Nom : Halley. Prénom(s) : Ange, Lys. Surnom : Angie, mais elle déteste qu'on change son nom qu'elle tient de sa mère. Âge : 18 ans. Date et Lieu de Naissance : Née le o6 juin à Londres. Nationalité : franco-anglaise.Pureté du sang : Sang pure. Année d'étude & Maison : 5ème année, maison : peut importe sauf poufsouffle, le staff décidera mieux que moi (:. Orientation sexuelle : hétéro. État civil : Marié(e), célibataire, en couple ? célibataire.

Baguette : bois d'if, 21 cm, contient l'oeil d'une vouivre Patronus : le souvenir le plus heureux qu'elle possède est une scène qui s'est passée alors qu'elle allait entrer à Poudlard. Son père, la veille de la rentrée, lui avait parlé de sa mère pour la première fois de sa vie. En utilisant ce souvenir, la jeune femme fait apparaître une vouivre sous sa forme de dragon. Épouvantard : Un épouvantard prendra toujours la forme de sa belle-mère. Cette femme cruelle qui l'a terrorisée quand elle était petite, usant de stratagèmes psychologiques et non physiques pour blesser la jeune fille. Particularité : //Options choisies & métier envisagé : Potion, métamorphose, sortilèges, défense contre les formes du mal, vol, botanique. Elle ne sait pas encore trop ce qu'elle veut faire plus tard, mais sûrement se diriger vers la justice magique. Avez-vous déjà fait usage de la magie noire ? Non, mais elle a envisagé de l'utiliser contre sa belle-mère afin de se venger. Seulement, cette dernière n'aurait aucun scrupules à la faire enfermer, surtout qu'elle possède des amis haut placés au ministère. Quelle est votre opinion sur les rumeurs de rébellion au sein de l'école ? La jeune femme ne prête pas tellement attention aux bruits de couloirs, cependant elle ne veut pas prendre ces rumeurs à la légère est prête à se battre pour ses idées. Elle prendra parti le moment voulu.

Il restait là, debout, les bras ballants. Il ne savait que faire, que dire. Il ne pouvait qu’observer, impuissant, regarder le calvaire de la femme qu’il aimait tant. Il ne pouvait l’aider, il ne pouvait la soulager, elle qui avait demandé un accouchement naturel, un accouchement sans magie, sans aide aucune. Il ne pouvait donc que serrer les dents, tenir sa main, l’aider dans cette épreuve alors que la souffrance creusait un peu plus son visage à chaque contraction. Les larmes se mirent à couleur sur le visage de la jeune femme, la douleur devenait insupportable, mais elle serrait les dents, ne se plaignant pas, jamais, ne voulant pas revenir sur sa décision. Cet enfant, ils l’avaient tant voulu, tant désiré. Ils avaient tant attendu avant qu’enfin la nouvelle ne tombe, avant qu’enfin tous leurs efforts aient payé. Des mois, des années, tant de temps qu’ils avaient passé à essayer de fonder une famille. Mais jamais ils n’avaient renoncé, jamais ils n’avaient abandonné leur rêve. Pourtant, quelque chose n’allait pas. Il le sentait dans son cœur, dans son âme, il sentait qu’à chaque poussée, il perdait un peu plus celle qu’il aimait. Bientôt, on lui demanda de quitter la pièce sans aucune autre information. Il se débattit, chercha à rester auprès de sa femme, mais on le lui interdit et le mit à la porte sans plus de cérémonie. Les stores se fermèrent devant ses yeux et il n’eut d’autres choix que d’attendre, mis à l’écart alors qu’il vivait le moment le plus important de sa vie. La pression était trop forte, il ne pouvait tenir en place. Surtout quand il n’entendit plus les cris de sa femme. Cela faisait plus d’une minute qu’il n’avait pas entendu le son de sa voix, l’inquiétude se glissa dans son cœur, la panique la suivant de près. Il s’attendait au pire, et à juste titre. L’infirmière ouvrit la pièce, l’air grave. Elle lui tendit le nouveau-né, une fille, mais très vite elle la lui reprit des bras car il demandait à voir sa femme. La nouvelle tomba. Une vie pour une autre. Une mort pour une vie. La jeune femme avait expiré alors que l’enfant respirait pour la première fois, glissant dans l’autre monde, échappant à leur réalité. Un froid polaire s’était abattu sur son cœur, le désespoir s’était mué en une colère sourde qu’il exprima en repoussant l’infirmière et l’enfant tout en se ruant vers le corps sans vie de la femme de sa vie. Il tomba à genou à son chevet, prenant sa main, laissant couler les larmes sans penser à ce que les gens pouvaient penser de lui, une grande première pour ce noble qui pensait que l’apparence et le regard des autres étaient importants. Il murmura le nom de celle qu’il ne reverrait plus jamais, espérant la ramener à lui, mais jamais elle ne reviendrait, jamais il ne pourrait plus la serrer dans ses bras, lui dire à quel point il l’aimait. Il resta là des heures durant, laissant le soleil se coucher et se lever à nouveau. Quand il se redressa, il emmena l’enfant avec lui, lui donnant le nom de sa femme et le prénom qu’ils avaient choisi : Ange Lys. Il savait cependant qu’il aurait du mal à lui offrir l’affection qu’il lui aurait donné dans d’autres circonstances, il savait qu’elle serait toujours associée à la mort de sa bien-aimée, même si elle n’était en rien coupable. Dans son cœur, Henry savait que l’enfant ressemblerait à sa mère et que la voir chaque jour serait douloureux. Nourrisse, nouvelle femme, il mit tout en place pour offrir une vie confortable à la petite fille, mais il manqua l’essentiel : la présence d’un père aimant, réconfortant. Il ne fut jamais rien pour la demoiselle qu’une figure paternelle absente, un personnage de son histoire qu’elle ne faisait que croiser. Souvent pendant la nuit elle se levait et l’appelait dans les couloirs, cherchant dans ses bras le réconfort qu’il aurait dû lui donner alors qu’elle avait fait un cauchemar, mais seul l’écho de son appel lui répondait, le vide de la maison, l’absence de celui qui aurait dû l’aimer plus que tout au monde. Elle continua pourtant de l’appeler dans la nuit froide jusqu’à ses douze ans, se faisant sévèrement réprimandée par sa belle-mère qui ne manquait une occasion de lui répéter à quel point son père la détestait, à quel point elle n’était que déception et source d’ennui. « Même ta mère n’a pas été assez forte pour te supporter, tu l’as tuée ! Tu as tué ta mère, comment peux-tu penser que ton père va t’aimer après ça, comment peux-tu penser que quiconque t’aimerait ? Tu es une meurtrière, une vipère, une vaux-rien. » ajoutait-elle souvent, laissant l’enfant seule avec ces mots qui flottaient dans l’atmosphère, brisant un peu plus chaque jour cette petite fille qui ne faisait que demander un peu d’amour dans cette vie qu’elle ne comprenait pas, car à quoi rime une vie sans vie ou personne ne vous aime … ?

« Arrête ! Arrête ! Tu es méchante. Je ne veux plus t’écouter ! » La petite fille boucha ses oreilles, se mettant à hurler, espérant couvrir les paroles de la femme qui était à présent sa belle-mère, cette femme que son père lui imposait, espérant qu’elle prendrait la place de sa mère perdue. Le cœur de l’enfant battait la chamade dans sa poitrine, elles retenaient fermement les larmes qui menaçaient de couler à tout instant. Sa belle-mère se mit à ricaner, laissant l’enfant seule avec son désespoir. Elle avait encore été victime des horreurs de sa belle-mère, telle une vipère elle avait sifflé ses paroles, glissant sa main dans les cheveux de l’enfant alors qu’elle cherchait à nouveau à la briser un peu plus. La jalousie rongeait cette femme, elle voyait en cet enfant la fille de l’amour perdu de celui qu’elle avait aimé depuis toujours. Elle en était l’exacte réplique, voilà pourquoi elle ne voyait jamais celui qu’elle avait épousé, celui qui avait aimé une autre et l’avait choisi elle par dépit. Elle ne supportait pas cette petite fille, elle ne supportait pas le symbole d’amour qu’elle représentait, elle qui n’aurait jamais l’occasion de le connaître, ce mot avec un grand A. Voilà pourquoi elle agissait de la sorte, espérant que l’enfant finirait par disparaître et avec elle tout ce qu’elle représentait. Un vase se brisa, sous le coup des émotions, les pouvoirs de la jeune fille avaient explosé. Un débris vint glisser sur la joue de Lucia, laissant une fine blessure sanguinolente. Elle se retourna vivement et gifla Ange. « As-tu vu ce que tu as fait ? Pour cela, tu resteras dans ta chambre jusqu’à nouvel ordre. Je ne veux plus te voir, je ne veux plus avoir affaire à toi. Vas-t-en ! » La demoiselle partit en courant, se glissant dans son refuge, seule pièce de la maison où sa belle-mère ne venait pas, seul endroit que la vipère évitait soigneusement. La colère et la tristesse firent place à la fatigue et Morphée vint cueillir la jeune fille. Elle rêva de sa mère, comme tant de fois après ses altercations avec Lucia. Elle venait alors poser un baiser sur le front de sa fille et la rassurait. Mais ces rares moments n’étaient plus suffisants. Ange ne savait rien de sa vraie mère et, même si elle ne l’avait jamais connu, sa présence lui manquait. Elle n’avait pas de père, pas de mère, elle n’avait personne. Ses amis étaient rares, ils se comptaient sur les doigts d’une main, car la jeune fille était trop timide, trop renfermée sur elle-même. Les paroles de sa belle-mère avaient plus d’impact qu’elle ne voulait bien l’admettre, elle était de plus en plus persuadée que personne jamais ne l’aimerait, qu’elle était une meurtrière, une enfant qui avait tué sa mère.

« Ange ? » La jeune fille sursauta. Il eut un coup au cœur. Voilà des années qu’il n’avait pas regardé sa fille. Vraiment regardé. A présent, il voyait tout ce qu’il avait manqué, à présent il se rendait compte de ses erreurs. Elle était son portrait craché. Elle ressemblait à sa mère comme si elles avaient été sœur. Cela lui brisa le cœur. Tout ce qu’il avait enfoui au fin fond de son cœur ressurgit tel un raz-de-marée, emportant toutes ses défenses avec lui. Il se rendit compte que cela faisait plusieurs secondes qu’il l’observait fixement, sans rien dire. Elle était figée, confuse. Jamais il n’était venu dans sa chambre, jamais il n’avait cherché son contact, il ne lui adressait la parole que si il n’avait pas le choix, il ne la regardait pour ainsi dire pas. Mais aujourd’hui, il avait son regard plongé au fin fond de ses yeux bleus, cherchant à savoir ce qu’était devenu sa fille, car il ne la connaissait pas, il ne connaissait rien d’elle. Et demain elle partirait, Poudlard, des mois sans avoir à la voir. Il avait peur, peur pour elle car il savait qu’il l’avait détruire, il savait qu’il lui avait imposé une vie qui n’aurait pas dû être la sienne. « Oui ? » Il s’était encore perdu, sous le choc à la vue de cette enfant qu’il aurait dû tant aimé, cette fille qui aurait dû être ce qu’il avait de plus précieux au monde. « Je … Je voulais te parler de ta mère. » Il vit la douleur s’allumer dans son regard, imperceptible pour quelqu’un d’autre, mais pas pour lui, car c’était la même douleur qui habitait son propre cœur, celle qui l’avait enfermé en lui-même, qui l’avait coupé du monde extérieur. Il voyait à quel point sa fille était devenue forte, à quel point elle s’était elle aussi coupée de ses émotions. Pour survivre, Ange avait dû fermer son cœur, elle n’aurait pas supporté les laïus de sa belle-mère aussi non, ni ceux des autres enfants qui n’avaient fait que la rejeter au fil des années. Il voyait en elle une froideur qu’elle n’aurait pas dû posséder, un cœur dur comme la pierre. Elle était à présent sur la défensive, prête à envoyer valser ce père qui n’en portait que le nom. Ses yeux se durcirent, effaçant toute tristesse, laissant place à une rancœur sans borne. La joue de la jeune fille était encore rouge de la dernière gifle reçue par sa belle-mère alors qu’elle ne lui avait pas répondu correctement. Avec les années, Ange était en effet devenue plus forte. Elle n’écoutait plus Lucia, elle ne lui répondait plus qu’avec mépris et fierté, se créant une carapace et un nouveau personnage. À présent qu’elle allait entrer à Poudlard, elle pouvait être qui elle voulait, et elle était bien décidée à ne pas se laisser faire, à ne pas se faire marcher dessus comme elle avait laissé sa belle-mère faire. Henry s’approcha de la jeune fille. Il s’assit sur le lit et l’invita à faire de même. « Je sais que … Je … Je sais que je n’ai pas été le meilleur des pères, loin de là … » « Tu crois ? » La réponse fut cinglante, lourde de sans-entendues, lourde d’une colère sourde qu’Ange gardait bien enfermer en elle. Elle ne baissa pourtant pas le regard, elle n’était plus la petite fille effrayée et pleurnicharde, elle n’était plus honteuse de ce qu’elle était, voilà deux ans maintenant qu’elle avait appris à ne plus baisser le regard et à avoir honte de ce qu’elle pensait. Le pire qui pouvait lui arriver ? Une bonne correction, et elle ne comptait même plus le nombre de fois où cela lui était arrivé. « J’aurais dû mieux agir, mieux faire. Mais je ne suis pas là pour parler de tout ça. Demain, tu rentres à Poudlard, c’est un grand jour dans la vie d’un sorcier et je sais que tu dois te poser beaucoup de questions. J’aimerais te donner toutes les réponses, mais il y a certaines choses que je préfère garder pour moi. » Ange frissonna. Jamais elle n’avait parlé de la sorte avec son père, elle n’arrivait même pas à se souvenir de la dernière fois où elle s’était assise près de lui. Elle ne l’interrompit pas, préférant le laisser parler, laisser libre cours à ses paroles sans interrompre le fil de ses pensées. « Ta mère était … Eh bien elle te ressemblait, énormément. Tu es son portrait craché, aussi belle, aussi forte. C’était une personne extraordinaire, pleine de douceur et de bonté. Elle avait du caractère, le plus mauvais caractère que je connaissais, mais je l’aimais. Je l’ai tant aimé. Elle fut mon premier amour, et le dernier. Elle était si intelligente, une vraie Serdaigle, une vraie lumière dans ma vie. Sa vie à elle n’avait pas été facile, ton grand-père était un homme méchant, foncièrement mauvais, mais elle a survécu, elle a réussi à s’en sortir et à devenir quelqu’un de bien. Ne laisse pas mes erreurs te changer, ne laisse personne interférer avec la personne incroyable que tu es. » Elle n’en pouvait plus, Ange se leva, le cœur au bord des lèvres. « Ha oui ? Et qu’en sais-tu ? Comment peux-tu savoir qui je suis ? Tu ne m’as jamais adressé la parole si ce n’est pour des formalités ! Tu n’as jamais cherché à savoir si j’étais heureuse ou pas. Eh bien tu veux savoir papa ? Je ne suis pas heureuse ! Je ne cherche qu’une chose : m’en aller ! Si tu savais comme j’ai hâte d’atteindre ma majorité et que je puisse partir loin de toi, loin d’elle ! Maman serait bien déçue de voir quel homme tu es devenu. » Les paroles firent mouche, touchant Henry en plein cœur. Il se releva, bien droit. Son visage avait de nouveau cette attitude qu’elle lui connaissait si bien. Le fossé qui s’était creusé entre eux au fil des années venait définitivement de les séparer. « N’essaye pas de réparer tes erreurs, cela ne sert à rien. Cela fait 14 ans que je vis sans toi, je peux toujours me débrouiller. » Il ne dit plus rien, ne la regarda même plus. Il mesurait à présent le prix de ses erreurs, il comprenait à présent l’impact de celles-ci sur la vie de sa fille. Il aurait aimé la prendre dans ses bras, il aurait aimé lui dire à quel point il était désolé, mais il réalisait qu’il était trop tard. Elle lui avait définitivement échappé, glissant entre ses doigts telle de la fumée. Ange lui jeta un regard méprisant et retourna vaquer à ses activités, ignorant sans présence jusqu’à ce qu’il décide de quitter la pièce. Quand ce fut fait, elle pleura en silence. Elle pleura cette mère qu’elle n’avait jamais connue, cette vie qui aurait dû être la sienne, ce père qu’elle ne pouvait aimer. Elle pleura tant qu’elle eut l’impression d’être vidée de toutes larmes, car ce fut la dernière fois que la jeune femme laissa ses larmes rouler. Poudlard lui ouvrait les portes, elle devait être forte, elle devait laisser le passé là où il était …

« Oh Halley ! » La jeune femme se retourna. Un sourire ironique fut la première chose qu’elle vit, elle n’eut pas besoin de chercher bien loin à qui il appartenait. Elle connaissait bien le sourire idiot et la personne à qui il appartenait, elle le connaissait depuis longtemps maintenant. « Qu’est-ce que tu me veux ? » Il fut un temps où ces deux-là étaient amis. Mais les années avaient creusé un fossé entre eux, une distance s’était glissée dans leur amitié et à présent ils étaient devenus ennemis. Elle, la jeune fille qui défendait ceux qui étaient incapable de le faire, lui celui qui opprimaient les plus petits et les plus faible. « La prochaine fois que tu interviens alors que j’essaye de faire comprendre à quelqu’un qu’il me doit le respect, tu le regretteras ! » Ange eut un sourire ironique à son tour. Elle savait parfaitement à quoi le jeune homme faisait allusion. Il avait bousculé un élève de deuxième année qui appartenait à une maison qu’il trouvait moins prestigieuse que la sienne et lui en avait fait payé les frais jusqu’à ce que la jeune femme intervienne. Elle s’était interposée et l’avait désarmé devant tous les élèves présents. L’histoire avait fait le tour de l’école. Ange avait changé avec les années, elle était devenue froide, distante. Elle ne laissait pas les autres s’approcher d’elle. Il lui arrivait d’être cruelle, mesquine, manipulatrice. Elle était devenue sa belle-mère, mais tout le monde ne faisait pas les frais de sa vendetta, seulement ceux qui pensaient être au dessus des autres, ceux qui n’avaient aucune difficulté à faire subir aux autres ce qu’elle-même avait subit toute son enfance. « Et la prochaine fois que tu t’en prendras à un plus jeune, c’est toi qui le regretteras, et amèrement. » Son regard fut froid, dur. Il éclata d’un grand rire froid. « Qui l’eut cru ? Toi la petite gamine pleurnicharde capable de jeter un sort contre quelqu’un d’autre. Si je ne te détestais pas autant, tu m’impressionnerais peut-être. » « Tu es pathétique. » Ange se détourna de lui, passant son chemin. « Hé ! Je n’en ai pas fini avec toi ! » La demoiselle plongea son regard d’acier dans celui du Serpentard. « Mais moi oui. » Il courra pour la rattraper, agrippant son bras et la forçant à se retourner. « J’ai dit que je n’en avais pas fini avec toi ! Tu ne peux pas me défier indéfiniment Ange, aujourd’hui il est temps que tu payes ton insolence. » Il sortit sa baguette, mais elle fut plus rapide que lui. Le sort fusa, lançant le jeune homme à cinq mètres de la demoiselle qui eut un sourire satisfait. « Tu ne veux pas te battre contre moi. » « Tu n’es qu’une garce ! Tu te crois forte, tu te crois invincible, mais tu ne vaux rien, pas mieux qu’un insecte que je vais me faire un grand plaisir d’écraser. » Il se redressa, bien décidé à se battre. Ange eut une moue contrariée, elle avait autre chose à faire que s’occuper de son cas. « Vraiment ? Tu veux jouer à ce jeu-là ? Tu sais que tu es déjà la risée de l’école parce que je t’ai désarmé, tu veux vraiment aggraver ton cas ? » Son air devint plus féroce encore. Son visage vira au cramoisi. Il fallait avouer qu’il n’avait pas l’habitude d’être traité de la sorte, surtout pas par une fille. Le seul endroit où il les laissait dominer, c’était dans ses draps, et encore. Il avait l’habitude d’être adulé, désiré, pas rejeté et méprisé. Qui était-elle pour ainsi se moquer de lui ? « Alors ? Tu sais, j’ai d’autres chats à fouetter. » Il n’eut pas le temps de répondre, quelqu’un arriva, mettant fin à leur joute verbale et à la tension qui s’était levée. Quand il pensait à Ange, il ne voyait pas cette fille-là, il voyait la petite fille qu’il avait l’habitude de consoler quand sa belle-mère devenait trop violente, celle avec qui il avait tant joué étant petit, celle qui avait partagé les plus beau moments de son enfance. Il ne comprenait pas ce qu’il leur était arrivé, ce qui lui était arrivé à elle. Il la regarda s’éloigner, impuissant. Il aurait aimé la retenir, lui parler, chercher à comprendre. Ange, elle, soupira, s’éloignant de celui à qui elle avait voulu offrir son cœur étant petite. Celui avec qui elle s’était mariée pour la première fois, pour faire comme les grands, son premier baiser d’enfant, son seul ami à dire vrai à cette époque. Elle ne se retourna pas, elle ne voulait pas penser à tout cela, elle ne voulait pas que cela l’atteigne …

Pseudo : 'Less. Âge : 2o ans. Avatar : Claire *hot* holt. Fréquence de connexion : Plus souvent le we pour le rp, aussi non je viens sur le forum pour ainsi dire tous les jours (:. Comment as-tu connu le forum ? En cherchant un forum HP sur PRD je pense :). Code : code validé par Quigg

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