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| Orion ❧ i want you to stay. | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Orion ❧ i want you to stay. Mer 2 Jan - 21:40 | |
| Il ne lui avait pas adressé la parole de la soirée. N’avait fait que lui lancer des regards noirs emprunt d’un sentiment qu’elle ne lui connaissait pas, pas à son égard du moins, car jamais il ne l’avait regardé de la sorte. Ses entrailles se serraient dans son estomac alors qu’elle se demandait si ils avaient eu raison Amadeus et elle de mettre sur pied un tel plan. Elle regrettait à présent, car elle ne voulait pas s’attirer les foudres de son ami, pas de la sorte du moins car le silence était le pire des châtiments. Elle préférait qu’il se mette en colère, qu’il explose, qu’il lui dise enfin ce qu’il avait sur le cœur, mais elle le connaissait assez bien que pour savoir qu’il ne lui dirait pas, pas comme ça du moins. Il lui avait promis une danse, mais elle doutait à présent qu’il tienne sa promesse, vu la distance qu’il s’appliquait à mettre entre eux. Elle avait bien essayé de lui parler, de s’approcher de lui, mais chaque fois qu’il la repérait du coin de l’œil, il changeait de direction ou s’éloignait, lui tournant le dos comme si il ne désirait plus la voir. Cela brisait le cœur de la rouge et or qui n’arrivait pas à comprendre son comportement. Si il était tant jaloux de la voir au bras d’un autre, pourquoi n’avait-il pas fait le premier pas en l’invitant elle à ce stupide bal ?! Elle ne comprenait pas, ne LE comprenait pas. Elle aurait voulu s’expliquer, mais il ne la laissait pas faire, préférant converser avec ses amis serpents et sa cavalière plutôt que de lui accorder plus qu’un regard dégouté. Car c’était bien celui qui habitait ses yeux dès qu’il les posait sur elle ; du dégout, un profond sentiment d’énervement aussi. Et elle n’arrivait pas à comprendre pourquoi lui ne voyait pas à quel point cela la touchait, à quel point elle souffrait de ces regards. Elle aurait voulu qu’il traverse la pièce qu’il l’emmène danser, qu’il daigne enfin lui parler, ne serait-ce que pour lui laisser une chance de s’expliquer. Elle ne le regardait pas avec ce regard de profonde jalousie alors qu’il était lui aussi présent avec une autre, elle n’avait fait aucun commentaire quand il lui avait annoncé la nouvelle, n’avait jamais rien dit dans le fond quand il lui parlait d’une autre. Pourtant son cœur s’était petit à petit fendillé. Et quand il lui avait annoncé qu’il allait au bal avec Luce, elle n’avait pu s’empêcher de sentir ce pincement familier qui lui apprenait qu’une nouvelle partie de son palpitant s’était brisée. Lui qui se vantait de si bien la connaître, pourquoi n’avait-il pas vu son sourire se figer quand il lui avait annoncé la nouvelle ? Pourquoi n’avait-il pas entendu la tension de ses cordes vocales quand elle lui avait répondu qu’elle trouvait ça sympa qu’il y aille avec une vieille amie ? Et pourquoi ne comprenait-il pas que si elle s’était faite si jolie ce soir, c’était pour lui et pour personne d’autre ?
Ivy soupira. Elle voulait s’en aller, quitter cette salle de bal, cet endroit qui était devenu soudain si oppressant, si dérangeant. Elle ne supportait plus tous ces sourires, ces rires, cette musique, ces corps rapprochés. Elle eut l’impression de recevoir le coup de grâce quand un slow fut joué, se sentant plus seule que jamais quand les danseurs solitaires laissèrent la place aux couples enlacés. Et alors il apparut, se matérialisant devant elle sans qu’elle ne l’ait vu approcher. Il lui offrit sa main, mais ne dit toujours rien. Cela l’agaça au plus haut point, mais elle accepta la danse et ils se joignirent aux autres. Elle posa ses mains sur les épaules de son ami. Son regard s’était durci. « Qu’ai-je fait pour que tu me regardes de la sorte ? » demanda-t-elle d’un ton froid et dur. Elle se crispa, cherchant à sonder son regard toujours aussi sombre. Ivy se colla un peu plus au jeune homme pour ne pas qu’il voie la tristesse dans son regard. « Je ne te comprends pas Orion, je n’ai rien fait de mal. J’ai accepté de me rendre à un bal avec un ami. Un ami, tu comprends ça ? » Elle soupira. « Et toi ? Toi aussi tu es venu à cette connerie avec une autre ? Est-ce que tu me vois te faire une scène ? Non. Car il n’y a aucune raison que l’on se dispute à ce propos. » Elle replongea son regard dans celui du vert et argent. « Nous ne sommes qu’amis après tout, il ne devrait pas y avoir de jalousie de la sorte. » dit-elle d’une voix presque mesquine. C’était la douleur qui parlait, et elle regretta aussi tôt son ton, ses propos, mais elle ne s’excusa pas, elle ne voulait pas le faire.
Ne me déteste pas, disait ses yeux.
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| | | | Sujet: Re: Orion ❧ i want you to stay. Mer 2 Jan - 23:37 | |
| ∞ Ivy & Orion
i want you to stay Il n'était pas de bonne humeur. Bien qu'il ait passé une soirée plutôt amusante et qu'il était entouré de bons nombres de ses amis, Orion ne se sentait pas particulièrement bien. La jalousie avait dévorée ses tripes durant toute la soirée et il n'avait cessé de pester intérieurement contre Amadeus Goyle et son amie de toujours, Ivy. Il savait qu'il n'aurait pas dû réagir ainsi, il savait que la petite lionne ne lui appartenait pas et qu'il était égoïste de penser l'inverse. Mais, c'était plus fort que lui. Il n'arrivait pas à comprendre pourquoi elle l'avait choisi, pourquoi elle avait accepté l'invitation de cette brute de Goyle au lieu d'y aller seule et de passer la soirée à ses côtés en cavalière non-officielle. Car, c'est ce qu'il aurait voulu, au fond. Officiellement, il avait été présenté comme le compagnon de nuit de Luce Yaxley, la petite sœur de son meilleur ami et donc d'une certaine façon, la sienne aussi. Mais, il n'avait sa proposition qu'à la charmante Poufsouffle simplement pour éviter à son ami de s'inquiéter sur son sort et pour qu'elle soit entre deux bonnes mains. La blondinette était si fragile, au fond, qu'Orion n'avait pu que comprendre son angoisse et avait donc, cédé à cette petite mascarade. Le point positif avait été qu'il ne s'était pas forcé durant tout le bal à être agréable, c'était un trait qui apparaissait sans soucis lorsque Luce et sa sœur étaient réunies. Orphée, d'ailleurs, n'avait pas quittée le couple de la soirée. Même lorsqu'ils étaient allés danser deux ou trois valses, d'un air enchanté.
Mais, maintenant, le bal approchait de la fin et il se rémora avec un certain agacement qu'il avait fait une promesse. Une promesse qu'il ne pouvait briser car, jusqu'à ce jour, il les avait toujours tenu. Au final, il avait fuit Ivy pour rien puisqu'il était forcé d'être ramené à elle. D'une façon ou d'une autre. Ainsi, alors qu'un slow commença et que plusieurs couples commencèrent à se former sur la piste de danse, il s'excusa auprès de Luce et se glissa jusqu'à Ivy, qui, les bras croisés attendait d'un air lassé que quelque chose se passe. Galamment, Orion lui proposa sa main qu'elle prit avec une certaine pointe d'étonnement. Il frissonna de dégout en se souvenant que cette partie du corps avait été en contact avec l'ennemi du jour. A peine prit-elle le temps de se reposer sur lui, que le serpent commença à la faire danser. « Qu’ai-je fait pour que tu me regardes de la sorte ? » N'était-ce pas évident ? Elle l'avait trahi, tout simplement. Enfin, pas au sens propre, mais il le prenait ainsi. Il avait beau se répéter qu'ils n'étaient que meilleurs amis et qu'au fond, ils s'aimaient d'un amour fraternel, le Dolohov ne pouvait s'empêcher de la considérer comme sienne. Elle se rapprocha alors de lui et il grogna très légèrement, mais ne la repoussa pas. Énervé ou non, elle restait Ivy, sa complice de biens des méfaits, son double et son opposé à la fois. « Je ne te comprends pas Orion, je n’ai rien fait de mal. J’ai accepté de me rendre à un bal avec un ami. Un ami, tu comprends ça ? Et toi ? Toi aussi tu es venu à cette connerie avec une autre ? Est-ce que tu me vois te faire une scène ? Non. Car il n’y a aucune raison que l’on se dispute à ce propos. » Malgré son cœur qui battait de plus en plus vite, Orion garda son calme et se contenta simplement de serrer la mâchoire. Ce n'était pas le moment de faire une crise, surtout maintenant, alors qu'elle était particulièrement injuste. Elle savait très bien qu'il n'avait jamais eu l'intention d'y aller à ce stupide bal de l'école et qu'il avait simplement rendu un service à son meilleur ami. Ne comprenait-elle donc plus le sens de l'amitié et du devoir, à présent ? Était-ce de cela que qu'il s'agissait, au fond ? D'une simple mise en œuvre pour qu'elle lui montre, qu'elle aussi, elle arrivait à sortir avec d'autres que lui ? C'était réussi. Il bouillonnait de jalousie. « Nous ne sommes qu’amis après tout, il ne devrait pas y avoir de jalousie de la sorte.» Ses paroles, mesquines au possible, eurent pour effet de le toucher. Chose qu'il ne supporta pas. Vraiment pas. Il s'éloigna d'elle et ne la regarda plus, préférant lui montrer le plus d’inattention possible pour lui montrer la répugnance qu'il lui inspirait à ce moment même. Souvent, les deux jeunes gens se disputaient pour un oui ou pour un non, mais jamais ils ne s'étaient aventurés sur ce sujet, ne sachant pas ce qu'ils étaient l'un pour l'autre. Mais, au final, c'était aussi limpide que de l'eau de roche. Ils étaient simplement liés par l'amitié, rien de plus, rien de moins. Elle l'avait elle-même dit. Cependant, un goût particulièrement amer prit possession des papilles du jeune homme et il se retint de cracher sa frustration nouvelle. Nouveau sentiment.
Au final, il ne savait pas trop quoi lui répondre mais se devait d'avoir le dernier mot, juste par fierté. Une danse et c'était fini, il pourrait s'en aller se trouver une fille qui écarterait les cuisses pour lui ce soir. Juste pour une nuit. Juste pour qu'il se venge du mal être qui le prenait et lui donnait la nausée rien qu'en pensant à nouveau à elle et le Goyle sur la piste de danse, ou en train de rire. La jalousie, la possessivité, rien de bon comme ressentiments, particulièrement lorsqu'on se nomme Dolohov. « Ce n'est pas une question de jalousie, c'est une question de principe. » cracha-t-il froidement au bout d'une longue minute de réflexion. Elle lui avait gentiment exposé son point de vue, à lui d'en faire autant. « Tu sais très bien que je ne serais jamais allé au bal avec Luce si Eliot ne m'avait pas supplié de prendre soin d'elle. Je l'ai fais, par simple et pure amitié. Toi, tu n'avais aucune raison valable de venir avec cette espèce de singe primitif au bal. Aucune ! » souffla-t-il plus fort qu'il ne l'aurait voulu. Quelques paires d'yeux s'intéressèrent à eux et il fit mine de la faire tournoyer sur elle-même pour se décaler un peu plus sur le bas-côté de la piste. Il la ramena ensuite violemment à lui et leurs visages se retrouvèrent à quelques centimètres l'un de l'autre. Sadique et avec une idée bien précise en tête, il s'empara de ses lèvres et y goutta à nouveau avec une frivolité dévorante et passionnante. Elle ne mit qu'un quart de secondes à répondre à cette étreinte volée au cours d'une danse et il ne put s'empêcher de rire intérieurement. Des amis... Il la serra un peu plus fort au niveau de la taille à cette pensée et se colla autant que possible à son corps, ne faisant presque qu'un avec elle. Elle était brûlante, comme à chaque fois qu'ils échangeaient ce genre de baiser. A la différence près qu'ils ne s'étaient jamais montrés aussi indécents et impudiques devant toute l'école. Et on pouvait y voir, des choses, dans leur bécot.
Puis, il se retira, se séparant de ses fines lèvres avec une satisfaction non-dissimulée. Au final, ça n'avait rien changé qu'elle y aille avec un autre ou non. Elle lui appartenait toujours, elle était toujours sienne et une part de lui ne put s'empêcher d'être profondément rassuré. Car, c'était ça qui lui importait. Qu'elle soit à lui, et à personne d'autre. C'était sa Ivy, sa lionne, sa meilleure amie. « Tu as raison, dit-il en reprenant son souffle, nous ne sommes que des amis, rien de plus. » C'était plus une vengeance personnelle qu'autre chose, une petite pic pour lui montrer que lui aussi, il savait faire mal, il savait être méchant si on le cherchait trop. Car, au final, il ne fallait pas être dupe, ils étaient tout, sauf des amis. Les amis ne s'embrassent pas, ne couchent pas ensemble et ne dorment pas pratiquement toutes les nuits ensemble. Les amis, ça ne fait pas des projets pour vivre dans un futur commun. Car, ils l'avaient fait ce futur, ensemble, à divaguer après une relation charnelle dans les draps humides et suintant de leurs ébats amoureux, tout en imaginant trois voire quatre rejetons, une énorme maison et un grand jardin. Une vie banale pour un couple de sang-pur, comme eux.
Tout en lui accordant un sourire en coin, son regard se perdit derrière son épaule et il aperçut, au loin, Cornélia Miller en train de danser avec un Poufsouffle. Il leva les yeux au ciel en voyant les mains plus qu'entreprenantes de ce dernier sur son dos dénudé. Puis, sans savoir pourquoi, au moment où leurs prunelles s'accrochèrent, il serra un peu plus Ivy contre lui et dévisagea la sale sang de bourbe avec une once de défi.
Elle n'était rien et, eux, étaient tout. Surtout ensemble.
Dernière édition par Orion H. Dolohov le Dim 24 Fév - 13:13, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: Orion ❧ i want you to stay. Jeu 3 Jan - 10:07 | |
| Il ne lui répondait pas, gardant le silence, fixant obstinément un point derrière eux alors qu’elle essayait de capturer son regard. Dieu que cela l’énervait quand il restait ainsi impassible, ne répondant à rien, serrant la mâchoire sans même daigner la regarder. Il la rendait dingue, et elle n’en éprouvait que plus de fureur. Le feu intérieur de la jeune femme brûlait si fort dans sa poitrine, elle ne pouvait plus s’arrêter, elle avait besoin d’arriver sur ce sujet si épineux qu’ils ne l’avaient jamais abordé. Mais lui restait silencieux. Elle voyait bien qu’il imprégnait chacune de ses paroles, chacun de ses dires. Elle aurait voulu le secouer, lui hurler dessus, évacuer tous ces sentiments qui s’étaient glissés en elle pour ne plus en sortir, s’empilant petit à petit pour devenir une bombe à retardement qu’Ivy peinait de plus en plus à contrôler. Mais elle parvenait encore à garder son calme malgré la froideur apparente d’Orion. C’était toujours ainsi. Elle finissait toujours par refouler ce qu’elle ressentait, pas cacher ses véritables sentiments dans les tréfonds de son cœur et de son être, ne se dévoilant jamais sur ce qu’elle ressentait vraiment quand il s’agissait du vert et argent. Il devait pourtant se douter. C’était impossible autre. Il devait se douter de l’amour brûlant qu’elle lui portait, de cette flamme qu’il allumait en elle quand il la regardait, surtout quand ils n’étaient qu’à deux, loin des regards, durant leurs étreintes passionnées. Elle ne s’était jamais retrouvée dans un autre lit que le sien, n’avait ouvert son cœur qu’à un seul autre, mais s’était très vite rendue compte qu’elle ne pouvait pas l’aimer, pas comme elle aimait Orion du moins. Cette brève idylle avait mis à mal leur amitié aussi, car c’était une des premières fois où le jeune homme s’était rendu compte qu’elle pouvait s’enticher d’un autre. Même si, dans le fond, elle en doutait fortement. Et elle avait fini par lui revenir, ils n’en avaient plus jamais parlé.
Il s’éloigna d’elle, espérant masquer le regard qu’il portait à présent. Mais elle le vit et cela lui broya les entrailles, elle ne le savait pas capable de ce genre de sentiment, pas à son égard du moins. Elle comprenait que ses dires l’avaient touché, mais pas à quel point car il se renfermait sur lui même, cachant ses sentiments derrière un masque d’impassibilité qui ne put contenir la lueur féroce de ses yeux limpides. Les secondes devinrent une minute qui lui sembla être l’éternité. Elle chercha à rencontrer son regard, mais il regardait obstinément le mur derrière eux, ou une autre peut-être, elle n’osait regarder pour s’en assurer. Enfin, il prit la parole. Et le cœur de la jeune femme se serra alors qu’elle attendait, comme si il allait délivrer sa sentence. « Ce n'est pas une question de jalousie, c'est une question de principe. » Elle fronça les sourcils, ne comprenant pas où il voulait en venir. Une question de principe ? Mais s’entendait-il seulement parler ? Ne voulait-il donc pas qu’elle ait une vie, elle aussi ? Car, elle ne lui appartenait pas. Il l’agaçait, cela se lisait sur son visage jusque là fermé et tendu. « Tu sais très bien que je ne serais jamais allé au bal avec Luce si Eliot ne m'avait pas supplié de prendre soin d'elle. Je l'ai fait, par simple et pure amitié. Toi, tu n'avais aucune raison valable de venir avec cette espèce de singe primitif au bal. Aucune ! » Elle eut un coup au cœur. Si, elle avait même une excellente raison d’être venue à ce bal avec Amadeus, mais il ne comprendrait pas. « Amadeus est quelqu’un de bien, Orion. Nous sommes amis, il n’avait pas de cavalière, je n’en avais pas non plus, je ne vois vraiment pas où est le mal. Il ne m’a pas demandé de coucher avec lui, à ce que je sache, ne m’a fait aucune avance même depuis qu’on est ici. Et quand bien même il l’avait fait, en quoi cela te regarde ? Tu passes ton temps dans les bras d’autres filles. » Rancœur quand tu nous tiens. C’était sûrement la première fois qu’elle laissait sous entendre que son comportement volage la blessait. La première fois qu’elle admettait qu’elle prêtait attention à chacune de ses conquêtes, à toutes les rumeurs dont elle entendait parler. La première fois qu’elle lui montrait à quel point elle souffrait de cette situation. « Je ne t’appartiens pas à ce que je sache. » dit-elle avec hargne. Mais leur conversation avait attiré le regard des curieux qui les entouraient. Il la fit tourner, lui donnant le temps de digérer tout ce qu’ils venaient de se dire. Après l’avoir attirer à nouveau à lui, il s’empara de ses lèvres. Elle hésita un instant à lui rendre son baiser, mais le cœur l’emporta sur la raison et ses lèvres s’entrouvrirent pour répondre à son étreinte. Ils ne s’étaient jamais laissés aller à des effuses de sentiments en public, étaient toujours restés très discrets quand ils ne se retrouvaient rien qu’à deux. Sa flamme intérieure brûlait à présent de milles feux alors que leur baiser se prolongeait. Des amis, vraiment ? Plus personne ne les croirait à présent. Quand il brisa leur étreinte, il semblait satisfait, elle beaucoup moins. Au contraire, elle était prête à exploser. Elle se détestait d’être aussi faible en sa présence, ne comprenait pas cet effet qu’il avait sur elle. Elle aurait voulu se donner des baffes, faute de quoi elle plongea un regard noir dans les yeux céruléens du jeune homme. « Tu as raison, nous ne sommes que des amis, rien de plus. » Si il avait cherché à la blesser, c’était réussi. Elle garda le silence et se serra contre lui, refoulant à nouveau ses sentiments alors qu’elle était sur le point d’exploser. Elle ne le quittait pourtant pas des yeux, car il savait qu’il avait raison. Mais qu’étaient-ils alors ? Elle le savait trop épris de sa liberté pour s’assumer être en couple, mais elle n’en pouvait de cette situation, ne sachant plus sur quel pied danser quand elle était avec lui. Elle vit alors son regard changer, une once de jalousie y passa alors qu’il regardait quelqu’un derrière eux. Ivy brisa leur étreinte et se retourna vers celle qui avait attirer le regard du vert et argent. Elle se figea. De nouveau cette fille, de nouveau ce regard qu’elle ne lui connaissait pas. Il avait vite changé d’attitude, reprenant celle qu’il réservait aux nés-moldus. « Nous ne sommes peut-être pas que des amis, Orion, mais tu n’es pas capable de ne regarder que moi durant une danse entière. » Sa voix était lasse, elle énonçait une réalité, pourtant la colère grondait en elle, telle une menace. Ivy se battait intérieurement pour repousser son double qui accourait pour la protéger.
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| | | | Sujet: Re: Orion ❧ i want you to stay. Ven 18 Jan - 17:49 | |
| Il la détestait, quand elle était comme ça. Quand elle ne voulait pas comprendre et qu'elle s'obstinait à ne pas vouloir changer d'avis, qu'elle ne s'écrasait pas sous ses caprices de petit garçon capricieux. Il n'avait pas apprécié qu'elle aille au bal avec un autre, elle devait donc s'excuser, point barre. Elle était à lui, c'était sa propriété, sa meilleure amie, sa Ivy. Et si il règlerait ses comptes plus tard avec ce crétin de Goyle, l'occasion de s'expliquer avec sa lionne s'était présentée plus tôt qu'il ne l'avait prévu. Il aurait aimé reculer l'échéance mais Orion savait qu'il n'aurait pas pu. Ne pas la regarder, ne pas lui sourire, ne pas lui parler et faire comme si elle n'existait pas, c'était bien trop dur à ses yeux. Elle avait si souvent été présente à ses côtés, qu'à présent, elle faisait partie de lui. Ainsi, c'était avec hargne et violence qu'il se battait pour l'avoir à lui toute seule, possessif au possible. Au fond, ce n'était pas sain, rien de tout ceci n'était bon. Cette passion, cette attache qu'il avait sans réussir à mettre les mots dessus, cette jalousie qui les tuerait un jour ou l'autre. Pourtant, elle avait beau avoir tenté de le raisonner, de lui expliquer que son cavalier de la soirée n'était qu'un simple ami, Orion ne le tolérait pas. Il avait l'horrible impression d'avoir été trahi et cette soirée avait été tachée par le fait qu'elle n'était pas présente à ses côtés. Et ça... Ça le foutait en boule, ça lui donnait mal au cœur et il l'avait encore au travers de la gorge. Cette frustration, cette colère, cette possessivité qui avait le don de le rendre complètement fou. Au moins, il s'était un peu apaisé en l'embrassant. Le fait d'avoir senti qu'elle répondait à son étreinte avait atténué ses craintes et il s'était sentit un peu moins blessé dans son orgueil et son petit « Je ne t’appartiens pas à ce que je sache » qu'elle avait énoncé juste avant ne lui était désormais plus important. Car au fond, si, elle l'était à lui. Toute entière. Corps et âme. Sinon, jamais elle ne se serait laissée faire, jamais elle n'aurait cédé aussi facilement et jamais n'aurait-elle continué de danser avec lui. Après tout, le feu sommeillait en elle et Ivy n'était pas du genre à se laisser faire, elle ne l'avait jamais été. Une dure à cuire, tout aussi fière et explosive que ses ancêtres.
Perdu dans ses réflexions, son regard était toujours posé sur les courbes gracieuses de son ennemie du moment, la sale sang de bourbe qui avait osé le souiller, lui, un Dolohov lors d'une danse en refusant de lui révéler sa réelle nature d'impure. Depuis, Orion n'était pas tendre avec elle, il s'en prenait constamment à elle et ne laissait jamais une occasion de pouvoir la terrifier et lui en faire voir de toutes les couleurs. Encore ce soir, il avait recommencé même ça avait légèrement déraillé lorsqu'ils se firent interrompre par un petit péteux arrogant des Serdaigle qui avait voulu jouer au chevalier servant. Péteux, avec qui elle dansait, d'ailleurs. Il leva les yeux au ciel et ses prunelles tombèrent sur les mains du garçon qui parcouraient avec avidité le dos nu de Cornélia. Goujat. Il serra les dents mais ne fit pas un geste, sentant qu'Ivy le regardait et que ce n'était pas le bon moment. Surtout, qu'au final, il n'avait aucune raison de se mettre dans cet état, ce n'était qu'une sale fille de moldu, elle ne méritait même pas son attention. Agacé par son propre comportement qu'il n'arrivait à saisir, il reporta son attention sur sa cavalière quand celle-ci, d'un ton las lâcha : « Nous ne sommes peut-être pas que des amis, Orion, mais tu n’es pas capable de ne regarder que moi durant une danse entière. » Instantanément, Orion se figea et baissa les yeux vers la brunette qui semblait plus blasée qu'autre chose. Il n'aimait pas ça, il n'aimait pas le fait qu'elle l'ait surprit en train de regarder dans la direction de Cornélia, il n'aimait pas ce qu'elle était en train de probablement s'imaginer sur eux et il n'aimait pas la voir aussi froide. Il passa sa langue sur ses lèvres et se recula doucement de sa partenaire, irrité par la tournure de la discussion. « Ne sois pas ridicule, Ivy. On parle d'une sang de bourbe face à toi. Le calcul est vite fait, pour moi. » lâcha-t-il d'une traite, en inclinant la tête, tentant de lui montrer qu'il était sincère. Et pour le coup, ça l'était, vrai. A ses yeux, Ivy était plus importante, plus chère et plus intéressante qu'une sale sang impur. Cornélia ne faisait pas le poids et elle ne le ferait jamais. Quel que soit ses atouts. Doucement, il la fit passer à côté de lui, levant son bras pour qu'elle passe en dessous, véritable technique d'un danseur confirmé. Elle se laissa faire, puisqu'il s'agissait après tout d'une danse. « Pourquoi faut-il toujours que tu gâches tout ? » lui demanda-t-il en repensant à sa dernière remarque et au fait qu'elle ait passé le bal au bras d'un autre. « Ça te plais pas ce qu'on a, toi et moi ? C'est ça ? T'en as marre, tu veux passer à autre chose et me rayer de ta vie ? Ou t'essayes simplement de me faire mal, de me rendre jaloux ? » la questionna-t-il en murmurant froidement, toujours autant blessé par son précédent comportement. Dans tous les cas, si elle s'amusait vraiment à ça, ça avait marché. Il avait été peiné et jaloux et s'était sentit trahit. De bien mauvais sentiment lorsqu'on se nomme Dolohov.
Et même s'il ne savait pas exactement ce qu'il y avait entre eux, même s'il ne comprenait pas encore le mot aimer, Ivy s'en rapprochait quand il pensait ressentir ce sentiment. Ivy en était plus que proche, même. Mais ça, il préférait crever que de se l'avouer et de l'avouer. Tant qu'elle restait avec lui, c'était tout ce qui comptait.
Dernière édition par Orion H. Dolohov le Dim 24 Fév - 13:07, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: Orion ❧ i want you to stay. Mer 23 Jan - 15:15 | |
| « Je ne t’appartiens pas à ce que je sache. » Dieu qu’elle avait tord. Ne prouvait-elle pas à chaque instant qu’elle lui appartenait bien ? N’accourait-elle pas dès qu’il la demandait ? N’avait-elle pas foutu en l’air une relation presque parfaite parce qu’elle n’arrivait pas à ne pas aimer le vert et argent ? Encore maintenant, n’avait-elle pas cédé à son baiser alors que son sang battait la pulse dans ses veines tellement elle était fâchée contre lui ? Elle n’arrivait pas à supporter sa propre faiblesse, ce sentiment qu’il faisait naître en elle, son cœur qui battait la chamade dès qu’il posait le regard sur elle. Elle ne supportait pas le fait qu’elle ne parvenait pas à lui tenir tête, sauf ce soir. Ce soir, elle ne céderait pas, elle n’en pouvait plus de tourner en rond, de ne pas savoir de quoi était fait leur relation qui semblait s’intensifier chaque jour, sans jamais devenir sérieuse pour autant. Ivy ne parvenait plus à défaire son cœur du jeune homme et elle craignait la chute quand elle comprendrait que son amour démesurer pour Orion n’avait pas l’écho espéré. Car elle n’était pas dupe, si elle ne parvenait pas à se retrouver avec un autre intimement, si elle ne parvenait pas à sortir avec un autre, elle savait que lui ne se privait pas pour rejoindre le lit d’autres, même si il ne lui faisait jamais part de ses conquêtes. Elle voyait bien comment il regardait les autres filles, comment il se comportait avec elles quand il pensait qu’elle n’était pas là. Mais il arrivait souvent que la rouge et or tombe sur le jeune homme dans ces moments où il déployait ses charmes pour attirer une autre dans ses filets, elle tournait alors bien vite les talons, mais l’image restait grave dans sa mémoire, lui lacérant le cœur chaque fois qu’elle y repensait. Encore en cet instant, son cœur semblait se fissurer à chaque mot qu’il prononçait. Ils s’étaient déjà disputés dans le passé, mais jamais avec autant d’intensité, jamais à ce propos. Enfin ils abordaient ce sujet qu’ils avaient passé tant de temps à éviter : qu’étaient-ils réellement l’un pour l’autre ?
Elle n’arrivait pas à croire qu’il ose ainsi en regarder une autre alors qu’il venait de lui reprocher d’avoir simplement accompagné un ami à ce bal stupide. Elle se moquait bien de savoir qui elle était, Orion ne l’avait jamais regardé elle de cette façon. La peur se glissa dans ses veines, peur de perdre celui qu’elle aimait, cet ami si précieux, peur de cette vérité qui faisait son chemin dans le cœur de la rouge et or : Orion ne l’aimait pas, du moins, pas comme elle l’aimait. Il ne l’aimerait sans doute jamais aussi intensément, toujours attiré par d’autres qu’elle. Ivy resserra sa main sur l’épaule du jeune homme de peur qu’il disparaisse maintenant qu’elle était arrivée à cette conclusion. Elle ne comprenait pas pourquoi ils se déchiraient de la sorte, pourquoi il réagissait ainsi. Ne lui avait-elle pas prouvé à maintes reprises dans le passé qu’elle n’irait nulle part ? Ne lui était-elle pas rapidement revenue une fois qu’elle s’était rendue compte que jamais elle ne pourrait aimer Byron comme elle aimait Orion ? Elle ne s’était jamais donnée à un autre que lui, ne s’était jamais intéressé à quiconque autre que lui. Elle était là pour lui comme il était là pour elle, dans les peines et dans la joie. Combien de fois lui avait-elle dit qu’elle n’imaginait pas sa vie sans lui ? Car c’était vrai. Si Ivy devait épouser un jour quelqu’un, il était clair qu’Orion serait cette personne. Il était son amant, son meilleur ami, celui qui la connaissait le mieux, qui la comprenait si bien. Il avait déjà séché tant de fois ses larmes, connaissaient chacune de ses faiblesses. Non, la rouge et or ne parvenait pas à concevoir qu’il puisse s’imaginer une seule seconde qu’elle désire partager ce qu’elle partageait avec lui avec un autre. Elle adorait Amadeus, car il était un ami proche, mais elle ne l’avait jamais considéré de la même façon qu’elle considérait Orion et ne le verrait jamais non plus de cette façon.
« Ne sois pas ridicule, Ivy. On parle d'une sang de bourbe face à toi. Le calcul est vite fait, pour moi. » Ivy vit dans son regard qu’il disait vrai, ou du moins qu’il pensait ce qu’il disait, mais elle savait aussi que si c’était entièrement vrai, jamais il ne l’aurait regardé comme il l’avait fait. Elle eut un sourire triste, car il se mentait surtout à lui-même en cet instant, incapable d’avouer qu’il éprouvait un certain désir pour une fille qu’il considérait comme impur. La Gryffondor ne désirait pas en plus se lancer dans un discours sur la pureté du sang, elle savait qu’elle perdrait de toute façon son temps et ils étaient déjà bien assez en colère tous les deux que pour rajouter de l’huile sur le feu. « Si il n’y avait qu’elle … » dit-elle dans un murmure à peine audible alors qu’il la faisait lentement tourner sur elle-même avant de l’attirer à nouveau à lui. « Pourquoi faut-il toujours que tu gâches tout ? » La jeune femme releva sur lui un regard plein de colère. Les flammes dansaient dans ses yeux clairs qui prirent une teinte plus sombre. « MOI ? Mais c’est toi qui fait tout une histoire car je n’ai pas voulu venir seule à cette stupide soirée ! Qu’aurais-je fait ? Passer la soirée à attendre que tu aies fini de danser avec ta cavalière à côté du buffet ? Pourquoi devrais-je toujours agir afin de TE faire plaisir ? Pourquoi ne puis-je pas aussi m’amuser sans avoir à craindre que ce que je fais te plaira ou ne te plaira pas ? » Elle était blessée. Cela se lisait dans son regard qui était à présent humide. Cette conversation l’épuisait, l’énervement, la danse, tous ces sentiments contradictoires. Elle sentait son double se glisser, désirant venir à l’avant plan, mais la jeune femme la repoussa, elle voulait aller au bout de cette conversation. « Ça te plait pas ce qu'on a, toi et moi ? C'est ça ? T'en as marre, tu veux passer à autre chose et me rayer de ta vie ? Ou t'essayes simplement de me faire mal, de me rendre jaloux ? » Ivy prit les devants, joignant ses lèvres à celles du jeune homme dans un baiser désespéré, empli d’une passion fiévreuse, témoignant de son affection à l’égard du vert et argent qui semblait douter de ses sentiments. Elle prit le visage du jeune homme dans la coupe de sa main, murmurant toujours aussi fiévreusement : « Tu crois vraiment que je pourrais te rayer de ma vie ? Tu crois vraiment que je veux t’oublier, te faire du mal ? Ne te rends-tu pas compte qu’en cet instant, c’est toi qui me fais mal ? » Et les larmes se mirent à rouler sur ses joues. « Tu crois que je ne sais pas que tu t’amuses avec des dizaines d’autres filles ? Que tu passes ton temps dans leur drap, à les courtiser ? Et si tu savais à quel point j’en souffre, mais je ne dis rien, Orion. Parce que je n’ai aucun droit sur toi. Parce que tu ne m’appartiens pas. » Elle scruta son regard, cherchant à comprendre pourquoi ils se disputaient ainsi alors qu’ils auraient dû profiter de leur danse ensemble. Ivy soupira. « Je suis désolée si je t’ai blessé en venant avec Amadeus. Nous ne sommes que des amis, il n’avait personne, je n’avais personne et je t’assure que la seule qu’il convoite ce n’est pas moi. » Le cœur de la rouge et or se serra dans sa poitrine. Elle n’avait pas encore conscience des larmes qui roulaient librement sur ses joues, mais elle ne fit rien pour les arrêter. Elle n’était pas la seule à se sentir coupable si cette soirée tournait au vinaigre, il avait lui aussi sa part de responsabilité.
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| | | | Sujet: Re: Orion ❧ i want you to stay. Dim 24 Mar - 10:22 | |
| Toute cette situation le mettait réellement mal-à-l'aise, il n'aimait pas aborder ce sujet, parler de tout ça, s'ouvrir autant même pour Ivy. Il avait des limites, des valeurs, des pensées qui l'interdisaient de laisser son cœur battre pour quelqu'un, de s'attacher. Il avait déjà fait l'erreur en faisant une place à sa meilleure amie lorsqu'il était petit, mais maintenant, il se demandait s'il avait bien fait. Elle semblait si fragile, si triste en cet instant qu'une bouffée de culpabilité le posséda de plein fouet. Lui qui n'avait d'ordinairement jamais de mal à se regarder dans un miroir, avait bien du mal à croiser les prunelles miroitantes de sa compagne. Bien sûr que lui avait eu d'autres liaisons avec quelques filles de l'école, bien sûr qu'il pouvait faire ce qu'il voulait sans lui demander son avis, bien sûr qu'il était égoïste et sans gêne mais son monde tournait ainsi depuis sa plus tendre enfance et ce n'était pas maintenant que tout allait changer. Ivy le savait, elle l'avait toujours su qu'il était imprévisible, trop attiré par les griffes de la liberté pour se laisser enfermer aussi facilement. Aussi, ne comprenait-il pas son comportement, ce soir. Il n'y arrivait pas. Elle lui reprochait d'aller voir ailleurs, de ne pas faire attention à elle malgré l'affection qu'il lui portait, d'être lui-même ? Et il devait s'excuser pour ça ? Le monde tournait parfois à l'envers, rien ne semblait aller comme il le voulait et cette émotion coupable qui tranchait son estomac ne lui rendait pas la tâche facile. Il aimait Ivy. C'était indéniable, même s'il ne voulait jamais se l'avouer. A ses yeux, seuls les gens faibles et méprisables se servaient de leurs émotions pour les autres. Et il n'était pas de ces gens-là, jamais. Tout en serrant les dents, il attendit une réaction de sa cavalière en repensant à ses dernières paroles, ce mal qui semblait la ronger quand elle lui avait finalement reproché que c'était lui qui gâchait tout. Peut-être était-ce le cas, peut-être était-il en train de lui faire du mal par simple caprice, parce qu'il l'avait toujours considéré comme étant sienne et qu'il n'appréciait pas la voir au bras d'un autre. Au fond, il le savait que c'était loin d'être joli, qu'il n'était pas le meilleur ami parfait, trop égoïste et fier pour avoir une relation saine avec Ivy, conscient que ce qu'il était lui faisait irrémédiablement du mal et que s'il avait été quelqu'un de bien, de moins égocentrique, il aurait cessé de la voir, de lui parler, pour son propre bien. A cette pensée, il la serra un peu plus contre lui, ne souhaitant pas la voir partir ou s'éloigner de lui.
Mais il était tout sauf un modèle de perfection. Et en monstre qu'il était, il préférait voir Ivy souffrir à ses côtés plutôt que lui souffrir de son absence. Il y avait trop d'années, de souvenirs, d'étreintes, de baisers, de complicité entre eux pour qu'il puisse la laisser s'échapper aussi facilement. Mettant de côté l'horrible impression de s'en vouloir, il inspira un bon coup et s'apprêta à rajouter quelque chose quand la lionne le coupa dans son élan et rapprocha ses lèvres des siennes. Satisfait, un rapide sourire se forma sur ses lèvres tandis qu'elle en prenait l'entière possession. De là, un baiser frivole et enflammé naquit à la coupe de leurs bouches unies, malgré la pointe désespérée de tristesse que tentait de mettre son amante au goût de l'échange. Imperceptible, Orion ne réagit guère, se contentant simplement de répondre à cet appel en parcourant des mains son dos, la pressant autant que possible contre lui. Quand ils se dégagèrent l'un et l'autre pour reprendre leurs souffles, la demoiselle attrapa le visage du serpent entre ses mains, caressant de ses fins doigts sa peau rugueuse. « Tu crois vraiment que je pourrais te rayer de ma vie ? Tu crois vraiment que je veux t’oublier, te faire du mal ? Ne te rends-tu pas compte qu’en cet instant, c’est toi qui me fais mal ? » dit-elle d'une voix brisée tandis que ses larmes commençaient de plus en plus à couler. Mal-à-l'aise devant de simples perles d'eau salée, le Dolohov détourna le regard et passa une main dans son cou. Il n'y avait réellement qu'elle pour lui faire ce coup-là, elle arrivait toujours à l'atteindre lorsqu'elle pleurait. Le cœur du brun sembla d'ailleurs se serrer et se faire lentement dévorer par la culpabilité qu'il avait tenté de repousser. Trop tard. Il était peu habitué à ce genre de spectacle, puisque sa sœur n'avait jamais versé une larme de sa vie et qu'à part Ivy, c'était la seule qui comptait aussi à ses yeux. Avalant sa salive avec difficulté, le brun tenta en vain de trouver une solution, un échappatoire à cette dispute de plus en plus déroutante et qui tournait au drame. « Tu crois que je ne sais pas que tu t’amuses avec des dizaines d’autres filles ? Que tu passes ton temps dans leur drap, à les courtiser ? Et si tu savais à quel point j’en souffre, mais je ne dis rien, Orion. Parce que je n’ai aucun droit sur toi. Parce que tu ne m’appartiens pas. » Il releva la tête en haussant un sourcil, plongeant ses yeux bleutés dans ceux chocolats de son amie, tentant de voir si elle plaisantait ou non. Devait-il se justifier à présent et lui rendre des comptes ? Elle venait de toucher une corde relativement sensible et, irrité par cette pique, il cracha : « Dois-je m'excuser de qui je suis maintenant ? » tout en lui lançant un regard mauvais. Puis, en voyant son air particulièrement blessé, il se ravisa et soupira. Non, ce n'était pas ce qu'elle voulait dire et il le savait. Par une sorte de raisonnement, la belle Gryffondor tentait juste de lui démontrer par a+b qu'il venait de se mettre en colère pour rien. Elle tentait de le calmer quand lui enfonçait le couteau dans la plaie en lui faisant davantage de peine.
« Je suis désolée si je t’ai blessé en venant avec Amadeus. Nous ne sommes que des amis, il n’avait personne, je n’avais personne et je t’assure que la seule qu’il convoite ce n’est pas moi. » dit-elle dans un soupir étranglé. Plein de remords, Orion se mordit la lèvre inférieure et se rapprocha d'elle pour essuyer délicatement l'eau de tristesse qui s'accrochait à ses jolies joues. Tout en la regardant droit dans les yeux, il l'étreignit, caressant de ses doigts sa chevelure brune. Il ne voulait pas s'ouvrir, il ne voulait pas lui dire le fond de sa pensée par crainte de devenir le genre de personne qu'il haïssait. Jusqu'à aujourd'hui, il était persuadé que sa meilleure amie savait ce qu'il ressentait ou pensait à son égard mais visiblement, elle était pleine de doute et de chagrin. Tout en balayant la salle de ses prunelles, il grimaça et se sépara d'elle en prenant sa main dans la sienne. Puis, tout en ne lui demandant pas son avis, Orion l'emmena en dehors de la salle de bal, dans un lieu un peu plus calme où la musique n'entraverait pas ses dires et où les témoins n'existaient pas. Voyant qu'elle l'interrogeait du regard, il la vit frissonner et passer les mains sur ses bras en tentant de se réchauffer. Galant et peu pressé de commencer à réellement parler, il retira sa veste de smoking pour la glisser sur les épaules de la brunette qui semblait perdue mais un peu moins triste. Enfin, elle ne pleurait plus et c'était déjà ça. Il lui caressa la joue du bout des doigts en affichant une mine sérieuse, presque morne. Et, il se lança. « Je tiens à toi, Ivy. Quand je pense au futur, à mon avenir, tu es partout. Je nous vois marié, avec des enfants, dans un énorme manoir. Heureux. Alors... Je sais que je suis jaloux, possessif, rancunier, têtu, égoïste et que je te fais du mal sans réellement le vouloir. Je le sais, que je suis un monstre dénué d'émotions, de regrets et de cœur, ça ne m'a jamais dérangé parce que c'est ce que je suis, qui je suis ! Mais ce soir... Ce soir j'ai préféré éviter ton regard parce que pour la première fois de ma vie, j'ai vu dans tes yeux que tu me voyais ainsi. Tu es la seule Ivy à me faire sentir faible, à me foutre les boules parce que tu pleures, à me rendre meilleur que je ne le suis. Parce que tu m'aimes et que tu crois en moi. » Il s'arrêta, conscient qu'il allait trop loin, qu'il se dévoilait trop. Inquiet, il regarda un peu partout autour d'eux et se rendit compte avec soulagement qu'ils étaient toujours seuls. Son interlocutrice semblait perdue dans ses réflexions et comprit vraisemblablement qu'il n'avait pas finit puisqu'elle ne pipa mot. Aussi, se rapprocha-t-il un peu plus d'elle, juste parce qu'il ne voulait que ce soit qu'elle qui l'entende. « Ma sœur et toi, vous êtes les seules personnes qui ont de l'importance à mes yeux. Je ne veux pas te perdre, Ivy. Et ce soir, j'ai cru que... » Il se stoppa dans sa phrase, conscient que la suite était facile à deviner. Il avait pensé, durant un court instant qu'elle avait décidé d'en choisir un autre plutôt que lui, il avait cru la perdre durant toute une soirée. D'où son animosité, sa haine, son amertume. Parce qu'elle lui avait fait mal. Elle avait touché pile là où il ne fallait pas.
Glissant sa joue contre la sienne, joignant ses mains dans la courbe son dos, il déposa un léger baiser sur sa tempe. « Tu es à moi » murmura-t-il délicatement. Il se sentait plus ou moins sale de s'être autant confié à sa meilleure amie et se sentait ô combien humain en cet instant. Il détestait ça. Mais, ça en valait la peine si Ivy restait avec lui.
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| | | | Sujet: Re: Orion ❧ i want you to stay. Ven 9 Aoû - 9:23 | |
| Ils se disputaient souvent, si souvent. Mais jamais ils n’avaient parlé aussi ouvertement de leur relation. Ivy aurait voulu mettre fin à cette conversation, elle avait le sentiment de parler pour ne rien dire. Elle était persuadée qu’Orion ne comprendrait jamais ce qu’elle tentait de lui dire, sans le lui dire vraiment. Elle l’aimait, cela crevait les yeux. Tout le monde le savait. Orion semblait être le seul à ne pas comprendre à quel point. Elle aurait donné sa vie pour le jeune homme, aurait fait tout ce qu’il voulait. À une époque du moins. Aujourd’hui, elle ne savait plus vraiment où elle en était. Elle n’aimait pas cette situation. Elle n’aimait pas se sentir si faible par rapport à lui. Car cela n’était pas normal, n’est-ce pas ? De se sentir aussi faible avec quelqu’un alors que, au contraire, il devrait la faire se sentir plus forte que n’importe quelle autre. N’était-ce pas ça l’amour ? Se sentir pousser des ailes, se sentir au dessus de tout le monde ? N’était-elle pas censée se sentir bien ? Car cela n’était pas le cas. Ivy n’avait jamais été aussi mal de sa vie. Elle sentait ses entrailles se contracter dans son ventre, son cœur se briser à chaque mot qu’ils prononçaient. Elle l’aimait à la folie, et là se trouvait le problème. Car elle avait vraiment le sentiment de basculer dans une folie douce. Elle avait le sentiment de perdre pied, de se laisser dévorer. Ivy était entrain de mener deux combats. Deux combats intérieurs qui la déchiraient et la rendaient encore plus vulnérable, encore plus fatiguée. Il y avait cette part d’elle qui aimait Orion si fort qu’elle lui ordonnait d’abandonner cette conversation. Mais d’un autre côté, il y avait le côté sombre de sa personnalité. Cette Jane qui semblait vouloir la protéger au détriment des autres. Elle ne voulait pas que cette dernière prenne le contrôle, elle ne voulait pas céder les commandes à son double. Cette conversation était trop importante pour elle. Ivy se devait d’aller au bout. Elle n’en pouvait plus de passer pour l’idiote de service, trop amoureuse de son meilleur ami que pour se rendre compte que cet amour était probablement à sens unique. Elle ne doutait pas de son affection. La rouge et or savait qu’elle représentait beaucoup aux yeux d’Orion. Mais elle n’était pas certaine que ses sentiments soient partagés. Elle doutait même qu’il l’aime autant qu’elle l’aimait. Et cela la rendait malade. Elle ne voulait pas être aussi dépendante de lui qu’elle ne l’était. Elle ne voulait plus accourir ou dire amen à tout ce qu’il faisait. Elle avait le sentiment qu’il ne la respectait pas toujours. Qu’il se moquait souvent que ce qu’il faisait avait un impact sur la jeune femme. Et cela, elle ne pouvait plus le supporter.
Elle ne le repoussa pourtant pas quand il la serra plus fort contre lui. Elle en était incapable. Elle avait le sentiment que si elle brisait leur étreinte, elle briserait quelque chose d’autre. Au contraire. Elle décida de joindre ses lèvres à celle d’Orion, lui prouvant par ce baiser à quel point elle était désespérée. Ivy était perdue. Elle ne savait plus que faire, que dire, que penser. Elle ne voulait pas qu’ils se disputent, elle ne voulait pas le perdre, mais elle n’avait plus de solution à leur offrir. Elle avait besoin de la vérité, toute la vérité. Elle se rappelait de toutes leurs disputes importantes, moins des petites qui ne comptaient pas. Car oui, ils se disputaient. Souvent pour des bêtises sans importance, car Ivy ne pouvait en vouloir longtemps à Orion. Ils partageaient trop de souvenirs, trop de moments de complicité. Quand elle avait perdu ses parents, c’était vers lui qu’elle s’était tournée. Il avait trouvé les mots, avait réussi à la réconforter alors que personne d’autre n’avait réussi à la faire parler. Il la connaissait par cœur, savait quoi dire pour la toucher, dans le bon sens comme dans le mauvais. Car si Orion savait comment réconforter Ivy, il savait aussi où appuyer pour lui faire mal.
Ivy regretta qu’il se détourne devant ses larmes. Elle pleurait rarement, surtout devant lui. Mais surtout, il ne l’avait jamais vu pleurer par sa faute. Elle réussissait toujours à sauver les apparences. Quand la Gryffondor n’allait pas bien à cause de son meilleur ami, elle mettait un masque. Un masque d’une joie fausse, mais il se laissait souvent berner. Au fil des années, elle était devenue très bonne à ce petit jeu. Mais ce soir, les masques tombaient, l’acte était fini. Elle ne pouvait plus prétendre que tout allait bien, pas quand son cœur saignait à ce point. Elle n’avait jamais fait preuve d’une possessivité excessive. Elle s’était toujours gardée de faire des commentaires quant aux aventures du jeune homme dont elle avait parfois vent. Au contraire. Elle prenait souvent la chose avec légèreté, plaisantait même à ce propos. Mais en cette soirée, elle ne pouvait plus plaisanter. Elle était même incapable de sourire franchement. Quand Ivy aborda la chose, Orion semblait surpris, irrité. Elle savait qu’elle venait de toucher un point sensible. Elle le connaissait aussi. Elle savait quoi dire pour, enfin, le faire réagir. « Dois-je m'excuser de qui je suis maintenant ? » La jeune femme hocha la tête, il ne comprenait pas. « J’ai toujours su qui tu étais Orion, et pourtant je suis toujours là. Combien de fois au fil des années j’aurais pu m’éloigner sous prétexte que je n’aimais pas tes agissements ? Nous n’avons pas toujours été d’accord sur tout, et pourtant je ne t’ai jamais quitté. Non Orion, je ne veux pas que tu t’excuses pour qui tu es, car j’aime ce que tu es. Je veux juste que tu comprennes que je suis qui je suis aussi et que tu es entrain de me reprocher des choses que tu fais toi-même. » La voix d’Ivy avait retrouvé de la contenance. Elle n’était plus en colère, juste las. En son fort intérieur, Jane semblait s’être calmée, comprenant que la rouge et or n’avait pas l’intention de se laisser marcher dessus, pas ce soir. Pourtant la fatigue se lisait dans le regard de la demoiselle. Elle n’aurait pu tenir encore longtemps.
Elle s’excusait. Ivy s’en voulait vraiment. Dans le fond, peut-être qu’une part d’elle-même avait accepté de venir avec Amadeus pour susciter une réaction chez le jeune homme. Peut-être avait-elle prévu qu’ils aient, enfin, cette conversation. Le subconscient pouvait vous jouer bien des tours. Mais non, Ivy n’avait jamais voulu blesser le vert et argent. Elle l’aimait trop pour cela, elle aurait été incapable de lui faire du mal intentionnellement. Sa peau s’électrisa à son contact, comme toujours. Cela lui faisait du bien de sentir les mains d’Orion sur ses joues, effaçant les dernières larmes qui s’y étaient attardées. Elle le vit hésiter. Longuement. La Gryffondor savait qu’il n’arriverait pas à se confier aussi facilement, à lui exprimer ce qu’il ressentait vraiment. Mais elle était patiente. Elle savait qu’il y arriverait. Elle regretta qu’il s’éloigne d’elle, mais accepta sa main avec surprise, le suivant sans rien dire. Le silence du hall était étrange, comparé au bruit et à l’ambiance qui régnait dans la Grande Salle. Ils étaient seuls. Ce silence fit du bien à la jeune femme, elle parvenait mieux à se concentrer, à remettre ses idées en place. Elle frissonna alors, consciente qu’il faisait beaucoup plus froid ici que sur la piste de danse. Elle glissa ses mains sur ses bras, cherchant à se réchauffer. Galant, comme toujours, le jeune homme remarqua son geste et ôta sa veste pour la poser sur les épaules de la demoiselle. Elle lui sourit tendrement, reconnaissante.
Soudain, il reprit un air on ne peut plus sérieux. Le cœur de la demoiselle se mit à battre la chamade dans sa poitrine. « Je tiens à toi, Ivy. Quand je pense au futur, à mon avenir, tu es partout. Je nous vois marié, avec des enfants, dans un énorme manoir. Heureux. Alors... Je sais que je suis jaloux, possessif, rancunier, têtu, égoïste et que je te fais du mal sans réellement le vouloir. Je le sais, que je suis un monstre dénué d'émotions, de regrets et de cœur, ça ne m'a jamais dérangé parce que c'est ce que je suis, qui je suis ! Mais ce soir... Ce soir j'ai préféré éviter ton regard parce que pour la première fois de ma vie, j'ai vu dans tes yeux que tu me voyais ainsi. Tu es la seule Ivy à me faire sentir faible, à me foutre les boules parce que tu pleures, à me rendre meilleur que je ne le suis. Parce que tu m'aimes et que tu crois en moi. » Le cœur de la demoiselle se serra. Elle était touchée par cette déclaration, par ces mots. Ses peurs et ses craintes s’envolèrent alors. Elle plongea son regard dans celui d’Orion et il put y lire tout l’amour qu’elle lui portait, le bonheur qu’elle ressentait en ce moment-même. Elle voulut prendre la parole, mais il n’avait pas fini, elle le sentait. Ivy se tut alors, préférant garder le silence plutôt que de le couper dans son élan. « Ma sœur et toi, vous êtes les seules personnes qui ont de l'importance à mes yeux. Je ne veux pas te perdre, Ivy. Et ce soir, j'ai cru que... » Ses entrailles se contractèrent. Elle comprenait enfin ce qu’il avait ressenti en la voyant au bras d’un autre. Il avait cru qu’il la perdait. Qu’elle se détachait de lui pour offrir son affection à un autre. Ce qui était faux, totalement faux. Ivy se glissa dans ses bras, frissonna quand il vint déposer ses lèvres sur sa tempe. « Tu es à moi. » Murmure glissé à son oreille. Était-elle à lui ? Oui. Sûrement. Mais la réciproque était-elle vraie ?
Ivy s’écarta quelques peux, pour pouvoir plonger son regard dans celui du jeune homme. « Je t’aime Orion. » Elle le lui avait déjà dit dans le passé, mais jamais comme cela. Les déclarations passées étaient plutôt amicales alors qu’ici elle lui avouait qu’elle l’aimait réellement, du plus profond de son cœur. « Et toutes ces choses que tu m’as dites, sur notre futur, sur nos vies, je les crois et je les pense aussi. Je veux finir ma vie à tes côtés, avoir des enfants avec toi, porter ton nom … » Mais. Car il y avait un mais. Et Ivy s’en voulait de le dire à voix haute. Elle s’en voulait de dire cela alors qu’il venait de lui faire ce qui était et resterait probablement sa plus belle déclaration. « Mais j’ai besoin de savoir que je suis libre. Je t’aime toi, et il n’y aura jamais personne d’autre. Mais je vais dépérir si tu m’enfermes dans une cage. » Ivy avait besoin d’amis, d’amies, de personne autour d’elle. Elle avait besoin de pouvoir faire ce qu’elle voulait, quand elle le voulait, sans avoir à craindre la réaction du jeune homme. Elle ne voulait pas être prisonnière de son amour.
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