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 'LESYA † if I was in world war II, they'd call me spitfire...

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Alesya Y. Lestrange
Alesya Y. Lestrange
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MessageSujet: 'LESYA † if I was in world war II, they'd call me spitfire...   'LESYA † if I was in world war II, they'd call me spitfire... EmptyMar 27 Mar - 10:11


Alesya Ysoline Lestrange


(auteur)▽ ici tu mets une citation, une phrase marquante, un sous-titre accrocheur ou que sais-je encore.
carte d'identité
Nom : Lestrange, comme son père, Rabastan, comme son oncle et sa tante, Bellatrix et Rodolphus... Elle le porte avec une fierté évidente, une force farouche et colérique, comme un orage au mois d'Aout, comme le gel qui persiste malgré le printemps. Prénom(s) : Alesya, dérivé du celte 'alisia' signifiant 'rocher' ; Ysoline, comme la première femme que son père a aimé, morte pendant la première guerre magique. Surnom : Ceux qui osent disent Lesya, les autres utilisent son nom de famille, réflexe. Âge : Dix-huit ans révolus - oui, pour votre plus grand malheur, elle a depuis plus d'un an le droit d'utiliser la magie en dehors de Poudlard. Date et Lieu de Naissance : Alesya est née le 1er Mars 2003 ; à Brading sur l'Île de Wight, au Royaume-Uni. Nationalité : Britannique, avec des origines Bretonnes, d'où le patronyme particulier. Pureté du sang : Sang-Pur, pur pétrole, même. Année d'étude & Maison : Cinquième Année dans la noble maison de Salazar Serpentard. Orientation sexuelle : Hétérosexuelle. État civil : Mariée en secret depuis le mois de Juillet à Ezéchiel Nott.

le sorcier en toi
Baguette : Alesya possède une baguette de 26 centimètres. En bois de d'If, elle contient un cheveux de harpie et s'avère rigide et capricieuse. Excellente pour les sortilèges spontanés et offensifs, elle n'est pas efficace sur la longueur et envoie des douleurs dans l'avant-bras de sa propriétaire lorsque celle-ci force trop. Patronus : Le patronus de la cadette Lestrange est un jeune Rottweiler. Pour le faire apparaître, elle pense au moment où elle a réalisé qu'elle pouvait faire confiance à Ezechiel, même si elle ne l'avouera surement jamais. Épouvantard : Une pièce vide, des murs blancs sans fenêtre, sans porte ou aspérité. La solitude, la folie, le froid suivant un abandon. La raison pour laquelle elle ne laisse personne approcher, cette peur viscérale de la trahison qui la pousse à toujours se débrouiller, à anticiper et à s'isoler au maximum.Particularité : Garce en chef, ça compte ? Options choisies & métier envisagé : Jusqu'en troisième année, Alesya suivait deux options qui ne lui convenait pas, par dépit. Soins aux Créatures Magiques et Divination. Elle détestait les deux mais à vrai dire, c'était les seules matières disponibles où elle pouvait avoir la moyenne sans trop forcer. Après ses BUSES, elle a fait en sorte de s'en débarrasser, prenant des cours renforcés de DCFM et de sortilège, ainsi que de métamorphose. Dans l'idéal, elle voudrait devenir Briseuse de Sort, du moins, si d'autres opportunités ne se présentent pas d'ici là... Avez-vous déjà fait usage de la magie noire ? Oui, plusieurs fois, quelques sortilèges 'signatures' qui auraient dû être interdits mais que personne n'a jugé bon de bannir, faute d'attention qui aurait pu coûter cher aux jeunes gens sur qui elle s'est agacée. Vous saviez, vous, qu'en prononçant certains termes en gaélique, on pouvait contourner le tabou d'un 'Doloris' ? C'est le genre d'information qui, entre les mains de quelqu'un comme Alesya, n'est pas forcément rassurante. Quel est votre opinion sur les rumeurs de rébellion au sein de l'école ? Mieux, elle en est pratiquement à l'origine. Du moins, elle se vante d'être à la tête des Ombres, avec Rohàn, son cadet. Attention, elle ne le fait pas sur tous les toits, mais à certaines personnes choisies, elle sussurre ce qu'elle sait, ses idées, ses indignations. Elle continue jusqu'à obtenir une réaction, pour savoir si qui elle peut compter. Les Lestrange étaient si près du Lord, comment pourrait-elle accepter ce sort de parias alors qu'elle a grandit en entendant parler de la grandeur du passé ?


le moldu derrière tout ça
Pseudo : WHORECRUX ; mais sinon, c'est Mary Âge : 22 ans ; fuck my life. Avatar : Nina Dobrev Fréquence de connexion : geekesque Comment as-tu connu le forum ? par une idée à la con développée en cerveaux wi-fi ! Code : autovalidation is SWAG Copyright : tumblr.


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Alesya Y. Lestrange
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MessageSujet: Re: 'LESYA † if I was in world war II, they'd call me spitfire...   'LESYA † if I was in world war II, they'd call me spitfire... EmptyMar 27 Mar - 10:12


il était une fois


PART I ▽ PRIDE & PAIN ARE LINKED ; it's a blood thing. If you are ready to succeed, you are ready to suffer.
Lestrange était un patronyme maudit, taché, salit. Les agissements des membres de cette famille avaient abîmé l’honneur de cette famille de sang-pur, de cette lignée magique incarnant toutes les valeurs d’un temps passé. Combien d’horreur pouvait-on mettre sur le dos de Rodolphus et de sa femme Bellatrix ? Combien d’histoire sordide était rattaché au cadet de la famille, Rabastan ?

Pour Alesya cependant, Rabastan n’était pas un sorcier cruel et dangereux et elle n’avait pas croisé ce nom dans les livres d’Histoire, dans les pamphlets sur la tolérance dans la communauté magique… Non, pour elle, Rabastan était appelé ‘Père’ et elle lui vouait un respect et une admiration qui aurait pu choquer dans un autre contexte. C’était un homme droit et digne, aux yeux de cette gamine de quatorze ans qui s’avançait doucement jusqu’au tabouret placé au bout de la Grande Salle de Poudlard. Cette force, la puissance de son père, cette éducation si particulière qu’elle avait reçu, cela lui permettait de se tenir droite alors que partout autour d’elle, les gens murmuraient, chuchotaient.

Elle souffla, ne voulant pas entendre la petite Poufsouffle replète à sa droite. « Lestrange, Lestrange… tu n’crois pas qu’ils devraient les interdire ici, c’est trop risqué… », trop tard. Elle ne plia pas l’échine, se demandant simplement ce que les Serpentards pensaient. Tous n’étaient pas victime de ça, mais elle se doutait que les amis de Rohàn, son grand frère assit avec les autres deuxième années de la maison de Salazar, devaient avoir subi le même traitement pendant leur répartition. Fils et fille de Mangemorts, ils incarnaient la honte, la disgrâce, mais dans son insolence impudente, Alesya avait décidé de s’en foutre. Aussi simplement que ça et malgré les difficultés. Après tout, elle avait réalisé très tôt que vivre dans l’ombre et se tenir à l’écart des gens ne faisaient pas justice à ses ambitions et que les choix des autres anciens partisans du Lord, sujet devenu tabou depuis la chute de ce dernier, n’étaient pas forcément les bons, ne les servaient pas plus que ça. Elle s’était toujours demandé pourquoi ils avaient ainsi accepté de s’écraser… peut-être la honte de la défaite, ou la supériorité numérique du camp adverse. Elle était trop jeune pour s’en soucier cependant, elle ne voyait que le sommet de l’iceberg, du problème. Elle avançait à sa façon et même si elle n’était ici que depuis quelques heures, elle avait déjà cerné l’ambiance. Ils n’étaient que des parias et elle refusait cette idée.

Elle continua à avancer et fit volte-face, s’installant sur le promontoire. On avait appelé « Lestrange, Alesya » comme on en avait fait venir d’autre mais elle sentait la tension, la différence, ce changement étrange, comme un courant d’air, qui se produisait lorsqu’on en venait aux enfants des Mangemorts. Comme si on s’acharnait à les blâmer pour des erreurs commises avant qu’ils ne soient nés. Le professeur qui tenait le vieil artefact magique au-dessus de sa tête avait fait en sorte de ne pas croiser son regard et même si elle sentait un effort d’impartialité dans le geste, elle pouvait aussi discerner, clairement, qu’elle n’était pas la bienvenue ici. Mémoire et descendance ne faisaient pas bon ménage. Une boule d’agacement lui serra la gorge alors que la voix du Choixpeau résonnait dans l’immense réfectoire de Poudlard.

Serpentard. Evidement. Il n’avait même pas touché sa tête, à peine effleuré ses cheveux et pourtant, le ton était si catégorique, si incroyablement puissant… C’était une évidence, le cliché suprême mais une fierté intense. Un sourire goguenard se dessina sur les lèvres de la gamine et elle se redressa, cherchant son frère du regard. Il était assis plus loin, à sa table, il la fixait, lui aussi semblait fier, malgré le côté prévisible des événements. Ils seraient à nouveau ensemble, elle était ravie et ne s’en cachait pas. Rapidement, elle descendit les quelques marches qui séparaient le tabouret du reste des élèves à répartir. Elle s’apprêtait à aller s’assoir lorsqu’elle jeta un regard par-dessus son épaule, cherchant un petit blond au sourire d’ordinaire si charmeur. Etait-il nerveux ? Les mains dans les poches, il fixait droit devant lui, ne la remarquant même pas. Dire qu’il avait cherché à la faire rire quelques heures plus tôt, dans le Poudlard Express.

Nott, Ezechiel Nott. Son meilleur ami, son frère de lait ou presque. Ils avaient grandi ensemble, elle était la seule à avoir le droit de l’embêter et depuis toujours, ils avançaient sans se lâcher. C’était étrange, quelque part, que quelqu’un d’aussi solitaire qu’Alesya arrive à se lier de la sorte à un garçon de son âge. Certes, elle avait bien changé, devenant plus assurée, plus manipulatrice, se formant une petite cour de suivantes obéissantes et dociles pour respecter ses ordres et consignes, aimant aussi avoir quelques garçons sous la main pour terroriser son petit monde, mais elle restait toujours si… seule, malgré cette foule gravitant autour d’elle. Comme si elle n’arrivait pas à s’intégrer, à être à la hauteur des attentes et que, par défaut, elle préférait s’effacer et ne laisser en pâture aux monstres qu’une coquille vide, l’image fabriquée d’une garce en devenir, cruelle et froide. Ezechiel voyait au-delà de ça, même si elle arrivait à le tromper par moment, où à se tromper toute seule, du moins, devenant celle qu’ils attendaient tous et réalisant à quel point c’était bon de contrôler sans vergogne. Elle n’avait pas quinze ans que déjà, elle voulait régner pour avoir l’impression de vivre. Doux mal des gens oubliés, de ceux vivants dans les ruines d’une grandeur fauchée en plein vol. Lui venait du même monde, il comprenait surement…

Elle alla rejoindre sa table avant que l’on appelle le jeune Nott et pourtant, elle ne le lâcha pas du regard. Elle était assise à côté de son grand frère, pressée contre son flanc, dans sa chaleur rassurante, dans cette attitude qui rappelait celle de leur père. Il parlait mais elle n’écoutait pas, elle prêtait trop attention à la liste des noms qui défilaient pour ça.

« Nott, Ezechiel » . Finalement. Elle le regarda monter jusqu’au tabouret et puis plus rien. Elle eut l’impression qu’on lui arrachait son sourire quelques secondes plus tard. C’était une erreur, elle en était persuadée. Elle déglutit avec difficulté, se redressant un peu. Non, c’était impossible, le Choixpeau ne pouvait pas lui faire ça, il ne pouvait pas gueuler « Serdaigle », c’était une lubie sans logique, ça ne pouvait pas se passer comme ça… Elle eut envie de hurler et détourna la tête, alors que le jeune homme filait vers sa table, sa nouvelle maison. Les yeux rivés sur son assiette vide, elle serra les points et les mâchoires, sentant une colère noire prendre le pas sur son ravissement. On ne pouvait pas lui prendre Ezechiel, c’était comme lui prendre Rohàn, c’était injuste…

Ce dernier sembla l’entendre car bientôt, elle se retrouva nez à nez avec son frère. Brutalement, il avait attrapé son bras et l’avait fait pivoter, venant murmurer très près de son visage. Sa voix était grave, stricte, presque sordide. Il semblait soucieux et agacé. « Alesya, redresse-toi, regarde-moi, calme-toi. Ne te comporte pas comme une idiote de moldue, tu sais comment ça marche ! » . Elle chercha à protester, faiblement « Mais… » et se fit couper la parole « Pas de mais, c’est comme ça, c’est tout. Il se débrouille et toi aussi. C’est un Nott, c’est dans son sang, c’est un des nôtres, sa maison ne compte pas, tant qu’il n’est pas à Gryffondor ou à Pousfouffle, c’est du pareil au même ! » et comme pour appuyer ses dires, il serra le poignet de sa petite sœur dans sa large main.

Elle chercha à se débattre, laissant filer une légère plainte et jetant un dernier coup d’œil par-dessus son épaule. Ezechiel avait besoin d’elle, elle avait besoin de lui. Elle n’avait pas le droit de le montrer, cependant, alors elle tendit son dos, puis sa nuque, se grandissant sur le banc et relevant ensuite le menton, orgueilleuse. Lestrange. Doucement, elle répéta les mots de Rohàn. C’était dans son sang, dans sa nature, Nott, pas un foutu Weasley ou un Potter, pas un traitre à son sang, un Nott. Tout irait bien, il ne la laisserait pas tomber, il ne l’oublierait pas et elle aurait toujours le droit de venir lui casser les pieds…

Si seulement. Elle se doutait que les choses allaient être plus compliquées que ça, elle s’en doutait si fort que ça lui détruisait doucement le cœur, seconde après seconde.


PART II ▽ LESYA ; comme lésion, comme ce qu'il va t'arriver dans la gueule si tu t'fous encore une fois sur mon passage...
Le fracas qui retentit n’indiquait rien de bon. Alesya s’en foutait, après tout ce n’était pas ses os qui menaçaient de se briser, ce n’était pas sa peau qui risquait de garder les stigmates de la chute. Une volée de marches plus bas, il y avait un Gryffondor qui, pour le coup, devait s’en moquer un peu moins. Il l’avait cherché, c’était tout ce qu’il méritait mais malgré cette absence complète de pitié à l’égard de sa victime, la jeune femme avait conscience de ne pas y aller de main morte. Tant mieux, il comprendrait sa douleur et ça lui servirait de leçon. Avec un peu de chance, il serait même un exemple pour tous les autres.

Elle repensa à ce qu’il avait dit, cet imbécile, cette raclure. Il n’était rien et pourtant, il avait voulu la rabaissé, se prenant surement pour quelqu’un de très puissant et de très intéressant, du haut de ses dix-neuf ans. Alesya n’en avait que dix-sept et pourtant, elle savait se faire respecter. Par la peur et la brutalité, certes, en infligeant des sentences froides et cruelles oui, mais ça marchait, elle n’en demandait pas plus. Être crainte valait mieux que d’être appréciée, elle en était du moins convaincue. Et pourtant, pourtant lui ne l’avait pas suffisamment craint, puisqu’il s’était permit de la traiter comme si c’était elle, la vermine. Elle se sentit à nouveau fulminer alors qu’elle reformait les phrases du garçon dans sa tête. « Tu sais ce qu’on faisait aux femmes des perdants, pendant les guerres moldues, Lestrange ? Tu sais ce qu’on faisait aux nanas comme toi, pour se venger ? » Et serra ses poings, lui jetant un regard froid alors que la suite lui revenait violemment. Il s’était approché, il l’avait plaqué contre le mur, pauvre fou, avec sa voix agaçante et ses mains de sang-mêlé. « On leur rasait la tête ou on en faisait des trainées, je crois que t’as déjà de l’entrainement pour la deuxième catégorie, non ? ». C’était à se demander pourquoi il était encore en vie. Surement parce que Rohàn n’était pas dans les parages, surement parce qu’Alesya aimait jouer avec sa nourriture plutôt que de régler les choses sur le champ. Elle était vive, brutale et efficace, oui, mais elle savait aussi punir correctement ceux qui le méritaient. L’offense commise ici valait bien quelques coups, elle en était convaincue.

Il avait volé en bas des escaliers parce que, dans sa colère, elle s’était rebellée et l’avait repoussé jusqu’à ce qu’il perde l’équilibre, partant en arrière. Un coup, cela ne comptait que comme un coup, bien qu’il se soit probablement fait très mal. Elle n’en avait absolument rien à faire. Au contraire, c’était même mieux. En haut des escaliers, les bras le long du corps, quelques Serpentards avides d’un peu d’action sur les talons, elle le regardait avec tout le mépris du monde. Quelqu’un derrière elle lança un « Pas mal, Aly, mais j’ai vu pire venant de toi… » Provocation théâtrale, elle sauta dessus : « Et qui te dis que j’en ai terminé ? » Elle afficha un sourire carnassier, portant sa main jusqu’à sa robe de sorcier pour saisir le manche de sa baguette. « Non, on vient juste de commencer, on va à peine passer aux choses sérieuses, là ! » et elle dégaina correctement son arme, descendant d’une marche, puis d’une autre.

Rapidement, elle se retrouva plantée devant celui qui l’avait insulté et sous le regard des tableaux, elle lança un sortilège pour le soulever et le plaquer contre le mur. Ainsi tenu, ses pieds touchaient à peine le sol et il semblait bien plus jeune, bien moins arrogant surtout. Au fond de ses yeux, Alesya pouvait lire la plus puissante satisfaction qu’on pouvait trouver en martyrisant quelqu’un : de la peur, viscérale, pure. Il y avait tellement de rumeurs entourant, entre autres, les gamins Lestrange qu’à cet instant, il ne savait surement pas à quoi s’attendre. Allait-elle le tuer ? Était-elle assez tarée pour ça ? On disait de la petite brune qu’elle n’avait peur de rien, alors pourquoi pas.

Elle se mit à sourire presque instantanément, penchant la tête sur le côté et se donnant un air enfantin quelque peu dérangeant. Il semblait particulièrement stupide, ainsi punaisé au mur comme un vulgaire papillon d’exposition. Elle avait le contrôle, elle adorait ça. C’était grisant, annihilant, au point qu’elle n’entendait pas les gens s’agglutinant autours d’eux, encore et encore, les élèves se rassemblant dans les escaliers, qu’il s’agisse de la petite troupe d’Alesya ou bien de jeunes gens n’ayant rien à voir. A vrai dire, s’il n’avait pas semblé soulagé d’un coup, elle n’aurait surement pas réalisé qu’un professeur était en train d’arriver. Le directeur des Lions descendaient les escaliers, lançant d’une voix forte « Lestrange, pouvez-vous m’expliquer ce que vous êtes en train de faire et pour qui vous vous prenez ? ».

La brune soupira, affichant un sourire agacé. Bien entendu. Elle aurait beau raconté ce qu’il avait dit, ça ne justifierait pas. Premièrement parce que les mesures étaient trop brusques, ensuite parce qu’elle était ‘du mauvais côté’ de la bataille. Elle n’avait plus de droit, elle n’en avait jamais eu, les Lestrange n’étaient plus rien… Elle rangea sa baguette, lâchant sa prise au passage et dans un nouveau fracas qui arracha à Alesya un petit rictus satisfait, le garçon s’écroula au sol. L’instant d’après, elle remonta la capuche de sa robe et ignorant totalement l’enseignant qui pourtant la rappelait, encore et encore, elle se faufila dans la foule avec force coups d’épaules et de coudes, se frayant un passage jusqu’à être en sécurité. L’incident tomberait surement à l’eau, mais elle n’avait pas dit son dernier mot.

Par-dessus son épaule, elle lança un sortilège alors qu’elle avançait jusqu’à sa salle commune et, à l’autre bout des couloirs, sa victime se retrouva avec une inscription sur le poignet. Noire et fine, la phrase disait « you just got lucky ». Pas de signature, rien, ce n’était pas nécessaire, il savait. Elle trouverait un autre moment pour lui casser les rotules, qu’il n’en doute pas.




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MessageSujet: Re: 'LESYA † if I was in world war II, they'd call me spitfire...   'LESYA † if I was in world war II, they'd call me spitfire... EmptyMar 27 Mar - 10:13


il était une fois


PART III C'est l'histoire de cette fille qui te poussera constamment jusqu'au point de non-retour, qui te fera toujours payer de l'avoir déçue mais qui n'te montrera jamais que tu l'as blessée...
Elle tira la fenêtre en ravalant ses larmes, gouttes amères qu’elle refusait catégoriquement de pleurer et pensant à la seule personne sur qui elle pouvait encore compter, elle lança son patronus. Le Rottweiler eu un peu de mal à apparaître, sans doute était-elle trop secouée pour fonctionner rapidement mais bientôt, elle le regarda partir, courir à vive allure, fendant la campagne avoisinante. Il traverserait toute l’île de Wight jusqu’à trouver la Manche, la traverser et avaler la distance sur l’île voisine, la Grande-Bretagne. Sa main libre se crispa autours du bois devant elle alors que des rires parvenaient de la salle de réception. Fiancé, Fiancé, comme pouvait-il lui faire ça… Il ne pouvait pas l’abandonner comme ça… Et pourtant, la nouvelle avait été annoncé, il souriait, semblait satisfait. Il allait l’abandonner pour elle. Ce qu’elle pouvait lui en vouloir.

Cela semblait surement dérisoire, enfantin, d’ainsi s’offenser pour quelque chose de normal, de naturel ou presque. Rohàn grandissait, il avait 21 ans, il aurait bientôt terminé sa scolarité, il fallait qu’il pense à son avenir, à son intérêt. Le mariage arrangé ne le dérangeait pas parce qu’il se savait bien loti… et qu’il oubliait bien vite sa petite sœur un peu sauvage, un peu imprévisible.

Alesya avait pris les choses comme on se prend une gifle. Elle avait gardé la tête haute, elle avait relevé le menton, même, jetant un regard agressif et mauvais à la jeune femme qui viendrait lui voler son frère. Un par un, ils s’éloignaient. Ezechiel avait commencé en se faisant envoyer à Serdaigle quelques années plus tôt, continuant en faisant passer leur amitié pourtant si spéciale après toutes les petites niaises qui tombaient pour son sourire. C’était du moins l’impression qu’elle avait, d’être oubliée, de n’être jamais assez bien, jamais assez puissante, assez présente, assez attentive aux gens, jamais suffisante malgré ses efforts, malgré la confiance qu’elle pouvait afficher. Elle venait cependant de se tourner vers Ezechiel, parce qu’en dépit des années que c’était pris leur douce amitié, en dépit de l’éloignement, il restait le seul à qui elle pouvait parler, le seul qui ne l’agaçait pas. Meilleur ami, protégé, préféré. A la vie, à la mort, Nott & Lestrange. Son Rottweiler irait trouver le jeune homme, l’arrachant momentanément à sa jumelle pour délivrer un message concis mais clair : « Rohàn vient de se fiancer… »

Il entendrait probablement dans l’intonation que prendrait l’animal qu’elle n’allait pas bien. Il la connaissait par cœur, quoi qu’elle en dise. Aussi bien qu’elle savait le deviner, le comprendre, le cerner, lui pouvait saisir les mensonges, les nuances, les faux-semblants. Elle avait besoin de lui et pour la première fois, elle l’avouait presque ouvertement, envoyant un appel à l’aide, un S.O.S dans les airs.

A cet instant, elle n’avait peur que d’une chose : qu’il ne vienne pas. Qu’il ait mieux à faire que s’occuper de la gamine capricieuse qu’elle savait si bien être. Une nouvelle volée de rire se fit entendre et Alesya enfonça ses ongles dans le bois de la fenêtre, laissant un courant d’air frais entrer dans sa chambre et casser la torpeur de l’été. La nuit serait atroce, si elle restait ici, elle le savait déjà…

Elle se réveilla en sursaut, réalisant qu’elle n’était pas seule, qu’elle connaissait ce corps, qu’il y avait quelque chose d’étrange mais de chaud, de rassurant, entre eux. Elle afficha un sourire fin, dans la pénombre, déglutissant doucement alors qu’elle parvenait enfin à discerner les traits d’Ezechiel. D’amis, ils étaient devenus amants, chose étrange et dérangeante au premier abord. Elle avait eut peur, tellement peur de le perdre, parce qu’elle ruinait toujours toutes les relations qu’elle entreprenait, comme un sport, comme un jeu. Elle avait été terrorisé et il l’avait probablement comprit, parce qu’il la comprenait toujours… et puis elle avait rendu les armes, s’abandonnant peu à peu et ne cherchant pas à banaliser ou à oublier. Pourquoi pas, après tout ? Elle s’était sentie en sécurité, entre ses bras et ça, ça n’avait pas de prix, bien qu’elle n’était pas prête à l’avouer. C’aurait été avouer une faiblesse, une vulnérabilité, elle ne pouvait pas.

Elle mit un certain temps avant de mettre le doigt sur la différence. Car différence il y avait. Ce n’était pas évident, pas flagrant. Et pourtant, pourtant c’était capital, au point qu’elle hoqueta en réalisant. Cela n’avait pas été un rêve, pas une illusion étrange ils…

La folie, le coup de folie pure et simple. Pire encore que de s’aventurer dans une relation charnelle quand ils n’avaient jamais été autre chose qu’amis, pire encore que de s’enfuir ensemble parce qu’elle en voulait à la terre entière de lui arracher son grand-frère. Elle avala à nouveau sa salive, difficilement, le regardant dormir et remontant sur son buste fin le drap froissé. Il l’avait demandé en mariage et elle avait dit oui, acte impulsif et irréfléchi mais qui sur le coup avait semblé logique, nécessaire, vitale. Elle s’était accrochée à lui en admettant en avoir besoin et sans songer aux conséquences. Elle ne s’était jamais réellement demandé si elle aimait Ezechiel de cette façon, cela ne l’avait jamais effleuré, malgré la jalousie et la possessivité dont elle pouvait faire preuve à son égard. Au final, elle lui faisait confiance, aimait ses bras, le gout de sa peau, son rire et elle le connaissait mieux que personne, il ne la lassait pas et elle était prête à tuer si on le blessait, si ce n’était pas de l’amour, c’était suffisamment proche pour qu’une handicapée des sentiments comme elle ne cherche pas plus… Non, le souci était ailleurs, dans le fait qu’on finirait probablement par le lui arracher. Et cette idée lui tordit les boyaux car, si elle n’était pas prête à reconnaître son attachement à lui, si cela semblait insurmontable pour elle, elle ne supporterait pas de le perdre. Idiote ne sachant pas se servir de son cœur.

Elle pressa ses lèvres en une ligne fine et tournant la tête vers la fenêtre ouverte, elle remarqua le jour qui se levait au loin. Il était trop tôt et elle avait froid, malgré le climat agréable du mois d’Aout. C’était une folie, une pure folie mais la veille au soir, elle avait épousé Ezechiel. Se laissant couler dans les draps, elle vint se lover contre lui et alla poser une main contre son cou, sentant son sang battre sous ses phalanges. Ça serait leur secret, personne ne pourrait savoir car autrement, on s’acharnerait à les détruire. C’était toujours ainsi, avec elle, question de Karma peut-être… on lui renvoyait dans les dents tout ce qu’elle avait pu balancer aux gens. Elle ne changerait pas, cependant, pas tant qu’il lui restait quelqu’un pour alimenter le feu des Lestrange, ce brasier malsain qui la consumait doucement.

Ezechiel attisait ces flammes sans même le savoir et pour ça, pour cette sensation d’impunité et cette impression d’être vivante, elle s’accrocherait à lui jusqu’à ce qu’un crépuscule final et sanguin éclate sur le monde.





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MessageSujet: Re: 'LESYA † if I was in world war II, they'd call me spitfire...   'LESYA † if I was in world war II, they'd call me spitfire... EmptyVen 30 Mar - 18:59

Trop de sexitude sur cette fiche
Épouse-moiiiiiiii
*haha c'est déjà fait*

Bref, bienvenue ici ma chère o/ Préviens quand tu as fini que je te valide 'LESYA † if I was in world war II, they'd call me spitfire... 3004726142
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MessageSujet: Re: 'LESYA † if I was in world war II, they'd call me spitfire...   'LESYA † if I was in world war II, they'd call me spitfire... EmptySam 31 Mar - 16:09

Hé, Husband of Mine, j'ai terminé ma fiche, tu veux me valider ? Rolling Eyes
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MessageSujet: Re: 'LESYA † if I was in world war II, they'd call me spitfire...   'LESYA † if I was in world war II, they'd call me spitfire... EmptySam 31 Mar - 16:11

Quelle question ! Bien sûr que je te valide, avec plaisir même 'LESYA † if I was in world war II, they'd call me spitfire... 1539541541


Félicitation & Bienvenue ;


« Serpentard assoiffé de pouvoir et d'action
Recherchait en chacun le feu de l'ambition »


Ton travail et ta détermination ont porté leurs fruits et te voilà désormais pleinement membre de HRI ; pour cela, nous te remercions et te félicitons, bienvenue dans la famille ! Tu peux dès à présent poster dans l'intégralité du forum, y comprit le flood et les jeux.

Pour bien continuer ton aventure parmi nous, il te faudra créer un carnet de relation ( ICI ) et pourquoi pas un répertoire de RP ( ICI ) . Tu pourras également demander un lien pour personnaliser ton profil ( ICI ). Si tu as la moindre question, n'hésite pas à contacter un membre du staff, ils sont là pour ça !


Bonne chance à toi,

Jeune Serpentard !





T'as même droit au super message *-*
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'LESYA † if I was in world war II, they'd call me spitfire...

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