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| Falling, falling snow on our bodies and our hearts. | |
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| Sujet: Falling, falling snow on our bodies and our hearts. Ven 21 Déc - 11:07 | |
| « Falling, falling snow on our bodies and our hearts. » [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Vela & Ambroise Il neige. Il neige à gros flocons sur le parc du château, et déjà on ne voit plus les petits chemins dessinés maladroitement dans les champs de verdures. Il neige. Il neige de cette poudreuse qui fait naître des étoiles dans les yeux des enfants, dans les yeux des plus grands aussi à en juger par ces jeunes filles qui courent dans la neige. Au travers de cette fenêtre tu peux les entendre crier, hurler même, mais surtout rire à gorge déployée. Tu ne t’es jamais autant amusée que ces filles qui se lancent des boules de neiges qui explosent en des milliers de petits flocons à chaque fois qu’elles touchent quelqu’un. Certaines ont même été habilement ensorcelée pour ne jamais louper leur cible, mais qu’importe la froideur de la neige, et le coté implacable de cette tactique ça n’empêche pas d’autres élèves de se jeter dans la mêlée de bon cœur. Et toi, tu regardes au travers les carreaux de la serre, emmitouflée dans ton long manteau noir, il fait après tout un véritable froid de canard en ces lieux. Le professeur tourne autour de vous comme un vautour, veillant scrupuleusement à ce que vous ne fassiez par la moindre erreur avec ces tous nouveaux plans magiques dont tu n’as pas retenu le nom, mais dont on ne cesse de vanter les vertus curatives en matière d’engelures et d’autres brûlures dues au froid. Pourtant, à cet instant, vous pauvres élèves cernés par cette guerre extérieure, vous ne pensez qu’à une bonne tasse de thé. Oui, la seule véritable plante capable de vous réchauffer à cet instant, alors que vous grelottez et que vos mains trembles époussetant les feuilles grises de vos plans, c’est le thé, ou peut-être bien pour certain un bon cacao chaud qui vous attendra presque comme par magie dans la grande salle. Alors vous attendez. Oui vous attendez que le professeur se tourne vers vous, l’air conciliant et vous dise qu’il est temps de rentrer. Vous surveillez les aiguilles de la montre que vous avez au poignet, et certains comptent des minutes qui ne correspondent pas à la réalité. Le temps vous échappe jusqu’à ce qu’un carreau de la serre ne se brise vous faisant soudainement revenir à la réalité. C’est la guerre dehors. Et la guerre fait toujours des ravages. Le vent s’engouffre dans la petite pièce déjà glaciale, mais le froid est encore plus terrible dehors, et déjà la boule de neige qui a réussis à traverser le verre se met à fondre sur le paquet complètement limé. Cela vous a surpris, et vous regardez les choses se dérouler, incrédule presque plongé dans un certain mutisme, mais déjà vous pouvez entendre le professeur de Botanique se mettre à jurer. Il se précipite à l’extérieur et commence à crier sur les assaillants qui ne s’arrêtent pas pour autant de jouer les parfaits petits guerriers des neiges. Qu’ils se battent. Oui, qu’ils se battent pour vous laisser le temps de vous échapper alors que votre professeur à quitter son poste courant après on ne sait trop qui. Toi aussi tu sors de la serre, tu ne comptes pas rester là au milieu de ce lieu désolé. Le froid te gifle le visage, et déjà tes joues d’ordinaires si pâles se teignent d’une doucereuse couleur rosée. Le vent te vole quelques instants un peu de ton souffle alors que l’air te brûle la gorge. Il fait froid. Terriblement froid. Les flocons continuent de tomber, venant se poser avec délicatesse et légèreté sur ton noir manteau avant de disparaitre. Les boules de neiges fusent d’un peu partout, et toi au milieu de toute cette agitation, tu t’aménage un chemin entre les rires et cette neige qui t’encombre alors qu’elle t’arrive déjà aux genoux. Tu devrais te dépêcher, oui tu devrais même rentrer avant qu’il ne t’arrive quelque chose, mais au lieu de ça tu joues avec le feu, tu traine, regardant autour de toi, admirant la neige, admirant la joie de vivre des autres. Depuis quand n’as-tu pas été ainsi ? Depuis quand n’as-tu pas été aussi heureux ? Libéré de cette tension, libre de ce monstre qui se cache en toi. Qui se terre dans l’ombre de ton cœur. Tu ne sais pas, tu as oublié, mais il se fait de plus en plus pressant, il se fait de plus en plus présent, il ne suffit plus que d’un simple effleurement pour qu’il se manifeste. Tu extirpe de tes poches, un briquet et déjà tu portes à tes lèvres une cigarette. C’est une étrange manie que tu as pris là, quelque chose que tu ne devrais pas faire mais cette simple petite habitude te permet de garder tes nerfs dans un calme apparent et pourtant si fragile. Le feu jaillit. Tu inspires, et déjà tu sens la chaleur accompagné de l’âcreté de la nicotine s’insinuer dans ton corps. Que cela s’inscrive dans le temps, que ce simple instant devienne durable, mais déjà tu relâche la fumée prisonnière dans un soupir lent. Tu pince ta cigarette entre tes lèvres alors que tu enfonces tes mains dans tes poches pour les garder à l’abri du froid, tu reprendrais bien ton chemin, mais voilà qu’on te bouscule. Le mouvement de foule t’entraine sans te laisser la moindre chance de te rebeller, on t’entraine, et finalement, la foule extasiée par la neige se défait alors qu’une avalanche de boule de neige se met à pleuvoir sur eux. Toi-même tu es visé, et voilà que tes cheveux sont pailletés de neige, et ton manteau marqué d’un impact. La surprise, ou peut-être la violence de cette attaque en traitre te fais lâcher ta cigarette, et cela a le don de t’énerver. Tu lèves les yeux au ciel, et tu te rends compte que tu n’es plus vraiment dans le parc, mais pas non plus dans la forêt, juste à la lisière des bois. La neige se fait plus rare entre les arbres touffus, mais la froideur y est tout aussi présente. Toi qui comptais rentrer te voilà bien loin de ton itinéraire. Alors tu te retournes prêt à repartir, une de tes mains enfouies dans tes cheveux chassant cette neige qui te tombe dans le cou et te fait frissonner. Maintenant il faut rentrer. Maintenant… Tu te retrouves face à elle, et sans réfléchir tu lâche un long soupir. Il ne manquait plus que ça. |
| | | | Sujet: Re: Falling, falling snow on our bodies and our hearts. Ven 21 Déc - 23:28 | |
| Vela regarda très rapidement par la fenêtre du premier étage. Elle sortait a peine de son énième cours de divination, et le professeur l’avait fait sortir bien avant la fin de l’heure vu qu’elle était, encore une fois, en avance sur les autres élèves. Le troisième œil servait parfois. Le parc était entièrement couvert de neige et celle-ci tombait encore en gros flocons, et il fallait reconnaître que cette vue était plus que magnifique. Le parc, déjà sublime au printemps et en été, prenait vraiment sa réelle beauté en hiver. Tout du moins, c’est ce que la demoiselle pensait. Cet amour du froid et de la neige lui était arrivé lorsqu’elle était partie s’installer en Sibérie avec sa mère il y a dix ans déjà. Encore aujourd’hui, même quand le temps était des plus glaciale, elle venait à regretter les températures parfois polaires que cette vie un peu spéciale lui avait apportées. Elle ne se plaignait pourtant pas ; Poudlard, situé bien au nord, lui amenait aussi son lot de flocons blancs. Elle était donc toujours de meilleure humeur en hiver qu’en été ; elle aimait ce froid qui lui mordait la peau et lui fouettait le sang. Elle aimait les habits d’hiver, même si elle en portait beaucoup moins que les autres, elle était habituée au froid. Il ne lui fallu donc qu’une demie seconde pour se décider a se précipiter dans son dortoir afin d’aller récupérer sa cape avant d’aller s’installer quelque part dehors. Elle voulait juste prendre l’air, profiter du froid sans rien faire de particulier. C’est pourquoi, quelques minutes plus tard, ses talons, agrémentés d’un sort qui lui permettait de ne jamais glisser ou de perdre l’équilibre, s’enfonçaient dans l’épaisse couche de neige qui tapissait le sol. Un immense sourire, peu habituel, traversait son visage. Elle était heureuse, pour une fois. La jeune femme avançait sans vraiment faire attention a ou elle se dirigeait, elle allait juste la ou ses pieds la menaient. Elle était d’ailleurs perdue dans ses pensées de grandeur et de conquête quand une voix qu’elle connaissait bien, et qu’elle appréciait plutôt, la sortie de sa tête.
La jeune femme eut a peine le temps de regarder devant elle qu’elle vit une énorme boule de neige foncer dans sa direction. Heureusement pour elle, ses réflexes étaient excellent et sa baguette jamais très loin, ce qui fit que la neige se brisa sur un bouclier de protection plutôt que de finir en plein sur son nez. Une fois le bouclier disparu, la jeune serpentard lança un regard meurtrier dans la direction d’ou venait la boule de neige. Du coin de l’œil, elle aperçu son ami qui pointait discrètement le doigt sur un gryffondor qui s’efforçait de se cacher tout en regardant ailleurs. D’un coup de baguette, la jeune femme forma elle même une de ses petites bombes glacées et la projeta très violemment. Elle toucha sa cible en plein sur le visage. C’est avec un petit sourire satisfait qu’elle rejoignit son camarade vert dans les rangs de la bataille qui faisait rage.
Merci… Sans toi, je me la prenait vraiment sur la gueule…. Je te dois bien ca, et même plus.
Vela sourit légèrement. Après quelques secondes de réflexion, elle se décida a elle aussi rejoindre la guerre de neige. A ce qu’elle avait compris, les serpentards et les poufsouffles, association assez particulières il était vrai, faisaient face aux gryffondors et aux serdaigles. Le problème de ce genre de combat, c’est qu’il n’y avait jamais de réel vainqueur, cela avait tout du moins l’avantage de défouler et d’amuser. Quelques instants plus tard, une silhouette qui l’avait hanté, et qui continuait a le faire, passa non loin de la. Il était tout en noir, ce qui ne l’étonna pas, mais il ne l’avait pas vu. Etait-elle d’humeur a le déranger aujourd’hui ou pas ? La question était stupide ; elle était toujours d’humeur a le déranger ; c’est d’ailleurs ce qu’elle faisait a chaque fois qu’elle l’apercevait. C’était plus fort qu’elle, elle n’y pouvait rien ; mais aujourd’hui, elle avait une idée derrière la tête. Lentement, mais avec la précision d’un horloger, la jeune femme lança sa nouvelle boule de neige en plein sur le dos d’Ambroise. Touché ! Sans rien dire et sans même attendre, elle se déplaça, telle une panthère, ou telle une vipère, pour aller se placer juste derrière lui. L’attaque ne manqua pas vu qu’il se retourna. Dès qu’il l’aperçue il poussa un soupire, ce qui fit apparaître un léger sourire sur le visage de Vela.
Ambroise… Je suis vraiment désolée, je visais un des gryffondors de cinquième année mais…. Il faut croire que le lancé de boule de neige n’est pas une de mes spécialité… J’espère que je ne t’ai pas fait mal…
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| | | | Sujet: Re: Falling, falling snow on our bodies and our hearts. Sam 22 Déc - 10:25 | |
| « Falling, falling snow on our bodies and our hearts. » [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Vela & Ambroise La neige continue de tomber, de-ci de-là, ils se trouvent quelques énormes paquets de neiges qui font ployer les branches de ces immenses arbres noirs, avant de tomber violemment sur le sol fait de caillasses en tout genre. Est-ce mieux ici ? Ou est-ce mieux ailleurs ? Tu ne saurais le dire, certainement que tout autres lieux seraient appréciables tant qu’elle n’y est pas en même temps que toi. Et déjà tu soupirs. Ce n’est pas un de ces soupirs profonds que l’on peut attribuer à l’ennui. Il n’est pas même dû au mécontentement. C’est tout autre chose, quelque chose de plus profond, une chose incompréhensible et tout à fait inexplicable. Peut-être es-tu juste déçu par ta propre réaction. Peut-être ne peux-tu pas avouer cette pointe de plaisir qui te pique de curiosité et à la fois te dérange. Que te veut-elle ? Que va-t-elle tenter de te faire cette fois ci ? Chaque instant en sa compagnie se révèle être intenable. Elle n’est que tentations. Charnelle. Psychologique. Et toi, pauvre créature faible, tu te laisses emporter par ce charme dévastateur. A ce sujet, aucun doute n’est permit, elle s’est très bien ce que tu caches au fin fond de tes entrailles, elle s’amuse de ça et elle joue avec toi comme si tu n’étais rien d’autre qu’une vulgaire poupée de chiffon. Tu voudrais bien pouvoir lui répondre, mais au lieu de ça tu continues, vainement, à le cacher. Pourquoi ne pas le laisser s’échapper le temps d’un instant ? Pourquoi tenter de le contenir alors que tu sais parfaitement qu’un jour toute cette violence, cette colère, et même peut être ce déluge de rage finira par ne plus être contenu. Seulement c’est une habitude. Avec laquelle tu ne peux rompre comme ça. Les portes de la cage ne sont que trop bien fermées, et il faudra attendre encore un peu avant que les grilles ne ploient sous les coups de butor de ta bête intérieure. Elle te sourit, avant de s’excuser. Tu es assez sceptique quant à sa façon de se comporter. Il y a anguilles sous roche, et cela t’intrigue. Tu devrais courir, partir, t’enfuir, mais au lieu de ça, tu restes planter en face d’elle. Tu la détaille, sans scrupules, non aucun. Tes yeux suivant ses formes engoncées dans ses vêtements d’hiver qui lui donneraient presque un air adorable. Adorable. C’est certainement ce qu’elle serait si elle n’était pas aussi insupportable. Un instant de silence s’installe, juste un instant le temps que tu termines cette inspection pleine d’indélicatesse, avant que ton regard ne vienne se planter dans le sien. « Oh, je suis touché par toute cette sollicitude, surtout venant de toi. Mais je le serais encore plus si cette histoire contenait ne serait-ce qu’une chose de vrai dans cette histoire ! ».Le ton est peu moqueur, après tout il estime la connaitre assez pour savoir qu’elle ne s’excuserait jamais vraiment, et qu’elle se fiche bien de ce qu’il peut lui arriver, comme elle se fiche pas mal de blesser les autres. Blessée ou être blessée cela fait partie des petits plaisir qui sont propre à Vela. Ce sont des choses que personne d’autre qu’elle ne peut comprendre, des idées et des envies qu’elle fait, néanmoins, peser sur les autres. Qu’elle fait peser sur toi depuis qu’elle s’est entichée de ton démon intérieur. Diable sois cette peste qui vient troubler ta tranquillité, et pourtant, même si tu ne l’avoues pas tu commences vraiment à apprécier ses incursions dans ta vie. Tu souries. Un vrai sourire, pas de ceux plein d’amertumes ou de colère. Non tu es amusé par la situation, ça n’arrive pas souvent, s’en est presque inquiétant. Aussi bien pour toi, que pour elle. Alors quand tu t’en rends comptes ton sourire s’efface. Il fut bref. Extrêmement bref presque furtif. Tu te surprends toi-même, et déjà tu te renfrognes, enfonçant un peu plus profondément tes mains dans tes poches, tu te mords la lèvre inférieur et hausse un sourcil avant de poser la sacro-sainte question. « Alors dis-moi... Qu’est-ce que tu me veux ?! » |
| | | | Sujet: Re: Falling, falling snow on our bodies and our hearts. Sam 22 Déc - 21:00 | |
| Elle avait été aimable… Oui, c’était bien le mot correct. Il pouvait sembler assez étrange lorsque l’on parlait de Vela, et pourtant, au fond d’elle, cette capacité existait, bien plus qu’on voulait le penser. Après tout, chacune de ses visions lui apportait quelques jours de gentillesse extrême ou tout n’était que monde rose ou les licornes gambadaient gentiment. Autant dire que ca n’avait rien a voir avec la Vela que tout le monde connaissait ; surtout pour Ambroise qui ne l’avait jamais vu dans des états pareil. Avec lui, la jeune femme s’était toujours comportée comme une véritable garce. Ce qu’elle avait de plus mauvais et de plus pervers, elle le lui avait montré, ou au moins en parti. Lui ; il se retenait, de temps en temps elle le sentait bouillir et prêt a exploser, mais il parvenait toujours a se contenir, ce qui faisait qu’elle revenait, encore et toujours vers lui. Il n’avait pas compris ; il ne comprendrait pas de toute façon, même si elle passait sa vie a lui expliquer. Personne ne pouvait comprendre, personne ne la comprenait vraiment de toute façon, pas même elle. Cette prémonition qu’elle avait eue l’avait hantée lorsqu’elle n’était même pas encore a Poudlard ; en voire l’acteur l’avait perturbée ; il était donc parfaitement normal qu’aujourd’hui encore elle fasse tout ce qui était en son pouvoir de la voir se réaliser. Elle ne lui avait pas dit ce qu’elle avait vu, et elle ne comptait pas le lui dire de si près. Toujours est-il qu’en cette journée, elle avait décidé de s’y prendre différemment. Si la provocation et la tentation ne marchaient pas, il fallait donc essayer quelque chose d’autre. Elle avait opté pour l’option gentillesse. Et pour cela, quoi de mieux que de commencer la conversation par un énorme mensonge. Elle n’avait jamais cherché a viser un gryffondor… Sa cible, chose qu’elle ne manquait jamais, que cela soit a l’aide de sa précision ou tout simplement de ses talents avec une baguette, cela avait été lui depuis qu’elle l’avait vu, du coin de l’œil, traverser le parc. Il avait soupiré en la voyant, ce qui n’étonna pas du tout la jeune femme. La seule chose qui aurait vaguement pu la surprendre, mais malheureusement pour elle, elle commençait a comprendre qu’il avait beaucoup trop d’emprise sur lui même, c’est de remarquer qu’encore une fois, il ne l’envoyait pas balader ; il ne la poussait pas, il ne continuait pas son chemin. Non, il s’arrêtait et soupirait. Si elle avait été à sa place, son poing droit, ou gauche ou choix, aurait déjà fait la rencontre, plutôt très brutale, avec le nez de son interlocuteur. Elle avait toutefois remarqué que le soupire qu’il venait de pousser n’était pas vraiment un de ces soupirs exaspérés. Elle avait quand même débité sa petite phrase, lot d’excuses et de mensonge correctement ficelé dans le paquet cadeau qu’étaient ces lèvres. En réponse a ca, il ne parla pas tout de suite. Il préféra d’abord l’observer, la détailler de haut en bas, sans aucun gène. Ca ne la dérangeait pas, bien au contraire. Lorsqu’il se jugea satisfait, il la fixa dans les yeux.
Oh, je suis touché par toute cette sollicitude, surtout venant de toi. La jeune femme ne réagis pas mais son esprit s’amusait. Mais je le serais encore plus si cette histoire contenait ne serait-ce qu’une chose de vrai dans cette histoire.
Il était amusé, clairement, elle aussi d’ailleurs, tout allait pour le mieux alors. Il n’était pas stupide, il savait parfaitement qu’elle n’était pas vraiment du genre à se confondre en excuses ; et pourtant, c’est ce qu’elle venait de faire. Elle allait lui répondre quand quelque chose l’en empêcha. C’était quelque chose de très rapide et de presque idiot, mais ca eut le don de la stopper dans ses pensées. Il souriait. Un vrai sourire. Cela ne dura que quelques secondes et si Vela n’était pas aussi sure d’elle même, elle aurait pu croire l’avoir imaginé ; mais elle savait que non. Ce n’était pas ce froncement de sourcil qui allait l’en dissuader.
Alors dis-moi... Qu’est-ce que tu me veux ?! A son tour elle sourit légèrement, sauf qu’elle, elle laissa ce sourire sur son visage. Et bien… Ton sourire m’a presque fait oublier ce pour quoi j’étais venu… Sa voix était calme et douce, et même si elle mentait comme un arracheur de dents, elle n’en laissait rien paraitre. Je suis vraiment venue pour m’excuser; mais pas que pour la boule de neige. D'ailleurs, je peux t'arranger ca si tu veux! -elle secoua légèrement la tête comme pour se reconcentrer - … Je… Je n’ai pas été correcte avec toi et… Je n’aurai pas due…
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| | | | Sujet: Re: Falling, falling snow on our bodies and our hearts. Mar 1 Jan - 10:48 | |
| « Falling, falling snow on our bodies and our hearts. » [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Vela & Ambroise C’est à savoir qui en fera le plus, qui pourra sourire et tenir la cadence jusqu’à ce que l’autre abandonne. Oui, c’était un peu le bal des faux semblants. Elle pouvait s’excuser autant qu’elle le voulait, te faire autant de courbettes que possible, tu n’étais pas dupe, mais ce jour-là, plus que tous les autres, tu étais de très bonne humeur, et cela influencé grandement ta façon de la regarder. La voir. Et même de l’envisager. Cela te permettait alors de la trouver drôle, là où d’habitude tu la trouvais exaspérante, et parfois carrément flippante. « Et bien… Ton sourire m’a presque fait oublier ce pour quoi j’étais venu… ». Seulement, le son de sa voix à cet instant n’avait rien d’historique, et ne portait pas non plus les séquelles d’une folie dévastatrice qu’elle t’avait déjà démontrée une fois dans la bibliothèque. Tu en gardais d’ailleurs encore les séquelles, ta lèvre était encore meurtrie de votre dernière rencontre qu’on aurait pu qualifier de peu habituelle. Sauvage peut être. Violente surement. Et toi, face à sa douceur apparente, à ses mots pas plus haut les uns que les autres, tu restais assez incrédule, continuant de froncer tes sourcils avant de te mettre à rire. Ce n’était vraiment pas ton genre de te dérider de cette façon, mais il fallait avouer que ce changement radicale rendait la scène totalement irréelle. « Je suis vraiment venue pour m’excuser; mais pas que pour la boule de neige. D'ailleurs, je peux t'arranger ca si tu veux! ». Le seul problème, c’était qu’elle avait l’air sincère, presque un peu déroutée, comme si elle avait quelque chose à se reprocher, alors que toi tu ne lui reprochais pas grand-chose. Si ce n’était, évidemment, sa propension à te suivre dans tous les coins en tentant de faire ressortir ce qu’il y avait de plus mauvais en toi. Et a défaut de réussir à faire surgir le monstre de colère que tu avais en toi, elle avait au moins le don de te faire être mauvais, mais mauvais dans le bon sens. Moqueur. Rageur. Et terriblement revanchard. « … Je… Je n’ai pas été correcte avec toi et… Je n’aurai pas due… ». Tu fais alors un pas de plus vers elle, te faisant plus proche, ton manteau frôlant presque le sien. Tu peux sentir la neige fondre et s’agglomérer en une unique goutte qui vient glisser le long de ton front glissant sur ta joue rosie par le froid, jusqu’à s’échouer dans son cou, jusqu’à disparaitre dans les mailles vertes de ton écharpes. « Tu n’aurais pas dû quoi ? ». Tes sourcils cessent de se froncer pour se hausser de surprise. Tu n’y crois pas. Tu n’en crois rien. Alors tu pousses un soupir d’exaspération, tu n’iras pas jusqu’à dire que tu aimes cette jeune fille, mais tu apprécies bien plus son côté exubérant, un peu borderline. « Tu vas me faire croire que tu regrettes de m’avoir suivi comme un petit chien ? De m’avoir presque violé dans la bibliothèque ?! ». C’est particulièrement déstabilisant, même absolument inacceptable. On aurait pu penser que tu serais soulager de l’entendre dire ce genre de choses, de penser qu’elle allait enfin te laisser en paix, mais il n’en est rien. A dire vrai, tu es presque certain que si elle cessait d’agir de cette façon elle finirait par te manquer. Elle est un peu cette présence immuable dans ta vie, toujours là, surtout quand on ne l’attend pas. Tu avances une main assez assurée vers son visage venant caresser ses joues du bout des doigts, les laissant glisser vers ses longues mèches brunes qui encadrent son visage. Tu te perds sur la courbe de ses lèvres, te faisant absent alors que tu replace délicatement une mèche de ses cheveux derrière ses oreilles. « Je suis…très déçus. ». C’est presque un murmure, un souffle qui vient chatouiller son oreille, alors que déjà tu te mords la lèvre inférieure, réveillant cette douleur qu’elle avait elle-même provoquait. Tu pourrais rester comme ça, partager sa chaleur dans ce froid de canard qu’ont apporté l’hiver et la neige, mais déjà tu t’éloignes, laissant retomber cette main caressante, et la rangeant de nouveau dans ta poche. Tu pourrais juste t’éloigner sans te retourner, mais au lieu de ça, tu préféré te rapprocher d’un de ces troncs d’arbres dont les branches ploient sous le poids de la neige. Tu gardes tes mains dans tes poches, mais pour une raison totalement inexplicables, tu donnes un coup de pieds dans ce tronc. Ça n’a pas fait vraiment fait bouger l’arbre, juste assez pour secouer un peu les branches de celui-ci déversant alors le toit de neige sur la jeune fille. « Au moins me voilà venger pour la boule de neige ! ». Tu souris une nouvelle fois. Encore une fois de ce vrai sourire qu’on ne voit vraiment pas souvent. |
| | | | Sujet: Re: Falling, falling snow on our bodies and our hearts. Mar 1 Jan - 21:15 | |
| Les excuses… Il fallait tout de même reconnaitre que c’était une chose magnifique, tout particulièrement quand elles étaient plus fausses que fausses. Les seules personnes qui avaient eut l’occasion d’entendre de véritables excuses de la part de la Serpentard étaient rares. A vrai dire, il n’y en avait que deux, sa mère et son oncle. C’étaient, à ces yeux, les deux seules personnes au monde qui méritaient de recevoir des excuses si jamais excuses il y avait besoin. C’était un jeu, un véritable jeu, aussi bien pour elle, que pour lui. Il n’était pas idiot et Vela le savait. Elle se doutait parfaitement qu’il ne la croirait pas, mais il fallait jouer, jusqu’au bout ; garder le sérieux de son rôle et continuer, quoi qu’il se passe et quoiqu’il se dise. Faux sourires, fausses excuses et ronds de jambes, voilà dans quoi la jeune femme s’était lancée en allant le voir et en commençant a proférer des excuses plus creuses que le ventre d’un Weasley. Et lui… O lui… Il pouvait réagir de plusieurs façons. Il pouvait soit s’énerver, et lui offrir ce qu’elle attendait depuis si longtemps ; mais aujourd’hui, elle n’était pas venue pour ca du tout, pour une fois, et d’après ce qu’elle avait pu observer et remarquer depuis tout ce temps, il n’était pas du genre a réagir de cette façon. Il pouvait aussi tourner les talons, la laissant la seule ; mais encore une fois, elle ne pensait pas qu’il ferait ca. Après tout, la dernière fois qu’elle l’avait confronté, il était resté, jusqu’au bout, quelques soit ses actions ; il y avait donc de très fortes chances qu’une fois encore, il reste avec elle, que ce soit par curiosité ou quelques autre motifs malsains qui l’habitaient. Non… Elle avait dans l’idée qu’il resterait avec elle, aussi longtemps qu’elle souhaiterait qu’il reste la ; et il l’écouterait, ferait presque semblant de la croire. Après tout, qu’il le désire ou non, elle était devenue quelque chose pour lui ; ce petit parasite, toujours constant dans sa vie, celui qui avait toujours été présent et violent, et pour une fois, elle ne l’était pas. Elle agissait avec lui comme son autre personnalité agissait avec le monde entier ; et ça, il n’en avait pas l’habitude. Sans qu’elle s’y attende, il se mit à rire. Comme ça ; sans aucune raison apparente. Vela du reconnaitre qu’elle ne comprenait pas vraiment pourquoi, mais elle préféra ne pas y prêter attention et continua sa petite tirade d’excuses. A ce moment très précis, elle méritait vraiment un de ses trophées moldus qu’ils appelaient d’un nom masculin idiot… Edgar… ou Oscar, un truc du genre– parce que oui… Même si elle ne l’avouait pas et ne le criait pas par dessus les toits, elle aimait énormément les…. Films- Ambroise fit un pas dans sa direction, diminuant la distance qui les séparait a pas grand chose. Si elle tendait un tout petit peu la main, ses doigts auraient pu frôler le manteau du jeune homme. Tu n’aurais pas dû quoi ? Par Merlin qu’il était opus. La jeune femme détacha ses yeux du cou du jeune homme pour venir se refixer dans son regard. Agir comme je l’ai fait. Tu vas me faire croire que tu regrettes de m’avoir suivi comme un petit chien ? De m’avoir presque violé dans la bibliothèque ?! Elle voulait lui répondre, mais elle sentait que ce n’était pas encore à son tour de parler. Elle garda donc le silence, se contentant de rester immobile malgré un frisson qui la saisie lorsque la main du jeune homme se posa sur sa joue. Lentement, il la fit glisser jusqu’a ses lèvres avant de venir replacer une de ses mèches brunes qui s’était échappée de sa tresse. Je suis…très déçu. Il se mit ensuite à se mordre la lèvre. Sa lèvre inférieure, celle qu’elle avait elle même mordue jusqu’au sang il y a peu. Le sang de Vela se mit a bouillir et elle du se concentrer pour ne pas lui sauter dessus afin de mordre, encore une fois cette partie de son corps. Et puis… il s’éloigna. Rompant tout contact avec elle, ce qui la laissa, légèrement frissonnante pour quelques seconds. Il était sérieux la? Il allait partir, la laisser seule sans lui donner le temps de s’expliquer? Vela restait paralysée sur place, ne sachant trop comment réagir. S’il partait, cela voulait dire qu’elle s’était sérieusement trompée, et elle n’aimait pas ca du tout. Son regard se porta sur la neige à ses pieds. Elle baissait la tête, comme si elle venait de perdre une bataille alors qu’elle n’avait même pas pu se battre. Elle aurait pu lui courir après c’était vrai. Mais pas tout de suite. D’abord, il fallait lui laisser croire qu’il avait gagné. Et puis… ce fut la catastrophe. Un nuage de neige venait de se déverser sur elle, explosant sur sa tête et glissant a travers les couches de ses vêtements, coulant et déversant sa vague glaciale le long de son dos. Vela hurla. Un vrai hurlement strident et perçant. Elle put entendre que le jeune homme lui disait quelque chose, à propos de revanche ou quelque chose du genre. C’était donc lui qui avait fait ca. Mais Vela ne lui prêta pas attention non… Elle se mit a sauter et a tourner sur elle même comme pour se débarrasser de cette neige non désirée. Et puis… Elle retira son manteau, le jetant devant elle, très vite suivit par son pull. Il faisait froid dehors, mais toutes les couches qui s’amoncelaient sur elle l’empêchaient de secouer correctement la neige. Par la barbe de Merlin! C’est froid!!!!! Elle porta ses mains à son visage et explosa de rire. Un vrai rire, sincère. Après quelques seconds, elle releva la tête et fixa le jeune homme, un immense sourire aux lèvres. Il faut croire que je l’avais mérité! Et voila, elle était repartie dans ses mensonges. Elle pouffa encore deux trois fois avant de se diriger vers ses vêtements, désormais froid et mouillés qu’elle avait lances au sol. Oui… j’en suis désolée. Parfois je peux avoir un comportement un peu…. Particulier, et… Tu en as été la victime j’en suis navrée. Ce que je t’ai montré… Ce n’est pas vraiment moi… Je ne sais pas pourquoi j’ai agis comme ca… Dans la bibliothèque je…. Elle soupira, comme si elle était incapable de continuer. Elle ne le dirait pas mais elle trouvait qu’il exagérait un peu. Le viol était vraiment un bien grand mot… Et.. Quand on s’amusait a les regarder, elle paraissait si frêle et si petite a coté de lui qu’on avait du mal a croire qu’il aurait pu être l’une de ses victimes. Déçu de quoi?
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| | | | Sujet: Re: Falling, falling snow on our bodies and our hearts. Mer 9 Jan - 21:23 | |
| « Falling, falling snow on our bodies and our hearts. » [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Vela & Ambroise Un simple coup de pied dans l’arbre, c’était tout ce dont il avait suffi pour venir déstabiliser les couches de neiges qui alourdissaient et faisaient ployer les files branches de ces grands arbres. Un simple coup de pied et tout avait dégringolé en un seul point, si tu avais certes voulu faire tomber cet amas de neige sur elle, tu n’aurais jamais pensé que tout tomberait uniquement sur elle. Et puis si tu n’en avais rien vu, tu avais néanmoins vite comprit ce qu’il en était quand tu l’avais entendu pousser un de ces cris stridents dont seule les filles avaient le secret. Tu t’étais alors retournée pour la regarder sautiller sur place et se débarrasser de ses vêtements qui avaient été submergé par cette froideur solidifiée, la neige s’était certainement infiltrée entre les différentes couches de ces lainages et de son manteau qu’elle avait fait tomber à côté d’elle. Toi, tu la regardais faire, sans rien dire, sans même sourire, juste en t’adossant à ce même tronc sur lequel tu avais tapé. Tu la regardais sans mot dire, attendant qu’elle se calme enfin. Tu aurais pu partir, profiter de sa détresse passagère et du fait qu’elle ne faisait absolument pas attention à toi pour t’éclipser. Mais tu attendais juste qu’elle cesse tous ses simagrées pour enfin redevenir celle que tu avais toujours connue, et qui n’avait jamais montré une once de gentillesse ou de sympathie. Juste de la folie. Simplement de la folie. Et pas cette image faussée de poupée capable de tout pardonner avec le sourire, s’en était juste écœurant de mièvrerie, à en vomir de fausseté. « Il faut croire que je l’avais mérité!”. Cette atmosphère mensongère commençait à te taper sur le système, tu en avais assez de devoir sourire à ses âneries. Tu savais pourtant au fond que c’était ce qu’elle souhaitait, te voir sortir de tes gonds, pour que tu te jettes sur elle. Tu pouvais lutter contre ce démon fait de rage et de colère qui te dévorait, mais tu ne pouvais le retenir indéfiniment. “Oui… j’en suis désolée. Parfois je peux avoir un comportement un peu…. Particulier, et… Tu en as été la victime j’en suis navrée. Ce que je t’ai montré… Ce n’est pas vraiment moi… Je ne sais pas pourquoi j’ai agis comme ça… Dans la bibliothèque je…”. Elle ramassait ses vêtements humides, et toi encore hésitant, tu te demandais encore s’il te fallait encore rester l’entendre s’excuser platement pour rien, ou tenter de la raisonner, jusqu’à ce qu’elle s’interroge. « Déçu ?! ». Il n’avait suffi que de ce mot pour te libérer de ces chaines aux maillages invisibles, tu avais alors quitté cet arbre pour t’avancer vers elle. Lentement comme ces animaux sauvages qui chassent encore durant l’hiver. Silencieux. Aux aguets. Pour rien. Mais tu te rapprochais d’elle, pas encore vraiment certains de ce que tu allais faire, et sans savoir si tu saurais garder enfoui la bête qui grondait au fin fond de ton esprit. « Je suis déçu. ». Ta voix n’était pas même un murmure, juste un sifflement qui accompagnait le venin de ton esprit mécontent. « Je ne te pensais pas capable de t’aplatir face à qui que ce soit, pas même pour te moquer de qui que ce soit ! ». Au fur et à mesure que tes mots sortaient de ta bouche, tu avançais, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus aucune distance pour vous séparer, tu t’étais alors, sans y réfléchir, emparer de ces vêtements qu’elle avait ramassé pour les lancer plus loin. Mais cela ne suffisait pas, cela ne pouvait suffire à nourrir la créature qui régnait sur ton âme. « Je ne te comprends pas ! ». Tu ne la comprenais pas, et il y avait fort à parier que c’était tout à fait réciproque. Tu n’arrivais pas à saisir sa façon de faire, et tu t’étonnais du nombre de facettes que comprenait sa personnalité. Si tu arrivais à en comprendre certaines, d’autres restaient hors de ta portée. Insaisissables. Alors tu l’avais saisi par les épaules et tu avais commencé à la secouer sans ménagement, ça n’avait pas duré longtemps, mais assez pour que le démon sorte de sa prison, et dans ton exultation, tu n’étais devenu que plus violent. Cessant de penser à toute cette mesure que tu avais d’habitude, oubliant de garder ton calme, et tu l’avais alors poussée si fort qu’elle en était tombé. Hors de toi, à bout de souffle, tu l’avais alors regardé de toute ta hauteur, prenant conscience de ce que tu avais fait et pourtant incapable du moindre remord. |
| | | | Sujet: Re: Falling, falling snow on our bodies and our hearts. Jeu 10 Jan - 11:55 | |
| La neige….. Vela aimait vraiment ca. De très bons souvenirs remontaient a sa mémoire a chaque fois que ses doigts frôlaient la poudreuse glacée. C’était plus fort qu’elle, en voyant cette étendue blanche, en sentant l’air froid et si particulier de la neige, elle se mettait a penser a sa mère, as la Sibérie et aux années qu’elle y avait passées. C’était bien avant son don, sa malédiction. Avant que son âme ne se déchire en deux et que ses souvenirs ne se mettent a ressembler a un gruyère. L’hiver la rendait heureuse, c’est pour ca que la plupart de ses camarades avaient plus de facilités a l’approcher quand le froid était la qu’en été. Et puis…. Après quelques minutes de courtoisie, Vela redevenait elle même. Lorsque la neige lui était d’ailleurs tombée dessus, le rire qu’elle avait laissé échapper venait réellement du fond de son cœur. Contrairement a ce que la plupart du château pensait, la demoiselle n’était pas qu’une peste glaciale et sans cœur. Il lui arrivait de rire, d’avoir des émotions et d’apprécier certaines personnes au point de leur montrer le meilleur coté d’elle même. Pendant quelques secondes, Ambroise était parvenu à ce miracle. Elle lui avait tout de même posé une question. Il disait être déçu… Mais déçu de quoi ? Vela le lui avait donc demandé. Ces simples mots semblaient l’avoir sorti de sa stupeur. Il venait de se détacher de l’arbre, sans rien dire, a petits pas précis et légers, l’observant tel un loup observait sa proie.
Oui… Jusque la elle avait compris la première fois, elle n’était pas encore sourde du pot, il ne fallait pas lui répéter le discours quinze mille fois. Et ce n’est pas non plus parce qu’il s’amusait a changer le ton que ca allait mieux passer. Il pouvait siffler tant qu’il voulait, il n’allait pas échapper aux explications.
Je ne te pensais pas capable de t’aplatir face à qui que ce soit, pas même pour te moquer de qui que ce soit !
S’aplatir… La encore les mots étaient forts. Mais ils étaient plus comme des noix pourries…Complètement vides à l’intérieur. Où alors, il ne voyait vraiment pas plus loin que le bout de son nez. Pour parvenir a son but, elle était prête a tout, a se trainer dans la boue s’il le fallait. La fin avait toujours justifié, et justifiera toujours les moyens. Il s’était approché, à tel point qu’il se tenait a quelques centimètre d’elle. Il attrapa les vêtements qu’elle venait de ramasser pour les lancer au sol de nouveau. Vela faille s’énerver. Il lui fallu une grande inspiration pour ne pas lui faire de réflexion.
De toute façon, il n’y avait pas grand chose à comprendre. Avec elle, il fallait sourire et accepter. Elle ne se comprenait pas entièrement, elle n’exigeait donc pas des autres qu’ils la comprennent. Vela s’attendait a ce qu’il continue sur sa lancée, mais a la place, il avait préféré l’attraper par les épaules avant de se mettre a la secouer dans tous les sens. C’était très gentil a lui de l’aider a se débarrasser de la neige qui s’était vraiment infiltrée partout. Et elle se retrouva, sans vraiment savoir ni comment, ni pourquoi, ni quand, les fesses dans la neige. Le sol était froid et elle pouvait déjà sentir l’humidité transpercer la première épaisseur qu’il lui restait encore : sa jupe. Elle allait très certainement attraper la mort mais… elle s’en fichait. Ses épaules la faisaient délicieusement souffrir et la jeune femme se rendit parfaitement conscience que ses fesses lui auraient elles aussi fait grandement souffrir si l’épaisseur de la neige n’avait pas été la pour amortir le choc. Mais la aussi, elle s’en fichait. Après tout, elle n’avait pas rêvé. Il venait de la pousser. Fort. Elle n’était certes tombée que parce qu’elle s’était laissée faire, mais quand même. S’il avait été quelqu’un d’autre, sa baguette aurait crépité a peine il aurait posé ses mains sur ses épaules. Mais pas avec lui, non, pas avec lui. Il fallait qu’elle l’encourage. Depuis le temps qu’elle avait passé à le suivre, a l’observer, et a repenser, nuit et jour a sa vision, elle ne rêvait que de ca, le voir s’énerver. Elle avait tout tenter a présent, et il semblerait que la solution était la gentillesse. Un sourire de triomphe passa furtivement sur son visage, pour quelques millisecondes a peine, mais il y passa néanmoins. Le temps d’un battement de cil et son visage était de nouveau impassible a l’exception de la fausse, bien évidemment, expression d’incompréhension. Si elle l’avait voulu, Vela aurait même pu pousser le vice jusqu'à verser une ou deux petites larmes. Elle le fixait. Fermement. Sans rien dire. Lentement, elle se recoiffa rapidement avant de se relever. Toujours sans dire un mot, elle s’éloigna pour se pencher de nouveau sur ses vêtements qu’elle ramassa. Attrapant rapidement sa baguette, elle formula un sort informulé qui les sécha immédiatement. Elle ne les remit pas pour autant. Non.. Elle préféra se rapprocher d’Ambroise. Lentement, de sa main libre, elle caressa légèrement la joue du jeune homme.
Tu vois…. Quand tu veux…. Elle lui sourit, gardant toujours cet air de douceur qui ne lui allait tellement pas. Et… Je suis désolée…. Vraiment… Je… Je… Je ne suis pas facile à cerner… C’est de ma faute. Et crois moi... je ne m'aplatis pas, ni ne me moque toi.En tout cas... Tu m'as fait mal...
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| | | | Sujet: Re: Falling, falling snow on our bodies and our hearts. Sam 2 Fév - 12:29 | |
| « Falling, falling snow on our bodies and our hearts. » [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Vela & Ambroise Il n’y avait peut-être rien à comprendre, elle était tout simplement folle à lier, et tu te faisais avoir à chaque fois. Tu la laissais s’approcher de toi, si près, bien trop près, et à chaque fois sa folie déteignait sur toi, et alors, dans sa contagion, tu te laissais entrainer par un flot de colère. La rage te prenait alors aux tripes, et sans réfléchir d’une façon instinctive, quasi animale, de la même façon que l’on soignait les plaies infectées tu laissais s’écouler la malignité de ton âme. Tu ne pouvais plus, dès lors, n’être plus qu’un témoin passif, serrent les dents, les sentant grincer les unes contre les autres, alors qu’elle passait ses mains dans ses cheveux afin d’y remettre un semblant d’ordre. Tu la regardais, sans vraiment la voir. Toute ton attention se rapportait à ce sang qui battait dans tes tempes alors que tu cherchais à avaler le plus d’air possible. Le souffle te manquait. La chaleur. Les brulures cuisantes de ta colère. Tout cela te faisait perdre un peu de ton assurance, et la tête commençait à te tourner. Embarqué sur le carrousel de la vie, attachée à la roue des émotions, tout allait trop vite pour toi. Beaucoup trop vite. Le sol se dérobait sous tes pieds alors que tu cherchais à garder un peu d’équilibre, tâtonnant l’air cherchant l’arbre le plus proche afin d’y retrouver un peu de stabilité. La situation t’échappait, et tu trébuchais pour mieux te rattraper, enfonçant tes ongles dans l’écorce du tronc de cet arbre salvateur. Quelques échardes se plantèrent dans ta chaire, mais ce n’était rien face à cette impression d’étouffer, de tomber, et finalement de mieux t’enfoncer dans la marasme d’une vie qui t’échappe. Tes joues naguères rosies par le froid sont désormais blêmes, presque maladives. D’une main mal habile, tu viens desserrer cette écharpe aux couleurs de ta maison, tu continues à chercher cet air qui te manque cruellement et qui pourtant ne cesse de te bruler la gorge à chacune de tes inspirations. Il te faut désormais lutter contre ta nature alors que ton cœur se sert un peu plus dans ta poitrine, que tout tes muscles se crispent pour retenir cette violence qui te ronge comme le plus corrosif des acides. Comme il est douloureux de devoir enfermer ce qui fait de toi le mouton noir de ta famille ; tu dois pourtant refermer la porte avant que la vague de fureur ne te submerge et te déchire de part en part. Au loin, tu peux entendre sa voix. Si lointaine et si proche à la fois. « Tu vois quand tu veux… ». Il n’y avait que de la folie, la sienne, tout comme la tienne, qui chargeait l’atmosphère d’un air plus que nauséabond. Alors tu fuyais sont regard, son sourire, son apparente douceur dont elle usait avec excès. « Et… Je suis désolée… Vraiment… Je… Je… Je… Je ne suis pas facile à cerner… C’est de ma faute…. Et crois-moi… Je ne m’aplatis pas, je ne me moque pas de toi. En tout cas… Tu m’as fait mal… ». Oh diable sa douleur, ses mensonges, et toute sa personne. Tu n’y entendais plus rien, plus rien que le râle de ta propre respiration douloureuse. Tu n’étais rien d’autre qu’un prisonnier, emprisonné dans cette prison de chair et de colère, de fureur et de frustrations. D’un geste vif, tu repoussais cette main qu’elle voulait caressante, et tu finissais d’arracher ton écharpe pour la laisser tomber à tes pieds, l’air se mit soudainement à affluer dans tes poumons. C’était une véritable délivrance, qui doucement lui avait redonné la parole. D’abord, un simple murmure. « Tais-toi. ». Puis un cri, un hurlement rageur qui trancha avec le silence pesant de la lisière de la forêt. « Fermes-là ! ». La force. La rage. La colère. Et même la frustration. Déferlèrent en toi. Les digues que tu avais jusqu’alors réussit à garder saines et sauves avaient volé en éclat au moment même où elle avait un pas de trop dans cette exagération. Ton corps fourmillait de toutes parts, et ta peau de plus en plus blême révélait l’état maladif dans lequel tu te trouvais. La porte avait cédé sous les coups du monstre. Il avait suffi d’un peu trop de mensonges pour que tu te sentes trahis par celle que tu avais eu l’audace de t’imaginer plus que franche dans sa folie. Trahis par sa tromperie, et même si tu savais qu’il ne s’agissait de rien d’autre qu’une énième représentation de sa folie et de son envie de tirer quelque chose de toi, tu n’arrivais pas à le gérer. Tu n’y arrivais pas parce que dans sa manipulation elle avait le même regard que ton père, ce regard plein de fausseté qu’il jetait sur toi quand il se disait fier de toi. Il n’y avait pas de fierté à tirer de toi, pas non plus de fierté à tirer des multiples lettres envoyées à tes parents signalant ton comportement violent et surtout inacceptable. Il n’y avait rien d’autre que de la déception, mais les parents qui se veulent digne et aimant ne peuvent avouer à leurs enfants à quel point ils ne sont pas conformes à ce qu’ils attendaient de leur descendance. Tu poussais alors un soupir, cessant de t’appuyer sur cet arbre pour te tourner vers elle. Il n’y avait pas tellement de distance entre vous. Et tu n’avais pas plus d’un pas à faire pour venir l’attraper par le col, les jointures de tes doigts blanchirent sous la poigne, et le tissu de ses vêtements craqua quand tu te mis à tirer dessus. « Dis-moi ? Pourquoi joues-tu à ce jeu-là avec moi ?! ». C’était un jeu, rien de plus qu’un jeu qu’elle mettait en œuvre depuis déjà bien trop longtemps, et tu avais laissé les choses dégénérées. Tu aurais dû mettre un terme à tout ça, tu avais essayé, mais ça n’avait jamais vraiment fonctionné, et elle n’était pas effrayé par tes sursauts d’humeurs, elle avait même l’air de les apprécier tout en tentant continuellement de les provoquer. Elle avait une nouvelle fois réussit. « Dis-moi ! ». Vos visages n’étais désormais plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre, ta voix était sèche mais pourtant si roque. Tes yeux noirs s’étaient plongés dans ses yeux clairs. La situation était toujours la même, tu craquais toujours, t’enivrant de sa présence, et la colère se muait toujours en un désir difficile à réprimer. Tu l’empoignais violemment, tes doigts s’enfonçaient dans sa chair à peine couverte, et l’attirais à toi sans qu’à un seul instant, l’idée qu’elle ne soit pas d’accord, ne t’effleure. Tu t’emparais alors de ses lèvres, violemment, et pourtant avec une passion dont tu ne te serais pas cru capable. Ca n’avait rien à voir avec la dernière fois dans la bibliothèque, cette fois ça n’était pas de la contrainte, bien au contraire ça ne venait que de toi. C’était d’ailleurs, particulièrement difficile à accepter, alors dans un ultime effort, tu la repoussais. A bout de souffle, te faisant violence, tu la repoussais. « C’est ça que tu veux ?! ». Puis sans attendre une seule réponse de sa part, te l’empoignais un peu plus fort pour rentrer un peu plus dans son espace de vie, la brusquant, en enfouissant tes mains sous ses vêtements. Ton incompréhension, ta frustration, ta colère, et même ton envie, se faisait sentir dans cet espèce d’empressement, presque maladif. |
| | | | Sujet: Re: Falling, falling snow on our bodies and our hearts. Lun 4 Fév - 0:31 | |
| Oui… ses épaules étaient douloureuses ; mais ce n’était rien qu’elle n’avait déjà eut par le passé… Et ca ne la dérangeait pas du tout. Au contraire même ; elle aimait ca. Surtout que pour une fois, c’était Ambroise qui venait de la blesser. Son corps était couvert de bleus et elle avait une collection de cicatrices sur son dos ; ce n’était pas deux ecchymoses en plus qui allaient la faire râler. Sans le savoir, il venait de lui donner un aperçu, plutôt prometteur de ce qu’elle attendait depuis si longtemps. Comme quoi, le jeune homme était un homme d’habitudes et il ne devait pas particulièrement apprécier qu’on les bouscules. Tant pis pour lui, et tant mieux pour elle, ca avait marché et c’était le principal. Tout d’un coup, quelque chose s’enleva de ses épaules ; cet immense poids qui lui pesait depuis qu’elle était arrivée a Poudlard et qu’elle avait vu le visage du serpentard, venait de très légèrement s’envoler. Elle ne s’était pas tromper dans sa vision ; il se pouvait qu’elle se réalise un jour ; il en avait les capacités, et très certainement la volonté aussi. Il était mal à l’aise ; et pas qu’un peu. Vela pouvait le voir à son visage et a ses gestes. Il semblait étouffer à tel point qu’il tripotait son écharpe ; et pourtant, il faisait froid, très froid. Tout particulièrement quand on était en petite chemisette et jupe trempée. Mais elle se fichait de ses propres sensations. Elle savait qu’elle tremblait légèrement, mais elle n’en avait rien à faire. Tout ce qui l’intéressait, c’était lui, et uniquement lui. Il se retenait ; il faisait tellement d’effort pour se retenir, mais c’était trop tard, bien trop tard. Il avait déjà laisser échapper un peu de sa fureur, et ca avait suffit a Vela pour voir en lui. Il était une bête, mais ca, il ne le voulait pas et faisait tout son possible pour se contrôler. Et puis voilà, pour contraster au maximum avec ca, Vela usait d’une douceur dégoulinante d’horreur. Elle le fixait avec tant d’attention et tant de douceur qu’elle en aurait vomit si elle n’avait été qu’un spectateur de cette scène. Cette gentillesse n’était pas elle ; tout du moins, elle n’était pas la moitié d’elle qu’elle supportait. Son autre soi était comme ca ; mais pas elle. Non ; pas elle. Ce n’était qu’un jeu, qu’une provocation de plus. Ca avait l’air de marcher, encore une fois. Il venait de retirer brusquement la main que la jeune femme avait placée sur sa joue, et l’avait lancée et lâchée comme si elle le brulait. C’était peut-être le cas, elle n’en savait rien. L’écharpe du jeune homme tomba elle aussi sur le sol. Vela en profita pour lâcher ses vêtements qui l’encombraient et qui tombèrent, une fois de plus, sur le sol enneigé.
Tais-toi. Ce n’était qu’un murmure, mais Vela sentait l’ordre et la domination dans son ton. Les coins de ses lèvres se haussèrent très légèrement pour une courte seconde. Fermes-la !
Là, il venait de hurler. La jeune femme ressentit un sentiment de fierté assez déplacé. Ce qui ne l’empêcha pas pour autant de se taire. Elle avait gagné, elle le sentait, et elle le savait. Lorsqu’il avait poussé ce cri, elle avait senti ses barrières se briser sur le coup. Il ne pouvait plus se cacher maintenant ; il ne pouvait même plus se retenir, il ne pouvait rien faire. Le visage de Vela resta impassible ; aucune émotion ne passait sur son visage, et pourtant, son soi intérieur était en train d’effectuer une danse de la joie sauvage et païenne. Elle n’avait plus besoin de se montre dégoulinant d’attention maintenant, elle pouvait redevenir ce qu’elle était vraiment : ce monstre sans cœur qu’elle aimait tant. Maintenant, elle attendait avec une sorte d’impatience ce qu’il allait faire. Elle voulait voir sa réaction. Elle n’eut pas à attendre très longtemps. Il s’était retourné, lui faisant à nouveau face et il venait de se rapprocher. Il vint aussi lui attraper le col de sa chemise et se mit à tirer dessus. Les coutures du vêtement craquèrent. S’il lui bousillait son haut, elle n’allait pas être contente du tout. Toujours est il qu’elle sentit le vêtement presser contre son cou.
Dis moi ? Pourquoi joues-tu a ce jeu la avec moi ?! Il avait déjà compris que c’était un jeu. Ce n’était pas trop mal pour quelqu’un aveuglé par la rage. Mais… qu’il le veule ou nom, lui aussi y avait joué. Dis moi !
Leurs visages étaient terriblement proches. La dernière fois qu’ils avaient été aussi proches avait été à la bibliothèque. Mais ca ne semblait pas être suffisant. Il lâcha son col pour venir lui attraper les bras qu’il serra avec force avant de la rapprocher, encore, de lui. Sans qu’elle s’y attende, il se mit à l’embrasser. Pas par obligation non. Tout venait de lui, et uniquement de lui. Il n’était pas tendre, mais ca ne la dérangeait pas vraiment. Et puis, aussi rapidement que c’était arrivé, tout s’arrêta. Il venait de la pousser. Elle n’avait pas réagi. Elle n’avait pas à le faire. C’était un combat intérieur, et elle ne voulait pas s’interposer. Elle voulait aussi voir ce qu’il avait en lui.
C’est ca que tu veux ?! Sans lui laisser le temps de répondre, il la rattrapa et glissa ses mains sous ses vêtements. Ses mains étaient bouillantes, ce qui en soi était plutôt agréable. Encore une fois, le visage de la jeune femme resta impassible. Et beh… C’est moi qu’on accuse de viol après… Tu n’as pas l’impression de te moquer un tout petit peu de moi sur les bords ? Elle lui adressa un sourire glacial. Pourquoi je joue ? Pour toi tout simplement. Tu t’enfermes dans cette carapace de faiblesse, c’est désespérant. Tu essayes de te contrôler mais ca ne sert a rien. Tu essayes de prouver a tes parents que tu es un gentil petit garçon digne de son papa c’est ca ? Crois moi… J’ai vu qui tu étais… et tu ne seras jamais comme ton père. Remercie Merlin pour ca.
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| | | | Sujet: Re: Falling, falling snow on our bodies and our hearts. Jeu 21 Fév - 10:13 | |
| « Falling, falling snow on our bodies and our hearts. » [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Vela & Ambroise Tu te fais avaler Ambroise. Tu ne sais pas résister à l’attrait de ta colère, tu ne peux que te laisser trainer par ce monstres de sentiments exacerbés, tu tentes encore de te raccrocher aux racines de tes souvenirs d’enfances et à ces souches de savoir vivre, mais il est trop tard. Beaucoup trop tard. Le monstre, cette énorme boule nauséabonde de vanité et de haine, à prit le contrôle de tes fais et gestes. Tu es là sans l’être vraiment, tu n’as pas même la volonté de lui hurler d’arrêter, tu ne détourne pas ton regard assombri par des désirs ardents. Il n’y a rien à faire, tu ne peux pas te battre contre ce monstre, car ce monstre n’est rien d’autre que toi. Toi. Et toi seul, rien d’autre que l’image que tu enferme à double tour dans les méandres de ton esprits, sans jamais égratigner le mur de ton âme de peur de l’en voir sortir. Mais il est trop tard, désormais, le mur à volé en éclats, et les éclats se fichent dans ta chair infusant dans ton corps cette douleur intense. Tu sens ton âme craquer, ton corps se tendre, et finalement tes doigts naguère caressant se fiche dans la peau duveteuse de Vela. Vos yeux ne se quittent pas. Dans les tiens elle peut certainement voir cette flamme intense de colère, alors que dans les yeux tu ne saurais lire qu’une étrange satisfaction. Ton cœur est calme. Ton souffle posé. Et pourtant il s’en faudrait peu pour que la bave rageuse ne te monte aux lèvres. Sa voix impassible et pourtant d’une douceur naturelle, ne laissait pas présager la dureté de ses propos. « Et beh… C’est moi qu’on accuse de viol après… Tu n’as pas l’impression de te moquer un tout petit peu de moi sur les bords ?”. Toi-même tu n’aurais pu nier la véracité de ses propos. Il était vrai, que cette fois ci, l’attaque émanait de toi et seulement de toi, tu n’avais fait que saisir la perche qu’elle te tendait pour te jeter à corps perdu dans la brèche. Alors sur tes lèvres charnues se dessina un sourire carnassier, empreint d’une folie qui t’étais propre. Chasseur, tueur, ou peu importe le prédateur, c’est ce que tu étais à cet instant. Elle pouvait bien t’accuser de tous les torts, elle aurait certainement raison, mais ça n’avait pas d’importance, et sur son doux visage de nymphe, se dessinait alors les contours d’un sourire froid. « Pourquoi je joue ? Pour toi tout simplement. Tu t’enfermes dans cette carapace de faiblesse, c’est désespérant. Tu essayes de te contrôler mais ca ne sert a rien. Tu essayes de prouver a tes parents que tu es un gentil petit garçon digne de son papa c’est ca ? Crois-moi… J’ai vu qui tu étais… et tu ne seras jamais comme ton père. Remercie Merlin pour ca. ». Instinctivement, tu avais passé ta langue sur tes dents, alors que tes doigts continuaient de s’enfoncer dans les côtes de la jeune femme. Colère froide, et détachée alors que dans calme presque olympien tu venais de ton autre main saisir son menton entre deux doigts. « Pour moi ?! Comme c’est charmant. Je suis épaté par tant de sollicitude. ». Tu ne la quittais pas des yeux, et ta voix grave, s’était faite roque alors que tu maintenais avec dureté son visage entre tes doigts. « Ressembler à mon père ? Mais dis-moi donc ce qui te fais penser que je peux encore espérer lui ressembler. ». Rapide, tu l’avais repoussé contre cet arbre sur lequel tu t’étais reposé il y avait quelques minutes de ça. « Regarde-moi bien ! ». Plus un grognement qu’une injonction, la colère froide se mettait à fondre au profit de ce bouillonnement qui te prenait, elle avait pourtant raison. Si tu gardais un contrôle étroit sur tes colères et sur tes impulsions c’était pour évité de descendre, ne serait-ce qu’un peu plus, dans l’estime de ce père qui te jugeait durement. Pourtant, il n’avait aucun doute, lui, sur ce que tu étais, sur ce que tu pouvais faire et il avait déjà eu, à de maintes reprises, la possibilité d’entrevoir le monstre qui grandissait en toi. Il n’y avait plus d’espoir de passer pour sain, et pourtant tu t’acharnais à vouloir sauvegarder des apparences depuis longtemps ruinées. Les enfants sont ainsi avec leurs parents, et les parents détournent les yeux quand leurs enfants se perdent dans leurs lubies étranges. Tes lubies à toi étaient d’une froideur terrible, d’une violence intense, et par un moyen inconnu elle savait de quoi il en retournait. Colérique, et belliqueux, tu avais alors porté la main sur elle, si fort que le bruit résonnait encore dans la forêt. Tes mains fourmillaient de cet éclair de violence libéré, et tu la regardais avec ce regard dur, les lèvres serrées… « Inutile de me dire ce que je sais déjà. ». Les mots avaient été craché, alors que tu t'agrippais à ses vêtements pour la garder coincer contre cet arbre. |
| | | | Sujet: Re: Falling, falling snow on our bodies and our hearts. Ven 22 Fév - 5:35 | |
| Pour certain oui… Ce qu’il était en train de faire n’était pas très très loin d’un début de viol. Il la maintenait immobile et il forçait ses besoins sur elle. Elle, elle s’en fichait complètement, ca ne la dérangeait pas, et elle savait que si jamais il allait trop loin, chose dont elle doutait très fortement, elle aurait très largement le temps de l’arrêter. Il ne fallait pas croire qu’elle était sans défense. Elle aurait pu lui faire lâcher prise, ou même l’empêcher de l’embrasser si elle l’avait voulu. Mais voilà, elle ne le voulait pas. Vela sentait parfaitement que toute sa garde était en train de tomber, que le mur qu’il avait du mettre si longtemps a construire était en train de s’effondrer. Ce n’était que des petits cailloux qui tombaient pour l’instant, mais bientôt, les pierres tomberont par dizaine jusqu'à ne plus rien laisser d’autre qu’un champ de bataille dans l’esprit du jeune homme. Et Grindelwald seul savait a qu’elle point elle désirait ca. Et la, a l’instant présent, elle pouvait déjà sentir le coup, o combien sucré et merveilleux, semblable a de l’ambroisie (coïncidence… humm elle ne pensait pas), sur ses lèvres. Elle savait qu’il n’allait pas pouvoir résister beaucoup plus longtemps. Autant que a poigne, qui était au debout assez caressante, et qui maintenant se faisait dure et douloureuse, ne faisait qu’approuver ses pensées. Ca ne l’avait pas empêcha de lui faire remarquer, un soupçon d’amusement dans la voix, que c’était lui qui avait osé l’accuser de viol un peu plus tôt. Elle savait d’ailleurs que ses paroles avaient fait mouche. Elle savait qu’il savait qu’elle avait raison. Ce n’est pas pour autant qu’il lâcha pour se confondre en excuse. Non, a la place, il laissa sur son visage un s’afficher sourire carnassier, celui d’un énorme animal qui ne faisait que regarder sa proie du genre a vouloir lui dire « toi mon coco…. Ca va mal se passer, et crois moi, je vais te savourer ». Ne se rendait-il pas compte qu’ici, c’était lui la proie ? Elle ne prit même pas la peine de noter a voix haute ce sourire qui n’avait rien a faire la. Elle se contenta donc de finir sa tirade. Lui, en attendant, il s’était contenté de passer sa langue sur ses dents. Si elle s’était écoutée, Vela aurait bondi sur lui pour aller elle même lui arracher cette langue avec ses propres dents. Elle ne le fit pourtant pas, préférant concentrer son attention sur la bouche du jeune homme. Ce regard fit brisé lorsqu’il lui attrapa le menton de sa main libre, la forçant à le regarder dans les yeux.
Pour moi ?! Comme c’est charmant. Je suis épaté par tant de sollicitude. Mais bien sur… Vela lui lança un regard rempli de mépris. Il ne comprenait pas ce qu’elle faisait pour lui. Il ne se rendait pas compte du potentiel qu’il gâchait. Il se croyait intimidant, il ne l’était juste pas. Ressembler à mon père ? Mais dis-moi donc ce qui te fait penser que je peux encore espérer lui ressembler. Il plaisantait la elle espérait. Il lui demandait très sérieusement ca? Il fallait être aveugle pour ne pas connaitre la réponse a cette question. Elle n’eut tout de fois pas à y répondre, tout du moins pas pour l’instant. Il l’en avait empêché lorsqu’il l’avait repoussé, assez violement contre le tronc d’arbre, juste derrière elle. Regarde-moi bien !
O elle ne faisait que ca. Essayait-il de se persuader que tout ce qu’elle lui disait n’était qu’un mensonge? Pensait-il réellement qu’il ne faisait pas tous ce qui était en son pouvoir pour essayer de trouver quelque chose qui rendrait son père fier? D’un certain coté, si et seulement pu elle avait pu éprouver ne serait-ce que la moindre petite émotion a ce sujet, elle aurait très certainement eut de la peine pour Ambroise. Il se gâchait, se pourrissait même encore plus en tentant de plaire à sa famille. Il n’était pas comme Neville Londubat, il fallait juste qu’il s’y fasse; et si son père n’était pas capable de reconnaitre les capacités de son fils, il n’avait qu’a aller pourrir en enfer. Elle était d’ailleurs en train d’ouvrir la bouche pour lui faire part de ses pensées, qui pour une fois n’étaient pas empoisonnées, mais un poing s’abattit sur son visage. Sa tête parti violement sur la droite et Vela entendit le bruit sourd, et o combien angoissant, de l’os de sa pommette qui venait de se briser. Le poing du jeune homme avait glissé sur sa peau et ses lèvres, les pressant fermement contre ses dents. Le gout ferreux du sang remplis sa bouche. S’il ne l’avait pas retenue par ses vêtements, elle se serait certainement laissé glissé par terre. O elle avait mal. Une larme venait de couler le long de sa joue. Elle avait vraiment mal, mais elle ne disait rien. Elle continuait à rester dans ce silence glacial. Et pourtant, son intérieur criait de joie, pardon, il hurlait victoire.
Inutile de me dire ce que je sais déjà.
Elle laissa un rire s’échapper de ses lèvres, rire qui se transforma très rapidement en râle de douleur. Il n’était même pas imaginable qu’elle se mette à parler dans cet état. La jeune sorcière attrapa donc sa baguette, elle commençait a remercier son oncle de lui avoir pris quelques sorts de guérison, et a l’aide de deux sorts informulés, elle referma sa coupure sur les lèvres et répara, provisoirement son os. Elle irait faire un mini tour a l’infirmerie plus tard pour plus de sureté. Quand elle sentit qu’elle pouvait enfin bouger sans trop hurler de douleur, elle rangea sa baguette et se reconcentra sur le jeune homme.
Ca va? Tu te sens mieux la? Elle se tut quelques longues secondes. Ca m’a pourtant l’air bien utile de te dire ce… que tu sais déjà. Et oui… tu rêves de ressembler à ton père, de le rendre fière… C’est pitoyable. Tu es dix fois le sorcier que ton père pourrait être un jour s’il décidait d’être moins stupide.
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| | | | Sujet: Re: Falling, falling snow on our bodies and our hearts. Sam 23 Mar - 17:15 | |
| « Falling, falling snow on our bodies and our hearts. » [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Vela & Ambroise Ta rage. Ta force. Ta colère. Depuis combien de temps gardais tu tout cela enfouit en toi ? Fallait-il qu’elle ose parler de lui pour que tes muscles fourmillent d’une vigueur qui ne demandait qu’à s’échapper dans une terrible violence ? On pouvait t’avoir dit mille fois que la violence n’arrangeait rien, tu te sentais, néanmoins, à ce que moment-là, libéré d’un poids. Depuis combien de temps t’accablais-tu de ces souvenirs et ces regrets fais de plombs ? Pourtant, malgré cette libération tu te sentais vide, désemparé, comme si la vérité et les mensonges dont tu t’affublais habituellement, une fois envolés n’avaient rien laissé et soudainement la fatigue venait t’accabler. Terriblement las de cette vie que tu ne pouvais maitriser comme tu le souhaitais, la violence éradiquait alors tout dans ton relâchement. Une violence dont elle faisait les frais. Mais n’étais ce pas, là, ce qu’elle attendait de toi depuis le début ? Alors que dans tes yeux bruns brillaient une lueur insoumise, on pouvait voir dans son regard azuré les éclats incandescents d’une certaine satisfaction. Mais elle restait froide dans cette douleur qu’elle pouvait ressentir, et glaciale dans son attitude qui tranchait nettement avec le sang qui bouillait dans tes veines et ce cœur qui, sans jamais s’interrompre, battait si fort qu’il menaçait à tout instant d’exploser au sein même de ta poitrine. Seulement tu ne fuyais pas, tu restais là, à ses côtés, retenu par la colère, attendant qu’elle crache de nouveau son venin. Tu ne restais pourtant pas immobile face à elle, mais tu tournais comme le loup qui chasse sa proie tout en craignant que celle-ci se rebelle. Tu avais alors tressailli en la voyant dégainer sa baguette, et tu n’en avais que serrer d’avantage les mâchoires sentant tes dents crisser sous la pression de celles-ci. Mais rien ne s’était passé, et finalement en l’espace de quelques instants, elle semblait déjà avoir repris du poil de la bête. Rien d’étonnant. Rien ne t’étonnait vraiment quand il s’agissait de cette fille, elle était pleine de ressources et de recoins sombres dont tu ignorais encore l’existence. « Ca va tu te sens mieux là ?! ». Se sentir mieux ou non, ce n’était pas vraiment la question que tu te posais. Tu continuais juste de te demander ce qu’elle pouvait bien te trouver, et ce qu’il pouvait y avoir de si intéressant dans ta colère pour qu’elle essaye autant de la faire ressortir. Dès lors, tu poussais un long soupir, et cessait ton petit manégé incessant, pour fermer les yeux tout en te massant le front d’une main. « Ça m’a pourtant l’air bien utile de te dire ce… Que tu sais déjà. Et oui… Tu rêves de ressembler à ton père, de le rendre fière… C’est pitoyable. Tu es dix fois le sorcier que ton père pourrait être un jour s’il décidait d’être moins stupide. ». Qu’elle se taise. Il fallait qu’elle se taise. Ton univers manquait de s’effondrer à chacun des mots qu’elle pouvait prononcer à ton encontre et à l’encontre de ce père qui n’avait jamais porté sur toi qu’un regard chargé de déception. Sans que tu puisse le contrôler, un puissant râle s’échappait de ta gorge à l’image du feulement des fauves alors qu’ils se sentent menacer. Et tu rouvrais les yeux, ton regard n’était fait que de noirceur et d’un sentiment de rancune. Tenace. Il fallait qu’elle se taise. Il fallait que tout cela cesse. Et si tu ne pouvais partir parce que ta colère te clouait sur place comme une laisse qui te relier à cette insupportable ainée, ne te laissant pas l’opportunité de tourner les talons pour quitter cette forêt, rien ne t’empêcher de te rapprocher d’elle. D’une poigne chargée de cette colère tu t’emparais alors de son menton, que tu imaginais encore endolori, et sans la moindre douceur et avec invective, tu l’obligeais à soutenir ton regard. « Parce que tourner autour de moi comme tu le fais ce n’est pas affligeant peut être ?! ». Si son cœur battait à tout rompre dans ses tempes, l’empêchant presque de s’entendre parler, son ton n’en restait pas moins calme sans pour autant être dénué d’une agressivité latente. Ils étaient tous les deux pitoyables, ils étaient tous deux empêtrés dans leur façon d’être et ils ne pouvaient cesser de s’emmêler dans les fils de leur destin. « Tu pourras dire ce que tu veux sur ma relation avec mon père, mais cela ne te regarde en rien, et quand bien même tu voudrais y mettre ton grain de sel, je me verrais obliger de te détruire. Alors ne me force pas à faire ce que nous regretterions tous les deux. ». Du bout du pousse, tu essuyais le petit filet de sang qui lui coulait le long de sa lèvre inférieure avec une certaine application sans pour autant te dérider. « Et je crains que tu ne sois pas capable de juger ce qui fait ou non de quelqu’un un bon sorcier. Tu n’es qu’une petite fille trop sûr d’elle, rien d’autre qu’une pauvre sorcière désœuvrée qui chercher à occuper son quotidien avec la violence et la douleur. Tu ne mérites rien d’autre que le même sort que celui qui m’est destiné. ». Ces derniers mots avaient été presque craché cassant ainsi cette image de calme apparent, tu avais alors lâché son visage tout en portant a ta bouche ce doigt tachée de son sang. Tu léchais le fruit de ta violence, avant de t’éloigner d’elle. La laisse était sur le point de se rompre même s’il fallait que tu forces sur les liens qui te retenait encore dans cette forêt. |
| | | | Sujet: Re: Falling, falling snow on our bodies and our hearts. Mar 26 Mar - 3:59 | |
| Elle avait mal. Et pour de vrai cette fois. Pas une de ces petites douleurs qu’elle aimait endurer. Celle la était désagréable. Une infime partie d’elle même hurlait de douleur, alors qu’une autre, hurlait elle de plaisir. Toujours est-il qu’elle avait mal. Elle avait beau avoir soigné, ou plutôt réparé, ca du mieux qu’elle le pouvait, le plus rapidement qu’elle le pouvait, elle allait avoir besoin de plus d’attention médicale, la chose était certaine. Et pourtant, elle gardait son regard planté dans celui du Serpentard, un sourire satisfait aux lèvres. Il ne s’en rendait peut-être pas compte, mais ce qu’il venait de faire, ce point qui s’était abattu sur son visage, représentait une véritable victoire pour la jeune femme. Elle aurait d’ailleurs aimé qu’il recommence, histoire de s’affirmer encore un peu sur cette voie. Elle gardait aussi un calme à toute épreuve. Elle venait de se faire frapper, le sang coulait sur son visage, elle avait mal au point de hurler et de plonger son visage dans la neige, après tout, le froid anesthésiait ; et pourtant, elle était calme, beaucoup trop calme. Elle faisait ca sans aucun doute pour trancher considérablement avec ce qu’Ambroise devait ressentir. Si elle ne se trompait pas, il devait être en feu, ou tout du moins son sang devait l’être. Elle… Elle était faite de glace. Et pourtant… Malgré tout ce qu’elle lui faisait subir… Il restait la. Jamais il ne partait. Ou plutôt, il partait, mais il revenait toujours. S’il ne voulait pas subir tout cela, il n’avait qu’a l’envoyer paitre dès le début ; et pourtant, il ne le faisait jamais. Il restait à écouter et endurer ; c’était à croire qu’il voulait s’énerver. Ou sinon, il avait besoin d’entendre ce qu’elle avait a lui dire, et ce qu’elle avait a lui offrir de le dérangeait pas plus que ca. Dans tous les cas, il restait avec elle, sans rien faire certes, mais sans partir pour autant. Vela ne savait pas trop si parler avait été une bonne idée, la douleur était encore plus présente a chaque mot qu’elle prononçait ; mais elle avait besoin de les dire, et lui il devait les entendre. Il venait a peine d’ouvrir ces portes qu’il gardait fermées en permanence, elle devait donc en profiter. Il pouvait soupirer et se masser le front autant qu’il le voulait, elle n’arrêterait pas. Merlin ! Il pouvait même la frapper encore que ca ne la ferait pas taire. La violence n’avait de toute façon jamais réussi à lui clore la bouche. Il venait de grogner… Ca, ca la fit sourire, de ce sourire méchant que tout le monde détestait et qui pourtant ornait souvent le visage de la jeune femme. Elle pouvait voir de la haine dans son regard, et elle s ‘en fichait. Au lieu de s’éloigner, il se rapprocha. Elle l’attirait, elle en était sure a présent. Un nouveau grognement de douleur franchi la barrière des lèvres de Vela lorsqu’il lui attrapa le menton. Il la força d’ailleurs à lever le regard, se fichant totalement de la douleur qu’elle pouvait ressentir.
Parce que tourner autour de moi comme tu le fais ce n’est pas affligeant peut être ?!
La jeune femme sourit. Elle ne lui tournait pas autours, elle le suivait, dans sa tête c’était complètement diffèrent. Et elle ne le faisait pas pour les raisons qui pouvaient habituellement occuper les pensées d’une femme. Bien au contraire. Il avait beau trouvé ca affligeant, elle savait que sa mission a elle n’était pas vouée a l’échec, contrairement a la sienne. Ambroise était comme ca, elle le savait, elle essayait juste de le lui faire remarquer. Lui, il essayait tant bien que mal de plaire a un père qui n’apprécierait jamais la façon dont il était.
Tu pourras dire ce que tu veux sur ma relation avec mon père, mais cela ne te regarde en rien, et quand bien même tu voudrais y mettre ton grain de sel, je me verrais obliger de te détruire. Alors ne me force pas à faire ce que nous regretterions tous les deux. Et je crains que tu ne sois pas capable de juger ce qui fait ou non de quelqu’un un bon sorcier. Tu n’es qu’une petite fille trop sûre d’elle, rien d’autre qu’une pauvre sorcière désœuvrée qui chercher à occuper son quotidien avec la violence et la douleur. Tu ne mérites rien d’autre que le même sort que celui qui m’est destiné. Il avait craché ces mots, pensant peut-être qu’il pourrait la blesser. Elle était peut-être trop sure d’elle, il avait surement raison la dessus, mais elle le savait. Tu ne me connais pas Ambroise… Personne ne me connaît.
Elle aurait volontiers continué, dans sa lancée, mais l’action du jeune homme coupa immédiatement toutes réflexions que son cerveau pouvait faire. A la place, son esprit se remplissait d’images, toutes plus alléchantes les unes que les autres. Il venait de lui essuyer le filet de sang qui le coulait sur la lèvre. Jusque la, rien de trop anormal; c’est ce qu’il fit ensuite qui réveilla en elle le pire des instincts. Il avait porté ce doigt à sa bouche. Se rendait-il seulement compte de ce qu’il venait de faire ou était-ce seulement un acte fait sous une impulsion un peu étrange. Vela remarqua a peine qu’il s’était éloigné. Il lui fallu plusieurs secondes pour réaliser qu’il était déjà a plusieurs mètres d’elle. Rapidement la jeune femme secoua la tête et se mit a courir dans sa direction, faisant comme elle le pouvait pour vaincre la neige qui la ralentissait. Lorsqu’elle fut derrière le jeune homme, elle usa de cette force qu’elle cachait en permanence. A l’aide d’un jeu de jambes, elle réussi a faire tomber Ambroise, dos en avant, dans la neige. Une fois qu’il fut par terre, Vela se laissa tomber à son tour, sur lui. Elle se retrouvait donc assise sur lui, une jambe de part et d’autre de ce corps.
Tu viens de nous lier à jamais… Tu es a moi autant que je suis a toi maintenant…. Tu as joué, et tu viens de perdre….
La jeune femme se pencha sur lui et vient écraser ses lèvres avec violence sur celles d’Ambroise.
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| | | | Sujet: Re: Falling, falling snow on our bodies and our hearts. Mar 26 Mar - 23:52 | |
| « Falling, falling snow on our bodies and our hearts. » [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Vela & Ambroise Tu t’éloignais, marchant malhabilement dans les congères, et toujours tu avais ce sang qui battait au travers de tes tempes. Toujours plus fort. Toujours plus douloureusement. Et tu te battais contre toi-même pour ne pas hurler face à cette douloureuse colère qui imprégnait le moindre de tes mouvements, tu avais besoin de fuir. De tout fuir, que ce soit elle, tes souvenirs, ou bien même cette douloureuse impression de rejet qui remontait petit à petit en toi. Elle avait réussi à faire remonter tellement de choses en toi, et pourtant aussi surprenant que cela puisse paraitre, elle ne te semblait toujours pas repoussante. Pas assez infernale pour que tu te décides à la chasser complétement de ta vie, tout du moins, si cela était encore possible, car tout au fond de toi, aussi surprenant que cela puisse paraitre il y avait quelque chose qui te liait à elle. Cette petite chose, aussi infime soit elle, t’empêchait vraiment de rompre tout lien existant entre elle et toi, alors tu t’évertuais à la fuir, ou quand ce n’était pas possible, tu t’évertuais à limiter la violence de vos improbables rencontres. Ce jour-là, s’était avéré être un cuisant échec. Rien ne s’était déroulé comme tu le souhaitais. Tout te filait entre les doigts. Et finalement, plus le temps passait, plus tu te rendais compte que tu n’étais maitre de rien, et qu’elle était capable de te faire faire n’importe quoi tant qu’elle jouait sur tes sentiments. Toi qui te sentais si fort en t’enfermant dans cette violence innée, tu te rendais compte que tu étais foutrement faible, et que tu manquais, ne serait-ce qu’un peu, de maitrise de soi. Juste un peu, un tout petit peu. Ce manque qui t’empêchait de lui résister. Ce manque qui te faisait toujours fondre comme neige au soleil dès qu’elle était prés de toi. Tu étais faible face à elle parce qu’elle connaissait la moindre de tes faiblesses, elle savait lire en toi comme un livre ouvert et toi, incapable, tu restais incapable de lui faire autant de mal qu’elle pouvait t’en faire. Seulement, si tu ne voyais comme seul échappatoire que la fuite, elle te montra bien vite qu’il était bien difficile de la fuir quand elle avait décidé qu’il devait en être autrement. La preuve en était toute cette force qu’elle avait fournie pour te faire tomber dans la neige, et toi, sans la moindre résistance tu avais succombé à ses efforts, t’effondrant dos contre terre. Déjà, la froideur et l’humidité de la neige s’infiltrait dans les couches laineuses de ton manteau, tu pouvais sentir ta peau brulante se glacer à ce contact, et un frisson te parcourait l’échine. Tu grimaçais face à cette sensation désagréable qui prenait petit à petit possession de tout ton corps, et pourtant, ton attention n’était concentrée que sur une seule chose. Attrayante et pourtant, par certain point, assez effrayante, tu la regardais fondre sur toi comme l’oiseau de proie sur son prochain repas. Tu faisais office de repas. Rien de bien ragoutant, et pourtant, la respiration saccadée, redressée sur tes coudes, tu ne bougeais pas, ni ne la repoussait quand elle s’installait à califourchon sur toi. « Tu viens de nous lier à jamais… Tu es a moi autant que je suis à toi maintenant…. Tu as joué, et tu viens de perdre…. ». Pas le temps de répondre quoi que ce soit car elle agissait, désormais, comme tu l’avais fait un peu plus tôt, elle s’emparait de tes lèvres avec une violence sans borne. Elle ne te laissait pas le temps de réfléchir, pas le temps de mettre une explication sur les quelques mots qu’elle venait de dire. Et déjà, sans pour autant relâcher cette étreinte labiale qui confrontait sa violence contre ta rage, tu poussais sur tes coudes pour te redresser te permettant ainsi de t’asseoir dans cette neige qui t’aurais glaçait jusqu’aux os s’il n’y avait pas eu cette chaleur qu’elle faisait naitre en toi. Bien plus fort que ta haine, bien plus fort que la colère, ce lien qui te reliait à elle, tu pouvais désormais le comprendre, ce n’était ni plus ni moins que du désir. Du désir, constant et inassouvi qui prenait place dès qu’elle faisait un pas de trop dans ta vie. C’était un désir violent, indomptable, qui te prenait toi, mais à n’en pas douter elle aussi. Pourtant, tu mettais un point d’honneur à y résister, tout comme tu tentais inlassablement de résister à la violence qui t’envahissait un peu plus chaque jour. Alors tu t’arrachais difficilement à ce baiser qui comblait nombre de choses non dites. Tu gardais le silence l’espace d’un instant, te mordant la lèvre tout en cherchant ce que tu pourrais bien lui dire, mais au lieu de dire quoi que ce soit, tu laissais tomber ta tête sur son épaule, presque dans un signe de renoncement. Tes mots s’étaient mués en un murmure qu’elle seule pouvait entendre dans cette immensité vide de vie. « Si me lier à toi c’est vivre dans la douleur, alors je ne préfère pas. Quel que soit l’effet que tu peux me faire, et le nombre de fois où tu pourras hurler que je suis à toi, je continuerais à te fuir. ». Puis tu étais retombé, le dos dans la neige, et celle-ci avait commencé à fondre tout autour de toi. « Tu as joué, et si jamais tu avais une chance de m’avoir, tu viens de me perdre. ». |
| | | | Sujet: Re: Falling, falling snow on our bodies and our hearts. Jeu 28 Mar - 21:07 | |
| Elle devait passer pour une folle, ce qui, au fond, n’était pas tellement faux, mais elle s’en contre fichait. Ce qu’il avait fait était juste beaucoup trop important a son avis pour qu’elle le laisse de coté. Et lui…. Il ne se rendait compte de rien. Il agissait, très probablement, sur des coups de tête plutôt qu’après longues réflexions. Tout du moins avec elle. Chez Vela, c’était bien souvent le contraire, tout ce qu’elle faisait, elle y avait réfléchis et son cerveau, en l’espace d’un dixième de seconde, avait fait des calculs et déjà élaboré tous les scénarios possibles et imaginables. Pas cette fois-ci. Lorsque dans la bibliothèque, elle s’était permise de lécher son sang, elle n’avait jamais imaginé que lui aussi ferait la même chose. Elle avait beau savoir qu’il avait le sang bouillant et les poings frémissants, elle ne pensait pas qu’il aurait pu être comme elle. Et pourtant, il l’avait fait. Il avait fermé la boucle autours d’eux, les liants a jamais. Pour quelqu’un de normal, ce geste aurait pu paraitre insignifiant, a peine un peu étrange ; mais pas pour elle. Après tout, elle n’était pas normale. Sans le savoir il venait de les unir à jamais. Il était elle et elle était lui. Comme elle venait de lui dire, il était entièrement a elle a présent, et elle était tout autant a lui. Quoi qu’il fasse, et qu’il le veule ou non, son sang coulerait toujours en lui, et son sang coulerait toujours en elle. Ce qu’elle ressentait a l’instant présent n’était comparable a rien d’autre. Elle aurait d’ailleurs eut du mal à le décrire. Après tout, elle n’avait jamais ressentit ca avant, et les sensations, autres que la puissance et la jouissance, elle ne connaissait pas vraiment. Vela savait juste qu’elle avait eut besoin de le remettre contre elle, entre ses cuisses de préférence, et il fallait qu’elle sente sa chaleur contre elle. C’était quelque chose dont elle ne pouvait pas se passer. Lorsqu’elle l’observait, allongé dans la neige si blanche qui contrastait tellement avec tout ce qu’il était, son cœur ratait un battement. Si noir, si sombre et si violent contre cette pureté. Il essayait de virer lui aussi au blanc, mais ce n’était pas ce qu’il était. Vela ne le savait que trop bien. Elle ne pouvait pas se le cacher, chose qu’elle n’avait d’ailleurs jamais faite, il l’attirait. Et c’était surement le cas depuis qu’elle l’avait vu en vision, par une froide après-midi, un peu comme celle la, alors qu’elle se reposait dans le parc de Durmstrang. Elle avait eut cette vision pour une raison, rien n’arrivait par hasard ; elle l’avait retrouvé à Poudlard parce qu’il le fallait, c’était déjà écrit. Tout ce qu’elle lui faisait subir devait lui arriver, il ne le savait juste pas. Plus il se débattait, plus il tomberait de haut. Mais pour l’instant, pour quelques secondes tout du moins, il était sous son pouvoir, sous elle et tout contre son corps, contre ses lèvres. Il finit pourtant par s’arracher à ce baiser, laissant la jeune femme frissonner. Elle aurait voulu le jeter par terre, arracher ses vêtements plus rapidement qu’un vif d’or qui parcourait les airs, et griffer se corps de plaisir, le marquer a son nom. Il était a elle. Si quelqu’un d’autre s’approchait de lui, elle savait a présent qu’elle aurait pu sortir sa baguette pour se préparer un bain de sang, encore chaud, de ces personnes. Ils se regardaient, sans rien dire. Elle n’avait plus à parler. Elle venait déjà de tout dire, et de ce qu’elle pouvait voir, lui ne savait pas quoi dire. La jeune femme aurait été incapable de dire ce qu’il se passait dans la tête d’Ambroise, mais il ne s’était pas encore enfui en courant et hurlant. Ce qui, en soi était un véritable succès. A la place, il laissa tomber sa tête sur son épaule. Vela sourit très légèrement et passa une main sur la nuque du jeune homme, jouant du bout des doigts avec ses cheveux. Il était en train de renoncer, il était en train de perdre. Si quelqu’un venait a les voir a cette seconde très précise, il aurait pu être possible de les prendre pour un couple dans un moment de tendresse ; et d’une certaine façon, c’était le cas. Mais c’était aussi tellement plus.
Si me lier à toi c’est vivre dans la douleur, alors je ne préfère pas. La douleur? Il ne ressentait cette douleur que parce qu’il se débattait. Il n’embrassait pas la voie qu’elle lui offrait. C’était cette lutte intérieure qui le faisait souffrir. Pas elle. Quel que soit l’effet que tu peux me faire, et le nombre de fois où tu pourras hurler que je suis à toi, je continuerais à te fuir.
Il avait dit ces mots dans un murmure avant de se laisser tomber a nouveau, sur la neige. Venait-il de dire qu’elle lui faisait de l’effet? La chose était certes plus que visible, mais se l’entendre dire était autre chose. Il pouvait fuir autant qu’il le voulait, elle n’était pas prête a le lâcher; elle ne serait jamais bien loin derrière lui, aussi longtemps qu’il le fallait. Il fuirait, mais il ne lui échapperait pas.
Tu as joué, et si jamais tu avais une chance de m’avoir, tu viens de me perdre.
Toute la confiance de Vela, cette chose qui faisait d’elle ce qu’elle était, s’effondra. Sa tête s’était penchée sur le coté, ses yeux s’étaient agrandis et remplis d’une lueur d’incompréhension, une vraie. Elle resta comme ca pendant plusieurs secondes, à ne rien dire, ni faire, a part le regarder comme ca. Elle finit enfin par réagir. Elle venait de glisser du corps du jeune homme. Elle se retrouvait maintenant assise en tailleurs, les fesses dans la neige. C’est dans ces moments la, quand ses barrières a elle tombait, que l’on pouvait réaliser que sa deuxième personnalité avait lieu d’elle. Elle avait l’air perdu, comme une jeune fille qui ne retrouvait plus son père, ou son oncle.
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| | | | Sujet: Re: Falling, falling snow on our bodies and our hearts. Jeu 2 Mai - 0:31 | |
| « Falling, falling snow on our bodies and our hearts. » [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Vela & Ambroise Ce n’était pas du renoncement, il avait juste besoin de se poser quelques instants, de tout remettre en ordre dans sa tête et surtout dans sa vie. Après tout, il venait d’avouer une fille qu’il avait envie d’elle, qu’il la voulait pour lui et uniquement pour lui, sans pour autant comprendre pourquoi il était en proie à ces envies luxurieuses. Il ne se comprenait pas, parce qu’il n’y avait pas de raisons de se sentir ainsi transit vis-à-vis d’elle, il ne la comprenait pas elle, sa façon de lui courir après, de le pousser à développer sa colère, de le faire exploser de rage, et pour finir il ne les comprenait, eux deux, ensembles, cette tension, ce désir palpable qui ne pouvait être assouvi que dans une violence remarquable. Alors il poussa un soupir. Un long soupir qui en disait long sur ce tout ce qui pouvait le travailler, tandis qu’elle chamboulée par ses paroles de renoncement s’éloignée de lui. Elle le regardait sans comprendre, ses yeux bleus verts brillaient d’une lueur qu’il ne leur connaissait pas, et il aurait voulu lui dire que ce n’était pas grave, de simples paroles en l’air, juste la rassurer. Mais il ne pouvait pas. Il ne le pouvait pas parce qu’il ne savait pas lui-même si il pouvait encore lui résister ou s’il fallait qu’il se montre à chaque instant un peu plus dur avec elle. Elle s’éloignait encore un peu plus jusqu’à rompre le contact qu’ils avaient établi, s’asseyant dans la neige, l’air égaré d’un enfant qui vient de voir toutes ses certitudes être ébranlées d’un coup d’un seul. « Comment ça ?! ». C’était ça le jeu. Un jeu de certitudes bercées d’incertitudes, tout se brisait comme les vagues sur les rivages et eux ne cessaient de se briser à force de se confronter l’un à l’autre. Etaient-ils pourtant destinés à toujours se trouver dans cette situation ? Ne pouvaient-ils pas vivre ensemble dans une paix relative ? Ou fallait-il tout simplement qu’ils cessent de se voir, de se croiser au détour d’un couloir, alors qu’un manque se faisait sentir quand son regard croisait le sien ? Il n’était pas sûr. Il doutait de tout. De tout sauf d’une chose. Son désir houleux pour elle. Ce désir qu’il était incapable de dater, c’était un peu comme s’il avait toujours fait partie de lui, et désormais il était encré dans le plus profond de son être. Il pourrait fuir. Il pourrait résister. Mais ce désir serait toujours là. « Oscar Wilde a dit que les folies étaient les seules choses qu’on ne regrettait jamais. » Il déglutit tout en gardant fermer ses yeux, sans pour autant bouger. Il avait besoin de la froideur de la neige sous son corps pour calmer sa rage, ses ardeurs éveillaient, et surtout garder le fil de sa pensée. « Enfin il a aussi écrit que le seul moyen de se délivrer d’une tentation, c’est d’y céder. Et que de résister à ce désir rendait malade notre âme qui se languit de ce qu’elle s’interdit. ». Il se souvenait vaguement des livres d’Oscar Wilde, mais il avait gardé en mémoire quelques citations en mémoires qui prenaient tout son sens à présent. « S’il vivait encore, je crois que c’est à lui que je demanderais conseil. ». Mais Oscar Wilde n’était plus, et quand bien même il aurait été encore vivant il n’aurait certainement rien pu faire pour Ambroise. Seul Ambroise et Vela pouvait faire quelque chose pour se dépêtrer de ce nœud gordien. Il se mordit la lèvre inférieure, ouvrant les yeux, avant de se redresser puis de se relever. La neige avait rendu son manteau bien plus lourd qu’auparavant, et il pouvait sentir l’humidité, puis le froid, imprégner tout son corps. Il n’en fit pas pour autant la remarque, et il se contenta d’épousseter ses genoux du bout des doigts, puis il fit un pas vers elle. Elle qui était toujours assise dans la neige, et il vint s’accroupir juste en face d’elle, posant un doigt sur sa joue. Sa peau veloutée était chaude, presque bouillante à côté de sa peau gelée, elle contrastait en tout avec lui. « Alors même toi tu peux être perdue ? C’est impressionnant. ». Et sans lui demander son reste, il saisit sa main qui, elle, était aussi froide que la sienne, si ce n’est un peu plus, avant de la forcer à se relever. « C’est pas pour autant que tu dois faire cette tête. Aller, on rentre au château, ça ne rime à rien de rester ici, à l’évidence on a déjà tout dit…». Rien n’avait été dit, il en restait encore trop en suspens, et il semblait vouloir prendre la décision la plus rationnelle. Chose étrange pour deux êtres plutôt irrationnels. |
| | | | Sujet: Re: Falling, falling snow on our bodies and our hearts. Dim 5 Mai - 12:23 | |
| Sa coquille venait littéralement d’exploser en mille morceaux. Si elle avait pris la peine de réfléchir, la situation lui aurait très certainement fait penser à la fois ou elle était partie à la « chasse » avec son oncle, et où il s’était amusé à transformer sa proie en statue de glace avant de la briser en milliers de tout petits bouts qui seraient absolument impossible a réassembler. Et bien sa coquille, sa prétention et sa confiance avaient fait exactement la même chose. Elle s’étonnait d’ailleurs de ne pas les trouver éparpiller autours d’elle… Il l’avait déstabilisée ; il avait réussit a accomplir cet exploit quasi-irréalisable, comme quoi tout pouvait arriver. Encore une dois, elle se retrouvait les fesses dans la neige, mais pas parce que on l’y avait poussée cette fois-ci. Non, elle y était allée d’elle même, comme si le contact dur du sol allait la ramener à la réalité. Ca n’avait pas marché. Autant dire les choses comme elles l’étaient donc… Elle était trempée jusqu'à la moelle et gelée jusqu'à l’os, et pourtant elle ne bougeait pas. Elle observait cet homme, et elle attendait. Attendait qu’il lui explique et très certainement qu’il la conforte aussi, parce qu’elle ne doutait pas qu’il le pouvait. Et s’il ne pouvait pas, elle pouvait toujours le tuer. Il venait de soupirer, et Vela pouvait voir dans ses yeux qu’il avait voulu dire quelque chose aussi, ou faire quelque chose vu que les gestes prouvaient bien plus que les paroles. Mais rien ne s’était passé, le parc autours d’eux était toujours aussi silencieux, elle le regardait toujours avec les yeux exorbités qui faisaient d’elle un poisson sur la berge d’un lac sur le point de mourir, et lui, enseveli sous sa montagne de vêtements, il ne disait rien. Elle ne comprenait pas, mais elle était sure d’une chose, elle venait de baisser sa garde, elle était faible et a nue devant lui. S’il avait voulu la terminer, d’un coup de grâce, il aurait pu le faire en quelques secondes a peine. Elle savait qu’il ne le ferait pas, elle ne le connaissait pas, tout du moins pas entièrement, mais de ca, elle en était sure. Il ne pouvait pas de toute façon, il l’aimait bien trop pour ca, sa vie deviendrait bien trop morne et banale pour ca, et surtout, s’il le faisait, il n’aurait plus personne à accuser, et ca, il ne le supporterait surement pas. Il avait a présent autant besoin d’elle qu’elle avait besoin de lui. Ils étaient bien évidemment bien trop orgueilleux pour le réaliser.
Oscar Wilde a dit que les folies étaient les seules choses qu’on ne regrettait jamais. Il avait dit ca les yeux fermé. Il avait dit ces mots, si clair et en même temps si incompréhensible. Oscar Wilde? Par Merlin qui était-ce? Surement un moldu… quoique, elle n’en était pas sure. Et pourquoi parlait-il de folie? S’il pensait l’éclairer, ou même lui expliquait quoique ce soit, il s’était fourré le doigt dans l’oeil jusqu’au coude. Elle était pratiquement plus perdue maintenant qu’avant. Enfin il a aussi écrit que le seul moyen de se délivrer d’une tentation, c’est d’y céder. Et que de résister à ce désir rendait malade notre âme qui se languit de ce qu’elle s’interdit. Oui alors la on s’approchait encore plus du fond. La couleur, joliment grisâtre de sa compréhension, venait de passer à un noir charbon encore plus joli. Il suffisait pourtant qu’elle se repasse ses paroles dans sa tête, et d’y réfléchir l’équivalent d’une demie seconde pour que tout prenne un peu plus de sens, mais elle ne le fit pas, et elle n’allait pas faire. Elle comprenait le sens global de ses paroles, c’était bien simple à interpréter, mais elle ne voyait pas du tout ou il voulait en venir et elle ne voyait pas non plus ou était le rapport avec ce qu’il avait dit avant. S’il vivait encore, je crois que c’est à lui que je demanderais conseil.
Certes…. Elle aurait voulu parler, mais elle n’avait rien à dire, et dans ces moments, la meilleure solution était de rester silencieuse. Elle se contentait de le regarder, encore et toujours, sans rien dire, sans même bouger a part le léger mouvement de sa poitrine à chaque inspiration qu’elle prenait. Elle le regarda ouvrir les yeux après s’être mordu la lèvre, lèvre qu’elle aurait, très certainement a jamais, envie de mordre elle aussi a chaque fois qu’elle la verrait d’assez prêt. Et puis, il se releva, la forçant à lever la tête pour ne pas avoir a le quitter du regard. On ne pouvait pas vraiment dire que ca la dérangeait, elle n’était pas du genre géante et avait l’habitude qu’on la regarde toujours de haut, elle avait donc souvent le menton qui pointait en l’air, mais très très rarement autant. Il s’avança vers elle, l’obligeant a tilter encore un peu plus sa tête avant qu’il ne s’accroupisse devant elle lui touchant la joue de sa main glacée et malgré le froid qu’elle pouvait éprouver, elle se savait bouillante. C’était surement la grippe.
Alors même toi tu peux être perdue ? C’est impressionnant. Comme quoi.. Tout est possible avec moi quand tu es la... Le pire comme le meilleur. Et sans qu’elle ne puisse dire quoi que soit d’autre, il venait de la relever. C’est pas pour autant que tu dois faire cette tête. Quelle tête? Elle ne faisait aucune tête. Aller, on rentre au château, ça ne rime à rien de rester ici, à l’évidence on a déjà tout dit…
Ah… il voulait jouer a ca… rapidement, ou tout du moins aussi rapidement qu’elle le pouvait, elle détacha les attaches du manteaux du jeune homme et se colla a lui posant sa joue au creux de son cou, contre son pull et son écharpe, légèrement humides, mais rien d’affreux comparé a l’état de ses vêtements. Elle pouvait sentir la chaleur de son corps la pénétrer très lentement, elle se sentait revivre.
On a rien dit du tout, me prends pas pour plus stupide que je ne le suis…. Et si c’est pour rentrer au château pour t’échapper en courant pour ne pas avoir a me répondre…. Hors de question… Je t’ai posé une question, et tu n’y as pas répondu. Et il serait amiable et convenable de ta part de m’accompagner à l’infirmerie… Sauf si tu comptes me frapper a nouveau. Auquel cas, préviens moi et je retirerai mon haut, je préfèrerai ne pas le tacher.
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| | | | Sujet: Re: Falling, falling snow on our bodies and our hearts. Dim 5 Mai - 19:42 | |
| Elle était surprenante. Il ne le découvrait pas, à dire vrai il l’avait toujours su, mais il s’en étonnait encore et ne manquerait pas de toujours s’en étonner. Lui qui ne se laissait jamais désarçonnait, lui qui abuser les gens par un sourire ou simplement parce qu’il était un descendant de la longue et si honorable lignée des Londubat. Mais elle, elle ne s’était jamais laissé abuser par ce jeu qu’il jouait, par cette fausse neutralité qu’il affichait. Elle savait ; et c’était tout ce qui comptait à ces yeux. Et même s’il avait souhaité se débarrasser d’elle, il avait vite comprit que sa présence lui faisait un bien fou, parce qu’elle lui permettait de se libérer, ne serait que quelques courts instants, de cette prison dans laquelle il s’était enfermé. Seul. Et dans cette solitude moribonde dans laquelle il s’enfonçait inexorablement, elle était l’étincelle de vie qui venait caresser sa jouer et lui faire comprendre qu’il était encore en vie. Elle était celle qui l’émancipait, petit à petit, de ces liens qui le retenaient si fermement aux souvenirs de son enfance et à cet amour qu’il n’aurait su conquérir quand bien même il serait devenu parfait. Elle, elle lui faisait oublier avec le temps, avec sa présence, son audace et même sa façon si particulière de s’imposer dans sa vie. Elle était son exutoire. Elle était cette étoile obscure qu’il pouvait voir du fond du puis dans lequel il s’était caché.
Mais ces sentiments, ces sensations, quels qu’ils puissent être faisaient partis des nombreux non-dits qui flottaient autour d’Ambroise. Et si pour certaines ils n’auraient pas su ni pu mettre de mots dessus, pour d’autres il n’en avait tout simplement pas besoin. Il se murait alors dans ce silence, omniprésent et oppressant, parce qu’il avait appris à tenir sa langue. Et pourtant, malgré ce long apprentissage qui l’avait conduit sur la voie du vice et de la violence, il subsistait quelques rares êtres capables de passer outre sa carapace de glaces. Son père faisait partie de ces personnes, et Vela aussi. Seulement si Neville Londubat le regardait avec un certain dégout mêlé à une amère déception, Vela posait sur lui un tout autre regard. Il existait un besoin, et s’il la fuyait encore et encore ce n’était pas tant parce qu’il ne la voulait pas pour lui, mais parce qu’il avait ce besoin impérieux de sentir qu’elle en avait toujours après lui. Il courrait toujours un peu plus pour qu’elle s’accroche toujours un peu plus à lui. Ce n’était pourtant pas une solution vitale, et à force de se forcer à la fuir, à la regarder de loin tout en effleurant sa peau ou en goutant le temps d’un bref instant le fruit défendu de ses lèvres il finirait par en souffrir, pour au final l’entrainer avec lui dans sa chute. La chute serait longue. Indéfiniment longue. Mais si elle était avec lui, alors il se fichait bien du reste. Sa présence lui était tout simplement devenue indispensable.
Alors comme celui qu’il n’était pas vraiment, il prenait soin de celle qui lui était devenu, par-delà son incompréhension, si chère. Il l’entrainait à sa suite sans ménagement parce que la douceur lui était plutôt étrangère, se dérobant une fois encore aux questions qu’ils se posaient secrètement mais aussi à celle qu’elle posait à haute voix. Seulement elle ne partageait pas les mêmes intentions que les siennes, et il ne lui fallut fournir que peu d’efforts pour se défaire de l’emprise de son cadet. Vela était ainsi faite, et lui avait toujours un peu de mal à suivre toutes ses intentions, il la regardait faire pas tellement amusé par la situation. Les choses auraient semblé, à tous les yeux extérieurs, complétement futile, mais pour eux elle était dotée d’une grande importance. Les sourcils froncés, l’expression on ne peut plus sérieuse, il suivait la marche de ses doigts agiles qui défaisaient une à une les attaches maintenues jusqu’alors fermées, pour mieux venir à lui. Ses vêtements étaient trempés, et il n’osait imaginer à quelle point elle devait avoir froid, cependant il lui fallut un certain temps de réaction avant de se décider à là prendre dans ses bras. Il la frictionnait activement, et cette étreinte n’avait rien à voir avec un enlacement amoureux, il restait néanmoins ce qu’ils avaient eu de plus calme et assurément ce qu’il y avait eu de plus tendre entre eux. S’en était presque inimaginable. « On a rien dit du tout, me prends pas pour plus stupide que je ne le suis…. Et si c’est pour rentrer au château pour t’échapper en courant pour ne pas avoir a me répondre…. Hors de question… Je t’ai posé une question, et tu n’y as pas répondu. Et il serait amiable et convenable de ta part de m’accompagner à l’infirmerie… Sauf si tu comptes me frapper a nouveau. Auquel cas, préviens moi et je retirerai mon haut, je préfèrerai ne pas le tacher. ». Mais malgré ça, elle gardait en mémoire sa question restée sans réponse, elle s’y accrochait comme elle s’accrochait à lui pour récupérer un peu de sa chaleur. Et lui, resta muet l’espace de quelques seconde vis-à-vis de cette question qu’il avait déjà éludé, ses mains avaient arrêté de s’agiter dans son dos gelé et humide pour que l’une d’elle vienne se poser contre sa nuque, sa tête avait suivi quand il était venu son menton tout contre ses longs cheveux bruns. « Je pourrais te briser en deux, mais tu pourrais me détruire tout aussi facilement. On le sait tous les deux. ». C’était une évidence, si lui avait la force, elle elle s’y connaissait beaucoup mieux que lui en matière de magie et n’était pas en prise avec les retenues qu’il avait. « Je ne sais pas trop où tu veux en venir, tes intentions sont obscures et à dire vrai je m’en fou… La seule chose qui m’importe c’est que tu n’interfères pas dans mes histoires familiales, ne juge pas ce que peut être mon père. » . Parce qu’il avait beau savoir qu’il n’avait pas tout son amour, qu’il était le fils indigne qui ne marcherait jamais dans les traces de son père, celui restait tout de même l’image du héros qu’avait beaucoup d’enfants et qu’avaient encore Ambroise. C’était le héros inatteignable, et quand bien même il pouvait aimer Vela il ne lui donnait pas le droit, il le lui interdisait d’ailleurs, de parler de cette façon de ce père. Il appuya un peu plus sa tête contre la sienne, faisant planer sur elle tout le poids que lui pouvait ressentir à cet instant. « En échange, je ferais tout ce que tu veux, je me plierais à tes exigences, mais la moindre allusion à ma famille ou plus particulièrement à mon père m’éloignera à jamais de toi. Voilà ce qu’il faut comprendre.». Et il cessa de faire peser un quelconque poids sur elle, pour venir déposer un simple baiser sur le sommet de son crâne, scellant ainsi ce pacte.
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| | | | Sujet: Re: Falling, falling snow on our bodies and our hearts. Sam 11 Mai - 11:21 | |
| Elle n’avait, jusqu'à présent, jamais vraiment cru à toutes ces personnes qui disaient que la chaleur humaine avait un véritable pouvoir lorsque quelqu’un était gelée. Elle n’avait entendu ca que lorsqu’elle était à Durmstrang, et les seules personnes qui le lui avaient dit étaient des apprentis-sorciers aux hormones titillant et aux envies de « chaleur humaine » surpassant leurs intelligences et leur capacité à réfléchir. Elle avait donc toujours cru qu’ils lui avait dit ca pour pouvoir la toucher un peu plus. Maintenant qu’elle était réellement gelée et que quelqu’un la réchauffait de cette façon, elle remarquait que sous tout ca existait une réalité. Où peut-être était-ce seulement son désir pour lui qui faisait ca… Elle n’en savait rien, mais dans tous les cas, ca marchait, et ca ne la dérangeait pas du tout. Très bizarrement, les deux venaient dans une sorte de parenthèse ; une parenthèse ou ni l’un ni l’autre ne se tapaient dessus, et ou ni l’un ni l’autre essayait de se provoquer. Ils étaient calmes, et ils se parlaient un peu comme s’ils étaient des humains normaux sans aucun problème. La chose était dure à croire, et pourtant, elle était vraie. Pour l’instant tout du moins, mais Vela doutait très fortement que la chose dure très longtemps. Trente secondes, une minute, une heure ou une semaine, elle s’en fichait, pour l’instant elle appréciait. Il la rendait folle comme il pouvait l’adoucir, comme il avait réussi a l’instant, et ca, elle ne le savait pas une heure au part avant. Elle ne savait pas vraiment ce qu’il voulait, elle ne savait pas s’il la préférait maintenant ou comme elle était toujours, mais elle pensait, peut-être a tord, peut-être a raison, qu’un peu de normalité ne lui déplairait pas, et c’est pour ca qu’ils étaient la, tout les deux dans la neige, plantés comme des imbéciles. Il l’avait relevé, la douceur avait été en option mais elle préférait les choses de cette façon, et Vela avait trouvé ca incroyablement attendrissant d’une certaine façon. Après tout, elle avait beau être spéciale, elle était et resterait à jamais une fille, avec ses envies, ses priorités et surtout ses imaginations et ses délires. Elle était peut-être en train de se faire un roman en imaginant que s’il avait ca, c’était parce qu’il tenait a elle, qu’il la voulait avec lui, que s’il devait tomber, elle tombait aussi, mais que s’il venait a se relever, elle aussi se relèverait. Oui vraiment, elle se faisait un roman. Elle rigola d’ailleurs légèrement intérieurement. Il venait certes de la prendre dans ses bras, mais ca ne voulait rien dire. Il ne faisait ca que pour la réchauffer, et elle le remerciait pour ca. Et pourtant, une fois qu’elle eut fini sa petite phrase, les mains du jeune homme s’immobilisèrent. Dommage, c’était agréable. Et puis, elle en senti une se poser sur sa nuque avant de sentir un poids sur sa tête. Il venait d’appuyer son menton dessus.
Je pourrais te briser en deux, mais tu pourrais me détruire tout aussi facilement. On le sait tous les deux.
La jeune femme sourit dans le vide. La dessus, il n’avait pas tord, mais jusque la, ce n’était une nouvelle pour personne. Lui, s’il le voulait, d’un revers de la main il aurait pu effectivement la briser en deux. Quant a elle…. Elle n’avait qu’a sortir sa baguette, chose qu’elle n’avait encore jamais fait avec lui, pour l’éliminer a jamais du tableau. Elle ne voyait pas du tout pourquoi il lui disait ca.
Je ne sais pas trop où tu veux en venir, tes intentions sont obscures et à dire vrai je m’en fou… -La jeune femme haussa un sourcil. Obscures? Vraiment? Elle pensait pourtant être parfaitement claire. La seule chose qui m’importe c’est que tu n’interfères pas dans mes histoires familiales, ne juge pas ce que peut être mon père. La jeune femme soupira. Elle aurait du s’en douter, ca ne prouvait concerner que son père. Après tout, elle avait parlé de ca juste avant qu’il ne lui parle en codes. Ce genre de choses, elle ne pourrait jamais le lui promettre. Elle n’avait rien contre son père. Il était un sorcier comme un autre qui avait choisi son camp comme bien d’autres l’avaient fait. La seule différence est que Neville empêchait son fils d’être ce qu’il devait être, l’empêchait de pouvoir avancer et de s’apprécier comme il était vraiment. Ca en revanche, elle ne pouvait l’accepter. Toujours est-il qu’elle hocha légèrement la tète. Il valait mieux demander pardon que permission. En échange, je ferais tout ce que tu veux, je me plierais à tes exigences, mais la moindre allusion à ma famille ou plus particulièrement à mon père m’éloignera à jamais de toi. Voilà ce qu’il faut comprendre.
Il venait de l’embrasser sur le front. La jeune femme recula très légèrement la tête avant d’exploser de rire. Cela ne dura pas très longtemps. Quelques secondes tout au plus, mais cela lui suffisait pour se relâcher. Avait-il vraiment dit ca? S’avait-il a quoi s’attendre en lui faisant ce genre de promesse?
Oh Ambroise. Elle rigola encore deux secondes. On ne t’a jamais appris à ne jamais faire de promesse que tu ne pourras pas tenir? Elle secoua encore une fois la tête avant de se décoller de lui. Elle le regarda un instant, les yeux moqueurs, avant de partir a la recherche de ses vêtements perdu. D’un coup de baguette, elle le sécha et se rhabilla tout en marchant a nouveau vers lui. Elle était redevenue sérieuse et plus aucune trace d’amusement ne pouvait apparaitre sur son visage. Je n’ai aucune exigences c’est ca que tu n’arrives pas a comprendre… Et tant que ca ne rentrera pas dans ta tête… Je ne pourrais même pas commencer à essayer de ne pas faire d’allusion à ta famille. Bon… tu m’accompagne jusque l’infirmerie ou vais-je devoir y aller toute seule?
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| | | | Sujet: Re: Falling, falling snow on our bodies and our hearts. Jeu 23 Mai - 16:50 | |
| Il aurait dû se douter que rien ne serait facile avec elle, que même sa tentative de se radoucir et même de s’aplatir devant elle ne changerait rien à la situation. Bien au contraire, elle s’était mise à rien, se moquant ouvertement de lui, et son sang n’avait qu’un tour avant de se geler dans ses veines. Il n’appréciait que trop peu sa façon de se moquer de lui, de sa proposition, et même de toutes les résolutions qu’il pouvait prendre. Dès lors, il la lâchait avec une certaine fureur qu’il contenait, et toute cette chaleur qu’il avait jusqu’alors put partager avec elle s’était muée en une aura plus que glaciale. C’était fini, le charme était rompu. Vela était redevenue ce qu’elle avait toujours été, la perfidie incarnée, et Ambroise en avait fait de même en redevenant, le temps d’un éclat de rire, ce garçon éternellement taciturne. Il n’y avait plus rien d’avenant dans son regard, et quand elle s’était éloignée de lui, ils avaient échangé un regard. Et si celui de Vela avait cet éclat moqueur, le sien c’était fait d’acier, mais ça n’avait pas eu de répercussions, pas à un seul instant elle s’était dit qu’elle l’avait froissé, et elle avait continué à ramasser ses vêtements qui trainaient par-ci par-là, les séchant à coup de baguettes magiques. Lui, avait détaillé tous ses mouvements, et avait croisé ses bras sur sa poitrine dans un geste plein d’agacements. « Je n’ai aucune exigences c’est ca que tu n’arrives pas a comprendre… Et tant que ça ne rentrera pas dans ta tête… Je ne pourrais même pas commencer à essayer de ne pas faire d’allusion à ta famille. Bon… tu m’accompagne jusque l’infirmerie ou vais-je devoir y aller toute seule? » Avait-elle alors ajouté l’air désormais sérieux. Il n’avait rien à ajouter à cela, et il soupira. Un long, très long soupir d’ennuie. Si elle n’avait pas d’exigences, lui en avait, juste une, une seule, et elle l’avait balayé d’un simple revers de la main, pour cette simple et unique raison, parce que ça ne pouvait pas être autrement, il avait depuis longtemps accepté qu’ils ne pourraient jamais être à elle, et elle à lui. Il y avait toujours cette barrière d’incompréhension qui a un moment où un autre se dressait entre eux à l’image d’une muraille infranchissable.
La mine fermée, il refermait son manteau noir, laissant placer le silence, et s’attachant à ses gestes méticuleux. Usant et abusant du temps qui s’égrainait entre sa question et la réponse qu’il n’avait toujours pas donné. Il n’avait pas envie de lui parler, il estimait en avoir déjà trop dit, et se trouvait une nouvelle fois lésé dans cette rencontre avec Vela. Quand il eut fini de rattacher tous les boutons de son manteau noir, il releva des yeux noirs, sombres qui ne s’illuminaient que d’un éclat furieux. Il enfonçait ses mains désormais complétement gelée dans ses poches qui se trouvaient être humides. « S’était agréable le temps que ça aura duré. ». Il donne un coup de pied dans une pierre qui sort de la neige, la faisant rouler dans ce bruit de fracas que font les cailloux quand ils rentrent en contacts avec leurs semblables. Sa langue claque de mécontentement, et il se retourne pour reprendre sa route, sans l’attendre. « Ne comptes pas sur moi pour t’emmener à l’infirmerie. » Il s’arrête le temps d’un instant, à peine quelques secondes, et sans se retourner il reprend la parole. « Ne compte plus sur moi pour quoi que ce soit d’ailleurs, je vais avoir besoin de temps pour digérer tout ce qui vient de se passer. ». Et il aurait besoin de beaucoup de temps, non pas parce que ce qu’elle avait pu lui dire était d’une quelconque façon infâme, mais tout simplement parce qu’il avait la rancune tenace et qu’elle avait sévèrement entamé sa patience rien qu’avec ses derniers mots. « Si tu veux me dénoncer, je te laisses faire, je ne t’en voudras pas. ». Non, il ne lui en voudrait pas plus qu’il lui en voulait en cet instant. Puis après ces quelques mots empreints de regrets mêlés à une colère sourde, il suivit le chemin qui l’avait mené jusqu’ici. Marchant dans ses pas, reprenant le sentier recouvert de neige, les mains dans les poches, il retournait sous cette neige qui ne cessait de tomber.
- Spoiler:
NONNNN! Me tapes pas! Ma réponse est pourrie de chez pourrie! Du coup cette réponse peut être la dernière ou tu trouves autre chose et on continue
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| | | | Sujet: Re: Falling, falling snow on our bodies and our hearts. | |
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| | | | Falling, falling snow on our bodies and our hearts. | |
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