu'il l'avait été voir pire si c'était possible. Comment était-ce possible, personne ne leur avaient rien dit c'était dingue quand même son père réussissait encore à influencer sur sa vie alors qu'il était mort et qu'Aymeric s'était senti coupable de leur mort et qu'il aurait voulu lui dire autre chose que « je te déteste» mais finalement il commençait à se dire qu'il n'avait rien à se reprocher et que son père était la cause de ses tourments. Ça valait bien la peine de s'en vouloir pour lui qui semblait avoir dicter sa vie comme il l’étendait sans lui demander son accord. C'était sa vie bon sang, qu'avait-il espérer en voulant le marier ? Et d’où sortait cette idée de cacher le sang «impur» de la famille, le poufsouffle se fichait pas mal de ne pas être «pur». Il se demandait aussi depuis quand Salamandra était un loup garou. Il ne l'aurait jamais cru si c'était venu d'ailleurs.
«Tu n'es pas au courant non plus. Génial tu devrais l'être pourtant, ton père ne t'a vraiment rien dit, crois moi j'aimerais bien que se soit une mauvaise blague.»
Le poufsouffle devait se rendre à l'évidence, elle ne savait pas plus de choses que lui et elle venait visiblement de l'apprendre comme lui. Il soupira et leva les yeux au ciel , c'était mal parti pour avoir des réponses. Il allait devoir chercher tout seul des explications. Il ne savait pas trop quoi faire il avait beau la regarder et se dire qu'elle semblait vraiment pas au courant ça lui semblait tout de même bizarre. Cela faisait six ans que son père était mort, ça voulait dire qu'il avait déjà préparer cet arrangement à ce moment là quand lui en aurait-il parler. Le connaissant il lui en aurait parler au dernier moment, comme tout ce qu'il avait eu à lui dire d'important. Il se demandait aussi pourquoi il lui avait laissé un héritage alors qu'il n'était pas l'aîné de la famille. C'était étrange aussi que ses sœurs ne lui aient rien dit non plus, il aurait pensé qu'elles se douteraient que c'était quand même important pour lui. Il pouvait toujours essayer d'annuler le contrat. S'il n'était pas d'accord peut être que ça s’arrangerait il faudrait qu'il voit avec le père de Salamandra.
« Arrête de te lamenter on peut encore changer les choses, laisse moi parler à ton père et peut être qu'on trouvera une solution et … depuis quand tu es loup garou?»
Il ne sentait pas pour le moment capable d'aller voir la famille de la vert et argent mais si ça pouvait lui épargner un mariage arranger alors autant tout essayer se serait mieux pour elle et pour lui.
B-NET
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Sujet: Re: [Saly & Ric]▲ Gives you hell Mer 12 Déc - 18:43
Salamandra J. Malefoy a écrit:
Gives You Hell
« Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. » ► RIMBAUD
J’avais été tellement prise de court que je n’avais pas pu m’empêcher de m’écraser lamentablement. Lorsque je réalisai ce que j’étais en train de faire je ne pus m’empêcher de pester contre moi-même, je devais vraiment faire pitié, en pleurs, habillée comme je ne sais pas quoi, pas maquillée, coiffée à la va vite je n’arrivais même pas à croire que c’était bien moi, recroquevillée dans ce couloir… C’était comme si je voyais la scène de l’extérieur, comme si j’étais sortie de mon corps, que je ne faisais rien comme il le fallait, parce que ce n’était pas moi qui commandait mon corps… Mais il fallait que je me reprenne, même si je n’en avais aucune envie. Je n’arrivais pas à comprendre ce qu’il se passait. Pour moi, ce n’était pas logique, vraiment pas logique. Je n’aurais jamais pensé que mes parents acceptent de me lier à un sang impur, après tout c’était l’honneur de la famille qui était en jeu… Je refusais de léguer un sang impur à mes enfants. Mais, peut-être se disaient-ils que dans tous les cas vu ma nature je ne lèguerai pas un sang pur à mes descendants… J’avais envie de maudire tous ces gens qui pensaient que c’était ma faute. Est-ce que j’avais décidé moi de me faire bouffer par cette sale bête… Je n’avais rien demandé moi. Il avait l’air plutôt embêté de savoir que je n’étais pas au courant. Comment voulait-il que je sois au courant bon sang ! Il y a bien longtemps que mes parents ne m’avaient jamais parlé de fiançailles… Depuis la rupture de celles avec Rhian en réalité. Je me demandais même si ce n’était pas cela qui avait entrainé cette rupture d’ailleurs, car, même si je ne connaissais pas vraiment Aymeric je savais qu’il avait perdu ses parents il y a un bon moment… Ces fiançailles ne doivent pas être d’hier du coup. Je n’arrivais pas encore à le croire Et l’autre qui insistait pour savoir s’ils ne m’avaient rien dit. Comme si j’avais pu oublier un truc aussi énorme que cela. « Bien sûr que je suis sure tu crois vraiment que je l’aurais oublié ? » Lâchai-je en séchant mes larmes. Il n’était plus temps de se morfondre mais je n’arrivais toujours pas à le réaliser.
Finalement Aymeric reprit la parole. Je laissai échapper un léger rire, c’était surement les nerfs qui lâchaient. Me redressant je perdis vite mon sourire lorsqu’il me demanda combien de temps cela faisait que j’étais un loup-garou. J’avais oublié ce détail, il était au courant maintenant… Je n’arrivais pas à croire que mes parents aient pu le dire à cette famille… Moi qui m’étais battue pour ne le dire à personne, a part à Tobias bien sûr, ce que je regrettais amèrement aujourd’hui vu que j’étais quasiment qu’il serait capable de le répéter à l’une de ses nouvelles conquêtes. Mais désormais, toute une famille était au courant, pour faire palier à cela j’aurais dû tous les tuer autant qu’ils étaient mais je comprenais bien que si mes parents l’avaient décidé c’était pour une bonne raison… Mais j’étais tellement en colère qu’ils ne m’en aient pas parlée, qu’ils ne m’aient même pas demandé mon avis. Qu’ils m’aient faits un coup bas comme celui-ci. Relevant la tête je fis la moue et repris : « Arrêter de me lamenter ? Mais c’est toute ma vie qui est en train de s’écrouler autours de moi. Je perds mon copain et j’apprends que j’ai un fiancé que je connais à peine, et que c’est des fiançailles dans le but de cacher les petits problèmes de nos deux familles… Tu pourras comprendre que j’ai un peu du mal à m’y faire… » Prise soudain d’un léger élan d’énervement je lui jetai un regard mauvais : « Je te préviens si tu le dis à quiconque, je te ferais regretter d’être venu au monde… » Lâchai-je à nouveau, j’avais tellement peur que quelqu’un d’autre l’apprenne… L’avantage avec ce mariage c’est que si jamais on se mariait, cela ne sortirait jamais de la famille… Personne ne serait au courant mais en attendant il était tout de même au courant et il avait une trop grande emprise sur moi, sur toute ma famille… Je me sentais tellement mal de mettre les Malefoy dans une telle position. Je réussis à me calmer et dis doucement : « Désolée mais ça me fait vraiment peur… Je me suis fait mordre à cinq ou six ans… » C’était tellement vieux que j’avais l’impression de toujours avoir été lycanthrope… Mais j’en avais tellement marre de tout ça que c’était aussi douloureux à chaque fois que j’y pensais. « Je ne suis pas sure que mon père apprécie que tu ailles le voir pour remettre en cause ses choix concernant l’avenir de sa fille… » Secouant la tête essayant de ne pas tourner de l’œil je repris : « Mais crois moi j’aimerais tellement que ces fiançailles soient annulées … Autant pour toi que pour moi… » Passant une main dans mes cheveux je tentais de réfléchir à une possibilité mais je ne voyais pas vraiment d’issue possible…
Salamandra J. Malefoy & Aymeric N. McCawley
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Sujet: Re: [Saly & Ric]▲ Gives you hell Mer 12 Déc - 20:07
Le moins qu'on puisse dire était que la situation les agaçaient tous les deux. Elle lui confirma qu'elle n'était pas au courant et était d'accord sur le fait qu'elle n'aurait pas oublier une information pareille. Il ne l'aurait pas oublié non plus et aurait vraiment voulu des explications. Il semblerait qu'ils leur faudrait un moment avant de savoir d’où sortait cette arrangement. La situation le laissait complètement au dépourvu et il détestait ne pas savoir quoi faire. Il se fichait de l'argent de son père il n'en avait jamais eu besoin jusqu'à présent pourquoi tout à coup il faudrait que ça change? Il leva les yeux au ciel lorsqu'elle lui dit que toute sa vie s'écroulait. Il avait vu juste pour l'histoire de cœur visiblement, il eut d'ailleurs un petit sourire narquois les autres aussi en souffraient, c'était presque rassurant. Il la laissa s’énerver si elle croyait qu'il ne réagirait pas elle se trompait. « Je me fou pas mal que ta petite vie soit bouleversée si tu crois qu'il n'y a que la tienne ...» Il aurait pu aller plus loin, mais n'avait aucune envie de lui balancé tout ce qui n'allait pas, le mur des lamentations n'était pas vraiment pour lui. Il faisait avec ce qu'il avait c'était tout. Il ricana lorsqu'elle le menaça, comme si elle lui faisait peur. Elle n'imaginait pas à quel point ses petites menaces ne l'atteignait pas. Il regrettait déjà d'être venu au monde, alors tout ce qu'elle pouvait dire ne réussirait pas à le faire tomber plus bas.
«Tu crois me faire peur avec tes menaces à deux galions? Met toi à la page ma pauvre ce n'est pas une fille comme toi qui me fera quoi que se soit.»
Il avait été assez mauvais dans ses mots , mais la colère accumulée depuis quelques jours devait faire beaucoup de choses pour le pousser autant à dire des choses pareils. Il n'était pas aussi mauvais habituellement, mais quand tout se cumulait il ne pouvait pas faire autrement que de se défendre comme il pouvait. Il se calma un peu quand elle fit de même et qu'elle finit par lui dire qu'elle s'était faite mordre à cinq ou six ans. Il resta un peu idiot face à elle se doutant que ça n'avait pas du être facile. Il se sentait assez mal à l'aise. Il semblerait qu'elle ait aussi des rapports compliquer avec les siens, ça allait être chouette pour régler cette histoire. Il leva les yeux au ciel.
«Qui ne tente rien à rien, je n'ai pas l'intention de me marier ni avec toi ni avec personne d'autres.»
Ric refusait de devoir se plier au règle de conformisme que le mariage imposait et à toutes les stupidités de l'amour. Il préférait autant finir seul plutôt que d'être enchaîné à une vie dont il ne voudrait pas.
B-NET
Dernière édition par Aymeric N. McCawley le Jeu 13 Déc - 17:00, édité 1 fois
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Sujet: Re: [Saly & Ric]▲ Gives you hell Mer 12 Déc - 21:49
Gives You Hell
« Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. » ► RIMBAUD
Il était clair que nous étions aussi énervés l’un que l’autre et que les coups allaient fuser. Moi qui pensais que l’orage était passé lorsque j’avais quitté Tobias mais en réalité ce n’était que les prémices du séisme… Décidemment cette journée était bien partie pour être la pire de toutes celles que j’avais vécu. Et encore, c’était pire que les pleines lunes, je me souvenais de tout, je vivais la scène mais je n’arrivais absolument pas à influer sur les évènements… Je voyais Aymeric me considérer comme une fille comme les autres alors que je n’avais aucun rapport avec ses pimbêches sans intérêt… Mais ses paroles me mirent encore plus en colère que je ne l’étais déjà. Je n’arrivais pas à croire qu’il osait me parler comme ça. « Putain mais tu pourrais être plus aimable ou ce n’est pas dans ton vocabulaire ? » Je serrai les points, alors comme ça il n’avait pas envie d’être gentil avec moi ? Et bien je n’allais pas être gentille avec lui non plus. J’étais une Malefoy bon sang personne ne pouvait me considérer aussi mal sans en subir les conséquences. Si en plus je devais me marier avec ce malotru non mais c’était le monde à l’envers… Je faillis répliquer à ses premières paroles mais il reprit et je sentis la foudre tomber non loin de nous. L’électricité me traversa de part en part, mes yeux prirent un teinte rougeâtre, ou était ce peut être parce que mon regard se fit plus perçant faisant ressortir les souvenirs de la nuit. « Pauvre fille ? » Il m’avait vraiment traité de pauvre fille ? Non mais c’était hallucinant, était-il vraiment au courant de la personne qu’il avait en face de lui ? Je n’arrivais pas à croire qu’il avait osé.
Le plaquant contre le mur avec force, mes reflexes animaux ressortant à l’approche de la pleine lune et l’alcool faisait aussi des siennes. J’avais plus de force que je ne le croyais et lui dut être aussi surpris. Je n’en étais pas sure mais le voile rouge devant mon regard m’empêchait de réfléchir à quoi que ce soit. Posant mon bras sur sa gorge exerçant une légère pression à peine suffisante pour qu’il ait un peu de difficultés à respirer. M’approchant de son oreille je dis froidement : « Ne sois pas si sûr de toi… Je peux te tuer autant que tu peux le faire, et moi, je n’hésiterai pas si jamais l’occasion se présentait. » Si je le ferais ? Tout dépendait, j’étais sure d’être capable de le faire mais pour ce qui est de la suite je n’étais pas persuadée d’en sortir indemne. Je n’avais jamais tué, cela devait faire un choc, quelque chose devait changer à l’intérieur de nous. Mais oui je le ferais sans hésiter s’il le fallait. Me reculant doucement je lui fis un léger sourire sadique avant de le transformer en malice, pétillant dans mes yeux je le lâchai et passai une main dans mes cheveux comme si de rien n’était. J’avais l’habitude de passer à la vitesse de la lumière d’un état de colère profonde à un état plutôt amusé. Cela pouvait décontenancer certaines personnes qui ne me connaissaient pas particulièrement mais je doutais que cela touche McCawley, il avait l’air tellement ailleurs que je pensais que le monde pouvait s’effondrer il ne bougerait pas.
Peut être que l’orage était passé, j’en doutais, mais il y avait une accalmie c’était clair. Nous en revenions à notre problème principal. Ce mariage… C’était une abomination que de s’imaginer devant l’autel au bras d’Aymeric. C’était bien loin de l’image parfaite de l’instant que je m’étais imaginée. J’avais pensé parcourir ce chemin au bras de mon père pour rejoindre le beau Rhian, le mystérieux Tobias, ou n’importe qui d’autre mais jamais avec Aymeric… « Et bien tente tente, ne viens pas te plaindre si mon père ou mon grand-père t’as fait avaler ta langue… Ou pire… » Bien sur je ne voulais pas me marier mais il devait y avoir une raison, et j’aurais préféré en parler à mes parents avant qu’il vienne les insulter de tout dans notre propre maison. « Laisse moi leur parler… »
Salamandra J. Malefoy & Aymeric N. McCawley
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Sujet: Re: [Saly & Ric]▲ Gives you hell Jeu 13 Déc - 17:01
La tension montait rapidement entre les deux élèves. Les passants devaient se demander ce qu'ils leur prenaient, mais pour le moment Aymeric se fichait pas mal des autres. Il devait supporter les remarques aussi acerbes que les siennes de la serpentard. Il leva les yeux au ciel agacé par l'attitude de la vert et argent. Elle se croyait vraiment mieux que les autres, il ne supportait pas son comportement encore moins sa façon qu'elle avait de lui parler, même si lui non plus n'avait pas été très sympathique. Il lâcha après sa remarque:
«Tu peux parler avec tes putains tu n'es pas bien plus polie.»
Il i sourit ayant trouvé sa réplique adapté, pour une fois c'était sorti tout seul, dans ses moments là c'était souvent instinctif. Il ne lui fallait pas longtemps pour savoir quoi répondre et visiblement ça ne lui plairait pas beaucoup. Il souriait sans que ce ne soit sincère mais plutôt par satisfaction, un sourire qui signifiait, prend toi ça dans les dents je ne me laisserais pas faire, il était très doué pour ce genre de choses.
Les choses se corsèrent lorsqu'elle le plaqua avec force, et il en fut d'ailleurs surpris, sur le mur lui serrant la gorge l'empêchant presque de respirer. Il savait qu'elle ne lui ferait rien de plus, cela se voyait dans ses yeux, elle avait beau essayer de le menacer ce n'était pas pour autant qu'il flipperait. Ce n'était pas une fille qui lui ferait peur et peu importait qu'elle soit de sang pur, qu'elle soit issue de famille de mangemort il n'était pas si facilement impressionnable, bien que la force qu'elle avait était surprenant.
Il la laissa lui crier dessus et le menacer. Il ne pouvait pas vraiment répondre elle avait l'emprise sur lui, mais une fois qu'il fut dégager il eut le temps de la repousser brutalement espérant l'envoyer assez loin de lui pour qu'elle ne recommence pas. Il n'avait aucun état d'âme en ce qui concernait le fait qu'elle soit une fille et ne lui laisserait pas de chance s'il devait se battre avec elle. Elle se permettait bien de l'étrangler alors pourquoi lui n'aurait pas le droit de se défendre aussi?
«Tu parles si tu voulais vraiment me tuer je serais sans doute déjà mort tu essaie juste de me faire peur et il semblerait que ça ne marche pas du tout, dommage pour toi.»
Sa façon de passer de l'orage au calme était assez perturbant, pourtant il savait qu'elle n'était pas aussi calme intérieurement, cela se sentait et ils étaient tout deux dans le même bateau , il était inutile de faire semblant, il leva une fois encore les yeux au ciel lorsqu'elle lui dit qu'elle parlerait à sa famille. Comme s'il ne pouvait pas avoir une conversation sans s’énerver. Il était pourtant certain que si les choses se passaient comme à l'instant ça risquait en effet d'être compliqué.
«Très bien , mais fait vite. Je n'ai aucunement envie de m'en faire pour ça durant des jours.»
Le calme était revenu, mais intérieurement il avait envie de hurler. C'était dingue tout ça, comment avait on pu leur cacher un truc aussi important? Ce n'était pas rien un mariage, c'était l'avenir de tout une vie et il n'avait pas spécialement envie de se marier maintenant, et d'ailleurs de se marier tout cours. Il n'avait plus grand chose à lui dire, s'il restait là il risquait de croiser d'autres personnes qu'il n'aimait pas et c'était mieux d'éviter de l'énerver encore plus.
«Dès que tu as des nouvelles tu m'en parle c'est clair?»
B-NET
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Sujet: Re: [Saly & Ric]▲ Gives you hell Jeu 13 Déc - 19:43
Gives You Hell
« Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. » ► RIMBAUD
J’avais prononcé ma dernière phrase d’un ton plutôt suppliant, en effet je savais très bien que mon père pouvait être plutôt difficile quand il s’y mettait, je me doutais aussi qu’il aurait surement préféré me l’apprendre lui-même, et que le fait que cela ne soit pas lui qui me l’ait appris n’allait pas le mettre de très bonne humeur. Et ayant hérité d’un caractère plutôt flamboyant cela risquait vite de faire des étincelles, cela ne se finissait pas souvent très bien lorsque nous nous engueulions… Mais cela ne se passait pas vraiment bien non plus avec Aymeric en réalité. J’espérais ne pas avoir à le supporter pendant très longtemps parce que vu comment cela commençait cela allait surement finir en bain de sang… Dans d’autres circonstances, et s’il avait été dans la maison de Salazar Serpentard nous nous serions peut être bien entendu. Ou alors cela aurait été les mêmes insultes à longueur de journée. Ce n’était pas comme si c’était la seule personne de ma maison que je ne pouvais pas me voir. Mais le fait était que la situation était bien plus critique. J’avais été un peu secouée lorsqu’il m’avait repoussée, ma tête s’étant cognée contre le mur me lançait terriblement n’arrangeant rien à mon état déjà fragile. Fermant les yeux quelques secondes pour faire disparaitre le vertige qui avait pris possession de mon être. Puis je me repris juste à temps pour le voir lever les yeux au ciel agacée : « McCawley arrête donc de lever les yeux au ciel tu vas finir par plus pouvoir les baisser… » Je n’avais pas été particulièrement aimable mais à quoi bon essayer quand chacun de nous savait très bien que l’autre l’insupportait le plus au point. Cela avait l’avantage de ne pas être une conversation d’hypocrites. Cela changeait de ce que je vivais habituellement.
Réagissant immédiatement à ses paroles je ne pus m’empêcher d’avoir envie de le claquer. Il m’agaçait particulièrement à me considérer comme une moins que rien, je n’étais pas une gamine, je n’étais pas idiote et il ferait mieux de se méfier… « Ne me prends pas pour une idiote Aymeric, je n’ai absolument pas envie de me marier avec un grincheux comme toi… Et qui plus est un sang mêlé… » Ne pus je m’empêcher de lâcher mauvaise. Les mariages arrangés je connaissais, cela faisait partie de mon quotidien, je savais très bien que je finirai par me marier, mes parents ne pouvaient que le décider. Pendant ces derniers moi j’avais juste espérer que ma famille choisirait une union qui était déjà toute tracée comme celle avec Tobias mais c’était plutôt compromis pour le moment. Mais je n’aurais jamais pensé que mes parents osent me lier à un homme de sang impur… C’était le monde à l’envers, je les laissais aux Weasley moi les sangs mêlés, j’étais loin d’être aussi crédule qu’eux, je savais bien que si nous quittions les sentiers des sangs purs c’était le début de la déchéance… Je ne pouvais m’empêcher de détester mes parents pour cela. Je n’aurais jamais pensé qu’ils puissent m’infliger cela. Mais bon, il devait forcement y avoir une bonne raison, ils ne pouvaient pas avoir fait ça de leur plein gré. Ma mère n’aurait jamais mis en cause mon bonheur comme cela, je lui faisais trop confiance pour cela et elle n’oserait pas me faire du mal ainsi. Mon père quant à lui détestait tout autant que moi l’idée de se lier à des sangs impur, c’était juste improbable. Je n’arrivais pas à le croire… Les Malefoy, liés à des sangs mêlés, ce n’était vraiment pas possible…
Soudain quelqu’un s’approcha de nous, un élève de ma maison me tendit une enveloppe, je le connaissais à peine, surement un autre lèche cul qui pensait pouvoir se rapprocher de la préfète pour avoir des avantages : « Tiens, je t’ai récupéré ça comme t’étais pas au déjeuner… » Lui faisant un léger sourire plutôt froid malgré tout je lui fis signe de partir avant d’observer l’enveloppe de plus près : « Je pense que nous n’allons pas avoir besoin d’attendre très longtemps… » Dis je doucement en reconnaissant la belle écriture de ma mère. Me laissant glisser contre le mur j’ouvris la lettre et me plongeai dedans : « Ma chérie, je vais être brève. J’espère que tu liras la première cette lettre, que le jeune McCawley ne t’aura pas mis au courant avant moi… Je ne veux pas que tu le prennes mal, dis toi bien que nous ne sommes vraiment pas d’accord avec ce qu’il se passe, mais nous n’avons pas eus le choix. La famille d’Aymeric ont découvert notre secret et nous avons aussi étés mis au courant du leur… » Soupirant je parcouru le reste de la lettre en diagonale, j’étais au courant de tout ça, mais presque à la fin de la lettre quelques mots me laissèrent interdite : « Serment inviolable… » J’eus un mouvement de recul avant de lever la tête vers le poufsouffle. Lui tendant la lettre je rebaissai la tête. Ce n’était pas possible, ils faisaient décidément tout pour me gâcher la vie. Je ne comprenais pas encore toute l’horreur de la situation… Mais cela n’allait surement pas tarder…
Salamandra J. Malefoy & Aymeric N. McCawley
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Sujet: Re: [Saly & Ric]▲ Gives you hell Jeu 13 Déc - 20:55
Il y avait été peut être un peu fort en la repoussant si fort. Elle s'était peut être fait mal au final. Elle avait déjà l'air mal en point et il ne l'aidait pas vraiment à aller mieux, mais à quoi bon après tout ils ne s'aimaient pas autant ne pas faire comme si c'était le contraire il ne l'aurait pas du tout supporter. Sa petite remarque l'aurait presque fait sourire si ce n'était pas dans ces circonstances. Elle avait envie de faire les choses par elle même, soit , mais qu'elle le fasse vite. Il était bien trop peu patient pour lui laisser prendre son temps. Ils avaient au moins un point en commun ils ne voulaient pas se marier quant au fait qu'il était grincheux il l'assumait. Il n'avait pas envie de rester plus longtemps dans le coin. Si elle commençait en plus à lui reprocher d'être un sang mêler l'orage risquait de revenir très vite.
«Et alors au moins je ne me transforme pas en loup-garou à chaque pleines lunes. Je en ressemble pas une fois par mois à un animal enragé.»
Il se doutait que ça non plus ça n'allait pas lui plaire, mais elle avait commencer avec ses petits détails et foi de McCawley il ne se laisserait pas faire. Il était un sorcier tout autant qu'elle, le sang n'était pas tellement important pour lui. Un élève viens alors les déranger, il le regarda agacé d'être ainsi interrompu dans leur règlement de compte. Elle recevait visiblement le même genre de l'être qu'il avait reçut, mais il semblerait que la sienne ait quelques détails en plus. Il se figea lorsqu'elle prononça le mot «serment inviolable». «Pardon?!»
Il ne se gêna pas pour lui prendre la lettre . Il l'a lu et comme dans la grande salle le temps sembla s'arrêter. Non ce n'était pas possible pas ça, pas elles. Elles n'avaient pas pu lui faire une chose une chose pareille. Un serment inviolable. Ils n'avaient donc aucune issue à cette histoire de dingue. Plus il lisait la lettre plus son cœur manquait d'exploser. Comment ses sœurs avaient elles put faire un serment inviolable et prendre tous les risques que cela impliquait sans demander savoir s'il serait d'accord ou pas. Le monde s'écroulait autour de lui. Comme ci ce n'était pas suffisant. Comme s'il n'avait pas déjà assez de mal avec ses propres histoires il fallait maintenant qu'il soit obligé de se marier avec Salamandra alors même qu'il n'avait aucun sentiments et surtout qu'il ne croyait tout sifflement pas à une chose comme le mariage. C'était un simple cauchemar. Ça ne pouvait pas être réel. Il lui retendit la lettre complètement abattu. C'était en grande partie de la faute des siens s'ils étaient tous les deux impliqués dans cette histoire et il ne savait pas quoi dire pour se sortir de là. Ils ne pourraient pas renoncer à ce mariage quand bien même ils l'auraient voulu. Le silence s'était étrangement installé et il ne trouvait rien à dire tellement il était désespère et surtout déçu. [/color]
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Sujet: Re: [Saly & Ric]▲ Gives you hell Sam 15 Déc - 17:39
Gives You Hell
« Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. » ► RIMBAUD
Lorsque l’émotion fut passée, lorsque le petit lèche botte fut partis je repensai à la phrase qu’il avait lâchée à peine quelques secondes avant concernant ma nature… Sentant la colère monter en moi, comment avait-il osé dire ça. « Espèce de petit con ! » M’exclamai-je avec violence en faisant claquer ma main sur sa joue « La prochaine fois que tu dis une chose comme ça je te préviens que je te tue de mes propres mains… » Lâchai je froidement en lui tournant le dos, je n’arrivais pas à croire qu’il prenait ce ton là avec moi. Comme si c’était ma faute, comme si j’avais choisis de sentir les crocs de cette bête sauvage s’enfoncer dans ma chair, le sang gicler sur ma peau et sur le pelage de ce sauvage et la douleur, cette douleur comparable à nulle autre. Est-ce que j’avais choisis cela ? Non bien sûr que non, quel fou pouvait choisir cela ? C’était comme se destiner à vivre un enfer jusqu’à la fin de sa vie. J’avais été destinée cela mais jamais je ne l’avais choisi et jamais je n’aurais crus qu’il se rabaisse aussi bas pour m’attaquer sur ce sujet… S’il était sang mêlé c’était à cause de son père, c’était lui qui était en tort. S’être mélangé à une née moldue c’était l’erreur qu’il avait fait et il tentait de se rattraper en faisant du chantage à ma famille, en condamnant mon père si jamais je ne me mariais pas avec son fils… Je comprenais que ce n’était pas la faute d’Aymeric, que dans cette histoire c’était autant une victime que moi mais ses paroles m’avaient tellement mises en colère que je n’arrivais pas à accepter. J’avais bien peur qu’il ne tienne pas sa langue bien longtemps, après tout cela pouvait être compréhensible, s’il n’avait pas cela sur moi je me serais empressée de raconter à tout le monde qu’il n’était pas vraiment un sang pur. Mais c’était moins grave que le fait que je sois une lycanthrope…
Finalement je me dis que le sujet était clos et qu’il serait plus mature de changer de sujet et de revenir au problème qui nous liait tous les deux… Le plus rapidement possible j’essayais de ressasser mes souvenirs concernant tout ce que je savais sur les serments inviolables. Ce n’était pas une pratique courante, puisqu’en effet, cela pouvait entrainer la mort des deux protagonistes… C’est à ce moment-là que je compris la gravité de la situation. Ce n’était pas possible, il n’avait pas pu faire ça, il n’avait pas pu se mettre en danger ainsi, je n’arrivais pas à le croire, pas mon père… Pas lui… « Comment il a pu faire ça… Comment ils ont pu faire ça ?! » Finis je par lâcher en prenant ma tête entre les mains je tentais de me dire que ce n’était qu’un mauvais rêve, qu’un cauchemar et que j’allais me réveiller dans les bras de Tobias, que tout ça n’était que des illusions liées à l’alcool ou a quelconque drogue. Que ce n’était pas la vérité, mais je devais me rendre à l’évidence, c’était bien vrai et je n’avais pas le choix. Pour la sécurité de mon père… Finalement je me tournai à nouveau pour faire face à celui que je devrais apparemment considérer dès à présent comme mon fiancé… Tentant de garder pour moi toutes mes larmes et mes cris de colère je respirai le plus calmement possible avant de dire des mots qui me firent mal à la gorge rien qu’en les prononçant : « Mon père ne mourra pas parce que nous ne nous nous sommes pas mariés je te préviens de suite… » Parce que la famille était plus importante que tout, parce que ma famille c’était tout ce que j’avais je refusais de perdre mon père pour ne pas avoir pris sur moi, pour ne pas avoir renoncé à mon petit confort. Pour avoir été égoïste et avoir refusé ce mariage. M’appuyant contre le mur je jetai un coup au Poufsouffle qui avait l’air aussi écœuré que moi. M’approchant de lui je tentai de croiser son regard avant de dire d’une voix qui se voulait plus douce que toutes les paroles que j’avais prononcée depuis le début de notre entrevue : « J’imagine que tu ne voudras pas non plus la mort de ta sœur… Je pense que nous n’avons pas vraiment le choix… »
J’étais catastrophée mais il fallait que je sois sérieuse une minute, un serment inviolable était bien inviolable et je ne pouvais pas faire autrement que me plier à la volonté de nos familles. C’était quand même un comble, moi qui m’étais préparée à épouser un sang pur que je n’aimerai surement pas je me trouvais fiancée à une personne à qui je n’aurais jamais pensé… « Je ne suis pas plus heureuse que toi Aymeric mais je ne peux pas risque la mort de mon père, c’est impossible. » Repris je doucement en me redressant. C’était bien un mariage arrangé, je n’aurais jamais imaginé que ce terme prenne ainsi tout son sens. Ce n’était pas un mariage d’amour, je ne l’aurais jamais pensé… C’était le monde à l’envers.
Salamandra J. Malefoy & Aymeric N. McCawley
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Sujet: Re: [Saly & Ric]▲ Gives you hell Sam 15 Déc - 19:18
Le traité de petit con fut la goutte qui fit déborder le vase. Il savait bien qu'il avait été un peu fort en l'insultant sur ce qu'elle ne pouvait pas contrôler, ce n'était pas de sa faute, mais il ne supportait pas qu'on l'insulte de quelques manière que se soit et partait souvent au quart de tour quand ça arrivait. Il resta pourtant étonnamment calme et préféra garder ses commentaires pour lui. Il attendrait juste le bon moment pour lui rendre la pareil. Ses commentaires acerbes ne réussissaient toujours pas à lui faire peur. Il ne voyait pas tellement la menace qu'elle représentait, tant qu'elle était sous son côté jeune fille hautaine et agaçante. Il se rendrait compte sans doute de sa dangerosité plus tard, mais pour le moment il prenait ses paroles comme des paroles en l'air.
Il avait du mal à comprendre ce qui était passé par la tête de sa famille, de leurs familles. Ils étaient tous les deux impliqués dans un contrat indestructible et inévitable et ça le tuait de savoir qu'il serait obligé de se marier avec elle alors qu'il s'était promis de ne jamais franchir le pas de ne jamais faire comme les autres. Ce n'était qu'un mariage arrangé ou l'amour n'avait pas sa place et selon lui ne l'aurait jamais. Elle avait tout aussi compris que lui l'importance de ce qui leur arrivait et semblait vouloir se résoudre à accepter ce contrat. Elle tenait à sa famille tout comme lui tenait malgré tout à ses sœurs. Elles étaient tout ce qui lui restait. «Je pense qu'on a pas véritablement le choix» Il devait se résoudre à être d'accord avec elle.
«En effet elles sont la seule famille qui me reste on devrait trouver un moyen de respecter ce contrat sans forcément qu'on soit obligé de se balancer des saloperies à la figure.»
Il eut le temps de la surprendre et de la plaquée contre le mur les mains sur le mur l'empêchant ainsi de s'en aller. S'ils devaient faire semblant autant mettre les choses au clair entre eux.
«Nous n'avons pas le choix , mais crois moi ce n'est pas parce que tu montre agréable une fois de temps en temps que je céderais à tes petits caprices, je lui loin d'être aussi facile à avoir.»
Il espérait qu'elle se méfie de lui autant que lui se méfiait d'elle. Il la regardait de ses yeux noisettes, la promixité entre eux si soudaine pouvait être déconcertant, mais il savait ce qu'il faisait. Il voulait juste la mettre en garde, lui faire peur et lui faire comprendre que leur vie avaient beau être liée rien ne changerait pour autant entre eux, même si de temps en temps ils pourraient jouer la comédie, s'est d'ailleurs ce qu'il fit en lui volant un baiser sans trop y avoir réfléchir et sachant qu'il se ferait rembarré. [/color]
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Dernière édition par Aymeric N. McCawley le Sam 15 Déc - 23:27, édité 1 fois
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Sujet: Re: [Saly & Ric]▲ Gives you hell Sam 15 Déc - 22:16
Gives You Hell
« Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. » ► RIMBAUD
Pour chacun de nous le plus important était apparemment la famille, tant mieux. Puisque je ne doutais pas que si jamais l’un de nous avait hais les siens, il n’aurait pas hésité à rompre le contrat quitte à entrainer la mort des deux protagonistes du pacte. Tout était bon pour éviter ce mariage, même entrainer la mort d’une personne aimée par l’autre. C’était bien triste mais je devais avouer que je l’aurais fait si je n’avais pas aimé autant mon père. Heureusement pour moi, il appréciait aussi ses sœurs, nous avions un peu de chance dans notre malheur à ce qui paraissait. Malgré tout je n’étais pas forcement convaincue d’avoir de la chance. Mais après tout je n’avais pas d’autre choix alors je n’allais pas faire la difficile, hors de question de faire du mal à ma famille, à mon père… C’était hors de question. Dans ce cas, il valait mieux faire en sorte de vivre le mieux possible cette union, si je pouvais appeler ça comme ça. Pour moi la conversation était donc terminée, je n’avais donc qu’une envie, rejoindre à présent ma salle commune et aller dormir, pour rattraper mes quarante-huit heures sans sommeil. Mais il n’avait pas l’air de penser la même chose, il me plaqua contre le mur et je laissai échapper un gémissement de douleur lorsque ma tête cogna le mur. Passant la main sur la zone douloureuse je sentis un liquide visqueux me couler sur les doigts. Observant le fluide rouge je lâchai un juron « Merde ! » Tout en essuyant sans grande conviction le sang sur le mur derrière moi. Me remettant de ma surprise je laissai échapper un sourire alors qu’il m’expliqua qu’il ne cèderait jamais à mes caprices. M’approchant de son oreille je murmurai d’une voix pleine de sous-entendus « Oh ne t’inquiète pas, tu y cèderas bientôt sans même t’en rendre compte » Après tout c’était sur, avec le sang des Greengrass dans les veines je pouvais obtenir tout ce que je voulais. Toutes les femmes de ma famille depuis des générations étaient comme cela et ce n’était pas avec moi que cela allait changer. Finalement j’allais me dégager de la sorte de prison dans laquelle il m’avait enfermée avec ses bras mais il déposa ses lèvres contre les miennes. Sous la surprise je ne réagis pas tout de suite mais finis par le repousser avec force et à m’essuyer la bouche du dos de la main. Le fusillant du regard je m’exclamai avec colère : « Non mais ça va pas la tête ? Mais qu’est ce qui te prend là ? Tu crois sérieusement que parce que ça y est on est fiancés tu peux faire ce que tu veux ça y est ? Non mais ce n’est pas Noel non plus ! » Mais je n’arrivais pas à croire qu’il avait fait, mais pour qui il se prenait à la fin ?
Je soupirai et finis par commencer à parler d’une voix forte en faisant les cents pas devant lui « Bon on va donc mettre en place quelques règles » Vu qu’apparemment il n’arrivait pas à se tenir correctement sans cela… « Premièrement, tes lèvres tu les garde pour toi, on est fiancés que pour le reste des élèves, quand on sera seuls, on est rien l’un pour l’autre. Alors tes baisers, garde les pour les évènements mondains. Sinon, notre mariage ce n’est qu’un contrat, un bout de papier, rien d’autre… » Soudain j’entendis des pas se rapprocher de nous, le poussant doucement mais avec insistance contre le mur je déposai à nouveau mes lèvres contre les siennes, il fallait avouer qu’elles étaient plutôt douces et agréables à embrasser malgré tout. J’entendis des murmures derrière nous et puis les bruits de pas s’évanouirent. M’écartant à nouveau je me reculai pour installer une distance réglementaire entre nous et repris : « Deuxièmement, il parait clair que personne ne doit être au courant de notre arrangement, si l’on peut appeler ça comme ça, alors on ne parle de ce contrat à personne. » Le fixant pour voir s’il avait bien compris je réfléchissais rapidement pour voir si je n’avais rien oublié mais apparemment tout y était… « Bon je pense avoir oublié des choses mais il est toujours temps à rajouter, modifier, ou supprimer des règles, on verra bien. On s’est compris ? » Demandai je à nouveau à haussant un sourcil. Nous avions l’air de nous être compris alors c’était bon. J’allais à nouveau prendre congé lorsque je sentis la tête commencer à me tourner. Je reposai une main sur ma blessure et ne pus que remarquer avec horreur que je n’étais pas vraiment en forme. Levant les yeux vers le Poufsouffle je demandai doucement avec un léger sourire embêté : « Bon maintenant tu veux bien m’accompagner à l’infirmerie ? Je crois que je vais défaillir si je ne me fais pas vite soigner… » De temps en temps ma vue se brouillait, ce n’était pas vraiment un signe de bonne santé il fallait avouer… J’espérais juste à présent qu’Aymeric n’allait pas le laisser agoniser seule dans les cachots.
Salamandra J. Malefoy & Aymeric N. McCawley
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Dernière édition par Salamandra J. Malefoy le Dim 16 Déc - 17:51, édité 3 fois
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Sujet: Re: [Saly & Ric]▲ Gives you hell Sam 15 Déc - 23:28
Il était évident que ça n'allait pas être facile autant pour l'un et l'autre de se supporter. Il y avait de l'orage dans l'air depuis le début et même si par de courts moment on pouvait croire que le calme revenait, la tempête n'était jamais bien loin, ils avaient tout deux des caractères très explosif et lui était peut être un peu plus brutal, il l'avait claquée trop fort sur le mur visiblement, elle semblait blessée et il s'en sentait coupable, il n'était pas sans cœur contrairement à ce qu'on pouvait croire lorsqu'on le voyait la première fois. Certaines impressions sont parfois trompeuse, il se donnait juste un air de grand garçon capable de tout surmonter alors que dans le fond il était comme tout le monde et avait des fois envie de souffler et de craquer, mais il avait préférer se renfermer et se construire une carapace, c'était beaucoup plus facile d'éviter les déceptions, c'était du moins ce qu'il avait cru au début et finalement il finissait toujours par être déçu.
L'idée qu'il puisse céder à ses caprices le fit lever les yeux au ciel. C'était bien la troisième fois, voir plus qu'il le faisait depuis le début de leur conversation marque de son agacement, c'était sa spécialité. Il écouta son murmure souriant sans que ce ne soit réellement sincère. Il était près à beaucoup de choses pour sa famille, mais hors de questions qu'il soit gentil avec elle et qu'il lui cède quoi que se soit. Il s'était attendu à recevoir une gifle ou un coup de la part de la vert et argent , mais rien ne venait et l'observa juste s'essuyer la bouche comme si ça avait été un déplaisir pour elle, il sourit en la voyant faire et gardant son sourire lorsqu'elle lui proposa des règles de bon usage. C'était n'importe quoi tout ce cirque. Il l'écouta établir les quelques règles qui devaient lui venir à l'esprit sur l'instant et il fut totalement pris au dépourvu lorsque ce fut-elle qui le poussa de nouveau pour le remettre à sa place et pour l'embrasser alors que quelqu'un venait dans le coin. Il avait instinctivement répondu à son baiser sans vraiment comprendre pourquoi il l'avait fait. Il se redressa reprenant un peu de prestance et tentant de ce remettre de ce petit jeu.
«Tu pouvais garder les tiennes aussi. J'ai saisi le concept du silence, tu tiens ta langue, je tiens la mienne. On ne parle de rien d'autre qu'une relation , se sera la version officielle. Les détails ils ne sont pas obligés de le savoir.»
Il savait qu'elle se tairait parce qu'ils avaient tout les deux des intérêts personnelles en jeu et que se serait plus simple quant au mensonges de cette relation c'était surtout pour ne pas devoir justifié leur choix d'accepter ce mariage, personne n'irait vérifié. Elle lui demandait de l'accompagnée à l'infirmerie. Il leva les yeux ciel ayant envie d'aller retrouver son lit, mais après tout c'était de sa faute si elle s'était fait mal, alors il pouvait bien lui rendre ce service.
«Ouai c'est bon, je t'accompagne, faudrait pas que je sois responsable de ta mort. »
Il lui lança un sourire qui en disait long sur ce qu'il pensait vraiment. Il était un peu machiavélique et ne se rendait même pas compte qu'il venait de lui céder un premier caprice, si on pouvait considérer ça comme tel. [/color]
B-NET
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Sujet: Re: [Saly & Ric]▲ Gives you hell Dim 16 Déc - 13:02
Gives You Hell
« Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. » ► RIMBAUD
Les règles étaient peu conventionnelles, surtout qu’il était bien clair qu’il allait sans dire qu’elles étaient à respecter même si je ne les avais pas énoncées. C’était des règles tacites mais j’aimais bien me dire qu’il n’y aurait pas pensé sans moi. J’aimais me sentir utile, enfin, tout est relatif. Le fait était qu’il avait compris et que j’avais compris aussi alors tout était bien fait. Il n’y avait aucun problème désormais. Le tout était désormais de nous supporter l’un l’autre jusqu’à la fin de notre existence… Alors que nous avions fait en sorte de faire comprendre aux personnes qui étaient passées que nous étions un peu plus que des amis, ou des ennemis suivant le fait que la personne connaissait ou non nos liens relationnels. Nous avions repris une distance raisonnable. La comédie c’était bien beau mais il ne fallait pas non plus trop exagérer. Sans rire, je n’aurais jamais pensé faire cela un jour mais c’était quelque chose qui me faisait vraiment rire habituellement, j’aimais vraiment jouer la comédie, faire croire à d’autres quelque chose qui n’était pas réel mais dans ce cas là c’était différent et beaucoup moins amusant. Mais j’avais toujours été joueuse, j’avais toujours aimé faire rager les gens, les faire craquer alors qu’ils avaient envie de me frapper. Je n’arriverai surement pas à le faire sourire mais si j’avais envie de m’amuser un peu. « Oh s’il te plait chéri, tu ne vas pas me dire que t’as pas aimé » Lâchai je doucement en riant avec un sourire qui ne pouvait en général que faire son effet sur chaque personne. Je me doutais par contre qu’Aymeric ne le laisserait surement pas passer comme avec toutes les personnes que j’arrivais à endormir avec mes sourires éclatants. Autant ma phrase en elle-même passerait peut être mais le chéri n’allait surement pas lui faire plaisir, tant pis, j’aimais prendre des risques.
Reprenant mon sérieux je repris la main sur les choses pratiques en disant avec un calme que j’avais du mal à comprendre : « Et oui c’est exactement ça, il vaut mieux ne pas être trop précis, pour que nous ne disions pas des choses différentes. » C’était la base mais il était clair que cela pouvait arriver et que c’était légèrement plus embêtant dans ce cas-là. Cela m’étais déjà arrivé, nous avions échafaudé un plan pour sortir avec mon frère et avions fait croire à nos parents que nous dormions chez les Avery, seul problème, les Avery étaient finalement allé diner chez nos parents, il avait été assez compliqué d’aller expliquer ça au paternel par la suite. Mais c’était une bonne expérience, de plus, depuis je n’avais jamais plus fais cette erreur et mes manigances passaient comme un lettre à la poste. C’était ça le talent, j’espérais bien que mes parents ne seraient jamais au courant… Enfin, pour ce qui était de ce que je manigançais dans leur dos, bien entendu. « En tout cas personne ne doit se douter de quoi que ce soit… » Ajoutai je comme pour moi-même. Cela voulait donc dire que je ne devais rien dire à Sutton… Ce qui allait être légèrement plus compliqué sachant que je ne lui avais jamais rien caché. Je me demandais si Hermès était au courant, surement, il ne se passait pas un truc à la maison sans qu’il soit au courant. Mais il n’avait rien dit, ça aussi ça m’énervait. J’avais toujours pensé qu’il n’y aurait jamais de mensonges entre nous… Et pourtant je devais me tromper. Ce n’était pas possible qu’il ne soit pas au courant. Rien que pour le fait que si jamais j’avais décidé de refuser malgré tout il serait là pour me forcer la main, me rappeler les enjeux et me faire comprendre que ce n’était pas qu’un simple caprice de nos deux familles.
Secouant la tête pour faire disparaitre ses pensées bien peu agréable je sentis un vertige m’envahir, décidément il avait bien plus de force que je ne le croyais au début, et surtout il ne m’avait pas ratée. Je lâchai un léger sourire quand il accepta de m’accompagner à l’infirmerie, c’était déjà ça. Il n’allait pas me laisser agoniser au fond des cachots. Faussement indignée de son sourire qui se voulait machiavélique je repris ayant bien l’intention de titiller un peu plus sa colère « T’as intérêt à m’accompagner, je te signale qu’on est fiancés maintenant, faudrait pas que tu perdes ta fiancée adorée avant même la nuit de noce n’est-ce pas ? » Finis je avec un clin d’œil. Il valait mieux le prendre avec de l’humour, je n’avais pas l’intention d’en pleurer jusqu’à la fin de mes jours. C’était un mariage arrangé, rien de plus, il fallait juste que je sois convaincue de cela. Nous commençâmes à marcher dans l’immensité des cachots, mes talons résonnant sur la pierre me vrillant le crâne à chaque pas mais tant pis, après tout je n’avais pas d’autre choix. Je n’avais pas qu’à me considérer comme invincible. Ce n’était pas la pleine lune, pas encore alors j’étais juste moi. A ma grande joie quand j’y réfléchissais. « Oh… Je commence vraiment à avoir la tête qui tourne… J’imagine que tu ne vas pas vouloir me porter ? » Lâchai je en posant ma main contre un mur pour continuer à marcher droit. Je sentais bien une remarque cinglante arriver, je l’aurais bien cherché après tout.
Salamandra J. Malefoy & Aymeric N. McCawley
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Sujet: Re: [Saly & Ric]▲ Gives you hell Dim 16 Déc - 14:50
Elle ne manquait pas de culot cette vert et argent, avant aujourd'hui il ne la connaissait pas plus que ça. Il n'était pas spécialement fan des serpentard, sa dernière relation avec une vert et argent avait fini trop rapidement pour savoir s'il l'avait vraiment aimé ou pas. Il savait que dans le fond il devait y avoir quelque chose qui ressemblaient à des sentiments, mais ne s'était jamais posé la question de savoir s'il était amoureux et comme à son habitude avait tout fait pour qu'elle le quitte. C'était son truc de se faire plaquer aux bouts de quelques jours ou semaines avant que les choses ne deviennent trop sérieuse, il se protégeait dans un sens. Il la regarda d'un air septique, s'il avait aimer leur baiser, à vrai dire il n'avait pas vraiment eu le temps de l'apprécié. Sans la prévenir il l'embrassa un peu plus longuement histoire de continuer sur sa lancé de parfait conn*rd. Il s'arrêta et l'observa puis lui lança :
«Non pas vraiment convaincant, faudra t'améliorer dans la pratique «chérie».»
Il avait appuyé son dernier mot comme pour marquer l'ironie de la situation et puis il l'avait bien dit fort voyant deux élèves passer près d'eux. C'était stupide de se mentir à eux même. Il était clair qu'ils ne s'appréciaient pas, mais étaient sur de pouvoir tromper tout le monde. Il était plutôt d'accord sur le fait de ne pas trop en dire. Ça pourrait être bizarre quand même pour certain, mais ils trouvaient quoi dire le moment voulu. Sa réplique le fit rire sans qu'il ne soit réellement amusé, comme si le fait qu'ils soient fiancé les liaient pour ce genre de choses. Il n'avait aucune envie d'être constamment collé à elle.
« Oh bien sur et si jamais je te vois avant le mariage dans les bras d'un nord je le pend par les pieds et je lui coupe la tête.»
Il plaisantait bien sur, il se fichait des relations qu'elle pouvait avoir avec les autres, ça ne le regardais pas et il n'avait que faire de ses histoires d'amour, les siennes étaient déjà bien trop compliqués. Il s'arrêta lorsqu'elle lui demanda s'il n'allait pas la porter. Dans l'optique il pouvait toujours la laisser creuver dans les cachots il serait à la fois débarrassé du contrat et pourrait aller dormir, mais ce n'était pas envisageable, il ne savait pas ce qui arriverait si jamais un d'eux partais avant de régler ce contrat alors autant qu'elle soit en vie encore un moment.
«On peut peut être s’arranger. Si je te porte tu m'accompagne au bal.»
Il voulait s'assurer de ne pas être seul le soir du bal. Il savait que Diluviah aurait sans doute quelqu'un d'autre en vu et que même Alice n'irait sans doute pas seul, il n'avait pas envie de se retrouver comme un idiot tout seul et puis s'ils étaient fiancé autant qu'ils y aillent ensemble ça serait plus vrai.
B-NET
Dernière édition par Aymeric N. McCawley le Mar 18 Déc - 19:46, édité 1 fois
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Sujet: Re: [Saly & Ric]▲ Gives you hell Dim 16 Déc - 21:01
Gives You Hell
« Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. » ► RIMBAUD
Sans que je ne puisse réagir à nouveau il m’embrassa à nouveau. Cela commençait à être une habitude, j’allais finir par croire qu’il était accro à moi mais bon cela n’avait pas l’air d’être exactement cela. Lui faisant un sourire, très peu vexée, sachant très bien que c’était l’amertume qui le faisait parler ainsi. Il était vraiment le seul à se plaindre de mes baisés et ce n’était pas une seule personne qui allait casser ma confiance en moi. Avec une mine amusée je m’approchai à nouveau de lui faisant glissant mes doigts sur son torse « Ah oui ? Tu trouves ? Il va falloir m’apprendre alors, me permettre de m’améliorer… » Lâchai je avec un sourire charmeur avant de l’embrasser à nouveau. Si lui n’appréciait pas apparemment ce contact, je devais avouer que de mon côté c’était plutôt agréable. Et puis il fallait avouer que cela me faisait bien rire personnellement. Même si en y pensant de plus près c’était bien peu enviable… En plus j’imaginais déjà les remarques cassantes de l’entourage de Tobias si jamais l’un d’entre eux venait à apprendre que j’avais embrassé Aymeric juste après notre rupture… J’entendais déjà les insultes et sentais les regards hautains sur ma personne. Ce n’était pas ma faute s’il m’avait quittée, ce n’était pas non plus ma faute si j’avais appris mes fiançailles quelques heures après… Mais bon, tout le monde m’avait toujours considérée comme la méchante, la vilaine Malefoy qui changeait d’homme comme de chaussures, qui était dans le camp des mangemorts, qui était hautaine, qui considérait les autres comme inférieurs… Je n’aurais jamais la possibilité de faire la liste complète de tous les défauts que l’on me donnait. C’était vraiment triste parce que je n’étais pas si méchante que ça. Je ne me considérais pas comme un ange mais je n’étais pas une femme du diable non plus.
D’autres élèves étés passés près de nous, à ce rythme-là tout le monde serait au courant avant la fin de la journée. Les rumeurs allaient bon train dans le château, surement parce qu’il n’y avait pas grands choses à faire à part ça et surtout parce que la plus part des gens aimaient s’occuper de la vie des autres, de choses qui ne les regardaient pas… C’était une fatalité dans le château et je devais avouer que c’était à en pleurer. Ses paroles m’arrachèrent à rire amusé, il fallait avouer que cela aurait été plutôt comique. Mais sachant que le contrat qui nous liait n’était qu’un faux amour il n’y avait pas de raisons que l’un de nous soit fidèle… Mais j’étais bien au courant que mes parents n’apprécieraient pas que je trompe mon fiancé, et mon mari non plus d’ailleurs. J’étais sure que ses sœurs n’apprécieraient pas que je salisse le nom de son fils en le trompant avec n’importe lequel des élèves de l’école. Avec une mine on ne peut plus sérieuse je lui répondis « Il va falloir que je fasse attention dans ce cas ! Il ne faudrait pas que tu sois envoyé en prison quand même… » Ironie quand tu nous tiens… Je n’en avais rien à faire qu’il pourrisse en prison pour le reste de sa vie, pourvu que nous nous soyons mariés avant cela. Je n’avais rien à faire ce qu’il pouvait subir par la suite, tant que mon père était sain et sauf. « Enfin bon, faudrait pas être trop possessif non plus, je n’aime pas me sentir enfermée dans une relation ! » Lâchai je sans démordre de mon sérieux. Il était clair que je n’aimais pas ça mais apparemment Aymeric n’avait pas l’air d’être particulièrement jaloux, surtout qu’il n’était pas question de sentiments entre nous.
Je n’aurais jamais pensé que le jeune homme accepte de me porter, enfin, il était clair que la contrepartie n’était pas petite. Mais bon, dans tous les cas nous aurions mieux fais d’aller au bal ensemble, c’était la meilleure chose pour nous faire connaitre en tant que couple même si j’avais l’impression que cela risquait de finir en dispute. « Hum, je pense que ça doit pouvoir se faire, surtout que je ne pense pas arriver à tenir jusqu’à l’infirmerie… » Après tout, une photo de nous à envoyer à chaque famille était la meilleure chose pour lier à jamais le pacte. C’était malgré tout une épreuve qui me faisait horreur, j’adorais me montrer mais au bras d’Aymeric j’avais peur de perdre tous mes moyens. Surtout que je ne supporterai pas de vivre une humiliation lors du bal. J’avais peur des questions que les gens pourraient nous poser. Mais ce n’était pas encore le temps de penser à ça, en plus, ma tête me faisait terriblement souffrir et je n’avais pas forcément envie de m’embêter avec ça. « Tu penses que ça va être dur ? » Dis-je finalement en m’accrochant à lui pour ne pas risquer de tomber sur le sol. Je n’étais pas sure qu’il comprenne ce à quoi je faisais allusion alors me tournant vers lui je repris d’une voix qui se voulait sure d’elle : « Je veux dire, la cohabitation, le mariage et tout ça ? » J’avais l’impression d’être une véritable enfant, habituellement je n’étais pas aussi inquiète. Peut-être parce que je n’avais jamais connu cette situation, après tout ce n’était que la seconde fois que j’étais fiancée et la première fois j’avais appris à connaitre mon fiancé en sachant qu’il allait partager ma vie. Il aurait dû, mais apparemment le destin n’avait pas été du même avis… Cela aurait été tellement plus simple si J’avais été mariée avec Rhian…
Salamandra J. Malefoy & Aymeric N. McCawley
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Sujet: Re: [Saly & Ric]▲ Gives you hell Mar 18 Déc - 19:47
Il était évident que les baisers de la vert et argent étaient loin d'être désagréable, c'était même agaçant de l'avouer pour le poufsouffle. Il était pourtant improbable que les baisers qu'ils se donnaient veuillent dire quelque chose, ils avaient l'air de vrai baiser en apparence, mais dans le fond ce n'était qu'une mascarade et ça le resterait sans doute un moment. Il regarda les doigts de la jeune femme se poser sur lui d'un air qui signifiait, «tu me touche je te bouffe» , mais ne s'en défendit pas pour autant. Une fois de plus leur lèves s'unirent et restèrent un peu plus longtemps l'une contre l'autre. Il y avait du mieux, bien sur, il ne lui avouerait pas qu'elle se débrouillait pas si mal que ça.
Il l'écoutait lui dire qu'elle allait devoir faire attention et aurait presque rit si la situation ne le désespérait pas tant. Il faudrait absolument qu'il ait une grande discution avec ses sœurs. Il aurait sans doute énormément de mal à leur pardonner, mais elles étaient la seule famille qui lui restait. Il pouvait bien essayer de leur pardonne. Il ne s'était pas imaginé qu'en une journée il puisse se retrouver fiancé avec une fille qu'il côtoyait à peine. C'était beaucoup trop soudain et il lui faudrait sûrement un temps d' adaptation à son nouveau statut, bien qu'il ne doutait pas que ça ne changerait pas grand chose, si ce n'est les interrogations de certains. Il comprenait maintenant ce que pouvait ressentir Ange et d'ailleurs lui pardonnerait tout ce qui lui avait reproché. Il n'écoutait plus tellement la serpentard et l'entendit seulement lui dire qu'elle acceptait de l'accompagner au bal. Il était surpris qu'elle ait dit oui aussi facilement.
La question qu'elle lui posa le surpris également. Il ne s'attendait pas à ce qu'elle s’inquiète de leur futur de « couple». Il avait déjà du mal a envisager son propre futur alors leur mariage c'était beaucoup demander. Il la laissa s'appuyer sur lui et un bras autour de sa taille pour la soutenir tandis qu'il réfléchissait toujours à une réponse. Ce fut après un long moment qu'il lui répondit.
« Nouvelle règle: on ne parle pas de ce qui n'est pas encore arrivé. On parlera du mariage quand on y sera pas avant, il y a encore des tas de choses qui peuvent changer d'ici là.»
Il était pratiquement sur que rien ne changerait si facilement, mais au moins ça lui éviterait des questions gênante sur leur futur, sur leur vie commune. Il se voyait très mal avoir une vie avec elle et encore moins s'imaginer avec des enfants. Ils n'avaient pas loin à aller jusqu'à l'infirmerie, mais ils n’avançait pas vraiment vite de cette façon. Il s'arrête donc lui disant.
« Accroche tes bras autour de mon cou, on avancera plus vite si je te porte entièrement. »
Il la porterait comme une princesse s'il le fallait, mais il avait surtout envie d'en finir avec elle pour aujourd'hui. Il avait vraiment besoin d'être un peu seul et ce n'était pas sa présence qui arrangeait les choses.
B-NET
Dernière édition par Aymeric N. McCawley le Sam 22 Déc - 16:40, édité 1 fois
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Sujet: Re: [Saly & Ric]▲ Gives you hell Mer 19 Déc - 13:37
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« Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. » ► RIMBAUD
En pensant à Rhian une boule d’angoisse se créa dans ma gorge, savoir que je devrais lui mentir à lui aussi me mettait déjà dans une situation compliquée et je détestais ça. Ce dernier me connaissait tellement bien qu’il était totalement improbable de penser que j’arriverai à lui cacher la vérité ne serait-ce que durant deux jours. Mais je n’avais malheureusement pas le choix, je sentais que cette situation allait me peser autant lorsque je devrais me mentir à moi-même en faisant croire au grand amour avec Aymeric qu’en mentant à mes proches pour garder notre secret au frai. Je ne supportais pas leur mentir, il fallait croire que parfois la vipère devenait agneau, je devenais une piète menteuse quand mes amis me regardaient dans les yeux il m’était impossible de dire une seule parole de travers. Mais cette fois ci il faudrait bien que je fasse un effort, même minime, pour leur montrer qu’il n’y avait pas anguille sous roche. Aymeric serait capable de me tuer si jamais j’ébruitais l’affaire… Déjà que j’étais persuadée qu’il aurait bien aimée me laisser mourir ici. J’exagérai peut être un petit peu, je n’allais pas mourir mais il était vrai que les coups ajoutés à l’alcool n’étaient pas les meilleures choses pour être en forme. J’espérais bien que l’infirmier n’allait pas remarquer que je n’étais pas très fraiche, sinon, j’étais convaincue qu’il irait le répéter en haut lieux et j’aurais surement des ennuis, pour changer. Si je n’avais pas été accompagnée de mon cher fiancé qui ne m’appréciait pas plus que je l’appréciais je lui aurais demandé de me soigner à l’aide de quelques sorts mais je ne lui faisais pas assez confiance, il risquait d’aggraver mon état ou de mettre le feu à mes cheveux, cela serait bien le genre de la maison. Vous l’aurez compris je ne lui faisais pas encore bien confiance, je ne voyais en plus absolument pas pourquoi je le ferais. Nous étions que des inconnus l’un pour l’autre après tout et ce n’était pas vraiment prêt de changer. Je n’arrivais pas à cerner le jeune homme et cela m’exaspérait le plus au point… Après tout, le simple fait que nous soyons fiancés était quelque chose d’étrange alors cela n’aidait pas…
J’étais pourtant persuadée qu’il n’arriverait jamais rien de bon si je n’arrivais pas à lui faire confiance, mais c’était une chose tellement inimaginable… Après ce que sa famille nous avait infligé il me paraissait impossible de pouvoir faire confiance. Puisque après tout, c’était leur faute si nous étions dans cette situation, je ne voyais pas ma famille m’offrir à un sorcier de sang impur, ce n’était pas pour rien qu’ils avaient gardé ma nature secrète allant jusqu’à réduire au silence ceux qui avaient étés mis au courant… Tout en réfléchissant à cela je me dis qu’il devait penser la même chose de son côté malgré tout. Puisque l’idéologie de chacun était l’inverse de celle de l’autre cela ne m’aurait même pas étonnée. Le fait que nous puissions passer le reste de notre vie ensemble était quelque chose de totalement aberrant, nous étions bien trop différents l’un de l’autre, bien trop méfiants l’un envers l’autre et il était aussi clair que notre caractère était bien trop explosif pour que cela ne fasse pas des étincelles. J’imaginais déjà les dégâts que feraient nos disputes mémorables. Non, la cohabitation n’allait pas être simple et en y réfléchissant plus tôt je n’aurais même pas eus à lui poser la question, ce qui a d’ailleurs eus l’air de le surprendre, j’esquissai un léger sourire. Le faire réfléchir à des choses auxquelles il ne voulait même pas penser cela me plaisait bien, semer le trouble dans son esprit, cela aurait pu être la plus belle occupation que j’aurais. Mais il retrouva bien vite ses esprits et sa réponse me laissa pantoise. Je n’aurais jamais pensé qu’il pense à créer une nouvelle règle, c’était mon arme à l’origine, il était plus malin que je ne le croyais. Ce fut la seconde partie de sa phrase qui me fit le plus réagir, tout en m’appuyant sur lui pour avancer, découvrant peu à peu des maux liés à la nuit que j’avais passée de part et d’autre de mon corps je lâchai quelque peu amère : « Je te trouve bien trop positif. J’ai bien peur que pas grands choses ne change. »
Pour moi, la situation était gelée, rien ne pourrait jamais changer sauf si tous les protagonistes du serment mourraient accidentellement avant la fin de nos études à Poudlard, enfin, avant la fin de mes études à Poudlard puisqu’il était en sixième année il quitterait l’école avant moi. Il était hors de question que je me marie avant la fin de mes études, et je déciderai peut être d’en faire des supérieures si jamais… Pourquoi pas pour retarder encore un peu plus cette union. Peu à peu nous nous approchions de l’infirmerie, je me surpris à rêver de l’un des lits confortables qui s’y trouvaient, rien que pour faire du bien à tous les râles de mon corps. Comme s’il avait lu dans mes pensées Aymeric m’indiqua de m’accrocher à son cou pour qu’il me porte entièrement et que nous puissions aller plus vite. Seule chose, je doutais fortement du fait qu’il fasse ça pour m’éviter la douleur d’un long trajet. Il devait en avoir marre, avoir besoin de réfléchir, chose à laquelle j’aurais bien besoin après que mon cerveau se soit un peu reposé. Peu à peu je vis les portes de l’infirmerie se rapprocher de nous comme les fantômes du passé pendant des cauchemars. Toujours dans les bras du Poufsouffle je finis par dire d’une voix égale : « T’as qu’à me laisser là, après tout tu dois avoir autre choses à faire que de secourir une princesse ! » Me dégageant de son étreinte j’atterris sur le sol et entrepris d’arranger ma jupe ainsi que ma veste qui était tachée de quelques taches de sang : « La prochaine fois tu pourras être un peu plus délicat peut être… » Fis je remarquer sans lever le nez de la tâche que j’essayais en vain de faire disparaitre.
Salamandra J. Malefoy & Aymeric N. McCawley
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Sujet: Re: [Saly & Ric]▲ Gives you hell Sam 22 Déc - 16:41
Le poufsouffle savait bien que les choses n'allaient pas changer de sitôt, mais il avait peut être trouver un moyen de ne pas devoir supporter tout le reste de sa vie la serpentard. Ils étaient trop différent pour être ensemble, il n'était même pas sur que quiconque croient qu'ils étaient ensemble, elle était visiblement encore amoureuse de Tobias et lui était … indécis. Il était entre deux feu, d'un côté il y avait Diluviah pour qui il reconnaissait avoir eu des sentiments, mais qui n'étaient visiblement pas fait l'un pour l'autre et d'un autre côté il avait Alice qui ne lui avait pas reparler depuis qu'il l'avait embrassé l'autre jour. C'était comme ci il les faisait toutes fuir. Il savait pertinemment que cela venait de lui puisqu'il trouvait toujours le moyen de tout faire foirer. Ici il avait bien une idée pour que les choses soient courtes, mais n'étaient pas forcément sur que cela fonctionne.
« Bonjour l'optimisme, tu sais y a un truc qui s'appelle le divorce. Si on doit se marier un temps soit, mais personne n'a dit que ça devait être pour l'éternité, personnellement je n'ai jamais cru ni à l’éternité ni à l'amour alors c'est sûrement pas maintenant que je vais y croire.»
Il doutait qu'il le terme du contrat précise la duré du mariage si c'était le cas ils auraient vraiment tout prévu. Il se voyait vraiment mal avoir une vie de famille. Il y avait renoncé à partir du moment ou ses parents étaient morts. Elle semblait le prendre pour quelqu'un qu'il n'était pas en lui proposant de la laisser là, bon il y avait songé au départ, mais mieux valait qu'on ne l'accuse pas déjà de vouloir sa mort. Il était préférable qu'on les voit ensemble dans toute circonstances, les autres auraient ainsi plus de facilité à les croire. Il allait lui dire qu'il pouvait bien l'accompagner jusque là et se ravisa lorsqu'elle lui dit qu'il aurait pu être plus délicat. Il lui lança un regard noir et la lâcha. Qu'elle se débrouille toute seule si c'était pour se plaindre et puis d'ailleurs si elle n'était pas à moitié bourré saurait sans doute été plus vite.
« Parfait débrouille toi seule pour aller jusque là bas et ne viens pas me voir en pleurant parce que tu aura un peu mal à la tête et je ne suis pas sur que j'y sois pour grand chose, si tu n'étais pas aussi bourrée tu t'en rendrais compte. Salut.»
Il la laissa en plan à quelques mètres de l’infirmerie n'ayant aucune envie de la supporter une seconde de plus, même s'il y avait du vrai dans ce qu'elle disait elle aurait pu tout aussi bien être moins irritable. Il ne doutait pas qu'il entendrait reparler de son comportement, mais il avait du mal à la supporter et il avait eu assez de cette mascarade pour aujourd'hui.