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 [Finit] You make me wanna die ♠ Loki Greyback

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MessageSujet: [Finit] You make me wanna die ♠ Loki Greyback   [Finit] You make me wanna die ♠ Loki Greyback EmptyMar 10 Juil - 23:46

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You make me wanna die
« PV's L. Greyback & A. Greyback »


Halloween et la fameuse soirée qu’avait organisée l’école de sorcellerie aux étudiants avançait à grand pas. Si bien, que la demoiselle ne savait encore que porter pour cet événement, si celle-ci avait gardé son gout pour les déguisements, ce gout ci rendait les choses bien plus difficiles qu’il n’y paraissait pour la jeune femme. Car pour une demoiselle qui appréciait le monde de la mode ainsi que la couture, elle se trouvait indécise devant toutes les possibilités qui ne pouvait que la contrarier dans son orgueil de jeune créatrice. Si bien, que la plupart des croquis de costumes que celle-ci avait réalisée ne lui plaisait guère et finirent dans la corbeille à papier de la salle commune de la maison des Serdaigle. Récupérer un conte de fée des moldus où bien des sorciers ne l’intéressait guère. Elle s’était demandé si elle ne se déguiserait pas en fonction d’un opéra, pièce de théâtre où encore ballais qu’elle appréciait. Mais rapidement elle fit le tour de ses options et Mya se rendit compte qu’il était particulièrement difficile –à ses yeux- de choisir entre toutes ses passions pour créer un costume digne de ce nom. La jeune femme savait qu’il y avait des tenues qu’elle ne pouvait se permettre de porter, de part son rang et son éducation, elle ne pouvait laisser voir ses jambes si celle-ci portait un décolletée. Elle ne devait surtout pas ressembler à une demoiselle sexuellement ouverte et rester digne. En dehors de ce besoin de rester présentable aux yeux de ceux de son rang, la demoiselle savait qu’il lui fallait éviter certains codes vestimentaires. Trop de dentelle lui donnerait l’impression d’avoir une tenue bon marchés, trop de froufrou la grossirait et trop de couleur ne lui irait point au teint.
Penser des costumes de soirées pour soit était donc bien plus difficile qu’il n’y paraissait, du moins, jusqu’à ce fameux matin où la jeune femme s’était réveillée, l’esprit vif et débordant d’inspiration. Artémis n’avait pas attendu que son idée s’évapore, elle avait prit ce fameux petit carnet épais qu’elle avait toujours à porté de main, et d’un geste rapide, imposa le croquis qu’elle avait en tête. Quelques longues minutes plus tard était apparut un dessin digne d’une gravure de mode des années 1800. La robe qu’elle porterait ce soir là sera sur un thème de ballet, et pas n’importe lequel. Non, Mya se transformerait en cygne des plus gracieux à la peau pale. La robe qu’elle avait dessiné était affreusement transparente au niveau des jambes, mais restait couverte. Un décolleté dans le dos et un léger sur le devant marquait le reste de la robe. Des plumes de cygne sur le buste ainsi que sur le fessier orneraient la robe de perles bleutées. En guide de chaussure, elle se trouverait une paire de ballerines à talons pour allonger sa silhouette et le tour allait être joué. Ce fut donc dans cet esprit qu’elle avait sauté du lit et s’était dirigé vers la salle de bain des filles où la jeune femme passa une bonne demi-heure. Lavée et coiffée, elle tira sa chevelure sur le haut de son crane pour y faire un chinon composé de multitudes de nattes. Ainsi elle gardait sa longueur propre et protégée de toutes attaques de premières années impétueuse.
Enfilant par la suite son uniforme, elle serra sa cravate au millimètre prêt. Jupe parfaitement plissée et petit pull au dessus de sa chemise minutieusement repassée, Mya se maquilla légèrement, soulignant de noir la forme de ses yeux, atténuant le noir de ses paupières pour créer une sorte d’ombre, des yeux charbonneux mais discret.
Ainsi donc, tirée à quatre épingles, elle s’était dirigée vers la grande salle pour y prendre un petit déjeuner aussi léger qu’aux habitudes. Petits gâteaux au beurre, moka à la cannelle, et le tour était joué. La brune déjeuna rapidement avant de se sauver en compagnie des autres étudiants vers le village de sorciers. Restant cependant à l’écart, elle gardait cette habitude hautaine en prenant ses distances. L’envie de ne mélanger son parfum de roses si délicats avec celui de mauvaises qualités des autres étudiants ne l’enchantait guère. La Serdaigle qui essayait tant bien que mal d’éviter les étudiants fut tout de même dérangée par l’un d’entre eux, qui tentait encore et toujours d’obtenir un rendez-vous galant. Ce fut sans réellement se prier que la jeune femme renvoya le jeune homme dans les jupes de sa mère, restant tout de même douce et polie, bien que l’attitude froide et sans doute, trop fermée de la jeune femme, eut de nouveau raison du prétendant.

Enfin, la route mena le petit groupe d’étudiant dans le village. Ce fut donc plus libre de ses mouvements et sans avoir à subir les petits regards des autres étudiants qu’elle eut le loisir de se déplacer en direction de la boutique de vêtements. Il était rare que les étudiants s’y perde, alors pourquoi ce weekend serait différent ? Poussant donc la porte du bout des doigts (pour éviter de se salir), la miss je sais tout aux traits bien trop parfait, entra dans le petit local. Comme aux habitudes la propriétaire l’accueillit selon le rang de la jeune femme, l’incitant à s’installer sur un petit canapé qu’auparavant elle eut épousseté. Suivant donc la vielle dame, Mya s’assit et comme toutes les dames, plia les genoux de cotés. Il était mal vu de croiser les jambes, seule les guenons étaient autorisées à le faire et jusqu’à présent, la sang pur n’avait jamais osé essayer cette position, surement de peur de tomber où d’y prendre gout. Selon les habitudes donc, la dame ramena à la jeune femme du thé et quelques biscuits pour occuper sa fidèle cliente le temps qu’elle réponde aux besoins de celle-ci. Artémis lui tendit un petit morceau de papier avec la liste de ce dont elle avait besoin.
Le choix de tissus fut rapide et ses achats furent rapidement bouclés. Elle pouvait donc retourner dans la rue du village vaquer à de nouvelles occupations. Vidant sa bourse sur le comptoir de la petite boutique, ce fut un paquet de papier sous le bras que la poupée brune rejoignit les rues. Errant durant quelques longues minutes sans réellement savoir que faire, Mya se demandait si elle oserait rejoindre tout les étudiants qui étaient dans le pub du village. Mais voila. Son éducation considérait l’endroit comme inapproprié et sale. N’appréciant pas de se salir, la petite poupée en porcelaine restait droite comme un piquet non loin de la porte du pub. Oserait-elle sortir de ce qui lui avait été inculqué et allait-elle prendre une bière au beurre en compagnie de quelques Serdaigles bien éduqués ?

Plongée dans ses pensées, l’érudite finit par détourner son regard vert pour prendre une autre direction. Comme toujours elle irait se réfugier au salon de thé et éviterait des espaces que ses parents et tuteurs désapprouveraient.
Comment pouvait-elle encore suivre l’éducation qui lui fut donnée depuis sa naissance ? Dans sa bulle, elle étouffait, elle avait envie d’étendre les bras et de l’exploser de ses ongles parfaitement manucurée. Voulant arracher les barreaux de sa prison mentale, Artémis dépérissait depuis quelques mois. Bien heureusement, elle s’était faite violence en allant voir son cousin et en lui demandant de lui apprendre à être comme lui. A être libre, à vivre sa vie comme bon lui semblait. Il représentait tout les rêves qu’elle nourrissait secrètement et enviait celui-ci pour tout ce qu’il était à ses yeux. Loki était un esprit libre, une âme sans chaines et sans codes pour le retenir et au fond, tout au fond, Mya espérait qu’à son contact elle pourrait enfin couper ses propres liens. Un faible sourire apparut sur les fines lèvres de la belle qui avait reprit sa route. Lorsqu’elle y pensait, il était devenu difficile de passer ne serait-ce qu’une journée sans la compagnie du Serpentard. La relation qu’elle entretenait avec lui était des plus particulières, mais c’était cette relation qui rendait Loki équivalent à la plus douce des drogues, à la noyade la plus agréable et jouissif.
Serrant son paquet contre sa poitrine, elle continuait à avoir ce petit sourire rêveur et les yeux brillants. Lorsqu’elle se rendit compte qu’elle souriait stupidement dans la rue, elle ferma son visage de toute émotion gardant des yeux pétillant. Serrant son paquet contre sa poitrine, elle continuait à avoir ce petit sourire rêveur et les yeux brillants. Lorsqu’elle se rendit compte qu’elle souriait stupidement dans la rue, elle ferma son visage de toute émotion gardant des yeux pétillant.
Elle s’étonnait toujours à chaque fois qu’elle repensait à lui, souriant comme si elle pensait à l’amour de sa vie, alors qu’au fond, Artémis savait qu’elle ne pourrait jamais avoir de futur avec son cousin. Pour plusieurs raisons, c’était sa famille. Et entre leurs parents la guerre du sang régnait, laissant ainsi aucune possibilités aux cousins de vivre une vie ensemble, loin des guerres de fraternités. Ils avaient été emportés dans cette frénésie et ne pouvaient vivre autrement qu’en conflit.
Et alors qu’elle pensait au dit jeune homme, ce fut son dos qui apparut au détour d’une rue. Il ne l’avait surement pas vu, comment aurait-il pu la voir ? La brune savait qu’il l’entendrait arriver, n’était-il pas un enfant loup pour rien ? Avançant à pas léger, la jeune femme lui aurait bien fait la surprise de débarquer dans son dos, laissant son coté enfantin et joueur prendre le dessus. Elle qui l’était rarement, elle se sentait bien plus libre et sereine en la compagnie si dangereuse de Loki. Imprévisible, elle ne savait jamais comment le Greyback réagirait face à ses arrivées surprise où même vis-à-vis de sa personne. Car même si ces deux la s’entendaient comme larron en foire, bien trop physiquement attirés l’un par l’autre, il restait chez le Serpentard une menace au dessus de la tête de blanche neige. C’était cette menace qui poussait la belle au bois dormant à se rapprocher du grand méchant loup. Tels un personnage de contes sans cervelles, elle ressentait ce besoin, telle une drogue qui lui disait de rester proche de lui, de rester en sa compagnie. Cette envie lui dictait de le toucher, de le prendre par le bras, parfois de glisser sa main le long de celui-ci où même de le taquiner comme elle ne l’aurait jamais fais avec d’autres que lui.

Ce fut donc une fois proche du jeune homme qu’Artémis, la chasseresse posa une main sur le bras de Loki, glissant celle-ci le long de ses muscles pour ensuite, reposer cette pale main à la peau si douce sur son paquet qu’elle serrait contre sa poitrine. Elle ressemblait en tout point à ce jour où elle était venue le voir. Toujours aussi coincée et étriquées entre deux mondes dans lequel elle vivait. Toujours à essayer de savoir ce qu’elle voulait réellement et comment y arriver. Un sourire s’afficha sur les lèvres rouges de la jeune femme. Elle aurait parfaitement pu incarner le personnage de Blanche neige dans une adaptation moldue pour le cinéma. Ses yeux verts étaient le seul détail qui tranchait avec la description que l’on faisait du personnage. Mais que voulez-vous, l’on n’était pas tous parfait.
La belle se contentait de sourire à son cousin, le laissant prendre la parole en premier. Après tout, n’était-elle pas assez civilisée pour savoir que les hommes devaient toujours être les premiers à prendre la parole ?


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MessageSujet: Re: [Finit] You make me wanna die ♠ Loki Greyback   [Finit] You make me wanna die ♠ Loki Greyback EmptyMer 1 Aoû - 18:18

« Honeyduuuuukes ! » Une effusion euphorique irradiait ici et là chez mes comparses lâchés en plein Pré-au-Lard. Nauséeux face à cette scène infecte, à voir tant de joie mielleuse et candide sur les visages des jeunes gens ne jurant plus que par les friandises d'Halloween, je plissai le nez de mépris avant de laisser s'échapper de mes lèvres un sifflement fielleux. Mes pupilles dilatées par l'agacement suivirent ces silhouettes enjouées jusqu'au détour d'une rue qui abandonna là leur trace, bien que leurs voix rieuses continuaient de claironner haut et fort dans les environs. Ce fut seul, comme à l'accoutumée, que je m'avançais à mon tour jusqu'au village sorcier, empruntant le chemin des hiboux postaux où m'attendait une précieuse missive. La figure maternelle trop paranoïaque n'était que trop persuadée que les courriers Greyback étaient surveillés au sein de Poudlard, de toute façon trop méfiante de l'espèce humaine, elle exécrait donc toute communication qui se faisait par volatile, invention de toutes façons désuète des sorciers. Notre point de communication était donc Pré-au-lard, où m'attendaient de temps à autres une missive ou deux, et rarement porteuses de bonnes nouvelles. Ainsi donc je plantais impatiemment mon regard pénétrant sur le postier sorcier raidi derrière son guichet, lequel déglutit difficilement avant de me remettre d'une hâte toute tremblante la seule lettre portant mon nom. « Elle est arrivée hier. » couina-t-il dans l'espoir sans doute de couvrir de sa voix coulante les tremblements d'une feuille reliée à ses doigts en sueur. Pour toute réponse j'eus un bref rire méprisant, léger comme un soupir, avant de tourner les talons non sans laisser mes yeux piqués d'intérêt parcourir l'enveloppe terreuse.

Sans même prendre le soin de toiser autour de moi, persuadé d'être seul dans ma bulle impénétrable, je me stoppais sur le seuil du bâtiment une fois que j'en eus passé les portes pour une bouffée d'air frais, et décachetai sans grande prévenance l'enveloppe en provenance de ma mère. Front plissé par l'appréhension, mâchoire crispée par l'agacement, je lisais les quelques mots tirés par une écriture penchée et lisse ; toute en finesse malgré la lourdeur de l'âme de ma tendre – ironie quand tu nous tiens – mère. Un grognement furtif s'échappa de mes lèvres lorsque je lus les quelques mots succincts : « Que fais tu avec la Greyback ? Achève-là. », s'achevant sans signature mais dont je ne pouvais en ignorer l'identité. Une langue rustre claqua contre mon palais tandis que je décidai de reprendre mon chemin, regard braqué sur ces mots que je lisais encore et encore, ignorant les badauds sur mon chemin qui n'avaient d'autres choix que de se pousser.

Ni touché, ni ému par cette lettre cruelle pour la chair de notre chair, je considérais les propos de la femelle dominante et ne pouvais nier qu'elle avait raison. Cependant, je trouvais plus judicieux d'en finir avec Artémis une fois en-dehors de Poudlard, là où il serait plus ardu de m'attraper voire de prouver ma culpabilité... Un soupir semblable à un jappement agacé glissa sur le galbe de mes lèvres, lorsque les sens aux aguets je sentis et reconnus un parfum qui m'était familier : en parlant du loup... Je me stoppais alors, un sourire vaincu sur mes lèvres guerrières, sans jamais me retourner car attendant que ma tendre cousine ne glisse son corps frêle contre le mien. Chose faite à présent, car quelques secondes plus tard à peine, je sentis sa main délicate dessiner les pourtours de mes bras musclés, ce qui m'enjoignit à enfin me retourner vers elle. Un rictus à la fois carnassier et tendre pour toute salutation, et je lui tendis sans préavis ma missive comme satisfait de la brutaliser. Je respectais pourtant Artémis, bien qu'elle demeurait en tous points différente de moi et que l'idée de lui arracher son dernier souffle de vie ne me quittait jamais, mais aimais jouer aux bêtes sauvages et indomptables avec elle. Là où la belle était docile et serviable, j'étais le concept même de l'incivilité. « Ma mère te passe le bonjour. » murmurais-je d'une voix rauque et suave non sans piquer mes lèvres d'un sourire vil et amusé.
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MessageSujet: Re: [Finit] You make me wanna die ♠ Loki Greyback   [Finit] You make me wanna die ♠ Loki Greyback EmptyJeu 2 Aoû - 15:59

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Il était impossible pour Artémis d’expliquer pourquoi ni comment Loki avait prit une place si importante dans sa vie et dans son cœur. Si celui-ci était devenu l’homme de ses rêves, l’homme idéal ce n’était pas parce qu’il était charmant, agréable et poli. Non, Loki n’avait jamais été adepte de tous ces adjectifs et ne le serait surement jamais. Ce qui plaisait tant à la jeune femme était le fait qu’il soit si imprévisible. Avec lui, sa vie ne tenait qu’a un fil et c’était ce fil qui vibrait en elle et battait la chamade. Car pour la première fois de sa vie, c’était en sa compagnie que la jeune femme avait cette magnifique impression que ce n’était si sa famille ni les lois de la politesse qui décidaient de son destin, non c’était dans une toute autre sorte de main que la belle voyait son destin, sa vie. Le jeune homme pouvait décider maintenant de lui ôter tout souffle et d’en finir avec elle. Et c’était cette décision qui faisait qu’Artémis ne pouvait se passer de lui. Et si le Greyback avait tendance à lui rappeler cette évidence en lui glissant l’idée aussi sournoisement qu’il le pouvait, blanche neige prenait cela pour un jeu. Rendant alors les choses plus agréables à son oreille et pardonnant les mœurs de son cousin. Bien qu’il fût différent d’elle, qu’il soit si vivant et si autonome, Mya ne pouvait s’imaginer vivre sans lui, vivre sans cette représentation de l’homme parfait. Et si un jour il devait l’étouffer aussi vulgairement que l’on aurait étouffé un batard, elle accepterait l’idée de mourir si sa vie s’était déroulées aux cotés de son cousin.
Le déclenchement de cette rencontre avait enfin permis à la jeune femme de se retrouver un minimum de liberté, et elle avait été prête à faire beaucoup de concession pour continuer à vivre auprès de ce sentiment léger et mielleux. Tout ce dont la demoiselle réclamait à présent était de pouvoir de nouveau sentir le regard mordoré de Loki sur elle, de le toucher et de se laisser aller à ses cotés. Mya voulait briser ses chaines pour avoir un semblant de vie et enfin connaitre tout ce que lui connaissait. Parfois, la Greyback se maudissait de n’être pas née de l’autre coté de la famille. Elle admirait le sauvageon dont l’expérience de vie dépassait par million celle de la cousine. Renfermée dans sa petite bulle, dans son monde bien trop confortable, elle se disait que parfois, elle aussi elle pourrait exploser et montrer toutes ses envies aux autres. Elle aussi elle pouvait se révéler aussi dynamique que les autres. Et si elle savait si bien cacher son caractère joueur, ce n’était pas par honte, mais à cause des règles. Les jeunes femmes de bonne famille ne devait en aucun cas montrer trop de passion. La passion était –aux yeux d’Arté- l’unique solution pour se sentir vivante. Elle souhaitait secrètement que celle-ci s’éveille en elle et lui donne le courage d’enfin se débarrasser des convenances qui l’étouffaient.

Lorsque son cousin s’était retourné, les grands yeux verts de l’enfant unique docile s’était levé vers la version loup. Elle l’observait de ce regard joueur, comme si le sourire vaincu de guerrier qu’il affichait n’atteignait pas réellement la rose épineuse qu’elle était. Une rose a qui l’on avait arraché toutes griffes de peur que celle-ci puisse se retourner contre ses créateurs. Loki avait tendu son courrier à la belle qui dut quitter à regret les traits si parfaitement dessiné du visage du vert et argent. Descendant ceux-ci le long de son torse pour se poser sur le parchemin beige. Serrant son paquet sous l’un de ses bras, elle tendit l’une de ses mains alors que le murmure de son cousin parvenait à ses oreilles. Suave et doux. Comment se passer de cette voix ? « Ma mère te passe le bonjour. »
Le doux jeu de la torture mentale avait alors commencé appuyé par un rictus latent en guise de salutation. Relevant rapidement les yeux vers ceux de son cousin, l’on pouvait y lire une certaine interrogation mélangé à l’habituel pétillement qui apparaissait dans les yeux pleins de vie de la Serdaigle. Lisant rapidement les quelques mots qui étaient sur la lettre. Elle se mordilla la lèvre inférieure si rosée durant quelques secondes avant de replier le mot et de le glisser dans la veste de son cousin. Que dire en dehors du fait qu’elle n’appréciait guère de donner sa vie à cette femme ? Elle savait que Loki ne pensait qu’a une chose, depuis toujours, telle la marionnette de ses parents qui avaient réussit à lui encrer l’idée de tuer la dite jeune femme. D’une certaine manière elle ne voyait pas cet acte d’un mauvais œil, certes, l’on parlait de sa vie. Comment pouvait-on a ce point vouloir détruire la chair de sa chair ? Les mots si durs de la maternelle de son cousin la choquaient légèrement. Une vague de tristesse pour Loki aurait presque pu remplir son cœur et son âme si seulement celui-ci n’avait pas l’effet des plus douces drogues et du plus fort alcool. Relevant doucement le regard vers le sourire amusé du jeune homme, Artémis se contenta de lui répondre par un sourire doux, comme si elle avait réellement accepté son destin. Comme si, toujours aussi docile, elle approuvait les dires d’une mère qui n’avait jamais su montrer un tant soit peu son amour envers sa progéniture.
Ainsi donc, Loki n’avait jamais été choyé comme elle l’avait été. Il n’avait surement jamais eu droit à voir touts ses caprices réalisés et c’était pour cela qu’il était devenu l’enfant loup si libre et sur de soit. Au fond, Artémis aurait préféré vivre ce genre d’expérience plutôt que de devoir approuver tout ce que l’on désirait pour elle, sans lui donner le choix ni la chance de pouvoir s’exprimer. Intérieurement, Mya bouillait. Elle mourrait d’envie d’exploser et de dire à tous ce qui lui passait réellement par la tête.

« Charmante. » souffla-t-elle d’une voix des plus douces et féminine. Sans s’en rendre compte, un petit sourire taquin était apparut sur ses lèvres. Continuant de serrer son paquet sous son bras, elle se permit de prendre celui-ci de son cousin, ainsi elle était proche de lui et ce geste ne semblerait en aucun cas déplacer pour tout ceux qui passeraient dans le coin. Au final, il aurait presque pu passer pour le gentleman qui venait d’offrir à une jeune aristocrate son bras afin que tout deux puissent flâner aux grès de leurs envies.

« Je me vois navrée que mes propres parents ne puissent en faire de même. » Lui passer le bonjour bien évidement. Si ceux-ci avaient le malheur d’apprendre que leur si parfaite petite princesse avait liés son cœur à son cousin, Artémis aurait été bonne pour se retrouver soit coincée dans un mariage avec un sorcier des plus possessif vivant à l’autre bout du globe, soit dans un couvent entourée des plus fortes barrières magiques, l’empêchant ainsi de pouvoir s’échapper.

Bien évidement, Artémis avait su décaler la conversation sur autre chose que les paroles de la mère du Greyback. Elle savait qu’il s’amuserait à la torturer avec cette histoire aussi souvent que possible et si a présent elle ne répondait plus que par un virement de couleurs (soit de pale à très très pale), la belle aux yeux verts savait comment ne pas répondre aux provocations juvéniles du beau brun. Le caractère sauvage et si indomptable qu’elle appréciait chez Loki finirait surement par ressortir dans quelques minutes pour remettre sur la table de la discussion le sujet de sa future mort. Caressant d’une main absente l’un des muscles du bras du bad boy, la précieuse reprit la parole, toujours de cette voix de Rose aux milles et unes douceurs.

« Si tu n’as rien de prévus, te joindrai-tu à moi pour boire un thé ou du moins, passer un peu de temps en ma compagnie ? » Une question posée en bonne et du formes. Artémis avait décidément du mal à se défaire de ce maintient trop droit, de cette attitude précieuse et hautaine mais aussi des politesses qui siégeaient aux jeunes femmes de bonnes familles. Et dire qu’elle avait osé lui demander de lui apprendre à être plus sauvage. A être comme lui. Il était étrange de voir à quel point certaines fascinations pouvaient se révéler dangereuses pour des personnes telles qu’Artémis. Si la jeune femme s’était enfermée volontairement dans son monde, cela n’avait pas été pour des questions pratiques mais par peur de décevoir ceux qu’elle aimait en se laissant aller dans un monde de brutes. Peur de décevoir ses parents parce qu’elle aurait souhaité une vie d’aventure, courte où pas. Une vie sans mariages, sans enfants. Une vie sans obligations et loin de toutes les règles stupides qui avaient toujours régie sa vie.
Et à présent, elle avait peur de décevoir ses parents s’ils apprenaient que leur fille unique s’était attachée-si ce n’est pas pour dire éprise- de son unique cousin. De cet interdit et de ce danger que celui-ci représentait. Artémis savait qu’elle perdrait leur amour juste pour faire les yeux doux à son instructeur de sauvageries. Car oui, il arrivait à la brune de se laisser trop aller aux bras de ce cousin avec qui elle se laissait aller à vivre. Loki était sa cocaïne. Son héroïne. Et à présent, elle avait été bien heureuse de n’avoir pas été repoussée par l’enfant loup qu’elle gardait proche de son petit corps.

La peur de le lâcher et de le perdre se faisait souvent ressentir chez l’érudite. Cette peur la réveillait la nuit et pouvait la hanter durant des jours sans que celle-ci ne s’atténue réellement. La frayeur ne se calmait que lorsque la belle au bois se retrouvait en compagnie de métamorphe. Le contact physique entre le cousin et la cousine la rassurait toujours. Toucher son bras, sa peau. Jamais elle n’avait osé aller plus loin que les gestes de pure courtoisie. Coincée dans sa bulle, sa cage d’or et de diamant.
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MessageSujet: Re: [Finit] You make me wanna die ♠ Loki Greyback   [Finit] You make me wanna die ♠ Loki Greyback EmptyLun 6 Aoû - 17:13

« Charmante. » Une intonation policée qui gomma un instant mon sourire vil pour y tracer un certain agacement. L'avantage de ma cousine demeurait dans sa trop grande courtoisie : lisse et docile elle ne savait se montrer venimeuse, ce qui rendait mes petites attaques fatalement moins savoureuses. Cependant elle ne pouvait nier de n'être pas prévenue quant au sort que je lui réservais : si la menace était réelle, elle ne demeurait pas immédiate. Mais entretenir sa proie en la maintenant entre mes griffes m'était tout aussi jouissif que l'heure de sa mise à mort. Oui je parlais bien de ma cousine, cette demoiselle que je respectais paradoxalement, et qui incarnait malgré elle toute ma légitimité : en lui arrachant la vie, je demeurais persuadé d'arracher au passage au moins un ersatz de fierté paternelle. Tuer Artémis c'était redorer mon blason aux yeux de mon père, fut-il à Azkaban en l'instant. Je demeurais donc toujours aux aguets quant à l'éventualité de planter mes crocs dans sa jugulaire, sans en exclure la complicité qui nous liait ni même les instants plaisants que nous passions ensemble. Et la pauvre petite devait sans doute souffrir de l'affreux syndrome de Stockholm, car prise de passion pour son bourreau elle avait accepté cette funeste fatalité. Mourir entre les griffes de son cousin, sous l'autel d'une vengeance purement familiale. Entre nous, c'était une histoire de vie et de mort, de passion et de destruction, d'amour et de haine. Car l'affection s'était fait un nid dans nos bras respectifs, nous entraînant tout doucement vers l'inceste tant nos manies de nous toucher, d'espérer quelques caresses même furtives, demeuraient immorales mais prenantes. La tension physique se faisait souvent sentir, lorsque de nos deux corps devant se faire la guerre nous sentions comme une attirance dont ne nous pouvions nous défaire. Sensualité sanguinaire, sensualité vivifiante.

Ignorant volontairement la réplique prévenante de ma chère cousine, qui se plaignait – je le savais – du manque de courtoisie de ses parents plus que de leur manque de répartie face aux menaces, je pliai d'une main distraite la missive qui glissa dans ma poche. Tous deux reprenions notre chemin, lorsque n'étant pas si galant je ne pensais pas même à porter ses paquets mais lui avançais tout de même un bras. Ce désir inconscient d'entrer en contact physique, encore et toujours. « Si tu n’as rien de prévus, te joindrai-tu à moi pour boire un thé ou du moins, passer un peu de temps en ma compagnie ? » Un grognement furtif passa la barrière de mes lèvres alors que je tiquais, agacé, sous sa proposition qui ne me seyait guère. Plissant le nez et levant le regard promptement vers le ciel, je fis cependant l'effort de lui répondre (dans un grommellement glacé et boudeur, cela allait sans dire) « Tu m'en revaudras une. » fis-je d'un air renfrogné, prenant ces airs d'enfant frustré de ne pas avoir eu sa sucrerie. J'ignorais ce qui me poussait à accéder à sa requête plutôt que de grogner d'avantage sur mon mécontentement ; l'envie de ne pas finir mon après-midi seul sans doute – une fois n'est pas coutume – , le désir de lui faire plaisir aussi pour une fois probablement.

C'est ainsi que nous passâmes le seuil de l'infâme salon de Thé de Mme Piedodu, lequel sentait l’écœurante mièvrerie, la rose et la barbe à papa. Plissant le nez de dégoût, ce qui eut tôt fait de faire rire ma cousine en me voyant si hermétique à un lieu dégoulinant de sucre et de miel, je m'avançais auprès de ma cousine vers une table et y pris place non sans maugréer. Bras croisés sur le buste, affaissé dans ma chaise comme si ma douce Artémis avait décidé de me punir d'avoir été aussi mesquin, je toisais d'un oeil mauvais tous ces couples s'échangeant des baisers et glandes salivaires. Et dire qu'après cette vision d'horreur on qualifiait ma meute d'êtres sales et civilisés. C'était hautement dégoûtant. « J'aime pas. Ca pue le parfum décapé et le propret. » J'achevais ainsi ma mauvaise foi par quelques paroles dont j'aurais pu me passer, tant mon dégoût se lisait sur mon visage. Peu coopératif, je considérais tout de même de me redresser dans un soupir avant de plonger mon regard noisette dans les yeux satinés de ma cousine. « C'est ici que tes petits copains t'amènent ? Pas étonnant qu'ils n'aient toujours pas réussi à t'écarter les cuisses. Franchement pour la virilité ils repasseront. » Un loup de mauvaise humeur en vaut deux.
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MessageSujet: Re: [Finit] You make me wanna die ♠ Loki Greyback   [Finit] You make me wanna die ♠ Loki Greyback EmptyMar 7 Aoû - 5:07

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You make me wanna die
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Si le rire si doux et si pur de la Greyback s’était élevé dans les airs, tel le premier vol d’un moineau, ce n’était pas parce que la jeune femme s’était forcée à rire, mais parce que l’expression si franche et cruelle envers le pauvre salon de thé que lui avait mimé son cousin, lui avait réellement réchauffé le cœur. Il était donc sur aux yeux de la jeune femme que l’après midi allait devenir passionnante aux bras du jeune homme à la galanterie inexistante. Bien que son cousin ait laissé la jeune femme s’accrocher à son bras, Artémis savait que ce n’était pas par geste de bonté mais surtout pour la recherche d’un contact entre eux. Et si son cœur avait par plusieurs fois ratées quelques battements, ce n’était pas dans un but très propre et carré. Effectivement, la jeune femme qui avait beau se convaincre qu’il ne se passait en aucun cas des réactions physiques vis-à-vis de celui de son cousin, pensait surement encore trop naïvement qu’elle pourrait rester dans son innocence accablante… Oubliant ainsi toutes les pulsions qu’elle pouvait ressentir au plus profond de ses organes. Ainsi, cachant toutes ses émotions en dessous de ce rire qui se faisait si rare, la jeune femme n’osait en aucun cas dire à son si cher et sauvage Loki qu’il pouvait se révéler adorable lorsqu’il bougonnait dans son coin et y boudait, tel un enfant qui n’avait eue de récompense pour s’être tenu si sage durant une journée de shopping ou une journée durant laquelle un long et ennuyeux repas de famille aurait pu se tenir. La bouille du métamorphe faisait fondre les dernières barrières qui entouraient son cœur, le laissant alors accessible au jeune homme. Une chose qui certes, n’était réellement malin lorsque l’on savait que sa vie, son destin, finirait dans les mains où les crocs du loup qui était à ses cotés. Bien trop résignée à le voir prendre pour lui son dernier souffle. Si l’on essayait de comptabiliser entre les deux Greyback le besoin que chacun ressentait de rendre fière leurs familles respectives, il était sur aux yeux de cette douce et belle Serdaigle, que Loki gagnerait ce combat (parmi tant d’autres). Il était celui qui avait le plus besoin de reconnaissance parentale alors qu’Artémis état celle qui avait le plus besoin de s’éloigner de l’oppression de ceux-ci.

Ce font donc bien plus rapidement qu’elle ne l’eut pensée que la belle s’était retrouvée assise aux cotés de son cousin, bien trop occupé à faire le listing des choses qu’il n’appréciait guère dans le salon de thé. « J'aime pas. Ca pue le parfum décapé et le propret. » Affalé sur sa chaise, il finit par se relever en grommelant sous le regard insistant de sa cousine qui lui faisait comprendre qu’il serait agréable qu’il se tienne plus convenablement. Lorsqu’enfin le jeune homme se redressa, la demoiselle détourna son regard pour observer dans la même direction que son cousin. Comme toujours le salon de thé était occupé par quelques couples de-ci de-là dont certains échangeaient de passionnés baisers. Certes, leurs tenues n’étaient réellement appropriés aux yeux de la jeune femme qui en détourna rapidement le regard, comme outré que ces jeunes personnes se tiennent ainsi en publique. Après tout, n’y avait-il pas certaines convenances, certaines tenues à prendre en public ? Elle pouvait accepter que les autres étudiants puissent faire des erreurs dans leurs jeunesses, mais pour Mya, ce n’était ni une voie correcte ni une bonne idée de se plonger ainsi dans la lubricité et la luxure. Que dirai ses parents si ceux-ci savaient qu’elle aussi, faisait des erreurs ? Et alors que son cœur se mettait à battre de plus en plus fort, le geste qu’elle eut envers le Greyback qui partageait sa table fut plus fort qu’elle. Le contact qu’elle recherchait était simple et pourtant, tellement vital aux yeux de la jeune femme. Ce fut donc une main rassurante mais aussi de sous tient- remplie d’une certaine envie tactile- qui attrapa celle du brun. Le serrant dans la sienne, si chaude et si douce accompagnant son geste d’un sourire.

« Je ferai n’importe quoi pour te rendre cette après midi à boire du thé. Je te le promets. Tu n’auras cas demander ce que tu veux.»

Artémis continuait de sourire, et lorsque deux tasses de thés apparurent, ce fut avec une rose dans chacune d’entres elle, comme si la jeune femme qui tenait le lieu savait parfaitement ce que prendrait l’une de ses plus fidèles clientes. De sa main libre, Arté fit couler de l’eau chaude dans la tasse du jeune homme, servant celui-ci en premier pour des raisons d’éthique, encore et toujours. Lorsqu’elle se servit, ce fut au moment où les paroles du jeune loup boudeur se montrèrent encore moins coopératives. « C'est ici que tes petits copains t'amènent ? Pas étonnant qu'ils n'aient toujours pas réussi à t'écarter les cuisses. Franchement pour la virilité ils repasseront. » Sa main qui tenait la sienne se raidit aux dites paroles de trop. Rose perdit son teint de perle et devint rouge. Ses pommettes ainsi que ses oreilles ne pouvaient cacher le malaise que le vert et argent avait provoqué chez elle. En cet instant, blanche neige qui fixait sa tasse ne pouvait s’empêcher de se demander pourquoi Loki éprouvait tant ce besoin de la pousser en s’attaquant vulgairement aux sujets que jamais, la jeune femme n’abordait.
Lorsqu’enfin elle osa détourner le regard sur son si cher cousin, ce fut avec cette petite lueur désapprouvant la remarque sur son inactivité sexuelle. Certes, Mya restait toujours coincée dans son monde et dans les désirs de ses parents et contrairement à ce que pouvait penser une bonne partie de ses amis de l’école de sorcellerie, ce n’était pas par peur de contredire les désirs de ceux-ci mais plus par manque de courage et de motivation. Très tôt, sa famille avait veillé à ce qu’elle ne puisse éprouver ce genre de sentiments. Elle se devait de rester le plus correct possible. S’humidifiant les lèvres, la belle brune se pencha vers son beau et si précieux cousin. Elle porta alors un regard désapprouvant le langage que celui-ci avait osé sortir de ses lèvres désirables en lui répondant sur le ton de la conversation, ne prenant en aucun cas un ton désagréable où inconvenant.

« Personne n’a besoin de m’emmener ici. J’aime vraiment venir, prendre un thé, lire un livre… Seule où avec mon amie Ange.. »Après une petite pause, la jeune femme reprit la parole en indiquant d’un geste de la tête la petite et si frêle tasse qui se trouvait devant le loup. « Bois ton thé. Il est à la Rose ! Tu verra, il est doux et succulent !» Ironie et sous entendu ? Un petit thé à la rose offert par Rose ? Après tout, aux yeux de la Greyback l’odeur de la rose était celle de l’amour. C’était pour cela qu’elle portait ce prénom, ce parfum et appréciait aussi la fleur.
Le hasard faisait bien les choses. Entre son patronus de loup, la gravure sur la poignée de sa baguette magique ainsi que son cousin loup, qu’ajouter à la liste des petits défauts de la jeune femme qui n’avait toujours pas lâché la main de son cousin ? La gourmandise surement ? Bien que dans son monde ce n’était pas les pâtisseries qui provoquait ce pécher motel. Mais bel et bien une autre sorte d’envie. N’y avait-il pas pire gourmandise que celle de désirer sa propre chair et ce, sans aucune modération ? Le regard de nouveau pétillant, la belle et douce cousine ne lâchait pas son héroïne des yeux, attendant surement que celui-ci porte à ses lèvres sa tasse où lui susurre de ses réparties qui la ferait d’autant plus rougir. Décidément, le diablotin dont elle attendait ardemment la réaction aurait largement pu violer son cœur, ici, maintenant et en quelques secondes, que ce fourbe aurait pu en réclamer encore !


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MessageSujet: Re: [Finit] You make me wanna die ♠ Loki Greyback   [Finit] You make me wanna die ♠ Loki Greyback EmptyMer 8 Aoû - 16:15

Si la main de ma cousine enfouie dans la mienne me fit frémir de plaisir et enflamma mes sens d'un ersatz de désir refoulé, je ne relevais pas cependant les mots doux qu'elle souffla dans la foulée. Car en toutes probabilités je voyais mal comment un moment passé dans ces lieux mièvres pouvait être qualifié d'agréable : trop de niaiserie, trop de miel, trop d'effluves à la rose et à la cannelle pour que je ne me sente dans mon élément. Pour un peu j'allais demander à ma chère cousine de quitter l'établissement, dans un élan impulsif qui seyait si bien à ma personnalité. Mais son regard lourd d'affection m'en empêcha, aussi je fis l'énorme effort de prendre sur moi et de consacrer au moins une heure à ce misérable salon de thé. Renfrogné cependant, j'étais loin d'être gentleman et taclais déjà Artémis par un discours peu courtois évoquant sa virginité et ses potentiels prétendants malhabiles : ce n'était là ni de la provocation ni de la vulgarité gratuite, mais l'expression spontanée et vraie de ma personnalité. Elevé à la sauvage, proche de la nature et ouvert à quelque chose de bien plus grand que la vision matérialiste et superficielle de l'Homme, je ne voyais pas les liens charnels comme une rapprochement sale et tabou. Certes, la luxure était plus noble lorsqu'elle demeurait le trésor intime de deux êtres amourachés, mais à mes yeux les charmes du sexe n'étaient ni infâmes ni dégoûtants. C'était à mon sens un bien de la nature, qu'il ne fallait pas entrevoir comme vulgaire ou trop léger... Malheureusement la déconcertante facilité que j'avais à aborder ce sujet et d'en jouer à mon profit suffisait à décontenancer mes comparses civilisés, trop habitués à draper toute forme d'érotisme dans un tabou gênant. Soit, tant pis pour eux. Et je convenais bien sûr que ma propre cousine, docile et policée ne puisse piquer un fard à l'évocation de ce simple sujet cependant je devais avouer que la voir trembler de pudeur avait quelque chose de jouissif. « Personne n’a besoin de m’emmener ici. J’aime vraiment venir, prendre un thé, lire un livre… Seule où avec mon amie Ange.. » Ce dernier prénom perlant à ses lèvres eut tôt fait de piquer mon intérêt voire ma stupeur. Mon regard éteint par la frustration s'illumina soudain, et je me redressais légèrement jusqu'à retrouver de ma superbe, port de tête altier et épaules puissantes. Cette information m'apparaissait capitale, puisque là où je recueillais les goûts de la jolie blonde, je pouvais m'en servir plus tard lors de mes jeux vicieux menés avec Alesya, qui consistaient à mener Ange Halley au plus près de mon lit voire de mon coeur, afin de la détruire d'avantage. « J'ignorais qu'elle était ton amie. » soufflais-je d'un murmure suave et d'un timbre bas, laissant couler mes mots dans une rythmique songeuse. Après tout, je ne connaissais ma cousine réellement que depuis un an déjà, et en tant que fier solitaire je ne m'étais pas franchement épanché sur ses fréquentations. Au final ce détail n'était pas tant important, quoique intéressant pour la suite : sait-on jamais si la pauvre Ange au coeur brisé venait à se confier à ma cousine par la suite, ma victoire n'en serait que plus jouissive...

« Bois ton thé. Il est à la Rose ! Tu verra, il est doux et succulent !» Les paroles enthousiastes percèrent ma bulle, et avec elles toutes mes pensées s'envolèrent. Revenant à moi, je m'aperçus que nous avions été servis, mais ma moue surprise succéda bien vite à des traits durcis par le dégoût. Devais-je vraiment boire de l'eau ébouillantée dans laquelle trempaient quelques fleurs ? Foutaises. Relevant mon regard vers Artémis pour lui demander muet si ce n'était pas là une blague, son sourire me fit comprendre qu'elle était en tout point sérieuse. Un soupir s'échappa de mes lèvres que j'entrouvris pour mieux déverser quelques paroles agacées, lorsque la serveuse aux formes rondes revint de nouveau, guillerette et pimpante et une part de tarte dans les mains : « Au fait mon garçon, c'est pour toi. De la part de la demoiselle. » Un léger clin d'oeil accompagné d'un signe de tête à peine discret vers une jeune fille à la tignasse brune postée dans un coin de la salle, laquelle enfouissait son nez dans sa tasse pour cacher ses joues rougissantes, et la serveuse s'en alla bien jouasse. Le pli de mes sourcils s'arqua légèrement, quand curieux je dévorais du regard la mystérieuse inconnue dissimulée derrière ses longs cheveux, mais qui malheureusement pour moi ne put vaincre sa gêne timide et se leva d'un bond afin de quitter le salon. Déconcerté, je m'entendis bredouiller un « Heum... » troublé, avant de me retourner vers ma cousine. Poussant l'assiette vers cette dernière non sans reprendre de ma superbe, je portais mon pouce à mes lèvres pour en lécher les pourtours couverts de chocolat. « Tu n'apprendras jamais rien en jouant les oies blanches, comme celle qui vient stupidement de prendre la fuite... » Mon regard perçant s'ancra dans le sien, enflammant la braise de mes prunelles devenues noires de tentation je ne lésinais guère sur mon charisme sauvage et animal que j'exerçais en l'instant même par la simple pression d'un sourire délectable. « Si tes potentiels prétendants sont des incapables, alors laisse-moi t'initier aux joies de la chair. » Je sentis ma cousine frémir, étouffant un hoquet de surprise derrière ses joues fardées d'un rouge pudique tandis que je rugissais de plaisir à la voir trembler de la sorte. « Tu voulais que je t'apprenne à être comme moi, pas vrai ? » soufflais-je avec mesquinerie.
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MessageSujet: Re: [Finit] You make me wanna die ♠ Loki Greyback   [Finit] You make me wanna die ♠ Loki Greyback EmptyJeu 16 Aoû - 19:34

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Ce n’était pas tant les remarques déplaisantes ou les demoiselles qui tournaient autour de son cousin qui la dérangeait, mais plus l’irremplaçable impression de mourir étouffée dans la bulle qu’avaient créé ses parents. Sans cette bulle contre laquelle elle se cognait encore et toujours, Artémis aurait surement répondu positivement aux avances de son cousin où aurait réagit plus vivement aux avances discrètes de la brune qui s’était enfouie.
Si elle s’était contentée de pincer les lèvres, c’était plus pour cacher son agacement face à la situation. Certes, la jeune femme n’avait en aucun cas lâché la main si douce de son cousin, il n’en était pas moins que l’agacement qu’elle ressentait face à cette part de tarte et le rougissement de la jeune sorcière intéressée par le loup l’agaçait au plus au point. La jeune femme aurait presque pu se laisser aller à une certaine jalousie si celle-ci n’avait pas été si bien éduquée et renfermée dans son monde de politesse. En aucun cas une demoiselle bien éduquée ne devait montrer ses sentiments et encore moins ceux qui pouvait nuire à toute réputation, quel qu’elle soit.
Ce fut presque à contre cœur qu’elle accepta la tarte qu’avait glissé Loki en son sens. Discrètement, elle avait posé ses yeux satinés vers la sorcière qui fuyait le regard de son cousin, surement trop intimidée par la volupté et la profondeur des dits yeux de son compagnon de thé. De sa main libre, elle prit la cuillère qui était posée à coté du gâteau chocolaté, petit doigt en l’air et en coupa un petit morceau. Observant discrètement son cousin se lécher le doigt.
Se concentrant alors dans la dégustation de la dite tarte, la jeune femme n’avait pas particulièrement envie de continuer sur le sujet de ses fréquentations. Après tout, Loki ne lui avait jamais demandé de lui présenter ses amis où ne s’y était tout simplement pas intéresser. Et heureusement pour la jeune sorcière qui avait un bon cercle d’amis homosexuels et très peu de demoiselles dans son entourage… Ce qui pour une personne de son statut social était assez étrange où comme elle se plaisait à dire : juste plus ouvert que la moyenne des sangs purs. Après tout, Mya n’avait jamais rien eu contre ceux qui avaient une orientation sexuelle différente de la sienne (si l’on pouvait considérée que la jeune femme ait vraiment un avis dessus quant on peut observer son inactivité flagrante).

La cuillère dans la bouche, la jeune femme reposa son regard sur Loki lorsque celui-ci reprit la parole. Cette fois, ce fut pour parler du comportement de la demoiselle qui avait fuit. « Tu n'apprendras jamais rien en jouant les oies blanches, comme celle qui vient stupidement de prendre la fuite... » Ne disant rien, Artémis se contentait d’écouter le Greyback lui rappeler qu’elle n’était pas loin du niveau de la sorcière. Toujours vierge et réellement coincée sur le sujet de la sexualité, la jeune femme savait que, même si elle avait une étrange, irrésistible et agréable attirance envers son cousin, elle ne pouvait se permettre de se laisser aller dans des ébats charnels. Pas que l’envie n’y était pas, mais son standing lui interdisait ce genre d’actes et de pensées. Le regard perçant du Serpentard plongé dans les prunelles si pures et innocentes de la Serdaigle provoqua un frisson que la jeune femme eut du mal à contenir. Le regard de braise que lui lançait la chair de sa chair lui faisait de l’effet, ratant un battement, son cœur semblait tout simplement oublié qu’il était en présence d’autres êtres vivants et que celui-ci était toujours enfermé dans sa cage d’oiseau rare. Lèvre légèrement mordillée, elle détourna le regard pour se plonger dans l’admiration de son thé à la rose dans les effluves parvenaient à ses narines. Enfin, Loki se décida à finir la phrase qu’il avait laissée en suspens... « Si tes potentiels prétendants sont des incapables, alors laisse-moi t'initier aux joies de la chair. » Il ne lui fallait pas plus pour provoquer un petit hoquet de surprise étouffé par la jeune femme, qui lâcha la main de son couin pour la déposer sur ses lèvres, regardant rapidement autour d’elle. Rassurée que personne d’autre n’ait entendu, la demoiselle n’osait plus réellement déposer les yeux sur son cousin. Gênée, une couleur pivoine habilla de nouveau ses joues, allant jusqu’à attaquer une partie de ses oreilles dont l’une d’entre elle était visible. Jouant avec sa longue natte, la jeune femme n’osait plus réellement toucher a sa tasse de thé où tout simplement au gâteau, fixant la table avec insistance. En cet instant précis, il était réellement impossible de comprendre où d’imaginer ce qu’il se passait dans la bulle de la jeune femme. Entre désirs de répondre positivement et devoir de rester propre dans ses actes, elle se retrouvait de nouveau coincée entre deux chemins, dont ni l’un ni l’autre ne pourrait réellement conforter sa famille et sa petite personne. Si elle prenait la route de l’éloignement de son cousin pour rester dans les rangs, elle savait qu’elle dépérirait. Coincée dans un futur mariage dont ses parents auraient surement pensés parfait. Et d’un autre coté, si elle désirait dire oui à Loki du plus profond de son être, elle savait qu’elle perdrait ses parents, son standard, son argent mais aussi, elle perdrait la vie plus rapidement que prévus. D’un coté, le choix de Loki était surement le plus judicieux, quelle fille n’avait jamais rêvé de vivre la grande aventure au bras d’un bad boy ? De vivre comme bon lui semblait ?
Lorsqu’elle réussit à déposer un regard timide et prude sur son cousin, ce ne fut que lorsque celui-ci lui rappela que c’était elle qui était venue le voir pour avoir le privilège de devenir comme lui. Bredouillant, elle ne réussit à prononcé une phrase voulant réellement dire quelque chose. Préférant donc se renfermer dans sa cage rougissante quelques minutes de plus. Quand enfin quelques pauvres mots faibles et tremblants réussir à clairement franchir la bouche de la jeune femme, ce fut avec un ton perdu dans son combat intérieur…

« Je me souviens parfaitement ce que je t’ai demandé mais… mais… » Mais quoi ? Quelle pouvait bien être la raison de la demoiselle pour refuser la proposition qui venait de lui être faite ? L’inceste ? Sa cage ? Elle n’en savait rien, elle ne savait comment réagir en présence de Loki qui avait le don de la dérouter sur les sujets qu’elle considérait comme sensible. Rougissant de plus belle, elle cessa de jouer nerveusement avec ses cheveux pour boire une longue gorgée de thé. Comme pour camoufler son malaise mais aussi le fait qu’elle ne sache réagir face aux avances de son cousin.
Oui, elle était attirée par lui, oui elle aurait aimé sentir ses lèvres contre les siennes, ses mains frôlée ses courbes et son corps chaud contre le sien qui mourrait d’étouffement. Elle aussi avait envie de pouvoir profiter de la nature sans son obsession de la propreté. Bien trop cadrée dans son monde et dans ses manières, Artémis se retrouvait complètement coincé dans une situation qu’elle n’avait encore jamais connue. Une situation ou l’interdit se mélangeait à l’envie, à l’excitation… à la passion.


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MessageSujet: Re: [Finit] You make me wanna die ♠ Loki Greyback   [Finit] You make me wanna die ♠ Loki Greyback EmptySam 25 Aoû - 14:03

Enfin je me sentais de nouveau dans mon élément malgré l'atmosphère étouffante de ce cocon de thés au jasmin et de viennoiseries trop sucrées, lorsque ma chère cousine hoqueta de gêne sous ma proposition. Un sourire grivois s'installa sur mon visage, ravi visiblement de lui avoir provoqué tel effet, amusé vraisemblablement par sa réaction pudibonde. Ma belle Artémis ne l'ignorait pas après tout ; je ne m'autorisais pas à me moquer cruellement d'elle mais en revanche j'aimais la voir gauche et empâtée parfois, malgré toutes ses bonnes manières, son dos droit, ses cheveux impeccablement bien coiffés, ses ongles propres... J'aimais provoquer chez elle la honte, la gêne, l'envie, la gourmandise. Autant de péchés que je comptais de vices, désireux de gommer toutes ses vertus pour les casser une à une. Exercice périlleux et délicat lorsque l'on savait la bonne éducation reçue par la Serdaigle, sans compter que je ne pouvais nier aimer ces différences nous rapprochant. J'appréciais sa fraîcheur candide et son innocence au moins autant que cela pouvait m'exaspérer parfois. C'était après tout si grisant d'observer les autres se faire enfermer dans leurs éthiques et leurs morales tandis que moi n'avais aucun mal à les bafouer voire à les mépriser. Un sentiment de toute puissante un peu pervers en somme, mais qui m'apportait quelque peu de plaisir personnel. Ainsi ce rictus carnassier persista tandis que prédateur jusqu'au bout des griffes je ne la lâchais plus du regard, dans l'envie peu glorieuse de la voir rougir d'avantage sous l'assaut de mon regard de braise. Je ne la lâcherais pas, ni aujourd'hui, ni jamais. Pas même le jour funeste où je viendrais mettre un terme à sa vie. Je considérais Artémis comme mon entière victime, que ce soit dans les moments plaisants comme en cet instant, que dans ceux à venir où tout ne sera plus que bain de sang pour une histoire de revanche familiale. Et la petite candide ne l'ignorait pas ; même dans la fatalité elle se contentait de suivre le programme qu'on lui desservait, réglée comme une horloge à coucou.

« Je me souviens parfaitement ce que je t’ai demandé mais… mais… »  « Mais quoi ? » J'arquai un sourcil sans même prendre le soin de m'attarder sur sa gêne piquée à vif l'invitant à tripoter ses cheveux avec ardeur. Un bref soupir succéda à ma question rhétorique qui s'était faite agressive : je n'étais pas vexé puisque m'attendant à une telle réaction de sa part, mais réellement exaspéré. Car enfin je ne prêtais à Artémis aucune excuse : elle était venue me chercher pour lui enseigner ce que je savais, dans l'espoir de s'approprier une nouvelle liberté, et voilà qu'elle faisait deux pas en arrière. Certes, l'inceste était encore un argument excusable que je ne pourrais réfuter : c'était sans doute trop sulfureux même pour une personne comme moi dénuée de toute conscience civilisée. Dans le cercle fermé de la meute après tout, nous ne nous amusions pas à baiser entre cousins et cousines ou pire, frères et soeurs. Ce n'était pas pour autant que cela me réfrénait. Levant mon regard vers le plafond je ne pris même pas conscience que mon agressivité revêche jouait très certainement en ma défaveur. Néanmoins le but n'était pas là de la faire céder à tout prix, mais seulement de la libérer d'avantage... moyennant mon plaisir personnel en retour bien sûr. Tout de même, je ne le faisais pas par pure bonté. « Me fais pas ces yeux là, je te propose c'est tout. Je vais pas te sauter dessus sauvagement si t'en as pas envie. Sauf que t'es venue me chercher, tu m'as trouvé... Maintenant tu assumes, ou bien tu changes d'avis et tu retournes à ta vie de bourgeoise si tu préfères. C'est pas mon problème. » Ma langue claqua contre mon palais, ne sachant pas si elle devait rugir avec colère ou bien avec mépris. Peut-être y allais-je trop fort face à la douceur si enivrante de ma chère cousine. Mais qu'importait après tout, je n'étais pas altruiste et encore moins empathique.

Las de toute ce cadre trop mielleux, de ces parfums de cannelle et de chocolat, de cette chaleur éclatée dans les rires et discussions des clients alentours et à laquelle je n'étais pas habitué, je me levai alors sous le regard penaud de la Serdaigle. N'hésitant pas à contourner la table pour me poster derrière elle, je me penchai à son oreille avant de laisser courir mes doigts sur son cou. « Je prends ça pour un non, mais tu seras toujours ma Mya. » Un baiser déposé sur sa peau, sale dans ce qu'il avait d'obscène et de défiant, et je continuai mon monologue d'un timbre chaud et plus posé. « C'était ma seule proposition. Si jamais tu changes d'avis tu sais où me trouver. » Fair play malgré mon exaspération passagère, je ne jugeais pas sa prise de décision et respectais – autant que faire se peut – sa pudibonderie. En revanche, je ne la comprenais pas.
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MessageSujet: Re: [Finit] You make me wanna die ♠ Loki Greyback   [Finit] You make me wanna die ♠ Loki Greyback EmptySam 25 Aoû - 23:08

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« Mais quoi ? » Ses deux grands yeux verts s’étaient relevés en direction de l’encre de ceux de son cousin. Perturbée par le fait que la réponse allait surement glissée entre ses lèvres, devenue bien trop incapable de garder en elle tout les sentiments qui la dévoraient à petit feu. Mal dans sa peau, elle semblait se battre intérieurement entre sa bonne éducation et le dégoulis de vérité qui semblait vouloir sortir de son corps, sans que l’on ne puisse réellement l’empêcher d’en faire selon son envie.

« J’ai peur d’avoir mal… J’ai peur que tu me brises. J’ai peur de souffrir… »

Des mots criant de vérité. Des mots qui sortait des profondeurs de Mya qui ne se rendait elle-même pas a l’évidence de ce qu’elle venait de faire. Elle avait ouvert à Loki les jardins secrets et si bien gardé de son cœur. Elle avait bien plus peur de se faire broyée que de se noyer, car la noyade, elle la connaissait, elle savait ce qu’était la sensation de ne pouvoir respirer librement, puisque chaque jour de sa vie était fait de cette lente et douloureuse sensation.
L’obscénité des mots de son cousin, les propositions n’étaient-elles dont pas ce que la jeune femme craignait ? Il était alors possible pour le Greyback de se rendre compte d’une chose. Une chose réelle, tactile : Artémis avait réellement des attirances physiques envers son cousin, et pour elle, le fait qu’ils puissent être de la même famille avait totalement été dépassé par cette envie. Mais voila. Tant qu’elle avait en elle, cette peur, elle n’irait jamais plus loin.
De nouveau, ses yeux fuyaient son cousin, comme bien trop honteuse de se rendre compte qu’elle venait réellement de lui affirmer qu’elle rêvait de passer ne serait-ce une nuit entre ses bras forts et musclés. Une nuit dans la vie si libre et sauvage de son si cher cousin. Oui, s’il y avait bien quelque chose que la Serdaigle aurait échangé, c’était sans aucun doute sa cage en or contre un peu de liberté. Elle savait qu’elle pourrait alors réaliser ses rêves, voyager et aller à la rencontre d’une autre culture sans qu’un mari ne la force à revenir auprès d’une progéniture qui n’avait jamais fais partie de ses rêves. « Me fais pas ces yeux là, je te propose c'est tout. Je vais pas te sauter dessus sauvagement si t'en as pas envie. Sauf que t'es venue me chercher, tu m'as trouvé... Maintenant tu assumes, ou bien tu changes d'avis et tu retournes à ta vie de bourgeoise si tu préfères. C'est pas mon problème. » Non, maintenant que Loki était dans sa vie, il lui semblait réellement improbable de continuer sans lui. Elle le voulait à ses cotés autant que possible, elle voulait lui donner tout ce qu’il aurait pu lui demander dans le futur, en fermant les yeux, et en souriant alors que celui-ci repartirait pour lui revenir lorsque la nature ne l’appellerait plus. Du moins, pour un laps de temps. Oui, au plus profond, Artémis n’avait pas honte de rêver d’une vie aux cotés de son cousin, loin de la morale qui lui avait insaturé ses parents et loin des mœurs de l’époque. Qu’importait après tout, si le bonheur frappait à sa porte ? « Je prends ça pour un non, mais tu seras toujours ma Mya. » Les mains qu’il posa sur ses épaules provoquèrent un frisson à la belle. Oui, un frisson de plaisir, plaisir d’un contact qui à son gout, ne se faisait que trop rare. Mas les lèvres qui échouèrent dans le creux de son cou eut raison des dernières barrières de la demoiselle, peu habituée à ce genre de contact physique. Jamais encore elle n’avait été embrassée ni même touchée par un homme autre qu’un homosexuel, un ami avec qui il ne se passerait jamais rien. Non, ce touché tant désiré, tant attendu eut pour réaction de réveiller les quelques hormones les plus virulentes de la jeune femme. Des lèves mordillées, des genoux qui se collèrent dans l’espoir de calmer cette étrange sensation chaude… voila ce que la bleue et argent essayait de camoufler, avec du mal, la réaction que provoquait son cousin. Un oui. Son corps disait oui, il en réclamait et pour Artémis, cette réclamation sonnait le début de la fin. Le début du changement de ce qu’elle était, une jeune femme de bonne famille, restant à sa place et qui n’osait jamais dépasser les bornes. Se reprendre fut bien trop difficile en cet instant, et le murmure qui s’échappa des lèvres de la demoiselle était doux, chaud et étouffé.

« Je t’appartiendrai toujours… » Et ce, jusqu'à ce que tu me libères. Oui, elle le pensait. Elle acceptait le danger que représentait Loki et qu’importe si sa vie se terminerait l’année prochaine. La solution qu’était son couin à son enfermement, à sa prison en or était simple. C’était une libération et au fond, Mya devait surement penser que la réincarnation était quelque chose de possible. Elle pourrait devenir un oiseau, et vivre d’une liberté infinie. Du moins, elle l’espérait.
Fermant les yeux, la belle au bois dormant serrait ses mains sur sa jupe. Essayant de détendre un corps crispé de plaisir, crispé de ce contact si chaud. « C'était ma seule proposition. Si jamais tu changes d'avis tu sais où me trouver. »Déglutissant, la Greyback se rendait compte de ce qu’il aurait pu se passer si ses conventions, son éducation ne lui imposait pas une certaine retenue, une pudeur sans limite. Elle aurait pu se retrouver, les lèvres si désireuses du loup sauvage sur les siennes dénudées d’artifices. Oui, Artémis aurait pu accomplir l’une de ses envies les plus folles, les plus profondes, elle aurait pu posséder l’espace de quelques secondes les lèvres du Walhalla. Echanger un baiser interdit, incestueux avec la chair et sa chair. Et il n’avait fallut que peu pour réveiller en elle, toute une flopée de sensations et d’envies. Prenant une grande respiration, elle tentait de revenir sur terre, de quitter son imagination débordante pour enfin, réussir à souffler une supplique envers son cousin.

« Ne m’en veux pas. S’il te plait. » En d’autres mots : je suis toujours enfermée dans ma cage, je ne sais comment en sortir. Mais ne m’en veux pas. Continue de m’aimer. Ses yeux se rouvrir, et ce fut ses mains qui se posèrent sur celle de son cousin. Elle n’assumait pas tout ce que son corps pouvait ressentir en ce moment, toute la réaction qu’avait provoqué un simple, odieux, petit baiser gourmand. Interdit. « Je ferai ce que tu veux. » En d’autres termes, je ne te forcerai pas à rester ici si tu le souhaites. Si tu le souhaites, tu peux retourner à la vie sauvage jusqu’à ce que tu me reviennes. Encore.


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MessageSujet: Re: [Finit] You make me wanna die ♠ Loki Greyback   [Finit] You make me wanna die ♠ Loki Greyback EmptyDim 26 Aoû - 18:05

Les frissons délectables arrachés à ma cousine glissèrent jusqu'à la nervure de mes doigts. Je pus dès lors relever sa respiration plus hachée ainsi que ces pics chauds de gêne et d'envie légère empourprant son parfum de rose. Aucun sourire de satisfaction ne vint pointer cependant sur mon visage ; je n'étais ni lésé ni même vexé, mais je ne pouvais prendre ces maigres frissons comme une victoire de plus. Maigre butin qui ne me rassasiait pas, je demeurais impassible face à la réponse de son corps trop maigre qui grelottait d'envie de façon trop légère pour que je ne m'en approprie le mérite. Ma délicieuse cousine avait de cela de fabuleux que, bien qu'éduquée loin de la passion et de l'emportement des sens, elle s'enflammait malgré elle pour un rien. Un compliment suffisait à enluminer ses joues, un toucher affolait sa peau, un simple mot embrasait ses sens. Quant à mon regard de braise, il me suffisait de le planter dans ses orbes rondes et satinées pour électriser ses prunelles d'une envie peu commune, telles les flammes ronronnant avec férocité dans l'âtre d'une cheminée après les avoir titillées au tison. Rien de glorieux donc, juste une cause à effet assez peu excitante pour que je ne m'en approprie le trophée. Je demeurais impassible malgré la beauté fraîche de cette Vénus sortie des eaux pures de l'innocence. Je n'étais pas un grand esthète, de toutes façons. « Ne m’en veux pas. S’il te plait. » Ce fut taciturne que j'accueillis sa requête, moins dans l'envie de la martyriser que dans le désir simple de me taire toutefois. Car une pression légère de ma main sur la sienne vint lui faire comprendre que je ne lui en voulais pas... J'avais beau être impulsif, lunatique, peu enclin à la docilité et soumis seulement à ma rébellion qui exaspérait nos professeurs, je n'étais pas de ceux qui jugeaient les comportements des autres. Tout simplement parce que les miens étaient calqués sur un manque total de codes sociaux et que je n'en faisais qu'à ma tête, aussi je n'avais jamais été élevé avec ce regard vitreux et superficiel porté à la face du monde. Je voyais mes comparses tels qu'ils étaient : enchaînés au bitume social, condamnés à ne pouvoir bouger que dans le champ de vision qui leur était réservé. L'allégorie de la caverne revisité. Ils pensaient savoir vivre, ils pensaient pouvoir toucher à la liberté, mais ces pauvres diables n'avaient rien de tout cela. Seulement une illusion. Et ma tendre cousine, plus que les autres, en faisait partie. Pourquoi donc la blâmer de rester ainsi attachée à ses chaînes ? Grand mal lui en fasse, ce n'était pas mon problème après tout.

« Je ferai ce que tu veux. » Un râle semblable à un bref grognement mécontent gratta ma gorge tandis que, tempe contre tempe, je laissais mon regard s'ancrer sur la table. Ces quelques mots me retournèrent le ventre, devenu malade sous le joug de cette réplique d'apparence bénigne pour elle mais insupportable pour moi. La Serdaigle servait là l'apogée fulminante de sa docilité, me tendant ses poings liés pour ne faire d'elle qu'une poupée de chiffon. Et certes, mon côté de mâle dominant ronronnait de plaisir face à sa soumission, mais mes instincts de loup quant à eux trouvaient ces dires inacceptables, incompréhensibles, barbares. De longues secondes succédèrent à son timbre de voix, accentuant une tension palpable et ambiguë et durant lesquelles je ne bougeais plus. Seule ma respiration s'intensifia tandis que, me forçant à la sérénité malgré mes doigts serrant sa main avec force dans le but unique de lui faire du mal par colère, j'humectai mes lèvres. La sentence déçue n'y coulerait que plus aisément. « Tu as encore beaucoup à apprendre, petite poupée. » grognais-je d'un timbre sec et méprisant afin de lui faire comprendre que sa requête suppliante était mon antithèse parfaite, le total opposé de ce qu'elle était venue chercher auprès de moi. La jeune fille docile avide de liberté et d'indépendance n'était pas prête de se défaire de ses chaînes ; preuve en était qu'elle n'hésitait pas à se transformer en esclave. Soumise, docile, disciplinée. Me tendant la laisse et le bâton pour mieux la battre. Je comprenais à présent que ma proposition précipitée n'avait pu qu'être repoussée par ses soins. Mais soit, le moment venu alors elle viendra à moi si l'envie lui prenait aux tripes et ce serait là un gage de sa libération.

Enfin je me redressai avant d'adresser un dernier regard électrique à la demoiselle. Loup offusqué par son entière docilité, je comprenais mieux pourquoi nous étions cousins comme le loup était cousin du chien. Même ascendance, pedigree différent. L'un est fait pour vivre libre, l'autre pour vivre asservi. Ma cousine était donc une chienne, mais une chienne de race. Noble, fière, belle, serviable, apprivoisée. D'un pas altier je me dirigeai vers le comptoir avant de grogner un bref « C'est pour moi. » à la serveuse, lui glissant quelques mornilles sans même la regarder avant de passer le seuil de la porte, satisfait de quitter les lieux puant le jasmin et la lourdeur du thé vert.



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