FORUM FERMÉ
plus d'informations ici
-28%
Le deal à ne pas rater :
-28% Machine à café avec broyeur à grain MELITTA Purista
229.99 € 318.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 enoah ◘ i want to feel the pain and the bitter taste of the blood on my lips again

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
enoah ◘ i want to feel the pain and the bitter taste of the blood on my lips again 1404036046-rang-membre
Lennard E. Macnair
Lennard E. Macnair
HRIen depuis le : 07/12/2013
Parchemins écrits : 222
Statut : Fiancé à Wilhemina Goyle
enoah ◘ i want to feel the pain and the bitter taste of the blood on my lips again Empty
MessageSujet: enoah ◘ i want to feel the pain and the bitter taste of the blood on my lips again   enoah ◘ i want to feel the pain and the bitter taste of the blood on my lips again EmptyLun 23 Déc - 16:51



Tout ça c’est à cause d’eux.  Traitres.  Lennard manqua de tomber alors qu’un groupe de Serdaigle lui avait donné un grand coup d’épaule.   Il trouva appui sur ses paumes, accroupi et se redressa en grognant. Il se retourna vers le groupe qui le regarda d’un air noir. Le rouge et l’or pouvait sentir la tension électrique parcourir la pièce.  Comme quoi, si les Serdaigles étaient peut être les plus travailleurs et érudits cela n’empêchait pas certains d’être de simples connards. Il regarda autour de lui, les élèves présents dans le couloir, le fixait d’un regard perdu entre haine et peur, attendant sa réaction. Il serra les dents.  Seul contre les cinq Serdaigle, il n’avait aucune chance, il n’était pas stupide.  Il épousseta sa veste, repris le livre qu’il avait fait tomber dans son déséquilibre.  Depuis l’attaque de Poudlard et la prise d’Edinbourg,  chaque jour devenait plus dure à supporter.  Les élèves s’étaient fait plus violents,  Lennard sentait cette colère qui grondait et qui explosait à chaque fois qu’un enfant de Mangemort se retrouvait seul au milieu des autres.  Il vit son frère à l’autre bout du couloir, qui le regardait d’un air agacé, appuyé contre un mur. Lennard, le rejoignit et finit par s’exclamer, face au visage accusateur d’Aleksey : « Quoi ?! »  Le septième année tourna la tête vers les Serdaigle qui avaient disparu dans un autre couloir. « Tu vas les laisser faire comme ça ?! Ils t’insultent, et tu les laisses partir sans rien dire ?! »  Lennard soupira, plus énervé qu’autre chose.  Evidemment qu’Aleksey ne pouvait pas comprendre, il était trop impulsif, quitte à se retrouver seul contre dix, insulté il répondait toujours. « Soit pas stupide.  Si je devais me battre à chaque fois qu’ils nous insultent,  j’aurais le cerveau tellement démoli que je ne pourrais plus trouver une vengeance à la hauteur de leur crime. » L’ainé grogna face à cette répartie mais ne fit aucun commentaire.  Lenny savait bien que la situation l’agaçait profondément, il pouvait voir son frère bouillir face à cette haine qu’on leur vouait.   S’il avait pu, il aurait réduit en poussières le moindre idiot qui lui aurait fait une réflexion de trop.  Les deux Macnair, marchèrent vers la Grand salle côte à côte et Lennard finit par rompre le silence, posant une question qui le tourmentait depuis l’attaque de Edinburgh. «  Tu sais si Père en faisait partie ? »  Aleksey comprit tout de suite de quoi Lennard parlait, contrairement à lui, il avait bien plus de contact avec leur père, mais il secoua la tête d’un air soucieux : «  Il ne répond pas à mes lettres.  Mais on sait tous les deux comment il est. Evidemment qu’il en fait partie.  Mère m’a dit que quelque chose se préparait la dernière fois. Je pense qu’elle parlait de ça. » Comme quoi, finalement, les élèves n’avaient pas tords en s’en prenant aux enfants donc le patronyme était célèbre pour sa noirceur.   Les deux frères allèrent prendre leur petit déjeuner chacun de leur côté et  Lenny quitta la Grand Salle une heure plus tard. Celle-ci l’étouffait, la tension qui y régnait était palpable et il n’avait pour ainsi dire envie de voir personne.

Il prit donc la direction de la bibliothèque, dans l’espoir de trouver un endroit au calme.  Arpenter les couloirs les moins fréquentés de Poudlard était un plaisir pour le rouge et or qui appréciait, plus que tout, la solitude. C’est là qu’il le vit, au détour d’un couloir. Enoah se tenait là, encerclé par deux septièmes années.  Lennard comprit vite que ce n’était pas une simple discussion quand le Serdaigle se retrouva par terre à cause d’un des garçons. Il se rendit alors compte que c’était un des bleus et argents qu’il avait croisé quelques heures plus tôt . Kooks qu’il s’appelait. A croire que ce type ne s’en prenait pas qu’aux enfants de mangemort.  En temps normal, cela aurait été n’importe qui, il aurait fermé les yeux et aurait continué son chemin.  Il aurait ignoré la violence qui se déroulait à côté de lui parce qu’elle ne le concernait pas.  Mais là, ce n’était pas n’importe qui.  Wickham était particulier. Sa présence l’énervait plus qu’autre chose. Pourtant, en le voyant valser sur le sol,  Lennard ne put s’empêcher de se sentir en colère. Il détestait Wickham mais détestait encore plus que les gens le choisissent comme souffre-douleur. La simple idée qu’on touche à Enoah l’insupportait si bien qu’il s’avança, venant se planter entre le Serdaigle au sol et les deux abrutis.  Il n’avait aucune idée de la raison du conflit. Et il s’en fichait royalement. « Laissez le tranquille. »  Les deux, surpris, ne mirent pas longtemps à reconnaître l’imprudent qui était venu les interrompre. Après tout Macnair était facilement reconnaissable. «  Oh si c’est pas Macnair, depuis quand tu défends les brebis égarées toi ? » Lennard sourit avec froideur à Kooks avant de jeter un regard inquiet à Enoah pour vérifier qu’il allait bien. Il fit ensuite un pas en avant vers le septième année, menaçant. « Toi et ton pote, vous feriez mieux de partir. » Ce n’était pas tant un conseil mais un avertissement.  Evidemment, les deux autres ne semblèrent pas apprécier et celui qui n’avait pas encore parlé se décida à cracher son venin : « Tu nous donnes pas d’ordres Macnair. T’as rien à faire ici. Toi et ton père vous devriez être à Azkaban en train de vous faire torturer ! » Le gryffondor serra les dents. Les incessantes remarques sur sa parenté commençaient sérieusement à l’agacer. Il avait beau être habitué, les paroles de l’imprudent étaient de trop dans cette journée déjà peu commode. Aussi le lion sourit d’un air sadique et attrapa violement le jeune homme avant de le pousser contre le mur, encerclant son cou d’une poigne ferme : «  Ferme là toi. » Il sortit sa baguette de sa main libre, la pointant vers Kooks pour le dissuader d’avancer. «  Je vais le redire gentiment. Enoah est hors limite. T’y touches, tu crèves. Oublie pas que justement mon père n’est pas à Azkaban, qu’il a eu donc tout à fait le temps de m’apprendre  tout ce que j’ai besoin de savoir pour te réduire en poussières. »  Un silence pesant s’installa une fois qu’il eut fini et Lennard relâcha l’idiot qui avait osé l’insulter, le poussant vers son ami, avant de cracher, menaçant : « Maintenant partez. »  Les deux imprudents hésitèrent un instant, une haine viscérale sur leurs visages. Kooks jeta un regard vers Enoah avant de grogner : « Sale tapette va ! » Il se tourna ensuite vers Lennard, attrapa et son ami par le bras et s’élança dans le couloir, ne se retournant que pour lancer une dernière insulte : « Tu paieras pour ça Macnair ! »  

Lenny ne prit même pas la peine de répondre. On ne pouvait pas dire qu’il avait beaucoup d’amis dans cette école et donnait donc peut s’importance aux menaces de ses nombreux ennemis.  Il attendit que les deux septièmes années aient disparu du couloir pour se tourner vers Enoah, tendant une main vers lui pour l’aider à se relever. «  Ca va ? »  Le ton était froid, indifférent et cachait en réalité une légère inquiétude.   On aurait pu croire que Lennard était ami avec le Serdaigle si on ne prenait en compte que la dernière scène.  Seulement, c’était tout le contraire. Ces deux là étaient tout sauf amis. Et Macnair n'avait rien d'un chevalier servant car il le détestait, viscéralement.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
enoah ◘ i want to feel the pain and the bitter taste of the blood on my lips again Empty
MessageSujet: Re: enoah ◘ i want to feel the pain and the bitter taste of the blood on my lips again   enoah ◘ i want to feel the pain and the bitter taste of the blood on my lips again EmptyMar 28 Jan - 18:15


Mon corps frappa violemment la pierre et je compris immédiatement qu’il avait sorti sa baguette afin de m'attaquer en traître. Bande de lâches… Jamais assez courageux pour m’affronter en combat singulier, comme s’ils étaient transi de peur à l’idée de perdre contre moi. Et c’était sûrement le cas. Bien que je ne sois pas l’élève le plus brillant ou le plus fort de l’école, je restais un serdaigle, aux talents non discutables et dans un combat équitable, j’aurais pu me défendre avec les honneurs. Cependant, personne ne m’en laissait jamais l’occasion, et je savais parfaitement qu’entretenir mon image de faible, de victime, les excitait au plus haut point. Parce que cela les rassurait de croire qu’aucun homosexuel ne pouvait être aussi fort qu’eux. La simple idée d’imaginer que je ne puisse pas être ce pauvre être sans défense les effrayait. Et je ne les trouvais que plus pathétique encore. Qui était le plus faible ? Celui qui affrontait les attaques incessantes et les moqueries, ou ceux qui n’osaient venir l’affronter qu’en supériorité numérique ? Je semblais être le seul à connaître la réponse et pourtant, c’était toujours les mêmes remarques puériles sur ma surdité, ma sexualité ou encore sur le sang-mêlé de ma famille qui, aussi riche soit-elle, resterait toujours loin de l’élite du monde des sorciers. Non pas que ce prestige m’ait un jour intéressé, mais mon père aurait pu tuer ou me vendre au plus offrant si seulement on lui avait promis d’avoir accès à un tel rang.

Un rire s’échappa de mes lèvres alors que je tentais de me relever, mais avant que je ne puisse esquisser le moindre geste, quelqu’un vint s’interposer entre eux et moi, sans que je ne puisse suivre ce qui se disait à mon sujet. Pourtant, je n’eus aucun mal à reconnaître l’imbécile qui s’était placé devant moi et il avait tout du super-héros bas de gamme. En effet, Macnair était habituellement le premier à se jouer de moi dès que l’occasion se présentait. Sans raison valable, il avait toujours nourri une haine ridicule à mon égard, qui était à présent partagée. Et ce n’était pas le regard faussement inquiet qu’il posa sur moi qui allait changer les choses. Mais au moins, j’avais eu le temps de me déplacer sur le côté et de cette façon, je n’avais plus aucun mal à lire sur leurs lèvres. «  Ferme là toi. » Pendant que je changeais de position, Macnair avait plaqué l'une des deux brutes contre le mur avant de s'emparer de sa baguette pour la pointer vers lui d'un air menaçant. «  Je vais le redire gentiment. Enoah est hors limite. T’y touches, tu crèves. Oublie pas que justement mon père n’est pas à Azkaban, qu’il a eu donc tout à fait le temps de m’apprendre  tout ce que j’ai besoin de savoir pour te réduire en poussières. » Sur ces mots, Lennard desserra sa prise autour de son cou afin de le pousser vers son acolyte. De mon côté, je ne perdais pas une miette de la scène, me retenant d'intervenir à ma façon... « Maintenant partez. » Comment pouvait-il instauré une telle intimité entre nous… ? Tout le monde allait finir par croire qu’il s’était passé quelque chose, voire même que nous étions ensemble… Que Merlin m’en préserve ! Ce mec ne supportait pas mon homosexualité plus que les autres, au contraire, j’étais persuadé qu’il ne réagissait que pour leur montrer qu’il était le seul à pouvoir s’en prendre à moi. Au fond, il n’était qu’un gamin capricieux, comme tous les autres et il ne pouvait pas les laisser empiéter sur ses plates bandes.

Cependant, tout ce qui m’importait, c’était de voir une profonde haine déformer les visages de mes assaillants alors que le dénommer Kooks me lançait un regard empli de dégoût. « Sale tapette va ! » Arquant un sourcil, je ne pris même pas la peine de relever ce genre de bassesses dignes d’un enfant de cinq ans. J’avais vu mieux, vraiment… C’était presque décevant. Mais au moins, je semblais être débarrassé de lui pour quelques temps, pendant qu’il ruminerait sa défaite et préparerait sa vengeance. « Tu paieras pour ça Macnair ! » Entraînant son acolyte avec lui, il disparut dans le couloir, sans demander son reste. Cet affrontement devenait sans doute bien trop équitable pour lui.

A présent que nous étions seul, Lennard daigna enfin se tourner vers moi, comme s’il venait de se rappeler que je me trouvais encore là. Visiblement, il avait du mal à interrompre la petite comédie dans laquelle il s’était embarqué, puisqu’il me tendit la main pour m’aider à me relever avant de s’adresser à moi pour la première fois depuis qu’il s’était interposé dans ce conflit qui ne le concernait pas le moins du monde. «  Ca va ? » Il avait retrouvé sa froideur habituelle et pourtant, son comportement ne m’inspirait toujours pas confiance. Ce mec n’était pas différent de tous mes autres ennemis. Il ne pensait qu’à lui et à ses intérêts personnels. Alors tant que je continuerais d’ignorer les raisons qui l’avaient poussé à jouer les faux anges gardiens, je ne relâcherais pas ma vigilance. « Comme si ça pouvait t’intéresser. » Sans même un regard pour lui, ou pour la main qu’il me tendait, je me relevai agilement, avant d’épousseter ma robe de sorcier d’un air agacé. « Ton petit jeu était très au point à ce que je vois, mais ne t’attends pas à ce que je te remercie. On me la fait pas à moi… » Autant poser les choses telles qu’elles étaient avant qu’il ne s’imagine que j’étais assez crédule pour croire qu’il s’intéressait vraiment à moi. Un ennemi restait un ennemi. Quelle que soit la ruse qu’il utilisait contre moi, je ne me laisserais pas distraire.
Relevant les yeux vers lui, je gardai cette expression impassible qu’il avait sans doute l’habitude de voir. « Je n’ai pas besoin de toi, Macnair. Et si tu t’attends à ce que je me sente redevable de quoi que ce soit, tu te trompes. Je ne te dois rien. » Et ce n’était pas près de changer. Quoi qu’il puisse faire pour me sortir d’un mauvais pas, je ne croirais jamais à la spontanéité de son geste. Sinon pourquoi serait-il toujours le premier à se montrer vile à mon égard ? Au fond, il n’était pas différent des autres, je lui faisais peur. Pour un gryffondor, il ne montrait pas plus de courage que les autres.

Sans lui adresser un regard, je ramassai mes affaires qui s’étaient éparpillées sur le sol pendant ma chute. J’étais excédé de devoir supporter ce genre d’enfantillages, comme si la situation n’était déjà pas assez compliquée dans le château, surtout pour les élèves de ma maison qui se retrouvaiten entassés dans la salle de duel. Et pourtant, ça ne semblait pas nous avoir rapproché puisque je venais justement de me faire coincer par deux élèves de serdaigle. A croire que les conflits sous-jacent ne faisaient que nous diviser davantage. Il ne suffisait pas d’avoir un nom connu pour se faire montrer du doigt. A présent, à Poudlard, chaque élève était une cible en puissance et je n’aspirais plus qu’à une seule chose : qu’on me foute la paix ! Et j’étais bien décidé à faire le vide autour de moi, à commencer par Macnair. « Je ne sais pas ce que tu cherches en prenant ma défense, mais tu perds ton temps. Je ne pactise pas avec le diable… » Ayant ramassé toutes mes affaires, je refermai mon sac avant de lever les yeux vers le gryffondor pour de jauger sa réaction face à mes propos. « Tu n’es jamais le dernier pour t’en prendre à moi, alors je ne vois pas l'intérêt de faire croire aux autres que tu m’apprécies. D’ordinaire, les mecs dans ton genre préfèrent prétendre le contraire, parce que traîner avec un pédé fait mauvais genre devant papa et maman. » Un rire sarcastique s’échappa de mes lèvres sans que je ne puisse en savourer le son, alors que je le toisai, visiblement furieux qu’il m’ait humilié davantage encore en jouant les chevaliers servants. Qu’il aille se trouver une autre demoiselle en détresse ! Ce rôle n’avait jamais été fait pour moi.
Revenir en haut Aller en bas
 

enoah ◘ i want to feel the pain and the bitter taste of the blood on my lips again

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Margaery ☆ I feel happy, I feel sad, I feel like running through the walls.
» (adelesya) † how do my leftovers taste ?
» Enoah ☆ I believe in nothing, not in peace and not in war.
» "no" is a dirty word — Enoah ; 10AM
» you call me with your small lips ; Mina — 4PM

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
HRI • RPG :: UNE BIÈRAUBEURRE POUR LA ROUTE :: RP-