Sujet: Alexander L. Carrow • I'm bulleproof, nothing to lose ... Jeu 13 Déc - 18:37
Alexander Leroy Carrow
carte d'identité
Nom : Je suis l'héritier de la sombre lignée des Carrow. Prénom(s) : Alexander. Pour perpétuer la tradition du A pour débuter. Leroy, parce que c'est le prénom d'un de mes aïeux. Surnom : Je n'ai aucun surnom et si vous tenez à votre peau, je vous conseille de vous contenter d'Alexander. Âge : 24 longues années. Date et Lieu de Naissance : Le 15 décembre 1997 à Londres, dans le quartier résidentiel de Mayfair. Nationalité : Britannique Pureté du sang : Que d'insulte, ce questionnaire. Mon sang est plus pur que ne le sera jamais celui de toutes la famille Black. Ancienne maison : Je portais l'uniforme vert et argenté de la noble maison de Serpentard. Poste occupé : Professeur de Défense Contre les Forces du Mal. Orientation sexuelle : Homosexuelle, même si je préfère ne pas évoquer cet aspect de ma personnalité. État civil : Marié pour les apparences et la procréation de sang pur.
le sorcier en toi
Baguette : Solide morceau de bois d'ébène, finement ciselée pour correspondre à la largeur de ma paume droite, elle renferme un crin de licorne noire, une des créatures les plus rares du monde magique. Pas très souple, redoutablement adaptée à la pratique de la magie noire, elle présente la particularité étrange d'être réellement puissante pour les sorts de protection. Patronus : Un faucon arabe au plumage scintillant, gracieux et rapide, silencieux. Épouvantard : On prétend que je suis sans peur, parce que l'épouvantard n'adopte aucune forme particulière devant moi. Il vaut mieux que les gens ignorent que j'ai trop de peurs pour que la créature puisse se décider. Si je devais choisir une peur plus significative que les autres, se serait la honte. L'humiliation. Particularité : Aucune. Avez-vous déjà fait usage de la magie noire ? Vous avez lu mon nom de famille ... Est-ce que cela répond à votre question ?
Dernière édition par Alexander L. Carrow le Jeu 13 Déc - 20:30, édité 3 fois
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Sujet: Re: Alexander L. Carrow • I'm bulleproof, nothing to lose ... Jeu 13 Déc - 18:37
le moldu derrière tout ça
Pseudo : Mon nom est ... * interférence intergalactique * Âge : Entre 20 et 25 ans, en années humaines. Avatar : Un monsieur appelé Garreth Hedlund Fréquence de connexion : Petit homme vert du futur avec le PC intégré dans sa tête ... Comment as-tu connu le forum ? Par l'étrange personne qui joue la dénommée Lestrange, Alesya. Code :code validé par QuiggCopyright : Jackspirit a fait l'avatar, Tumblr a fourni les gifs.
Dernière édition par Alexander L. Carrow le Ven 14 Déc - 7:42, édité 2 fois
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Sujet: Re: Alexander L. Carrow • I'm bulleproof, nothing to lose ... Jeu 13 Déc - 18:38
« Un jour quand tu seras grand, tu deviendras roi. »
« Tu verras, Alexander. Plus tard, tu seras le prince de ce monde, tu rétabliras le pouvoir et la domination des sangs-purs. » Du haut de ses six ans, le petit prince aux yeux clairs écoutait sa mère comme on écoute, à cet âge là, tous les adultes qui parlent d'un ton très sérieux. « Tu seras grand et puissant, pas comme ton père. Tu tiens d'une des plus grandes lignées de sangs-purs du monde magique. Ta destinée est toute tracée. » Un sourire juvénile effleura le visage innocent du jeune Alexander et il demanda d'une voix fluette « Il est où, Papa ? » L'expression dure et froide de sa mère fit tomber son sourire et il préféra oublier la question, tendant un jouet à la place pour qu'on lui montre comment ça fonctionne. Très éveillé, très intelligent, beaucoup trop en avance pour un petit garçon de six ans, il s'amusait déjà avec des casses-têtes de sorciers confirmés. Son dernier jeu était une boite en bois, totalement hermétique, qui provenait de chez Barjow et Beurk, dans l'allée des embrumes. « Mon chéri, tu sais bien que je ne sais pas l'ouvrir ... » Contrarié, le petit garçon fronça les sourcils et se leva. Debout sur ses petites jambes, il s'approcha de sa mère pour lui montrer comment déjouer le casse-tête. Après avoir observé toutes les facettes de la boite, il appuya à un endroit bien précis avant de tirer sur un coin pour faire coulisser deux pans de bois. « A toi maintenant ! » Rapidement, il referma la boite et la tendit à sa mère, s'asseyant juste en face d'elle pour la regarder faire, beaucoup trop calme pour un si jeune enfant. Alecto commença à chercher l'astuce mais un serviteur vint interrompre les jeux. Furieux, l'enfant se leva et récupéra sa boite, la lançant sur l'intrus en criant « DEHORS ! JE JOUE AVEC MAMAN ! TU N'AS PAS LE DROIT. DEHOOORS ! » Alecto fronça les sourcils mais se leva et prit son fils dans ses bras en lui soufflant à l'oreille « Allons, mon petit prince. Ne t'énerve pas comme ça, allons plutôt voir ce qu'il veut ... » Perplexe, l'enfant resta un instant silencieux, à jauger du regard le serviteur peu rassuré qui attendait près de la porte. Il finit par hocher la tête, résigné mais toujours contrarié. Alecto l'emmena avec elle le long des couloirs froids et sombres du manoir oublié des Carrow, descendant ensuite les grands escaliers en pierre du hall d'entrée, en bas duquel attendaient un homme en cape noire escorté de deux enfants. Deux très jeunes enfants. Alecto s'arrêta au milieu des marches, sourcils froncés, le regard dur. « Que se passe-t-il ? » Curieux, Alexander observa les deux jeunes enfants. Un petit garçon brun comme la nuit, qui tenait à peine sur ses jambes, et une petite fille qui s'accrochait au cou de l'étranger, visiblement effrayée. « Que font les enfants d'Amycus ici » poursuivit Alecto, la voix menaçante. L'homme laissa tomber la capuche, dévoilant un visage bien connu du cercle des mangemorts. « Rabastan ? Mais ... » Alexander perçu la tension dans la voix de sa mère et il se raidit brusquement, conscient que quelque chose n'allait pas. « Amycus et sa femme ont été arrêtés. Ils sont à Azkaban. Tu peux te charger des enfants ? Il a laissé une lettre pour toi. » Alecto termina de descendre les escaliers avant de poser son petit garçon sur le sol, tendant les doigts pour attraper l'enveloppe blanche que lui tendait le Lestrange.
Curieux et intrigué, Alexander s'approcha du petit garçon brun et lui demanda, de sa voix fluette mais déjà grave « Comment tu t'appelles ? T'as quel âge ? » L'enfant le regarda comme s'il ne comprenait pas. Alexander s'agaça et répéta sa question, en articulant. Enfin, le petit brun sembla comprendre et tenta de prononcer son prénom. « Démoclès. J'ai ... » Comme un bébé, il leva deux doigts pour montrer son âge. « ... ans et demi. » Alexander esquissa une grimace agacée. Un bébé. Il leva les yeux vers la petite fille que l'étranger tenait dans ses bras et poussa un soupir résigné. Sa mère revint vers lui et s'agenouilla sur le tapis vert mousse qui recouvrait la pièce, pour lui expliquer d'une voix calme « Mon petit prince, il va falloir être gentil avec ton cousin. Il va rester avec nous, désormais. Comme sa soeur. Ils vont faire partie de la famille. » Alexander fronça les sourcils et croisa les bras. L'idée ne lui plaisait pas du tout. Il ne voulait pas partager ses jouets et sa mère avec ce bébé de deux ans et sa petite soeur qui ne savait même pas parler. Mais devant le regard ébranlé de sa mère, il garda le silence et fit un effort pour ne pas faire de scène.
Tandis que Rabastan, Alecto et la petite fille s'éloignaient en direction du salon, Alexander posa sur Démoclès un regard froid et calculateur, celui d'un enfant qui a déjà des plans pour le futur. « Je te préviens. Si tu ne fais pas ce que je te dis, je te ferais punir par maman. » Effrayé, désorienté, le petit garçon brun hocha la tête sans broncher, assez intuitif pour savoir qu'il ne fallait pas contrarier le petit prince Carrow. « Bon. Viens, je vais te montrer ta chambre. »
« Alexander Leroy Carrow ! » Le professeur avait écorché son prénom, prononçant le X a la française au lieu de le laisser couler comme s'il y avait un Z derrière, prononciation britannique à laquelle il était très attaché. Il esquissa une grimace contrariée mais s'engagea dans l'allée que lui avait fait ses camarades de première année. Le choixpeau l'attendait sagement, posé sur ce tabouret en bois à trois pieds qui semblait avoir été taillé pour un modèle miniature, un nain ou un enfant. Assuré, confiant et arrogant, il monta les quelques trois marches qui le séparaient du siège et s'installa dessus, attendant que le professeur lui dépose sur la tête ce vieux chapeau en cuir usé et élimé. Il venait d'une lignée parfaitement pure, son nom était connu et craint, il ne se faisait aucun souci quant à la maison dans laquelle il serait envoyé. « Ah ... Un Carrow ... Fils d'Amycus ? Non, tu es beaucoup plus sombre, bien plus sournois ... » Prit de court par cette vois grave et rauque qui semblait tout connaitre de sa vie, Alexander sursauta légèrement. « Oh, n'ai pas peur mon garçon, tu es le seul à m'entendre. » Sa mère l'avait prévenu, que ce drôle d'objet pouvait parfois se montrer bavard ... « Comment aurait-elle pu le savoir ? J'avais à peine effleuré sa tête que je l'ai envoyé à Serpentard. » Alexander réalisa alors que le choixpeau lisait réellement dans les pensées. « Eh bien oui, comment crois-tu que je fasse mon métier, mon garçon ... » Ironiquement, Alexander pensa à une réponse cinglante : rapidement, de préférence. Un son étrange et guttural résonna et il mit un certain temps à comprendre qu'il s'agissait là du rire du chapeau. « Tu es impatient. Arrogant. Beaucoup trop sur de toi. » Alexander grimaça. Il détestait qu'on le critique. Mais il ne pouvait pas protester contre un chapeau, ce serait ridicule. « Oh, tu a peur de la honte et du ridicule ... Bien ... » Le petit prince se raidit, glacé jusqu'aux sangs. Il se sentait soudain vulnérable et nu. Il avait l'impression que toute la salle pouvait lire sur son visage ce qui se passait dans sa tête. « Non, personne n'entend, à part toi. Tu es intelligent. Très intelligent. Beaucoup trop. Tu es dangereux, mon garçon. Toute cette force, cette confiance ... alliées à cette intelligence plus tranchante que la plus affûtée des lames ... Tu pourrais faire de grandes choses. » Vaguement curieux, Alexander s'efforça de ne rien penser, pour laisser au choixpeau le loisir de continuer sans pouvoir émettre de critique ou de remarque quant à ce qui lui traversait l'esprit. « Bel effort, mon garçon. Tu es très doué ... Ta lignée est écrite dans les étoiles depuis des millénaires ... Mais contrairement à ta mère ... » Cette fois, la curiosité d'Alexander était piquée au vif. Il attendit la suite, avec une patience inhabituelle chez lui. « Tu es loyal. Il y a quelqu'un à qui tu tiens. Un ami à qui tu es dévoué, d'une façon ... tordue. » Démoclés. Alexander se ferma brusquement. « Tu serais parfaitement à ta place chez les descendants de Salazar ... Mais ceux de Goddric peuvent aussi t'accueillir. » Alexander renia l'idée de toute ses forces. Il n'irait jamais chez les lions d'or, plutôt mourir que de devoir avouer à sa mère cette honte là. « Non ? Pas Gryffondor ? » Alexander poursuivit ses efforts de concentration, réclamant Serpentard de tout son être. « Bien ... alors dans ce cas ... »
« SERPENTARD ! »
Le cri du choixpeau résonna dans la salle mais ne suscita que peu d'applaudissements. Même les élèves de la maison concernée n'étaient pas particulièrement enthousiastes. Le nom était aussi maudit que celui de Lestrange. Les crimes de sa famille pesaient sur lui et on lui jetait des regards aussi froids que les couloirs du manoir dans lequel il avait grandit. Fier et arrogant, il n'en tient cependant pas compte et traversa l'estrade pour aller s'asseoir à la table des descendants de Salazar.
Il ne lui fallut que quelques semaines, pour comprendre que ses années à Poudlard ne seraient jamais les meilleures de sa vie. Ici, on lui disait « non », on ne cédait pas à ses caprices et surtout, on l'obligeait à respecter un certain nombre de règle. Intenable et irrespectueux, il n'eut aucun mal à se faire mal voir de tout le monde. Y compris de ses camarades de maison à qui il faisait perdre un nombre inimaginable de points, à cause de son insolence, de son comportement irascible et provocateur, de sa fâcheuse manie de ne pas tenir compte des ordres et des règles, de l'autorité en général. Il n'était pas à sa place. Il n'était pas chez lui.
« Monsieur Carrow ... Quelque chose d'intéressant à partager ? » Un coup de coude plutôt violent vint réveiller l'interpellé, qui se redressa en râlant. « Monsieur Carrow ! Pourriez vous expliquer à la classe quel est le métabolisme d'un loup garou ? » Le professeur de défense contre les forces du mal arborait un rictus désagréable, celui de l'adulte qui pense piéger l'enfant. Du professeur qui pense prendre l'élève en défaut. Hélas, c'était bien mal connaitre Alexander. Il se leva en arrangeant un peu ses cheveux en bataille et traversa la salle pour venir se placer devant le tableau noir fixé au mur. « Un loup garou possède le même métabolisme qu'un loup normal, à quelques détails près. » Il s'empara d'une craie et dessina un schéma d'une fidélité saisissante, expliquant au fur et à mesure de son exposé les différences du métabolisme du loup-garou. Il était précis, concis et terriblement assuré. Lorsqu'il acheva son explication, un silence de mort régnait dans la pièce. Le professeur était rouge de honte et de colère. Avant que le jeune Carrow ne se réveille, il avait lui-même expliqué cette question mais sans être aussi précis et complet que son insolent élève. Tourné en ridicule, l'enseignant pointa un doigt rageur sur Alexander et vociféra « Monsieur Carrow, vous êtes une honte pour cette école, pour cette classe. Sortez immédiatement de ma salle de cours. Je ne veux plus vous revoir ici, est-ce que c'est clair ? » Alexander poussa un soupir de lassitude et traversa la salle de classe en sens inverse, récupérant son sac et ses affaires au passage avant de quitter les lieux. Il n'avait pas fait dix pas que la porte se rouvrit dans son dos et toute la classe s'en échappa. Il restait pourtant une bonne heure de cours ... « T'as assuré, mec. » Un grand blond de Serpentard, particulièrement débile, venait de lui adresser la parole. Perplexe, le petit prince le regarda d'un air interrogateur « Personne n'avait envie de rester. On a profité de ton départ pour partir aussi ... Merci, mec. » Alexander hocha vaguement la tête et poussa un nouveau soupir de lassitude. Que des imbéciles. Maintenant, il aurait double dose d'ennui sur le dos. Le professeur allait l'accuser d'avoir provoqué un vent de rébellion dans la classe.
« ALEXANDER LEROY CARROW ! » L'interpellé se leva et répliqua sur le même ton « C'est ALEXANDER, avec un X à l'anglaise et pas à la française ! Arrêtez d'écorcher mon prénom, par tous les moldus du monde ! » La jeune enseignante d'histoire de la magie afficha une mine horrifiée et humiliée. Alexander jura intérieurement. Tout le monde savait que la jeune femme était une sang de bourbe et son juron, qu'il avait jusqu'ici pensé sans conséquence, allait encore lui attirer des ennuis. On allait l'accuser d'être raciste et pro sangs-purs. « Chez le directeur. TOUT DE SUITE. » Alexander ramassa une fois de plus ses affaires et quitta la salle d'histoire de la magie pour se diriger dans l'aile ouest, où se trouvait le bureau du directeur de l'école. Troisième fois aujourd'hui qu'il y allait. Sur le chemin, il croisa le tableau du chevalier du Catogan qui lui demanda d'une voix amusée quel était le professeur qui l'avait cette fois envoyé ici. « Mrs Eltonas. Elle a mal prit mon juron sur les moldus ... Pour une fois que je ne pensais pas à mal ... » Le chevalier lui répondit d'une voix douce « La parole est d'argent mais le silence est d'or ... » Alexander esquissa un sourire presque amusé avant de saluer le personnage et de poursuivre son chemin.
« Putain mec ! C'est la troisième fois cette semaine ! » Le capitaine de l'équipe de Quidditch de Serpentard s'énervait. Une fois de plus, Alexander s'était fait collé un soir d'entrainement. Il allait se faire virer de l'équipe, si ça continuait. On ne le gardait que parce qu'il était le meilleur gardien que l'équipe n'ait jamais eu depuis des lustres mais à force de manquer les entraînements, il serait bientôt remplacé ... « Merde mec, ça coûte quoi de hocher la tête une fois de temps en temps, d'obéir pour la forme et de ne pas en penser moins ? » Alexander ne se donna même pas la peine de s'expliquer, le capitaine était encore plus con que le balais qu'il chevauchait. « Bon, je vais m'arranger pour déplacer la colle. » Le capitaine lui adressa un regard blasé avant d'aller rejoindre le reste de son équipe pour annoncer la nouvelle.
Il lui tardait de rentrer chez lui, de retrouver son cousin pour les vacances. Démoclès était le seul à savoir le comprendre, à pouvoir le suivre dans ses discussions trop intellectuelles, dans ses folies sombres et dures, dans ses rêves de grandeur et de pouvoir. Ici, personne ne le prenait au sérieux. Il faisait peur, on ne le comprenait pas. Il était trop cultivé, trop intelligent, il savait trop de chose. Il ne trompait sa solitude qu'avec les quelques filles qui tombaient pour son physique, dans la salle sur demande. Mais la vérité était trop crue et trop inavouable pour qu'il ne se l'avoue à lui même.
D'un pas rapide et assuré, Alexander parcouru le couloir séparant sa chambre de l'escalier qui formait le coeur du manoir. Sa mère le sommait au salon, ayant visiblement quelque chose de très important à lui dire. En chemin, il croisa son jeune cousin, de 4 ans son cadet, bel homme brun et séduisant. « Elle avait l'air drôlement électrique, ta mère ... Syracuse est dans le salon aussi. » L'information eu pour effet de stopper le petit Prince dans sa course. Perplexe et méfiant, il jeta un regard à son cousin et demanda d'une voix agacée « Que fait-elle là bas ? Maman veut m'y voir seul ... » S'il vouait une certaine forme de loyauté tordue à son cousin, il ne supportait pas sa cousine. La gamine, cinq ans plus jeune que lui, était désespérément amoureuse de lui et n'avait de cesse que de le suivre, l'observer, lui courir après. Il se sentait mal à l'aise, en sa présence. Par égard pour sa mère, il ne lui faisait rien mais il mourait d'envie de lui envoyer un sort noir bien placé, pour lui faire passer l'envie de rester près de lui. « J'en sais rien. Elle est ravie, en tout cas. » Démoclès donna une tape sur l'épaule de son cousin et s'éloigna dans les profondeurs du manoir. Du haut de ses 18 ans, le fils d'Amycus Carrow avait beaucoup de prestance et d'élégance. Il était très raffiné, élevé comme la fine fleur de l'héritage Carrow, au même titre qu'Alexander. Ce dernier jura et rajusta prestement sa tenue un peu débraillée.
Syracuse avait 17 ans, elle aurait 18 ans l'année prochaine, en février. Il en aurait alors 23. Depuis qu'elle était en âge d'agir comme une groupie désespérée, elle ne faisait que ça. Pourtant loin d'être stupide, comme fille, elle devenait la pire des cruches dès qu'il arrivait dans son entourage proche. Par chance, il avait passé ses ASPICS en avance et avait pu échapper à la torture de l'avoir sur ses talons durant deux ans à Poudlard. Agacé et contrarié, il termina d'arranger son noeud de cravate et dévala les marches du grand escalier, prenant ensuite la direction du grand salon. Il ne frappa pas, il était ici chez lui et il se dispensait des règles, comme partout ailleurs de toute façon. A peine avait-il passé le seuil de la pièce que sa cousine lui sauta au coup en hurlant, comme une folle « ON VA SE MARIER ! »
Alexander resta tétanisé. Le dernier mot ne faisait pas son chemin jusqu'à son cerveau, bloqué par tout un tas de refus et de rejets, le premier élément étant qu'il était contre-nature d'épouser quelqu'un de son sang. Il força un sourire et repoussa sa cousine en lui tapotant l'épaule, vaguement dégoûté mais s'efforçant quand même d'être poli « Mais bien sur ... » La voix froide et tranchante d'Alecto Carrow résonna alors dans la pièce, percutant les murs aussi fort qu'elle percuta les tympans du petit prince. « Mon fils, lorsque ta cousine aura atteint l'âge légal de 18 ans, tu l'épousera. » Le monde entier s'écroula sous les pieds de l'héritier des Carrow. Syracuse jubilait et lui était paralysé de stupeur et de dégoût, de surprise aussi. D'une voix glaciale, il osa pourtant répliquer, s'élevant contre sa mère pour la première fois depuis sa naissance « Il n'en est pas question. » La joie de Syracuse retomba soudainement et un froid polaire envahi la pièce. Alecto se leva de son siège et lança « Syracuse, ma chère, laisse nous. » Partagée entre le désir de rester pour écouter la discussion et la peur de contrarier sa tante, réputée pour ses colères infernales, la jeune adolescente finit par obtempérer, tout en prenant son temps. D'un sort, Alexander fit claquer la double porte derrière elle et l'enduisit d'un sortilège pour empêcher sa cousine d'écouter à travers le panneau de bois.
« Alexander. La pureté du sang est une chose trop rare pour que tu ais le choix de refuser cette union. Tu épouseras ta cousine le lendemain de son anniversaire et c'est un ordre. » Fou de rage, le jeune Carrow braqua sa baguette sur une des plus précieuses tapisseries de la pièce et y mit le feu. Très calme face à lui, sa mère éteignit les flammes d'un simple mouvement de baguette. « Tu peux détruire le manoir tout entier, le mariage aura tout de même lieu. » Un sourire sale et cruel effleura les lèvres du jeune homme et il répliqua d'un ton immonde « Je peux toujours l'épouser et puis lui faire subir le sort que tu as réservé à mon père ... » Alecto Carrow se raidit brusquement. Une lueur de terreur passa dans son regard. Alexander répliqua, toujours sur le même ton « Oh, tu l'as tué. Comme tu as toujours su te débarrasser de tout ceux qui entravaient ta liberté, ceux qui étaient à tes yeux inutiles, comme des cafards dans une pièce. » La mère du petit prince était désormais plus pâle que la neige. « Je n'aurais jamais du le savoir, n'est-ce pas ? Mais voilà, tu as laissé les lettres et les trophées de tes crimes dans ton bureau, dans le tiroir scellé par un mot de passe au fond de ton bureau. Tu te souviens de ma passion pour les casses-têtes ? Oh, il était bon celui là. Il m'a résisté une semaine. Tu as tué mon père parce qu'il tâchait ton nom, qu'il n'était qu'un vulgaire étalon pour me créer. » Un claquement sonore résonna alors dans la pièce. Alecto avait transplané juste en face de son fils et venait de lui asséner une gifle si forte et si brutale qu'Alexander vacilla, manquant de tomber sous la violence du coup. « Tu épouseras ta cousine, Alexander. Et tu lui donnera des héritiers qui porteront le nom de Carrow. Si jamais tu oses encore me défier comme tu viens de le faire, je te jure que tu connaîtras enfin la honte et l'humiliation publique ». Vaincu, le petit prince baissa la tête et garda le silence. Il venait d'avoir 22 ans et contrairement à ce que voulait l'âge, la vie se terminait pour lui.
« T'as 24 ans, Alex'. » Le petit prince Carrow serra les dents et se resservit un verre de cognac. Démoclès à ses côtés, fier jeune homme de 20 ans, sirotait un verre de vodka magique, le parfum changeait régulièrement selon les envies. « Ouais, et je suis prisonnier d'un mariage indésirable. » Démoclès grimaça un rictus presque compatissant, ajoutant d'une voix méprisante « Personne ne peut te blâmer, ma soeur est insupportable. » Alexander mourrait d'envie d'avouer son secret à son cousin et ami. Il n'aimait pas les femmes. Il n'éprouvait aucun plaisir à leur faire l'amour et sa cousine le dégoûtait encore plus que les autres femmes. La nuit de noce avait été affreuse. Il avait été odieux et exécrable mais Syracuse en avait redemandé. Il l'avait humilié, s'était servi d'elle comme d'une vulgaire catin, il avait presque été violent avec elle. Jusqu'à se faire honte et se contenter de la baiser en pensant à autre chose. Mal lui en avait prit, la jeune femme avait prit ce changement de comportement comme de la douceur et de la tendresse. Prisonnier d'une femme qu'il détestait, d'un mariage qu'il abhorrait, il avait en plus du subir la nouvelle de sa prise de poste à Poudlard, cette école qui n'avait jamais été sa maison, dans laquelle il s'était toujours sentit mal à l'aise, étranger.
En effet, il venait de recevoir une lettre très intéressante du directeur de l'école, qui lui demandait de bien vouloir prendre la suite de l'actuel professeur de Défense Contre les Forces du Mal, qui venait de mourir brutalement dans d'étranges circonstances. Alexander soupçonnait sa mère d'avoir joué de ses relations pour le nommer en poste là bas, un moyen comme un autre de le piéger avec sa femme, élève à Serpentard dans l'école. Une offre très intéressante et qui lui permettrait de jouir d'un pouvoir non négligeable. Celui d'instruire correctement la nouvelle jeunesse magique, de pouvoir rétablir les rangs et les privilèges. Il n'aurait pas été marié à Syracuse, il aurait accepté l'offre sans réfléchir. Mais la présence de sa femme sur les lieux changeait considérablement la donne. Elle n'était qu'une adolescente. Loin d'être stupide, d'après ce qu'il avait compris. Il ne pouvait cependant pas en juger, la jeune femme devenait la pire des cruches dès qu'il apparaissait dans son champ de vision. Une plaie de la pire espèce, pour un homme aussi fier que lui. Mais il devait lui reconnaître un avantage. Un seul. Elle dissimulait à merveille son secret, lui permettant de préserver des apparences trompeuses mais nécessaires. Elle pouvait témoigner de sa capacité à être un homme et il pouvait ainsi vivre en paix avec ses démons, ses vices et son homosexualité frustrée.
« Alex ? Tu es bien silencieux ... » Le petit prince força un sourire et vida son verre avant de se resservir, répondant d'une voix contrariée « Et ta soeur, à Poudlard ... C'est une chienne ou elle m'est fidèle ? » Un rire amusé s'échappa des lèvres de Démoclès et il répondit dans la foulée « Elle dolorise en douce le moindre mec qui ose dire du mal de toi, donc je suppose que tu es le seul à avoir accès à son intimité ... » Alexander grimaça de dégoût. Aller à Poudlard signifierait qu'il ne pourrait plus inviter des amants en douce chez lui, pour satisfaire ses vices. Cela signifierait qu'il devrait sembler tout ce qu'il y a de plus hétérosexuel, jouer à l'homme marié. L'idée l'épuisait d'avance. « Alex, je crois que tu n'as pas le choix, pour le poste de professeur. Alecto ne te laissera pas passer à côté ... » Le jeune prince Carrow fronça les sourcils, conscient que son cousin ne disait que l'exacte vérité. Mais Poudlard regorgeait de jeunes gens très attirants. Il savait qu'il serait incapable de tenir bien longtemps ses vices à distance. « Je vais accepter l'offre. »
Ce n'était pas une acceptation. Ce n'était que de la pure résignation, malgré ses ambitions jalonnées de puissance et de pouvoir. 24 ans et toujours prisonnier du joug maternel.
Dernière édition par Alexander L. Carrow le Dim 16 Déc - 16:01, édité 12 fois
Invité
Sujet: Re: Alexander L. Carrow • I'm bulleproof, nothing to lose ... Jeu 13 Déc - 19:12
Mouahahah, mon prof préféré (ou pas *sbaf*) Bon courage pour ta fiche J'ai hâte de voir cet homme marié sexy en action
Invité
Sujet: Re: Alexander L. Carrow • I'm bulleproof, nothing to lose ... Jeu 13 Déc - 19:18
Bienvenue ! :nomnom:
Alesya Y. Lestrange
HRIen depuis le : 25/08/2011 Parchemins écrits : 5504 Statut : » FIANCEE A VLAD KARKAROFF
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Sujet: Re: Alexander L. Carrow • I'm bulleproof, nothing to lose ... Jeu 13 Déc - 19:39
Bienvenue
Invité
Sujet: Re: Alexander L. Carrow • I'm bulleproof, nothing to lose ... Jeu 13 Déc - 19:44
J'ai lu le scénario et le personnage et le lien, ça déchire. Voilà. Bienvenueeeeeee (à nouveau, puisqu'on s'est vu sur la CB)
Invité
Sujet: Re: Alexander L. Carrow • I'm bulleproof, nothing to lose ... Jeu 13 Déc - 19:48
Bienvenuuuuuuuuuuuue.
Invité
Sujet: Re: Alexander L. Carrow • I'm bulleproof, nothing to lose ... Jeu 13 Déc - 20:14
Amadeus G. Goyle a écrit:
J'ai lu le scénario et le personnage et le lien, ça déchire. Voilà.
Rhoo merci Ama
Invité
Sujet: Re: Alexander L. Carrow • I'm bulleproof, nothing to lose ... Jeu 13 Déc - 21:05
Bienvenueeeeeeeeeeeeeeee!!!
*Donne un :arté: du bonheur xD *
Invité
Sujet: Re: Alexander L. Carrow • I'm bulleproof, nothing to lose ... Jeu 13 Déc - 21:05
Bienvenue parmi nous, professeur Carrow ! o/ - remember, hp7. *sort* Bon, on s'est déjà un peu parlé, à cause du pv carrow que j'ai déjà posté ! (oui, je suis AUSSI Aprilynne Lupin ), en tout cas, j'ai hâte de lire ta fiche !
A bientôôôôôt ! Et si tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésites pas, le Staff est là ! :nomnom:
Charles A. Archer
HRIen depuis le : 10/11/2012 Parchemins écrits : 1449 Statut : Heart under arrest
Sujet: Re: Alexander L. Carrow • I'm bulleproof, nothing to lose ... Jeu 13 Déc - 21:45
Haaaaaaan Welcome here Et fais pas trop de mal a mon Nono ^^' C'est moi qui vais devoir ramasser les morceaux apres *je rigole mon petit frere, je t'aiiiiiime *
Zane E. Goyle
HRIen depuis le : 13/04/2012 Parchemins écrits : 1281
“ LUMOS & NOX „ ϟ PLAYLIST:
Sujet: Re: Alexander L. Carrow • I'm bulleproof, nothing to lose ... Jeu 13 Déc - 23:47
Bienvenue ici monsieur Carrow :3
Invité
Sujet: Re: Alexander L. Carrow • I'm bulleproof, nothing to lose ... Ven 14 Déc - 7:36
Charles A. Archer a écrit:
Et fais pas trop de mal a mon Nono ^^' C'est moi qui vais devoir ramasser les morceaux apres *je rigole mon petit frere, je t'aiiiiiime *
Je ne vais lui faire que du bien, techniquement. Après, côté raison, je vais être obligé de le malmener un peu mais comme monsieur est un peu masochiste sur les bords ( avec des bords très larges ) ça ne devrait pas poser de problème ...
Merci à tous pour votre accueil chaleureux !
Invité
Sujet: Re: Alexander L. Carrow • I'm bulleproof, nothing to lose ... Ven 14 Déc - 9:11
Bienvenue et bonne chance pour la suite de la fiche.
Invité
Sujet: Re: Alexander L. Carrow • I'm bulleproof, nothing to lose ... Ven 14 Déc - 10:07
Charles A. Archer a écrit:
Et fais pas trop de mal a mon Nono ^^' C'est moi qui vais devoir ramasser les morceaux apres *je rigole mon petit frere, je t'aiiiiiime *
Mouais, tu rigoles ee Je t'aime aussi, malgré ta fourberie
Alexander L. Carrow a écrit:
Je ne vais lui faire que du bien, techniquement. Après, côté raison, je vais être obligé de le malmener un peu mais comme monsieur est un peu masochiste sur les bords ( avec des bords très larges ) ça ne devrait pas poser de problème ...
Merci à tous pour votre accueil chaleureux !
Je ne suis pas masochiste C'est ma joueuse qui est sadique et qui m'en veut on dirait *schyzo*
Invité
Sujet: Re: Alexander L. Carrow • I'm bulleproof, nothing to lose ... Ven 14 Déc - 10:08
Ta joueuse plairait à la personne qui me joue, je crois. On est bien mal lotis, mon cher ami.
* accompagne Enoah dans sa schizophrénie *
Invité
Sujet: Re: Alexander L. Carrow • I'm bulleproof, nothing to lose ... Ven 14 Déc - 18:08
Je n'en doute pas *accompagne Alex, mais ailleurs*
Invité
Sujet: Re: Alexander L. Carrow • I'm bulleproof, nothing to lose ... Ven 14 Déc - 18:09
Bienvenue !
* Enoah, ton mec ne m'aime pas. Je suis sur que tu lui as raconté n'importe quoi sur moi, qu'il a peur de moi du coup. T'es méchant. *
Bon courage pour ta fiche, en tous cas, sexy teacher !
Invité
Sujet: Re: Alexander L. Carrow • I'm bulleproof, nothing to lose ... Ven 14 Déc - 19:04
T'es bête Et puis, c'est toi le méchant
Invité
Sujet: Re: Alexander L. Carrow • I'm bulleproof, nothing to lose ... Ven 14 Déc - 22:26
Je me répète mais ... c'est très triste qu'un si bel homme ne puisse être accessible à la gente féminine du forum
Bienvenue en tous cas :nomnom:
Invité
Sujet: Re: Alexander L. Carrow • I'm bulleproof, nothing to lose ... Sam 15 Déc - 15:10
J'avance, doucement.
J'ai la structure, je sais à peu près par où commencer. L'histoire arrivera d'ici la fin du Week End ...
Invité
Sujet: Re: Alexander L. Carrow • I'm bulleproof, nothing to lose ... Sam 15 Déc - 19:00
OWI. Bienvenue !
J'ai trop hâte de lire ton histoire.
Invité
Sujet: Re: Alexander L. Carrow • I'm bulleproof, nothing to lose ... Dim 16 Déc - 1:06
Ivy S. Mulciber a écrit:
Je me répète mais ... c'est très triste qu'un si bel homme ne puisse être accessible à la gente féminine du forum
Pas touche, He's mine
Invité
Sujet: Re: Alexander L. Carrow • I'm bulleproof, nothing to lose ... Dim 16 Déc - 2:03
trop triste
Edit : punaise, je suis déjà fan de ta fiche et les chansons en plus
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Sujet: Re: Alexander L. Carrow • I'm bulleproof, nothing to lose ...
Alexander L. Carrow • I'm bulleproof, nothing to lose ...