HRIen depuis le : 25/08/2011 Parchemins écrits : 5504 Statut : » FIANCEE A VLAD KARKAROFF
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Sujet: Re: (MISSION) † UNICORN HUNT Jeu 13 Juin - 9:53
Abandonnant son frère, abandonnant Charles, Alesya s’était éloignée en s’engageant sur le sentier menant à la clairière la plus proche. Elle avait jugé qu’emprunter ce passage familier, celui utilisé par les élèves lorsqu’ils allaient étudier les licornes, était peut-être trop facile mais était surtout bien plus sûr que de rester près de Rohàn. Ils n’étaient pas fait pour travailler ensemble, pas quand ils ne vivaient que de tension et d’attaques depuis des mois. Elle lui en voulait, lui se braquait à ce sujet… leur relation en patissait évidemment et dans l’instant, Alesya avait eu besoin d’air.
En d’autres circonstances, s’engouffrer ainsi plus profondément dans la forêt aurait pu sembler idiot. Elle n’était pas seule, cependant. Juste à ses côtés, il y avait Lou-Sixte et cette simple présence suffisait à la rassurer. Ils se comprenaient, ils avaient le même genre d’ambition sans pour autant avoir besoin de se tirer la couverture. Contrairement à Rohàn, aussi, Lou-Sixte n’avait pas besoin de la rabaisser au statut de « petite sœur » pour se sentir exister. Elle pouvait le traiter comme un égal et ça, ça la calmait un peu, la pression sur ses épaules s’amoindrissant considérablement. Pas après pas, elle se faisait violence pour ne pas regarder par-dessus son épaule, pour ne pas observer sa main qui saignait, non plus. Elle devait avancer. Ce n’était qu’une fichue mission et si elle échouait, cela signifiait qu’elle n’était pas prête, pas prête pour toutes les tâches suivantes, pour une guerre qui se préparait peu à peu. Voulait-elle réellement être laissée sur la touche, comme une enfant ? Oubliée, laissée à l’abris, en retrait, pour sa sécurité ? Non. Jamais. Perdue dans ses pensées, elle manqua de hurler de surprise lorsque son acolyte parla : « Alesya, toi qui connait mieux cette forêt que moi tu as une idée de vers où on va ? Et surtout quelles bestioles nous attendent ? » Elle allait répondre qu’ils se dirigeaient vers la clairière des licornes et que les lieux étaient relativement sûr puisqu’on y emmenait souvent les jeunes élèves pour des cours lorsqu’il enchaîna, trop vite pour que ça ne l’intrigue pas : « Il y a quelque chose qui marche à côté de nous. Cela fait bien cent mètres que ça avance à notre rythme et vu la discrétion dont ça fait preuve ça ne peut pas être Rohàn et Charles qui se sont trompés de chemin. »
Evidemment. L’endroit était sûr, en journée, accompagné d’un garde-chasse armé jusqu’aux dents et d’un professeur expérimenté. S’arrêtant subitement, elle déglutit et retint son souffle pour prêter attention à ce que Sixte venait de mentionner. Et en effet, elle pouvait l’entendre à présent. Les bruits de pas avaient cessés en même temps que les siens, bien entendu, mais une respiration rauque et étouffée, le froissement de quelques buissons et… une respiration ? Non. Plusieurs. Trois. Réagissant avant de comprendre réellement, elle sentit son sang ne faire qu’un tour, s’échapper de ses articulations. Elle avait blêmit, quand bien même la pâle lumière de la lune ne permettait surement pas de voir la différence. « Oh merde… » Souffla-t-elle alors qu’un grognement se faisait entendre.
Ce n’était qu’une légende urbaine, un putain de mythe, ce n’était… qu’un cerbère. Non, c’était une légende, c’était impossible. Le chien à trois têtes qui avait protégé la pierre philosophale ne pouvait pas avoir été remis en liberté dans la forêt, c’était inconscient et dangereux et… plein de bave, d’écume à ses babines alors qu’il semblait émerger de la pénombre. « Merde. Merde. COURS. » Cria-t-elle cette fois, sa main blessée se fermant autours du poignet de Lou-Sixte et le tirant en avant.
Branchages, racines, visibilité réduite… s’ils ne se vautraient pas, ils arriveraient peut-être à le prendre de vitesse, de quoi arriver dans un endroit dégagé pour ensuite s’en occuper. Ou alors, à courir, ils feraient croire à l’animal qu’ils avaient envie de jouer et finiraient en casse-croute pour cerbère vicieux. Génial.
Charles A. Archer
HRIen depuis le : 10/11/2012 Parchemins écrits : 1449 Statut : Heart under arrest
Sujet: Re: (MISSION) † UNICORN HUNT Jeu 13 Juin - 11:07
"Si tu me soignes pour ensuite me dire d'aller me faire empaler par une licorne, c'est contre productif, j'espère que tu le sais." « T'inquiètes pas, la seule chose qui risque de t'empaler ici, c'est moi ! » Il n'avait pas pu s'en empêcher, les lots étaient sortis du tac au tac. Folle insolence après les piques mesquines d'Alesya, Charles avait voulu le taquiner un peu pour détendre l'atmosphère. Ils seraient bien là, juste tout les deux, tranquilles dans la forêt. Puis il le savait l'un comme l'autre, il y avait bien peu de chance pour qu'il « l'empale » dans un futur proche, comme éloigné, pour le plus grand malheur du Rouge et Or... Avançant à une allure raisonnable, Charles profitait du calme reposant que la forêt leur offrait après la récente effervescence et ses doigts mêlés à ceux du Serpentard offrait un peu de repos à son coeur ; avec lui à ses côtés, il se sentait l'âme d'un guerrier, prêt à tout pour le protéger. Et apparemment, il allait vite pouvoir mettre sa détermination à l'épreuve. Troublant la sérénité qui s'était épris de Charles, un bruit, d'abord léger et lointain, avait attiré son attention. Un rapide coup d'oeil vers Rohàn lui suffit pour savoir qu'il n'avait pas imaginé le froissement des feuilles sur le sol qui se rapprochait. Refermant ses doigts sur sa baguette, il leva le bras, attendant l'intrus de pied ferme avant de voir Rohàn reculer. « Tu ouvres le chemin, je te couvre. J'ai l'impression qu'on va avoir très vite de la visite... » Ok, pour le courage, on repasserait hein. Heureusement que le Gryffondor était là pour ça. Levant les yeux au ciel, Charles se dit qu'il lui redevrait ça. Le mettre en première ligne, non mais vraiment. C'était vraiment quand ça l'arrangeait… Passablement irrité par le manque de bravoure de Rohàn, Charles prit les devants et, avançant à pas feutrés, scrutant chaque endroits à la lumière de sa baguette, il espérait ne pas tomber sur quelque chose de trop dangereux. Il aimait peut-être être confronté à la mort et le danger, mais ce n'était pas vraiment le moment.
Le bruit avait cessé, lui aussi conscient de l'intrusion de ce duo dans ces terres reculées, venant troubler sa tranquillité. Charles essaya de calmer les battements de son cœur, respirant doucement, longuement. Il avait l'impression que c'était la forêt entière qui s'était arrêtait, et écoutait maintenant chaque bruit que lui et le Serpentard pouvait faire. Cette désagréable sensation de se sentir épié, surveillé par quelque chose qu'il ne pouvait distinguer ne lui était pas étrangère lors de ses expéditions nocturnes, mais elle n'était pas pour autant moins dérangeante et ce soir particulièrement, vu la tournure des derniers évènements, cette présence évidente autour d'eux ne le rassurait pas vraiment. Tout allait de travers, il ne manquait plus qu'un prédateur ne les attaque... Soudain, le Gryffondor fut pris d'un doute. Et si ce n'était pas une créature ? Et si c'était pire ? Un humain ? Byron ? Son coeur, qui avait réussi à ralentir son rythme, se remit à tambouriner contre ses côtes. Tremblant légèrement, Charles s'arrêta et se retourna vers Rohàn pour lui intimer d'en faire autant. « Couvre moi. » souffla-t-ilSans donner plus amples explications, le Rouge et Or éteignit sa baguette et ferma les yeux, se concentrant au maximum. Re-mémorisant tout ce que son professeur de Sortilège lui avait expliqué, il exécuta un geste lent du poignet *Hominum … Revelio* Alors, dans son esprit quelque peu reposé, ayant laissé tout ses doutes et ses craintes à Rohàn le temps du sortilège, Charles visualisa une flamme, puissante, brillant dans la nuit noir de son esprit, juste en face de lui. C'était donc ça, sa représentation des âmes humaines quand on utilisait ce sort ! Ignorant le feu qui brûlait en face de lui, Charles explora mentalement les environs à la recherche d'une autre flamme qui trahirait la présence non-désirée autour d'eux. Quelque chose sembla crépiter à sept heures, une demi-douzaine de pas plus loin. Se focalisant sur cette lueur faible, vacillante, Charles n'arrivait pas à distinguer s'il y avait là vraiment quelqu'un ou si son sortilège – probablement mal maîtrisé – fonctionnait réellement. Ressurgissant du fond de sa mémoire, Charles se rappela des paroles de son professeur. Il est impossible de discerner une créature avec ce sortilège là. Cependant, certaines créatures ont bien plus en commun avec les hommes que leurs noms ne laissent le penser et peuvent laisser une empreinte, plus difficile à cerner toutefois. Un Loup-Garou pouvait-il être considéré comme une créature ? Probablement que non, étant complètement humain en dehors de ses transformations à la pleine lune. Qu'est-ce que c'était alors ? Décidant que le crépitement qui ne ressemblait en rien au feu du Serpentard était cependant une preuve suffisante pour lui de la présence de ce quelque chose, Charles rompit le Charme et ralluma sa baguette, toujours face à Rohàn. Mettant un doigt sur ses lèvres, il lui indiqua la direction avec des mouvements, préférant taire ses indications que l'intrus pourrait entendre et comprendre s'il était humain. Lui irait par la gauche, Rohàn par la droite. Filant le plus silencieusement possible, évitant le plus possible de branches et de feuilles mortes qui pourrait trahir sa progression.
Enfin, il arriva tout près de l'endroit où il pensait avoir ressenti la présence. Avisant la baguette de Rohàn un peu plus loin comme il le lui avait dit, Charles reprit un peu contenance et compta jusqu'à trois avant de s'élancer. Balançant un Lumos Maxima dans les environs pour espérer aveugler sa prise, Charles bondit sur l'arbre qui abritait le danger ! « Immobulus ! » Ca, c'était au cas où ce n'était pas un humain, et que la créature, apeurée et acculée, décidait d'attaquer pour se défendre.
Dernière édition par Charles A. Archer le Jeu 13 Juin - 12:50, édité 1 fois
L'Ombre
HRIen depuis le : 15/02/2013 Parchemins écrits : 26
Sujet: Re: (MISSION) † UNICORN HUNT Jeu 13 Juin - 11:25
Unicorn Hunt
ROHAN - ANDY - LOU-SIXTE - ALESYA - CHARLES — ‹ ordre à respecter à présent › †Keep your eyes on the goal - Une harpie assaillit par un duo, l'autre duo qui risque de terminer en charpie... Elle est belle, l'Ombre. Même si Touffu, qui trousse à présent Alesya et Charles, risque fort d'effrayer les licornes, la présence de la petite Poufsouffle, à présent immobilisée, devrait potentiellement vous aidez. Quoi ? Vous pensiez sincèrement qu'Alesya allait suffire, pour la case "pureté" du procédé. Un peu de bon sens, voyons. Evitez de trop l'abîme, la demoiselle, les licornes sentent le stress.
Le sortilège de Charles ne tiendra que quelques minutes et Andy se retrouvera à se débattre bec et ... ailes ? ou bien à tenter de fuir, au choix. Dans tous les cas, il vous faudra l'amener jusqu'à la clairière, pendant qu'Alesya et Sixte paniquent et gambadent pour échapper à un chien gigantesque et doté de trois têtes... trois ? Yep, triple the fun, triple la bave. D'ailleurs, il semble plus intéressé par l'idée de faire la fête à Sixte que le boulotter... Si seulement il ne lui sautait pas dessus en grognant...
Rohàn D. Lestrange
HRIen depuis le : 26/10/2012 Parchemins écrits : 676 Statut : Fiancée enfuie, largué par son petit copain, en relation extra-incestueuse avec sa cousine d'amour
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Sujet: Re: (MISSION) † UNICORN HUNT Jeu 13 Juin - 12:31
Rohàn passait encore pour l'idiot de service mais il en avait un peu l'habitude. Il n'avait jamais été aussi intelligent que tel autre enfant de sang pur, aussi vif que telle gamine, aussi blablabla. Tant pis, il n'allait pas pleurer pour autant, il avait la force, la magie, et il ne se laissait pas abattre par ceux qui le sous estimaient. Son intelligence se trouvait ailleurs, ne demandait sans doute qu'à être révélée, qu'à être aiguisée. Mais en attendant qu'il murisse et qu'il trouve sa voie, il se débrouillait avec ce qu'il avait. Les mots de Charles le firent sourire et apaisèrent son humeur massacrante, baumant quelque peu l'énervement provoqué par Alesya, et il lui donna une tape sur les fesses, légère, pour lui montrer ce qu'il pensait de son idée de l'empaler. "Dans tes rêves, honey." C'était étrange de se balader en forêt avec lui, mais la mission en devenait moins contraignante maintenant qu'ils étaient seuls, parce que Rohàn pouvait au moins avoir confiance en Charles pour ne pas lui planter un couteau dans le dos. Le répit fut toutefois de courte durée, l'atmosphère se faisant de nouveau lourde, dangereuse. Le Lestrange se demanda brièvement si Alesya et Sixte s'en sortaient mieux, mais ils étaient désormais trop loin dans la forêt pour qu'il ne puisse les entendre. Ils continuèrent à marcher un moment, Rohàn ne disant rien, attendant que le danger se manifeste sous une forme ou une autre, avant que le malaise ne s'accentue et qu'il propose à Charles de le couvrir. Lui était loin de penser qu'il passait ainsi pour un pleutre, ne voyant que des avantages à cette position. Les faibles étaient toujours à l'arrière du troupeau, c'était leur manière de contribuer à protéger les autres, non ? Il avait ainsi un champ de vision plus étendu que Charles, qui n'avait qu'à se concentrer sur le chemin devant lui. A lui de surveiller tous les alentours, d'être attentif à tout changement derrière eux, sur les cotés. Une attaque frontale était moins plausible en forêt - sauf si d'autres élèves se baladaient. Il fronca cependant les sourcils en voyant Charles s'arréter, et s'approcha de lui, pour le voir fermer les yeux. Maintenant, en forêt, vraiment? Jurant entre ses dents, il sentit son stress augmenter encore, ne sachant pas ce que le gryffondor avait en tête mais ne pouvant plus le protéger aussi efficacement. La baguette levée, les sens aux aguets, il laissa le jeune homme faire son tour, espérant que cela servirait à quelque chose d'utile, sursautant presque lorsqu'il lui fit signe de se taire et de le suivre. Qu'avait-il découvert, sans baguette? Des bribes de cours lui revenaient en mémoire mais il n'était pas capable de se rappeler encore le sortilège que Charles avait du utiliser. Tant pis, il lui ferait confiance, et cela devrait suffire. Les gestes du gryffondor permettaient de communiquer en silence et Rohàn se détendit tout à fait en les reconnaissant. C'était une chasse, ca. Il y avait quelque chose à attraper, à abattre, quelque chose qui entrait dans ses capacités de prédateur. Hochant la tête, il prit la direction que Charles lui indiquait, se mouvant en silence, les automatismes de dizaines de journées au manoir revenant au galop. Plissant les yeux en reconnaissant les mouvements du sort que son amant allait lancer, il fit en sorte de ne pas se faire éblouir, et bondit aussitôt vers l'espace où Charles avait lancé son sort. Il allait pouvoir lui montrer que lui aussi savait faire preuve de courage, quand il le fallait.
Seulement, la vision qu'il découvrit n'avait rien d'une créature dangereuse ou d'une bestiole rendue hargneuse par le sort, non, son Lumos n'éclaira que la forme immobile d'une jeune demoiselle blonde dans un uniforme de poufsouffle. Clignant des yeux, le serpentard ne baissa cependant pas sa garde - Lucifer était poufsouffle, et pourtant, hein - et s'accroupit au coté de la jeune femme pour essayer de la reconnaitre. Elle ne faisait certainement pas partie de l'Ombre, mais elle avait très bien pu les suivre comme une petite fouine depuis un moment.. "Tu la connais ?" Avoir un nom pourrait lui permettre de placer la blonde dans sa chaine alimentaire, et ainsi, de savoir quoi faire d'elle. Lui attrapant le visage avec une forte poigne, s'amusant de savoir qu'elle ne pouvait rien lui faire immobilisée ainsi, il regarda les émotions qui circulaient dans ses yeux. "Tu as peur? C'est bien, ça. Même si ca ne te sauvera pas." Sa voix était moqueuse, monstrueuse, et il avait un sourire maniaque sur les lèvres, le sourire du bourreau ayant trouvé un nouveau jouet. Maintenant, il fallait savoir quoi faire du jouet. Le tuer, lentement, rapidement, s'amuser avec d'abord, ou le relâcher après un bon oubliette ? Une autre solution se fraya un chemin parmi ses pensées, et ses yeux s'illuminèrent encore plus, d'un plaisir sauvage et qui n'augurait rien de bon; une poufsouffle aussi frêle, c'était le parfait appât à licornes, bien plus que ne pourrait jamais l'être Alesya, non ? Même si elle n'était plus vierge, ce dont il doutait, elle serait toujours plus pure que sa sœur, et c'était le parfait moyen de remonter dans l'estime de l'Ombre que de choper une ennemie et s'en servir ainsi. Se relevant tout en la tenant par le bras, ayant chipé sa baguette de ses doigts, il regarda Charles, cherchant à deviner ce qu'il pensait. Est ce qu'il le trouvait horrible, de parler ainsi à une innocente, est ce qu'il avait compris que, la poufsouffle ayant vu leurs visages, seule la mort ou l'oubli attendaient ? "Elle pourra servir pour la licorne, tu penses ? Je sais pas voir si elles sont innocentes ou pas à cet âge là." Il manquait de tact, certes, mais bon, il n'avait jamais cotoyé de véritable parangon de vertu qui rougissait à la moindre allusion perverse, et vu ses antécédents avec les rares femmes de sa vie, il ne se faisait pas d'illusions sur la pureté des gamines.
Invité
Sujet: Re: (MISSION) † UNICORN HUNT Sam 15 Juin - 7:19
Si elle avait eu la moindre idée du rôle de Rohàn et Charles et de la nature de leur entreprise pour l’ombre, Andy aurait peut-être eu le discernement nécessaire pour s’enfuir le plus rapidement possible au lieu d’attendre de façon tout à fait stupide que l’ennemi ne vienne la cueillir dans son arbuste. Mais la petite poufsouffle ne comprenait pas le rôle de l’Ombre qui s’élevait de façon parfois implicite au sein de Poudlard et à ne pas saisir son sens, elle avait des difficultés à l’intégrer dans ses réflexions. Pour Andy, les deux élèves étaient là pour expérimenter des sortilèges sur des animaux, préparer une vanne plus ou moins foireuse ou simplement pour la poussée d’adrénaline provoquée par cet embrassement de l’interdit. Pas une seconde elle n’envisageait la possibilité d’une mission de grand danger pour le profit d’une organisation top secrète impliquant le pire des crimes. Jamais. Par conséquent, elle n’imaginait pas non plus que si les deux compères avaient le sentiment d’avoir été découverts, ils ne laisseraient pas l’intrus s’en tirer, ils ne fuiraient pas le danger potentiel mais seraient au contraire dans l’obligation d’y faire face. Elle n’imaginait pas qu’elle allait se faire attaquer sans pouvoir se défendre, inéluctablement prise au piège. C’est donc avec effroi qu’elle observa les deux garçons arriver dans sa direction. Le temps qu’elle n’envisage ses possibilités, qui étaient peu nombreuses : monter aux arbres (mais elle serait alors exposée non seulement au regards mais aussi aux sortilèges et elle se doutait que ces élèves plus âgés devaient manier la baguette d’une façon qu’elle n’imaginait même pas), courir (pieds nus, comme à son habitude, elle n’avait aucune chance de les semer) ou sortir les griffes (façon de parler bien évidemment, mais là encore, face à ses deux grands gaillards ses possibilités de victoire n‘étaient pas seulement minimes (elle s’en serait contentée) mais juste inexistantes. Ou attendre. Attendre. Et espérer follement qu’ils ne viennent pas pour elle. Andy tendit son esprit vers derrière. Y avait-il quelque chose que les garçons avaient repéré avant elle ? Peut-être. Parfois, la fatigue, la peur ou toute autre émotion humaine la faisait s’éloigner de ses racines et perdre ses capacités. Les garçons se séparèrent. Lueur d’espoir de courte durée qui s’évapora quand la lumière vive des baguettes vint l’aveugler. « Immobulus ! » Andy émis un son semblable aux cris d’alarme des rapaces capturés.
Celui qui avait lancé le sort lui était inconnu. L’autre plia les genoux pour se mettre à son niveau : Rohàn Lestrange. Andy le connaissait de nom et de réputation, surtout depuis son rapprochement récent avec Lucifer qui ‘avait poussée à connaître du moins en surface, les Lestrange de Poudlard. Ce visage de très mauvaise augure s’approcha tout près d’elle et siffla : « Tu as peur ? » C’était le moins que l’on puisse dire. Mais si elle n’avait pas été immobilisée par le sort de l’autre élève, elle lui aurait sûrement craché au visage. Tous les sens en ébullition, Andy tenta vainement de bouger, de se débattre, mais aucun de ses membres ne répondait à l’appel de son cerveau. Sa capuche avait glissé lorsqu’elle avait été attaquée et sans cet artifice qui cachait une partie de son crâne, la petite fille se sentait vulnérable. « C'est bien, ça. Même si ca ne te sauvera pas. » Si seulement Andy avait su que leur mission était de celles qui les pousserait à éliminer toute personne au courant dans le but de garder le secret, Andy aurait sans doute été bien plus prudente ou plus prompte à s’éloigner le plus vite possible de ces gens. Le regard que Rohàn posait sur elle lui glaça le sang. Il semblait très sérieux. Déglutissant douloureusement à travers sa gorge serrée, Andy pivota le regard pour regarder l’autre garçon. Celui qu’elle pensait ne pas connaître s’avéra en fait être un gryffondor dont elle n’ignorait que le prénom. Archer. Que faisait-il en compagnie du Lestrange ? La haine ancestrale Gryffondor Serpentard, bien que remise parfois en question était pourtant bien réelle et ce duo était plus qu’improbable. Se doutant que le gryffondor serait sa seule aide potentielle, la petite poufsouffle lui lança un regard implorant qui en diait long sur le désespoir qui envahissait son esprit. « Elle pourra servir pour la licorne, tu penses ? Je sais pas voir si elles sont innocentes ou pas à cet âge là. » Le Lestrange avait parlé à nouveau. Là il l’avait perdue. Licorne ? La peur laissa place à l’interrogation. Andy pu arquer un sourcil alors que déjà elle reportait son attention sur le serpent.
Lou-Sixte Levski
HRIen depuis le : 26/01/2013 Parchemins écrits : 1758 Statut : Un joli bordel désorganisé.
Courir, pour sa vie, pour celle d’Alesya. Courir pour échapper à la mort, ou du moins à quelque chose qui s’en approchait. Ce n’était pas la philosophie de Sixte, clairement pas. Il avait toujours considéré que la magie pouvait tout résoudre. Aussi fuir le danger alors qu’ils étaient deux à lui faire face ne lui semblait pas logique. Un regard en arrière vers leur poursuivant le renseigna.
Un non trois chiens géants ! Non ce n’était pas ça, un chien à trois têtes. Mais qui avait idée de placer ce genre de bêtes dans une forêt ? Même si elle était interdite aux élèves, les autorités devaient bien se douter que les jeunes adultes ou vieux adolescents allaient tenter de s’y aventurer. Quelle merde ! Et les deux autres boulets qui devaient se faire des mamours derrière un tronc d’arbre alors qu’eux allaient se faire dévorer par une bestiole surnaturelle. Sixte n’était pas du genre à laisser tuer sans rien faire, aussi pendant qu’ils couraient à toutes enjambées, le bulgare sortit sa baguette. « KLON NA KOSTTA ! » Le sortilège de métamorphose s’écrasa contre un arbre dont une des branches se transforma en os à moelle. Dans une tentative désespérée il se disait que fournir de quoi grignoter à l’animal enragé serait peut-être suffisant. Il se trompait puisqu’à l’évidence le chien venait de piétiner l’os pour continuer de les pourchasser.
Quel empoté ! A son tour il se sentit chuter, lâchant d’instinct la main de sa comparse. Il avait dérapé en se retournant pour lancer le sortilège il avait perdu sa concentration sur sa course. Son pied n’avait pas trouvé l’appui qu’il lui fallait pour continuer son échappée avec la jolie Lestrange. Le sol arriva très vite, il n’eut pas même le temps d’appréhender le choc qu’il sentait déjà les petites pierres qui jonchaient le sol s’incruster dans la peau de son genou. Voilà qu’il saignait en plus. Sa baguette toujours dans sa main égratignée fendit l’air soulevant des bourrasques de feuilles qui, avec un peu de chance, détourneraient l’attention du cerbère.
Il n’y croyait pas. Il avait tué des centaures avec ses amis, il avait accompli des missions pour l’Ombre bulgare sans jamais échouer, il n’avait même jamais frôlé la mort. Son parcours dans l’Organisation était irréprochable. Irréprochable jusqu’à ce jour, cet instant. Une pensée apeurée le traversa, serait-ce aussi long que ses séances de tortures ? Le chien ne pouvait pas être doté d’un esprit pervers.. si ? Son regard se perdit vers Alesya qui n’avait pas l’air plus rassurée que lui en voyant le chien à trois têtes se précipiter vers eux. Elle ne pouvait pas le sauver, il fallait qu’elle déguerpisse maintenant ! Il avait juré de la protéger, parce qu’il voyait en elle une meilleure tête pour l’Ombre. Si elle mourrait elle aussi, il aurait échoué sur tous les plans.
Les pas sourds et résonnants s’arrêtèrent alors qu’ils étaient à côté de lui. Son corps entre les deux pattes avant de l’animal semblait minuscule. Sa baguette dans sa main moite refusait de bouger et son esprit était paralysé, pas fichu de formuler un sortilège pour tenter de repousser le cerbère. Alors que les trois têtes le jugeaient. Les trois paires d’yeux qui le regardaient maintenant ne semblaient pas aussi agressives qu’il l’aurait pensé. Il poussa un cri de surprise quand elles se jetèrent toutes les trois sur lui en même temps et qu’elles le trimballèrent d’une tête à l’autre en le faisant glisser au sol. La tête droite le renvoyant à la tête gauche en jappant. La tête centrale donnant des petits coups de langue à chacun de ses passages. Il était dégoulinant de bave, il aurait voulu s’échapper sans savoir quoi faire, impuissant. Voilà une situation qu’il détestait. « Alesya fait quelque chose ! » Implorer pour l’aide de quelqu’un n’était pas non plus dans ses habitudes… mais c’était Alesya, il faisait une exception.
Alesya Y. Lestrange
HRIen depuis le : 25/08/2011 Parchemins écrits : 5504 Statut : » FIANCEE A VLAD KARKAROFF
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Sujet: Re: (MISSION) † UNICORN HUNT Mar 25 Juin - 14:45
Courir. Il fallait courir, plus vite, sans se retourner, sans trébucher. En dépit des racines qui obstruaient son chemin, elle avançait aussi vite que possible, Sixte à ses côtés. La vitesse faisait voler ses cheveux, qui se mêlaient à quelques petites branches pour fouetter son visage à mesure qu’elle se faufilait à toute allure entre les arbres. Courir, avec son cœur battant à tout rompre dans sa poitrine, courir pour ne pas finir en amuse-gueule pour un foutu chien à trois tête. Elle en avait entendu parler, évidemment, mais elle avait cru à des putains de rumeurs destinées à tenir les élèves loin de la forêt, trop dense pour qu’on les laisse s’y aventurer. C’était idiot, parce qu’elle savait pertinemment que les autres animaux dont on parlait étaient réels, mais ça, un cerbère, celui qui avait gardé la Pierre Philosophale, ou alors sa progéniture… Cela avait impossible et pourtant, la bête les chassaient bien, les poussant à s’enfoncer tête baissée dans la forêt.
Lorsque Sixte jeta un sort par-dessus son épaule, et qu’elle remarqua le large os qu’il avait conjuré, elle se maudit intérieurement en se demandant, évidemment, pourquoi elle n’y avait pas pensé… jusqu’à réaliser que la bestiole s’en fichait totalement, en réalité, préférant sa nourriture encore frémissante… encore en train de gambader, même, à vrai dire. Ils étaient foutus. Ils finiraient en amuse-gueule et ce n’était ni Charles ni Rohàn qui viendraient les aider, tant elle avait été détestable, tant ils s’étaient éloignés et tant son ainé s’avérait doué en cette soirée à la tournure bien tragique. L’étaient-ils plus, doués ? Pas vraiment, mais au moins, ils courraient, ils avançaient, ils s’échapperaient et… Sixte trébucha, se retrouvant à terre.
Il fallut quelques secondes à Alesya pour réaliser, pour s’arrêter, se retourner. C’était assez pour qu’elle puisse voir Sixte, au sol, cherchant sa baguette et se débattant dans la terre pour tenter de sauver sa peau, pour détourner l’attention de l’animal. Dans le brouhaha, elle hurla, ne réalisant qu’elle avait ouvert la bouche qu’en entendant sa voix, un énorme « Non ! » brusque et heurté qu’ils n’entendirent surement pas, Sixte concentré et la bête trop occupée. Elle se trouvaient à quelques mètres et si son instinct lui hurlait de courir plus loin, répétant comme un disque rayé que le jeune Levski s’en sortirait, ses pieds ne bougeaient pas. Elle ne pouvait pas le laisser là, elle ne pouvait pas se sauver et revenir plus tard pour ne trouver que les restes d’un festin dantesque.
Elle hoqueta lorsqu’elle vit une des gueules de l’animal se fermer autours de Sixte et elle sentit un haut le cœur la saisir. Une envie de vomir, brutale, sournoise s’empara d’elle, mélangée à une peur indéniable. Un sursaut glacé qui courut le long de son échine, de sa nuque à ses reins. Elle était impuissante alors qu’il allait finir en charpie. Baguette à la main, elle ne pouvait rien faire sans risquer de le blesser, alors elle se retrouvait à regarder alors que le cerbère s’apprêtait à le briser en mille morceaux, à se servir de lui comme jouet et… non, littéralement, un jouet. Clignant des yeux, elle fronça alors les sourcils, se retrouvant rincée par une vague d’incompréhension assez étrange. Elle avait entendu des bestioles aimant jouer avec leur nourriture, mais de là à se taper une passe à dix avec une proie encore vivante ? Bras le long du corps, bouche légèrement entre-ouverte, elle observait le spectacle et il fallut que, entre deux coups de langue, Sixte lui parle pour qu’elle réagisse. « Alesya, fais quelque chose » lança-t-il, la faisant sursauter.
Perdue entre stress, angoisse et surprise, elle dû se faire violence pour réussir à bouger mais finalement, elle leva à nouveau sa baguette. Elle ne pouvait toujours pas lancer de sort d’attaque, seulement, elle pouvait biaiser, d’une façon ou d’une autre. « Rictumsempra ! » s’écria-t-elle alors, dans la pénombre, dans les bruits que faisait le chien. Une sorte de main invisible, comme un large courant-elle, passa derrière l’animal pour aller lui gratter la tête, juste derrière l’oreille, et le distraire. C’était la tête centrale qu’elle avait visé, surement la tête maîtresse, elle l’espérait du moins et alors qu’elle retenait son souffle, elle se surprit à murmurer « Allez, bon toutou, lâche Sixte, ce n’est pas un jouet à mâchouiller, allez… gentille peluche, lâche le… ». C’était surement son attachement aux canins qui lui permettaient de s’en sortir, après tout, elle n’avait probablement pas un patronus en forme de rottweiler pour rien… soit ça, soit le fait qu’elle ait le comportement d’une véritable bitch. A voir.
Quelques instants plus tard, alors que le chien gigantesque s’asseyait pour profiter des gratouilles, il se mit à frapper de la patte, faisant trembler le sol et bientôt, il lâcha Sixte, le laissant s’écraser au sol, trop occupé par les sortilèges. « Merde » souffla la jeune femme, gardant sa baguette braquée sur lui mais s’approchant précipitamment du jeune homme partiellement couvert de bave, tombant à genoux juste à côté de lui. « Levski, ça va aller ? » demanda-t-elle, sa main libre voulant pour aller se poser le long de sa joue, trahissant le fait qu’elle tremblait, sursaut inquiet qu’elle aurait dû cacher mais que la bizarrerie de la soirée ne lui donnait pas le loisir de planquer méthodiquement.
Charles A. Archer
HRIen depuis le : 10/11/2012 Parchemins écrits : 1449 Statut : Heart under arrest
Sujet: Re: (MISSION) † UNICORN HUNT Mar 25 Juin - 14:50
Il était un peu perplexe. A dire vrai, Charles avait foncé dans le tas tête baissé sans vraiment être sûr de son coup, ne sachant pas vraiment sur quoi il allait tomber. Et il avait eu raison, à en juger par la silhouette frêle qui se dressait devant lui, petite Poufsouffle prisonnière de son sortilège. Mais alors pourquoi son Hominum Revelio n'avait pas fonctionné, ne lui avait montré que le faible crépitement d'un feu mourant au lieu de la vive flamme que le Gryffondor aurait du voir ? Avait-il mal utilisé son sort ? Pourtant Rohàn avait presque brillé de mille feux dans les ténèbres... *Probablement la proximité... Bon ben j'ai plus qu'à m'entrainer encore pour ce sort …* Au moins, il avait réussi à la débusquer et à l'attraper. Dommage qu'Alesya et Sixte n'aient pas pu voir cela, il aurait peut-être remonté dans leurs estimes, lui le pauvre Gryffondor qui n'avait rien à faire là et n'avait rien fait d'utile jusque là.
Restant debout, il laissa Rohàn s'approcher d'elle. Ses craintes s'étaient réveillées, il ne voulait surtout pas que quelqu'un sache son implication dans l'Ombre. Qu'elle vit le visage du Serpentard n'était pas vraiment un problème, peu de personnes doutaient de son implication dans l'organisation. Mais lui, le Rouge et Or qui s'était pendant si longtemps battu aux côtés des membres de l'Ordre contre la rébellion des enfants de Mangemorts, ce retournement de situation en choquerait plus d'un et beaucoup le prendrait comme une trahison de sa part, et ce à raison. Tu la connais ? » Charles la regarda d'un peu plus près, tout en gardant ses distances. Blonde, petite, chétive, à Poufsouffle... le Gryffondor ne faisait pas attention aux élèves plus jeunes de manière générale, et encore moins aux Jaunes et Noirs qu'il considérait vraiment comme inférieur à sa personne. D'ailleurs, qu'est-ce qu'une Poufsouffle de son âge faisait dans la Forêt Interdite à cette heure-ci ? Décidément, il y avait vraiment quelque chose de bizarre avec cette petite...
Niant le fait qu'il la connaissait, le Rouge et Or se demandait bien ce qu'ils allaient en faire. Il était conscient de sa dangerosité, elle connaissait leurs visages, et cette idée le mettait dans tout ses états. Rohàn n'avait pas si l'air inquiet que ça, s'amusant à terroriser la pauvre jeune fille qui était entre ses griffes. En d'autres circonstances, Charles se serait mis entre les deux pour éviter d'affoler de trop la demoiselle mais, à ce moment précis, bien qu'il éprouvât quelque compassion à son égard, sa priorité restait son anonymat et il avait été compromis. Préférant ne pas penser au pire, fuyant le regard implorant que la petite fille lui laissait alors qu'il se sentait déjà assez coupable, Charles se rappela du Sortilège d'Amnésie et cette idée qu'elle puisse tout oublier ce qu'elle avait vu le rassurait. De son côté, Rohàn se releva, tenant fermement la Poufsouffle par le bras, ainsi que sa baguette. « Elle pourra servir pour la licorne, tu penses ? Je sais pas voir si elles sont innocentes ou pas à cet âge là »
Charles regarda d'un air crédule le Serpentard. Après tout ce qu'il avait fait de travers jusque là, il avait enfin une bonne idée. Enfin, Charles ne doutait pas de sa capacité à avoir de bonnes idées, mais il fallait avouer que ce soir, il avait pas brillé par son intelligence. Jetant à nouveau un coup d'oeil à la Poufsouffle, il essaya de jauger son âge. Jeune, elle l'était. Dans ses premières années probablement. En dessous de la quatrième en tout cas. Donc pas majeur. Ce qui ne voulait absolument rien dire en soi, certains perdant leur virginité bien avant l'entrée à Poudlard. « En effet, elle pourrait servir... » dit-il en réfléchissant. « Je n'sais pas, il y a des chances. Regarde là, c'est bien le genre je dirais. »
*Encore quelqu'un qui ne s'en sortira pas indemne ce soir...* Doucement, il se rapprocha d'elle et se mit à sa hauteur, signe qu'il ne voulait pas la dominer mais la considérer comme son égal – chose étonnante quand on connaissait l'égo démesuré du Gryffondor – avant de lui adresser la parole. S'ils devaient l'emmener avec eux dans leur chasse à la licorne, ils se devaient de la traiter comme il le fallait. Si elle se sentait prisonnière, il y avait des chances pour qu'elle veuille s'échapper à tout moment. Il fallait qu'elle se sente en confiance, en sécurité. Du moins avec le Gryffondor. « Dis-moi, comment tu t'appelles ? Et t'es en quelle année ? » Questions banales mais néanmoins cruciales, cela lui permettrait de la retrouver plus facilement plus tard et de s'assurer qu'elle aurait bien tout oublié. Connaître son nom était un début à ne pas négliger aussi : il n'était plus de simples étrangers, une relation de confiance – vouée à l'échec car au final, ils modifieraient sa mémoire – pouvait commencer. « Moi c'est Charles. Dis-moi, qu'est-ce qu'une petite Poufsouffle comme toi fait toute seule dans la Forêt Interdite ? » Décidant qu'ils feraient la discussion tout en marchant pour ne pas perdre de temps, Charles se releva et plongea sa main dans celle d'Andy, puissante, ferme, mêlant ses doigts aux siens pour s'assurer de sa prise et lançant un regard à Rohàn qui se voulait rassurant, il repris la route la route aux côtés de la jeune Jaune et Noir. Ses mouvements seraient restreints, aussi laissa-t-il le Serpentard fermer la marche, plus apte à les protéger d'une quelconque attaque animale.
L'Ombre
HRIen depuis le : 15/02/2013 Parchemins écrits : 26
Sujet: Re: (MISSION) † UNICORN HUNT Mar 25 Juin - 15:06
Unicorn Hunt
ROHAN - ANDY - LOU-SIXTE - ALESYA - CHARLES — ‹ ordre à respecter à présent › †That's a good boy... Un clébard amadoué, une harpie qu'on tente de rassurer... vous avez peut-être une chance de vous en sortir. Alors que Touffu se lasse des caresses, il s'enfonce à nouveau dans la forêt et laisse le champ libre à Alesya et Sixte pour qu'ils atteignent la clairière aux licornes. Du moins s'il arrive encore à marcher ( dégâts minimes ) - De l'autre côté, deux imbéciles et une petite blonde traînent le pas. Dépéchez vous, on va avoir besoin de la demoiselle.
Oh et Charles, une petite maladresse ou un acte manqué, histoire de la laisser s'échapper pendant quelques poignées de secondes ?
Rohàn D. Lestrange
HRIen depuis le : 26/10/2012 Parchemins écrits : 676 Statut : Fiancée enfuie, largué par son petit copain, en relation extra-incestueuse avec sa cousine d'amour
“ LUMOS & NOX „ ϟ PLAYLIST:
Sujet: Re: (MISSION) † UNICORN HUNT Ven 28 Juin - 16:26
Avoir attrapé la jeune fille était une bénédiction tombée du ciel, et Rohàn n'allait pas cracher sur l'occasion en or de redorer un peu son image auprès du reste de l'Ombre, pour leur montrer qu'il était toujours capable de les fédérer. Il ne se faisait pas d'illusions sur l'instabilité de sa position au sein de l'organisation, avec sa sœur sapant sa place, et les autres cherchant un peu plus de pouvoir à gauche et à droite, il ne pouvait pas du tout revendiquer la place de chef. Il n'était pas certain d'ailleurs d'avoir les épaules pour une position pareille, mais il n'allait pas se laisser écraser sans se battre. Et Alesya le lui avait dit, plus tôt dans la soirée, il était capable de diriger. À lui de le montrer, et sacrifier la poufsouffle pour leur cause était un premier pas dans cette direction. Le regard étonné du gryffondor quand il annonça ses intentions lui fit tout de même grincer des dents, et il lui fit une grimace d'énervement. Quoi, même Charles était étonné de le voir sortir des choses utiles, maintenant ? Ils auraient été seuls, Rohàn lui aurait déjà attrapé le col pour lui rappeler qui était le dominant, ici. Mais avec la poufsouffle dans les pattes, il avait les mains liées, et ne pouvait agir comme il l'aurait aimé avec son amant. Même s'ils devraient réussir à se débrouiller avec la jeune femme, il ne fallait pas oublier la possibilité qu'elle s'échappe, ou que quelqu'un d'autre ne l'accompagne et ne vienne la sauver, la rendant du coup un témoin très précieux pour les piafs flambés. Laissant Charles prendre le relais avec la jeune fille, levant un sourcil amusé à le voir tenter le dialogue sur elle, il recommença à avancer, cette fois dans la direction de la clairière, pensant que le manque d'attaque par des créatures malfaisantes signifiait qu'ils n'étaient plus des proies faciles. Avec un peu de chance, les deux autres ne se seraient pas perdus, et ils n'auraient plus qu'à amadouer le canasson, lancer un joli sort de découpage, et léviter la bête jusqu'à l'orée de la forêt pour montrer leur action aux yeux du monde. Si possible dans des horaires raisonnables, histoire de ne pas avoir une gueule de déterré le lendemain qui mettrait tous les élèves sur la voie. Baillant un peu, il écoutait d'une voix distraite Charles parler, mais il se retourna quand même pour repointer sa baguette contre la gorge de la gamine, se disant que jouer au gentil et méchant sorcier pouvait toujours s'avérer utile. « A vrai dire, ça m'étonnerais qu'une pauvre jaune comme toi ait le courage de venir ici toute seule. On doit s'attendre à trouver des potes à toi dans les parages en train de faire un pique nique ou non ? » Avec les poufsouffles, il fallait s'attendre à tout. Certains brulaient les forêts, d'autres y prenaient le thé, ils étaient tous chelous.
Se laissant cependant amadouer par le regard du gryffondor, il accepta d'un mouvement de tête de retourner à l'arrière, frôlant son amant au passage pour lui murmurer un « Ne t'y attache pas trop, quand même. » avant de fermer la marche, ses yeux noirs fouillant les environs, à l'affut du moindre bruit ou mouvement suspect.
Invité
Sujet: Re: (MISSION) † UNICORN HUNT Dim 30 Juin - 20:39
« En effet, elle pourrait servir... Je n'sais pas, il y a des chances. Regarde là, c'est bien le genre je dirais. » Andy avait totalement perdu le fil de la conversation. Elle avait baissé les yeux vers ses pieds nus et eut la bonne idée de replier les doigts de pieds. Elle détestait les chaussures, mais encore une fois elle réalisait à quel point elle avait été stupide de se laisser attraper dans une position si vulnérable. Ses orteils, plus palmés que de raison n’étaient pas le genre de détails que ses deux assaillants remarqueraient et n’étaient en aucun cas une preuve suffisante de son métissage, mais ils pouvaient être un indice supplémentaire sur sa particularité, sa présence insolite dans la forêt et le sortilège « raté » ayant déjà alerté Charles. Le Gryffondor courba l’échine pour se mettre à sa hauteur et lui demanda : « Dis-moi, comment tu t'appelles ? Et t'es en quelle année ? » Andy était absolument sûre qu’aucun des deux ne connaissaient son nom et elle eut immédiatement l’impression qu’il aurait été bon de mentir sur ce point mais elle savait à quel point elle mentait mal et ne voulait pas se mettre dans une position pire à celle dans laquelle elle se trouvait déjà engouffrée. « Andy, troisième. » Elle avait hésité. « Moi c'est Charles. Dis-moi, qu'est-ce qu'une petite Poufsouffle comme toi fait toute seule dans la Forêt Interdite ? » Rohàn avait déjà recommencé à marcher et le dénommé Charles lui attrapa fermement la main pour la pousser à le suivre. Obéissante, la semi-harpie emboita le pas à Rohàn aux côtés du Gryffondor. Elle n’avait pas avancé beaucoup que déjà la baguette du Lestrange se retrouva à nouveau pointée sur elle. Déglutissant difficilement, Andy leva les yeux pour planter son regard dans celui de son assaillant. « A vrai dire, ça m'étonnerais qu'une pauvre jaune comme toi ait le courage de venir ici toute seule. On doit s'attendre à trouver des potes à toi dans les parages en train de faire un pique-nique ou non ? » La petite fille nia en balançant sa tête de gauche à droite. « Je n’ai pas vraiment de potes. » Elle n’avait pas voulu avoir l’air défiant, mais elle n’avait pas compris le côté humoristique de l’allusion au pique-nique et avait donc répondu en toute franchise.
Ne faisant pas attention à ce que Rohàn murmura à Charles, la jeune fille détourna le regard du serpent quand il repassa derrière eux. Dans quel bordel s’était-elle encore fourée ? Rassemblant tant bien que mal ses idées, elle tendit son esprit vers l’endroit où elle avait capté Alesya et Sixte quelques minutes plus tôt mais ne trouva personne. Ils avaient accéléré. « Y’a deux autres personnes vers là-bas, mais c’est pas mes potes. » Elle avait compris qu’ils étaient en mission et se doutait bien qu’ils ne voulaient pas être repérés par d’autres. Prisonnière de toute façon, elle préférait éviter de se retrouver dans un duel entre promeneurs. « En plus, ce n’est pas la bonne la bonne direction pour les licornes, c’est plutôt par là. » Elle pointa son doigt à 14h. Elle n’avait pas compris grand-chose, mais les licornes, elle savait où les trouver.
Lou-Sixte Levski
HRIen depuis le : 26/01/2013 Parchemins écrits : 1758 Statut : Un joli bordel désorganisé.
Il n'était plus en état de réfléchir, probablement parce que le chien qui jouait avec lui en le faisant rouler sur le sol, l'avait maintenant en bouche et le mâchouillait méthodiquement. La bête furieuse ne lui faisait pas vraiment mal, il ne croquait pas c'était désagréable, douloureux par moment, mais il n'était pas blessé, pas gravement du moins. Alesya avait intérêt de se dépêcher sinon il ne pourrait plus être utile pour le reste de la mission. Quand le chien commença à japper en tapant des pattes, Sixte ressentit une lueur d'espoir. Enfin elle agissait, la fille Lestrange était douée d'une intelligence rare, sa façon de penser n'était pas commune mais elle manquait parfois de réflexe. La magie était pour Sixte un instinct, sa baguette un membre de son corps, pour Alesya, il en était parfois autrement et la réflexion qu'elle s'accordait pouvait lui faire défaut. Mais dans le cas présent, le cerbère semblait prendre du plaisir avec ce que lui faisait Alesya. La coquine... Il n'avait pas entendu le sortilège qu'elle avait pendant que l'animal le secouait.
La pression des mâchoires du canidé se resserra brusquement autour de sa taille avant de se desserrer et de le laisser tomber. Il tombait ! Encore une fois... de beaucoup plus haut cependant, et la chute se fit sentir. Il laissa échapper un couinement inopportun. Quelle faiblesse, gémir de douleur aussi facilement. Bon d'accord ce n'était pas tous les jours qu'on se faisait manger, ou presque, par un chien à trois têtes après qu'il ait joué avec nous. Mais quand même, de là à pleurnicher... Sixte quelle honte tu fais à ton rang. Bientôt Alesya fut à ses côtés, protectrice et attentionnée. Elle avait tellement de visages qu'il en devenait parfois difficile de savoir qui elle était vraiment. Pas pour lui, il voyait assez facilement en elle. Elle avait été bien plus honnête dans ses lettres qu'elle ne l'avait jamais été avec la plupart des gens. « Si ça va aller ? Je crois que j'ai quelques côtes cassées et le bassin ouvert. Mais bon j'espère pouvoir marcher. » La main tremblante sur sa joue l'intrigua mais, la connaissant un peu, il savait qu'il valait probablement mieux ne pas faire remarquer cet état des choses à Alesya. Elle l'avait secouru, il n'allait pas la mettre dans l'embarras avec une mise en exergue inutile de cet égarement momentané.
Il saisit sa baguette et utilisa un sortilège de bandage autour de son bassin ensanglanté. « Allons-y maintenant, on ne sait pas sur quoi Rohàn et Charles pourraient être tombés. » Sixte en venait à espérer que les deux autres avaient mis la mission entre parenthèses pour s'organiser une petite sauterie entre les arbres noirs de la forêt. Imaginer ces deux-là en train de combattre une manticore, il avait bien compris que maintenant rien n'était impossible dans cet endroit, lui fit froid dans le dos. Sixte n'était pas prétentieux, ni même méprisant et même s'il avait à la base une confiance relative en ces deux gars, il devait reconnaître que la dernière fois qu'ils s'étaient vus avant de se séparer ne l'avait pas rassuré. « Dépêchons-nous, ils doivent déjà nous attendre à la clairière. » Il se releva avec moult difficultés, s'appuyant légèrement sur l'épaule d'Alesya. Son bassin lui faisait un mal de chien, c'était le cas de le dire, et il sentait le sang qui commençait à imbiber ses bandages. Il retira ses vêtements, se retrouvant torse nu dans le froid, un froid qui n'avait rien à envier aux hivers bulgares. Une fois à demi-nu, il retira ses bandages avant d'en créer de nouveaux. Ses jambes ne le faisaient pas souffrir c'était déjà ça et la douleur ne semblait pas être celle qui accompagnait une perforation d'un poumon. En somme il était en bon état de fonctionnement, à une ou deux côtes près. Il se mit en marche titubant quelque peu à chaque fois qu'il faisait un pas, son flanc gauche déchiré le lançait, le brûlait. Mais ils devaient se mettre à l'abri. Peut-être qu'Alesya, ou Charles saurait pratiquer un sortilège de guérison sur sa blessure une fois qu'ils seraient en sécurité. Bien qu'il commençât à douter qu'un seul endroit dans cette forêt n'ait pu être sans danger.
Alesya Y. Lestrange
HRIen depuis le : 25/08/2011 Parchemins écrits : 5504 Statut : » FIANCEE A VLAD KARKAROFF
Alesya ne craignait pas tant la vue du sang des autres. Voir couler le sien n’était jamais très rassurant mais elle s’était habituée, à force, comme elle avait su apprendre à tolérer l’hémoglobine d’autrui. Evidemment, à chaque fois qu’elle voyait un jeune homme qu’elle portait, même un tant soit peu dans son cœur, prendre des coups en sa présence, elle n’en menait jamais vraiment large, ne pouvant s’empêcher de voir la silhouette de son frère plier sous les coups d’un père trop brusque, trop exigeant. Cela l’avait forgé, comme ça avait pu la briser, la foutre en l’air. Alesya n’était pas saine, mais en l’occurrence, c’était peut-être une bonne chose. Après tout, une personne saine ne se serait pas aventurée en pleine nuit dans la forêt interdite, n’aurait pas choisi de s’enfoncer sur les chemins les plus sombres et n’aurait pas su tenir tête à un Cerbère. Penchée au-dessus de Sixte, son souffle un peu trop court pour ne pas se trahir quant à son inquiétude, elle se félicita pourtant d’avoir une notion du danger un peu distordue comparée à celle du commun des mortels.
Perdue, détestant ça mais n’arrivant pas à se secouer, elle ne bougea que lorsqu’elle le vit bouger brusquement. Il cherchait à se lever, évidemment, ne voulant pas rester là. Elle saisit alors la fin de sa phrase et se demanda s’il avait parlé d’avantage. Elle ne demanda pas, pourtant, se contentant de : « Dépêchons-nous, ils doivent déjà nous attendre à la clairière. » et hochant la tête ensuite. Alors qu’elle se redressait à son tour et avant qu’elle n’ait pu tendre une main pour aider le jeune homme, elle réalisa qu’il était en train de retirer ses vêtements et elle se demanda, l’espace d’une seconde, à quoi il était en train de jouer. Il lui fallut plusieurs secondes pour comprendre qu’il avait besoin de son aide, plusieurs secondes avant de commencer à paniquer à vrai dire, ayant soudain l’impression d’avoir totalement perdu sa baguette ainsi que toute capacité à jeter le moindre sort utile. S’il voulait qu’il la soigne, il n’allait pas être déçu… Alesya n’était pas mauvaise, en soit, mais la pression ne lui réussissait pas spécialement et elle ne savait pas appliquer de soins sans faire d’avantage mal. Rohàn en avait payé les frais pendant longtemps et même si elle s’était arrangée avec le temps, elle jeta à son ami un regard presque effarouché. Là, au milieu des bois, il commençait déjà à marcher en direction de la clairière aux licornes et elle se retrouva à le suivre, pressant le pas parce qu’elle avait pris du retard sur la démarche titubante de Sixte. Elle savait casser, soigner était une toute autre histoire, elle… soufflant longuement, elle s’approcha suffisamment pour finalement glisser son bras sous celui de Sixte, ne lui faisant pas l’affront de le soutenir trop fort, le guidant à la place. En effet, ils n’étaient pas loin de la clairière, mais sans trop comprendre pourquoi, un sursaut de nervosité la secoua et un hennissement étrange se fit entendre au loin. Ils n’étaient pas seuls, il y avait bien des licornes, mais elles semblaient à peu près aussi heureuse de les voir qu’ils avaient été charmés par la présence de Touffu. Soupirant, elle poussa doucement Sixte vers une souche. « Tu devrais t’assoir » souffla-t-elle, regardant en direction de là où ils venaient, attendant Charles, Rohàn et une nouvelle idée brillante. Quelque chose lui disait qu’elle allait avoir le temps de sentir Sixte agoniser et passer d’une blessure banale à un coup fatal, le temps que son frère arrive, le temps que Charles se montre. Potentiellement, il était surement le seul à pouvoir aider le jeune bulgare, pourtant… Serrant les dents, elle avala sa salive nerveusement et se baissa un peu, finissant à genoux, dans la terre, face à lui. La position l’aurait fait sourire, d’ordinaire, tant cela semblait incongru entre eux mais à cet instant, elle était fuyante. « Je peux te soigner, mais tu vas vouloir mordre dans un truc avant que je ne lance mes sorts, sinon tu vas attirer toute la forêt… » au moins le message était clair, les Lestrange ne faisaient pas dans la douceur, dans la délicatesse, quoi que croire l'inverse eut été stupide et peu avisé.
Levant sa baguette, sentant des étincelles dans sa main, elle lui jeta un regard désolé, penaud. Il avait un traitement de faveur, lui… pour ce que ça allait lui servir à cet instant.
codes par whorecrux / fleur du mal
Charles A. Archer
HRIen depuis le : 10/11/2012 Parchemins écrits : 1449 Statut : Heart under arrest
Une Poufsouffle en troisieme année qui se baladait dans la Foret Interdite, on aurait décidément tout vu. Rien allait plus dans ce chateau... Néanmoins, ils s'enfonçaient toujours un peu plus dans les bois, en compagnie de leur rencontre inattendue. Quiconque les aurait vu à ce moment aurait cru rêver : un Serpentard accompagné d'un Gryffondor et d'une Poufsouffle marchant presque main dans la main à la recherche des licornes. Au moins, personne ne se serait douté de leurs intentions... Charles sourit faiblement en voyant Rohan se montrer dur et froid avec la petite Jaune et Noir avant de lui jeter un regard mauvais en entendant le petite pique du serpent à son égard.Comme s'il allait s'attacher à une fille plus jeune que lui et qui, de surcroit, se trouvait dans la maison des Blaireaux. Il avait sa fierté, jamais il ne se serait permis. Bon d'accord, il était très proche de Luce, mais cela ne voulait rien dire.Après tout, il s'était d'abord rapproché d'elle pour de mauvaises raisons avant de se lier d'amitié avec la belle Yaxley. Resserant sa prise sur la jeune fille, il pressa un peu le pas, la tête bien haute comme pour montrer qu'il n'allait pas s'attacher à cette pauvre créature et qu'elle était encore avec eux seulement pour le bien de la mission. "Y'a deux autres personnes vers là-bas, mais c'est pas mes potes." Charles se retourna vers la jeune Poufsouffle et la regarda, suspicieux.Comment savait-elle qu'il y avait deux autres personnes en ce moment même dans la forêt, exactement vers la où se trouvait Alesya et Sixte ?! Les suivait-elle depuis le début ? Etait-elle une envoyée de l'Ordre qui s'était fait lamentablement attraper par le camp adverse? Si c'était le cas, Charles ne donnait pas cher de sa peau et il ferait ce qui devrait être fait pour se couvrir. "En plus, ce n’est pas la bonne la bonne direction pour les licornes, c’est plutôt par là. " Cette fis, Charles manqua de trébucher. Comment une gamine de son age pouvait connaitre l'endroit où vivaitles licornes? Elles étaient bien trop enfoncées dans la foret pour tomber par hasard sur ces créatures craintives... Du bluff. C'était forcément du bluff. Elle les avait entendu en parler contre l'arbre et elle essayait tout simplement de gagner du temps. Elle pouvait tout autant les diriger vers un endroit dangereux pour leur tendre un piège. Après tout, elle connaissait peut-etre vraiment bien la forêt, ussi étonnant que cela pouvait etre. Serrant probablement un peu trop fort la main de la captive et sans cesser d'avancer, le Gryffondor tourna la tête vers le Serpentard qui les suivait de près pour savoir ce que luien pensait. Devaient-ils lui faire confiance ? Ou juste la bayonner et s'en servir, au cas où ils se feraient attaquer, comme appât ? Alors qu'il tentait de trouver des réponses dans les yeux de Rohàn, Charles ne vit pas la branche basse d'un arbre un peu trop près du chemin arriver derrière lui et le frapper violemment à la tête. La seconde suivante, le Rouge et Or était par terre, les mains dans la boue, le sang qui lui vrillait les temps et la vision troublée par les larmes que la douleur intense à l'arrière de son crâne provoquait. Encore étourdi par le choc, il tenta de se relever, chancelant, cherchant à tâtons la main forte de Rohàn qui viendrait l'aider à se relever... Putain qu'il avait mal! Elle aurait pu au moins le prévenir la petite garce. D'un revers de manche, Charles essuya les larmes qui obstruaient sa vue à la recherche de la petite blonde qui avait probablement évité la branche assassine. Dans sa chute, il avait lachait la Poufsouffle et sa baguette, et il peinait à les retrouver dans l'obscurité des bois.
Invité
Sujet: Re: (MISSION) † UNICORN HUNT Jeu 7 Nov - 15:32
ANDY - ROHAN - LOU-SIXTE - ALESYA - CHARLES — je m'improvise MdJ, nouvel ordre les papuches
« Ne me regarde pas comme ça, c’est d’eux que je fuyais quand j’suis tombée sur vous deux. » Andy avait remarqué le regard interrogateur du lion quand elle avait fait la réflexion sur les deux autres âmes présentes dans la forêt, il lui avait avait fallu trouver rapidement une explication rationnelle pour expliquer comment elle avait cette info. Une explication qui ne trahirait pas sa nature hybride. Elle était plutôt contente d’elle, même si elle avait conscience qu’elle devait surveiller son ton si elle ne voulait pas finir pendue par les pieds à un arbre puis bouffée sans ménagement par un serpent géant. À la reflexion sur les licornes, la main de Charles se serra sur la sienne. Grimaçant en réponse à la douleur, Andy fit cependant un effort pour ne pas opposer de résistance en ralentissant la cadence et suit docilement l’allure imposée par le gryffondor.
Tout sembla arriver très vite. Andy se baissa pour passer sous une basse et elle entendit le bruit sourd en même temps qu’elle sentit la pression se relâcher au niveau de ses doigts. Elle fait volte-face et constate avec surprise tout d’abord puis une once d’inquiétude que son gardien n’a pas évité la branche mais semble se l’être prise de plein fouet sur le visage. Trop naïve, Andy ne pensa pas immédiatement à fuir. Son instinct de survie se raviva aussitôt qu’elle se rendit compte que depuis que la main de Charles avait lâché la sienne, elle respire à nouveau. Elle n’avait pas eu conscience de l’état de nervosité dans lequel elle se trouvait. Maintenant qu’elle entrevoyait la possibilité de retrouver sa liberté brièvement perdue, son stress semblait s’être violement évanoui. La petite Poufsouffle ramassa dans un élan de vaillance la baguette que Charles a laissé tomber à ses pieds et elle commença à courir. Elle connaissait assez bien cette partie de la forêt pour s’y être baladée plusieurs fois, mais sa progression était tout de même ralentie par l’absence de lumière. Elle ne voulait pas tenter un lumos pour deux raisons assez évidentes : elle risquerait de trahir sa position à Charles et Rohàn et il était peu probable qu’elle réussisse ce sortilège, bien que d’une simplicité déconcertante, avec une baguette qui n’était pas la sienne.
Le Cerbère la fit changer de direction une première fois. Elle ne put s’empêcher de pousser un léger son qui ressemblait plus à cri d’oiseau qu’à une tonalité humaine, quand elle tomba nez-à-truffe avec une des têtes du chien. Elle était trop concentrée à mettre de la distance entre elle et le duo d’idiots qu’elle n’avait pas fait attention vers où elle se dirigeait. Le vent dans son dos, seul le cri aurait pu alerter le chien, mais celui-ci, occupé à se lécher les pattes ne leva pas les têtes. Profitant de la chance qui semblait être de son côté et ayant esquivé avec succès le clébard, Andy se décida à tenter un lumos. Concentrée comme jamais, elle agrippa la baguette de sequoia. Se rendre compte qu’un poil de loup-garou avait été utilisé pour faire cette baguette aurait dû la dissuader, les loups garous et les harpies avaient une longue histoire de haine et de ressentiment les uns envers les autres, mais elle n’en fit rien. « Lumos ! » L’extrémité de la baguette crépita légèrement avant d’émettre un son assourdissant que toute la forêt avait sans doute entendu. Andy jura intérieurement et recommença à courir pour s’éloigner d’avantage de l’endroit où elle avait croisé le chien et de celui où elle avait laissé Charles et Rohàn. Incapable de capter la présence d’une seule âme vivante, elle regretta d’avoir été stupide au point de croire que le sortilège pourrait marcher, stupide de penser qu’elle serait plus avancée lorsque ses sens de harpie seraient éteints par sa volonté à faire de la magie sorcière.
Dans la nuit où elle parvenait à avancer presque à l’aveugle, elle venait de remarquer qu’elle se trouvait à présent dans une zone dégagée et elle avait accéléré la cadence. C’est à ce moment-là qu’elle la heurta de plein fouet. Violemment, douloureusement, inévitablement, elle se retrouva par terre, allongée sur Alesya qu’elle avait entraîné dans sa chute.
Rohàn D. Lestrange
HRIen depuis le : 26/10/2012 Parchemins écrits : 676 Statut : Fiancée enfuie, largué par son petit copain, en relation extra-incestueuse avec sa cousine d'amour
Rohàn avait compris par le regard noir de son amant que ses interférences ne seraient pas tolérés. Soit. Qu'il se débrouille donc à tenter d'amadouer la poufsouffle, lui allait surveiller leurs arrières, et s'assurer que personne d'autre ne leur tomberait dans les pattes de façon "accidentelle". Il n'y croyait pas deux minutes, mais il ne savait pas si c'était son instinct ou sa paranoïa qui parlait. En tout cas, la demoiselle n'avait pas l'air assez terrorisée à son goût. Comment pouvait-on taper la causette avec des gens qui étaient là pour tuer ? Comment... comment pouvait-on leur fournir plus de renseignements ?! Lorsque la demoiselle commença à leur proposer une direction pour les licornes, le serpentard eut une envie soudaine de se frapper la tête contre un arbre. Il savait que les poufsouffles avaient des problèmes mentaux, mais là, ca dépassait l'entendement. Comment pouvait elle savoir ça ?! Pourquoi le leur disait-elle ?! Ses yeux croisèrent quasiment aussitôt ceux de Charles, et il partagea sa stupéfaction et ses doutes avec lui dans un regard, ne sachant quoi faire pour reprendre la main. Il n'eut toutefois pas le temps de trouver une parade, de brutaliser la petite poufsouffle pour avoir plus d'informations, que déjà le temps reprenait ses droits sur leur discussion silencieuse, et son gryffondor se prit une branche de plein fouet. Avec un juron, Rohàn se précipita vers lui, perdant son calme et sa présence d'esprit, ne se souciant aucunement de la blondinette qui allait forcément en profiter pour fuir. En quelques secondes, il fut auprès de son amant, posant une main dans son cou pour l'aider à relever la tête, l’empêchant de retomber. « Easy, lo- » il se mordit la lèvre et passa un bras autour de ses épaules pour le relever rapidement et chercher de ses doigts la blessure, priant pour ne pas retrouver ses doigts plein de sang. Il savait que la jaune avait fui, mais il s'en foutait. Si elle n'était pas conne, elle avait embarquée la baguette de Charles. Et il connaissait un petit sort parfait pour rechercher les objets perdus. Le plus important était de vérifier que son compagnon était en état de poursuivre la mission. « Ca va? »
Un bruit retentissant dans le lointain lui fit faire volte face, baguette en main, et il se remit à penser à Alesya, à Sixte, qui avaient peut-être finis par croiser la jeune femme. Ou autre chose. Jurant encore, il empressa Charles de le suivre, à pas plus mesurés qu'ils n'auraient dus, sans doute, mais ne pouvant pas se résoudre à aggraver les blessures du gryffondor.
Lou-Sixte Levski
HRIen depuis le : 26/01/2013 Parchemins écrits : 1758 Statut : Un joli bordel désorganisé.
Sujet: Re: (MISSION) † UNICORN HUNT Jeu 28 Nov - 4:36
Après mûre réflexion la douleur que lui causait l’attaque du chien à trois têtes n’était peut-être pas pire que celle engendrée par la magie réparatrice qu’octroyait Alesya. Chez les Lestrange on ne faisait pas les choses à moitié, c’était un fait qu’il tiendrait désormais pour acquis. Acquis au prix d’un poignet mordu jusqu’au sang pour éviter des hurlements qui auraient indiqué leur position. Une contremesure inutile quand on savait ce qui était sur le point de se produire. Alors qu’Alesya avait fini de le soigner, non sans mal, ils entendirent un bruit sourd. Une espèce étrange de détonation, qui n’avait rien de normal. Ce n’était pas une créature, le doute n’était pas permis à ce sujet. Rohàn et Charles ! Ils les avaient retrouvés après tout ce temps à faire Merlin savait quoi dans la forêt. Ces deux-là lui paieraient leur petite escapade romantique. « Merci. » Murmura Sixte, plus parce qu’il n’était pas capable de parler que dans l’intention d’être discret. Le goût âpre du sang lui emplissait encore la bouche. Son propre sang. Comme si une morsure de cerbère n’était pas suffisante il avait fallu qu’il se livrât à un acte de pur cannibalisme.
Des pas, empressés sans être inquiétants, se faisaient entendre. Leurs deux compères seraient là d’une seconde à l’autre. Soupirant de soulagement, Sixte s’essuya le front moite d’un revers de la main droite. S'autorisant quelques secondes d’inattention pour récupérer pendant qu’Alesya accueillerait son frère et son beau-frère – bien que cette information ne lui avait pas encore été délivrée –. Le froid de la forêt ne l’atteignait pas à cet instant, comme perdu entre deux sensations, la joie et la frayeur, le soulagement et la douleur. Ses côtes étaient encore engourdies mais bien moins sensibles. Lou pourrait continuer la mission, ils n’avaient pas le choix, ce n’était pas à trois qu’ils y arriveraient. Et même si son aide ne serait probablement pas déterminante, elle serait la bienvenue.
Ce fut le choc qui le sortit de sa torpeur. Le choc de deux corps entrant en collision avant de s’effondrer. Le regard perçant il mit quelques secondes à réaliser qu’Alesya avait attrapé dans ses filets, bienheureux bien qu’involontaires, une gamine. Il la reconnaissait, pour avoir gardé un œil sur Lucifer, son disciple lorsqu’ils étaient à Durmstrang. C’était une amie du petit Lestrange. Son nom lui échappait mais elle était en troisième année tout au plus. Pointant sa baguette vers elle alors que les deux jeunes femmes étaient encore à terre, il décida de ne pas l’attaquer. Après tout, si c’était elle qui avait déclenché le boucan en un sort, mieux valait ne pas prendre de risque. « Tu vas lâcher ta baguette bien gentiment et te relever tout doucement. Beauté ça va ? » Son inquiétude pour son amie était palpable mais dans un dernier espoir il avait préféré ne pas prononcer le prénom de la verte.
Bordel mais qu’est-ce que pouvaient bien foutre Charles et Rohàn ? Avec tout ce bruit ils auraient dû être là depuis un moment déjà !
Charles A. Archer
HRIen depuis le : 10/11/2012 Parchemins écrits : 1449 Statut : Heart under arrest
Sujet: Re: (MISSION) † UNICORN HUNT Mar 7 Jan - 0:02
« Ca va? » S'accrochant à l'épaule de Rohàn, Charles marmonna un vague « oui », encore sonné par l'impact de la branche. Hagard, il passa une main pleine de terre derrière sa tête pour juger de la gravité de sa blessure : il saignait, mais ce n'était pas grand chose, il avait juste besoin de quelques minutes pour être opérationnel de nouveau. « Where's my wand ? » souffla le Gryffondor, toujours cramponné au Lestrange qui éclaira les environs, en vain. La petite garce avait dû la lui voler. Toute sympathie qu'il eut pour elle, aussi menue fût-elle, s'envola alors quand il comprit son acte. Elle s'était enfuie avec sa baguette. Tête brûlée, il se lança à sa poursuite mais les vertiges ne l'avaient pas encore quitté et il manqua de s'étaler à nouveau sur le sol, alors, malgré son empressement, il se força à calquer ses pas sur ceux de son amant, plus mesurés... Le contact avec le Serpentard n'était pas pour lui déplaire, mais sa présence, d'ordinaire rassurante, chaleureuse à sa manière, ne le confortait en rien cette fois-ci, vulnérable sans cette baguette qui ne lui avait jamais fait faux bond, proie facile face à n'importe quelle créature dans cette sombre forêt. Peu à peu, Charles reprenait du service, abandonnant ses vertiges au fur et à mesure qu'ils s'enfonçaient toujours plus loin dans la Forêt et l'envie, plus urgente, plus pressante, de retrouver sa baguette se faisait ressentir. Main dans la main, il repassa devant le Serpentard pour le presser, contenant au maximum son envie de s'élancer à la poursuite de la Poufsouffle. Il ne savait dans quelle direction aller et foncer tête baissée dans la pénombre le mettrait plus en danger. Comme une réponse à ses multiples questions, une détonation retentit plus loin. Il n'en fallut pas plus au Rouge-et-Or pour s'élancer à sa poursuite, certain qu'il s'agissait de la Poufsouffle. Lâchant la main de Rohàn, il détala dans la forêt, manquant de tomber une nouvelle fois, trébuchant çà et là contre les racines massives des arbres environnants mais il n'avait plus le temps de tomber. La rattraper, à tout prix. La lumière vacillante de la baguette de Rohàn derrière le suivait de près, l'éclairant suffisamment pour éviter les plus grosses ornières.
Déboulant dans la clairière comme une furie, il ne prit même pas le temps de remercier Sixte qui visait de sa baguette la petite voleuse et, la rattrapant en quelques enjambées, il plongea sa main dans la tignasse blonde de la jeune fille et la releva violemment, s'éloignant pour laisser Alesya respirer. Toute bonté qu'il avait pu éprouver envers la demoiselle s'était enfuie et, alors qu'il la tirait à lui, exposant sa gorge au bulgare, il lui lança un regard plein de haine. Resserrant l'étreinte de ses doigts sur les cheveux blonds, arrachant à la gamine quelques gémissements de douleurs, il alla récupérer sa baguette de sa main valide, sa colère s'atténuant quelques peu lorsque sa peau entra en contact avec son précieux bout de bois. Sans ménagement, il la repoussa plus loin, assez fort pour qu'elle s'étale à nouveau dans la terre sans possibilité de s'échapper cette fois. Entourée de quatre sorciers plus âgés, elle ne risquait plus de leur échapper mais l'attention du Gryffondor, abandonnant la Poufsouffle à son sort, s'était déjà reportée sur sa baguette pour vérifier qu'elle fonctionnait aussi bien qu'avant. La rallumant d'un mouvement sec, il la scruta à sa propre lueur. Elle n'avait rien, bien heureusement. Soulagé par cette constatation, il reporta son attention sur le monde qui l'entourait et, éclairant rapidement les environs pour voir où ils étaient, il vit l'état de Sixte. « What happened to you ? » dit-il horrifié en voyant les tâches sombres qui maculaient ses vêtements, larges et éparses. Instinctivement, il s'approcha de son ami pour le soigner avant de voir à travers les vêtements déchirés les bandages qui couvraient son buste et de s'arrêter à quelques pas de lui. Il savait que Sixte ne le considérait pas compétent pour cette mission – qui était-il pour le blâmer alors qu'il savait pertinemment qu'il n'avait rien a faire là lui aussi ? - mais si son utilité ne résidait pas dans le meurtre de licornes, au moins il avait les capacités pour les guérir leurs blessures et leur permettre de continuer. « Anything that I can do ? »
Rohàn D. Lestrange
HRIen depuis le : 26/10/2012 Parchemins écrits : 676 Statut : Fiancée enfuie, largué par son petit copain, en relation extra-incestueuse avec sa cousine d'amour
“ LUMOS & NOX „ ϟ PLAYLIST:
Sujet: Re: (MISSION) † UNICORN HUNT Ven 31 Jan - 17:41
L'état de Charles était quelque peu inquiétant, les blessures à la tête saignant toujours profondément, mais le grognement que le gryffondor laissa échapper en réponse à sa question avait plus l'air d'un grondement de colère de s'être fait avoir que de douleur, aussi Rohàn n'insista pas, le laissant marcher, puis courir en direction du bruit. Restant un peu en retrait derrière lui, bien décidé à le protéger tant qu'il n'avait pas sa baguette dans les mains, et à réduire en charpie cette poufsouffle qui avait cru pouvoir les doubler, il déboula donc sur un étrange spectacle quelques secondes après son amant, clignant des yeux sans oser croire à ce qu'il voyait. “Wow, vous avez joué à quoi là ?!” Le but de se séparer n'avait jamais été de laisser Alesya et Sixte se créper le chignon jusqu'à ce qu'ils s'entretuent, c'était son travail avec Charles, ça. Aidant sa soeur à se relever et vérifiant qu'elle pouvait à peu près tenir debout, même si elle n'avait pas l'air en forme, il laissa le gryffondor malmener la petite blonde, appréciant le spectacle un peu plus qu'il ne l'aurait du. Même s'il s'était toujours douté que son amant avait un coté dur et sans pitié, il n'avait pas eu l'occasion jusque là de le voir à l'oeuvre, et c'était très agréable de le voir jeter la demoiselle au sol sans plus s'en soucier. Prenant le relais pour la garder sous le rayon de sa baguette, à bonne distance pour éviter une autre tentative de fuite, son rictus n'avait plus rien d'agréable. Elle avait touché aux personnes qui comptaient pour lui, mis à mal leur mission, il était temps qu'elle comprenne vraiment que tout ce qu'il lui avait dit n'était pas des paroles en l'air.
“Cette peste était en train de nous espionner et a tenté de se faire la malle. Vu son âge, elle est vierge, je crois qu'on a trouvé notre appât, non ? Ah, et elle nous a reconnu, du coup il faudra s'occuper d'elle après, t'en penses quoi soeurette ? Obliviate, Impero... on peut aussi laisser son cadavre près de la licorne, tout le monde pensera que c'est elle...” Bon, le but était de tuer pour rendre l'Ombre plus connu et visible, mais rien ne les empéchait de faire une mise en signe qui les blanchiraient eux, tout en détruisant la réputation de la future victime. En tout cas, il n'avait aucune intention de la laisser repartir en vie, maintenant qu'elle l'avait énervé. Lançant un sort pour la saucissonner, se disant qu'ils n'auraient plus qu'à la léviter jusqu'à la clairière recherchée, il observa ensuite un peu plus attentivement l'état de Sixte. Hm, il n'aimerait pas être à sa place, sans aucun doute. Son camarade semblait à peine capable de marcher, mais il faudrait bien finir la mission et se casser avant l'aube, faire preuve de pitié ou de clémence n'était pas dans leurs options. “Tu pourras tenir le coup ? Faut qu'on se bouge avant de rameuter d'autres bestioles, j'ai pas envie de croiser un centaure.” Oui, maintenant qu'il était le seul à peu près en état de réfléchir, pas trop blessé - grâce aux bons soins de Charles - il se permettait de prendre sa place de leader n'admettant pas de reproches. Cette mission s'éternisait trop à son goùt, et il avait envie de savoir ce que les autres avaient réussi à accomplir.
Lou-Sixte Levski
HRIen depuis le : 26/01/2013 Parchemins écrits : 1758 Statut : Un joli bordel désorganisé.
Il n'avait aucune idée du spectacle qu'il pouvait offrir aux deux derniers arrivant, négligeant totalement la petite cruche qui avait renversé Alesya. A demi-nu, le poignet en sang, l'hémorragie de son flanc à demi-colmatée, Sixte n'était pas vraiment en état de penser proprement. Penser était pourtant une des choses qu'il faisait le mieux quand l'adrénaline coulait à flot dans son sang. « On a rencontré un cerbère et il m'a pris pour un os à mâcher. Alesya a tenté de réparer la plaie et les côtes cassées et je me suis mordu le poignet pour ne pas crier... » Ce n'est qu'en disant la dernière partie de sa phrase qu'il réalisa à quel point elle pouvait paraître stupide. Charles proposait déjà son aide et Sixte savait qu'il n'était pas tout à fait incompétent en matière de sortilèges médicaux.
Les affirmations du frère Lestrange le laissèrent pantois, non seulement ils s'étaient accordés une petite escapade en amoureux dans la forêt pendant que lui et Alesya se faisaient chasser par un chien à trois têtes, mais en plus ils avaient trouvé le moyen de se faire berner par une gamine de quinze ans. Pour une fois il trouva la réaction de Rohàn judicieuse, saucissonner l'enfant qui leur avait déjà glissée entre les doigts était probablement la meilleure chose à faire à cet instant précis. Elle restait consciente, bien qu'incapable de bouger, et assisterait à la décision de son sort sans pouvoir faire d'objection. Sixte préféra cependant se taire quelques secondes, espérant trouver quelque chose d'intelligent à dire. S'y résignant rapidement cependant il ne put s'empêcher de répondre à Rohàn. La sollicitude soudaine de l'aîné du groupe le troubla quelque peu, ils étaient camarades, sans pour autant être amis. Sixte savait bien que son état n'était pas réellement ce qui le préoccupait, c'était sa capacité ou son incapacité à continuer la mission qui inquiétait Rohàn. « Charles va arranger mon état du mieux qu'il peut et on fera aller. Le problème reste la licorne... et la fille. Je la liquide si vous vous chargez de la licorne. » Son sourire était presque inquiétant, tuer une personne... c'était tout de même autre chose que torturer et assassiner un centaure entre amis. Mais quels choix avaient-ils sinon ? La rendre dingue ? Lui effacer la mémoire ? La sentence tomberait bien assez tôt pour la Poufsouffle, ils devaient se dépêcher, la nuit se faisait plus profonde et leur mission de plus en plus dangereuse.
Exposant son flanc à la lumière de la baguette de Charles il lui intima d'un geste de la tête de faire ce qu'il avait à faire. Après avoir connu les sortilèges médicaux d'Alesya il ne craignait plus rien. « Si tu penses pouvoir me soulager, profite, mon corps est tout à toi. » Lançant un regard amusé en direction de Rohàn, Sixte se retint de faire une réflexion à voix haute. Alesya ne savait pas pour eux deux et la question n'était pas vraiment à l'ordre du jour.
Alesya Y. Lestrange
HRIen depuis le : 25/08/2011 Parchemins écrits : 5504 Statut : » FIANCEE A VLAD KARKAROFF
Ses mains tremblaient et elle pouvait sentir sa peau tirer, comme si l’épiderme cherchait à se détacher de la chair. Elle pouvait sentir son cœur battre à toute vitesse, tambour martial dans ses oreilles, rythme digne d’une infernale mélopée l’empêchant d’entendre les autres créatures qui, potentiellement, risquaient de leur tomber sur le coin du nez. Alesya avait oublié le nombre exact de bestioles qui vivaient dans la forêt mais elle savait pourtant que le score n’était pas en leur faveur. Centaures, araignées géantes… Oh hell, avec leurs chances, ils risquaient de découvrir que la Ombrage n’avait jamais été réellement retrouvée, à l’époque du Survivant. Levant une main, elle alla presser l’arrête de son nez et souffla profondément pour se forcer au calme. Licorne, sortilège, bim bam boom, ce n’était pas compliqué, ils n’auraient qu’à remonter au château et ne plus jamais en parler… sauf qu’évidemment, ça n’allait pas être aussi simple. Entre les blessures et la présence imprévue de cette petite blonde, trop jeune pour qu’Alesya sache son prénom et trop discrète pour qu’elle l’ait déjà remarqué, ils n’allaient jamais s’en sortir. Un peu à l’écart, mâchoires serrées à s’en péter les dents, elle observait son frère en espérant presque qu’il lui rende ce regard inquisiteur, qu’il sente l’impression de ‘what the fucking fuck are we supposed to do know’ qui venait peser sur les épaules de la brune. Seule, elle avait tendance à foncer sans réfléchir mais entourée, en équipe… well, le flanc de Sixte prouvait à quel point elle pouvait être efficace sous ce genre de pression.
Elle les regardait, tous les trois… quatre si on comptait la jeune fille et elle se sentait à la fois irritée par le temps qu’ils prenaient à accomplir leur mission et agacée de ne pas savoir être plus utile. Elle n’était pas la plus maligne du groupe, elle était tout juste la plus brusque… lui revenait peut-être la palme décernée pour les décisions irréfléchies et à vrai dire, elle ne fit pas honte à sa réputation. Travailler avec Rohàn la déconcentrait car elle voulait à la fois s’assurer qu’il allait bien et pouvoir jouer la carte de la vantardise face à lui, elle n’était pas assez habituée à la présence de Charles pour parvenir à l’accepter comme binôme et Sixte était salement blessé, partiellement à cause d’elle. Elle soupira, serrant sa baguette jusqu’à sentir ses ongles s’enfoncer dans sa paume. Elle voulait bouger, elle voulait en finir, elle voulait qu’ils se tirent de cette foutue forêt avant de finir en pièces détachées. L’excitation du début de mission, cette impunité galvanisée par l’adrénaline, avait fait place à autre chose. Un sentiment plus sombre, pas moins impulsif cependant et bien vite, tendant son arme en direction de la blonde, elle lança simplement « I’ll deal with it. I’ll slay the damn pony and obliviate her so we can get the hell out of that creep-fest of a forest as soon as possible, potentially alive… » et elle prit le relai quant au sort de lévitation, s’éloignant déjà dans les bois, marchant vite et faisant flotter la poufsouffle. Elle était jeune, elle semblait timide, farouche, les licornes débarqueraient certainement plus vite qu’avec la réputation que se trainait Alesya, c’était évident. S’engouffrant le plus vite possible sur le sentier, filant dans les ténèbres, elle pressa le pas en espérant s’engager assez loin dans sa mission kamikaze, trop loin pour qu’ils ne puissent la rattraper en réalisant ce qu’elle avait fait.
Jetant un bref regard par-dessus son épaule, elle fit délibérément en sorte de respirer bruyamment pour ne pas entendre le bordel d’un potentiel intrus, quelque part dans les buissons qui ornaient de façon irrégulière la piste qu’elle suivait. Hurler de surprise n’était pas l’idée du siècle, elle voulait épargner son frère, pas le faire rappliquer et si elle était trop attentive, elle partirait en vrille, elle le savait, se sentant déjà observée et étant suffisamment nerveuse à ce sujet.
Résistant à l’envie de courir, elle se racla la gorge et fronça le nez pour tenter de percer la nuit qui l’entourait, cherchant un des équidés que la blonde appâteraient bientôt.