My life is simply wonderful.
Heureuse. Elle était heureuse. Tout simplement. L’enfant n’était pas à plaindre, ses parents l’aimait, ils la chérissaient sans pour autant lui vouer un culte, la gamine voyait très souvent sa famille, sa grand-mère, son grand-père, son oncle, sa tante… Et ses cousins aussi. Elle n’avait absolument pas le sentiment d’être seule, loin de là. Même le fait que la petite famille vivait au Shell Cottage, seuls sur une vaste plage sans aucune autre demeure que la leur, ne préoccupait pas plus que ça la jeune Nausicaä… Après tout, elle pouvait jouer toute la journée si ça lui chantait, il y avait bien assez de place ! Elle allait souvent s’amuser près de l’eau avec ses parents, Bill et Fleur. Elle adorait vraiment cet endroit, il était tout pour elle. Même le pays des Merveilles ne pouvait rivaliser avec la beauté et l’immensité de ce lieu si solitaire. Et l’arrivée de Diane dans la famille ne fit que rendre Nausicaä encore plus heureuse qu’elle ne l’était déjà. Lorsque Diane était encore petite, à peine un an, et que Nausicaä en avait deux, elle trouvait sa petite sœur plutôt ennuyeuse sous prétexte que celle-ci ne voulait pas jouer avec elle et qu’elle ne faisait que faire des bruits bizarres en faisant pipi partout… Mais tout changea bien vite lorsque Diane eut quatre ans, sa sœur en ayant six, les deux enfants avaient un caractère plutôt similaire et s’adoraient déjà. Il ne leur fallu pas plus de temps pour partir en vadrouille au bord de l’eau et d’aller y mettre leurs pieds avant de s’arroser joyeusement. Avec les années, les deux sœurs étaient devenues très proches, l’une ne s’imaginait pas sans l’autre et vice-versa. Leurs parents, de même que le reste de la famille, prenait plaisir à voir ces deux enfants s’aimer autant sans oublier de se chamailler avant de se remettre à jouer joyeusement… Mais si Nausicaä avait été d’une nature turbulente et joueuse depuis toujours, ce trait de caractère ne sembla que croître au fil des années qui passaient. Si bien qu’un jour, alors qu’elle et Diane rentraient à la chaumière les bras chargés de coquillage en déclarant joyeusement qu’en plus elles avaient été déposer des fleurs sur la tombe de Dobby, Nausicaä et Diane se mirent en tête d’aider leur mère à faire la vaisselle… Et si tout se passait très bien au début, la tâche ménagère dérapa bien vite en jeu pour les deux enfants qui se lançaient des assiettes comme on lance un frisbee. Les assiettes volaient dans la cuisine, Fleur hurlant après ses deux filles et ces dernières, pliées de rire, qui ne cessaient pas leur jeu. Jusqu’à ce que Bill fasse son entrée dans la chaumière. À peine entré, sa femme lui hurla un
« ATTENTION ! » et Bill, sans rien comprendre, se prit une assiette en pleine figure… Nausicaä se tenait debout sur la table, un bras encore en l’air, celui qui venait d’envoyer l’assiette droit sur son père, et regardait son père tomber à terre.
« Oops. », ce fut tout ce que l’enfant pu dire en affichant un air désolé alors que Diane se marrait simplement en se tenant les côtes.
« Quand il va se relever, tu vas mourir. », lui dit sa sœur non sans amusement. Et effectivement, lorsque Bill se releva, une main sur son front sur lequel commençait à apparaître une belle bosse, il compta jusqu’à trois avant de se mettre à courir après sa fille qui, elle, venait de détaler au premier étage en hurlant comme une attardée mentale qu’il devait lui laisser la vie sauve. Une fois sa fille entre les mains, Bill avait finit par la torturer en la chatouillant. Chose que détestait Nausicaä puisqu’elle était capable de mourir de rire, cette idiote. L’enfance de la demoiselle se résumait à ce genre de choses, des journées drôles et joyeuses, des journées tendres et tout aussi drôles… Diane et Nausicaä étaient de ceux qui n’auraient jamais à se plaindre de leur enfance. Aujourd’hui encore, Nausicaä passe son temps à reparler de ces moments loufoques avec Diane… Et surtout d’une journée en particulier, celle où la demoiselle a eu la peur de sa vie ; sa rencontre avec un mother fucking de troll.
Nausicaä avait douze ans et, curieuse comme elle était, elle avait toujours voulu aller voir ce qu’il pouvait bien y avoir dans la forêt qui entourait la plage… Si bien qu’un jour, sans prévenir personne, elle s’est rendue là-bas. Elle s’était appuyée à un gris arbre, histoire de voir vite fait qu’il y avait un truc suspect… La forêt était plus sombre que ce à quoi elle s’attendait, la petite. Si le peu de bon sens qu’elle avait en elle lui criait de faire demi-tour et de retourner à la chaumière jouer aux dés et embêter Diane en lui lançant des vers de terre dessus, sa curiosité, bien plus grande que ce à quoi on pourrait penser, la fit avancer et non reculer. On lui avait toujours répété qu’elle était trop curieuse, qu’il y avait des choses qu’elle n’avait pas à savoir ou des choses qu’elle n’avait pas à voir ou entendre, mais têtue comme elle l’était, elle n’en faisait qu’à sa tête et laissait souvent sa curiosité dominer sur la minuscule once de sagesse qu’elle avait dans sa tête. Elle avançait à une allure plutôt normale, ne prenant même pas la peine de lever le nez pour voir ce qui pouvait bien se trouver en haut des arbres, elle se souciait peu de ce qui pouvait bien lui arriver. Insouciante et imprudente ? Non, à peine. Mais la demoiselle Nausicaä est sûrement la sorcière possédant le sens de l’orientation le plus misérable de tout l’univers intergalactique. Alors, oui, inévitablement, elle se perdit et ne trouva pas mieux que de s’assoir sur une pierre -ou un truc dans ce genre en tout cas- et de tenter de réfléchir au chemin qu’elle avait bien pu emprunter.
« Y avait une feuille en forme de feuille de chêne. », se fit-elle à elle-même d’un air qui voulait dire
« Oui, en me rappelant ça, je vais forcément retrouver mon chemin ! » Seul bémol, des feuilles de chêne, on en trouve à peu près tous les deux centimètres en forêt.
« J’suis perduuuuueuh. » D’un air las, Nausicaä vint frapper du poing contre la pierre, se brisant simplement la main. Sauf que, bizarrement, la pierre se mit à bouger et bien vite, Nausicaä se retrouva emprisonnée dans la poigne d’un… Troll. Les yeux écarquillés, fixant l’horrible créature d’un air dégoûté, ce n’est que dix minutes après qu’elle se mit à hurler de toutes ses forces, si bien que personne ne serait surpris que ce cri puisse être entendu jusqu’à Poudlard même. Le Troll grogna plusieurs fois, comme s’il était en train de parler, alors que Nausicaä hurlait toujours en faisant des pauses avant de se remettre à hurler.
« Manger. », ce fut le seul mot que le Troll prononça et que Nausicaä comprit. Et elle s’arrêta immédiatement de crier. Manger ? Il voulait la manger ? Toute crue ? Comme ça ? Elle ? Nausicaä ? La demoiselle se remit à le fixer avec les yeux ouverts au maximum, se tortillant pour sortir de sa poigne.
« … PAPAAAAA. MAMAAAAAAN. » Et elle se remit à hurler. Le Troll, mécontent qu’on lui fasse aussi mal aux oreilles, balança alors l’enfant qui atterrit à cheval sur une branche d’arbre. Et alors que la créature revenait vers elle pour sûrement l’avaler en même temps que la branche, Bill débarqua accompagné de Fleur et de Diane. Tandis que Bill s’occupait du Troll, Fleur, elle, grimpait déjà à l’arbre pour aller chercher Nausicaä, complètement pétrifiée.
« M-Maman. Il a voulu me mangeeer… » Une fois à terre, la demoiselle resta immoblie en répétant à sa mère que ce Troll avait tenté de la manger, elle, Nausicaä Weasley. Et si Fleur la rassurait du mieux qu’elle le pouvait, Diane, elle, prenait plaisir à se foutre ouvertement de sa sœur en lui disant que, pourtant, elle n’avait rien d’appétissant. Bill en termina assez rapidement avec le Troll, il avait déjà eu à faire à beaucoup plus coriace et terrifiant. Finalement les quatre rentrèrent à la chaumière où, surprise, les attendaient la famille toute entière pour l’anniversaire de mariage de Bill et Fleur. Nausicaä avait passé la soirée à raconter sa petite aventure à ses grands-parents et à son oncle. Et c’est depuis ce petit incident que Nausicaä a une peur bleue des Troll. Même s’il y a beaucoup plus effrayant.
Nausicaä se souviendra toujours du jour où elle a été faire ses courses pour la rentrée juste avant de prendre le train. Cette journée avait été la plus stressante de sa vie. C’était son père qui l’avait accompagnée au Chemin de Traverse pour le plaisir de revoir quelques connaissances tandis que Fleur gardait Diane qui elle n’entrerait à Poudlard que dans deux ans. Sauf que voilà, le train partait dans moins de trois heures et demie. Et ce n’était pas faute d’avoir essayé d’obliger son père à aller faire ses achats trois semaines en avance. Non, Bill avait décrété qu’il pouvait tout faire le même jour en un temps record. Alors s’il s’était réveillé en retard exprès alors que Nausicaä l’attendait déjà dans la cheminée, la poudre dans les mains et les sourcils froncés, ou si c’était involontaire… Elle n’en savait rien. Toujours était-il que maintenant, ils couraient partout dans les rues du Chemin de Traverse pour boucler les achats au plus vite pour ne pas rater le Poudlard Express. La robe de sorcier, les livres, les plumes, l’encre, les parchemins en passant par le chat noir que Nausicaä avait appelé Caliméro jusqu’au balais, il ne manquait plus que la baguette. La fameuse baguette. Celle qu’elle avait attendue depuis tellement longtemps. Bill et Nausicaä s’étaient donc rendus chez Ollivander, le sourire aux lèvres pour les deux. Bill connaissait bien Mr. Ollivander, lui et Fleur l’avait même hébergé à la chaumière quelques mois avant la bataille de 1998. Alors revenir ici le faisait toujours sourire. Pressée, Nausicaä n’attendit pas plus longtemps son père qui flânait et se posta rapidement au comptoir, un immense sourire angélique sur les lèvres.
« Quelle jolie demoiselle avons-nous là ! Viendrais-tu chercher ta baguette ? », dit le vieillard en souriant franchement. Il aimait énormément voir tous ces jeunes sorciers aussi contents de recevoir leur baguette. Nausicaä hocha la tête en guise de confirmation et aussitôt, Mr. Ollivander lui ramena plusieurs baguettes pour les lui faire essayer. Une première baguette brisa un vase, une deuxième renversa une étagère, une troisième fit exploser en morceau un gros coffre tandis qu’une quatrième refusait totalement de fonctionner. Puis finalement, au bout de huit autres baguettes, alors que Bill commençait à se dire que passer deux minutes de plus dans la boutique ferait rater le train à sa fille, Nausicaä tomba sur la bonne.
« Une baguette en bois de Cèdre et un cœur fait d’une griffe de Manticore ? Jeune fille caractériel, imprévisible et loyale. Ces baguettes sont superbes, nul doute qu’elle te surprendra autant que tu peux surprendre tes proches. » Bill adressa un dernier salue à Mr. Ollivander accompagné d’un sourire et quitta la boutique suivit de Nausicaä.
« Bon. On est dans temps. Enfin si on y va maintenant. » Il n’en fallu pas plus à la demoiselle pour hurler un
« EN AVAAAANT. » et d’entraîner son père avec elle sur le chemin de King’s Cross.
Ils arrivèrent pile poil, tout juste au bon moment. Les anciens comme les futurs élèves étaient en train de monter dans le Poudlard Express toujours aussi rouge et flamboyant. D’ailleurs, Fleur et Diane étaient présentes. Nausicaä embrassa ses parents ainsi que sa petite sœur et monta à son tour dans le train, plus excitée qu’une puce. Elle s’installa dans une cabine où étaient déjà présentes quatre personnes et, étant de nature très sociale, elle commença à sympathiser alors que le train n’était pas encore partit.
Assise à la table où se tenaient les élèves de première année, Nausicaä attendait que l’on prononce son nom pour être répartie. Elle discutait joyeusement avec les uns et les autres, riait…
« Nausicaä Weasley. » Son nom fut prononcé distinctement, elle se leva donc de table pour se rendre jusqu’à la chaise sous les regards admiratifs de certains et méprisants de quelques autres. Elle s’assit sur la chaise usée mais non moins résistante et tenta d’écouter le plus attentivement possible le monologue du Choixpeau maintenant posé sur sa tête.
« Hm… Voilà quelqu’un de très caractériel qui n’en est pas moins agréable. Tu t’emportes très vite et tu peux même devenir violente, aussi très impulsive… Mais il y a là une loyauté sans faille et une grande sympathie surmontée d’un sens de l’humour parfois déstabilisant. Et un gros problème de concentration et d’attention. Je vois aussi qu’on est très curieuse, voire trop, et plutôt bornée et courageuse… Gryffondor ou Poufsouffle… » Nausicaä elle-même était tiraillée entre ces deux choix. D’un côté la maison par où étaient passés son père, son grand-père, son oncle et la plupart de ses cousins… Et d’un autre côté la maison qu’elle avait toujours qualifiée de la plus sympathique et amusante. Et comme l’amusement était une chose précieuse pour elle…
« POUFSOUFFLE. » Nausicaä se leva de la chaise et se dirigea donc à la table des Pouffy qui l’applaudissaient en lui hurlant qu’elle était la bienvenue dans la plus badass des maisons de Poudlard.
La première année de Nausicaä à Poudlard s’est plutôt bien passée, si on met de côté les fois où elle a été mise en retenue parce qu’elle avait fait l’andouille à longueur de journée dans chaque cours. Elle s’était rapidement fait des amis, personne ne peut résister à Nausicaä et son caractère attachant et sa vision du monde Bisounoursienne. Puis, lors de sa troisième année, Nausicaä a changé. Elle était toujours aussi ouverte aux autres et sociale mais elle refusait d’être touchée par quiconque, catégoriquement. Elle qui, avant, passait son temps à câliner tout le monde, ne supportait même plus une main sur son épaule.
Lors de la sortie habituelle à Pré-au-Lard, Nausicaä s’était éloignée du groupe et avait finit par s’égarer. Oui, même dans Pré-au-Lard. Elle serait capable de se perdre dans des toilettes. Bref, comme Nausicaä n’est pas du genre à paniquer, elle avait simplement continué de se balader normalement, persuadée qu’elle finirait par retrouver ses camarades. Sauf que ce ne fut pas le cas. Oh, elle passa bien dix fois près d’eux, mais elle finissait par s’en éloigner sans s’en rendre compte. Puis une main la saisit par le poignet, le serrant avec force, et une autre vint se poser sur sa bouche pour l’empêcher de crier ou quoique ce soit d’autre. Évidemment, Nausicaä est une de ces personnes qu’on évite de mettre en colère tant elle peut devenir violente… Alors elle se défendit comme elle le pouvait, aussi bien qu’elle le pouvait… Mais ça ne suffit pas. Il arrivait à la maîtriser sans trop grande peine, même si l’un de ses coups de pieds lui avait bien abîmé le tibia. Il entra dans une vieille bâtisse et l’y balança sans ménagement. Que lui voulait-il ? Nausicaä était effrayée, elle n’osait même plus bouger, pas même respirée. Elle fixait cette personne dont elle ne voyait même pas le visage, le regard terrifié. Puis il s’approcha d’elle, lui saisissant la mâchoire sans aucune douceur.
« Eh bien. On ne t’as jamais dit que se promener seule dehors peut être dangereux ? Même ici… » Nausicaä tenta de défaire son visage d’entre ses mains mais il les lui lia. Elle ne savait plus quoi faire. Elle se débattait mais il se montrait encore plus violent, il la frappait, la brusquait, l’empêchait de hurler. Et elle ne comprenait pas. Pourquoi elle, déjà ? Pourquoi est-ce qu’il lui faisait ça ? Mais il ne s’arrêta pas à de simples coups. Au contraire. Il alla bien plus loin… Il avait abusé d’elle. Il avait totalement souillé son corps, tout son être. Et elle s’était défendue, oui, le plus possible. Tellement qu’elle n’était pas la seule à être couverte de bleus. Tellement qu’elle avait finit par réussir à crier et ainsi alerter un passant qui, fort heureusement, su utiliser sa baguette comme il se devait pour bien assommer l’inconnu. Recroquevillée sur elle-même, le corps marqué par la violence, Nausicaä sanglotait tandis que le sorcier, reconnaissant le blason présent sur la chemise de la demoiselle qui jonchait le sol, s’occupa de prévenir les professeurs de Poudlard qu’il avait aperçu pas plus tard que quelques minutes avant d’être alerté par un crin strident. Nausicaä fut emmenée à l’infirmerie, l’infirmière lui donnant une potion qui fit disparaître toute marque bleuté de sur sa peau et, par la même occasion, qui fit disparaître la douleur. Mais une marque resta bien visible, une marque de morsure sur l’épaule. Mais l’infirmière lui affirma qu’elle disparaîtrait avec les années. Par la suite, Nausicaä fut ramenée chez elle, au Shell Cottage, et passa plusieurs mois sans retourner à Poudlard. Durant ces quelques mois, Nausicaä s’était refermée, elle n’était plus aussi souriante… Et elle refusait surtout une quelconque marque d’affection. Elle fut suivie par une psychologue, du monde magique bien entendu, et en parlant, Nausicaä finit par aller un peu mieux. Voir un psychologue l’avait aidée à remonter la pente, se confier, parler en sachant que ce ne serait pas répéter, pouvoir dire tout ce que l’on a ressentit et tout ce que l’on ressent encore au moment présent… Elle était soulagée d’un poids, elle était de nouveau la Nausicaä pleine de vie qui pique des crises à tout va et pour rien et qui sourit tout le temps… À Poudlard, il n’y eu aucune question. Aucun élève n’était au courant. Ou du moins aucun élève ne devait être au courant, seul quelques professeurs et l’infirmière savaient ce qu’il s’était passé lors de cette sortie que Nausicaä ne fit plus jusqu’à sa sixième année. Mais depuis, il était hors de question qu’on la touche ou qu’on se montre violent. Sinon elle se bloquait et risquait de devenir à son tour violente. Et même si cela restait un souvenir douloureux, Nausicaä n’en perdit pas moins son sourire et son goût prononcé pour la fête et les farces débiles. Après tout, c’était du passé.
Jusqu’à maintenant, Nausicaä n’a jamais cessé de rester cette jeune femme de vingt ans complètement immature qui rêve de transformer sa sœur en Bisounours et de lui faire avaler une louche entière de vers de terre. Et c’est ce qu’on aime chez elle, son caractère enfantin et joueur en plus d’être pétillant… Son sourire a le don de faire sourire les autres. Alors même s’il y a bien une partie de son passé qu’elle préfère taire, elle n’hésite pas à raconter tous ses beaux souvenirs ainsi que les plus farfelus à n’importe qui.