HRIen depuis le : 06/02/2013 Parchemins écrits : 1066 Statut : » The City looks so pretty, do you wanna burn it with me ? (Lilith Ogden)
“ LUMOS & NOX „ ϟ PLAYLIST: They Are Coming To Take Me Away ; Neuroticfish - Burn ; Hollywood Undead - I'm Not Jesus ; Apocalyptica ft. Corey Taylor - I'm A Fake ; The Used - River Below ; Billy Talent - Reincarnate ; Motionless in white - Lucifer Rising ; Rob Zombie - Rock'n'roll Nigger ; Marilyn Manson
Sujet: Why can't I say just what I want? ft. Kaëna Mar 8 Oct - 12:21
Once it starts, it never stops Discipline, it's all I'm not Can't help myself, you listening? Why can't I say just what I want?
ft. Kaëna
Si tu avais su, tu n'aurais jamais ouvert ce putain de livre. L'histoire de Poudlard, quelle bonne idée t'as eu... ça t'apprendra à être trop curieux. A vouloir toujours travailler plus pour avoir de meilleurs résultats. T'es bien à Pouffsouffle, à pas regarder sur tes heures de sommeil quand tu veux avoir un Optimal a ton devoir d'histoire de la magie. A passer une nuit blanche le nez dans ce bouquin pour rendre cinq parchemins au lieu des trois demandés par le professeur. Histoire de dire j'ai ait des efforts, j'ai travaillé plus que mes camarades. Ce complexe là, c'est sans doute parce que t'es un bâtard. Que t'as envie de prouver au monde entier que même si ton sang est mêlé et que t'es la honte de la noble et pure famille Lestrange, tu peux faire aussi bien voir même mieux que ton frère ou ta sœur. C'est pour ça que t'essaye d'avoir toujours des bonnes notes, d'être bon en Quidditch, et de t'impliquer dans l'Ombre. Tu veux réussir ta vie. T'as une peur panique de l'échec. Mais t'as aussi une peur panique de sentiments que tu t’efforce de refouler depuis le jour où tu es devenu Lucifer. Et ces sentiments, voilà que tu te es prends en pleine gueule.
Chapitre quinze, page vingt deux : le miroir du Rised. Tu l'as cherché, pour voir si ce qu'on dit est vrai. Résultat, tu te sens perdre peu à peu le bon sens qu'il te reste. T'es resté là une nuit entière à pleurer, une lame de rasoir à la main, les poignets en sang. En face de toi, t'as ta famille. Rabastan, Rohan, Alesya. Tu te vois grandir à leur côté, traité comme un Lestrange à part entière. C'est donc ça que tu désire le plus Lucifer ? Être aimé ? Être un membre du clan Lestrange ? Avoir une famille ?... Il semblerait. Après tout, t'as jamais connu ça. T'as grandit dans les quartiers glauques et mal famés de Manchester, au milieu des prostituées dans un bordel miteux. Y avait d'autres gamins comme toi, des gamins sans pères. Des filles immigrées d’Europe de l'est comme ta mère, mais aussi des filles venues d'Asie et d'Afrique. Autant dire que le client avait le choix quand il venait. Quand ta mère avait un client alors que t'étais là, elle demandais à une des autres filles de s'occuper de toi. Autant dire qu'en grandissant là bas t'as vite su comment on faisait les bébés, et t'as vite su à quoi ressemblait une femme nue. Mais t'aurais préféré une autre enfance. T'aurais voulu que ton père te prenne avec lui, qu'il te ramène à la maison. C'est là qu'est ta vraie place, chez les sorciers. Pas chez les moldus. Et pourtant... Au moins, Rabastan a eu la délicatesse de prévenir ta mère de sa condition, et de signaler que le fils qu'elle venait de mettre au monde risquerait d'être un peu spécial. Il a couvert ses arrières, il t'as reconnu, et a versé une somme d'argent tous les mois à ta mère pour que tu reste loin de lui et de sa vie de famille. Tu le comprends, maintenant que t'es un peu plus grand. Tu sais que t'es une honte, une erreur. T'arrive pas à lui en vouloir. Mais putain, t'aurais aimé avoir un père.
T'as grandi sans avoir de présence masculine à tes côtés, entouré de femmes. A cause de ça t'as peut être pas tout à fait régler ton œdipe. A cause de ton ascendance, ta maman t'as toujours rejetée. Bonne chrétienne, qui voyait en toi le démon. Elle avait pas tord. T'as choisit de t’appeler Lucifer, plutôt que Kristof.
Là, encore assis devant ce miroir à contempler ton visage souriant, tu rigole nerveusement. T'es conscient que c'est juste une utopie. Que c'est pas réel, et qu'on ne peut pas changer le passé. T'as essayé de casser ce foutu miroir sous un coup de colère. Tout ce que t'as gagner c'est une nouvelle crise de larmes et les phalanges endolories et abîmées. Kaëna s'inquiète pour toi. Andy et Ezra aussi. Ils ont vu que ces derniers jours, t'es encore plus bizarre qu'habituellement. Alors, faute de pouvoir en parler à un psychiatre, et devant l'insistance de la Gryffndor tu lui a grogné de te rejoindre ici à vingt deux heures. Et d'être discrète. De ne ramener personne avec elle.
Tu regarde ta montre. Bientôt l'heure. Tu sais qu'elle est ponctuelle, qu'elle viendra, qu'elle ne te posera pas un lapin. Alors en entendant des bruits de pas au loin tu te relève. Tu te regarde une dernière fois dans le miroir pour essuyer les traînées de maquillage noir sur tes joues e tu te tourne vers la porte en te forçant à sourire. Après tout Lucifer, ce n'est pas la première fois que tu feins d'aller bien.
« Je t'attends sur le banc comme on attend la mort en espérant la vie. Je t'attends comme on attend voir pointer le jour quand il n'est que la nuit. »
Tu le vois, depuis des semaines, tu vois qu’il ne va pas bien, tu vois qu’il va de plus en plus mal mais tu ne sais pas pourquoi. Il ne te parle pas. Il ne te dit jamais rien. Tu as beau le supplier parfois, il refuse de te dire ce qu’il ne va pas. Pourtant, tu es là pour lui, tu restes à ces côtés. Tu vois bien que ses sentiments changent, que votre relation ne compte pas à ses yeux. Mais la flamme de ta passion ne cesse de grandir encore et encore à chaque fois que tu le vois. Il suffit que son image apparaisse devant tes pupilles pour que ta journée soit illuminée. Tu es certaine que c’est l’élu de ton cœur. Mais ça, tu l’as déjà dit de nombreuses fois par le passé, ces mots sortant de ta bouche n’ont pas réellement de sens. Ce dont tu es certaine par contre, c’est que tu es amoureuse, folle amoureuse de ce garçon qui a l’air d’aller tellement mal dans sa peau. Il est tout le contraire de toi. Comment as-tu pu tomber amoureuse d’un tel personnage ? On dit souvent que les contraires s’attirent mais là, réellement tout vous oppose. Votre seul point commun, c’est un eye-liner et un crayon pour les yeux. Tu es une fille souriante, tu te fais des amis facilement, tu as beaucoup de succès dans la gente masculine, tu aimes les couleurs vives, tu es féminine, tu es une vraie femme de ton temps. Il est toujours triste, seul, sombre. Il ne se mêle jamais aux autres. On dirait qu’il n’apprécie pas vraiment la compagnie des gens. Il est blafard, il s’habille comme les punks des années 70 et il est psychologiquement dérangé. Tu es saine, il est mauvais. Tu es l’ange et lui le démon. Mais il t’est indispensable.
C’est ce que tu penses. Mais à côté de lui, il y a Keith. Il est là depuis le début, il était avant Lucifer, il s’est battu pour toi, il continue de se battre pour toi, il est fou de toi. Et il y a Xèlis. Ton meilleur ami. Ta première fois. Ton autre indispensable. Tu ne peux pas te défaire d’eux, car même s’ils ne sont pas Lucifer, ils ont ce quelque chose dont tu as besoin et que Lui n’a pas.
Tu t’étais toujours promis de ne pas ressembler à ces filles qui ne jurent que par leur petit ami, mais regarde toi à présent ? Tu ne jures que par Lucifer, tu l’as même suivit dans les méandres de l’Enfer. Tu as plongé du mauvais côté, toujours à cause de cette attirance prononcée que tu as pour le danger et le mal. Lucifer est dangereux, Lucifer est le mal. Alors bien évidemment, tu plonges de son côté.
Mais à présent, cela fait un an. Un an que tu restes à ses côtés sans rien dire, un an que tu essayes de faire de ton mieux pour voir ce sourire indescriptible sur ses lèvres, un an que tu te donnes corps et âme pour le satisfaire. Cela fait une année entière que tu te tais, et ce silence touche à sa fin. Tu as été bien bonne, mais il ne faut pas te prendre pour plus conne que tu ne l’es. Vous avez rendez-vous ce soir et tu es bien décidée à lui demander des explications. Ca fait très longtemps que vous ne vous êtes pas retrouvé en tête à tête, ça devrait vous faire du bien à tout les deux, de vous retrouver, de discuter. Tu espères seulement qu’il répondra à tes questions. Mais ce que tu désires également au plus profond de toi, c’est de te retrouver dans ses bras. Tu as besoin de sa tendresse, de son sourire, de ses lèvres contre les tiennes, de sa chaleur contre ton corps.
Alors, après avoir rangé tes bouquins de potions, annotés par Keith, après avoir revu le chapitre sur lequel tu vas certainement être interrogée le lendemain puisque tu as été plus qu’inattentive le cours précédent, tu enfiles ta cape de sorcière, tu lances un léger charme sur ton lit au cas une ou un préfet viendrait vérifier que les bras de Morphée t’ont bien accueillis, puis tu sors du dortoir, discrètement, tu descends les quelques étages qui te sépare de la salle du Miroir, en espérant que Lucifer t’y attends bien, tu ne supporteras sûrement pas qu’il te pose un lapin cette fois-ci. Et heureusement, il est là, il te sourit, mais tu sais que ce n’est pas son sourire. Ce n’est pas de ce sourire dont tu es tombée amoureuse, celui là, c’est le sourire de tout le monde, il ose t’offrir son sourire qu’il arbore devant tout le monde, ce sourire forcé qui n’exprime rien, rien que de l’indifférence et de la tristesse refoulée. Tu te stoppes à l’entrée de la salle et tu le fixes. Cet homme à qui tu as tout donné et qui en échange t’offre un insupportable sourire de façade. Tu mérites tout de même mieux que ça. Tu t’avances vers lui, sans te presser, tu sais qu’il ne s’enfuira pas de toute façon puisque c’est lui qui t’as invité, enfin, sous l’insistance que tu as mise à avoir des réponses. Tu enlèves ta capuche en arrivant près de lui et là, sans aucun coup de sommation, tu lui envois ta main sur la joue. Tu ne pouvais plus la retenir, cette gifle représentant ton mécontentement. Mais immédiatement, tu attrapes son tee-shirt afin de dévorer ses lèvres. Un baiser passionnel, brûlant, bouillonnant de ton irrépressible envie de lui montrer à quel point tu es folle de lui. Puis tu finis par le lâcher, par te reculer de quelques pas. Tu le regardes une nouvelle fois puis tu lui assène le coup fatal.
« Tu as pleuré. Tu n’as pas bien nettoyé l’eye-liner sur ta joue gauche. »
love.disaster
K. Lucifer B.-Lestrange
HRIen depuis le : 06/02/2013 Parchemins écrits : 1066 Statut : » The City looks so pretty, do you wanna burn it with me ? (Lilith Ogden)
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Sujet: Re: Why can't I say just what I want? ft. Kaëna Mer 9 Oct - 10:29
Once it starts, it never stops Discipline, it's all I'm not Can't help myself, you listening? Why can't I say just what I want?
ft. Kaëna
Tu la trouve toujours aussi belle. Ta belle, rien qu'à toi. Celle que tu ne veux pas partager, même si tu as du mal à savoir si c'est vraiment de l'amour parfois. Celle pour qui tu t'es battu avec un autre mec, celle pour qui tu serais prêt à encore te battre. Mais est-ce que c'est parce que t'es amoureux, ou bien parce que t'aime pas qu'on touche ce qui t'appartiens ? Cette gifle, tu l'as méritée. Sans doute. Après tout, elle ne te laisse pas vraiment le temps de penser à autre chose, en enchaînant avec un baiser passionné. Mais ce soir... Non, tu n'as pas envie de faire l'amour. T'as envie d'être honnête, du moins d'essayer. Alors, tu est ravi quand elle s'écarte de toi.
« Tu as pleuré. Tu n’as pas bien nettoyé l’eye-liner sur ta joue gauche. » « J'peux rien te cacher, t'a raison. »
Tu te retourne légèrement pour jeter un œil au miroir. Un frisson court le long de ton échine. Tu les vois là, te sourire et te faire signe de venir avec la main. A force de regarder ta famille, tu t'es remis en question. La folie, c'est pas comme si c'était quelque chose de nouveau pour toi. Ces derniers temps Kristof lutte de plus en plus contre Lucifer. Et Lucifer te fait savoir qu'il n'est pas content... Non, vraiment pas content. L'état de tes poignets le prouve. Alors, tu inspire profondément avant de relever ta manche gauche. T'as bandé tout ça, histoire de cacher la misère. T'aime pas montrer tes cicatrices. Que ce soit celles que Lucifer t'as fait, ou celles que tu as reçues lors de punitions à Durmstrang au part avant. Kaëna les as vues. Souvent même. Pourtant t'arrive pas à t'y habituer. Ce regard bleu azur, celui de ta bien aimée te perturbe toujours autant qu'au premier jour quand il se pose sur ces marques. C'est pour ça que tu lui demande toujours de faire l'amour dans le noir. C'est pour ça aussi que les trois quarts du temps tu porte des manches longues, ou tout du moins beaucoup de bracelets aux poignets. Tu prends jamais ta douche avec les autres non plus, après les entraînements et les matchs.
« Lucifer est très mécontent en ce moment. A cause de ce que je vois dans le miroir. A cause de ce que je désire le plus au fond de moi. Il pense que je suis faible de vouloir être aimé. De vouloir une famille. Il pense que j'ai besoin de personne. Il a peut être raison. Mais j'ai toujours été plus ou moins mauvais. Même avant que Lucifer arrive j'aimais bien faire brûler ds trucs. Avant c'est juste que je contenais ma colère. C'est plus le cas maintenant. »
Tu t'assois, ravi qu'elle garde le silence pour l'instant. Tu prends soin de tourner le dos au miroir, rassemblant ton courage et le peu de détermination qu'il te reste. Il faut que tu restes lucide -du moins dans la mesure du possible- si tu veux être honnête avec elle. T'allume une cigarette, et tu reste muet un court instant, écoutant le silence du château pour réfléchir à tes mots. Pour réfléchir à comment te confier à la rouge et or.
«Tu peux pas comprendre. Toi tu as un père et une mère, et même ton frère Gillian. Moi j'ai qu'une mère qui s'est jamais trop occupée de moi parce qu'elle a toujours su au fond d'elle que j'étais une sorte d'Antichrist. J'ai un père comme tout le monde je suis pas arrivé par l'opération du saint esprit et ma mère c'est loin d'être la vierge Marie. Mais je le connaît pas. Pas vraiment, pas comme on est censé connaître son père. Je l'ai vu qu'une fois, et tout ce que je sais de lui je l'ai appris en cours d'histoire de la magie quand on parlait de la seconde guerre sorcière. Ou alors le peu qu'Alesya a bien voulu me confier. C'est pas un ange, il a pas été tendre avec elle et Rohàn. Mais malgré ça, j'aurais bien voulu grandir avec eux. C'est ça, que je désire le plus au monde. Être aimé et accepté par ma famille. J'me voit gamin avec eux, en train de jouer et de me chamailler. J'ai jamais connu ça, l'amour fraternel. L'amour d'une famille, tout simplement. »
T'ose relever les yeux vers elle. Tu te sens faible tout à coup. Et ça, Lucifer n'aime pas. Tu te contente de grogner de mécontentement en l’entendant hurler dans ton esprit. Tu lui marmonne de la fermer en Ukrainien. ça te prends bien cinq minutes pour te calmer et pas exploser devant elle. Il est ingérable. Il te bouffe de l'intérieur.
«Le peu que je sais de l'amour, c'est toi qui me l'as appris. Y a l'amitié aussi, avec Andy que j'aime comme je pourrais sans doute aimer une sœur, et Ezra qui est tout aussi paumé que moi mais en moins taré. Pas dans le même genre du moins. Si... si toi et moi on est ensemble c'est qu'il y a une raison à ça. J'ai sans doute des sentiments, mais je sais pas ce que c'est que les sentiments. Alors j'me laisse vivre, c'est déjà pas mal. Peut être qu'un jour je pourrais te dire ce que tu veux entendre depuis un moment, mais je peux pas pour l'instant. Je sais même pas si j'en serais capable un jour. »
« Je t'attends sur le banc comme on attend la mort en espérant la vie. Je t'attends comme on attend voir pointer le jour quand il n'est que la nuit. »
Tu le savais. Tu te doutais bien que ce quelque chose tracassant ton petit-ami avait forcément un rapport avec sa famille. Cette famille maudite était donc bien le sujet de tristesse de ton amoureux. Eux, qui l’avait rejeté, qui continuait encore à le rejeter et à lui faire du mal. Tu ne t’étais jamais réellement occupé de leur histoire, hormis celles qu’on t’avait racontées datant de la seconde grande guerre et des quelques récits qu’avait fait ton père. Mais la famille Lestrange n’était absolument pas une priorité pour toi, tu redoutais surtout ce que pouvait ressentir Lucifer et ce que ses sentiments pouvait l’amener à faire. Comme ses poignets par exemple… Souvent, tu l’avais engueulé pour ce qu’il se faisait, mais jamais il ne t’avait écouté. Tu sais bien qu’il ne t’écoute jamais, mais tu recommences sans cesse ton baratin, persuadée qu’avec le temps, ça va sûrement lui rentrer dans la tête et qu’il va certainement arrêté de se faire du mal pour des gens qui ne le mérite pas. Mais il a tout de même raison, tu ne peux pas comprendre. Tu as ton père, ta mère et même Gillian qui sont derrière toi. Ton Lucifer n’a même pas sa mère. Elle n’a jamais été présente près de lui, même l’amour maternel, il n’a pas pu connaître… Mais toi, tu es là, tu t’occupes de lui, un peu comme une mère parfois, mais ce n’est pas ton rôle, tu as d’ailleurs souvent peur qu’il te le reproche, mais tu ne peux pas t’en empêcher, prendre soin de lui fait partit de tes priorités. Enfin, tu sais que ce n’est pas ce qu’il cherche et tu ne peux d’ailleurs pas lui offrir ce qu’il désire le plus au monde, sa famille…
Tu l’écoutes parler, te donner des explications, après tout c’est surtout pour cela que tu es venue, car ce soir tu n’as envie de rien d’autres. Ce soir, il ne t’aura pas avec ses lèvres trop parfaites et ses regards désireux. Ce soir, tu ne veux entendre que sa voix. Alors, tu t’assois face à lui, tu lui piques une cigarette, comme tu le fais toujours depuis votre premier rendez-vous. Tu te dis souvent qu’il va falloir que tu penses à te faire une réserve de cigarettes, mais les seuls instants où tu as envie de fumer, c’est quand vous êtes ensemble, et parfois quand tu te sens seule. Mais Keith est aussi là pour t’approvisionner, alors tu n’as pas de soucis à te faire de ce côté-là. Tu le regardes donc, ton petit animal paraissant si chétif tout d’un coup et tu écoutes, simplement, attentivement, ce qu’il te raconte, ce qu’il t’explique, ce qu’il ressent. Ca te fait peur. Mais tu n’oseras jamais lui dire. Tu es effrayé par cette horrible réalité, celle qui te dit que deux personnes se partagent l’enveloppe charnelle de Lucifer, ou plutôt Kristof. Tu ne sais d’ailleurs jamais qui et qui ni comment les différencier. Mais apparemment, Kristof est le côté humain et Lucifer, celui sans cœur et sans sentiments. Mais ce que tu sais, c’est que les deux côtés ressentent quelque chose pour toi. Ni toi, ni Lucifer ne sauraient dire quoi mais c’est là.
« Je ne m’attends pas à ce que tu me dises ce que tu éprouves pour moi. Je n’ai pas besoin que tu me le dises, je sais que c’est là, tes gestes me le prouvent sans que tes lèvres n’aient besoin de bouger. Tu m’avais déjà dit il y a un petit moment que tu souffrais du fait que ta famille ne fasse pas attention à toi… »
Tu te rapproches de lui et tu viens glisser une main sur son visage, gardant ta cigarette dans l’autre. Tu caresses sa joue, avec douceur, tendresse. Tu lui offres un petit sourire, comme tu as l’habitude de le faire, un sourire doux et de jeune fille amoureuse.
« Je ne peux pas te dire que je sais ce que tu ressens, car ce ne serait pas vrai, tu l’as bien précisé. En revanche, j’essaye de te comprendre, crois moi je l’essaye vraiment. Je comprends que tu souffres de ne pas avoir grandit aux côtés d’Alesya et de Rohàn, mais comme tu l’as dit pour nous deux, il y a sûrement une raison au fait que tu n’as pas grandit avec eux… Peut-être que tu es destiné à autres choses ? Tu fais partie d’une famille avec une histoire tellement dense, tu dois forcément être destiné à faire de grandes choses. Mais pas forcément les mêmes qu’eux. »
Tu essayes d’être calme, douce, tu aimerais pouvoir faire tellement plus pour lui, mais en cet instant, lui dire ce que tu penses est la seule chose que tu peux faire. Tu tires plusieurs fois sur ta cigarette puis dépose un baiser sur sa joue avant de te lever et de venir te placer devant ce miroir dont tu as tellement entendu parler. Toi aussi, tu veux savoir ce que sont réellement tes désirs les plus profonds… Tu les as toujours refoulés mais tu les vois à présent se métamorphoser devant toi. Tu te vois, hautaine, régnant sur le monde de la magie avec Lucifer à tes côtés. Ca tu le savais déjà, tu sais très bien que tu ne vois pas ta vie sans Lucifer, mais battre des sorciers comme les Lestrange ou les Malefoy, tu n’y avais jamais pensé. Mais ce ne sont que des rêves, des désirs refoulés… Mais, quel est ce ventre rond qui t’es attribuée ? Tu ne veux pas le savoir, tu te détournes rapidement, retenant ta respiration durant quelques secondes en fermant les yeux. Ce ne sont que des rêves, reprends toi. Rien de tout cela ne va arriver, tu es trop jeune pour penser à ce genre de choses, tu es trop jeune pour y croire. Tu dois rester réaliste, Lucifer et toi, ce n’est peut-être pas fait pour durer.
« Tu ne devrais pas venir dans cette salle… Ce miroir ne montre que des choses éphémères, tu as déjà trop de problèmes pour te prendre la tête avec ces histoires… »
Tu te rabaisses et passe tes bras autour de son cou après avoir fait disparaître ton mégot. Tu glisses tes lèvres sur sa nuque puis tu te contentes simplement de rester contre lui, de profiter ne serais-ce que quelques minutes…
love.disaster
K. Lucifer B.-Lestrange
HRIen depuis le : 06/02/2013 Parchemins écrits : 1066 Statut : » The City looks so pretty, do you wanna burn it with me ? (Lilith Ogden)
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Sujet: Re: Why can't I say just what I want? ft. Kaëna Dim 13 Oct - 21:18
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ft. Kaëna
Comme toujours, Kaëna a sans doute raison. Et encore plus important, elle te rassure sur le fait que vu ta famille, toi aussi tu es sans doute destiné à faire de grandes choses. Oui, t’arrivera sans doute à devenir briseur de sorts si tu continue à travailler dur. Tu deviendra peut être même une rock star au niveau local pendant ta jeunesse, et t'auras des groupies abruties. Mais il y a peu de chances que tu devienne le nouveau seigneur des ténèbres, l’empereur du mal. Non, tu ne réaliseras jamais d'aussi grandes choses. Tu ne seras jamais le dictateur que tu as toujours voulu être, et tu dois te faire une raison. Maintenant, tu es presque un adulte. Bientôt. Il te reste peu de temps, que dizaine d'années tout au plus avant que tu ne devienne un homme. Quelqu'un ayant des responsabilités, une famille à entretenir. Ce genre de conneries.
Alors tu ferais mieux de profiter. T'as une jolie copine. T'es libre, et contrairement à la majorité de tes camarades si tu veux sortir te bourrer la gueule tous les soirs quand tu n'est pas à Poudlard, tu peux. T'as aussi pu te faire tatouer très jeune. Tu sais te gérer. Ta mère est pas là pour s'occuper de toi. Mais putain, à dix sept ans t'as beau être libre t'es loin d'être adulte. Tu peux pas subvenir à tes besoins tout seul, comme un grand. Malgré les petits boulots l'été qui ne suffisent pas. Ils ne suffisent pas à vivre seul, à être indépendant sans rien devoir à personne.
Tu la vois regarder à son tour dans le miroir. Tu peux voir qu'elle est émue. Tu donnerais cher pour savoir ce qu'elle y voit. Mais tu serais également prêt à mettre ta main à couper que ça te concerne de près ou de loin.
« Tu ne devrais pas venir dans cette salle… Ce miroir ne montre que des choses éphémères, tu as déjà trop de problèmes pour te prendre la tête avec ces histoires… »
Tu hoches doucement la tête, profite de cette étreinte chalereuse. Tu pose ta tête contre sa poitrine, et longuement, tu soupire. De lassitude, mais aussi d'un certain bien être. Après tout, tu n'est qu'un homme, et une poitrine généreuse suffit généralement à illuminer ta journée -ou ta nuit.
« J'ai essayé. Je vais essayer plus dur, pour pas céder et venir ici à nouveau. Je... Je l'sais, que c'est pas bon pour moi de venir ici. Que ça va me rendre dingue à force. Enfin, je le suis déjà, mais ça va me rendre ENCORE plus dingue au final tout ça. Je sais que c'est pas réel. On peut pas changer le passé. Je dois faire avec le mien, même s'il me conviens pas. Il est toujours temps de changer mon futur. De le prendre en main. »
Tu lui sourit faiblement. Elle te soutiendra, c'est certain. Elle a toujours été là pour toi, et sera toujours là. Même si parfois, tu sais que t'es pas sympa avec elle. Même si parfois tu te demandes pourquoi elle reste. C'est qu'elle doit vraiment t'aimer. Et faudrait sans doute que tu remercie une quelconque force divine ou quelque chose du genre, pour l'avoir rencontrée. Pour l'avoir rien que pour toi. Elle t'apporte du bonheur au quotidien. Et surtout, tu sais que tu peux compter sur elle. Tu lui as confié ton horrible petit secret, tu lui as dit que t'étais qu'un bâtard au sang mêlé et non pas un cousin éloigné des Lestrange comme le pense tout le monde. Et elle n'a rien dit. Elle n'est même pas partie. Elle t'aime, et tu le sais. Tu voudrais pouvoir l'aimer aussi en retour. Mais t'es même pas sur d'avoir un cœur.
« Je vais faire des efforts. Pour toi, pour moi, pour nous. C'est promis, je vais essayer. Je te dois bien ça je crois avec tout ce que tu fais pour moi. »
« Je t'attends sur le banc comme on attend la mort en espérant la vie. Je t'attends comme on attend voir pointer le jour quand il n'est que la nuit. »
Tu es heureuse. Ce que te dis Lucifer te fait réellement plaisir. Il y a bien longtemps qu’il ne t’avait pas dit quelque chose d’aussi adorable et tu peines d’ailleurs à retenir tes émotions t’envahir, à ne pas lui sauter dessus immédiatement pour l’embrasser à pleine bouche. Tu sais qu’il n’a pas besoin de ça, il a juste besoin que tu sois là, près de lui et c’est ce que tu fais. Tu restes là, à le dorloter, un peu comme une maman, cette tendresse maternelle qu’il n’a jamais eue, tu aimes la lui donner. Alors, tu le berces lentement, sans prononcer un seul mot, c’est ainsi que tu lui dis à quel point tu es heureuse. Tu déposes un simple baiser sur sa tempe et tu essayes d’oublier cette vision que tu as eue dans le miroir, ce bonheur inconscient et ce ventre si rond. Mais tu y penses et tu réfléchis. Cette famille dont rêves ton amoureux, toi, tu pourrais la lui donner. Tu pourrais lui offrir ce dont il rêve, l’amour d’un enfant… Il pourrait s’épanouir, lui apprendre à utiliser la magie, lui apprendre à monter sur un balai, à voler dans les airs… Il pourrait lui apprendre tellement de choses. Alors tu regardes ton amant se détendre petit à petit avec cette image dans la tête puis tu caresses sa joue. Comment pourrais-tu aborder ce sujet sans qu’il ne prenne peur ? C’est impossible. Il te dirait que vous êtes trop jeune, que vous n’avez pas encore vécu, que personne n’accepterait. Il te parlerait du regard des autres, de ce qu’ils penseraient d’eux, et il aurait bien raison. Mais tu y penses malgré tout.
« Tu sais Lucifer, je serais toujours là. Même le jour où tu décideras de me repousser parce que Lucifer aura pris le dessus, je resterais là. Parce que j’ai besoin de toi, autant que tu as besoin de moi. En fait, il ne devrait plus y avoir de toi et de moi, on est un tout. Je veux qu’il n’y ait qu’un nous. Il ne faut jamais que tu me caches quoi que ce soit, car j’accepterais toujours ta sincérité, même pour les vérités les plus insupportables. Rien n’est insupportable dans la vie. Ce qui ne te tue pas, ne peux que te rendre plus fort. Alors, ne me cache jamais rien d’accord ? »
Tu glisses une main dans ses cheveux pour dégager son visage, tu remarques d’ailleurs que ta gifle du début n’avait pas été vraiment faible puisque une fine marque apparaît sur sa joue. Tu te mords alors la lèvre inférieure, tu t’en veux un peu de t’être laissée aller ainsi alors que ce n’était pas vraiment sa faute… Tu sors délicatement ta baguette et la pointe vers sa joue.
« Je vais t’arranger ça… » Une petite formule et la marque disparaît. Tu caresses sa joue du bout des doigts en le regardant dans les yeux. « Je suis désolée pour cette entrée fracassante, je me suis laissée emporter… » Tu le serres un peu plus contre toi tout en venant appuyant ton visage contre le sien. Tu fermes lentement tes yeux et tu te laisses envahir par son irrésistible odeur. Il est là, contre toi et tu prie pour que rien ne vienne vous déranger, car tu pourrais bien montrer les crocs et les griffes accessoirement. « Tu as envie de faire quelque chose en particulier ce soir ? » Tu as envie de lui faire plaisir, de lui donner tout ce dont il a envie, tu aimerais le voir sourire ce soir, un vrai et beau sourire qui exprimerait qu’il est heureux, au moins ce soir, ne serais-ce qu’une fois, même rapide. Tu veux qu’il soit l’homme le plus heureux du monde ce soir.
love.disaster
K. Lucifer B.-Lestrange
HRIen depuis le : 06/02/2013 Parchemins écrits : 1066 Statut : » The City looks so pretty, do you wanna burn it with me ? (Lilith Ogden)
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Sujet: Re: Why can't I say just what I want? ft. Kaëna Mar 29 Oct - 10:49
S'il te plait prends ma main Ne te fais plus attendre Il est temps de s'étreindre De s'éteindre une dernière cigarette
ft. Kaëna
Entendre parler d'un "nous" ça te donne envie de fuir. T'aimerais déjà bien être toi au lieu d'être eux. Celui-ci, celui-là. être toi, ce serait déjà bien. Savoir qui tu es vraiment. Si Lucifer a raison, ou bien si tu dois redevenir cet abject avorton qui se laisse marcher dessus. Trop gentil, qu'on disait. Les choses ont bien changées. T'as envie de tuer maintenant, et l'envie deviens de plus en plus forte chaque jour. Chaque fois que quelqu'un te bouscule dans un couloir bondé à l'heure du repas en s'excusant à demi mots. On ne te prend pas vraiment au sérieux. Et ça a le don de t'énerver. Ici, malgré le fait que ton nom de famille soit Lestrange, les élèves regardent parfois plus ton blason qu'autre chose. Un Poufsouffle ? Certainement inoffensif. Aucun mangemort n'est jamais sorti de cette maison. Tu seras sans doute le premier, peut être même le dernier. T'es convaincu que le choixpeau s'est trompé, qu'il aurait dû t'envoyer à Serpentard comme les autres, ou même peut être bien à Gryffondor avec ta tendance naturelle à t'énerver pour rien. T'en a marre, que ta maison soit dénigrée. T'es aussi intelligent qu'un Serdaigle, aussi Ambitieux qu'un Serpentard aussi Courageux qu'un Gryffondor. Beaucoup de Jaunes ont réussi leur vie. Beaucoup on fait de grandes choses, ont eu une belle carrière, ont fait des découvertes majeurs. Et pourtant, on continue de se moquer de vous. Avec cette réputation de gentils niais qui vous colle à la peau. Un jour, tu leur prouvera qu'ils avaient tord de croire que t'étais conforme à ce cliché vieux de plus de mille ans. T'es un travailleur aussi, et jamais tu laisseras tomber quelqu'un à qui tu tiens vraiment. Seulement... T'es même pas sur de tenir vraiment à quelqu'un. A part peut être Andy, qui ne t'as jamais jugé. A part peut être Alesya, cette demi sœur infecte que t'aime malgré toutes les horreurs qu'elle a pu te dire. Borderline ? Un peu sans doute.
Kaëna te soigne. T'aimes pas qu'on t'aide. T'as envie d'être fort, de te relever tout seul, sans être assisté. T'as survécu à pire qu'une petite gifle. Tu compte plus le nombre de fois où t'as pu te battre avec des gars bien plus vieux et bien plus costauds que toi. T'as pris cher, mais tu t'es toujours relevé. T'as toujours été déterminé et obstiné, un petit con arrogant qui continuera de se relever même si tout son corps lui fait mal. Qui continuera de leur lancer un sourire hautain qui dit Putain vous m'aurez plus. J'en ai marre de m'écraser et de pleurer. ça n'arrivera plus jamais.
« Tu as envie de faire quelque chose en particulier ce soir ? »
Tu la regarde un long moment sans rien dire. Fixement. T'as envie qu'elle soit heureuse, envie de ne pas être un connard égoïste pour une fois. Alors tu te relève, tu la regarde et tu lui caresse la joue.
« Je vais faire quelque chose qui ne me ressemble pas. Je vais pas agir égoïstement. Je vais agir comme Kristof là tout de suite, et pas comme Lucifer. Tu sais, il est toujours là. Tous les jours il prend un peu plus de place. Alors tant qu'il n'est pas trop tard j'aimerais que tu parte loin de moi. Que tu sois heureuse. Que tu trouve un mec qui pourra t'aimer correctement. Moi, j'en suis sans doute incapable. Et un jour je vais te briser le cœur, j'en suis sur. Je suis pas fait pour aimer Kaëna. Et je veux pas que tu souffre. »
Tu sens qu'elle va pleurer. Tu te mords la lèvre.
« Pleure pas. Je veux juste qu'on y réfléchisse, d'accord ? Que t'y pense aussi de ton côté. Keith, je sais qu'il t'aime. Xèlis aussi, même si un sang de b.. Tu te coupe un instant pour te racler la gorge et reprendre tes esprits J'aurais aimé pouvoir t'aimer. Mais je suis pas celui qu'il te faut. A cause de moi, tu perds tes amis et ta famille. En y réfléchissant devant ce miroir je me rends compte que moi aussi, j'aime ma famille. Du moins... En partie. T'as changé à cause de moi... Et il faut que tu reste toi-même, c'est important. Toi, tu sais qui tu es. »
« Je t'attends sur le banc comme on attend la mort en espérant la vie. Je t'attends comme on attend voir pointer le jour quand il n'est que la nuit. »
Tu ne t’y attendais pas. Jamais tu ne pensais que ce moment là arriverait, et surtout pas un soir, comme ça, alors que vous ne vous étiez pas vus seuls depuis longtemps. Tu ne pensais pas qu’il oserait te faire ça alors que tu faisais tout ce que tu pouvais pour prendre soin de lui, pour le rendre heureux, pour essayer de lui donner tout ce qu’il désirait. Tu faisais tellement d’effort pour lui, tu t’en rendais même malade. Tu croyais que Lucifer serait l’homme de ta vie, le miroir te l’avait montré et pourtant, il avait menti… Maudit miroir. Tu sens que les larmes te montent aux yeux, une réaction prévisible chez une fille comme toi, mais le fait qu’il puisse te voir pleurer te met en colère, tu n’as pas envie de lui faire cet honneur. Tu ne sais pas si tu dois être triste ou en colère. Tu ne sais pas quoi faire, quoi lui dire. Comment réagir ? Ce qui est certain, c’est que tu te relèves à ton tour et que tu le regarde droit dans les yeux. Là, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Avec tout ce que tu as fais pour lui, il aurait au moins pu faire un dernier effort pour être heureux.
« Tu… Tu te fous de moi là, pas vrai ? Tu n’es pas sérieux en disant ça… Tu veux qu’on y réfléchisse ? J’espère que tu te fous de moi Kristof Bartholomew-Lestrange ! »
La haine commence à monter en toi, finalement, la colère prend le dessus sur la tristesse. Tu as envie de le gifler, de lui faire mal mais tu sais que ce sera en vain puisque de toute façon, il ne ressentira rien. Tu es certaine que même là, te quitter ne lui fais rien, il n’en aura aucune séquelle, tandis que toi, tu vas te morfondre pendant plusieurs jours, tu vas certainement pleurer la nuit, mais tu resteras forte devant tout le monde, car pleurer face à la vue des gens, c’est pour les faibles. Tu le fixe, encore, alors que lentement, les traits de ton visage se tordent en une grimace affreuse d’exaspération. Ton réflexe ? Sortir ta baguette et la pointer en sa direction. Mais que fais tu donc ? Tu veux le blesser ? Le défigurer ? Mais à quoi cela va-t-il bien te servir ? Non, tu dois te calmer. Tu rabaisses finalement ta baguette lentement, essayant de te remettre de tes émotions. Tu fermes lentement tes yeux avant de souffler. Même en colère, même furieuse, ton visage ne semble pourtant pas repoussant. Etre une jolie fille n’est pas toujours un avantage quand tu dois te faire voir comme sérieusement en colère.
« Ok. Calme-toi Kaëna… Tu veux qu’on y réfléchisse non ? Donc ce n’est pas fait encore… »
Tu rouvres les yeux puis tu ranges ta baguette. Tu essuie le coin de tes yeux, en faisant en sorte que ton maquillage ne coule pas trop puis tu t’approches lentement de lui, tu attrape sa main, délicatement, d’un geste presque désespéré en fait puis tu la glisse sur ta joue en fermant les yeux. Tu ne veux pas qu’il te laisse, non, ça te fait peur en fait. Tu n’as pas envie qu’il te dise qu’il ne ressent rien pour toi, que ces quatre mois n’étaient qu’une comédie. Tu es une petite fille effrayée. Tu souffles lentement contre sa main puis tu l’embrasse des bouts de tes lèvres tremblantes avant de murmurer, avec pitié.
« Je t’en prie… Réfléchis-y… Ne fais pas ça… Je ne te supplierais pas, mais je veux que tu y réfléchisses encore… Parce que tu vois, moi, je sais très bien qui je suis, mais je sais aussi ce que je veux. Ne prends pas le prétexte de ma famille pour me quitter alors que tu sais très bien que tout va bien avec eux et que tout continuera à aller bien. Ce n’est pas parce que j’ai rejoint l’ombre pour être avec toi que Gillian va arrêter de me parler, ou que Xèlis va m’éviter. De toute façon, ils ne sont pas au courant et ils ne le sauront peut-être jamais. L’Ombre et l’Ordre, ce ne sont que des petites disputes d’enfants, tu le sais aussi bien que moi. Ce n’est pas ça qui rétablira une hiérarchie quelconque dans le monde des sorciers. Et même, tout cela n’a absolument rien à voir avec notre relation, alors n’utilise aucune de ces excuses, je t’en prie. Réfléchis encore… Réfléchis… »
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K. Lucifer B.-Lestrange
HRIen depuis le : 06/02/2013 Parchemins écrits : 1066 Statut : » The City looks so pretty, do you wanna burn it with me ? (Lilith Ogden)
“ LUMOS & NOX „ ϟ PLAYLIST: They Are Coming To Take Me Away ; Neuroticfish - Burn ; Hollywood Undead - I'm Not Jesus ; Apocalyptica ft. Corey Taylor - I'm A Fake ; The Used - River Below ; Billy Talent - Reincarnate ; Motionless in white - Lucifer Rising ; Rob Zombie - Rock'n'roll Nigger ; Marilyn Manson
Sujet: Re: Why can't I say just what I want? ft. Kaëna Jeu 26 Déc - 22:51
S'il te plait prends ma main Ne te fais plus attendre Il est temps de s'étreindre De s'éteindre une dernière cigarette
ft. Kaëna
Elle est furieuse. Elle hurle, t'appelle par ton nom complet sans y inclure ton surnom. Tu sais que généralement, quand une femme emploi ce ton là, c'est qu'elle n'est pas contente. Tu reste là sans rien dire. Tu n'ose même pas la regarder en face, tu te contente d'allumer une cigarette et de fumer nerveusement. Tu tire dessus rapidement, la consumant plus vite qu'à l'ordinaire. Tes mains tremblent légèrement. Pas a cause de la famille ? C'est facile à dire, pour elle. Elle, elle en a une. Toi, c'est une autre histoire. Et ce n'est pas en sortant avec une fille comme Kaëna que t'arrivera à te faire accepter d'eux. Parce qu'elle a le nom qu'il ne faut pas, parce qu'elle a le sang mêlé. Le tien aussi est loin d'être pur. T'es qu'un bâtard, une putain d'erreur. Mais toi, t'es un Lestrange. Et ils aimeraient que tu soit parfait, ça ne peut pas être autrement. C'est déjà assez dur de porter le blason des jaunes. T'es un gars loyal et travailleur, t'osera jamais planter un couteau dans le dos à quelqu'un que tu aimes vraiment. L'avantage, c'est que t'aimes pas grand monde.
Tu reste là silencieux et passif, ne répondant pas. Néanmoins tu fronces les sourcils avant de te relever fou de rage. Une petite dispute d'enfants. Tu lui lance un regard noir, un regard qui glace d'effroi. Ce regard, tu ne lui a jamais adressé. Mais désormais c'est chose faite.
« C'est toi, qui te fous de moi là, Kaëna Juliet McLaggen ! Une petite dispute d'enfants ?!... T'as cru quoi ? C'est Sérieux tout ça. Bientôt, ce sera la guerre, et ça, je peut te le promettre. »
T'as envie de lui en coller une. ça te démange. Tu serre les poings et t'en envoie un dans le mur derrière toi. T'as mal, mais tu t'en fous, tu cognes contre ce putain de mur jusqu'à en avoir la main qui saigne, pour pas cogner sur son putain de visage. Barbie, tu m'fait chier. Le bras parcouru de spasmes à cause de la douleur tu la regarde de nouveau.
« C'est pour ça aussi, que ça peut pas marcher. J'suis trop impliqué là dedans, plus que toi, plus que tu ne le sera jamais. T'es peut être bonne en magie, mais ça te suffira pas une fois la guerre venue. Tu crèveras, si tu continue d'avoir cette attitude, et moi, j'serait pas là pour te sauver tu vois. »
Tu fixe un instant ton poing et tes articulations en sang. Ce genre d'accès de colère, ça t’arrive de plus en plus souvent ces derniers temps. Tu commence à changer, TOUT commence à changer. Bientôt il faudra faire un choix, et Kaëna ne semble pas réellement se rendre compte de la véritable situation du monde magique.
« Des gens sont morts putain ! Et ça fait que commencer crois moi, bientôt le sang couleras dans les deux camps, c'est qu'une question de temps avant qu'il n'y ait d'autres morts, avant que tout ça ne dégénère vraiment, avant que ça ne prennes de l'ampleur. Moi, j'appelle pas ça une chamaillerie entre mômes, quand des gens perdent la vie. »
« Je t'attends sur le banc comme on attend la mort en espérant la vie. Je t'attends comme on attend voir pointer le jour quand il n'est que la nuit. »
Tu es une princesse, tu as toujours vécue dans un monde où tout était rose, tout le monde faisait toujours tout ce que tu voulais et tout ce que tu disais également. Tes parents ont toujours pris ton parti, même quand tu étais en tord et qu’ils en étaient persuadés, ton frère aussi a toujours était le bouc émissaire de tes erreurs, mais tu ne t’en ai jamais plainte. Le monde a toujours était trop parfait autour de toi pour que tu puisses te rendre compte un seul instant qu’il n’était pas aussi rose que dans tes pensées. Mais tu es brutalement revenue à la réalité lorsque Lucifer t’as plaqué sa vérité purulente en pleine face. C’est vrai, il y avait eu des morts et il y en aurait sûrement d’autres. Tu en ferais même peut-être partit, de ces morts. Alors tu le regarde, tu te rends enfin compte que ton monde n’est pas rose, que des gens souffrent et meurent autour de toi, qu’il faut que tu reviennes sur Terre. Lucifer te quitte, tu dénigres ce qu’il se passe à Poudlard et tu refuses d’accepter de te retrouver une nouvelle fois toute seule, voilà ce qu’est le monde réel. Réveille-toi à présent, petite Kaëna. Accepte cette souffrance qui commence à monter en toi car de toute façon, tu n’auras bientôt plus le choix.
« Oui… Des gens sont morts… Tu as raison. Mais crois-moi, je suis autant impliqué là-dedans que toi. Si je fais partie de l’Ombre, ce n’est pas seulement pour toi, je suis mes propres idéaux et si j’ai un choix à faire, alors je le ferais. Je suis une sorcière très douée et je veux simplement faire partie des gagnants. Le bon côté ne peut pas gagner à chaque fois. Mais ce n’est pas la question. »
Tu fronces les sourcils. Et pourquoi tu devrais souffrir après tout ? Lucifer te quitte, et alors ? Tu mérites bien mieux de toute façon. Tu es une belle fille, tu as du caractère, du talent et en plus tu es super sexy. C’est décidé, tu ne te laisseras pas abattre, pas cette fois-ci, ça le réjouirait trop de voir que tu es faible, ça en réjouirait même plus de voir que tu souffres. Et quelle honte de se faire jeter par un Lestrange et par un bâtard qui plus est… Non, cette fois ci tu ne montreras absolument rien. Alors tu ravales tes larmes et ta petite tristesse à deux balles avant de relever la tête, fière malgré tout.
« Tu veux me jeter ? Très bien. Pas de problème. Fais ce que tu veux. De toute façon j’ai trop donné pour toi. Tu as raison, on est trop différent. J’ai pensé que ça nous rapprocherait mais on dirait que non finalement. Alors oui, mieux vaut arrêter là, tu as raison. »
Tu ranges ta baguette avant de finalement refermer ta cape. Vous n’avez plus rien à vous dire à présent, c’est terminé. Tout est terminé. Il n’y a plus de Kaëfer, plus de couple ‘chelou’, plus rien entre vous. Tu décides alors de partir, tu n’as plus rien à faire ici, avec lui. Tu te diriges rapidement vers la porte, il faut vraiment que tu sortes, mais bien élevé, tu te contentes de lui lancer « Bon courage Lucifer » avant de refermer la porte.
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Sujet: Re: Why can't I say just what I want? ft. Kaëna