Doux après-midi. La présence du soleil rendait Gabriel content. Italien d'origine, il avait un peu de mal avec le climat froid et pluvieux de la Grande Bretagne. Lui qui avait toujours été habitué aux journées trop chaudes, aux hivers secs et aux températures viables, la pluie à longueur de temps était d'un déprimant .. Il aimait beaucoup la pluie, ce n'était pas le problème. Une bonne pluie qui venait rafraichir une journée bouillante, qui se mêlait à la poussière sur le sol et qui faisait emerger de la terre des odeurs de nature arrosée, il aimait ça. Mais alors la bruine glacée qui prenait aux os et qui donnait des rhumes, non. Surtout que c'était tous les jours, toutes les semaines. A la fin, ça devenait agaçant.

C'est pourquoi il profitait de ce beau vendredi après midi d'octobre pour déambuler dans le parc, en uniforme, son sac en bandoulière. La chemise hors du pantalon, la cravate désserée, le col un peu déboutonné, les cheveux en bataille, il traînait dans l'herbe encore un peu humide de la légère averse de la matinée. Il avait une classe folle et il le savait, il était suivit du regard par les quelques élèves qui, comme lui, profitaient de cette belle journée dehors. Il sortait d'un cours d'arithmancie particulièrement lourd et du coup, l'air frais lui faisait un bien fou. Un sourire satisfait se peignit sur ses lèvres et il passa une main décontractée dans sa chevelure blonde. C'était bon de traîner au soleil, même s'il ne faisait pas assez chaud au goût du beau blond.

Un éclat de rire lui fit tourner la tête et il vit un de ses camarades de Serdaigle provoquer des gerbes d'eau en direction d'une belle adolescente blonde, probablement une lionne d'or à en juger par la cravate rouge et or qui ornait son col. A l'aide de sa baguette magique, le Serdaigle agitait le lac pour faire mine d'arroser son amie. Risqué, par ces temps froids. Rien de tel pour attraper la mort. Mais la joie sincère et spontanée des deux jeunes gens accentua son sourire. Il aimait bien regarder les autres s'amuser, il trouvait ça divertissant. Cependant, il avait un peu la bougeotte alors il ne s'attarda pas.

D'un pas assuré et tranquille, vif, il marcha vers la lisière de la forêt interdite. Il avait dans son sac un bouquin passionnant sur l'élaboration d'une de ses séries favorites qu'il mourrait d'envie de lire. Et il connaissait un endroit au bord de la forêt qui lui permettrait de se plonger dans son ouvrage sans craindre d'être dérangé.

Tout heureux, il ferma son bouquin de potions fortement, créant un léger bruit. Les deux heures de potions placées en après-midi étaient d'une torture abominable. Heureusement que le professeur avait une belle bouille, c'était ça qui le poussait à bien se comporter et à être un minimum sérieux dans ce cours. Car si cette année, les cinquièmes années se seraient retrouvés avec une vieille chouette -dans le genre Ombrage, la crapaud, par Amortentia-, ou encore un papy -aka Slughorn, qui avait bine fait de prendre sa retraite, faut pas abuser à un moment-, Charly se serait tout simplement martelé la tête sur son plan de travail. La Potion d'Embrouille : Théorie et Pratique. Deux heures. C'est le temps qu'ils avaient eu pour en étudier la moindre composition, les effets, les conséquences, et puis après la réaliser en binôme. Et bien sûr, Charly avec la chance qu'il avait, été tombé sur Alfred dit "La nouille" Jeantape. Pourquoi la nouille ? Certaines rumeurs disaient qu'il était constamment mou, les autres bruits de couloirs racontaient que monsieur s'offrait des plaisirs tout seul, dans les toilettes des garçons, lorsqu'il avait une heure de pause. Pauvre garçon. Cependant, Alfred dit "La nouille" Jeantape semblait particulièrement violent avec le Scamander. Ce n'était pas parce qu'on appelait le Taré qu'il ne savait pas se défendre. Cependant, se battre ou encore tuer son partenaire en balançant sa tête violemment dans le chaudron était prohibé. Erf. Alors lorsque l'horloge de la salle avait retenti, signifiant que le cours venait de se terminer, Charly avait eu vite fait de rapatrier ses affaires, fuyant à toute vitesse.

Finalement, après s'être extirpé des cachots, le Serdaigle n'avait pas décidé d'aller en direction du Grand Escalier pour regagner le septième étage, puis finalement la Salle Commune des siens. Non, il avait besoin de se calmer, d'être apaisé et la nature pouvait lui offrir tout ce qu'il rêvait. Ainsi, il avait traversé la Grande Porte, et ensuite le pont afin d'arriver enfin dans le parc de Poudlard. La Forêt Interdite avant le don de lui faire de l’œil, de le taquiner, c'était comme si elle appelait, lui demandant ainsi de venir jusqu'à elle. Et comme envouté, il avançait vers elle, s'approchant de la lisière. Les parents Scamander avaient la réputation d'être naturalistes. Ils avaient deux serres, près de la maison familiale, placée parfaitement dans un champ pour observer les étoiles facilement. Mais Charly avait développé quelque chose en plus lors de son enfance, puis de son adolescence. Il avait dans son esprit, cette connexion qu'il devait accomplir avec la Nature elle-même. Un naturaliste extrémiste ? On pouvait appeler ça comme ça. Pourquoi pas.

Il arriva finalement à la lisière de la forêt, un chaleureux sourire présent sur son visage. Le moment de la journée qu'il préférait, c'était celui-là. Celui où il pouvait être enfin seul et tranquille. Il enleva son uniforme sorcier, arrachant sa cravate, s'extirpant de son pull, puis de son tee-shirt. Le haut fait, il s'attaqua maintenant au bas, et desserrant la ceinture, il baissa son pantalon tout en essayant d'enlever ses chaussures correctement. Maintenant, il était prêt. Et nu, enfin, vêtu simplement d'un boxer bleu. Il pouvait continuer son expédition en solitaire et il pénétra finalement dans la Forêt Interdite.

Il allait s'installer au pied d'un arbre lorsqu'un mouvement au coin de son regard attira son attention. C'est alors qu'il remarqua Charly, le beau brun qu'il avait défloré quelques jours plus tôt dans la salle sur demande, en train de marcher vers la forêt interdite. Intrigué, Gabriel suivit le Serdaigle du regard. Ne savait-il pas que la forêt était, comme son nom l'indiquait, interdite ? Pourtant, le joli brun fonçait droit vers elle.
Soudain, il s'arrêta et entreprit de se déshabiller. La première chose qu'Angel pensa, c'était que Charly était devenu fou, possédé par une âme dangereuse. Puis, en voyant le corps musclé et bronzé du petit brun, il sentit son sexe se durcir. Bordel, il avait envie de ce mec, là, tout de suite. Il dévorait son amant des yeux, bouffant les abdos bien tracés du regard, caressant cette croupe qu'il avait possédé par deux fois, admirant la silhouette bien foutue. Il avait envie de posséder Charly, encore. Il avait soudain brutalement envie de baiser, de forniquer. Le vague souvenir d'une étreinte dans le parc lui revient. Sauvage et virile, elle avait profondément marqué le beau blond. Peut-être que Charly serait partant, lui aussi.

Le joli brun se déshabilla presque entièrement pour ne garder sur lui que son boxer, d'un bleu adapté à la maison à laquelle il appartenait, avant de s'avancer vers la forêt, s'y enfonçant sans se retourner en abandonnant ses fringues dans l'herbe. Une occasion en or. Ils ne seraient pas dérangés, dans la forêt interdite. Il pourrait prendre Charly à même le sol ou bien contre un arbre, sans se soucier d'être interrompu. Oh oui, il avait envie de mettre son sexe dans le cul du beau brun qui venait de disparaître entre les arbres. Dans son boxer, son sexe raide et dur approuvait ses pensées. Ou peut-être que c'était ce membre gorgé de sang qui guidait les pensées du beau blond. Peu importait.

D'un pas rapide et assuré, il marcha droit sur le petit tas de fringue que Charly avait laissé derrière lui. Il ramassa tout, fourrant tout dans son sac a moitié vide avant de partir à la recherche de son amant brun. Il n'avait qu'à suivre les traces, les brindilles cassées sous les pieds nus de Charly. Enfin, il le trouva, enfoncé dans les bois en train d'avancer tranquillement entre les arbres. Posant doucement son sac au sol au pied d'un énorme chêne, il entreprit de retirer sa cravate, sa veste de costume et sa chemise. Puis il lança d'un ton amusé « On se promène, Charly ? » Il vit le beau brun se retourner en affichant sur son visage une expression de profonde surprise.

Mais Gabriel n'avait pas envie de perdre du temps à expliquer sa présence ici. Il s'approcha du brun pour aller plonger sa main dans le boxer bleu que portait encore Charly, avide, brusque. Ses doigts glissèrent le long du sexe calme de son camarade avant de l'empoigner à pleine main, murmura d'une voix rauque « Je pensais que tu allais aussi retirer ton boxer, lorsque tu t'es déshabillé ... » Il serra plus fort la verge de son amant brun qui ne devait probablement rien comprendre à la situation. Mais bordel ce qu'il avait envie de baiser, lui. Son sexe gorgé de sang se retrouvait trop à l'étroit, sous le boxer et le pantalon maintenu à la taille par sa ceinture. Mais il aurait tout le temps de s'en occuper après.

D'un geste vif, il plongea son autre main dans le sous-vêtement de son partenaire, voulant que lui aussi se durcisse, se tende, se dresse. Peu importe le temps que ça prendrait, il ferait en sorte que Charly ait une érection, une solide et massive, inébranlable. « Ne pose pas de question. Tais toi et laisse moi faire. J'ai envie de te baiser. Putain, j'ai envie de toi. » C'était vulgaire et cru mais tellement vrai. Sincère. Gabriel était comme ça, franc et direct. Il caressa le membre de son amant, très vite, trop fort, le triturant sans gêne, assénant des petits coups d'ongle, douces griffures. Puis, ardant, il vint écraser les lèvres de Charly pour un baiser avide, brusque, viril. Il souffla de nouveau « J'ai envie de te prendre là, dans la forêt. Tu y vois un inconvénient ? Bouge juste la tête pour répondre. » Mâle dominant. Avertissement clair quand à la séance qui allait suivre, qui serait moins délicate que la première fois. Intense. Virile. Brusque. Animale, presque. Sans cesser de masturber Charly, Gabriel le poussa jusqu'à ce que le brun se retrouve dos à un arbre. Avide, il lui vola un autre baiser avant de reculer, refermant plus fort les doigts autour du sexe de Charly tout en attendant cette foutue réponse, qui tardait trop à son goût.

Promenons nous dans les bois, p'dant que le loup n'y est pas. Charly avait cette comptine moldue dans la tête et savait la siffloter par ses lèvres dansant sur cette mélodie qu'il essayait tant bien que mal à fredonner. Il se sentait enfin chez lui, dans son élément naturel. On disait que les bébés adoraient l'eau, parce qu'ils avaient grandis pendant neuf mois à l'intérieur d'une poche d'eau. Charly aussi, d'ailleurs. Cependant, ce n'était pas l'eau qui l’intéressait, mais la forêt. elle possédait un certain charme, complètement envoutant, laissant transparaître une mystérieuse berceuse nommée plus communément le Chant de la Forêt. Ces bruits épicées, boisées par tout ce qui se trouvait dans les parages. Sentir le sol humide sous ses pieds, marcher sur des branches délicates et entendre leurs craquelures ; toutes ces actions qui arrachaient un sourire au brun. Il marchait vivement à travers les arbres, se frottant parfois contre l'écorche, ce qui procurait un bien fou à son échine. Chez lui, c'était son endroit parfait, favori. Où il était seul. Paradoxalement, il détestait la solitude. Mais au moins, ici, on le le traitait pas de fou, de déluré, ou encore de taré. Fini les Crazy Charly dans la forêt. Seul Absolem avait le droit d'être à ses côtés lors de ses aventures dans la Forêt Interdite. Le préfet des Gryffondor était bien le seul à comprendre son intelligence et sa logique. A eux deux, ils formaient une véritable équipe après tout. Et au moins, il avait le mérite de ne pas le juger. Non, pas de Freaky Charly avec lui. Avec son unique chenille bleue préférée. D'ailleurs, cette dernière devait sûrement se trouver à un cours. Les ASPICs demandaient d'avantage de préparation que les BUSEs.

Néanmoins, le beau brin tira une mince grimace. Sans doute, était il en train de passer à côté de fabuleux Sombrals. Cette mort, il voulait tellement la voir. Comme ça, il pourrait voir ces fabuleux animaux. Tant pis, il espérait seulement que la mort vienne plus vite à lui, il semblait carrément impatient. Alors où allait-il ? Il détourna son passage pour aller dans une autre direction, espérant voir d'autres créatures. Comme le Molespo. Oh le Molespo. Il voulait en voir. Ces chiots des bois, qui à la place des oreilles avait de minuscules bouts de branches. On lui avait conté l'histoire de cette magnifique créature des forêts. Il pourrait peut-être l'adopter ... Mais à Poudlard on n'acceptait guère les chiens. Seuls les Chats, grenouilles et autres créatures sans intérêt pour le jeune Scamander.

« On se promène, Charly ? » Instinctivement, le Serdaigle se retourna en direction de la voix, sautillant légèrement de surprise. Quelqu'un venait de franchir sa bulle naturelle de calme et de sérénité. C'était Gabriel. Mais qu'est-ce qu'il foutait ici par la barbe de Merlin ? Anxieux et rougissant légèrement, il avait honte d'être dans cette tenue devant lui. Et il était pudique. Paradoxalement lorsqu'on sait que Gabriel avait déjà eu connaissance de toute l'anatomie du cinquième année. « Heum ... oui, enfin, je ... me ... promène. » Il tremblotait légèrement, ne sachant que dire devant cet être qui l'avait sûrement espionné. Le voyant s'approcher de lui, il ne bougea en rien. Il avait eu pourtant le temps de prendre la fuite en direction des bois. Mais non, encore une fois, il était pétrifié. Il sentit une main plonger dans son boxer bleu, agrippant alors son membre au repos. « Je pensais que tu allais aussi retirer ton boxer, lorsque tu t'es déshabillé ... » Ses yeux s'écarquillèrent. Non, trop pur, trop prude, trop pudique. Il pouvait pas, tout simplement. « J'suis ... p-p-pudique. » Des bribes de paroles qui sortaient par automatisme de sa bouche. Confus, plongé dans une situation d'incompréhension. Et la main de Gabriel, toujours cramponné à sa verge. Mais en deux secondes, une deuxième main venait s'implanter dans son boxer, se partageant son membre avec l'autre main. Gabriel était un ange, ajouté à l'effet qu'il produisait avec ses mains tellement divines, Charly, eut alors en même pas une seconde une érection. Son pénis s'était braqué brusquement, au garde-à-vous. Raide, dur, continuant à se gorger de sang. « Ne pose pas de question. Tais toi et laisse moi faire. J'ai envie de te baiser. Putain, j'ai envie de toi. » C'était lui qu'il traitait de putain ? Non, Charly, tu réfléchis beaucoup trop. C'est juste une injure comme ça, comme un Oh My God. Rien de méchant. Et finalement, les lèvres du blond rejoignirent celles du brun, qui répondit avec plaisir, sortant alors de son état comateux.

« J'ai envie de te prendre là, dans la forêt. Tu y vois un inconvénient ? Bouge juste la tête pour répondre. » Automatiquement, comme hypnotisé par le bleu océan des yeux de son compagnon, il hocha vigoureusement la tête négativement. Non, il n'y voyait aucun inconvénient. Justement, c'était même un plaisir, recommandé par la nature elle-même. Continuant à se faire masturber, Charly lâcha alors ses premiers gémissements de plaisir de la journée avant d’atterrir contre un arbre. Il l'embrassa de nouveau le blond sauvagement. « Alors, prends-moi ! Violemment ! »

« Alors, prends-moi ! Violemment ! » Gabriel esquissa un sourire, le visage à quelques centimètre de celui du beau brun. Le joli Serdaigle allait regretter ses paroles, pauvre innocent inconscient du danger de ses mots, de son invitation. D'un geste vif, Gabriel se laissa tomber à genoux devant Charly pour lui baisser brusquement le boxer, extirpant de là le membre dur et raide qu'il avait réussi à mettre en condition pour la jouissance. Taquin, vif, viril, il apposa un baiser sur le gland du pénis qui s'offrait à lui, petit contact tout chaud et presque trop doux, coup de langue éphémère mais réel. Puis il leva la tête en murmurant d'une voix tranchante « Tais toi et laisse moi-faire, à partir de maintenant. » Il ne voulait plus entendre Charly. Il voulait faire ce qu'il avait envie de faire sans être coupé par le son de la voix de son amant. Il n'avait rien contre cette voix mais là, il voulait que le silence soit uniquement brisé par des souffles, des gémissements, des cris de plaisir. Pas de phrase.

D'un geste rapide, il tendit une main pour aller prendre dans sa paume chaude les couilles du brun. Il les massa tranquillement pendant un moment, ne touchant pas au pénis, restant presque trop sage sur les testicules, les cajolant sans rien dire. De temps en temps, il levait les yeux vers son amant pour surveiller l'effet que ses contacts produisaient avant de reprendre de plus bel. Puis, soudain, il serra trop fort les bourses dans sa main, arrachant à Charly un franc gémissement de douleur. Esquissant un sourire amusé et satisfait, Gabriel lâcha les couilles pour s'occuper de sa propre ceinture. Tout en libérant son sexe de ses entraves vestimentaires, il vint prendre le phallus de son bel amant dans sa bouche, commençant à le sucer très vite, trop fort. Avec sa langue, avec ses lèvres, il pompait ce sexe dur et dressé, voulant que la jouissance arrive. Il n'eut pas trop longtemps à attendre. Un hoquet plein de plaisir s'échappa des lèvres de Charly et il comprit qu'il lui fallait retirer sa bouche.

Il se redressa alors pour se tenir debout face à Charly, le pantalon et le boxer sur les chevilles, le sexe à l'air. Pompant le membre du beau brun en le dirigeant sur le sien, Gabriel alla chercher toute la semence, masturbant le beau brun à fond, sans oublier ne serait-ce qu'une petite goutte. Lâchant ensuite le sexe enfin comblé du petit Serdaigle, il massa le sien pour que le sperme lubrifie entièrement son sexe avant d'ordonner d'une voix tranchante « Tourne toi. » Posant les mains sur la taille de Charly, il força le mouvement. Vérifiant très rapidement qu'ils étaient bien seuls, Gabriel se laissa de nouveau tomber à genoux pour aller écarter de ses mains les fesses de son amant. Sa langue vint humidifier l'anus de son amant brun, langoureusement, sensuellement, sans aucune gêne. Il fit sentir ses dents, à un moment donné, pour intimer à Charly de se tenir tranquille.

Puis il se redressa et lâcha d'une main le cul de son amant afin de cracher dans sa paume. Il alla mêler sa salive au sperme qui enduisait son membre dur et rigide, plus gorgé de sang que jamais, avant de l'enfoncer d'un coup dans l'anus de Charly. Il sentit que son amant se refermait, sous l'effet de la surprise et de la douleur mêlée. Un gémissement résonna dans les bois, un peu fort mais puisqu'ils étaient seuls ... En revanche, que Charly se ressere autant, c'était douloureux pour lui aussi, la pression sur son sexe devenait désagréable. Il donna plusieurs claques assez fortes sur les fesses du beau brun, grognant d'un ton agacé « Du calme mec, j'ai l'impression de te violer quand tu fais ça » Pendant un moment, il ne bougea pas, la verge dans le cul de Charly, attendant quelques secondes le temps que ce dernier se calme et se détende un peu. Puis, sentant que ça venait, progressivement, Gabriel n'attendit plus.

Il se mit à besogner le joli brun contre l'arbre, dans la forêt interdite. Ils étaient seuls, libres, emboîtés l'un à l'autre, communion brutale et virile mais humaine, quoi qu'on en dise. Les coups de reins de Gabriel étaient violents, vifs, pareils à ceux d'un animal, d'un mâle possédant sa proie. Il ondulait vite et bien contre le cul de Charly, cherchant à faire crier ce dernier, de plaisir et de douleur mêlées, à le mener à une extase paradoxale. Il savait très bien que ce qu'il faisait était douloureux pour le pauvre brun tout innocent qui mesurait maintenant le poids de ses paroles. Mais il n'arrêta pas pour autant, prenant lentement son pied. Le plaisir tardait un peu à venir mais c'était normal, il sentait la tension de Charly et ça le bloquait un peu. Rien de bien méchant, ça passerait. « Ah tu ne connaissais pas ça, encore, hein ? » Son souffle heurté alla s'écraser contre la nuque de son bel amant alors qu'il poursuivait « Un vrai mec ... Un mec qui te prend, qui te possède, qui te baise. » C'était vulgaire et cru mais après tout, c'était là une scène de baise véritable. Entre deux mecs, des vrais.

Le boxer de Charly se baissa brusquement, attiré vers le bas par les mains d'un Gabriel accroupi et visiblement excité. Les choses sérieuses pouvaient alors commencer. Peut-être même seraient elles beaucoup trop sérieuses face à la commande du cinquième année. Cependant, ce dernier gardait bien ce souhait. Oui, il voulait que Gabriel le prenne et violemment, en prime. « Tais toi et laisse moi-faire, à partir de maintenant. » Instinctivement, il hocha la tête positivement. Il se tairait, il essaierait du moins. C'est vrai que Charly avait la langue bien pendue ; sociable, il arrivait à aborder les personnes à la perfection. Toutefois, certaines personnes détestaient entendre le son de sa voix à certains moments. Et on ne vise personne, hein. Alors qu'il se faisait tripoter les testicules légèrement par son amant, Charlie reprit alors pleinement connaissance, sortant de son choc cérébral -un Gabriel torse nu qui le suit dans les bois, et ça y est, Charly est dans tous ces états- . Il se considérait comme faible. Encore une fois, ses pulsions avaient fait appel à lui, à son corps, à son mental. Et sans même résister, il n'avait fait que sauter dedans à cœur joie. Mais en vérité, il désirait Gabriel ; ce n'était pas simplement de l'amour platonique qui s'était formé dans le cœur du jeune Scamander ; c'était aussi une terrible tension et attirance sexuelle pour l'ange.

Un gémissement de douleur sortit des entrailles du brun lorsque son partenaire lui avait serré tellement fort les couilles. Quel dingue ! avait-il pensé dans sa tête. Cependant, cela paraissait comme un amusement pour le blond, trahi par son sourire en coin. Ce dernier arracha d'ailleurs sa prison de vêtements, sans doute tellement excité à l'idée de prendre le brun là, maintenant. Mais avant ça, le blond avait d'autres projets en tête : englober le sexe de son amant debout, plaqué contre cet arbre, spectateur inanimé de ce spectacle animal. Or, cette fois, c'était différent. Beaucoup plus osé, sale, viril, sexuel et animal. Lorsqu'il sentit à quelle cadence suçait son partenaire, alors Charly, plongé de force dans cette mare émotionnelle où le plaisir était maître, guidé par la sensation d'abandonner tout son corps, le sang quittant afin de se réfugier dans cette verge parfaitement en érection, cria de toutes ses forces tel un animal : « OH OUI ! PUTAIN. » Ce n'était plus qu'une question de minutes, ou de secondes d'ailleurs. Mais il en pouvait tellement déjà plus. Gabriel avait su le sucer comme il faut, à une vitesse certes exagéré, qui avait pu permettre une diminution d'attente à l'orgasme. Ce même orgasme maintenant atteint par le brun. Et soudainement, il expulsa sa semence, toujours masturbé vigoureusement par ce bel étalon en chaleur.

« Tourne toi. » Docile, Charly obtempéra vite fait, ne se faisant pas prier. Un coup de langue, puis un deuxième à son anus, provoqua une espèce de tornade de folie, faisant trembloter le cinquième année de plaisir. Il s'immobilisa par contre, lorsqu'il reçut brusquement le membre gorgé cruellement de plaisir dans son anus. Un cri de douleur s'arracha de ses entrailles : « AIIIIIIIIE. » La vache, ça faisait mal. Mal, mais aussi bon. Paradoxalement. Sous l'effet d'une telle surprise, Charly renferma machinalement ses fesses. « Du calme mec, j'ai l'impression de te violer quand tu fais ça. » Et merde, il poussa une grimace. Non, il détestait voir son amant mécontent, en colère. C'était un sentiment horrible qui le submergea. Mais il devait arrêter, maintenant, il devait se calmer. Le membre toujours dans son cul, il essayait de se détendre, de penser à autre chose, de refouler toute la douleur qui l'avait envahie.

Emboités l'un dans l'autre, Charly sentit avec force et terriblement de plaisir les coups de reins qu'effectuait Angel. C'était brusque, viril, animal même. Néanmoins, c'était ça qui est bon. Il ne le déflorait plus là. Gabriel n'avait plus à être attentionné et aux petits soins. Il pouvait être comme bon il voulait. Le jeune Scamander sentait pleinement cet extase paradoxal. Celui qui se voulait douloureux mélangé à une brosse entière de plaisir. « OH ... OH OUI ! » Il aimait ça. Il adorait ça. Mais il avait mal. Or, pour le bien de tous, crier de joie et retenir sa douleur était bien plus préférable qu'un gémissement plaintif. « Ah tu ne connaissais pas ça, encore, hein ? ... Un vrai mec ... Un mec qui te prend, qui te possède, qui te baise. Gabriel avait raison, totalement. Ce qui se passait dans cette forêt n'avait strictement rien à voir avec ce qui s'était produit dans la Salle sur Demande. C'était autre chose, de totalement différent et inédit. Et ça, Charly l'avait bien assimilé. D'une respiration saccadée, Charly rétorqua dans le même niveau de langage que son amant : « Et j'aime ça ! J'aime être possédé ! Baise moi, putain ! » Il continuait à sentir ses coups de reins se montrant violents, percutants, grisants de la part du sixième année. « Continue ... Fais toi plaisir ... Éjacules en moi. » Sale ? Cru ? Charly pouvait très bien montrer cette facette-ci de lui.

Bon, pour le silence il faudrait repasser quand même un peu. Mais c'était des cris de plaisir que Gabriel pouvait tolérer. Et puis dans la violence de l'instant, c'était passé tout seul. Après tout, c'était normal, que le beau brun jouisse et manifeste son plaisir. Angel aimait entendre ces cris de plaisir mêlés de douleur, cette jouissance torturée qu'il provoquait chez son amant. Que c'était bon, putain. Baiser comme des animaux au milieu des bois procurait un sentiment d'ivresse et de puissance à nul autre pareil. Soudain, la voix de Charly résonna à ses oreilles, presque supliante, crue, vulgaire « Et j'aime ça ! J'aime être possédé ! Baise moi, putain ! » Ce mec était un cas, quand même. A peine défloré, il réclamait de se faire prendre à la dure. Il lui avait pourtant dit de se taire, au beau brun. Gabriel asséna un violent coup de rein pour punir son partenaire, voulant qu'il se taise ou bien qu'il hurle de plaisir. Mais déjà, le beau Serdaigle reprenait « Continue ... Fais toi plaisir ... Éjacules en moi. » D'un violent coup de rein, profond et presque déchirant, il plaqua plus fort Charly contre l'arbre en venant souffler à son oreille « Ta gueule Charly ! Jouis et tais toi, laisse moi faire » Le plaisir arrivait, à son rythme. Pas besoin d'encouragement, il partirait bien assez tôt.

Oh putain que c'était bon. Il décida de fléchir un peu les genoux pour changer la direction des assauts, possédant son partenaire du bas vers le haut, en profondeur. Oh bordel, c'était jouissif. Douloureux pour le beau Charly mais tellement agréable pour lui. Son membre allait et venait de plus en plus vite et de plus en plus fort dans le cul de son amant, qui risquait d'avoir quelques problèmes pour s'asseoir, par la suite. La première vague de plaisir arrivait mais Gabriel su se contenir. A la place, il planta ses dents dans l'épaule de son partenaire, devenu pour un temps son esclave sexuel, complètement soumis à ses coups de reins, coups de butoir qui allaient en s’accroissant. Une nouvelle vague de plaisir submergea le beau blond mais là encore, il se contint. Posant ses mains à plat sur les fesses du petit brun, il les écarta pour pouvoir s'enfoncer correctement, enfouir tout son sexe, en entier, dans l'anus en feu de Charly. Un râle de plaisir lui échappa. Mais il ne jouissait toujours pas. Il savait faire durer le moment.

Ayant envie d'entendre Charly, pour une fois, il fit en sorte que son amant se décolle un peu de l'arbre pour passer ses mains sur lui, glisser sur sa peau, la griffer, la pincer un peu, la taquiner avant d'aller empoigner son sexe, fermement, trop fort. Il écrasait entre ses doigts fins mais forts cette verge inexpérimentée et pendante, au repos. « Tu aimes te faire baiser ? Tiens toi bien, je n'en ai pas terminé avec toi ... » Oh que non. Charly avait devant lui de longues heures d'ébats, encore. Parce que Gabriel avait déjà envie d'une autre étreinte, d'une nouvelle séance de baiser, là dans l'herbe sous leurs pieds, allongés dans la mousse tendre et douce. Il avait encore envie de posséder son bel amant qui, même s'il se révélait trop bavard, était un putain de bon coup. Il les aimait comme ça, docile et soumis, pas trop exigeants, ouverts aux nouvelles expériences. Comme Charly, en fait. Qui pour un nouvel arrivant dans le monde des plaisirs de la chair, s'en sortait à la perfection.

« RAAAAAAHH ... » Brutalement, à la faveur d'un coup de rein trop brutal, déchirant, il éjacula. Il vida ses couilles au fond du cul de son amant en étouffant un autre râle de plaisir, venant mordre la peau de Charly avec une certaine douceur avant de se retirer. « Ne te crois pas en sécurité, Joli Coeur. Je n'en ai pas terminé avec ton beau petit cul ... » Il tendit les bras pour enlacer son beau brun par derrière, Charly étant toujours face à l'arbre. Le caressant avec une tendresse terrible et sensuelle, tranchante après la brutalité animale dont il venait de faire preuve, il souffla doucement « Enfin, sauf si tu ne veux plus de moi ... » Chantage, manipulation affective, sensualité langoureuse ... Il provoquait le beau brun pour savoir s'il pouvait continuer ou bien si le pauvre Charly était incapable de supporter d'autres assauts. Auquel cas il irait voir ailleurs.

« Ta gueule Charly ! Jouis et tais toi, laisse moi faire » accompagné d'un violant coup de rein suffisait à recadrer correctement le beau brin, le remettant directement dans le droit chemin du silence. Certes, assez vexé et blessé, il n'allait pas faire sa fine bouche et tout interrompre. Ça ne plairait pas à Gabriel, pas du tout même. Et déplaire à ce bel ange, c'était se mettre en danger. Les vas-et-viens continuèrent de plus belle, toujours à la même cadence, à la même vitesse, conservant par la même occasion ce même rythme, cette danse qui torturait pleinement le cinquième année. Chaque coup de rein était synonyme d'une douleur, plus ou moins atroce pour Charlie mais d'un bonheur immense pour son partenaire aux commandes. Il souffrait. Et malheureusement pour lui, ce n'était pas fini, loin de là. Et là encore, le beau blond vint planter ses dents dans l'épaule délicate de son cadet, ne comprenant visiblement pas sur l'instant. Peut-être lâchait-il enfin ? Mais non, une seconde après, Charly sentit de nouveau un coup de rein encore plus fort, bien place, lui provoquant encore cette douleur de plaisir, ce paradoxe qui envahissait peu à peu son cerveau, et sa tension. Et ça continuait, encore et encore. Sentant des mains sur ses fesses, le jeune Scamander comprit alors qu'il fallait mieux se tenir, se redresser afin que le blond puisse le pénétrer encre plus fort, plus loin et correctement, ayant l’occasion alors de sortir un râle de plaisir des tréfonds de l'Italien.

Par l'initiative de Gabriel, Charly se décolla un peu de l'arbre, afin que les deux corps puissent se rapprocher. Par ses caresses sensuelles, osées, et ses griffures, le beau brun fut de nouveau quelque peu excité, se baignant de nouveau dans cet océan de plaisir. Sa verge, maintenant au repos, pendait, attaquée alors par les mains baladeuses et osées de son amant qui voulait l'empoigner fortement, arrachant un maigre cri de plaisir au cinquième année. « Tu aimes te faire baiser ? Tiens toi bien, je n'en ai pas terminé avec toi ... » Charly devait se l'avouer, il semblait prisonnier à nouveau dans cette spirale de torture, de douleur saucée avec du plaisir. Ce bouquin d'émotions contradictoires qui dominait la tête du beau brin.

« RAAAAAAHH ... » Le signal et voici que le brin sentit du liquide au fond de son anus. Gabriel, par le biais d'un coup de rein trop violent, avait éjaculé en lui, comme l'avait demandé Charly quelques instants avant. Un soupir de soulagement transperça les lèvres de ce dernier lorsqu'il sentit qu'un énorme poids se retirait de son postérieur, comme s'il se sentait libéré, et non enchainé. « Ne te crois pas en sécurité, Joli Coeur. Je n'en ai pas terminé avec ton beau petit cul ... » Il adorait ça, quand il lui prononçait ce genre de phrases, parce qu'il savait alors que ce n'était pas la fin mais bien une partie remise. Comme un nouveau jeton, ou une garantie. Se laissant enlacer par le blond, Charly en profita pour fermer les yeux quelques secondes, sentant le paysage avec ses autres sens, d'où il put sentir cette brise de vent qui le caressait au visage. Il aimait ses caresses, et si Charly était un chat, alors il aurait ronronné à merveille. « Enfin, sauf si tu ne veux plus de moi ... » Conneries, il ne voulait pas. Absolument pas. Horrible pensée qui s'amenait et qui fit réagir Charly au quart de tour, se retournant alors pour faire face au blond : « Je suis foui, complètement fou de toi ... Je veux que tu me prennes, que tu possèdes, que tu me baises. Que tu sois là, en moi. » Et instantanément, le jeune Scamander colla ses lèvres passionnément, langoureusement contre celles de son amant, voulant lui montrer qu'il le voulait lui, et seulement lui.

Le chantage eu l'effet escompté. La voix de Charly s'éleva, protestant vivement contre l'idée qu'il avait insinué de mettre fin à tout ça « Je suis fou, complètement fou de toi ... Je veux que tu me prennes, que tu possèdes, que tu me baises. Que tu sois là, en moi. » Bon, ça restait un peu trop sentimental encore pour Gabriel mais ça ferait l'affaire. Alors que le beau brun venait l'embrasser, il laissa ses mains glisser sur le torse de son amant pour aller tout droit sur son sexe reposé. Taquinant doucement la verge pendante de son bel amant, il répondit au baiser, fougueusement, sauvagement. Puis il recula pour murmurer « A ton service, Joli Coeur ... » Il s'approcha pour se coller à Charly, laissant leurs peaux se joindre, s'apprendre, s'effleurer. Puis, à l'oreille du beau Serdaigle, il souffla d'un ton sans réplique « Suce moi, Charly. » Il avait envie de sentir la bouche du jeune homme sur son membre, il voulait les caresses, les coups de langue, les baisers. Il voulait qu'on lui fasse plaisir, après tout, c'était son tour. « A genoux, Joli Coeur. » Il appuya sur les épaules solides et un peu musclées de son bel amant pour qu'il s'agenouille afin d'avoir la tête au niveau de son entre-jambes. Il avait encore son boxer et son pantalon sur les chevilles, ses chaussures aux pieds mais peu importait.

Il passa une main délicate mais ferme dans les cheveux de son amant afin de lui approcher la tête. Il savait faire, il l'avait déjà fait pour le réveiller dans la salle sur demande le lendemain de leur première relation sexuelle mais il voulait guider un peu, malgré tout. Lorsque Charly souleva délicatement son sexe pour l'englober de ses lèvres, il laissa échapper un soupire de satisfaction. Que c'était bon. « Pas trop vite, Joli Coeur, je veux disposer de mes moyens. Et prend ton temps, j'ai envie que ça dure un peu » Il laissa ensuite le beau brun faire. Il avait les instructions, ça n'était pas sorcier. Il fallait bien reconnaitre ça à Charly, son désir de plaire et d'être à la hauteur lui faisait dépasser ses limites. Des papillons de plaisir s'éparpillèrent dans son bas-ventre alors que Charly pompait sa queue. Oh putain que c'était bon ... Il en voulait encore. Mais il se rendit compte que Charly oubliait un petit détail « Les couilles, Charly. N'oublie pas les couilles. » Et un nouveau soupire d'aise passa ses lèvres lorsque les doigts fins et chauds du jeune Serdaigle empoignèrent ses testicules pour les masser, les caresser, les serrer doucement. Il s'y prenait drôlement bien, le Joli Coeur. « Aaah ... Encore, doucement ... Ah putain ... encore ... » C'était jouissif. Il renversa un peu la tête en arrière, se délectant de l'instant, des contacts. Puis, sentant que la jouissance n'était plus très loin, il fit un effort phénoménal pour tirer doucement la tête de Charly en arrière.

« Assez, debout maintenant ... » Alors que le jeune Serdaigle se redressait, il lui prit le visage entre ses mains pour forcer un baiser violent, abrupte, sauvage. Plein d'un désir lubrique. Et de nouveau, il se colla à son amant. Cette fois, le sexe tendu et gonflé du grand blond touchait celui de Charly. Sexe qui affichait un calme plat désespérant. Amusé, Gabriel empoigna son sexe et commença à caresser celui de Charly avec. Des contacts osés, salaces. Il passait dessus, dessous, il caressait vaguement, il tirait un peu, il faisait se rencontrer les deux queues, cognant doucement la sienne contre celle de son amant. « Tu as une panne, Joli Coeur ? Ton sexe semble fatigué ... » Il esquissa un sourire narquois. « Besoin d'une petite fellation ? Quelques coups de langue devraient arranger le problème ... » Il leva une main pour lécher le bout de ses doigts pour venir ensuite les poser sur le gland de Charly. Qu'il se mit à caresser du bout de ses doigts humides et chauds. Provocateurs.

« A ton service, Joli Coeur ... » Joli Cœur. Maintenant Gabriel le surnommait ainsi. Un surnom très apprécié par le beau brin. S'il le surnommait, c'est qu'implicitement l'Italien s’intéressait à lui, non ? Du moins, c'est ce que Charly espérait. Les peaux se collant grâce à leur rapprochement, le cinquième année en profita pour reluquer attentivement le visage de son compagnon. Ses trains demeuraient fins, lisses, une peau parfaite, qui n'avait jamais connu de blessures, ou d'éraflures. Et soudainement, un ordre, d'un ton franc, direct et tranché trancha ce silence instauré depuis quelques minutes dans la forêt. « Suces-moi, Charly ... A genoux, Joli Coeur. » Assez surpris par sa demande arrivée comme une fleur dans cette conversation, le cinquième année s'abaissa, forcé alors les mains entreprenantes du blond. Arrivé à hauteur du membre de Gabriel, le cinquième année se décida alors à englober le sexe de son partenaire, sentant par la même occasion les mains divines de son charmant amant se glisser dans les cheveux, le caressant alors d'une manière sensuelle. « Pas trop vite, Joli Coeur, je veux disposer de mes moyens. Et prend ton temps, j'ai envie que ça dure un peu » Écoutant attentivement sa dernière requête, le beau brin débuta alors la pompe. Donnant parfois des légers coups de langues sur son gland, Charly suçait avec entrain, comme s'il était un chiot tétant le sein de sa mère, avide, ayant soif. Cependant, il se souvint. Pas y aller trop vite, plutôt doucement. Alors il diminua conséquemment la cadence. « Les couilles, Charly. N'oublie pas les couilles. » Une brève morsure sensuelle que venait de poser le Serdaigle sur son membre gorgé de plaisir. Oui, les bourses ! Tout de suite, il leva ses mains, s'empressant ainsi d'écraser doucement les bijoux de famille de son amant, les cajolant, avant de les griffer sensuellement. Il arrêta alors lorsque Gabriel entreprit de le repousser, sans doute sentant qu'il approchait au point de non-retour.

« Assez, debout maintenant ... » Se relevant pour se remettre à la hauteur du visage de son compagnon, Charly répondit au violant baiser. Il n'y avait jamais de tendresse dans les baisers de Gabriel, toujours de la violence, de la dureté, quelque chose de viril, de fort, de dominant, n'en déplaisait pas au brun. Se collant à nouveau au blond, le cinquième année découvrit que son sexe, touchant celui de son amant, n'était guère enchanté, comme endormi depuis maintenant une bonne vingtaine de minutes après qu'il avait expulsé sa semence. « Tu as une panne, Joli Coeur ? Ton sexe semble fatigué ... Besoin d'une petite fellation ? Quelques coups de langue devraient arranger le problème ... » Une panne peut-être pas. Seulement fatigué, inhabituel sensation. Ce n'était que la troisième fois qu'il pratiquait. « Je veux bien. » Après tout, Gabriel pourrait très bien être un docteur en sexologie, il s'y connaissait et si son sexe se fatiguait, alors l'aîné n’aurait pas de mal à lui redonner un coup de fouet pour être opérationnel. Caressant doucereusement le membre en érection de son partenaire, Charly décida de l'empoigner quelque peu et quémandant ainsi d'une voix suave à son amant : « Est ... ce ... est ce que ... enfin, on pourrait ... changer les rôles ? ... Juste une fois, juste pour essayer. »

« Je veux bien. » répondit Charly. Gabriel allait donc s'agenouiller pour faire de nouveau plaisir à son camarade lorsque ce dernier lui empoigna la queue, doucement mais sans feindre, en demandant timidement « Est ... ce ... est ce que ... enfin, on pourrait ... changer les rôles ? ... Juste une fois, juste pour essayer. » Gabriel darda dans les yeux noisette de son bel amant un regard un peu froid. Puis il réfléchit. Là tout de suite, non. Il n'avait pas envie de se faire mettre, il voulait posséder. Dominer. Mais le beau brun ne connaissait pas la sensation que procurait ce genre de chose. Il répondit d'une voix assez calme mais sans appel « Je ne suis pas d'humeur, là. Peut-être une prochaine fois ... » Il le pensait, vraiment. Cétait rare mais il y avait des moments où il avait juste envie de ne rien faire, d'être un peu passif, de laisser son partenaire prendre son pied dans son cul. Mais pas maintenant.

Avisant un espace plein de mousse sur le sol de la forêt, il y poussa fermement son amant avant de lui ordonner d'un ton tranchant « Allonge toi, Charly. Je vais te remettre en condition » De nouveau, il appuya sur les épaules du beau brun pour que ce dernier s'allonge sur le sol qu'il venait de dégager des quelques brindilles et morceaux de bois potentiellement gênant. Une fois son camarade étendu sur le sol, il lui écarta les cuisses pour aller glisser sa main contre les couilles de son partenaire, d'abord fuyant puis ensuite audacieux, brusque. Le sexe du brun affichait un calme plat que Gabriel trouvait à la fois amusant et humiliant. C'était vexant de voir qu'il ne faisait plus d'effet au jeune Serdaigle. Il fallait y remédier.

Soulevant la queue molle de son amant, il entreprit de la masturber, d'abord avec ses doigts, puis avec ses mains entières, avant d'apposer de petits baisers humides sur le gland. Des coups de langue salaces, experts, qui recouvrait le petit bout de peau, qui le caressait, qui l'embrassait, qui le suçotait doucement ... Ah, le sang arrivait. Bien. Il prit alors la verge de Charly dans sa bouche pour commencer à pomper, très lentement. Il avait envie de faire durer le plaisir, le supplice. Son rythme langoureux était accompagné de caresses très lentes aussi, sur le testicules du beau brun. Une étrange délicatesse, une douceur addictive servie avec une lenteur intolérable. Il entendait son amant gémir, supplier, réclamer plus. La main de Charly vint se refermer sur sa tête, dans ses cheveux blonds. Le phallus qu'il suçait se gorgeait petit à petit de plaisir, devenant dur et raide, se dressant à la verticale du sol sur lequel était allongé Charly. Gabriel était à genoux entre les jambes de son amant, calant de ses genoux ceux du beau brun. D'une main, sans cesser de sucer le jeune Serdaigle, il alla masturber un peu son sexe pour maintenir sa solide érection, l'entretenir un peu.

Retirant sa bouche quelques temps, il leva les yeux pour déclarer d'un ton amusé « Ah, ça semble aller nettement mieux, même si ce n'est pas encore ça ... » Il reprit alors le sexe de Charly dans sa bouche pour y enrouler sa langue autour, le suçant plus fort, plus profondément, appliquant de toutes petites morsures alors que sa main valide caressait et cajolait les bourses du beau Serdaigle. L'érection qu'il provoquait s'affirma alors très vite et il se retrouva bientôt avec un sexe on ne peut plus dur et raide dans sa bouche. Parfait, il produisait toujours autant d'effet, donc.

Délaissant le phallus de Charly, il se redressa pour aller lécher le corps musclé de son amant. Les pectoraux, les abdominaux, les hanches, le bas-ventre, le pubis, quelques coups de langue sur le sexe avant de remonter jusqu'aux tétons, les mordant un peu avant d'apaiser la petite douleur du bout de sa langue. Le beau brun n'avait pas éjaculé, Gabriel avait veillé a arrêter de pomper suffisamment tôt. Ils avaient tout leur temps. « Tourne toi, Charly ... Et mets toi à quatre pattes. » Il vola un baiser à son amant avant de le laisser faire.

« Je ne suis pas d'humeur, là. Peut-être une prochaine fois ... » La réponse avait été sans appel. Un refus complet, mais un sous-entendu qui servait de garantie, à remettre sa demande à une prochaine fois. Au moins, Gabriel n'avait pas prononcé un jamais, ou encore un non définitif. C'était juste un non pour le moment, empli alors d'un certain espoir pour un avenir plus ou moins proche. Et pourtant, dans quelques minutes, ils allaient renouveler encore leurs ébats. « Allonge toi, Charly. Je vais te remettre en condition. » Et le brun obéit à cette voix dégageant une sensualité inégalable, attachée toutefois à une once d'autorité. S'allongeant sans même regarder où il atterrissait, Charly put à nouveau savourer l'atmosphère naturelle de la forêt frétillant sur sa peau. Le doux et moelleux contact avec la mousse, comme cette terre humide et sauvage. Un tableau divin s'offrait à lui. Faire l'amour en forêt, c'était tout ce que Charly avait rêvé et encore une fois, le blond savait répondre à ses souhaits comme il le fallait, sans même que le cinquième année le quémande. Se laissant écarter les cuisses, Charly veilla à bien fixer son regard sur ce beau blond devenu pour la deuxième fois son amant en moins d'une semaine. Étrangement, il n'arrivait pas à avoir une correctement érection, ni même à en avoir une tout court. Peut-être avait-il été trop forcé, baigné dans une douleur paradoxale pouvait porter sans doute des séquelles. Mais le sixième année reprit bien vite ses habitudes, commençant alors à englober le sexe mou de son partenaire, et pis à le suçoter, à pomper doucement. C'est alors que Charly sentit une maigre décharge dans son échine, signe qu'il avait réussi à débloquer le problème, et que le sang pouvait enfin commencer à affluer dans son membre calme. Tout recommençait. Cette torture abominable, trempé dans cet acide de plaisir qui rendait Charly étonnamment fou, le faisant entrer dans une certaine transe de gémissements. « Aaarr-rrgh ... Ouais, c-comme ça ... » Il gémissait alors à nouveau, en redemandant encore, le suppliant de continuer cette torture dans cette sphère de plaisir. Instinctivement, il déposa sa main pour la fourrer dans la longue chevelure d'or du sixième année. Il tremblotait, bougeant un peu, cet état de spasmes provoqué par le plaisir que lui donnait son partenaire. Son érection recommençant à devenir un peu plus correcte encore.

« Ah, ça semble aller nettement mieux, même si ce n'est pas encore ça ... » Un sourire amusé et content traversa ainsi les lèvres du brun. Mais cette pause de quelques secondes s’arrêta brusquement lorsque le blond décida visiblement de passer à la vitesse supérieure, le suçant encore plus fortement, arrachant au passage un râlement de plaisir dans la gorge du jeune Scamander. En une minute, il retrouva alors cette véritable érection, raide, dure, parfaitement tendu. Charlie bascula sa tête en arrière, et fermant les yeux, il ne put s'empêcher de gémir encore plus lorsque son amant lui donnait des coups de langues sur son torse musclé. « Tourne toi, Charly ... Et mets toi à quatre pattes. » L'embrassant furtivement une dernière fois, Charly obtempéra.

De deux mouvements de muscles, le brun parvint sans mal à se mettre à quatre pattes, déposant ses doigts dans la mousse, tandis que ses pieds se reposaient sur la terre.

Docile, le beau Charly obtempéra. Il se tortilla pour basculer sur le flanc et se redresser ensuite, faisant saillir ses petits muscles. Ses biceps, ses cuisses, ses épaules ... Une violente vague de désir submergea Gabriel. Il était canon, le jeune Serdaigle. Du point de vue de Gabriel, le petit brun était physiquement parfait. Une bombe un peu spéciale qui collait à ses goûts. Il se mordit la lèvre inférieure en souriant légèrement. Beau gosse, disait les gens quand ils regardaient Gabriel. C'est exactement ce qu'il pensait de son partenaire, à l'heure actuelle. Délicatement, il fit en sorte que Charly tourne la tête pour lui voler un puissant baiser, avide mais pas douloureux. Il resta un petit moment là, à embrasser son amant, à lui bouffer la bouche, les lèvres. Puis il le relâcha.

S'allongeant sur le dos, il vint glisser sa tête entre les cuisses de son amant pour revenir lui sucer la bite. Langoureusement. Puis il leva les mains, venant en poser une sur le cul de Charly avant d'utiliser l'autre, la gauche, pour s'occuper des testicules de son amant. Il tétait avidement le sexe dur et dressé du beau brun, sans vergogne. Sans aller trop vite mais sans laisser de répit non plus, assénant des coups de langues et des baisers tout en massant les bourses. Au bout d'un moment, il délaissa le pénis du petit Serdaigle pour aller embrasser les couilles, les rentrer toute entière dans sa bouche, les léchant, les mordillant, faisant sentir les dents ... Il voulait entendre son beau brun gémir, crier, exprimer son plaisir. De sa main droite, il caressait l'anus de Charly, de haut en bas, de bas en haut, pressant parfois le trou avec ses doigts sans vraiment y pénétrer, faisant monter l'attente, l'excitation, le plaisir.

La voix du beau Charly résonna, tremblante de plaisir contenu. « Gabriel ... Aaaah ... Je vais ... Je vais jouir ... Raaah ... » Mais le beau blond n'arrêta pas pour autant. Il sentait le plaisir arriver, dans le sexe de son amant, mais il continuait à le sucer, à le pomper avec sa bouche. Pressante, la voix de son partenaire se fit de nouveau entendre « RAAAAAH ... Gabriel ! » Et comme prévu, le beau brun ne pu contenir sa jouissance. Il éjacula dans la bouche du grand Serdaigle, qui pompa jusqu'au bout, sans gêne. Il avalait au fur et à mesure la semence de son beau brun, s'amusant des gémissements comblés qui passaient les lèvres de Charly. Il aspira tout jusqu'à la moindre petite goutte avant de mordiller doucement le gland du pénis désormais vidé, le provoquant encore un petit peu.

Mais alors que la verge de Charly faiblissait, Gabriel se remit à la sucer, cette fois très vite. Très fort. Puis il s'arrêta et posa ses deux mains sur le cul de son amant, poussant doucement dessus pour que ce soit ce dernier qui bouge, qui vienne enfoncer son sexe dans la bouche du beau blond. Il avait mal au cou et sa nuque l'élançait, à Charly de bouger, d'onduler pour se faire sucer. Il avait besoin que son beau brun jouisse encore, qu'il puisse enduire son sexe de sperme avant de pénétrer le joli Serdaigle. Parce que à sec, ça serait trop douloureux. Une déchirure irréversible qui traumatiserait le beau Charly et Gabriel ne voulait pas blesser son amant, son si bel amant, si docile et tout mignon.

Charly avait ses lèvres collées à celles de son amant. Il l'embrassait, tout en se faisait bouffer les lèvres. Ces baisers échangés qui se voulaient sauvages, forts, virils et terriblement sexys. Le brun pouvait profiter de ce petit moment d'embrassades pour croire un instant que Gabriel n'était pas uniquement intéressé par la baise, à le prendre simplement, à se vider et à se casser comme si rien ne s'était passé. Lui échangeant un baiser une dernière fois, il dut lâcher avec regret ses lèvres si pulpeuses qu'étaient celles du sixième année.

En un instant, Charly ressentit son sexe se faire une nouvelle fois englober. Cette fellation restait sensuelle, langoureuse où le cinquième année abandonna son corps. Il semblait pris de partout, l’œil du plaisir torturé l'observait de toutes parts. Son sexe gorgé de plaisir, dur, ainsi que ses testicules et pis maintenant son anus, tous les trois torturés pleinement par un blond voulant exciter pleinement son partenaire. Mission accomplie lorsque Charly lâcha parfois quelques râlements de plaisirs. Il tremblait, trop pleins de plaisir le tuant à petit feu. « Gabriel ... Aaaah ... Je vais ... Je vais jouir ... Raaah ... » Il voulait le prévenir, pour qu'il se retire, pour qu'il cracha se semence sur le sol. Cependant, le beau blond ne fut pas de son avis. Surprenant même. Il continuait à le sucer toujours à la même cadence, lui offrant encore plus de plaisir. « RAAAAAH ... Gabriel ! » Il en pouvait plus. Trop tard ! Il sentit s'abandonner dans la bouche de son partenaire, malgré lui. Souriant, Charly devenait de plus en plus détendu, plongeant dans les cotons de la jouissance.

Or, cette détente fut de courte durée. Parce que dès la seconde suivante, Gabriel se remit encore à la sucer, très vite, très fort. Comme pour garder un certain dynamisme, refusant totalement que le membre se repose et s'endorme. Sentant les deux mains de son partenaire sur ses fesses, il comprit machinalement que c'était à lui de bouger. Commençant alors une danse pour onduler, le cinquième année s'abaissa avant de remonter, en deux phases, toutes les secondes, pendant quelques minutes. Mais le brin s'impatienta, il n'y arrive à rien. « Ça marche pas ! » Frustration quand tu nous tiens, mais compréhensif. Il n'avait pas l'habitude et venait d'éjaculer à la minute dans le bouche de son partenaire. Son sexe avait besoin de repos, il en demandait et il résistait à l'appel d'une autre excitation. « Mets ... de la salive ... ou rien. » A sec ? Pourquoi pas ? Après tout, ils étaient en forêt, leurs pulsions les éveillaient et leurs instants animaux prenaient le devant. Alors pourquoi pas ? Il fallait tout tester, même s'il fallait en souffrir.

Innocence naïve des jeunes amants. La verge de Charly restait amorphe et molle, malgré la danse érotique qu'esquissait le beau brun pour que son amant le suce. Frustré, le jeune Serdaigle s'exclama « Ça marche pas ! ». Quel comique. Gabriel sentait bien que rien ne venait et ça l'agaçait un peu. Mais il comprenait que le beau Charly n'ait pas d'endurance, trop jeune, trop inexpérimenté. « Mets ... de la salive ... ou rien. » Masochiste. C'était risqué. Vraiment. Une pénétration à sec pouvait laisser des sévices irréversibles. Charly allait souffrir. Repoussant un peu son amant pour pouvoir reculer et se redresser, Gabriel cracha dans ses paumes plusieurs fois pour se masturber le sexe, le lubrifier, le rendre visqueux et brillant. Il savait que ça ne serait pas suffisant mais après tout, le brun avait réclamé.

Il allait déguster, le beau Serdaigle à quatre pattes dans la forêt. Se retournant pour faire face au cul de son partenaire, il tendit les mains et lui écarta les fesses, venant lécher un peu, lubrifier la zone. Puis il empoigna son sexe et le guida jusqu'à l'anus du jeune innocent. D'un coup, il l'enfonça profondément. Un hurlement de douleur s'échappa des lèvres de son amant, déchirant le silence des bois. Ce n'était pas faute d'avoir prévenu, pourtant. Charly n'avait encore jamais connu ça, ça faisait très mal. Personnellement, Gabriel refusait tout net ce genre de chose. La douleur, quand c'était un peu, ça allait. Mais ça, non. Jamais.

Il continua cependant de son mieux, malgré la tension qui s'était emparée du corps de son amant. C'était malaisé, difficile, douloureux surement, mais Gabriel ne s'arrêta pas. Charly avait réclamé, il offrait. Il besognait de nouveau le beau brun dans la forêt, comme un animal. C'était jouissif, pour lui. Il était maître de tout, mâle dominant, serial fucker. Un râle de plaisir s'échappa de ses lèvres et il laissa un juron trahir le plaisir qui arrivait « Aaaaah ... Putain ... aaah ... » Il enfonça encore et encore sa verge dans le cul de Charly, insensible à la tension, aux cris de douleur, de plaisir, il ne savait plus trop. Le plaisir venait. Lentement mais surement, ralenti par le corps stressé et fermé de son amant.

Posant ses mains sur les hanches saillantes de Charly, il referma ses doigts pour forcer ce dernier à suivre le mouvement, le faisant avancer et reculer pour accélérer le plaisir, la jouissance qui montait. « Raaah, oui, c'est booon ... » La voix grave et rauque de Gabriel, broyée de plaisir, revint déchirer l'air. Le claquement du cul de Charly contre le bas-ventre d'Angel rythmait l'échange et le beau blond prenait son pied.

Masochiste. Fou. Complètement cinglé. Et aussi carrément insensé. Charly n'avait eu aucune idée de ce qu'il avait demandé. Et le plus ironique dans tout ça, c'est qu'il savait qu'il allait découvrir quelque chose de complètement inédit, quelque chose d'une torture -seulement, celle-ci ne s'inscrivait pas dans celle des plaisirs, où des râlements pourraient être arrachés- qui serait certainement insoutenable. Toujours à quatre pattes, dans cette position de soumission, Charly se tenait prêt. Ou du moins, il essayait de se tenir prêt à ce qui allait arriver. Il sentit ses fesses s'écarter grâce aux mains de son partenaire et instinctivement, il referma ses paupières pour se préparer.

« AAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! » Un hurlement perçant, un cri d'effroi, signifiant une grande douleur. Il souffrait, il avait mal. Enfoncer brusquement la verge dure, gorgée de plaisir et mal lubrifiée avait eu pour effet de réveiller la douleur précédente des instants plus tôt, où Gabriel l'avait plaqué à un arbre, le sodomisant brusquement. Il avait mal. Il souffrait pleinement. Et il était pétrifié, bloqué par quelque chose de dur planté dans son anus. Débutait alors les vas-et-viens de Gabriel. Des allers et des retours dans la croupe. « Aaaaah ... Putain ... aaah ... » La jouissance arrivait apparemment pour le blond. Et malgré la mare de torture dans lequel Charly s'était embourbé, ce dernier semblait au moins heureux qu'un en profite dans cet ébat. Le sixième année enfonça encore plus profondément sa verge dans l'anus de Charly. Un autre hurlement, moins fort que le précédant, mais perçant tout de même la coquille de silence présente dans la forêt. Quant à Charly, avec sa respiration saccadée et serrant les dents, il essayait de se détendre. « Raaah, oui, c'est booon ... » Un léger sourire traversa la bouche de Charly. Déjà, parce qu'il sentait que son partenaire se baignant dans une lumière de plaisir et puis, parce que l'ébat approchait de la fin. Les claquements de cul continuaient de plus belle, de plus en plus fort, rapide, et violant, arrachant parfois un gémissement de douleur. Charly trouvait que cet ébat violent et dangereux durait l'éternité. Il voulait que cela finisse. Ondulant par force à cause de l'enfoncement du membre de Gabriel, Charly essayait de se contenir. Et finalement, un cri de jouissance du blond montra qu'il en avait fini, sentant alors un liquide se propager dans sa croupe.

Enfin, il se vida. Après un long râle de plaisir à la faveur d'un dernier assaut, il se retira et se releva pour remonter son boxer et son pantalon, toujours à ses chevilles. Il ne boucla pas sa ceinture cependant. D'une voix calme, il déclara « Tu peux te relever, Charly. » Tant bien que mal, le beau brun se releva et Gabriel eut un peu pitié de lui, de son expression torturée d'intense souffrance. Plus doux, plus tendre, il s'approcha de son partenaire pour commencer à le caresser, le couvrir de petits baisers tout chauds. Rien d'osé, juste des contacts calmes et tranquilles qui se voulaient apaisants. Il cherchait à diminuer la sensation de douleur chez Charly en la remplaçant par un peu de plaisir sain et simple.

« Ne demande plus jamais ce genre de chose à un mec, Charly. Moi, je ne le referais plus. Mais d'autres ne seront pas si généreux, ils te prendront sans la moindre gêne. Et sans la moindre délicatesse. Alors ne sois pas con, ne demande pas ça. » Venant voler un baiser à son bel amant, Gabriel lui adressa ensuite un petit sourire. Puis il boucla sa ceinture d'un geste vif avant d'aller chercher sa chemise pour la boutonner en revenant près de Charly. « Au fait. Tu veux tes fringues ? C'est moi qui les ait. » Entre deux boutons à refermer, Gabriel vint caresser sensuellement l'entre-jambe au repos du jeune Serdaigle, satisfait de la partie de jambe en l'air, n'ayant plus cette sensation de manque et de désir au creux des reins. Il acheva ensuite de passer sa chemise et, tout en volant un nouveau baiser à son amant, il en ajusta le col afin d'y passer sa cravate et de la nouer, avec des gestes d'expert. Une fois que ce fut fait, il vint passer une main presque affectueuse dans la tignasse brune de Charly en souriant. « T'es un mec cool, va. »

Se détournant, il marcha droit vers son sac pour en sortir toutes les affaires de son amant, du boxer aux chaussures, sans rien oublier. Il revint les lui porter en souriant, calme et tranquille, détendu. Il ne fallait pas qu'il tarde trop cependant, il devait à tout prix terminer ce devoir d'étude des moldus avant le lendemain.

« Tu peux te relever, Charly. » La torture semblait terminée. Et pourtant ! Il avait encore atrocement mal. Une douleur horrible qui sévissait dans son postérieur, au point même à en anesthésier certaines parties. Se levant doucement afin de ne pas faire de gestes brusques et donc réveiller la douleur, il réussit cependant à tenir droit. Charly se laissa alors toucher, se faisant couvrir de baisers. Doucereusement. C'était tendre, chaud, beau, mignon, doux. Oui, aussi étrange que cela puisse paraître, Gabriel faisait preuve de douceur. C'était même la première fois qu'il s'était comporté comme ça avec lui. Et le cinquième année ne put que se laisser faire, voulant profiter au maximum de cette douceur si rare présente sur son partenaire.

« Ne demande plus jamais ce genre de chose à un mec, Charly. Moi, je ne le referais plus. Mais d'autres ne seront pas si généreux, ils te prendront sans la moindre gêne. Et sans la moindre délicatesse. Alors ne sois pas con, ne demande pas ça. » Charly le fixa d'un regard tendre en train de remettre son boxer, pantalon et de rattacher sa ceinture. Oui, il le savait maintenant. Il avait bien voulu tester, voir ce que ça faisait. Et il recommencerait plus. Plus jamais. Il avait bien trop mal pour ça. « Au fait. Tu veux tes fringues ? C'est moi qui les ait. » Face à la phrase, le jeune Scamander hocha vigoureusement la tête, bien que surpris par cette affirmation. Alors il avait du sans doute le voir dès l'orée de la Forêt Interdite s'il avait ramassé ses fringues. Habituellement, personne n'arrivait à les trouver, ou alors on s'en foutait complètement de ça. L'embrassant entre deux boutons renfilés, Charly continuait à sourire. Il aimait cette facette de lui. Celle où il était cool, calme, détendu et tendre. « T'es un mec cool, va. »

Le Serdaigle empoigna alors ses propres affaires commençant alors à les enfiler doucement. Remettant son boxer bleu à sa place, il revêtit ensuite son jean puis son tee-shirt et ses chaussures. D'une voix timide, il osa finalement demander ce qui lui portait à cœur depuis un bout de temps déjà : « Dis Gab' ... Est-ce .. est-ce que tu voudrais sortir avec moi ? ... Former un .. un couple ? »

« Dis Gab' ... Est-ce .. est-ce que tu voudrais sortir avec moi ? ... Former un .. un couple ? » Naïf, ce garçon. Beaucoup trop sentimental. Comment esquiver ? Il n'avait pas réellement envie de blesser son bel amant brun. Si jeune et si débutant. Plutôt dévier, promettre d'en reparler plus tard. Gabriel esquissa un sourire et ajusta la chemise de Charly d'un geste distrait avant de répondre d'une voix calme « On en reparlera, Charly. Mais là, je dois absolument aller terminer ce devoir sur les moldus. » La belle excuse. Il n'avait surtout aucune envie de se foutre en couple, lui. Parce que le concept en lui même, ça ne le gênait pas mais la fidélité, l'exclusivité, le fait de ne pouvoir coucher qu'avec qu'une seule personne, les sentiments qui vont avec l'idée du couple ... Très peu pour lui.

Il était amoureux de sa liberté et pour le moment, personne ne pouvait la lui prendre. Il aimait ses nuits avec des partenaires différents, les rencontres inédites et imprévues, l'absence de plan, de routine. Il détestait les sentiments, les idéaux amoureux. Les filles étaient les pires, pour ça. D'où le fait qu'il couchait souvent avec des mecs, qui voulaient juste baiser, sans rien à côté. Il adorait faire l'amour avec des filles mais elles voulaient toujours qu'il reste dormir, qu'il les prenne dans ses bras, qu'il soit tendre et affectueux même après l'amour. C'était un peu lourd, à force. Il n'avait jamais été habitué à ça, lui. La tendresse et l'amour, il n'en avait pas eu, dans son enfance. Alors forcément, c'était difficile pour lui.

« On se reverra, beau gosse. » Sur ce, Gabriel attrapa son sac et fila rapidement vers le château, possédant un sens de l'orientation extrêmement développé. Il y parvint sans problème et monta jusqu'à son dortoir, se calant sur son lit pour achever ce maudit devoir.