Ici, l'histoire de votre personnage tout simplement. N'hésitez pas à mettre de la musique ou des images (on aime bien ça ici les images). Racontez nous les passages les plus importants dans le passé de votre petit bonhomme, qu'on puisse un peu le cerner le petit. Minimum 1600 mots.

« Katie ! Donne moi ce balai ! » Mr Campbell courrait derrière sa fille, Katie, la petite dernière de la famille, qui elle même courrait dans le petit jardin familial, un balai entre les jambes. A chaque pas de fait, elle manquait de tomber sur l'herbe scintillante. Mais elle était tombée seulement deux fois en dix minutes. Oui, cela faisait bel et bien dix minutes que Mr Campbell, George de son prénom, essayait d'utiliser son autorité naturelle sur la petite tête rousse. George était professeur de littérature dans une université depuis des années, et c'était un homme respectable ! Katie, elle, n'avait que six ans. Elle ne pouvait pas lui échapper ! Mais sa fille était têtue. Une vraie petite boule d'énergie qui ne voulait jamais s'arrêter de courir. George Campbell ne comprenait pas. Il avait trois filles, mais Katie était celle qu'il comprenait le moins. Kristin, l'aînée, était joyeuse et rigolote, mais elle était calme et bonne élève. Morgan était douce et apaisante. Mais Katie n'était ni douce, ni bonne élève, et encore moins calme. C'était donc pour cela qu'elle avait dérobé un vieux balai dans le placard où Mme Campbell, ancienne Mlle Prewett, rangeait tous ses accessoires de ménage. Et depuis dix minutes qui semblaient interminables pour Mr Campbell, Katie déambulait comme une enfant possédée dans le jardin qui longeait la côte écossaise. Depuis toujours, les Campbell habitaient dans une petite maison dans un village de pêcheurs, entre Thurso et Wick. C'était une maison minuscule, en briques grises, qui possédait deux étages. A l'arrière se trouvait un petit jardin entouré d'une clôture en briques, par derrière laquelle on pouvait voir la mer. La maison était simple et modeste. Au rez-de-chaussée se trouvait une cuisine avait vue sur le jardin, un petit salon et un coin repas ; au premier étage se trouvait deux chambres – dont celle de Mr et Mme Campbell et celle de leur fille aînée, Kristin – et une salle de bain peinte en bleu. Au second, on trouvait une pièce qui avait été réaménagée en chambre – en l’occurrence celle de Morgan et de Katie. Au bout de la pièce, une grande fenêtre abîmée par le temps donnait une vue magnifique sur la mer. A l'opposé, dans un coin de la pièce, des murs avaient été récemment construits pour accueillir une salle de bain dont la fenêtre donnait cette fois-ci sur le jardin. Ce même jardin dans lequel déambulait actuellement une petite tête rousse.

Car oui, Katie continuait de courir, sans jamais sembler fatiguée et essoufflée, à l'opposée de son père qui n'en pouvait plus. Sa petite fille continuer de gambader, le balai entre les jambes, hurlant que oui, elle allait s'envoler loin loin loin dans les airs pour faire du Quidditch. Le Quidditch … depuis que sa femme avait emmené ses trois filles à un match de Quidditch, Katie n'arrêtait pas de voler des balais et de crier qu'elle allait devenir une championne internationale. Mr Campbell n'en pouvait plus. Il ne comprenait rien au Quidditch. Lui, il préférait le Rugby : au moins, c'était simple. Mais être marié à une sorcière ne pouvait pas être facile tous les jours, et pourtant il avait une femme extraordinaire. Dés qu'il l'avait vu, il était tombé amoureux de cette jolie rousse. Et elle lui avait donné trois petites princesses rousses. Enfin « princesses » … Katie était plutôt un monstre. Même à l'école, elle ne donnait rien de bien. Un drame pour George, LUI, le professeur d'Université, qui s'était juré que ses enfants seraient les meilleurs ! Kristin excellait. Morgan, encore à l'école primaire, tout comme Katie, était la meilleure de sa classe, alors que sa sœur jumelle était la dernière. C'était incompréhensible … « KATIE CAMPBELL, DONNE MOI CE FICHU BALAI !!!!!! » Ce n'était pas que George n'aimait pas la magie, mais, mince … ils avaient des voisins !!! Et puis, la semaine dernière, Katie avait tout de même réussi à faire décoller ce même balai. Non, George n'avait pas rêvé ... Soudain, la fenêtre du dernier étage s'ouvrit. Morgan, le double angélique de la diabolique Katie apparut avec la même grâce que Juliette face à son Roméo du haut de son balcon. « Katie, lâches ce balai et obéit à papa ! ». Là, Katie s'arrêta net. Elle fixa de son regard perçant son double, sa sœur jumelle, sa confidente de toujours. « Toi là haut, tu ne me donne pas d'ordres ! Ce n'est pas parce que tu as eu sept minutes d'avance sur moi que tu es ma grande sœur ! » Katie ne comprenait pas le fait que toute sa famille dise qu'elle était la petite dernière de la famille. Morgan et elle étaient jumelles, un point c'est tout. Mais bon, à croire qu'il fallait un petit dernier. Pas d'chance, il fallait que le chiffre sept les séparent. Alors que Katie inventait une tirade pour faire rire sa sœur (car oui, tout ce qui comptait c'était faire rire sa famille), Mme Campbell – Lucy de son prénom – transplana juste derrière sa fille. Mme Campbell était une petite commerçante sur le chemin de traverse. Elle vendait des vêtements et des accessoires typiquement écossais (mais pour être honnête, elle ne vendait pas beaucoup). Mais peu importe. Elle venait de transplaner et d'arracher le balai des mains de sa fille en ne manquant pas de lui faire une remarque sur son manque d'obéissance vis à vis de son père. Rassuré que sa femme ait neutralisé le balai, il fit remarquer à Katie qu'il était grand temps d'aller faire ses devoirs. Elle fit la moue avant de rentrer dans la maison. George et Lucy se regardèrent. Il était anxieux tandis qu'elle riait de bon cœur. Une chose était sûr, Katie n'était pas comme ses sœurs.



Katie n'était peut-être pas comme ses sœurs, mais à l'âge de 14 ans, elle reçut sa lettre tandis que Morgan ne reçut absolument rien. Pour Katie, c'était une erreur. Un oubli. Mais rien n'était venu et les deux sœurs s'étaient résolues à devoir vivre l'une loin de l'autre. Le matin du départ de Katie pour l'école, elles se retrouvèrent toutes les deux dans la chambre qu'elles partageaient depuis toujours. Katie faisait la tête alors que Morgan jouait de la guitare – instrument sur lequel Katie avait juste réussi à casser deux cordes. Physiquement, elles étaient exactement les même. Mentalement, elles étaient très différentes. Morgan était aussi douce et calme que Katie était folle et excitée. « Je comprends pas pourquoi tu n'as pas reçu ta lettre. » Katie était encore bloquée là dessus. « Pourtant c'est simple, je ne suis pas une sorcière, et toi si. » Morgan ne semblait pas triste. Katie continuait de faire sa valise, l'air sombre. Sa valise ne ressemblait à rien ; elle y avait jeté des tas d'affaires en boule. « Tu sais, ça ne m'ennuie pas. Je suis comme papa, c'est cool. » Voilà, Morgan était raisonnée et réfléchie, elle acceptait les choses qu'elle ne pouvait pas changer. « Mais on va être séparées, et ça c'est moins cool. » Morgan fit remarquer qu'elles allaient se voir à toutes les vacances, qu'elles ne manqueraient pas de s'écrire, et elle ajouta : « En plus, réfléchis, tu vas enfin pouvoir faire du vrai Quidditch, au lieu de voler à cinq centimètres du sol, dans le jardin, pour ne pas faire flipper les voisins !  » Cette remarque fit sourire Katie alors qu'elle jetait dans sa valise les livres neufs que sa mère avait acheté (à cause desquels elle s'était en même temps ruiné). Mais têtue comme une mule, elle continuait de bouder, bien que l'idée du Quidditch était « carrément super cool ». Voyant que sa sœur continuait son petit numéro de jeune adolescente malheureuse, Morgan s'approcha d'elle et glissa autour de son cou le collier qu'elle portait depuis sa naissance ; celui que sa grand-mère paternelle lui avait offert, avec sa date de naissance et son nom d'inscrit dessus. Katie avait le même, avec son nom à elle bien sûr. Elles décidèrent de s'échanger leurs colliers respectifs. « Pour te porter chance » avait alors dit Morgan. Mais Katie s'était empressée de répondre : « J'ai pas besoin de chance, je vais à Poudlard. ». Elles s'étaient enlacées longuement, et finalement Katie avait quitté son havre de paix familial, accompagnée de Kristin et de leur mère. Quelques heures plus tard, Kristin et elle étaient à Poudlard.

Kristin avait parié que sa petite sœur irait à Poufsouffle. Lorsque Katie lui avait demandé pourquoi, Kristin lui avait répondu qu'elle « avait la bonne tête pour aller à Poufsouffle ». Mais Katie avait répondu, fière de blaguer sur ses propres résultats scolaires : «  Vu mon talent pour les études, je me verrais plutôt aller dans ta maison, tu sais, celle des intelligents là …  Selles d'aigles ! » Katie avait toujours beaucoup apprécié son petit jeu de mots qui incluaient une allusion sur les excréments de l'animal du blason de la maison, chose qui avait toujours beaucoup agacé Kristin. Kristin était la grande sœur parfaite, mais surtout elle était la plus sérieuse de la famille. A l'époque déjà, elle envisageait de devenir professeur ou bien médicomage. Elle et Katie étaient radicalement opposées, mais cela ne les empêchaient pas de s'aimer profondément. Elles s'amusaient bien ensemble, la plupart du temps, Katie l'emmenait avec elle dans ses bêtises. En fait, aux côtés de sa petite sœur, Kristin parvenait à se détendre. Elle adorait sa petite sœur, même quand celle-ci fut envoyée chez les blaireaux. Elle avait nourri l'espoir que Katie atterrirait chez les Serdaigle : ainsi, elles se seraient retrouvées ensemble au dortoir. Malheureusement, Katie n'avait pas le profil, évidemment. Mais Kristin était heureuse pour sa petite sœur ; elle savait qu'elle allait s'amuser comme une folle.



ET EN EFFET (!!!), Katie était faite pour s'amuser à Poudlard, bien que Poudlard reste une école. Katie n'avait jamais eu de bons résultats scolaires, et en effet cela ne changea pas du tout une fois à Poudlard. Mais tous les professeurs étaient d'accord pour dire que la petite rousse était une élève agréable et qui faisait beaucoup d'efforts. Le seul problème, c'est qu'elle n'y arrivait pas malgré ses nombreux efforts et sa réelle bonne volonté. Mais elle était gentille, drôle et mettait de bonne humeur, et était donc réellement attachante, malgré ses petits écarts de conduite. Disons que la jeune demoiselle aimait faire rire et récoltait les heures de colle ; que ce soit pour être montée sur la table des Poufsouffle pour faire un discours révoltant sur les matières optionnelles de l'école, ou bien pour ne pas s'arrêter de bavarder en cours. Il était tout de même difficile de ne pas l'apprécier, tant elle était agréable à vivre ; du coup voilà, tous les élèves venaient lui parler en cours (ça, c'était l'excuse qu'elle sortait à ses parents). Mais c'était vrai ; elle était entourée d'amis. Sa maison écossaise ne lui manquait presque pas. Ses parents non plus. Kristin avait finit par quitter l'école et par devenir médicomage. Mais elle ne lui manquait pas car elles s'écrivaient tout le temps. Morgan, par contre, elle lui manquait énormément et pourtant elles s'écrivaient tous les jours ; et tous les jours, Morgan ne manquait pas de répéter à sa sœur jumelle qu'il fallait vraiment qu'elle améliore son orthographe.