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 fucking alcoholic. ft Elias

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MessageSujet: fucking alcoholic. ft Elias   fucking alcoholic. ft Elias EmptyMar 5 Fév - 12:46

Cléo sortit du pub, laissant là le groupe de Serdaigles qu’il avait accompagné pour aller se balader un peu seul. C’était agréable de retrouver Pré au Lard en période de fête. Noël approchait à grand pas et les vacances également. Il fallait qu’il fasse le plein de cadeaux pour ses parents et une petite heure plus tard, il avait rempli son sac à dos de divers objets, des plus simples au plus sophistiqués. De quoi contenter les autorités parentales et lui offrir un noël tranquille. Il s’était également procuré un livre sur la médicomagie et avançait à présent en direction de la Cabane Hurlante, un sac de chocolats à la main qu’il mangeait distraitement. Cléo et les chocolats, c’était une longue histoire d’amour oui *sort*. Il dégagea la neige d’un rocher et s’y installa pour commencer à lire, se moquant éperdument du froid. Sa respiration formait un nuage de buée en passant la barrière de ses lèvres. Mais c’était la première sortie à Pré au Lard de l’année et il comptait bien en profiter. Il était arrivé à un passage particulièrement intéressant de son ouvrage lorsqu’un bruit qui ressemblait à un grognement se fit entendre. Il fronça les sourcils et releva les yeux vers l’auteur du trouble. Rien. Bon. Le Serdaigle reprit sa lecture, essayant de se concentrer, mais de nouveau le bruit se fit entendre et cette fois, un Gryffondor déboucha devant lui. Cléo sursauta et se releva presque simultanément alors que sous ses yeux se déroulait un spectacle des plus… original. Un rouge et or qui semblait des plus torchés possible essayant de marcher droit. Ce que Cléo prenait pour un grognement était en fait le sifflement rauque de sa respiration. Apparemment il ne l’avait même pas vu, tant pris par l’alcool que, de l’avis du Serdaigle, ce dernier ne devait plus voir grand-chose à part des masses floues et mouvantes.
Il rangea son livre en vitesse alors que l’agacement commençait à naitre en lui. Pas moyen de lire en paix, il fallait toujours qu’un abruti vienne l’emmerder. Il s’apprêtait à partir lorsque le Gryffondor trébucha, manquant de s’effondrer dans la neige en marmonnant quelque chose. Cléo soupira et remettant son sac sur son épaule, il s’approcha prudemment de l’élève pour lui tapoter l’épaule : « Hey… ça va ? » Le Serdaigle l’observa d’un air un peu soucieux. Il n’y avait personne d’autres aux alentours et l’autre allait lui péter un coma éthylique sous les yeux. Non merci. « Tu devrais retourner au château ou bien manger un morceau… » Et sur ces bons conseils, le septième année tourna les talons et repartis en direction du village, bien décidé à s’éloigner le plus possible du boulet à qui il venait d’adresser la parole.
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MessageSujet: Re: fucking alcoholic. ft Elias   fucking alcoholic. ft Elias EmptyJeu 7 Fév - 17:02

Fuck You I'M Drunk
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Callé entre Quigg et un petit étudiant parfaitement inconnu, Elias piquait du nez au-dessus de son bol de lait chocolaté dont s’extirpait un délicat fumé de cacao. Les matins d’hiver s’avéraient toujours difficiles pour lui, il était tiraillé entre l’envie de s’enfoncer, un peu à l’image d’une marmotte hibernant, dans la chaleur de son lit, et l’envie, quelque peu enfantine, d’aller courir dans la neige, d’en faire des bonhommes immondes et informes, et finalement de jouer comme un gamin durant des heures. Seulement, ce matin-là, dans la semi-obscurité matinale, il glissait ostensiblement vers la fainéantise, et avait fini par poser sa tête, sur l’épaule de son ami. Celui-ci, habitué, n’avait alors pas hésité à le secouer comme un prunier afin de lui faire ouvrir les yeux, ce qu’avait fait Elias dans un grognement de mécontentement. Il avait piaffé, avant de porter mollement à sa bouche son bol de lait brulant, il y avait trempé ses lèvres, avalé une gorgée avant de la recracher pour se jeter sur son verre de jus de citrouille qui se trouvait sur la table. Elias en avala le contenu d’une traite avant de reposer son verre, violement, sur la table, faisant ainsi sursauter le petit voisin qui avait le nez plongé dans une lettre qui venait de tomber du ciel.
Si pour beaucoup recevoir du courrier de la part de ses proches était quelque chose d’appréciable, il n’en était rien pour tous les Rosier de Poudlard. Une lettre avait toujours le don d’obscurcir leur journée puisqu’elle ne contenait jamais plus que des directives d’un père peu aimant quand ce n’étaient pas des mots vindicatifs pour leur signaler qu’ils avaient agis d’une façon qui n’avait été que peu apprécier par le chef de famille. La façon dont David Rosier, le père d’Elias arrivait à savoir tout ce qui se passait dans sa vie et au sein du château relevait de l’occulte, et parfois le jeune homme s’interrogeait sur le type de sortilèges ou d’incantations maléfiques dont son géniteur avait usé pour obtenir cette faculté.
Toutefois, ce matin-là, il n’y avait pas eu de lettres tombant dans son bol de lait chaud, ni de chouette réclamant sa récompense pour avoir bien acheminé une encombrante missive. Il n’y avait rien eut. Rien du tout. Et malgré son esprit encore embrumé par une nuit jugée trop courte, il pouvait encore penser qu’il avait gagné un jour. Juste un jour de plus sans avoir à se sentir juger, observer et finalement malaimé. Il avait tout de même regardé le dernier volatile sortir de la grande salle avant de reprendre sa respiration et de porter, une nouvelle fois, son bol de chocolat chaud à ses lèvres. Cette fois ci, il avait soufflé longuement sur la fumée qui s’en dégageait avant d’en avaler une gorgée qui lui avait semblé tout aussi doucereuse que douloureuse en s’écoulant dans sa gorge à vif.

« Elias ?! ». Il avait sursauté en sentant une main se poser sur son épaule, et avait manqué une nouvelle fois de s’étouffer avec le contenu de son bol. Il s’était alors retourné essuyant du revers de la main la goutte de lait qui lui coulait le long du menton, l’air intrigué face à la demoiselle qui se trouvait là. C’était une petite blonde, aux cheveux tirés en une queue de cheval, elle portait sur sa cape noire l’écusson des blaireaux et elle n’avait pas l’air d’être vraiment à l’aise. Sous le regard interrogateur d’Elias, elle se décomposait un peu, et hésitante, elle finit par reposer sa question. « Elias Rosier, c’est bien toi non ?! … Enfin c’est ce qu’on m’a dit… A ma table.». La demoiselle, les joues rosies, s’était tourné pour montrer du doigt la longue table des jaunes et noirs, et Elias avait suivi le mouvement du doigt pour venir poser son regard sur une troupe d’élèves qui le regardaient fixement. Rapidement il avait reporté son attention sur la demoiselle, il avait pincé les lèvres, plissé les yeux, tentant de savoir ce qu’elle pouvait bien lui vouloir. « Mmh… Oui, c’est moi. ». Aussitôt dit, elle avait dégainée une lettre qu’elle lui avait tendue avant de s’enfuir rapidement, rouge de honte, vers sa table.
Incrédule, il avait à peine eut le temps d’attraper la lettre qu’elle lui avait tendu. Il avait alors jeté un coup d’œil vers Quigg qui avait à peine prêté attention à la scène qui venait de se dérouler, et avait fini par lui donner un coup de coude dans les cotes afin de le faire réagir. « T’as vu ça ?! J’ai encore une cote d’enfer non ?! ». Pas de réponse, juste un sourire éphémère accompagné d’un regard complice, puis il avait commencé à ouvrir l’enveloppe sans vraiment prêter attention aux longues lettres manuscrites tracées à l’encre noire bleuté sur le papier parcheminé. Seulement, quand il avait commencé à lire la lettre, il s’était immédiatement rendu compte de sa méprise, et il avait perdu de sa superbe. Il n’y avait désormais plus de rire dans sa tête, pas plus de sourire sur son visage. Les traits tirés, il lisait avec attention les lignes qui dansaient sous ses yeux, puis il froissa le papier entre ses mains rageuses.

Ce n’était pas tant les mots qui avaient pu être tracé qui l’avait mis en colère que cet espoir déçu. Une nouvelle fois il n’y avait rien de bon dans la missive, rien de très constructif non plus, juste des menaces qu’il considérait comme vaine mais qu’il craignait tout de même. Des recommandations qu’il fallait communiquer à sa sœur, et une nouvelle fois il avait évoqué la possibilité de lui trouver une fiancée quand l’année à venir. Rien de bien nouveau et pourtant tellement de choses décisives encore à venir. Mine de rien, toute sa vie était suspendu à ce simple trait d’encre continu qui marqué cette feuille de papier, et c’était tout bonnement insupportable. Sa bonne humeur naissante envolée, il avait abandonné son petit déjeuné dans l’état où il était à la lecture de la lettre, et était sorti précipitamment de la grande salle. Peu de gens l’avaient remarqué, et ce n’était pas plus mal comme ça.
Soudainement boosté par sa colère, il avait grimpé les marches des escaliers de Poudlard quatre à quatre, s’arrêtant juste quand les escaliers se faisaient joueurs, puis il était arrivé face au portrait de la grosse dame. Elle chantait avec sa voix sorti dont ne savait trop où, et il fut bien obligé de la brusquer un peu afin qu’elle le laisse entrer en son séant. Il pouvait encore l’entendre crier à ceux qui voulaient bien l’entendre à quel point les jeunes élèves étaient impoli ces derniers temps, et que ça n’était pas près de s’arranger. Ces propos n’avait fait ni chaud ni froid à Elias, qui légèrement essoufflé, avait pris la direction de son dortoir pour fouiller sa malle. Il ne lui avait pas fallu plus de quelques minutes avant d’en extirper une feuille un peu cornée qui n’avait pas été très bien rangée. C’était une autorisation de sortie à Pré au lard qu’il avait réussi à extirper à sa mère lors d’un de ses rares moments de bonté.
Il avait besoin de prendre l’air, de s’éloigner durant quelques temps de toute l’effervescence de de l’école de magie. Ca ne lui arrivait pas souvent, mais le vase qui contenait toutes les larmes de colères, et de peine qui cachait au creux de son cœur venait soudainement de déborder. Alors, toujours le pas rapide, presque à un rythme de course, il prit le chemin inverse. Le portrait de la grosse Dame hurla quand son cadre se mit à trembler sur lui-même alors que le passage se refermait violement. « Malotru ! Petit sot ! ». Injure inutile il était déjà bien loin.

La suite avait été on ne peut plus rapide, il s’était mêlé au groupe d’élèves qui devaient partir à Pré au lard, pour les abandonner un peu plus loin. La plupart d’entre eux avait pris la direction des boutiques de force et attrapes, de bonbons, mais lui avait pris la direction des trois balais. C’était médiocre et pitoyable que de noyer son mal être dans l’alcool, mais il en avait besoin. Oublier. Tout oublier le temps d’un instant. Avaler les uns après les autres les petits verres à moitié plein qu’on lui servant contre quelques pièces sonnantes et trébuchantes. Il avait besoin de sentir la liqueur glacée rouler sur sa langue avant de lui bruler la gorge. Sa vue avait fini par se brouiller, et sa tête, devenue lourde, avait du mal à rester droite sur ses épaules. Souriant de toutes ses dents, il s’était finalement décidé à quitter le pub d’une démarque peu assurée. Il se sentait tanguait à force de marcher sur la neige, et on pouvait l’entendre murmurer des jurons au sujet de son père mais aussi de sa sœur qu’il considérait comme une petite dévergondée qui osait trainer avec un sang de bourbe.
Ses pieds trainés sur le sol, ses semelles raclant la neige qui pouvait cacher nombre de danger, et ce fut ainsi qu’il finit par se prendre les pieds dans un des pavés mal enfoncé sur la chaussée. Les réflexes embrumés par l’alcool qui faisait désormais corps avec son sang ne lui avaient pas permis de recouvrer l’équilibre et il s’était effondré, à quatre pattes sur le sol. Le flot d’injures qu’il avait alors soufflé n’avait fait que doubler d’intensité pour n’être interrompu que par une voix. « Hey… ça va ? ». Elias avait relevé la tête, ses deux mains gantées dans la neige, difficilement, sans le lâcher des yeux il s’était relevé en grognant. « Tu devrais retourner au château ou bien manger un morceau… ». Bon conseil, c’était bien là ce qu’il aurait dû faire et qu’il aurait fait s’il avait été dans un état où il aurait été encore capable de réfléchir correctement. Mais au lieu de ça, il s’était mis à courir à petits pas vers celui que l’alcool présentait comme un nouvel ami. Charmant qui plus est, bien qu’un peu froid dans sa façon de se présenter à lui. Il s’était alors accroché à la manche de son manteau, le tirant vers lui sans aucun ménagement.« Ok ! On va manger alors ! ».
Il avait repris du poil de la bête, et s’était rappelé à son bon souvenir, que le matin même, il n’avait rien mangé de vraiment consistant, il n’avait fait que grignoter à longueur de journée quelques cacahuètes et autres petites choses insignifiants que l’on donnait à manger dans les bars. Pas même un morceau de pain. Juste de l’alcool dans cet estomac qui avait besoin d’être épongé. « Et puis j’ai besoin de compagnie. De bonne compagnie ?! ». La question ne laissait place à aucune réponse, et sa façon d’agir ne laissait que peu de marche de manœuvre à l’inconnu qui avait eu la mauvaise idée de vouloir l’aider. « Oh je n’en doutes pas ! ». Souriant. Il tirait sur le bras du jeune homme pour le mener on ne sait trop où, certainement que lui-même n’en avait pas la moindre idée.

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MessageSujet: Re: fucking alcoholic. ft Elias   fucking alcoholic. ft Elias EmptyJeu 7 Fév - 19:40

Dans l'optique, Cléo se disait qu'il allait pouvoir repartir tranquillement à ses petites affaires, laissant là l'idiot qui avait sans doute bu plus d'alcool que son propre poids... Dans l'optique seulement, puisqu'il l'entendit courir dans sa direction. Le Serdaigle ne se retourna pas, s'attendant à le voir le dépasser d'un instant à l'autre. Grave erreur. Il sentit un truc s'accrocher brusquement à sa manche et le tirer en arrière. Demi tour forcé qui faillit le faire tomber, il se retrouva de nouveau face à face avec l'élève qui ne lui laissa même pas le temps d'en placer une. " Ok ! On va manger alors ! " Non ! Non, non, certainement pas ! J'ai dit "tu", pas "on", je t'inclus pas avec moi, espèce d'abruti ! "Et puis j’ai besoin de compagnie. De bonne compagnie ?!...Oh je n’en doutes pas ! " Ben tient ! Il força Cléo à le suivre alors qu'il tirait sur son bras de toutes ses forces, et le bleu et bronze fronça les sourcils, essayant de se contenir de ne pas le frapper. Garder son calme était sans doute la meilleure option possible, car il n'avait pas envie d'énerver quelqu'un qui non seulement avait bu, mais qui en plus semblait quand même un brin plus "massif" que lui. Non pas que le Serdaigle était maigrichon, loin de là, il était parfaitement normal pour un garçon, mais il devait avouer que le Gryffondor malgré l'épaisse couche de vêtements qu'il portait, semblait être bien plus musclé que lui. Donc... de toute manière même s'il avait essayé de se dégager de sa poigne il n'aurait pas put. L'inconnu le serrait trop fort et marchait trop vite, si Cléo s'arrêtait pour se libérer il risquait tout simplement de se vautrer. Chose qui n'était pas encore dans ses intentions pour le moment. Bon sang, mais pourquoi avait-il fallut qu'il lui adresse la parole ? Il était trop gentil, tout le temps trop gentil, BORDEL. " Je t'emmène manger un truc et tu me lâche après hin..." Marmonna t'il au rouge et or alors qu'il se laissait trainer derrière lui avec le moins de bonne volonté possible. Un soupir de désespoir lui échappa et après avoir manqué de trébucher sur une marche en même temps que son homologue, il décida de prendre les choses en mains. Il aggripa le Gryffondor par le bras également et le tira à sa suite vers le pub le plus proche, maugréant tout bas de vagues insultes qui laissaient bien comprendre à quel point la situation l'emmerdait. Il entra, tirant toujours son "nouvel ami" derrière lui et désigna une table : " tu t'assoie là, je commande un truc, tu ne dis rien, tu ne fais rien, tu m'attends, et si tu as envie de vomir tu me fais signe, c'est clair ?" Il avait parlé d'une voix froide et un peu énervée, et lorsqu'il laissa là le Gryffondor pour se diriger au comptoir, il vérifia à plusieurs reprises que ce dernier faisait bien ce qu'il lui avait dit de faire. Il commanda une chope de wisky pur feu pour lui et deux bons sandwitchs pour le rouge et or, s'immaginant un instant qu'il pourrait éventuellement le laisser là, à sa table, tout seul pour s'enfuir. Mais si jamais il se rappelait de ce qui s'était passé le lendemain, et qu'ils se recroisaient, il risquait un peu de lui en vouloir... C'est pourquoi Cléo paya avec l'impression de faire LA Bonne Action de la journée (oui, avec des majuscules carrément ~ ) et alla s'assoire en face de... de qui ??? Il ne connaissait même pas son nom ! Il lui tendit les sandwichs et garda précieusement son verre d'alcool. "Bon... Tu manges ça et après je te ramène à Poudlard..." Il l'observa un instant, ne croyant pas à ce qu'il venait lui même de dire. Décidement, il faudrait lui décerner une médaille d'or de la gentillesse aujourd'hui. " Je m'appelle Cléo."
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