Nom : Pettigrew
Prénom(s) : Alexander Peter
Surnom : Personne ne l'appelle jamais Alexander, même lui raccourcis son nom en Al, ou Alex. Certains prenne parfois plaisir à le traiter de traître à cause de son nom de famille.
Âge : 19 ans
Date et Lieu de Naissance : Le 11 mai, à Londres
Nationalité : Anglais
Pureté du sang : Sang-pur
Année d'étude & Maison : Cinquième année, Gryffondor
Orientation sexuelle : Homosexuel
État civil : Célibataire

Baguette : Châtaignier, ventricule de dragon, 23 cm, rigide et aussi belle à regarder qu'un simple bout de bois.
Patronus : Un lièvre, il n'a jamais trop compris pourquoi le seul souvenir avec lequel ce sort marche est celui d'un matin pluvieux où il s'est perdu dans la forêt après s'être échappé de chez lui, pour ne pas se faire gronder d'avoir avalé trois des pots de confiture de groseilles que leur elfe de maison venait de faire. Cela dit, il ne s'était jamais senti aussi libre et serein que ce jour-là. Les chiens de ses parents l'ont retrouvé trois heures plus tard.
Épouvantard : Nick Quasi-sans-tête, rien à faire, il ne supporte pas les fantômes, et lui encore moins, avec son cou qui… Rah, c'est juste horrible…
Particularité : Animagus rat
Options choisies & métier envisagé : Soin aux créatures magiques et étude des moldus. Il rêve de devenir reporter, ou vétérinaire, ou dompteur de dragon, en fait il ne sait pas trop encore.
Avez-vous déjà fait usage de la magie noire ? C'est pas qu'il l'ait vraiment voulu, mais son frère ne l'aurait pas lâché sinon, et puis c'était une tradition familiale, si on veut. Mais s'il avait su que le sort page 147 du livre de son père qu'il n'avait pas le droit de toucher sans sa permission allait désintégrer le bout de la queue du chat, il ne l'aurait pas lancé.
Quelle est votre opinion sur les rumeurs de rébellion au sein de l'école ? Alex déteste les mangemorts, Voldemorts et tous les fanatiques du sang pur. Il ne comprend pas leur logique, pour lui, si les sorciers et les moldus peuvent avoir des enfants ensembles, c'est qu'ils ne doivent pas être si incompatibles que ça. Le moins que l'on puisse dire, c'est que sa famille ne partage pas sa philosophie.

Les Pettigrew partageaient entres eux un certain nombre de caractéristiques communes. D'abord, ils étaient petits, le contraire aurait été étonnant, ensuite, ils avaient les yeux brillants comme ceux des harengs tout juste pêchés, toujours en mouvement et toujours malicieux, et des oreilles un poil trop pointues. On pourrait ajouter qu'ils étaient plutôt du genre rapides et agiles, et qu'ils préféraient l'utile et le robuste au sophistiqué et à l'élégant, aussi bien dans leur mobilier que dans leurs choix vestimentaires, de sortes que le marchand de bonbons, lorsqu'il sortit de sa boutique et posa ses poings lourds sur ses hanches, fut certain de ne pas commettre d'erreur en hurlant.

« Revenez ici tout de suite, Pettigrew ! »

Seuls des éclats de rires et des claquements de semelles sur les pavés se firent entendre tandis qu'Alex, le visage maculé de chocogrenouilles fondues, et son frère Andy, filaient dans les petites rues des friandises plein les poches. À n'en pas douter, un moldu non-averti se serait cru perdu au milieu de nul part – et en plein Moyen Âge, les bizarreries en plus – en se promenant dans le village où eux et leur famille coulaient des jours paisibles. Ils ne se trouvaient pourtant qu'à une quarantaine de minutes de Londres, en voiture, et à un quart de seconde en cheminée. Ici, la magie se faisait discrète, mais elle était bien là, parce qu'il n'y a pas besoin de se cacher quand personne ne s'intéresse suffisamment à vous pour venir voir ce que vous faites.

Le manoir des Pettigrew avait perdu son lustre d'antan depuis longtemps déjà, mais enfin, c'était un manoir, avec son petit domaine en friche envahit par les gnomes, une dépendance dont il ne restait que trois murs à quelques mètres à gauche des grilles de l'entrée, et un jardin d'hiver reconverti en volière à hiboux. Doucement, tout doucement, Andy ouvrit la porte, juste assez pour que lui et son cadet puisse entrer, c'est avec autant de précaution qu'il la referma et que les deux enfants glissèrent vers les escaliers. Malheureusement pour eux la troisième marche de bois usé par le temps se mit à grincer longuement dès qu'Alex posa un pied dessus, pourquoi oubliait-il toujours qu'il ne fallait pas marcher sur la troisième marche ? Andy lui jeta un regard noir, Alex, lui, s'était tourné pour fixer d'un air inquiet un grand tableau dans le vestibule, où le portrait d'Hermance Pettigrew, son arrière grand-mère – une grande dame, paraît-il – dormait profondément. Andy fit de même, et jugeant que ce n'était ni l'endroit, ni le moment, pour punir son frère d'être aussi étourdi, se remit à monter les marches. Jusqu'à ce qu'une voix tonitruante les stoppent tous les deux.

« Mircella ! Mircella ! Ils sont rentrés et ils sont sales, très sales, tous les deux ! Ils ont encore fait des bêtises ! Sales petits garnements ! Ils ont salis notre nom, encore, ils méritent une correction ! Ah, si seulement je pouvais, je les pendrais par les poignets dans la grange… »

Les deux voleurs filèrent loin du tableau vagissant pour mettre leur butin en sûreté dans l'une de leurs nombreuses cachettes, cette fois-ci, une fissure dans le mur de leur chambre, en grande partie cachée par une énorme armoire. Après quoi Andrew entreprit de le débarbouiller sans ménagement avec une chemise sale sortit de leur panier à linge, cela ne se fit pas sans plaintes.

« Rah, tiens-toi tranquille, c'est ta faute si on s'est fait prendre ! La troisième marche, bon sang ! »
« Désolé… »
« Les garçons ? »

Il y avait un air de famille entre Mircella et le portait qui surveillait avec zèle les allers et venues dans la maison, notons cependant une différence notable, parfois, elle souriait. (Laquelle ? Me direz-vous…)

« On a rien fait, maman ! J'te jure ! Alex a fait du bruit et ça l'a énervée ! »
« J'ai pas fais exprès, et puis les chocogrenouilles, c'était ton idée ! »
« Rah, mais tais-toi ! »

D'habitude, ils auraient été sévèrement punis pour leur vol, ils se seraient retrouvés au coin, les mains sur la tête, et Andy n'aurait pas arrêté de le pincer pour se venger. Mais cette fois-ci, leur mère ne haussa même pas le ton alors qu'ils étaient en train de se battre devant elle – et qu'Andy dominait largement la partie, puisqu'il avait quatre ans de plus. Non, cette fois-ci, elle se contenta de montrer un parchemin qu'elle tenait dans les mains.

« Regarde, Andrew. »

L'aîné arrêta net de malmener Alex, qui arrêta de faire sembla de pleurer.

« Je l'ai reçue ? C'est la lettre de Poudlard ? »

Sa mère fit un mince sourire tandis qu'Andy s'emparait du parchemin pour le lire, et le relire, l'air ravi. Tout le monde était ravi d'ailleurs, dans la famille, même leur père avoua qu'il était fier de lui, un vrai miracle. Il faut dire que les Pettigrew avait beau avoir le sang pur, leurs gènes devaient être un peu fatigués. Ils engendraient plus de cracmol et de sorciers à peine dignes de faire des tours dans un cabaret que tout le reste du village réunit. Mais les choses allaient changer, dit leur père, Andrew serait un grand sorcier. C'était la première fois que sa famille lui semblait si unie et si heureuse, à partir de ce jour, Alex décida que lui aussi, il recevrait une lettre.

Effectivement, son frère démarra brillamment ses études, à la maison Gryffondor, et revenait pendant les vacances avec toute sortes d'histoires à raconter. Les parents étaient fascinés, et le laissait s'entraîner à lancer des sorts même s'il cassait parfois des choses, d'ailleurs depuis ce moment, dès qu'il faisait tomber quelque chose, il se contentait de dire qu'il s'entraînait, et ses parents ne faisaient alors que lui lancer un sourire bienveillant. Alex était un peu jaloux, et inquiet aussi, parce qu'Andy lui avait expliqué qu'il avait déjà remarqué qu'il pouvait faire des choses étranges avant de recevoir sa lettre, alors que lui ne se trouvait rien de bizarre.

Mais un jour, il avait alors un peu plus de treize ans, Alex comprit pourquoi tout le monde était si intéressé par les capacités d'Andy, même la tante Agathe qui leur rendait visite un dimanche sur deux. Ce jour-là son frère et lui étaient dans le jardin, lui le regardait s'entraîner d'un air rêveur, jusqu'à ce qu'il l'interpelle.

« Hé Alex, viens voir un truc cool… »

En haut du troisième mur de la dépendance, une palombe somnolait, Alex s'approcha de quelques pas et lança un sort, l'instant d'après l'oiseau tomba au sol en se tordant dans tous les sens, tandis que leur trois épagneuls se mirent à leur tourner autour en hurlant.

« Qu'est-ce que tu fais ? »
« Ça ne se voit pas ? »

Si, ça se voyait, l'oiseau tentait de s'enfuir, d'ouvrir ses ailes, et les recroquevillaient l'instant d'après sous le coup de la douleur. Ce spectacle lui fendit le cœur.

« Arrête ! »
« Pourquoi ? C'est qu'un oiseau. »
« C'est pas une raison ! Je vais le dire à papa… »
« À papa ? C'est lui qui m'a apprit ça. »

Voyant son frère complètement choqué, Andrew arrêta de torturer l'animal, qui se réfugia aussi vite qu'il le put dans un buisson, tout comme Alex, d'ailleurs. C'est là que son frère lui expliqua que leur père lui apprenait à maîtriser toutes sortes de sorts et de magie qu'on n'apprenait pas à l'école, l'occlumancie, par exemple, mais aussi la magie noire. Car sous leurs airs de gentils petits farfadets des bois souriant et inoffensifs, les Pettigrew cachaient un désir de revanche, un désir redorer le blason aujourd'hui entaché de couardise et de trahison. Ils voulaient redevenir des sorciers de premier plan, comme jadis, quand le manoir était riche et flamboyant, et peu importait la manière d'y parvenir.

Après cette révélation, Alex se mit à craindre l'arrivée de cette lettre, à craindre ses parents, et même son frère. L'adolescence aidant, il se fit plus critique, et se rendit compte que même s'ils étaient des sorciers de seconde zone, voir moins, vu le passé du défunt Peter. Qui a livré les Potter à Voldemort et lui a permis, des années plus tard, de reprendre forme humaine, c'était quand même pas rien. Et même si la moitié de la famille était cracmol, ils étaient fiers de leur sang et dédaignait les moldus et tous les magiciens mélangés à des degrés divers. Le sentiment d'être victime d'une injustice accroissait leur haine, car ils estimaient que leur famille avait accomplit un exploit, qu'ils avaient approché au plus près le pouvoir. Du mauvais côté, certes, mais il aurait suffit que l'autre camps gagne, et ils auraient été respectés et acclamés. Bon, pour Alex, ils réécrivaient un peu l'histoire, mais ce n'était pas lui qui allait les faire changer, il était le seul à être différent.

Il était d'ailleurs tellement différent par ses idées et sa fâcheuse tendance à s'interposer entre Andrew et les animaux qu'il torturait, que lorsqu'un hibou grand-duc débarqua par la porte ouverte en faisant hurler son arrière grand-mère, et se mit à picorer son porridge, personne, d'abord, n'eut de réaction. On pouvait entendre les mouches voler dans la cuisine tandis qu'il détachait la lettre de Poudlard de la patte de l'animal, qui fila aussitôt. Alex ne se sentit pas particulièrement heureux, tant il s’inquiétait du sort que sa famille allait lui réserver, mais l'idée t'intégrer la célèbre école et d'être un sorcier à part entière ne lui déplaisait pas pour autant, loin de là.

C'était le début de l'été, bientôt, ses cours au collège se terminèrent, et à la mi-août, après de paisibles vacances, sa famille l'emmena au chemin de traverse pour ses fournitures et celles de son frère. À peine eut-il fait quelques pas dans les rues qu'il fut vraiment pleinement heureux d'être un sorcier. Le chemin de Traverse grouillaient de monde et la magie était partout, il fut particulièrement attiré par les balais flambant neuf dans les vitrines, il aurait de l'allure sur un destrier pareil, rien à voir avec l'antique éclair de feu que lui avait laissé son oncle Harper pour qu'il s'amuse un peu. Le temps de passer chercher chaudron, encre, livres, parchemins et uniforme, et le voilà qui entrait dans la fameuse boutique d'Ollivander, il n'avait même pas avancé plus loin que le paillasson quand une voix s'éleva d'entre les étagères poussiéreuses.

« Ah, un Pettigrew, je me demandais si j'en verrais d'autres… »
« Bonjour. »

Un peu intimidé, Alex s'approcha du comptoir et regarda le très vieil homme (Ça lui fait quel âge, 140 ans ?) farfouiller dans ses petites boîtes, en marmonnant.

« C'est fâcheux, très fâcheux, une famille si… intéressante… Comment va votre oncle ? »
« Lequel ? Garrett ? »
« Garrett, oui, 24cm 25, bois d'aubépine, écaille de dragon… »
« Il n'a jamais sut en faire grand-chose, il est chaudronnier à Plymouth, maintenant. »
« C'est le dernier Pettigrew que j'ai vu avant ce… garçon. »
« Mon frère, oui. »
« Un garçon intéressant. »

Alex se contenta d'hausser les épaules en silence, Ollivander lui mit une baguette entre les mains.

« Pour les Pettigrew, c'est toujours un peu la même chose, petite, solide, des capacités qu'on ne soupçonne pas toujours. »

Ils se regardèrent un instant, et peu après, Alex sortait de la boutique avec la même baguette, son frère lui jeta un sachet de dragés-surprise dans les mains. Mais lui continuait de faire la moue.

« Alors, alors, combien ? »
« 23 cm… »
« AHAHAHA ! La mienne en fait 25 ! »
« Je sais… »
« C'est normal, après tout, je suis ton aîné. »
« Ça n'a rien, ni avec ton âge ni avec… quoi que ce soit d'autre… »
« Ahah ! Alors pourquoi t'es vexé ? »
« Je ne suis pas vexé. »
« Alex est complexé par la taille de sa baguette ! »

Le niveau de leur dispute n'avait pas augmenté d'un pouce quand ils arrivèrent sur la voie 9¾, sans surprise, il se retrouva à Gryffondor, comme la majorité des Pettigrew avant lui. À Poudlard, il se fit rapidement quelques amis grâce à son tempérament plutôt facile à vivre, même si d'autres ne pouvait pas le voir, à cause de l'histoire de sa famille et de son frère qui n'avait pas toujours très bonne réputation, à force d'être un peu trop intégriste. Ses cours préférés était le vol, la botanique et la métamorphose, il était par contre mauvais en potion, et dormait purement et simplement en histoire de la magie et en divination.

Après une année relativement paisible, à part quelques explosions de chaudron et autres dégâts, et un certain nombre punitions pour s'être baladé après le couvre-feu, avoir tenté de fouiner dans la partie interdite de la bibliothèque et s'être rendu dans la partie interdite de la forêt interdite, le soir après le couvre-feu, parce que ça semblait être le meilleur endroit pour une soirée horreur entres amis. Après tout cela donc, il se retrouva chez lui, avec ses notes aux examens de fin d'année, qui étaient relativement bonnes, et plus constante d'une matière à l'autre que celles de son frère. À la fin d'un de leur silencieux dîner, son père le prit à part, Andy, qui guettait ce moment depuis leur retour, s'insurgea immédiatement.

« Papa ! Tu ne devrais rien lui montrer, il n'est pas comme nous. Il n'oserait même pas utiliser ce genre de… magie. »
« C'est un Pettigrew autant que toi, Andrew. »
« Non, pas du tout. Je t'ai parlé de Miller, hein ? Il l'a protégé ! Un sang-de-bourbe… j'ai étais obligé de le tabasser aussi, sinon j'aurais eu l'air de quoi ? »

Alex fronça les sourcils, Théodore Miller était un Serdaigle qu'il avait abordé dans la bibliothèque en lui posant une question bidon sur le livre qu'il était en train d'étudier. Juste parce qu'il lui plaisait. Il devait presque remercier son frère puisque que c'est cette nuit-là, seul avec Théo dans l'infirmerie après s'être fait rouer de coups, qu'il osa lui parler de ses sentiments, sans doute les médicaments devait être un peu fort. Ils avaient alors vécu une idylle timide pendant quelques mois, jusqu'à ce que Théo décide de lui offrir un joli souvenir d'avant-vacances, un soir, sur les tapis de la salle de divination. Il sentait encore l'odeur d'encens aussi nettement qu'il revoyait les courbes de son compagnon frémir dans la faible lueur de leurs baguettes.

… (a complètement oublié de quoi il parlait à cause de ce souvenir, ahem, ressaisissons-nous)

Donc, Andrew eu beau dire, son père emmena tout de même Alex dans son bureau et ferma la porte à double tour. Voyant l'air quelque peu inquiet de son fils, il prit une voix rassurante – ce qu'il ne faisait jamais et était donc plus stressant qu'autre chose.

« Ne t'en fais pas. Tu n'apprendras que ce que tu veux bien apprendre, je n'ai fais que montrer à Andrew toutes les… possibilités, qui s'offraient à lui, et qu'on ne vous montrera pas à l'école. Mais s'il est allé aussi loin, c'est parce qu'il le voulait. »

Profitant du soulagement de l'adolescent, il ajouta d'un air dégagé.

« Il y a une chose qu'il n'a jamais su faire… »

Se servir de la rivalité entre les deux frères était assurément une bonne technique, l'animagi demandait de la persévérance et de la patience, Andy voulait tout, tout de suite, pas étonnant donc, qu'il n'ait pas réussit à se transformer. Alex avait envie de réussir là où il avait échoué, pour prouver que lui aussi valait quelque chose.

Cela lui prit trois ans, oh, c'est qu'il ne s'entraînait pas intensivement non plus, il grappillait quelques minutes de temps à autre, quand il trouvait un coin tranquille, et il essayait. Ce fut si long que tout le monde avait certainement fini par croire avait laissé tomber. Mais lors d'un repas de noël en famille, alors que, comme chaque année, Andrew tentait de démontrer combien il valait mieux que son cadet, surtout maintenant qu'il avait ses ASPICs. Alors qu'Alex, lui, ne les auraient jamais, après tout, c'était Alex le sensible, Alex l'ami des sang-de-bourbe, Alex le faible défenseur de faibles, le rêveur, le stupide, le mielleux…

Andy s'arrêta soudain de parler et se mit à pousser des cris hystériques, tout en se levant d'un bond et en tentant d'attraper quelque chose qui bougeait à toute vitesse sous sa chemise. La chose en question arriva jusqu'à son col tandis qu'il hurlait de terreur, et l'instant d'après un rat noir mince et agile sauta sur la table. Leur père éclata de rire, un rire puissant qui n'avait pas résonné dans ces murs depuis vingt bonnes années.

« Ça ! Ça, c'est mon fils ! »

Les Pettigrew parleront longtemps de cette soirée, de la tête terrorisée d'Andrew, et de l'animagus qu'était maintenant Alex. Celui-ci pu enfin découvrir ce qu'était l'école sans son frère, et il avait beau l'aimer – oui, il l'aimait quand même – il ne pouvait que reconnaître que c'était nettement mieux. Son histoire avec Théodore n'avait pas survécu à sa deuxième année, mais il en eut d'autres, et il continuait dans son coin à essayer d'améliorer la stabilité de sa forme animale, avec un record absolu d'une heure, ce qui n'était pas mal, pour un débutant, mais très loin des treize années sous forme de rat de son oncle Peter.

Pseudo : Alex
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