ϟ Beware the Jabberwock, my son! The jaws that bite, the claws that catch! Beware the Jubjub bird, and shun The frumious Bandersnatch!
Une bièreaubeurre. Deux bièreaubeurre. Trois Bièreaubeurre. Quatre, cinq, six, sept… A quoi bon compter encore ? Bientôt il serait totalement ivre. Penché sur son dessin à une table vide où tous ses crayons, brouillons et divers croquis étaient éparpillés, O’Reilly ne faisait pas réellement attention au monde l’entourant. Les gens passaient et repassaient, le pub se vidait après l’heure de pointe du déjeuner et le préfet n’avait pas bougé d’un iota ou presque depuis dix heures du matin. Il fallait qu’il finisse son dessin au fusain du terrible Jabberwocky combattu par Alice. Tout en chantonnant l'un des poèmes de Lewis Caroll à propos du jour frabieux, il ne lâchait pas son fusain en s'appliquant pour l'expression de la terrible créature: « And hast thou slain the Jabberwock? Come to my arms, my beamish boy! O frabjous day! Callooh! Callay! » Ensuite, il l’animerait d’un coup de baguette avec un enchantement qu’il maîtrisait, pour donner l’illusion que cette petite blondinette bouclée tranchait la tête de l’ignoble créature. On pouvait voir des dessins similaires, issus de la même technique. Une représentation d’Absolem la chenille au narguilé sur son champignon qui recrachait avec nonchalance des cercles de fumées aux formes variées, un hippogriffe qui faisait la révérence, un croquis non abouti de l’équipe de Quidditch de Gryffondor et même un Strangulot nageant au fond du lac noir. D’autres dessins plus classiques, non animés étaient également éparpillés sur la table en bois du pub. Des projets de tatouages pour la plus part commandés par des élèves. Une drôle d’arme futuriste, une sorte de pistolet qu’il devait tatouer à Lou-Sixte sur la cuisse d’ici peu. Il avait passé une bonne partie de la nuit dessus et attendait avec impatience l’avis du futur client pour y apporter les dernières modifications souhaitées par le Serpentard. Également dans la pile des projets de tatouages celui d’un cerisier dans un style d’estampe Japonaise à l’encre de chine, commandé par son oncle Luc qui avait besoin d’aide depuis Londres pour le tatouage d’une cliente. Il y avait aussi des paysages, le château sous la neige avec des silhouettes d’élèves se pressant de rentrer au chaud, le portrait d’un hibou où il avait travaillé avec soin le détail des plumes de l’animal. Un beau bordel donc, si bien que l’on peinait à distinguer la table en dessous. Buvant une nouvelle gorgée, dégageant une mèche de cheveux gênante de son visage il se mit à observer son actuel projet. Il manquait sans doute quelques détails, mais ses yeux fatigués peinaient à discerner les parties demandant à être retravaillées.
Frottant son visage en soupirant le rouge et or leva ses yeux cernés par le manque de sommeil vers une pendule accrochée au mur. Déjà quatorze heures vingt huit et il n’avait toujours pas mangé. Sentant la faim arrivé, le préfet des lions prit la décision de faire une pause. Regroupant ses dessins dans sa pochette, il fit signe au serveur : « Dites moi, vous avez quoi comme plat sans viande aujourd’hui ? » Celui-ci arqua un sourcil, visiblement surpris de faire face à un client végétarien. « On a de la salade au chèvre chaud, ou du velouté de potiron. » Hésitant un instant, et ne pouvant se décider entre les deux Absolem commanda donc les deux avec en plus un pichet de jus de citrouilles. Vu sa fatigue, la bière n’aide pas à rester éveillé. Remerciant le serveur, O’Reilly alluma une cigarette en attendant, classant tranquillement ses dessins. Observant certains et notant sur un petit bloc notes les idées de modifications lui passant en tête. Les doigts noircis par le fusain, lui qui avait tout prévu prit une petite bouteille de gel désinfectant moldu dans son sac pour se laver correctement et minutieusement les mains. Le pub se remplissait de nouveau peu à peu. Des élèves cherchant sans doute à fuir le froid extérieur venaient se réchauffer ici avec un bon chocolat chaud ou quelconque autre boisson chaude si réconfortante lors des journées hivernales. Mais au milieu de la foule d’adolescent, Absolem distingua sans mal son professeur préféré. Le professeur Ohlsson, enseignant les potions à Poudlard. Aussi loin qu’il se souvienne, même enfant il avait adoré ça. Depuis que pour ses huit ans il avait recu un kit de potions destinés aux enfants, le rouge et or n’avait cessé de se passionner pour cet art parfois complexe et rigoureux. Sean avait tout de suite plu au jeune homme. C’était un bon professeur, avec qui il savait qu’il pourrait aller plus loin dans la réflexion s’il le souhaitait, mais aussi quelqu’un avec qui il pouvait sans mal partager sa passion pour le tatouage. Car si souvent les gens pensaient d’Absolem qu’il était trop tatoué, Sean l’était encore plus. Et ça, ça avait tout de suite plu à l’élève. Néanmoins même si le préfet était accro aux aiguilles et aux longues séances parfois douloureuses mais nécessaires pour s’encrer la peau il se voyait assez mal aller aussi loin que le professeur de potions tatoué sans doute à 90%. Car même si le préfet ne l’avait bien entendu jamais vu sans tee shirt ou sans pantalon, il se doutait bien qu’il était tout aussi tatoué à ces endroits là qu’il ne l’était sur les bras et le visage. Voyant que celui-ci cherchait une place plus ou moins comme tout le monde, il prit l’initiative de lui faire un signe de la main pour lui signifier que la place en face de lui était libre. S’il ne souhaitait pas être dérangé pendant qu’il créait, la présence du professeur n’avait rien de désagréable. Et puis comme ça, il pourrait aussi lui demander son avis sur ses dessins… Critiques et avis constructifs que le jeune Cockney prenait avec philosophie pour continuer à s’améliorer. Une fois celui-ci en face de lui, adressant un sourire maladroit en regroupant ses nombreux crayons éparpillés il s’excusa pour le désordre :
« Bonjour professeur ! Attendez je pousse mon bordel que vous puissiez poser vos affaires… »
Sujet: Re: Beware the Jabberwock, my son! ϟ Seabsolem Ven 8 Fév - 8:27
Le jeune homme poussa un long et douloureux soupire. Non vraiment la, il n’en pouvait plus. D’un revers de la main, il essuya la sueur qui lui coulait sur la tempe gauche. Il jeta un dernière soupire sur sa potion avant de lâcher sa cuillère. Il ne s’en sortait vraiment pas et il devait reconnaître que ca commençait à l’agacer. Pourtant, Sean était vraiment quelqu’un d’extrêmement patient, calme et déterminé. S’il ne l’avait pas été, il ne se serait pas lever, encore une fois, a quatre heures du matin, pour passer sa journée libre sur la confection d’une nouvelle potion. Il s’était penché sur ce projet il y a déjà plus d’un an, et dès qu’il avait une nouvelle vague d’inspiration, il passait des heures et des heures, seul dans son bureau, le nez au dessus de son chaudron et de sa paillasse a écraser, couper, effiler, tourner, mixer, touiller et suer une nouvelle tentative, qui au final, ne marchait jamais. Mais il ne désespérait pas. Il avait confiance en son don et confiance en sa détermination ; un jour, espérons le prochain, il découvrirait l’ingrédient miracle qui transformerait cette espèce de pate grumeleuse, en un remède miracle. Mais aujourd’hui n’était pas le jour. Il s’était donc murmuré un vague « Pas aujourd’hui » avant d’éteindre le feu qui crépitait gentiment sous son chaudron et de s’éloigner de l’endroit. Il ne rangeait jamais rien ; il aimait faire des observations sur le long terme. L’heure du repas était déjà passée depuis bien, et son estomac commençait à lui faire comprendre sa faim. Encore une fois, il avait oublié de s’arrêter pour manger, bien trop concentrer sur ses expérimentations. Il n’y avait qu’une chose a faire pour lui changer les esprits : sortir de ce château. C’est donc ce qu’il se décida a faire. Comme une ombre, ce qu’il était pour beaucoup d’élèves, il sortit dans le couloir et marcha jusqu'au parc. Une fois les pieds sur l’herbe, il se décida à marcher encore un peu. Il marcha tant et si bien qu’il finit par se retrouver devant les grilles d’entrée, ou de sortie ca dépendait de la façon dont on voyait les choses, de Poudlard. Sean s’arrêta quelques secondes avant de hausser les épaules, défaitistes. Tant qu’à marcher, autant aller jusqu’à Pré-au-Lard. La journée était belle, bien que froide, ce qui en soit ne dérangeait pas spécialement le professeur de potions qui ne portait qu’un jean et un tee-shirt sous son épaisse cape. Après quelques autres minutes de marche, il finit par arriver devant les Trois-Balais. En poussant la porte, il remarqua que l’endroit était toujours aussi fréquenté. Depuis sa troisième année à Poudlard, qui remontait déjà il y a pas mal d’années, le jeune homme allait dans ce pub, surement connu de toutes la populations magique de Grande-Bretagne. Un léger sourire amusé s’installa sur ses lèvres alors qu’il posait son coude sur le comptoir, regardant autours de lui comme si l’endroit lui appartenait.
Sean ! Le jeune homme tourna la tête, un immense sourire traversant son visage. Il connaissait cette voix. Il connaissait très bien cette voix même. C’était la voix de la nouvelle patronne du pub ; celle qui le servait déjà quand il était étudiant, celle qui l’avait vu grandir et celle qui pouvait se vanter d’être une des rares personnes a avoir pu admirer sa transformation. C’était aussi une des rares qui ne l’avait pas jugé pour ca. Il avait entendu des rumeurs, jamais confirmés d’ailleurs, qu’elle était la nièce de l’ancienne patronne du pub ; ce qui expliquait très certainement pourquoi plusieurs regard suivaient en quasi permanence les courbes de son corps. Avant qu’il n’ait eut le temps de dire quoique ce soit, deux bras l’attrapèrent et l’attirèrent dans une immense étreinte. Qu’est-ce que je peux te servir de bon aujourd’hui ? Non ! Ne me dis rien ! Elle ferma les yeux, faisant semblant de réfléchir. Elle n’avait même pas besoin de le faire a vrai dire, elle le connaissait trop bien. Tu… vas prendre un grand jus de citrouille et… un velouté de potiron. Un peu redondant si tu veux mon avis mais… tu aimes ton potiron. Le jeune homme explosa de rire, remplissant les mètres environnant de son rire chaud et communicatif. C’est plutôt que tu sais que je ne mange pas de viande, ni de poisson, et qu’en hiver, je ne me nourris quasiment que de soupe. Allez, file t’assoir, si tu trouves une place, je t’amène ca dans quelques minutes.
Avec un clin d’œil, la patronne s’éloigna. Ce n’est qu’a ce moment la que Sean regarda, pour de vrai cette fois-ci, la pièce autours de lui. Il remarqua, avec un certain désespoir, que le nombre de places assises était très limité. Et pourtant, quelqu’un lui fit signe, Absolem. Le professeur sourit de reconnaissance et se dirigea vers lui. Si jamais il avait eut à choisir un seul de ses élèves- choses qu’il ne ferait d’ailleurs jamais- il l’aurait sans aucun doute pris lui. D’une certaine façon, il lui faisait tellement penser a lui au même âge. En plus d’être rouge et or, il était né-moldu, passionné de potions, et il fallait le reconnaitre assez doué. Mais ce qui les rapprochait encore plus, c’était sans aucun doute l’état de le corps. Certains ne le comprenaient pas ; tant pis pour eux.
Bonjour professeur ! Attendez je pousse mon bordel que vous puissiez poser vos affaires… Ses affaires, c’était un bien grand mot; il avait juste un cape; qu’il était d’ailleurs en train de retirer avant de s’asseoir. Merci! J’ai bien cru que j’allais devoir manger debout… Il jeta un oeil sur ce qui entourait le jeune élève. Il poussa un sifflement d’admiration. Très bon coup de crayon… Vraiment. Si j’avais su, j’aurais peut-être fait appelle a toi il y a deux semaines…
Il l'avait peut-être su... Mais il avait oublié... Quand ça ne touchait pas a ses chères potions, qu'on ne lui mettait pas sous le nez, ou a des sujets, assez importants, il avait tendance a tout ranger dans un tiroir de son cerveau qu'il n'ouvrait pas souvent.
Invité
Sujet: Re: Beware the Jabberwock, my son! ϟ Seabsolem Ven 8 Fév - 17:27
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« Merci! J’ai bien cru que j’allais devoir manger debout… Très bon coup de crayon… Vraiment. Si j’avais su, j’aurais peut-être fait appelle a toi il y a deux semaines… » Arquant un sourcil légèrement surpris, tirant une bouffée de nicotine qu’il recracha un peu plus loin par respect pour son professeur non fumeur, laissant tomber doucement sa cendre dans un cendrier déjà plutôt bien remplis depuis qu’il était là il se mit à scruter minutieusement chaque parcelle de peau dénudée de son professeur, sans pour autant remarquer de changement flagrant au niveau des tatouages. Rien n’avait bougé, d’après lui. Se rendant compte qu’il pouvait paraître malpoli à le fixer ainsi l’élève bafouilla « Je… Je regarde vos tatouages, je ne vois rien de nouveau. Vous en avez fait un où ça ne se voit pas il y a deux semaines ?... Puis le dessin c’est un peu ma grande passion en fait. J’ai jamais pris de cours pourtant mais je songe à peut être prendre quelques cours d’art à la fac moldue l’an prochain pour me perfectionner un peu. Mon oncle qui m’as appris le métier de tatoueur dis que j’en ai pas besoin, que j’ai un don. Mais je me dis que ça me fera pas de mal ne serai-ce que de savoir comment on fait avec des vraies techniques et tout ça. Je n’utilise pas de technique comme les perspectives ou quoi, ça sort sur le papier au fur et à mesure que ça viens dans ma tête. » De manière tout à fait naturelle, innée. « Mais enfin, vos tatouages sont superbes. Y a pas mal de petits détails de ce que j’ai pu voir, j’aime bien. Ça manque un peu de couleur, c’est un gout personnel. Mais c’est harmonieux, je pense que trop de couleurs ça aurait fait un peu tâche vu l’ampleur. Opter pour des dégradés discrets c’est plus esthétique. » Absolem continuait de ranger ses croquis minutieusement, pour ne rien froisser, rien abimer de ses œuvres. « Je vous montrerai quelques dessins après manger si vous voulez. Ça me ferait plaisir d’avoir votre avis, surtout qu’en ce moment je bosse pas mal sur les dessins en noir et blanc, pour travailler ma technique au fusain. En réalité pour le dessin en ce qui concerne les tatouages les fusains servent à rien, mais le dessin pour moi c’est pas que le tatouage justement. » Absolem et ses longues tirades, Absolem et ses monologues quand il parle de son sujet de prédilection. Le préfet aurait pu parler dessin pendant des heures, mais étant face au professeur de Potions, même si celui-ci aimait les tatouages autant que lui, il valait peut être mieux parlé chaudrons pour ne pas qu'il s'ennuie trop en attendant sa commande. Seulement, ne sachant pas trop quoi dire sur les potions, il fut miraculeusement sauvé par les commandes arrivant. Remerciant le serveur lui apportant sa salade ainsi que son bol de soupe il eut un petit sourire en constatant que son professeur avait également commandé du potiron. Ecrasant sa cigarette et buvant une gorgée de jus de citrouilles pour s’ôter le gout acre du tabac de la bouche il demanda : « Vous êtes végétarien vous aussi ? Moi j’ai arrêté de manger de la viande quand j’avais trois ans, quand j’ai su que mon steak haché c’était une vache morte la viande ça m’as dégouté à vie. J’évite les œufs aussi, mais les produits laitiers ça me dérange pas. » Et comme pour justifier ses paroles, il prit une bouchée de son toast de fromage de chèvre. « Je vois pas en quoi c’est mal d’en consommer, puisque ça fait pas mal à l’animal et que c’est pas un truc mort. »
Sujet: Re: Beware the Jabberwock, my son! ϟ Seabsolem Lun 11 Fév - 9:04
Il y a deux semaines, Sean s’était échappé de Poudlard pour aller passer quelques heures chez quelqu’un, qui était a présent un ami vu le temps qu’ils avaient passé ensemble, a Londres. Même si toutes les parcelles visibles de sa peau semblaient être entièrement recouverte de tatouages, il lui restait quelques endroits qui n’étaient pas encore fini. La par exemple, il avait un grand pansement sur la hanche gauche. Mais s’il avait su, il aurait peut-être attendu un peu plus longtemps et aurait demander a quelqu’un d’autre de lui créer son motif. Plusieurs fois il avait essayé de le faire lui même, mais son talent en crayonnage était vraiment pitoyable. A la place, il se contentait d’imaginer, d’expliquer, et d’être extrêmement exigeant. Oui vraiment, son élève avait un magnifique coup de crayon. Sean avait assez de mal à détacher les yeux d’un des dessins du Gryffondor. Le Jabberwocky… O il s’en souvenait comme si c’était hier ; son père lui avait lu ce poème quand il était encore tout petit, prenant une voix monstrueuse et racontant une histoire terrifiante, et pendant des semaines il en avait fait des cauchemars. S’il le pouvait, il en aurait eut des frissons dans le dos, mais il avait grandis et il avait compris. Maintenant, ce n’était plus que la marque de la folie d’un auteur, folie remplie de beauté. Toujours est-il que le dessin était superbe. Le nuage de fumée, recraché par Absolem, le sortit de sa contemplation. Le professeur releva donc les yeux, se concentrant sur son élève. C’est comme ca qu’il pu remarquer que celui-ci le fixait. Pas dans les yeux non ; à la place il regardait tous les endroits ou sa peau n’était pas cachée. Sean avait l’habitude qu’on le regarde comme ca, sauf que d’habitude, il pouvait lire dans les yeux de l’autre du dégout, de la peur ou de l’incompréhension. Il n’y avait rien de tout ca dans les yeux d’Absolem, juste de la curiosité. Lorsque celui-ci releva la tête, Sean affichait un sourire amusé sur son visage.
Je… Je regarde vos tatouages, je ne vois rien de nouveau. Vous en avez fait un où ça ne se voit pas il y a deux semaines ? Sean lui adressa un signe de la tête qui signifiait très clairement qu’il avait deviné juste. Le monde entier ne voyait que ce qu’il leur laissait voir, et a vrai dire, ce n’était pas grand chose.[…] En réalité pour le dessin en ce qui concerne les tatouages les fusains servent à rien, mais le dessin pour moi c’est pas que le tatouage justement.
C’est fou comme quelqu’un pouvait parler tout en faisant quelque chose. Absolem avait cette capacité, et heureusement pour lui, vu la tirade qu’il venait de dire, Sean était patient, très patient, et écouter les gens était un de ses passes temps préférés. Les gens l’ignoraient juste ; la plupart d’entre eux ne prenaient juste pas le temps de le découvrir. Quand on sortait du moule, c’était tout de suite plus difficile. C’était d’ailleurs peut-être pourquoi il avait une relation un peu privilégiée avec le jeune homme a coté de lui… Mais quand Absolem parlait de dessin, il s’entendait presque parler de potions.
La couleur c’est pas trop mon truc… Mais ca se voit ca ! Il était tout en noir et… beige des pieds a la tête. Les seules touches de couleurs chez lui étaient ses yeux, et de temps en temps ses vêtements. Comme aujourd’hui par exemple, ou il portait un tee-shirt rouge. Mais ouai ! Avec plaisir pour les dessins. Franchement, c’est beau. Donnes moi du papier un crayon, et même si je dessinais une fleur, on pourrait pas le voir tellement c’est moche. Alors oui, ceux qui avaient le don de pouvoir s’exprimer avec un crayon et des dégradés, même sans perspective et tout ca, il admirait.
D’un clin d’œil, il remercia le serveur qu’il ne connaissait que trop, qui venait de leur apporter leurs commandes. Avec un certains amusement, il put remarquer qu’ils avaient commandé plus ou moins la même chose. Sean n’était pas particulièrement habitué a manger avec d’autres personnes que les autres professeurs de Poudlard, et il trouvait ca très dommage. Pour lui, on pouvait apprendre énormément de choses sur une personne en observant de choses : sa façon de manger, et son attitude au cours d’un vinyasa. Malheureusement pour lui, il ne pouvait faire ni l’un ni l’autre avec ses élèves.
Vous êtes végétarien vous aussi ? Moi j’ai arrêté de manger de la viande quand j’avais trois ans, quand j’ai su que mon steak haché c’était une vache morte la viande ça m’as dégouté à vie. J’évite les œufs aussi, mais les produits laitiers ça me dérange pas. Il venait d’ailleurs de croquer dans son toast recouvert de fromage. Je vois pas en quoi c’est mal d’en consommer, puisque ça fait pas mal à l’animal et que c’est pas un truc mort. Trois ans… J’admire. Vraiment. Je le suis depuis mes seize ans. Je l’aurais été avant mais… ma mère ma fait promettre de manger de tout… C’était d’ailleurs une des conditions pour que j’entre à Poudlard… Très fourbe et sournois…. Il bu une gorgée de son jus de citrouille. J’ai eu ma période végétalienne aussi, quand j’étais en Italie, mais vrai. C’est pas mort. Et honnêtement, ca te fou plein d’emmerdes de santé donc… Je suis retourné a mes toast beurre confiture au ptit’ dej. Il regarda encore une fois la table ou ils étaient assis. Ca fait longtemps qu’tes la?
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Sujet: Re: Beware the Jabberwock, my son! ϟ Seabsolem