Proverbe ▽ Tomber est permis; se relever est ordonné.
carte d'identité
→ Nom : Bole. Un nom qui n'évoque pas grand chose. Une petite famille de sang-mêlé, peu influente. Son nom de jeune fille est Jones. Un patronyme encore moins connu que Bole. Prénoms : Calypso Phyllida. Elle préfère son deuxième prénom et n'utilise que très rarement le premier, le trouvant trop pompeux et lourd à porter. Surnom : Lorsqu'elle était plus jeune, ses camarades de classe la surnommaient "Trolette" à cause de son embonpoint et de son physique ingrat. Âge : Trente-six ans. Date et Lieu de Naissance : Le dix-neuf décembre 1986, à Édimbourg dans la maison familiale. Nationalité : Écossaise avec des origines irlandaises. Pureté du sang : Sang-mêlé. Elle n'accorde que très peu d'importance à cette question. Un sorcier est un sorcier qu'importe son ascendance. Ancienne maison : Serdaigle. Une petite fille rondelette et peu jolie toujours fourrée dans ses livres et ses parchemins. Poste occupé : Professeur de potions, anciennement médicomage sans-frontières. Elle a décidé de se poser il y a sept ans. Orientation sexuelle : Hétérosexuelle. État civil : Mariée.
le sorcier en toi
Baguette : En bois de cerisier, mesurant 33,1 centimètres. Longue et souple, elle est parfaite pour les sortilèges et incantations. Sur le manche est gravé ses initiales, C.P.J, Calypso Phyllida Jones. Elle est aussi décorée de diverses éléments, la rendant plus originale. Elle est également composée d'un crin de licorne offrant fidélité et pureté à la baguette et au sorcier. Patronus : Un ours plutôt imposant. Pour l'invoquer, elle pense juste à son premier amour, son premier baiser. C'était la première fois que quelqu'un s’intéressait à elle, la trouvait jolie, l'aimait sincèrement. Elle ne s'est jamais sentie aussi épanouie et heureuse que ce jour-là. Elle n'était plus Trolette mais une jeune fille aimée et appréciée. Épouvantard : Un inconnu riant d'elle. Elle a peur du ridicule, d'être montrée du doigt. C'est pour cela qu'elle instaure un climat glacial durant ses cours, pour ne pas perdre le contrôle et se retrouver la risée de ses élèves. Particularité : Aucune. Options choisies & métier envisagé : Elle avait choisi Soins aux créatures magiques et étude des runes. En troisième année, elle savait déjà qu'elle voulait aider les gens, faire un métier utile. Devenir médicomage s'est vite imposé comme le meilleur choix. Mais elle appréciait énormément les cours de potions et faisait parti du Club du professeur Slughorn. À la fin de sa septième année, elle hésitait encore entre médicomage et professeur de potions. Elle a finalement opté pour la médecine sous les conseils de son père. Après quelques années d'études, elle s'est engagée chez les médicomages sans-frontières et a parcouru le monde durant une dizaine d'années. Il y a sept ans, elle a décidé d'arrêter pour se trouver un boulot plus posé. Avez-vous déjà fait usage de la magie noire ? Oui, aux côtés de son époux. Il l'a initié aux bases de la magie noire par précaution et fut surpris de voir qu'elle se débrouillait bien pour une novice. Depuis, elle ouvre de temps en temps un livre et apprend des sorts mineurs. Plutôt Ombre ou Ordre ? Pourquoi ? Ordre. Elle est entrée à Poudlard en 1997, l'année de la mort d'Albus Dumbledore. Elle a connu le Poudlard entre les mains des mangemorts et en garde un très mauvais souvenir. Elle n'avait que onze ans et l'horreur de ces quelques mois l'ont vraiment marqué. Elle a peur que tout recommence, qu'un nouveau mage monte à nouveau. Pourtant, elle ne montre rien et continue de fermer les yeux sur les agissements des élèves mais garde sa baguette sous son oreiller. Elle suppose que si les adultes se montrent inflexibles et peu ébranlés, les actes anti-moldu cesseront d'eux-mêmes. La disparition d’un élève de Poudlard vous perturbe-t-elle ? Elle ne l'avouera jamais mais elle fut beaucoup perturbée. Parce qu'elle représente l'autorité comme les autres professeurs et qu'au fond, c'est de leur faute. Ils n'ont pas veillé sur cet élève comme ils auraient dû. Elle se sent responsable. Êtes-vous inquiet pour votre sécurité, celle de vos proches ? L'effervescence qui règne à Poudlard l'inquiète. Mais elle continue de faire comme si rien n'était et garde la tête froide. Elle doit protéger ses élèves... d'eux-mêmes. Que pensez-vous des attaques de Pré-au-Lard ? Elle était surprise et effarée. Elle n'avait pas imaginé que la petite guerre menée à Poudlard prendrait de telles proportions. C'est allé beaucoup trop loin. Le gouvernement et les médias nient l’existence d’une force semblable aux Mangemorts. Et vous, vous en êtes où à ce sujet ? C'est un mal pour un bien. Affirmer l'existence d'une force semblable aux Mangemorts ferait sans aucun doute paniquer la population magique et surtout les né-moldus. S'occuper de cette affaire de façon non-officielle est peut-être une meilleure idée.
le moldu derrière tout ça
Pseudo : Marion. Âge : Dix-neuf ans. Avatar : Gwyneth Paltrow. Fréquence de connexion : Vieille geek collée à son ordi et sa console. Gépadami.com Comment as-tu connu le forum ? En voyageant sur Bazzart. Les commentaires étaient sympas et donnaient vraiment envie de s'inscrire. Code : MA08 Copyright : Avatar : Unorthodox jukebox. Bannière : cuetheartist sur tumblr. Icons : idktroian.
Dernière édition par C. Phyllida Bole le Mer 4 Sep - 21:06, édité 4 fois
Invité
Sujet: Re: Our cups to the stars. Ven 16 Aoû - 20:40
† CHAPITRE 1 †
Susane Colasanti ▽ “Everyone at his table laughs. They know I can hear them. They just don't care.”
Elle avait toujours l'impression malsaine que les regards la suivaient où qu'elle aille. Elle pouvait presque entendre leurs rires et leurs chuchotements, son esprit imaginant sans mal moqueries et méchancetés. Pourtant, la petite Jones passait inaperçu dans le flot matinal d'élèves. Habillée de l'éternelle robe noire au blason de sa maison, elle ressemblait à toutes les autres élèves de son âge. Son petit sac battait contre sa hanche au rythme de ses pas. Seul le fait qu'elle marchait la tête baissée, les yeux rivés devant ses pieds pouvait la différencier. Parce que la petite Jones ne regardait jamais personne en face. Tout le monde savait qu'elle manquait cruellement de confiance en elle. Tout le monde savait que c'était de leur faute. Mais personne ne faisait rien. On laissait l'adorable petite Jones se faire brutaliser par ces grands dadets un peu trop sûr d'eux. Un peu trop arrogants. On ne voulait pas s'attirer leurs foudres en essayant de l'aider. Alors, la petite Jones semblait vouer à parcourir seule, la tête basse, les couloirs sans fin du château inspirant pitié et compassion. L'air froid hivernal caressait son visage aux traits enfantin, faisant voler doucement les quelques mèches échappées de son éternel chignon. Son livre de potion serré contre sa poitrine, elle semblait perdue dans les méandres de son esprit, ses yeux contemplant le château. Elle grimpait doucement la petite colline enneigée, regagnant la chaleur réconfortante de Poudlard. Quelques pierres jonchaient le sol, vestige de la guerre contre Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Elle aimait savoir qu'elles étaient toujours là, même après trois ans. Parce que chaque élèves devaient se souvenir des sacrifices et de l'horreur de ces années sombres. C'était leur devoir. Elle gardait un souvenir cuisant des cours avec les mangemorts, leur cruauté, leur froideur et leur injustice. Elle avait parfois l'impression que sa main - douloureusement torturée - l'élançait encore. « Salut Trolette ! » Par réflex, elle cachait toujours son visage dans son écharpe bleu et argent, accélérant le pas afin d'éviter une quelconque rencontre - qui finissait toujours par la faire pleurer. Les rires gras qui accompagnèrent les deux mots lui broyèrent un peu plus son cœur déjà bien meurtri. Ne se rendaient-ils pas compte du mal qu'ils lui faisaient ? Étaient-ils démunis de compassion ? Parfois, elle se demandait si avoir un physique avantageux - comme eux - était compatible avec l'intelligence. Elle doutait. Et pourtant, elle aurait bien abandonné son Q.I pour des kilos en moins et un joli visage. Elle enviait toutes ses filles aux courbes parfaites qui faisaient tourné les têtes. Elle enviait l’intérêt qu'elles suscitaient chez les garçons. Parce qu'elle, elle était grosse et moche. Parce qu'aucun garçons ne la regardaient avec des étoiles dans les yeux. Parce qu'elle en avait marre d'entendre ces filles parfaites arguaient qu'elle était belle de l'intérieur et que c'était tout ce qui comptait. Des paroles hypocrites qui ne faisaient que retourner le couteau dans la plaie.
***
Il lui offrit un sourire et lui tendit ses quelques notes empruntées la veille - notes qu'elle avait totalement oublié. « Merci au fait.» Elle rougit furieusement et rangea ses parchemins à la va-vite dans son sac avant de disparaitre. Son coeur battait la chamade et elle ne pouvait s'empêcher de sourire bêtement. Elle marchait d'un pas léger dans le couloir et, pour la première fois en quatre ans, elle regardait droit devant elle. Son éternel chignon était sur le point de mourir, l'élastique se balançant dangereusement. Et, plus incroyable encore, ses yeux semblaient plus lumineux qu'à l'accoutumé, comme deux petites étoiles. La petite Jones, surnommée Trolette, semblait heureuse. Une grande première à Poudlard. Elle croisa un élève et n'y fit pas attention, sa bonne humeur palpable arrachant un sourire à l'inconnu. La Trolette nationale était-elle amoureuse pour être aussi rayonnante ? On l'ignorait. Puisque on ne s'était jamais intéressé à elle... « Phyllida ?» Le bruit que fit son sac en s'écrasant sur le bureau arracha une grimace à la bibliothécaire et fit sursauter sa meilleure amie. La jeune serdaigle s'excusa du bout des lèvres et s'installa doucement sur sa chaise grinçante. Elle ne s'était jamais sentie aussi... bien ? Jolie ? Heureuse ? Épanouie ? Un maelström d'émotions positives lui donnant le sourire. « Alors ? Vas-y raconte ! » Le sourire qu'elle offrit à sa meilleure-amie valait toutes les réponses du monde. Parce qu'il était rayonnant. Sublime. Presque éblouissant. Et pour la première fois, on se rendit compte que Phyllida Jones avait de jolis traits, qu'elle n'était peut-être pas si moche que ça, que derrière les tissus amples se cachaient une jolie jeune fille.
Bruno Mars ▽ “I know this little chapel on the boulevard we can go.”
Elle se sentait utile. Elle avait enfin l'impression que ce qu'elle faisait avait un impact sur ce - ou ceux - qui l'entourait. Elle ne se démenait plus en vain mais pour une cause qui lui tenait à coeur. Elle avait toujours rêvé d'être une femme engagée. Celles qui se battent, agissent. De vieilles bottes élimées aux pieds, un treillis sur les fesses, elle foulait le sol terreux d'un pas rapide, sûr de lui. Sa baguette à la main, elle essayait d'éviter habilement les sorts qui fusaient un peu partout, parfois bénins, parfois dangereux. Devant elle, ses collègues en faisaient de même, slalomant entre les diverses abris d'infortunes, s'arrêtant parfois pour soigner un os brisé ou une entaille sanglante. Elle parcourait le monde avec eux depuis deux ans et ne se lassait pas de cette vie palpitante et dangereuse. Avec l'âge, elle avait perdu ses rondeurs adolescentes et ses traits s'étaient affinées. Trolette avait totalement disparu, laissant place à une jeune femme sûr d'elle. Phyllida avait gagné en maturité, en confiance, en tout. Elle ne se laissait plus marcher sur les pieds, s'affirmait et n'hésitait pas à se défendre. La petite Jones avait définitivement été rayée. « Jones ! Tu t'occupes de ceux-là avec Bole ! » Elle acquiesça avec sérieux et bifurqua vers le petit refuge en toile, Bole derrière elle. Elle n'aimait guère faire équipe avec lui. Il était trop taciturne, peu loquace et franchement effrayant. Des rumeurs étranges circulaient à son sujet, ancien serpentard, fils d'un homme peu recommandable, il aurait, durant la guerre, prêté allégeance à Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Il aurait échappé à la purge grâce à une connaissance au bureau des aurors et serait venu se terrer avec eux pour se repentir de ses crimes. Une histoire abracadabrante, aucunement prouvée. Bole n'avait aucun tatouage sur l'avant-bras. Il était juste...effrayant. « Tu comptes attendre la pluie Jones ? » Lui envoyant un regard peu avenant, elle se laissa tomber à genoux près des enfants et sortit quelques fioles de son petit sac. Elle savait juste qu'il avait fait parti de l'équipe de quidditch, qu'il était doué mais avait été évincé par Goyle - et qu'il l'avait en travers de la gorge. De maigres informations récoltées aux côtés du frère de sa meilleure amie, ayant côtoyé Bole à Poudlard. Elle appliqua un baume réparateur sur un bleu à l'étrange couleur et fit boire une petite fiole de potion de force à un enfant chétif, le tout en souriant, rassurante. Du coin de l'oeil, elle pouvait apercevoir Bole penché sur une jeune femme souffrante, sa baguette brillant d'une lueur rose pâle. Elle l'imaginait difficilement faire du mal à un innocent. Quelque chose chez lui le lui confirmait. Peut-être son regard inquiet ? L'énergie qu'il mettait à soigner les autres ? Sa dévotion ? « Tu as besoin d'une potion ? » Elle haussa les épaules face au silence de son compagnon et sortit un bandage imbibé d'une potion cicatrisante. Avec délicatesse, elle s'attela à l'enrouler autour de la cuisse d'une petite fille, toujours souriante. Parce qu'un sourire valait mieux que des paroles rassurantes. Un souffle chaud s'engagea dans la petite tente, écrasant, violent faisant claquer les tentures. Elle fut propulsée vers l'avant, ses fioles se renversant sur le sable.
BLACK OUT.
« Jones ? Tu m'entends ? Jones ? Phyllida ? » Une gifle acheva de lui faire ouvrir les yeux. Elle tomba sur le visage soulagé de Bole, juste au-dessus d'elle. Elle n'avait jamais remarqué qu'il avait de si beaux yeux. Ni un visage si carré. Et un sourire aussi brillant. Elle tenta de se relever, son dos meurtri la faisant grimacer. Il lui tendit une main et l'aida à s'asseoir sur le sable. Ils étaient toujours dans la tente, ou du moins, ce qu'il en restait. Elle fut soulagée de voir les enfants pas loin d'eux et attristée à la vue de la couverture recouvrant la jeune femme. « Que s'est-il passé ? » Sa propre voix était enrouée, comme si elle avait attrapé un mauvais rhume - chose ridicule au milieu d'un désert. Il haussa les épaules, un sourire penaud sur les lèvres. Elle fut décontenancé durant quelques secondes, il lui offrait deux sourires en l'espace d'une minute. Pour une raison inexplicable, son cœur rata un battement. « À première vue, je dirai de la magie noire... mais je ne suis pas sûr. Tu devrais rester assise Phyllida.» Son regard glissa vers ses jambes. Elle suivit le mouvement et esquissa une grimace. Son treillis était tâché de sang et son genoux offrait un angle plutôt étrange. Elle ne sentait pas grand chose hormis un tiraillement désagréable - sûrement un sortilège anesthésiant. Et c'est en se rendant compte de son propre état qu'elle remarqua le sang sur le tee-shirt de son coéquipier et la plaie sur sa tempe. « Une ou deux côtes cassées, une vilaine égratignure au fronr, je vais bien Jones. Mieux que toi. Tu devrais voir ta tête...» Elle fit les gros yeux et voulut le frapper mais se retint. Elle avait mal au bras. « Tu fais peur à voir. » « Tu...» Son insulte fut couverte pas l'entrée bruyante des leurs, baguettes au poing, les sourcils froncés. Leur chef semblait sur les nerfs, ordonnant à tout le monde de remballer vite fait et de transplaner jusqu'à la zone sûre la plus proche avec les blessés et les plus faibles. Phyllida fut obligé de s'appuyer sur Bole de mauvaise grâce. En transplanant, elle entendit nettement sa remarque. Même aussi blanche qu'un cadavre, elle restait jolie à ses yeux.
***
« Épouse-moi.» Elle ne releva pas tout de suite la demande farfelue, occupée à nettoyer son chaudron. Penchée sur l'objet, elle frottait énergiquement les rebords abîmés avec une lotion soi-disant miracle. Rien à faire, il restait cramé. Elle pensait sérieusement à investir prochainement dans un nouveau, beaucoup plus résistant quand elle comprit le réel sens des mots jetés avec désinvolture par son petit-ami. Le romantisme et Lucian Bole ne faisait pas bon ménage, elle l'avait compris au fil du temps. Pourtant, elle fut réellement surprise par la demande. Elle avait l'impression d'avoir tout bonnement rêvé. Son ton presque désintéressé ressemblait à celui qu'il utilisait pour lui demander son sac de potions. Presque froid. Le regard suspicieux, elle se mit à le fixer avec insistance et un brin d'effarement. Venait-il bien de faire sa demande ? Alors qu'elle frottait un vieux chaudron dans un sous-sol poussiéreux qui servait de refuge aux médicomages ? Alors qu'au-dessus d'eux, une guerre faisait rage ? « Je suis sérieux.» Elle hésitait entre rire et se lamentait. Comme toutes les petites filles, elle avait toujours rêvé d'une grande demande pompeuse et romantique. Une jolie bague. Un bouquet de roses. Du champagne. Une panoplie de princesse. « Alors ?» Il ne la regardait même plus, continuant de remplir les petites fioles avec une potion de force. Son grattoir dans une main, elle ne savait pas comment répondre. Au fond, c'était cette désinvolture, ce désintérêt dont il faisait souvent preuve qui l'avait attiré. Il ne s'embarrassait que très rarement des détails - une perte de temps - et allait droit au but, sans prendre de pincettes, sans réfléchir aux possibles conséquences. On lui demandait souvent ce qu'elle faisait avec un énergumène pareil. Elle, si gentille, si souriante et agréable. « Je dois remonter dans cinq minutes...» Il n'avait pas toute la journée. Légèrement vexée, elle lui avait jeté dessus son éponge verte en hurlant qu'il venait de gâcher le plus beau jour de sa vie. Il l'avait fixé en soulevant un sourcil, feintant la surprise. Mais le frémissement du coin de ses lèvres n'avait aucunement échappé à Phyllida. Il se moquait ouvertement d'elle. « Et pourquoi je voudrais t'épouser ? Tu es le type le plus horripilant que j'ai rencontré.» Arrachant son grattoir des mains de Lucian, elle s'était remise à gratter furieusement les rebords de son vieux chaudron. Elle sentit rapidement deux mains chaudes se poser sur sa taille et retint un sourire. Son odeur légèrement épicée remplit son espace vitale, lui arrachant un frisson. « Parce que tu m'aimes et que je t'aime. Et que les gens se marient quand c'est le cas.» Pour la deuxième fois dans sa vie, Phyllida Jones ne put s'empêcher de sourire béatement. Et même lorsqu'il remonta cinq minutes plus tard, elle garda son sourire débile, imaginant déjà un beau mariage, une belle robe blanche. Puis, elle finit par se rendre compte qu'elle n'avait pas dit oui. Mais, après tout, un beau sourire valait toutes les réponses du monde.
Dernière édition par C. Phyllida Bole le Dim 18 Aoû - 10:14, édité 6 fois
Invité
Sujet: Re: Our cups to the stars. Sam 17 Aoû - 8:42
† CHAPITRE 3 †
Miranda Lambert ▽ “In my everyday life, I'm pretty normal.”
Elle avait abandonné les bottines et les treillis pour les robes et les talons. Le désert pour le climat humide de l'Écosse. La médicomagie pour l'enseignement. Les tentes pour une jolie maison. Une vie dangereuse pour une vie de famille. Et, étrangement, elle ne se sentait pas dépaysée. Parfois, ça lui manquait un peu. L'action. L'incertitude. Les nuits à la belle étoile. Mais quand ses yeux se posaient sur Arthur, elle ne regrettait rien. Peut-être l'absence de Lucian. Il avait décidé de continuer, acceptant de temps en temps des missions et disparaissant une semaine ou deux sans donner de nouvelles. Elle ne lui en voulait pas. Elle savait pertinemment qu'il ne pouvait pas rester tranquille et se trouvait un boulot à Ste-Mangouste. Lorsqu'elle lui avait proposé cette éventualité - pour qu'il soit plus proche d'eux - il l'avait fixé d'un regard torve avant de refuser catégoriquement. Des gens beaucoup plus démunis qu'une bande de sorciers pleins de gallions avaient besoin d'aide. Au fond, il avait raison. Mais ses absences répétées mettaient à mal leur relation. Elle se sentait seule et ne lui faisait plus autant confiance qu'avant. Quelque chose chez lui avait changé. Quelque chose qu'elle n'arrivait pas à identifier. Alors, elle fermait les yeux et profitait du temps qu'il passait en leur compagnie. « Bonne nuit Arhur. » Elle déposa un baiser sur le front du bambin et remonta la couverture sur lui. Il la regarda sortir de sa chambre et fut vaincu par ses paupières beaucoup trop lourde, son pouce à la bouche. Elle descendait les escaliers quand le bruit caractéristique d'un transplanage la fit sursauter. Un "plop" sonore et peu discret. Des voix d'hommes étouffées lui parvinrent, indescriptibles. Baguette à la main, prête à en découdre avec de possibles voleurs, elle se glissa silencieusement jusqu'au petit salon. Elle fut surprise d'y découvrir Lucian accompagné. L'accoutrement étrange des "amis" l'interpella mais elle ne fit aucun commentaire, plongeant un regard interrogateur dans celui de son époux. Grande première, il n'avait jamais ramené qui que ce soit. Ni un parent, ni un ami, ni un collègue. Elle se rendait compte, qu'elle ne le connaissait pas - ou plus. Les robes noires à capuche dont étaient affublées les "invités" n'auguraient rien de bon et leur octroyaient une aura somme toute assez effrayante. « Vous n'êtes pas au feu d'artifice ?» Elle aurait préféré qu'il lui demande si elle allait bien. Si Arthur n'avait plus mal aux dents. S'il lui avait manqué. Mais là, elle avait l'impression d'être en trop. Au mauvais endroit, au mauvais moment. Il s'attendait à une maison vide. Il lui cachait quelque chose, c'était évident. Son sang ne fit qu'un tour et elle serra sa baguette entre ses doigts, de mauvaise humeur. « Tu n'es pas en train de sauver des vies ?» Ses mots étaient crachés avec reproche et colère. Il la prenait pour une demeurée. Il amenait des types louches sous leur toit alors qu'un enfant de deux ans dormait à l'étage. Il disparaissait durant trois semaines, lui envoyant un bref hibou histoire de se renseigner et se pointait un jour où elle était censée ne pas être là. « Phyllida...» Elle fit un mouvement brusque de la main et lui ordonna de se taire, ne souhaitant aucunement entendre ses excuses ou sa défense. Dardant un regard pénétrant sur lui, elle lui offrit un sourire faux et teinté d'ironie. « Je monte me coucher. Tu n'es pas obligé de me rejoindre, le canapé est confortable. » Elle salua d'un mouvement de tête les inconnus et se retourna, théâtralement. Elle ne rata pas la mâchoire serrée de son époux, ni ses sourcils froncés et encore moins son air renfrogné. Souriante, elle grimpa les escaliers et s'enferma dans leur chambre, non sans jeter un sortilège de protection sur la chambre d'Arthur.
« Mesdemoiselles ? Peut-être que je vous dérange avec mon blabla ?» Sa baguette claqua sur le bureau en bois, faisant sursauter les deux jeunes filles. Elles rosirent et secouèrent la tête de droite à gauche, les yeux baissés. Phyllida se saisit des parchemins qui n'avaient aucune place à son cours et les brûla d'un Incendio rapide sous le regard effaré des trouble-fêtes. Qu'importe que ce soit important, dans son cours, on l'écoutait. « Dix points en moins pour Poufsouffle.» Tournant le dos, elle regagna son estrade, ses talons claquant sur le sol froid de la classe. Elle détestait les cachots. Il y régnait une odeur nauséabonde et une humidité désagréable. Elle avait lancé divers sorts pour rendre la pièce plus respirable sans réel succès. Un cachot restait un cachot. Elle avait tout de même égaillé la pièce avec des touches de couleurs contrastant grandement avec le gris terne des murs. Elle se souvenait encore de ses années à Poudlard, du cachot froid et humide où le professeur entassé des fioles un peu partout. Elle était plutôt contente de sa classe. Propre. Rangée. Aucun sort utilisé, juste des heures de colle dépensées à bon escient. C'était bien mieux que les faire copier des lignes. Ensorcelant une craie qui trainait sur son bureau, elle reprit le fil de son cours naturellement, d'une voix claire et forte. Elle décrivait patiemment chaque ingrédients, leurs propriétés, leurs utilités diverses, où les trouver. La craie derrière elle écrivait tout ce qu'elle disait, des ingrédients à la recette. Elle préférait guider les élèves par plus de sureté mais n'empêchait pas les plus débrouillards à aller de l'avant. Elle était consciente que les cours de potions n'étaient pas une partie de plaisir pour la plupart - et c'était bien dommage.
Dernière édition par C. Phyllida Bole le Lun 19 Aoû - 20:48, édité 5 fois
Invité
Sujet: Re: Our cups to the stars. Sam 17 Aoû - 10:17
Bienvenuuue excellent choix d'avatar Je viendrai te demander un lien avec Eliot
Alesya Y. Lestrange
HRIen depuis le : 25/08/2011 Parchemins écrits : 5504 Statut : » FIANCEE A VLAD KARKAROFF
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Sujet: Re: Our cups to the stars. Sam 17 Aoû - 13:19
Bienvenue sur HRI ! Excellent choix d'avatar, en effet j'ai hâte d'en savoir plus sur ton personnage, elle semble déjà prometteuse ( enfiiiiin une autre prof femme ) ! Si tu as la moindre question, n'hésite pas à contacter le staff, nous sommes là pour ça et toujours prêts à aider
Invité
Sujet: Re: Our cups to the stars. Sam 17 Aoû - 18:27
Bienvenue à toi J'adore cette actriiiiiiiiiiiice Bon courage pour ta fiche !
Invité
Sujet: Re: Our cups to the stars. Dim 18 Aoû - 8:39
Merci pour l'accueil. J'approuve aussi mon choix d'avatar. Ahah.
Sinon, je voulais signaler que Lucian Bole - le mari de Phyllida - est un personnage de la saga Harry Potter. Il était une année au-dessus d'Harry chez les serpentards et faisait parti de l'équipe de quidditch au poste de batteur avant d'être remplacé par Goyle.
Et, j'ai mis que Phyllida avait eu une scolarité normale. Elle est entrée à Poudlard en 1997 donc juste avant la chute du Lord. Elle ne faisait pas partie de la réforme. Je ne sais pas trop comment ça s'est déroulé. Enfin, voilà, j'espère que ça concorde avec le contexte.
Invité
Sujet: Re: Our cups to the stars. Dim 18 Aoû - 9:01
Argh Gwyneth Bienvenue <3
Siobhàn R. Finnigan
HRIen depuis le : 30/07/2013 Parchemins écrits : 405 Statut : VÉRITABLE BORDEL IMPROVISÉ
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Sujet: Re: Our cups to the stars. Dim 18 Aoû - 9:39
Bienvenue et bonne chance pour la suite de la fiche, j'aime déjà le début.
Invité
Sujet: Re: Our cups to the stars. Dim 18 Aoû - 13:46
Merci les filles.
Aelyriah ∞ Je suis contente que le début plaise.
Alesya Y. Lestrange
HRIen depuis le : 25/08/2011 Parchemins écrits : 5504 Statut : » FIANCEE A VLAD KARKAROFF
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Sujet: Re: Our cups to the stars. Dim 18 Aoû - 13:52
Citation :
Sinon, je voulais signaler que Lucian Bole - le mari de Phyllida - est un personnage de la saga Harry Potter. Il était une année au-dessus d'Harry chez les serpentards et faisait parti de l'équipe de quidditch au poste de batteur avant d'être remplacé par Goyle.
Et, j'ai mis que Phyllida avait eu une scolarité normale. Elle est entrée à Poudlard en 1997 donc juste avant la chute du Lord. Elle ne faisait pas partie de la réforme. Je ne sais pas trop comment ça s'est déroulé. Enfin, voilà, j'espère que ça concorde avec le contexte.
Pour le mari, du aura juste à le signaler dans les "descendants" une fois validée, pour "réserver la famille" ( il y aura un lien dans le message de validation ) et pour la scolarité qui concorde avec les livres, ça me semble tout à fait normal puisque c'était pendant la guerre et donc bien avant le contexte d'HRI !
Dernière édition par Alesya Y. Lestrange le Dim 18 Aoû - 22:38, édité 1 fois
Invité
Sujet: Re: Our cups to the stars. Dim 18 Aoû - 22:31
uuuf, que de sexitude !
bienvenuuuuuue
Invité
Sujet: Re: Our cups to the stars. Mar 20 Aoû - 15:04
Bienvenue on ne la vois pas assez sur les fofo Gwyneth:*_*:
Alesya Y. Lestrange
HRIen depuis le : 25/08/2011 Parchemins écrits : 5504 Statut : » FIANCEE A VLAD KARKAROFF
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Sujet: Re: Our cups to the stars. Lun 2 Sep - 15:16
Des nouvelles ?
Invité
Sujet: Re: Our cups to the stars. Mer 4 Sep - 19:15
Yep. Je suis toujours là. Je bloque un peu avec un truc que j'aimerai mettre. Mais ça avance. Je peux avoir un délai ?
Alesya Y. Lestrange
HRIen depuis le : 25/08/2011 Parchemins écrits : 5504 Statut : » FIANCEE A VLAD KARKAROFF
“ LUMOS & NOX „ ϟ PLAYLIST:
Sujet: Re: Our cups to the stars. Mer 4 Sep - 19:18
Bien entendu ! Rajoute simplement "délai accordé par whorecrux jusqu'au 11 Septembre" dans la description de ton sujet, qu'on le voit dans le panneau général des présentations ! Et si tu as besoin d'aide, n'hésite surtout pas à venir me trouver !
Invité
Sujet: Re: Our cups to the stars. Sam 14 Sep - 11:56
Ton délai supplémentaire est terminé. Tu veux encore un peu de temps ? N'hésite pas à nous faire signe