Leonnie A. MacGregor ♀ I'll know that you're lying every time that I see your face.
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Sujet: Leonnie A. MacGregor ♀ I'll know that you're lying every time that I see your face. Jeu 11 Juil - 12:39
Leonnie Athéna MacGregor
(Birdy)▽ And I'll be anything you ask and more.
carte d'identité
→ Nom : MacGregor comme le célèbre avocat des fraudes sorcières mort il y’a quelques années. Mais ne lui posez pas de questions sur son père ni sur son nom, elle ne se souvient de rien à ce sujet. Elle sait s’appeler MacGregor plus par répétition et apprentissage que par réel souvenir. Du moins, c'est ce qu'elle fait croire à tout le monde. Tomberez-vous également dans le panneau? Prénom(s) : Leonnie, ses parents trouvaient ça joli. En second, elle porte le nom d’Athéna, sa mère étant originaire d’Athènes, elle voulait rappeler cette origine méditerranéenne par ce prénom. Surnom : Léo par ses amis proches mais ceux-ci se comptent sur les doigts d’une main. Âge : 16 ansDate et Lieu de Naissance :6 Avril dans la maison familiale, à Londres Nationalité : Greco-anglaise avec de lointaines origines hispaniques. Ses parents possédaient d'ailleurs une maison au bord de l'océan dans le plein nord de l'Espagne, elle y passait toutes ses vacances.Pureté du sang : Sang-pur.Année d'étude & Maison : 3ème année chez les rouges et or, par défaut vu que je ne la vois pas à Serdaigle et que j'ai déjà un personnage dans chacune des deux autres maisons, mais si vous la voyez mieux ailleurs, libre à vous Orientation sexuelle : En vérité, elle ne sait pas trop, elle n'a jamais eu de véritable relation, elle avoue pourtant être plus attirée par les hommes que par les femmes. État civil : Célibataire et coeur de pierre.
le sorcier en toi
Baguette : Sa baguette est en bois de sapin, souvent appelé le « bois du survivant. ». Elle est plutôt utile lors de métamorphose, mais du côté de Leonnie, elle reflète plus particulièrement sa capacité à se concentrer et à se focaliser sur sa cible. En son cœur cette baguette unique contient une plume d’Hippogriffe à robe bleu-grise. Elle mesure 30 cm tout rond. Patronus :Ne sachant pas vraiment si elle n’arrive pas à invoquer de patronus parce qu’elle n’a pas de souvenir assez heureux ou bien parce qu’elle est trop jeune, elle essaie pourtant sans relâche en revoyant l'océan, souvenir le plus fort et puissant qu'elle ait. Épouvantard : Le feu. Un incendie. Elle est tétanisée à l’idée de se retrouver face à un brasier un jour. Elle ne se souvient pas de l'incendie qui a tué ses parents et son frère, ni même de l'endroit du sinistre et pourtant, inconsciemment, elle sait être terrifiée à la vue des flammes mais est incapable d'expliquer pourquoi. Options choisies & métier envisagé : Elle a choisit études des runes et soins aux créatures magiques. Plus tard, elle aimerait être serveuse sur un bar au bord de la plage, où même propriétaire d’un hôtel sur les côtes si elle fait entrer en compte son ambition. Avez-vous déjà fait usage de la magie noire ? Non, jamais. Plutôt Ombre ou Ordre ? Pourquoi ? Elle est complétement neutre pour le moment mais était donné qu'elle est très influençable, Leonnie risque de vite être piégée dans les filets de ses fréquentations La disparition d’un élève de Poudlard vous perturbe-t-elle ? De nature anxieuse, elle a toujours peur d'être la prochaine sur la liste, mais elle ne connaissait pas le disparu, elle n'a donc été que très peu affectée. Êtes-vous inquiet pour votre sécurité, celle de vos proches ? A vrai dire, elle ne se pose pas trop ce genre de questions. Elle s'intéresse bien plus au passé et au présent qu'au futur. Quelques parties de sa mémoire ne lui reviennent pas malgré tous ses efforts et c'est ça son plus gros souci.Que pensez-vous des attaques de Pré-au-Lard ? Habituée à la menace constante d’être prise pour cible, Leonnie se sent prête mentalement à affronter ceux qui lui chercheraient des noises. Elle est prête à sortir les griffes pour les attaques franches, la plus grande arme contre la pauvre amnésique serait plutôt la manipulation car elle n’y verrait très certainement que du feu. Cependant, elle trouve cela débile de s’attaquer à des étudiants qui ne peuvent pas encore définitivement avoir choisi leur camp, il serait plus intelligent de tenter de les prendre dans les bons filets. Le gouvernement et les médias nient l’existence d’une force semblable aux Mangemorts. Et vous, vous en êtes où à ce sujet ?Méfiante un peu par obligation, elle doute de tout et de tout le monde. Cependant, ce n'est pas pour autant qu'elle résiste longtemps avant de céder à une cause. Son père aurait plutôt été allié à la cause des Mangemorts, mais elle ne le sait pas, elle ne s’en souvient pas et donc il serait nécessaire pour elle d’avoir un mentor, quelqu’un qui la met sur les rails, qui l’aide à trouver sa voie, ses parents n’étant plus là pour le faire.
le moldu derrière tout ça
Pseudo : stauffy Âge : 20 ans Avatar : Giza Lagarce Fréquence de connexion : 5/7, enfin vous connaissez la chanson Comment as-tu connu le forum ? Par un top site, il y'a de cela un peu plus d'un an.Code : validé par Loki Copyright : pulp fiction & HerrSunchine & angel dust & Perle de Lune
Dernière édition par Leonnie A. MacGregor le Dim 11 Aoû - 18:25, édité 23 fois
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Sujet: Re: Leonnie A. MacGregor ♀ I'll know that you're lying every time that I see your face. Jeu 11 Juil - 12:40
il était une fois
(Lady Gaga) ▽ I want your horror, I want your design 'cause you're a criminal as long as you're mine.
Pétrifiée devant l’ampleur des dégâts, elle ouvre la bouche puis la referme sans oser dire mot. Il fait si sombre, elle a si froid, alors que, spectatrice impuissante de ce brasier criminel, elle voit avec cette lucidité adulte qu’elle ne se connait pourtant pas, tout son monde s’écrouler. Le vent souffle et de sa caresse doucereuse, il emporte les dernières cendres de son foyer, celles que les gens s’empressent d’épousseter de leurs beaux habits, insignifiants pour eux, mais synonymes de son monde à elle. Tous ces souvenirs qui s’envolent, tout ce qu’elle as toujours connu, ce pour quoi elle s’est toujours battue, ce cocon familial, cette petite paix durant la grande guerre. Elle sent la main de sa nourrice serrer la sienne de plus en plus fort mais ne dit rien, elle ne crise pas, elle ne montre aucune marque de révolte, aucune sorte de tristesse. Au loin, comme un écho sur les plaines de son enfance, elle entend encore le son de la voix de sa mère, cette mélodie familière qui lui répète encore et sans cesse que dans la vie rien n’est acquis, que toute bonne chose a une fin et que personne n’est jamais en sécurité. Elle se croyait en sécurité pourtant. Après tout, tous les enfants se croient intouchables, pas vrai ? La foule s’amasse, les gens passent devant elle avec cette peine hypocrite, en lui adressant un faux regard désolé mais elle, elle ne comprend rien, elle ne veut pas comprendre, elle ne peut pas comprendre. Le temps d’une course au super marché pour trouver un cadeau d’anniversaire à sa mère et sa vie bascule. Elle entend une femme crier au loin et sa voix a sur elle l’effet d’un électrochoc. Elle se rend compte de ce qui se passe réellement. Elle secoue sa main de toutes les forces qu’elle est encore apte à chercher et, grâce à cette adrénaline grandissante, elle parvient à se défaire de l’étreinte de cette jeune fille au père qu’elle a toujours connu et se met à courir. Elle court mais jamais elle ne s’arrête, elle vole aussi vite que lui le permettent ses jambes d’enfant mais elle sait qu’elle arrivera sur les lieux bien trop tard. Au moment où elle se retrouve devant les vestiges de sa vie passée, elle se met à hurler, elle devient hystérique, personne n’est capable de calmer sa peine, ce mal et cette peur qui la rongent. Elle hurle à la mort, s’en crève même la voix mais elle ne sait s’arrêter. Elle s’écroule lourdement, tombe douloureusement sur ses genoux blancs et somme le ciel pour qu’il arrête le brasier, pour qu’il déverse une pluie torrentielle pour étouffer ces flammes qui n’en finissent plus. Elle supplie de toute son âme, du plus fort qu’elle le peut. Elle prie une quelconque force supérieure d’épargner les siens même si au fond de son cœur meurtri elle sait qu’il est trop tard, que tout est fini. Les flammes montent vers le ciel, la fumée s’envole au loin, emportant avec elle son insouciance et sa joie de vivre. La suite, elle ne s’en souvient pas, elle ne s’en souvient plus. Elle retient juste le froid du bitume sur lequel sa tête a heurté, du bruit assourdissant que provoqua sa chute dans la ruelle affolée, de la douleur ressentie lors de l’impact et puis après… plus rien. Plus rien pendant des jours, plus rien pendant des semaines, plus rien pendant des mois. Les médecins ont diagnostiqué une amnésie post traumatique, mais de son enfance, plus rien. Le noir complet. Elle ne se souvient pas du rire de sa mère les soirs d’été, effacés les pleurs de son petit frère dans la nuit noire de Décembre, envolés les attentions affectueuses de son père les jours orageux pour la réconforter. Plus rien. Comme si tout ça n’avait jamais existé, comme si elle même n’avait jamais vu le monde. Tout n’est qu’illusion Léonnie, ce monde n’existe pas, ce monde n’est pas le tien.
L’enfant dessine les vagues, la caresse doucereuse du sable fin sur une peau rendue légèrement mate par un soleil de plomb. Elle entend encore le chant des coraux, le cri disparate des dauphins au loin dans l’océan. Cette immensité bleue qui trace sa ligne à l’horizon, ces goélands qui ouvrent leurs ailes au loin dans le ciel et qui font de grands cercles, tous ensemble. Un paradis terrestre qui lui semble si loin, qui lui semble irréel et pourtant éternel, son éden rien qu’à elle. « Leonnie, tu m’entends ? » Le crayon glisse sur la feuille de papier devant les yeux émerveillés de la petite martyre. Ce dessin, c’est tout ce dont elle se souvient, tout ce qui la rattache encore à ce qu’elle a été autrefois, à ce qu’elle est aujourd’hui, tout ce qui la rattache encore à une quelconque identité, à la vie en de termes un peu plu gros. Une main se pose sur la sienne, elle frissonne et sort de sa bulle en fixant le médecin qui lui tient tête, ce grand médecin vêtu de sa blouse blanche. Ses prunelles se perdent entre cet individu qu’elle a du mal à reconnaître et ce dessin qui lui est si cher. Il se munit de photographiques qu’il lui montre une à une. La petite brune ne sait plus où donner de la tête, d’un côté, elle aimerait lui faire plaisir, lui dire que sa mémoire est recouvrée et qu’elle n’a plus aucun souci, mais le faire serait mentir. « Reconnais-tu cet homme ? » Les images se suivent mais ne se ressemblent pas et toutes invoquent chez elle un terrible sentiment de désespoir. Elle ne se souvient pas. Elle ne veut pas se souvenir de ce passé trop dur à supporter pour une enfant de 10 ans. Les cris de sa mère, les sanglots de son frère dévorés par les flammes. S’en souvenir serait se condamner, or elle n’en a pas la force. Les réactions ne répondent pas aux images et le médecin exaspéré doit bien se résoudre à lâcher prise, il n’obtiendra rien de ces photos. « De quoi te souviens tu Leonnie ? » Elle cherche un soutien, un quelconque renfort, quelque chose ou quelqu’un qui pourrait remédier à cette situation qui dure depuis bientôt deux ans aujourd’hui. Mais rien. Rien ne laisse présager un quelconque changement, elle sera coincée ici encore le temps de voir une amélioration. Et s’il n’y en avait jamais ? S’étaient-ils seulement posée la bonne question ? Elle était atteinte de l’un de ces maux que l’on connaît mais que l’on ne sait soigner, l’un de ces mécanismes de défense qui consistent à refouler des souvenirs douloureux pour se protéger. Elle regarde le plafond, puis le sol, ne sait pas vraiment quoi répondre. Elle préfère se taire. « Il faut que tu fasses un effort si tu veux que ton état s'améliore. » La petite ouvre la bouche, puis la referme. Elle pose une main sur son dessin puis caresse les vagues qu’elle a tracé un peu plus tôt, avant que l’on ne vienne l’assaillir de questions : « Je me souviens de l’océan. » Le médecin exaspéré quitte alors la salle en sommant l’infirmière de ramener l’enfant dans sa chambre. Ce que ces médecins ne savent pas, c’est qu’il y’a bien plus puissant que l’amnésie, il y’a la magie et les sortilèges d'amnésie. L’incendie était criminel et le seul témoin potentiel ne se rappelle de rien. Le mystère de la disparition des MacGregor ne sera t-il donc jamais élucidé ? Cette nuit là, Leonnie revit en rêve cette maison, celle de son enfance, au bord de l’océan...mais resta pourtant bien incapable de faire un quelconque rapprochement avec son passé qui semble aujourd'hui perdu à jamais.
« Leonnie. Je m’appelle Leonnie MacGregor. » Les progrès sont flagrants, l’amnésique enfin retrouve une parcelle de son identité jusqu’à présent perdu. Elle retrouve peu à peu la mémoire, des bribes d’une vie qui lui semble aujourd’hui si loin. Cette mémoire qui revient petit à petit, c’est risqué pour ceux qui ont voulu qu’elle la perde à jamais. Jeremiah McGregor, son père était un grand avocat mais quand on est avocat, on s’expose à la vengeance de malfrats mal intentionnés qui mettent un point d’honneur à faire taire les preuves afin de ne pas finir leurs jours en prison. Mais comment pourrait-elle se souvenir de ces petits signes apparus quelques semaines déjà avant l’incendie ; les valises que préparait sa mère, l’inquiétude de son père qui, presque obsédé, passait ses après-midi à regarder par le rideau entrouvert de la fenêtre de la cuisine. Tout ces petits gestes insignifiants qui pour l’heure ne lui reviennent pas en mémoire et font frémir au fond d’elle un petit feu d’une vengeance extrême qu’elle ne soupçonne même pas. L’infirmière satisfaite court chercher le titulaire de la fillette, qui, très certainement lui fera à nouveau subir tout un interrogatoire. Des images lui reviennent, des éclats d’un passé heureux, d’une mère souriante, une larme coule sur son visage lorsqu’elle réalise tout ce qu’elle a perdu, tout ce qu’on lui a ôté. Prenant place en face de sa patiente, le voilà qui s’impatiente : « Je te parle Leonnie. » Elle lève ses grands yeux encore embués par ces larmes qu’elle retient depuis quatre ans, par toute cette tristesse qu’elle cache et n’entrevoit qu’à moitié. Les larmes cependant sont plus fortes que la raison, et les voilà qui coulent sous les regards mal à l’aise de sa camarade de chambre. « Des nouveaux souvenirs te sont-ils revenus en mémoire?» La douleur monte, grimpe contre les parois de son estomac, de son œsophage, avant de venir se loger au plein milieu de sa gorge fine. Ces souvenirs, c’est son secret, un petit pas vers sa vengeance future, et elle ne veut les partager avec personne. Elle fixe un verre au loin, tentant de son mieux de contenir sa rage. Il explose, le verre, et se disperse en mille morceaux sur les carreaux froids de la chambre d’hôpital, celle-ci même où la petite Leonnie réside depuis 4 ans. Elle baisse alors les yeux au sol en ne faisant aucun rapprochement entre cet incident et sa quelconque culpabilité. Elle ne sait pas être une sorcière, comment pourrait-elle s’en souvenir, elle qui ne se souvient de rien. « Rien, je ne me souviens de rien de plus que de mon nom. » Dépité, le médecin quitte alors la pièce enterrant tous ses derniers espoirs, elle est pour lui une cause perdue et plus rien n’est apte à la sauver. Chelsea s’approche et s’assied alors sur le lit de sa voisine : « Pourquoi tu as menti Leo ? » D’un regard triste, la sorcière fixe son amie, mais au fond de ce regard, brillent les étincelles de la rancune, elle trouvera le coupable et lui fera payer cet acte abominable, cet acte qui la condamne à vivre dans une amnésie profonde, seule face à ces atrocités: « Personne ne peut plus rien pour moi aujourd’hui. » Un jour, tu retrouveras ta mémoire Leonnie, et quand enfin tu sauras qui tu es, tu seras apte à aimer à nouveau.
« Arrêtes ok ? Tu n’es pas grosse, t’es parfaite Leo. » Il l’engueule, la reprend comme à chaque fois qu’elle se dénigre, elle et son autosuffisance un peu hautaine. Il y a toujours eu ce balancier entre eux deux, il avait confiance pour deux, elle n’en avait pour personne. Elle est apeurée, seule face à la vie, il ne voit qu’elle, il n’y a qu’elle. Elle et cette fragilité docile, cette façon qu’elle a de fixer la fenêtre le soir en espérant la venue de quelqu’un s’inquiétant de son sort, cette personne qui ne viendra jamais. Elle a tout perdu le jour de l’incendie, il a tenté de lui rebâtir un monde un peu plus beau, un monde un peu plus grand. Il a un cancer, il va mourir, elle le sait, mais elle s’y attache. Elle s’y attache parce que c’est tout ce qui la rapproche encore de la vie, tout ce qui la fait se sentir encore vivante. Il l’engueule et elle…elle sourit. Elle sourit parce qu’elle commence à voir le monde à travers ses yeux, à se voir elle même et à se dire que s’il peut l’aimer si fort, c’est qu’elle en vaut quand même la peine. En un regard, ils se comprennent et tout ce qui compte à ce moment précis, c’est l’instant présent, ce bout d’infini qu’égoïstement ils volent au monde, cette éphémère plénitude dans laquelle ils s’emprisonnent. Elle s’est permise de s’attacher à quelqu’un qu’elle connaissait mieux qu’elle même, car en vrai, elle ne se connaissait pas. Elle a appris à se voir à travers ses yeux et à devenir quelqu’un, cette personne qu’en réalité elle n’est pas. Elle n’est personne et c’est le jour de sa mort qu’elle se rend compte qu’elle ne peut pas se permettre d’aimer quelqu’un avant de savoir qui elle est vraiment. Se trouver avant de chercher le monde, avant de chercher les autres. Solitude insoluble. Hypocrisie facile. Bienvenue dans ton nouveau monde Leonnie.
« Je ne suis pas cette folle dingue, ce rôle qu’ils ont toujours voulu me faire endosser. Je ne suis pas cette fille fragile, celle que l’on dompte par un geste habile, ni cette enfant naïve que je m’efforce de jouer. Je sais tout le mal qu’ils ont fait, je sais la souffrance qu’ils ont causée par cet acte diabolique. Ils ont détruit des vies. Ma vie. La votre, à vous trois. Tout ce en quoi j’avais osé espérer, ce en quoi j’avais osé croire. Ils se croient intouchables, ils pensent que je ne suis pas une menace, que la parole d’une folle jamais ne sera prise au sérieux. Mais ils se trompent. Je me souviens de vous aujourd'hui, et ce dont je ne me souviens pas encore, ce qui inclue les quelques semaines précédant ce terrible drame, j'y travaille. Je vengerai mon père. Je vengerai ma mère. Je vengerai mon frère. Un jour, au détour d’u couloir, ils vont payer ce mal que leurs parents ont causé. Des innocents tomberont très certainement, mais cela m’importe peu, je ne reculerai pas devant les obstacles qui se dresseront sur ma route. Leur argent n’achètera pas mon silence, je vous le jure. A vous, à jamais. » Leonnie quitte alors le cimetière d’un pas décidé, c’est la dernière fois qu’elle les voit, qu’elle vient se recueillir sur leurs tombes, elle ne reviendra plus jamais sur les lieux où elle a grandit, c’est bien trop risqué. Le jeu ne fait que commencer, elle le sait, et elle risque de perdre gros en s’y vouant corps et âme. Son amnésie devient de plus en plus difficile à gérer, le mal qui la ronge de plus en plus fort, mais ce changement d’atmosphère tombe à pic. Aujourd’hui, elle part pour Poudlard, elle sait qu’elle les retrouvera là-bas, ces sales gosses friqués dont les parents lui ont tout ôté, ceux qui lui ont ôté ses rêves, ses projets et tout espoir d’une vie sereine. Le courage ne lui manque pas, la force non plus, elle se sent prête, prête à se battre, à sortir les griffes s’il le faut, à donner le meilleur comme le pire d’elle-même. Elle est prête. La vengeance est un plat qui se mange froid, très froid. Méfies toi de tout et de tout le monde.
Les vagues langoureuses doucement terminent leur course sur les dunes abîmées par le temps, le vent souffle mais ne la gêne pas, il emporte avec lui les grains de sable trop légers, invite ses cheveux dans une valse rythmée. Elle se bouche les oreilles le soir, pour s’endormir, quand le chant des cigales se fait trop fort. Il fait chaud, tout le temps chaud, mais bon dieu ce que c’est bon. Au réveil, elle voit ces trois personnes sans visage assises sur la terrasse, mais leur présence est rassurante et une aura bienveillante semble les entourer. Elle prend une pèche, puis une tartine au miel et se lève pour se précipiter au salon et enfiler son maillot de bain préféré. Bleu avec des papillons jaunes. Elle s’élance sur le petit pont en bois qui relie la maison à la plage et s’arrête un instant lorsque ses pieds entrent en contact avec le sable. Jouissif. Elle s’accroupit et recouvre ses orteils de ces grains volatiles, il est encore tôt mais bientôt, le soleil sera haut dans le ciel. Elle commence à courir en riant, lançant parfois des petits regards enthousiastes vers ces trois mystérieuses personnes encore attablées qu’elle ne reconnaît pas mais qui pourtant la font se sentir entière. Vivante. Elle court dans l’eau, se jette tête la première et profite des vagues qui doucement caressent son corps. Mais voilà déjà que l’eau qui était jusqu’alors idéale pour une baignade devient glacée, elle regarde au loin, paralysée par ce froid qui lui engourdit les membres. Tout devient flou, ce ne sont plus uniquement les visages, mais tout le paysage qui s’embrume. Soudain, elle se souvient : « Maman, Papa, Trist… » Elle n’a pas le temps de crier plus fort qu’elle se sent soudain emportée vers le bas. Elle essaie de lutter mais ses jambes bientôt s’engourdissent à nouveau. Tout ça ne sert à rien, le courant est trop fort, l’eau est trop froide. Noir. Tout est noir quand elle se réveille en sursaut, prise de tremblements violents, dans un cri déformé par la douleur. Le même rêve, toutes les nuits, depuis si longtemps. Ses camarades agacés ne font même plus attention à ces terreurs nocturnes, ils la pensent folle, c’est tellement plus facile que de comprendre. En sueur, elle décide de rejoindre la salle de bain et de se rincer avant d’éclater en sanglots. Sa mémoire est bancale, elle croit se souvenir, mais les visages mêmes de ceux qui comptaient pour elle ne lui reviennent plus. Elle croit se souvenir, s’en convainc, alors que dans sa tête, c’est un chaos désordonné, des images placées dans un ordre aléatoire, qui, même regroupées ne veulent plus rien dire. Plus rien. Perdue. Elle est perdue. Aidez-la à se souvenir.
Louve solitaire, elle a appris à se débrouiller seule. Seule mais pas vulnérable, pas faible. Non. Voyez en elle une ennemie, elle sera pire qu’une furie, mais si vous vous en faites une amie, si vous êtes prêts à lui tendre la main, vraiment, elle deviendra votre plus grande arme. Une conscience peut présente, un besoin de vendetta omniprésent, elle sacrifierait tout sur terre pour trouver les coupables, ceux qui lui ont tout pris. Elle serait apte à croire les pires des mensonges si ceux-ci ont le pouvoir de faire avancer sa quête. Il y’a des jours avec et des jours sans, certaines nuits elle se souvient et le lendemain elle oublie à nouveau. Tout est volatile Leonnie. Méfiez-vous d’elle comme de la peste, quand on n’a plus rien à perdre, le monde a une toute autre saveur.
Dernière édition par Leonnie A. MacGregor le Mar 12 Nov - 15:42, édité 21 fois
K. Lucifer B.-Lestrange
HRIen depuis le : 06/02/2013 Parchemins écrits : 1066 Statut : » The City looks so pretty, do you wanna burn it with me ? (Lilith Ogden)
“ LUMOS & NOX „ ϟ PLAYLIST: They Are Coming To Take Me Away ; Neuroticfish - Burn ; Hollywood Undead - I'm Not Jesus ; Apocalyptica ft. Corey Taylor - I'm A Fake ; The Used - River Below ; Billy Talent - Reincarnate ; Motionless in white - Lucifer Rising ; Rob Zombie - Rock'n'roll Nigger ; Marilyn Manson
Sujet: Re: Leonnie A. MacGregor ♀ I'll know that you're lying every time that I see your face. Jeu 11 Juil - 13:04
rebienvenuuuuee mon amour <3
Alesya Y. Lestrange
HRIen depuis le : 25/08/2011 Parchemins écrits : 5504 Statut : » FIANCEE A VLAD KARKAROFF
“ LUMOS & NOX „ ϟ PLAYLIST:
Sujet: Re: Leonnie A. MacGregor ♀ I'll know that you're lying every time that I see your face. Jeu 11 Juil - 13:05
Rebienvenue Stauffinette ♥ Tu connais la maison, n'hésite pas en cas de question ** *tapote la tête de son nouveau jouet*
Invité
Sujet: Re: Leonnie A. MacGregor ♀ I'll know that you're lying every time that I see your face. Jeu 11 Juil - 16:12
rebienvenue ma belle
Invité
Sujet: Re: Leonnie A. MacGregor ♀ I'll know that you're lying every time that I see your face. Jeu 11 Juil - 16:32
Bienvenue parmi nous, courage pour ta fiche *-*
Invité
Sujet: Re: Leonnie A. MacGregor ♀ I'll know that you're lying every time that I see your face. Jeu 11 Juil - 17:04
rebienvenue parmi nous, ma petite stauffy chérie. elle va être ma copine ta petite dernière, diiiiis ? et puis, je veux un lien de la mort qui tue avec momo. bon courage pour le reste de ta fiche.
Rohàn D. Lestrange
HRIen depuis le : 26/10/2012 Parchemins écrits : 676 Statut : Fiancée enfuie, largué par son petit copain, en relation extra-incestueuse avec sa cousine d'amour
“ LUMOS & NOX „ ϟ PLAYLIST:
Sujet: Re: Leonnie A. MacGregor ♀ I'll know that you're lying every time that I see your face. Jeu 11 Juil - 17:26
reubienvenuuuue
Invité
Sujet: Re: Leonnie A. MacGregor ♀ I'll know that you're lying every time that I see your face. Jeu 11 Juil - 21:24
Ouais une troisième année *o* Rebienvenue alors.
Invité
Sujet: Re: Leonnie A. MacGregor ♀ I'll know that you're lying every time that I see your face. Ven 12 Juil - 8:37
Cet avatar est *Meurt*
Re bienvenuue!
*Donne un gros :arté: *
Invité
Sujet: Re: Leonnie A. MacGregor ♀ I'll know that you're lying every time that I see your face. Ven 12 Juil - 9:53
GIZAAAAAAAAAAAA. Rebienvenuuuue.
Invité
Sujet: Re: Leonnie A. MacGregor ♀ I'll know that you're lying every time that I see your face. Ven 12 Juil - 14:45
Merci à tous mes petits coquelicots d'amour.
Apri dis, tu veux d'une copine un peu psychopathe à qui il manque la moitié de sa tête? moi je veux être ta topine oui, parce que je peux pas vouloir du mal à Apri t'as vu elle est tellement ahufhersv! Enfin bon tu comprends ce que je veux dire quoi... Sinon pour Momo oui, on aura un tout joli lien, propose, propose si tu as des idées, hésite pas, je suis en soldes à prix réduit, mais seulement jusqu'à minuit
Etna E. Maugrey
HRIen depuis le : 07/04/2013 Parchemins écrits : 520 Statut : C'est compliqué
Sujet: Re: Leonnie A. MacGregor ♀ I'll know that you're lying every time that I see your face. Sam 13 Juil - 20:45
Invité
Sujet: Re: Leonnie A. MacGregor ♀ I'll know that you're lying every time that I see your face. Sam 13 Juil - 20:51
Rebienvenue sur le forum et Giza dépotte un max
Invité
Sujet: Re: Leonnie A. MacGregor ♀ I'll know that you're lying every time that I see your face. Dim 14 Juil - 10:45
Rebienvenue chez les cinglés!
Invité
Sujet: Re: Leonnie A. MacGregor ♀ I'll know that you're lying every time that I see your face. Lun 15 Juil - 8:51
Merci vous trois!
Genêt: toi tu dis ça, mais alors moi qui suis amoureuse de Yuri Pleskun depuis qu'on me l'a fait connaître je devrais dire quoi hein? Mais merci beaucoup
Alesya Y. Lestrange
HRIen depuis le : 25/08/2011 Parchemins écrits : 5504 Statut : » FIANCEE A VLAD KARKAROFF
“ LUMOS & NOX „ ϟ PLAYLIST:
Sujet: Re: Leonnie A. MacGregor ♀ I'll know that you're lying every time that I see your face. Jeu 15 Aoû - 13:23
Et le choixpeau gueula :
Félicitation & bienvenue
“ Aux yeux de Gryffondor, il fallait à tout âge Montrer par-dessus tout la vertu du courage. „
Ton travail et ta détermination ont porté leurs fruits et te voilà désormais pleinement membre de HRI ; pour cela, nous te remercions et te félicitons, bienvenue dans la famille ! Tu peux dès à présent poster dans l'intégralité du forum, y compris le flood et les jeux.
TOUTEFOIS
Pour bien continuer ton aventure parmi nous, il te faudra créer un carnet de relation ( ICI ) et pourquoi pas un répertoire de RP ( ICI ) . Surtout n'oublie pas d'aller réserver ton avatar ( ICI ). Si ton personnage a des parents tirés de la saga, il te faudra aussi remplir un formulaire ( ICI ). Si tu as la moindre question, n'hésite pas à contacter un membre du staff, ils sont là pour ça ! Enfin, pour finir, si ce n'est pas la première fois que tu t'inscris sur HRI, n'oublie pas d'aller recenser ton multi-compte ICI ! Bien sûr, dans l'histoire, les nouveaux ne sont pas oubliés non plus, c'est pour quoi nous avons mis en place un système de parrainage que vous pouvez consulter ICI
Bonne chance à toi
Jeune Gryffondor
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Sujet: Re: Leonnie A. MacGregor ♀ I'll know that you're lying every time that I see your face.
Leonnie A. MacGregor ♀ I'll know that you're lying every time that I see your face.