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 Silver & Sparkle || Nevermind I'll find someone like you ...

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MessageSujet: Silver & Sparkle || Nevermind I'll find someone like you ...   Silver & Sparkle || Nevermind I'll find someone like you ... EmptyDim 15 Avr - 10:57




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    « Puisse-t-elle se réveiller dans les tourments ! cria-t-il avec une véhémence terrible, frappant du pied et gémissant, en proie à une crise soudaine d'insurmontable passion. Elle aura donc menti jusqu'au bout ! Où est-elle ! Pas là... pas au ciel... pas anéantie... où ? Oh ! tu disais que tu n'avais pas souci de mes souffrances. Et moi, je fais une prière... Je la répète jusqu'à ce que ma langue s'engourdisse : Catherine Earnshaw, puisses-tu ne pas trouver le repos tant que je vivrais ! Tu dis que je t'aie tuée, hante-moi, alors ! Les victimes hantent leurs meurtriers, je crois. Je sais que des fantômes ont erré sur la Terre. Sois toujours avec moi... prends n'importe qu'elle forme...rends-moi fou ! mais ne me laisses pas dans cet abime où je ne puis te trouver. Oh ! Dieux ! C'est indicible ! je ne peux pas vivre sans ma vie ! Je ne peux pas vivre sans mon âme !»

Les Hauts de Hurle-Vent, Emily Brontë
Le roman s'avérait passionnant. Troublant. La profondeur des émotions ressenties par le marginalisé Heathcliff prenaient aux tripes, bouleversaient, choquaient. Tant d'amour dans tant de haine remettait en question le concept même de l'Amour, le vrai. La douleur de la perte venait transpercer le lecteur avec une violence terrible et Silver se laissait avoir à chaque fois. Il était amoureux, de ce classique anglais. De cette auteure aujourd'hui très connue mais qui était, de son temps et même quelques années après, restée dans l'ombre. On avait mieux aimé sa soeur, Charlotte Brontë, grâce à son trop classique et trop banal Jane Eyre. Silver l'avait lu et s'était retrouvé déçu par ce roman qu'il avait jugé insipide et sans charme, prévisible du début à la fin, sans peine et sans douleur, sans réelle profondeur. Il avait même noté, à la fin du roman, au crayon, que ce n'était qu'un ramassis de lamentation de jeune femme éplorée, qui finissait trop bien pour qu'on y attache la moindre importance.

A l'inverse, Les Hauts de Hurle-Vent était une oeuvre magnifique. Un hymne aux landes de Cornouailles, aux émotions libres et volages qui peuplaient ces contrées sauvages. Une mine d'information, si on savait livre entre les lignes. Une définition parfaite de ce qui était l'Amour. Un amour fou, intense et trop puissant, que même la mort ne savait briser. Un amour contrasté, malmené, écorché. Un Amour à vif. Brûlant et douloureux. Le lecteur sentait les marques se faire dans sa chair, dans son coeur, à chaque mot, chaque phrase. Les descriptions prenaient à la gorge et soudain, de nouveau, Silver s'était retrouvé perdu dans une de ces landes hostiles et décharnées, faite de roches et de hautes herbes, de boues, de plantes inconnues aux parfums entêtants ... Il avait senti sur sa peau les gouttes de pluie s'écraser avec la même violence que sur celle de Heathcliff, le malheureux oublié dehors sous le déluge. Puis, il avait subit la chaleur abrupte et écrasante de ce soleil d'été qui desséchait le monde. Il avait connu l'odeur subtile et délicate du jardin de Catherine, l'amour impossible du héros meurtris.
    « Mes grandes souffrances dans ce monde ont été les souffrances d'Heathcliff, je les ai toutes guettées et ressenties dès leur origine. Ma grande raison de vivre, c'est lui. Si tout le reste périssait et que lui demeurât, je continuerais d'exister; mais si tout le reste demeurait et que lui fût anéanti, l'univers me deviendrait complètement étranger, je n'aurais plus l'air d'en faire partie. Mon amour pour Linton est comme le feuillage dans le bois : le temps le transformera, je le sais bien, comme l'hiver transforme les arbres. Mon amour pour Heathcliff ressemble aux roches immuables qui sont en dessous: source de peu de joie apparente, mais nécessaire. Nelly, je suis Heathcliff! Il est toujours, toujours dans mon esprit ; non comme un plaisir, pas plus que je ne suis toujours un plaisir pour moi même, mais comme mon propre être. Ainsi, ne parlez plus de notre séparation ; elle est impossible et ... »

Catherine, amoureuse mais trop soucieuse des convenances. Catherine, qui s'était mariée à un homme trop conventionnel. Catherine, l'enfant sauvage qui montait à cru dans les landes, avec son âme soeur derrière elle. Catherine, qui rentrait parfois le soir complètement couverte de boue mais radieuse, le sourire aux lèvres. La brune terrible qui s'interposait toujours pour défendre Heathcliff. Cette petite fille aux grands yeux, un peu joufflue, un peu enrobée mais tellement fascinante, qui tentait toujours de contrôler son frère, cet irascible tyran qui martyrisait Heathcliff pour un oui ou pour un non. Catherine, qui était morte. Qui laissait derrière elle un être brisé, corrompu par une haine amoureuse dont l'intensité dépassait les mots qu'Emily Brontë s'était acharnée à vouloir mettre sur ça.

La première fois que Silver avait lu ce roman, il en avait pleuré. Il s'était senti mal pendant un long moment. C'était June, qui lui avait conseillé ce livre. Parce que le jeune homme avait déjà lu Jane Eyre et il n'avait donc pas aimé, il pensait que l'autre soeur Brontë écrivait de la même manière. June avait insisté pour qu'il lise Les Hauts de Hurle-Vent. Et c'était devenu son livre préféré, celui qu'il avait toujours sur sa table de chevet ou bien quelque part à portée de main. Il lui arrivait de l'emporter en cours dans la journée pour avoir le plaisir d'en relire certains passages entre deux classes. Il esquissa un sourire et revint en arrière dans l'ouvrage, cherchant une page qu'il avait si souvent cornée que le coin s'était déchiré tout seul. Et il relu le passage qui lui avait coupé le souffle la première fois qu'il l'avait lu.
    « Vous m’apprenez maintenant combien vous avez été cruelle… cruelle et fausse. Pourquoi m’avez-vous méprisé ? Pourquoi avez-vous trahi votre cœur, Catherine ? Je ne puis vous adresser un mot de consolation. Vous avez mérité votre sort. Vous vous êtres tuée vous-même. Oui, vous pouvez m’embrasser, pleurer, m’arracher des baisers et des pleurs ; ils vous dessécheront, ils vous damneront. Vous m’aimiez… quel droit aviez-vous alors de me sacrifier – quel droit, répondez-moi – au pauvre caprice que vous avez ressenti pour Linton ? Alors que ni la misère, ni la dégradation, ni la mort, ni rien de ce que Dieu ou Satan pourrait nous infliger ne nous eût séparés, vous, de votre plein gré, vous l’avez fait. Je ne vous ai pas brisé le cœur, c’est vous-même qui l’avez brisé ; et en le brisant vous avez brisé le mien. »

Il était tellement prit dans sa lecture qu'il n'entendit pas le panneau de la salle commune s'ouvrir. Pas plus qu'il n'entendit les pas résonner contre la pierre du sol. Il ne réalisa pas qu'il n'était plus seul.



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MessageSujet: Re: Silver & Sparkle || Nevermind I'll find someone like you ...   Silver & Sparkle || Nevermind I'll find someone like you ... EmptyDim 15 Avr - 22:14

Depuis la rentrée début septembre, Sparkle n’avait pas beaucoup eu le temps de s’amuser. Les cours venaient à peine de commencer que les professeurs leur donnaient déjà beaucoup de devoirs. Elle avait passé plusieurs heures à la bibliothèque car même si ce n’était pas vraiment dans ses habitudes, elle voulait bien débuter l’année. Le matin même, elle avait eu un cours sur l’étude des moldus. Elle avait appris plusieurs choses qu’elle connaissait déjà, mais l’histoire du monde moldu lui demandait encore quelques recherches. Mettre en parallèle l’histoire des deux mondes n’était pas toujours évident. Une chose était sûre, l’histoire l’ennuyait profondément. Sparkle avait donc passé plus de temps à regarder par la fenêtre qu’à lire le lire qu’elle venait de sortir de l’un des rayons. Voir les couples profiter des dernières chaleurs d’été la rendait malade. Elle s’efforçait pourtant d’étudier ces fameux couples car ils étaient beaucoup plus intéressants que ses cours. Sparkle avait du mal à distinguer les visages du haut de la bibliothèque, mais elle se dit que ces couples avaient bien raisons de s’amuser comme ça car un couple ne dure jamais très longtemps. Pour avoir brisé plusieurs couples solides, elle était la preuve que tout ne tenait toujours qu’à un fil. Les hommes étaient faibles. Ils résistaient difficilement quand on les allumait. La partie était même parfois trop facile. Ceux qui étaient réellement amoureux mettaient du temps à se détourner de leur dulcinée mais les autres craquaient bien trop vite. Se faire séduire par une fille comme Sparkle était une véritable épreuve. Elle ne manquait jamais d’imagination pour arriver à ses fins. Elle y travaillait corps et âme. Elle utilisait peut-être ses qualités de Poufsouffle à mauvais escient : le goût du travail, la patience. Scrutant toujours à travers la fenêtre, elle n’entendit pas quand une chaise se tira à côté d’elle. Un garçon de sixième année l’aborda avec un sourire. Elle le détailla de haut en bas tout en essayant de se le remémorer. C’était un coureur de jupon. Elle le savait, elle en avait entendu parler. Sans un mot en retour, Sparkle se leva, rassembla ses affaires et quitta la bibliothèque. Les garçons qui cherchaient à la piéger elle ne l’intéressaient pas. Elle n’était pas assez naïve pour tomber dans le panneau.

Au rythme des pas de la jeune Poufsouffle, la queue de cheval qu’elle s’était faite ce matin là se balançait avec élégance. La jupe de l’uniforme de Sparkle, légèrement raccourcie par ses soins, ondulait le long de ses cuisses à chacun de ses pas. Elle portait en haut un simple débardeur noir et une veste avec l’écusson règlementaire de sa maison. Elle tenait dans ses bras le livre qu’elle venait d’emprunter sur l’histoire moldue. Puisqu’elle se trouvait au quatrième étage, elle mit un moment à descendre les escaliers pour se retrouver dans le hall d’entrée. Elle marchait seule, tête haute. Personne ne l’accompagnait. Il est vrai qu’avec les années, Sparkle avait de moins en moins d’amis. Les filles n’aimaient pas sa façon d’aborder les garçons, elles avaient toujours l’impression que Sparkle était un danger pour elle et pour les garçons dont elles étaient amoureuses. Elles n’avaient pas tord. Les garçons évitaient de traîner avec elle parce qu’ils savaient que les filles ne les approcheraient pas. Elle avait bien sûr quelques amis qui se fichaient de sa réputation et qu’elle respectait, mais ceux-ci étaient rares et en voie de disparition. Mais Sparkle s’était habituée à la solitude, elle en avait fait une force. Depuis qu’elle avait failli se noyer dans la rivière à la suite d’un accident – elle avait été poussée par une fille jalouse – ses parents l’avait plus ou moins coupé du monde en attendant qu’elle intègre Poudlard afin qu’elle ne soit un danger pour personne avec ses pouvoirs et surtout pas pour elle-même. Deux ans enfermée dans une maison, c’est long. Très long. Surtout pour une jeune adolescente. Tout ça pour dire que voir Sparkle seule dans les couloirs de Poudlard ne surprenait plus personne. La côte de popularité de la jeune fille n’était pas au plus haut et elle s’en fichait royalement. Elle n’avait jamais eu pour ambition d’être populaire.

Doucement, Sparkle poussa la porte de la salle commune des Poufsouffles. C’était le début de l’après-midi et la plupart des élèves étaient soit en cours, soit en train de manger, soit dehors à profiter des derniers jours de beau temps. Elle allait aller poser son livre et ressortir vers un endroit inconnu quand son regard tomba sur le seul élève de la pièce, assis sur le canapé en cuir. Peut-être qu’elle avait enfin trouvé une activité intéressante qui n’incluait ni histoire ni cours. Sparkle referma le tableau derrière elle et se dirigea vers Silver. Le beau blond des Poufsouffles était en train de lire un livre. Encore un livre, cette pensée l’ennuyait déjà. Silver était un jeune homme timide, il avait un an de plus que Sparkle mais il semblait toujours aussi impressionné par elle. Elle l’avait toujours trouvé très mignon mais sans grand intérêt. Toutefois, elle n’avait jamais été méchante avec lui et finalement, elle l’aimait bien. Elle avait appris à le connaître par quelques conversations agréables. Il avait fini par lui accorder sa confiance et la timidité semblait s’atténuer. Sparkle s’approcha donc, étonnée qu’il n’ait pas encore levé la tête vers elle. Il semblait passionné par le livre qu’il lisait. La demoiselle arriva devant le Poufsouffle, retira ses chaussures et s’assit juste à côté de lui tout en ramenant ses jambes vers elle. D’accord, elle aurait pu se coller un peu moins, mais elle n’aurait pas eu le loisir de jeter un coup d’œil directement sur son livre. « Qu’est-ce que tu lis ? » demanda-t-elle avec un sourire. Elle n’avait pas dit bonjour car ils s’étaient déjà salués le matin même au petit déjeuner dans la Grande Salle. Dans la catégorie ‘j’ai l’air de m’intéresser au livre mais c’est faux’, Sparkle remporte le premier prix. Elle haussa un sourcil parce qu’elle venait de voir que les beaux yeux de Silver brillaient. Peut-être qu’elle le dérangeait après tout, elle n’avait pas demandé la permission pour s’asseoir. Elle lui offrit un sourire et dit « Si tu veux, je repasse plus tard. J’ai aussi un livre passionnant à lire » Le ton ironique dans sa voix indiquait clairement que le livre ne la passionnait pas du tout et qu’elle n’avait rien d’autre de mieux à faire. La façon dont elle avait prononcé le mot passionnant était très révélatrice. Sparkle montra à son camarade la couverture du livre : vieille, poussiéreuse et sans aucune image. La définition même de l’ennuie. Elle en rajouta « Tu fais difficilement plus intéressant en matière de livre. J’ai l’intention de lire tous les tomes qui sont sortis. Enfin.. si je ne suis pas morte d’ici là » Elle se mit à rire. Plaisanter sur la mort était peut-être glauque, mais elle ça ne lui faisait plus rien. Elle voulait rire de la mort. Elle ne voulait plus en avoir peur. Bien sûr, elle rigolait toujours, elle n’avait même pas l’intention de lire ce livre en entier, elle irait peut-être au glossaire pour voir les chapitres qui pourraient l’intéresser pour son cours d’études des moldus. « Rassures-moi, tu ne comptes pas me chasser ? » dit la jeune fille, lovée contre l’épaule de Silver.
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MessageSujet: Re: Silver & Sparkle || Nevermind I'll find someone like you ...   Silver & Sparkle || Nevermind I'll find someone like you ... EmptyLun 16 Avr - 16:45






Il était tranquille et concentré lorsqu'un parfum caractéristique effleura ses narines. Il n'eut pas le temps de lever les yeux que déjà, la jeune femme qui portait cette effluve particulière s'était assise à ses côtés, totalement lovée contre lui, regardant son bouquin par dessus son épaule. La voix, grave mais sensuelle, vint l'interroger ainsi :
    - Qu’est-ce que tu lis ?

Il tourna légèrement la tête, conscient d'avoir encore le visage tout éclairé de la passion qui l'avait envahi à la lecture du bouquin. Il devait avoir les yeux brillants et l'air ahuri, mais enflammé. Les Hauts de Hurle-Vent lui faisait toujours cet effet là. Il avait toujours l'air de venir tout droit des landes décrites dans les pages usées de son bouquin, d'avoir couru après Catherine comme Heathcliff le faisait, d'avoir enduré la douleur de chacun des personnages à tour de rôle. Il devait être un peu bizarre, peut-être fou, pour une personne extérieure.

Mais Sparkle le connaissait assez pour savoir ce qu'il en était. Ils se fréquentaient depuis le début de l'année, Silver ne l'ayant jamais vu avant. Il faut dire qu'il ne remarquait pas souvent les filles, elles étaient trop obscures et incompréhensibles pour lui. C'était un peu comme les runes ou la divination, aléatoire et probablement dangereux. Risqué. La jolie brune qui arborait fièrement le blason des jaunes et noirs avait sur gagner sa confiance, son amitié. Il s'était méfié, au début. Elle lui faisait un peu peur, si séduisante, si assurée, trop élégante. Il se disait qu'elle attendait probablement quelque chose de lui. Mais le temps s'était écoulé sans qu'elle ne réclame quoi que ce soit et il s'était petit à petit laissé approcher, encore un peu farouche mais tellement naïf, sensible à la beauté vivante de la belle brune, à son ironie acide, son humour pertinent et ses sourires à en damner tous les saints du monde. Il ne l'avouerait jamais, mais il donnerait sa vie pour un de ces sourires qu'elle savait si bien distribuer, ces moments exquis qui donnaient un sens au mot perfection.
    - Si tu veux, je repasse plus tard. J’ai aussi un livre passionnant à lire ...

Rien qu'au ton qu'elle avait utilisé, il sut que c'était ironique et qu'elle ne pensait pas un traitre mot de ce qu'elle venait de dire au sujet du livre en question. Elle le lui désigna d'ailleurs d'un geste amusé, lui laissant le temps de lire le titre et de remarquer l'âge avancé de l'ouvrage. Depuis le temps qu'il la connaissait, il savait pertinemment qu'elle n'appréciait pas spécialement les vieux bouquins. Lire l'ennuyait un peu et malgré tous les timides efforts qu'il avait déployé, il n'avait pas réussi à lui faire comprendre les bienfaits de la lecture. Il avait abandonné, depuis.
    - Tu fais difficilement plus intéressant en matière de livre. J’ai l’intention de lire tous les tomes qui sont sortis. Enfin.. si je ne suis pas morte d’ici là.

Il esquissa un sourire amusé, un rien timide encore, les habitudes ont la vie dure. Il aimait bien l'humour un peu tordu de la jeune femme, son ironie acide et piquante, sa franchise rafraichissante. D'une manière générale, il adorait sa compagnie. Elle lui faisait peur, avant qu'il ne réalise qu'elle ne lui voulait aucun mal et qu'elle était en réalité très sympathique. Et a vrai dire ... A force de sourire, elle avait développé chez lui une attirance réelle qu'il cachait derrière son côté réservé et discret, ayant trop peur de se prendre un vent ou de se faire publiquement humilié pour s'approcher un peu plus.
    - Rassures-moi, tu ne comptes pas me chasser ?

La manière dont elle se lova contre son épaule arracha un sourire ravi à Silver, qui ne pu s'empêcher de répondre automatiquement, d'une voix enchantée :
    - Au contraire, je vais te garder pour moi !

Puis il se rendit compte de ses paroles et il piqua un fard, rougissant très vite et détournant la tête rapidement, gêné, sa timidité reprenant le dessus. Il ne se montrait jamais aussi catégorique, en général. Mais la compagnie de Sparkle lui faisait réellement plaisir et la manière dont elle se collait à lui lui plaisait. Vraiment. Du coup, c'était sorti tout seul. Mal à l'aise, il referma son livre d'un geste délicat avant de le poser sur la table basse à côté de laquelle il s'était installé pour lire. La salle commune était toujours déserte, hormis eux, affalés sur le divan devant la cheminée, dans un silence paisible. Un chat ronronnait, plus loin sur un fauteuil, animal de compagnie quelconque d'un des élèves de la maison. Un gros félin, assez massif, tout roux avec les pattes et le ventre blanc. Virgule, si la mémoire de Silver était bonne. Une bonne bête, pas très futée, par très vive. Un chat de radiateur, comme le disait son maitre.
    - Pourquoi dois-tu lire l'histoire des Moldus en cents dates, au fait ? Tu as besoin d'aide pour un devoir ?

Il tentait de détourner l'attention, de changer de sujet, de faire oublier son accès un peu audacieux, pas certain que Sparkle ait apprécié. Il savait qu'il ne représentait aucun intérêt, pour elle. Trop timide, trop maladroit, trop gauche, pas assez mignon ... Il n'aurait jamais une fille comme elle, il le savait. C'était un peu comme espérer sortir avec une égale de June. Utopie ridicule, pour un Crivey comme lui.






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MessageSujet: Re: Silver & Sparkle || Nevermind I'll find someone like you ...   Silver & Sparkle || Nevermind I'll find someone like you ... EmptyJeu 19 Avr - 15:31

L’humour spécial et très ironique de Sparkle eut au moins l’avantage de faire sourire Silver. Il avait l’air amusé par sa façon de détester ce livre. Elle lui sourit donc en retour. Même s’il y avait des gens plus intéressant que le garçon blond, elle aimait bien sa compagnie. Il était plutôt simple et calme comme garçon, c’était peut-être un ami comme ça qu’il lui fallait. Silver ne l’avait jamais jugé sur ses activités, ou peut-être qu’il gardait toutes ces pensées pour lui mais rien que pour ça, elle l’aimait bien. Sparkle n’était pas méchante contrairement à ce qu’elle paraissait être. Quand on ne la connaissait pas, on pourrait croire qu’elle est hautaine et snob. Mais il suffit de creuser un peu pour voir que c’est une fille assez fragile qui ne cherche qu’à s’amuser et profiter de la vie. Certes, rares sont les personnes qui ont pu creuser jusque là. Mais au moins, Silver avait pu constater qu’elle pouvait être gentille et il n’avait pas l’air de se plaindre qu’elle passe du temps avec lui. Il parut même ravi quand elle se lova un peu plus contre lui. Peut-être qu’elle jouait un peu avec le fait qu’il soit un garçon, et en plus de ça un garçon timide. Sparkle aimait avoir l’attention de Silver, et puis elle n’avait rien d’autre de mieux à faire. « Au contraire, je vais te garder pour moi ! » dit-il d’un ton enchanté. L’audace du jeune homme fit à nouveau lever les yeux de Sparkle vers son beau visage. Qu’il ose lui dire ça prouvait à quel point il avait évolué par rapport à elle. Avant qu’ils ne se mettent à faire connaissance, il osait à peine lever les yeux vers elle. Sparkle vit qu’il s’était mit à rougir. Il détourna la tête. Un sourire se glissa sur les lèvres de la belle brune. La réaction du garçon l’amusait. Le voir rougir l’amusait. Sparkle n’avait pas encore décidé si c’était mignon de voir un garçon rougir, ce n’était pas une chose qu’elle voyait souvent car elle n’avait pas l’habitude de côtoyer les élèves timides. Mais sur Silver, c’était assez craquant. « Super, parce que je n’avais pas l’intention de m’en aller » dit-elle avec un léger rire et aussi pour détendre l’atmosphère. Silver n’avait pas à avoir honte de ses paroles, un jeune devrait assumer ce qu’il racontait aux demoiselles. Le Poufsouffle avait besoin de se détendre, Sparkle n’était pas là pour être méchante avec lui, elle était juste là pour passer du temps, comme ils en avaient pris l’habitude. Elle n’avait pour l’instant rien d’autre en tête. C’était ce qu’elle cherchait à se persuader, car son caractère la menait à pousser le vice un peu plus loin. Silver était un gentil garçon, elle allait donc se retenir de jouer avec lui. Mais d’un autre côté, elle s’ennuyait tellement ces derniers jours. Elle n’avait mis la main sur aucune victime. Mal à l’aise, Silver s’occupa à refermer son livre et le posa un peu plus loin, sur la table. Sparkle était contente, il allait lui accorder cent pour cent de son attention. Elle n’en attendait pas moins de lui.

Le silence se fit remarquer autour d’eux, à part le ronronnement d’un chat. Silver prit à nouveau la parole, ce qui soulagea Sparkle qui n’eut pas à chercher un sujet de conversation tout de suite. « Pourquoi dois-tu lire l'histoire des Moldus en cents dates, au fait ? Tu as besoin d'aide pour un devoir ? » lui demanda-t-il à propos du vieux livre qu’elle lui avait montré. C’était une bonne question. Pourquoi avait-elle ce livre avec elle ? L’intervention de Silver la fit à nouveau penser au livre. Elle le fit tourner entre ses doigts, puis le déposa à côté d’elle sur le canapé, hors de sa vue. Elle aimait bien le cours d’études des moldus, mais elle n’aimait pas vraiment lire et Silver le savait. Si elle avait un livre avec elle, c’était probablement qu’elle n’avait pas le choix. « Juste quelques difficultés à comparer nos deux mondes. Rien d’important » répondit-elle juste après avec un adorable sourire pour qu’il ne pose pas plus de questions sur ce vieux bouquin. Elle savait qu’ils étaient tous les deux sangs-mêlés, d’où l’allusion à leurs deux mondes : le monde des sorciers et le monde des moldus. Le ton qu’elle avait utilisé était assez tranché pour le dissuader d’insister sur le sujet. Sparkle allait réellement devoir trouver un nouveau sujet de conversation. Elle se mit à réfléchir parce qu’elle n’avait pas envie de parler des cours. Sparkle se mit donc à jouer, pour passer le temps. Elle laissa parcourir ses doigts sur le torse du Poufsouffle, décrivant des cercles ou des lignes indéfinies. Simplement pour passer le temps. Quand on s’ennuie, ce genre d’occupation prend tout son sens. De sa main droite, elle s’amusait donc à dessiner sur Silver et de sa main gauche, elle fit tourner entre ses doigts le pendentif en cœur de la chaine qu’elle portait depuis ses douze ans. « Alors, quoi de beau dans le petit monde de Silver ? » demanda-t-elle au jeune homme. Elle posa sa main sur son torse, fatiguée de dessiner. Il était timide, discret, il ne faisait pas beaucoup parler de lui. Ainsi, qui était mieux placé que lui-même pour lui raconter les dernières nouvelles de sa vie ? Sparkle s’aventura au hasard, avec un petit sourire espiègle aux lèvres « Une petite amie ? » Elle leva un sourcil à la recherche de la moindre réaction du garçon. Elle ignorait s’il était déjà sorti avec une fille, mais elle n’en avait jamais entendu parler. Sparkle aimait le défi et si Silver avait une petite amie, la suite serait bien plus amusante. Puis elle se dit que ce qu’elle demandait était peut-être trop intime, ils n’étaient peut-être pas assez proches. En plus, avec la réputation qu’elle avait, il pouvait se demander ce qu’elle avait derrière la tête. Pour l’instant, elle ne manigançait rien. « C’est peut-être trop indiscret ? Si tu veux, je peux te dire que moi, je n’en ai pas. Mais ça, tu dois déjà le savoir » dit-elle avec un air malicieux sur le visage. Le fait que Sparkle n’ait pas eu beaucoup de petits amis au cours de ses années à Poudlard était connu, mais pas toujours évident. Elle avait beaucoup flirté mais elle n’avait pas eu tant de vrais petits amis que ça. La plupart des garçons dans les couples qu’elle cassait lui en voulaient trop pour lui parler à nouveau. Mais elle ne recherchait pas l’amour.
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MessageSujet: Re: Silver & Sparkle || Nevermind I'll find someone like you ...   Silver & Sparkle || Nevermind I'll find someone like you ... EmptySam 5 Mai - 15:34





Plus rouge qu'un poivron de la même couleur, presque cerise tant il se sentait gêné, Silver fixa obstinément ses genoux. Parler de sa vie privée, de ses amoures, lui était très difficile. Même avec sa soeur, la personne qui pouvait se vanter d'être la plus proche de lui, c'était la croix et la bannière. Que Sparkle lui pose des questions si personnelles le gênait. Il avala difficilement sa salive et esquissa l'ombre d'un sourire, gêné et mal à l'aise. Pour ne rien arranger, elle s'était amusée à tracer sur son torse, par dessus sa chemise d'uniforme, des cercles et des lignes sans réelles trajectoires. Des formes indéfinies qui, sur l'étoffe un peu fine, n'étaient que des caresses d'une sensualité terrible. Il avait vraiment du fournir des efforts pour ne pas frissonner sous ces contacts osés, audacieux.
Lorsqu'elle s'était arrêtée, il n'avait pas réellement su mettre un nom sur le sentiment qui le traversa. Déception ou soulagement, les deux étaient trop intimement mélangés pour qu'il sache exactement à quoi s'en tenir. Peut-être était-ce mieux ainsi. Elle reprit finalement la parole, après lui avoir demandé si il avait une petite amie.
    - C’est peut-être trop indiscret ? Si tu veux, je peux te dire que moi, je n’en ai pas. Mais ça, tu dois déjà le savoir ...

Il ne répondit pas qu'il le savait, oui. Il ne voulait pas parler des rumeurs scandaleuses qui couraient sur la jeune femme. Il refusait d'en croire un traitre mot. Briseuse de couple, briseuse de coeur, allumeuse de première, femme fatale qui ne prenait goût qu'à la douleur de ses victimes ... Il ne voulait pas croire que la douce, la belle Sparkle, était cette fille dont toute l'école peignait un portrait immoral. Il aimait bien, la jolie Poufsouffle, lui. Elle lui plaisait, elle lui faisait de l'effet, évidemment, mais en dehors de cet aspect, il la trouvait intelligente, gentille, douce ... Un peu cassante par moment, très ironique à certaines heures, agaçante quand elle était de mauvaise humeur mais ça, ce n'étaient que des traits communs à 99.9% de la population. Moldus et sorciers avaient leurs états d'âme, leurs sautes d'humeur, leurs peines et leurs joies, des moments de vide et des passages hyperactifs. A lui aussi il arrivait qu'il soit de mauvaise humeur. C'était rare, parce qu'il était quelqu'un de très jovial, de bon enfant. Mais quand on le cherchait trop, quand on le poussait à bout, il pouvait être assez méchant, verbalement. Un peu ironique, un peu cassant. Comme Sparkle lorsque les choses n'allaient pas comme elle le voulait.

D'une voix douce, il répondit en souriant timidement, encore un peu gêné :
    - Je n'ai pas de petite amie. Tu sais, en général, les filles préfèrent les attrapeurs, les batteurs, les méchants garçons qui jouent avec elles. Ces athlètes qui paradent avec fierté, ces hommes avec du caractère. Je suis trop effacé et trop timide pour faire partie de ce genre de garçon qui attire les filles.

Il disait ça comme s'il avait depuis longtemps apprit à faire avec. Il savait que de toute façon, il ne collait pas à l'image que les gens lui collaient sur le dos à la première vue. Il était grand, musclé, pas désagréable à regarder ... Mais non. Il était maladroit, timide, réservé, effacé. Il avait grandit dans l'ombre de la lumière que les projecteurs braquaient sur sa soeur et ça lui a toujours suffit. Il s'y était fait, ça ne le dérangeait pas.

Il tourna enfin la tête pour la regarder droit dans les yeux, demandant d'une voix plus sérieuse :
    - Mais toi, pourquoi n'as-tu pas de petit ami ? Tu dois probablement être le centre de l'attention de tous les joueurs de Quidditch, toutes maisons confondues ... Aucun ne te plait ?

Il pencha légèrement la tête, attendant une réponse. Sparkle était très belle, avec cette peau un peu mat et ce regard de chaton, ces cheveux bruns sombres qui cascadaient librement sur ses épaules. Elle avait ce charme un peu méditerranéen qui plaisait toujours. Il la trouvait magnifique. Elle était, en plus de ça, très gracieuse, presque féline. Il ne le disait pas, mais elle lui plaisait beaucoup.






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MessageSujet: Re: Silver & Sparkle || Nevermind I'll find someone like you ...   Silver & Sparkle || Nevermind I'll find someone like you ... EmptySam 12 Mai - 13:00

Sparkle observa le rouge de Silver lui monter aux joues avec attention. Adorable. Le Poufsouffle se mit à fixer ses genoux car de toute évidence, le sujet des amours ne le mettait pas à l’aise. Il aurait peut-être préféré qu’elle parle d’un autre sujet. Elle lui avait pourtant simplement demandé s’il avait une petite amie, ce n’était pas une question piège non plus. Sparkle n’allait pas le juger, elle était simplement curieuse. Silver esquissa un sourire, s’il pouvait devenir transparent, elle aurait parié qu’il aurait souhaité le devenir. Le fait que Sparkle s’amuse à dessiner de petites caresses sur son torse n’arrangeait probablement pas les choses non plus. Elle s’amusait du fait qu’il rougisse si facilement mais ce n’était pas très méchant. C’était simplement la façon d’être de Sparkle. Elle aimait bien Silver, elle ne voulait pas non plus qu’il se sente oppressé et qu’il se ferme totalement à elle, alors elle arrêta de jouer un peu. La belle brune posa simplement sa main sur lui, restant toujours assise très proche, lovée à ses côtés. Elle allait essayer de rester un peu sage afin qu’ils puissent avoir cette petite conversation qui semblait déjà assez gêné le pauvre garçon sans qu’elle en rajoute en plus. Finalement, il se mit à parler. Un air assez timide pouvait se lire sur son sourire. « Je n'ai pas de petite amie. Tu sais, en général, les filles préfèrent les attrapeurs, les batteurs, les méchants garçons qui jouent avec elles. Ces athlètes qui paradent avec fierté, ces hommes avec du caractère. Je suis trop effacé et trop timide pour faire partie de ce genre de garçon qui attire les filles. » répondit-il d’une voix douce. Ainsi Silver n’avait pas de petite amie. Sparkle n’était pas vraiment étonné parce qu’il paraissait si timide et renfermé qu’elle avait du mal à le voir sortir et plus si affinité avec une fille. C’était assez dommage parce qu’il était très beau garçon. Il lui avait dit que les filles préféraient les mauvais garçons et les joueurs de Quidditch. Certes, il n’avait pas tord. Les filles avaient en général un faible pour ce type d’hommes. On pouvait difficilement dire que Silver était un méchant garçon, ni un joueur de Quidditch à ce qu’elle savait – pourtant il avait tout l’air d’un sportif. Il n’avait pas non plus un caractère transcendant qui donnait envie d’avoir une folle passion avec lui. Pourtant, s’il voulait vraiment séduire les filles, Sparkle était sûre que Silver ferait des ravages. Il lui suffisait juste d’être un peu plus sûr de lui. Mais au lieu de se battre contre son caractère timide, Silver ne faisait que l’accepter et se faire une raison. Sparkle avait du mal à comprendre, elle aimait se donner toutes les chances pour arriver à ses fins. Et si Sparkle l’aidait à se faire une meilleure image ? Quelques idées lui vinrent alors en tête. Elle pouvait facilement lui trouver une petite amie. Elle se mit à réfléchir.

Silver tourna la tête vers la demoiselle et la regarda dans les yeux. Il avait l’air plus sérieux tout d’un coup alors Sparkle sortit de ses pensées et prêta attention à ce que le Poufsouffle allait dire. « Mais toi, pourquoi n'as-tu pas de petit ami ? Tu dois probablement être le centre de l'attention de tous les joueurs de Quidditch, toutes maisons confondues.. Aucun ne te plait ? » Sparkle se mit à sourire, un sourire assez malicieux parce qu’elle était contente que Silver soit si curieux. Il pencha légèrement la tête en attendant sa réponse. Contrairement à lui, elle ne se sentait pas du tout gênée sur ce sujet. C’est vrai que Sparkle attirait pas mal l’attention mais maintenant que les garçons la connaissaient bien, beaucoup se méfiaient d’elle. Et puis elle avait aussi beaucoup de concurrence à Poudlard car des jolies filles, il y en avait beaucoup. Des garçons qui lui plaisaient ? Il y en avait beaucoup mais ça ne voulait pas dire qu’elle voulait ou pouvait tous les avoir. « Tu me flattes, Silver. Je ne suis pas aussi populaire que tu peux le prétendre. Et je viens tout juste de rompre avec Lucian.. » Elle parlait bien sûr de Lucian Zabini, le beau Serpentard. C’était plutôt un mauvais garçon dans son genre, ce qui confirmait la théorie de Silver. Sparkle n’avait pas vraiment rompu avec elle, c’était plutôt un commun accord mais elle préférait ne pas dire qu’elle s’était à moitié faite jeter, histoire d’amour propre. Silver avait peut-être remarqué qu’elle était souvent avec le Serpentard depuis quelques semaines. Sparkle n’avait pas l’air malheureuse pour autant, c’était sûrement pour le mieux que ces deux là se soient séparés. Elle haussa les épaules et offrit un sourire à Silver histoire de dire « c’est la vie » et personne ne pouvait rien y changer. Pour le moment, Sparkle n’avait pas envie de se recaser avec un autre garçon, elle préférait s’amuser. « Après.. oui, certains garçons me plaisent plus que d’autres » ajouta-t-elle avec un clin d’œil accompagné d’un sourire. Sparkle aimait bien rester un peu mystérieuse, c’était aussi une tactique de séduction. Silver allait sans doutes se mettre à rougir devant son allusion puisqu’elle avait fait exprès de lui faire un clin d’œil. La main de la demoiselle quitta le torse du jeune homme pour replacer une des ses mèches brunes derrière son oreille. « Je suis sûre que tu es trop modeste, tu plais forcément aux filles, regardes-toi. Et tu es un gentil garçon, un garçon bien, tu ne ferais du mal à aucune fille. Quelle fille ne voudrait pas ça ? » En prononçant ces paroles, Sparkle essayait de lui redonner confiance en lui. C’est vrai, Silver avait tout d’un petit ami idéal sauf peut-être le côté dangereux et sauvage de certains garçons. Se rendait-elle compte qu’elle était peut-être en train de lui donner de faux espoirs ? La jeune fille offrit un nouveau sourire, rassurant, pour lui prouver qu’elle pensait ce qu’elle disait. Silver allait finir par trouver une petite amie, elle en était convaincue.
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MessageSujet: Re: Silver & Sparkle || Nevermind I'll find someone like you ...   Silver & Sparkle || Nevermind I'll find someone like you ... EmptyMer 4 Juil - 15:21






Elle esquissa un petit sourire, mignonne et attirante, avant de répondre d'une voix tranquille « Tu me flattes, Silver. Je ne suis pas aussi populaire que tu peux le prétendre. Et je viens tout juste de rompre avec Lucian ... » Il se sentit mal à l'aise mais il ne dit rien. La vie privée des autres ne le regardait pas et même s'il avait envie de réconforter Sparkle, le haussement d'épaule qui vint ponctuer sa phrase l'en empêcha. Fataliste, elle répliqua « c’est la vie » Certes, elle avait raison mais une rupture était souvent difficile, à moins de ne plus rien ressentir pour son partenaire. Mais elle ne semblait déjà plus y attacher d'importance. Reprenant sa question à propos des garçons, elle répondit « Après.. oui, certains garçons me plaisent plus que d’autres » Le clin d'oeil et le sourire qu'elle lui adressa fit battre un peu plus fort le coeur du grand Poufsouffle. Se rendait-elle compte de l'effet qu'elle lui faisait ? Elle retira sa main de sur son torse pour aller replacer ses cheveux derrière son oreille, séductrice dans le moindre de ses mouvements sans même le remarquer. Puis, sur un ton plus léger, elle déclara tranquillement « Je suis sûre que tu es trop modeste, tu plais forcément aux filles, regardes-toi. Et tu es un gentil garçon, un garçon bien, tu ne ferais du mal à aucune fille. Quelle fille ne voudrait pas ça ? »

Il esquissa un sourire gêné, mal à l'aise et un peu complexé. Il était trop gauche, trop timide, trop maladroit. Il n'avait pas cette assurance posée des garçons populaires, ces joueurs de Quidditch dans les bras de qui les filles se faisaient une joie de tomber. Lui, gardien de l'équipe la moins appréciée de l'école, il faisait pâle figure à côté de ces lions d'or auréolé de gloire, ces serpents fourbes auxquels on trouvait toujours un certain charme. Il était trop doux, trop simple. Trop dans l'ombre pour qu'on fasse réellement attention à lui. De nouveau, Sparkle lui adressa un sourire, confiant et qui se voulait rassurant mais qui enfonça Silver dans son malaise. D'une voix heurtée, il murmura que les filles préféraient les garçons qui savaient se mettre au centre de l'attention, ceux qui avaient du charme et de la prestance. Lui, il était trop banal pour plaire. « Mais comme tu le dis si bien, c'est la vie. Un jour, je tomberais peut-être sur la bonne personne. Mais ce n'est pas pour tout de suite ... »

La vérité, c'est qu'être le petit frère de June Crivey ne facilitait pas non plus la tâche. Il aurait voulu rester dans l'ombre mais sa soeur faisait trop de frasques pour qu'on lui foute la paix, à lui. Il n'était pas rare qu'il soit abordé dans un couloir par des mecs qui voulaient sortir avec sa soeur. Au départ, il leur cassait systématiquement la gueule. Puis il avait appris à laisser couler, à prendre les petits messages sans jamais les transmettre. Et tout le monde savait qu'on ne touchait pas à June, donc personne ne venait lui faire des histoires à ce sujet. Il était le petit Crivey, le petit frère de la plus populaire des lionnes. Il était le renégat, l'exilé chez les Poufsouffle. Il avait beau avoir vingt ans, il ne s'était toujours pas débarrassé de cette impression de ne rien valoir. De n'être que le petit frère de June Crivey.




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MessageSujet: Re: Silver & Sparkle || Nevermind I'll find someone like you ...   Silver & Sparkle || Nevermind I'll find someone like you ... EmptyVen 13 Juil - 16:53

Silver manquait affreusement de confiance en lui et pourtant, il n’y avait pas de quoi. Il était très mignon, tout à fait aux goûts de Sparkle physiquement parlant. Le seul problème, c’était qu’il était un peu trop timide et discret. Mais en soit, ce n’était pas un problème non plus. Il y avait à Poudlard d’autres filles très mignonnes et aussi très discrètes. Peut-être qu’ils avaient besoin d’un coup de pouce pour se réunir. Instantanément, Sparkle pensa à son amie Hope. Hope était à Gryffondor, très mignonne elle aussi. Elle n’avait jamais eu de petit ami pour le moment et Sparkle commençait à s’en inquiéter. Alors elle essayait, de temps en temps, de lui présenter quelques garçons charmants. Peut-être qu’elle pourrait un jour lui présenter Silver. Hope et Silver devraient bien s’entendre et elle n’avait qu’un an de moins que lui puisqu’elle avait le même âge que Sparkle. Elle nota tout ça dans un coin de sa tête. Tout en regardant Silver, elle était persuadée qu’il pourrait plaire à Hope même si elle ignorait le genre de garçon que la blonde aimait. C’était de la faute de la Gryffondor, elle avait qu’à afficher ses goûts un peu mieux. Par des paroles réconfortantes, Sparkle essaya de prouver à Silver qu’il plaisait lui aussi aux filles. Il n’y avait pas que des joueurs de Quidditch dans la vie. En plus, lui-même était joueur. Elle ne voyait pas pourquoi il n’y avait pas des jeunes filles rêvant de lui quelque part au château. Il était peut-être trop concentré pendant les matchs pour les voir. Silver avait l’air gêné et mal à l’aise. Elle espérait qu’elle ne le brusquait pas trop, ce n’était pas son intention. Sparkle aimait bien Silver et elle voulait que lui aussi se sente bien. Forcément, elle aussi avait des complexes mais elle essayait de ne pas les montrer. Tout le monde a ses faiblesses. « Mais comme tu le dis si bien, c'est la vie. Un jour, je tomberais peut-être sur la bonne personne. Mais ce n'est pas pour tout de suite.. » répondit-il, défaitiste. Sparkle n’était pas du même avis. Il ne fallait pas attendre que la bonne personne nous tombe dessus, il fallait provoquer les rencontres. Elle, c’était ce qu’elle faisait. Elle provoquait les rencontres. Bon, elle ne s’y prenait peut-être pas de la meilleure façon parce qu’il lui arrivait souvent de piquer le copain des autres, mais elle rencontrait au moins de nouvelles personnes. Si Silver restait trop dans son coin, jamais il ne rencontrerait son âme sœur et c’était dommage. Il ne fallait pas avoir cet état d’esprit.

« Mais Silver, il faut te ressaisir ! » dit d’un coup Sparkle après être sortie de ses pensées. La belle brune n’était pas d’accord, le Poufsouffle ne pouvait pas se laisser aller comme ça. Il fallait qu’il se ressaisisse, qu’il aille à la rencontre des filles. Elle était sûre que certaines filles n’attendaient qu’une chose, qu’il aille leur parler. Il fallait qu’elle redonne un peu de confiance en Silver. Elle ne savait pas vraiment comment s’y prendre sans le brusquer. Elle ne le connaissait pas si bien que ça finalement. Mais c’était une mission qu’elle venait de se donner. Elle voulait l’aider et puis aussi, elle n’avait rien d’autre à faire et elle s’ennuyait. Alors autant profiter de la situation présente. Sparkle se tourna vers Silver avec un sourire d’excitation. « Tu n’as pas de petite amie actuellement.. d’accord. Mais est-ce que tu en as déjà eu ? Tu as déjà embrassé une fille au moins ? » Encore une fois, Sparkle se montrait indiscrète et pas très subtile mais elle n’avait pas de gêne. Elle ne voulait pas que Silver en ait non plus. Et puis, la Poufsouffle ne lui parlait pas de sexe, elle lui parlait simplement d’embrasser. Elle se posait des questions et c’était normal, si elle voulait l’aider. « Je suis sûre que tu embrasses comme un dieu. C’est souvent les plus timides qui sont les plus doués.. » dit-elle en essayant à nouveau de le rassurer. Elle parlait en connaissance de cause, elle avait déjà embrassé toute sorte de garçons. Pour Sparkle, un baiser ne signifiait pas grand-chose mais elle savait que pour certaines personnes, un baiser c’était toute une histoire, le grand amour. Elle se demandait ce que représentait un baiser pour Silver. Avec tout ça, elle espérait l’aider. Peut-être qu’elle pourrait lui donner des conseils sur comment approcher une fille mais peut-être qu’il n’en avait pas besoin non plus et qu’il jouait le faux timide. Sparkle offrit un doux sourire à son ami, elle était contente d’avoir cette conversation avec lui.
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