Nom : Rosier. Prénom(s) : Elisa Oprhéa Surnom : Eli pour la plupart des gens, sinon j'ai aussi le droit à Lisa et Lizzie. Je n'ai pas de préférence appelez moi comme il vous plaira. Âge : 17 ans. Date et Lieu de Naissance : un 21 mars Stockholm. Nationalité : Anglaise, même si je suis née dans un autre pays mes parents ont toujours gardé leurs nationalités, par fierté. Pureté du sang : Pur.Année d'étude & Maison : 4ème année. Serdaigle. Au début j'avoue que j'étais très triste de ne pas être dans la même maison que mon frère, à Gryffondor, mais sans doute n'est-ce pas plus mal au bout du compte, je n'avais pas envie d'être une sangsue pour lui... Orientation sexuelle : Hétérosexuelle. État civil : Célibataire, mais surement fiancée à un sang pur d'ici peu, maintenant que mes parents ont trouvés quelqu'un pour mon frère, mon tours est venu. J'éprouve cependant, à mon plus grand désespoir, des sentiments pour quelqu'un que je ne devrais même pas regarder, c'est... compliqué et ça ne nous apporterait que des ennuis.

Baguette : Ma baguette est fait en bois d'olivier elle mesure vint-sept virgule trois centimètres et est composée d'une plume d'Auguray. C'est une baguette légèrement souple pratique pour les sorts défensifs et de métamorphoses. Patronus : La dernière fois que j'ai lancé ce sort j'avais repensée à un Noël ou mon frère et moi étions seul et où il m'avait offert un petit pendentif en argent représentant l’emblème de Serdaigle, mon patronus c'est alors changé en une nuée de Geai des chênes. C'était splendide! Je pense que maintenant le souvenir que j'utiliserais ne serait pas le même, j'aime toujours mon frère, mais j'ai un souvenir plus heureux si je peux dire... même si c'est autant un souvenir heureux qu'un regret. C'est pas très clair tout ça...Épouvantard : Le corps sans vie de mon frère. Particularité : Non je n'ai aucune capacités ou particularités de quelques sortes. Options choisies & métier envisagé : Étant encore en quatrième année je n'ai pas choisi d'option pour le moment et pour ce qui est de mon métier je n'ose pas trop y réfléchir en fait, enfin j'ai bien une idée de ce qui me plairait, mais à quoi bon? Les femmes de ma famille ne travaillent pas, c'est comme ça. Avez-vous déjà fait usage de la magie noire ? Oui j'ai déjà fait usage de la magie noire, sans que cela me plaise réellement pour autant. Ma famille a toujours mis un point d'honneur à ce que moi et mon frère soyons aptes à nous en servir. Comme pour beaucoup de chose, je suppose, même si cela me déplaisait je n'ai jamais protesté. Quelle est votre opinion sur les rumeurs de rébellion au sein de l'école ? Que ces rumeurs soient vraies ou pas, que ce soit pour un camp comme pour l'autre, je ne peux pas m'en mêler. La seule chose que je peux dire c'est que même si je respecte ma famille et que je reste fidèle à ses préceptes, je n'éprouve aucune réelle haine envers les nés moldus ou les sangs mêlés... quel qu'il soit, même si j'évite des les fréquenter...

Ils étaient bien rare les moments où la mère d'Elias et Elisa était chez eux. Elle qui avait tout d'un fantôme. Ils se comptaient sur les doigts de la main les moments où elle daignait passer du temps avec ses enfants, enfin si on peut appeler passer du temps ensemble les fois où elle avait des remontrances à leurs faire. Debout sur un petit tabouret, Elisa les lèvres pincées par la gêne, se contentait de fixer son frère assit sur l'un des canapés du petit salon du rez-de-chaussée. Sa mère tournait autour de l'enfant comme un vautour autour de sa proie. Elle l'examinait attentivement sous toutes les coutures, les yeux plissés par la concentration et le nez plissé sans doute toujours assez déçu parce qu'elle voyait.

« Qu'est-ce que je vais faire de toi? tu es bien trop petite! »

Cette phrase tomba comme une masse sur les épaules d'Elisa qui quitta des yeux son frère, qui lui servait en quelque sorte de bouée de sauvetage à laquelle elle se raccrochait toujours. Elle baissa la tête en silence. Elle aurait tellement voulu plaire à sa mère, tout comme à son père d'ailleurs. Cependant, même en faisant tout ce qu'on leur demandait de faire, cela ne changeait rien, ils ne faisaient pas plus attention à eux et ne les aimaient pas plus pour autant. Elisa évitait toujours de se faire remarquer, ne se plaignait jamais, mais tout en elle respirait son mal-être, elle désirait, plus que tout, l'affection de ses parents, malgré leur mode d'éducation et leurs agressivités perpétuelles . Il n'y avait bien que son frère pour l'aimer et la rendre heureuse. Heureusement qu'il était là, sans lui elle se serait certainement changé en poussière.

« Montres-moi ton visage» dit-elle en soupirant alors que déjà elle lui soulevait le menton d'un geste agacé de la main . Elle secoua la tête et soupira de nouveau d'un air désespéré. « Ton nom est une clef ma fille, mais il te faudra un peu plus pour que ces messieurs se bouscules devant nos portes. »

Elisa écarquilla les yeux et déglutit. Elle n'avait que onze ans, pourquoi est-ce que sa mère pensait déjà à ce genre de choses? Elle était loin d'avoir fini sa croissance et qui sait son visage pouvait s'embellir avec le temps? La petite fille l'espérait de tout son coeur, en tout cas. Elle ne voulait pas décevoir ses parents où être un fardeau pour eux. Elle avait toujours cherché leur approbation et leur amour, là où son frère lui n'espérait déjà plus rien. Elle l'enviait pour ça, il était sans doute plus réaliste qu'elle à leurs sujets. Elle aurait voulu être plus comme lui, plus forte, elle l'admirait tellement.

Lorsque sa mère quitta la pièce Elias s'approcha de sa soeur et lui pris une main pour la faire descendre du tabouret où elle trônait encore immobile. Il lui souffla des mots réconfortants et réussit à effacer un peu son amertume. « ça aurait été plus simple si j'avais été un garçon. »

« Pourquoi? »

« J'aurais pu être un peu plus comme toi » se contenta-t-elle de répondre.

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C'était décidé elle détestait l'Angleterre! Ce pays était laid, froid et beaucoup trop pluvieux. Assises derrière la fenêtre de sa chambre, les jambes rabattus contre elle Elisa avait une mine bien plus sinistre que d'ordinaire. Cela faisait des semaines que son frère était parti pour Poudlard. Elle en voulait énormément à cette stupide école comme à ce stupide pays, tout ici était stupide! Poussant un soupir Elisa fini par retrouver son calme. Bon elle avait peut-être exagéré, ça n'avait rien avoir avec l'Angleterre et hormis pour ce qui est de la pluie ce pays n'était pas trop mal... Devant elle, elle avait étalé les quelques lettres de son frère. Il lui manquait atrocement. Vivre emprisonné dans cette maison était un supplice surtout quand il ne lui restait plus pour compagnie que son atroce petite soeur, Salie, qui était d'une fourberie sans nom. Elisa avait beau être par nature quelqu'un d'assez patiente, on peut dire que la fillette avait le don pour trouver les pires coups à lui faire pour le mettre en colère. En tête de ses distractions favorites: faire accuser Elisa d'une bêtise qu'elle avait elle-même commise, pour qu'elle se fasse battre par leur père...

Enfin... Malgré son chagrin elle était tout de même heureuse pour son frère, il devait voir plein de choses et beaucoup s'amuser loin d'ici. Quand viendrait son tour (c'est-à dire dans trois cents quarante-six jours et deux heures) Elias lui ferait connaître tout ce qu'il avait découvert. Alors qu'elle était en train d'imaginer ce qu'était la vie à Poudlard, Salie entra à pas de louve dans la chambre de son aîné et s'empara des lettres de leur frère. Quand Elisa la vit elle se leva précipitamment et s'en suivi une course poursuite dans les escaliers. Salie ne s'arrêta qu'une fois devant une cheminée au feu crépitant.
« Qu'est-ce que tu me donnes si je te les rends? »
« Quoi? » Elisa était sciée, la bassesse de sa sœur était vraiment incorrigible. Elle savait très bien qu'elle tenait énormément à ces lettres.
« Pff allez laisse tomber ce sera plus drôle ça» dit-elle en lançant les lettres dans le feu en éclatant d'un petit rire mesquin. « Tu devrais voir la tête que tu fais ma pauvre! » dit-elle en pouffant de rire de nouveau avant de quitter la pièce jusque dans laquelle Elisa l'avait poursuivis.

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Depuis qu'elle avait rejoint Poudlard et son frère, Elisa était enfin réellement heureuse, même si elle rentrait chaques vacances, même si elle savait que ça ne durerait qu'un temp, elle était heureuse et ça se voyait. Malgré sa timidité et son choix restreint de fréquentation (qui se limite évidemment au sang pur) Elisa se fit quelques amis et elle réussit même à se trouver un petit ami seulement elle ne se méfia pas assez sans doute parce qu'elle ne s'imaginait pas un instant qu'on pouvait se jouer d'elle sur ce terrain-là, son petit ami se révéla être un coureur de jupon de première. Il n'était sorti avec elle que pour remporter un stupide pari. C'est suite à cet épisode qu'elle se retrouva dans les cuisines se fameux soir et qu'elle rencontra un garçon qui, non seulement réussit à la consoler, alors que seul son frère en avait jamais été capable auparavant, mais en plus de cela l'a conquise complètement, enfin jusqu'au moment où elle a su qu'il était né-moldu... Sous le choc à part s'enfuir et l'éviter jusqu'à la fin de ses jours elle n'a rien trouvé de mieux à faire! Normal non?! ça n'était pas du tout censé se passer comme ça. Il devait être de sang pur comme elle, comme ça elle aurait pu être avec lui et tout le monde aurait été on ne peut plus heureux. Pourquoi fallait-il qu'elle soit tombée sur lui? Pourquoi est-ce qu'elle était am... bref pourquoi? Tout ça la retournait complètement et elle avait voulu en parler à son frère, se confier à lui... grosse erreur, à peine avait-elle dit qu'elle était tombée sous le charme de Christopher E. Addams que son frère c'était mis à hurler. La colère de son frère était telle à ce moment-là que la serdaigle avait bien cru que son frère allait la dénoncer à leurs parents, mais heureusement pour elle et aussi pour Christopher, Elias n'en fit rien. Depuis il ne lui adressait plus la parole. Elle avait voulu lui expliquer par la suite qu'elle l'avait repoussé et qu'à présent elle l'évitait comme la peste, mais elle n'osait même plus l'approcher, la rage qu'il avait manifestée avait-été telle qu'elle avait l'impression que peu importe ce qu'elle dirait ou ferait jamais il ne lui pardonnerait.
Sa relation brisée avec son frère, les sentiments qu'elle éprouvait pour Christopher et qu'elle essayait d'enfouir en elle, tout ça la rendait malade. Elisa avait beaucoup de mal à supporter cette situation et cet été lorsqu'une petite chouette se posa sur le rebord de sa fenêtre, l'auteur de la missive qu'elle tenait entre ses serres semblait vouloir l'achever.

« Mieux vaut perdre la vie par leur haine, qu'attendre la mort sans être aimé de toi »

Lorsqu'elle lu ses mots à voix haute elle ne put s'empêcher d'avoir le coeur serré de douleur. Il n'avait pas le droit de lui faire ça! C'était cruel de sa part, pourquoi il ne cherchait pas à la comprendre? Malgré ses pensées Elisa serra le bout de parchemin contre elle et alla s'effondrer sur son lit pour lire et relire mille fois les mots de celui qu'elle refusait d'aimer.

Le lendemain en sortant de son sommeil, après s'être endormis en lisant l'unique phrase que composait la missive, Elisa lança un sort pour rapetisser la lettre et elle la glissa à l'intérieur du pendentif en argent qui ne la quittait jamais, depuis que son frère le lui avait offert, il y a de ça plusieurs années. Elle n'avait toujours pas l'intention de changer quoi que ce soit et se contenterait d'éviter le chemin de Christopher, même si elle éprouvait des sentiments à son égard, ça ne changeait rien à la situation: il était né-moldu et elle de sang pur, c'était impossible. La famille d'Elisa la tuerait et il ferait sans doute la même chose à Christopher s'ils apprenaient! Elisa se disait que ça lui passerait, qu'il était juste inconscient et ne se rendait pas bien compte de là où il mettait les pieds.

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