Sujet: BENJEN ❝ dig up her bones, leave her soul alone Mer 8 Mai - 16:57
Benjen Eochaid Lestrange
(His Infernal Majesty)▽ Garde ton bonheur pour demain, aujourd'hui nous nous noierons dans tes larmes
carte d'identité
→ Nom : Lestrange, un nom qui implante des images d’horreurs dans les mémoires ; souillure d’une guerre d’antan qui a marqué la famille à tout jamais. Prénoms : Benjen Eochaid. Surnom : Ben, un diminutif qu’il autorise à une poignée de personnes seulement. Et le reste de l’humanité se contente de l’appeler par son nom de famille. Âge : Vingt-et-un ans depuis peu. Date et Lieu de Naissance : 21 décembre 2000 à Cornwall (sud-ouest de l’Angleterre), lors du solstice d'hiver. Nationalité : Anglaise. Pureté du sang : Le meilleur pedigree qui soit, c’est-à-dire sang-pur.Année d'étude & Maison : Élève de 7ème année de Serdaigle. Même s'il a failli être réparti à Serpentard (chapeauflou). Orientation sexuelle : Résolument hétérosexuel. Pire, à tendance homophobe, il n’accepte aucune approche venant de ses congénères masculins. État civil : Une réputation de célibâtard lui colle à la peau. Jusqu’à ce que son père lui trouve une fiancée digne de ce nom. Et Benjen n'est certainement pas pressé de se caser, loin de là même.
le sorcier en toi
Baguette : Sa baguette mesure vingt-huit centimètres ; en bois de chêne blanc, bois connu pour la loyauté envers le sorcier qui l'hérite. Mais le cœur contient du dard de Manticore, ce qui rend sa baguette très rigide. L’inconvénient avec le chêne blanc c'est qu'il décuple la puissance magique que lors d'une période précise : entre le solstice d'hiver et le solstice d'été. La magie de Benjen est alors maîtrisée, elle lui insuffle un certain courage et lui permet de lancer des sorts impeccablement, ayant peu de chance d'être ratés. Malheureusement, en dehors de cette période, sa magie est plus disparate et incontrôlable, elle peut faire des choses étranges que Benjen n'avait pas prévu. Il n'a pas encore trouvé un moyen pour enrayer cette faiblesse magique, il se contente de ne pas lancer de puissants sorts en dehors de la bonne période. En raison d'une passion pour la mythologie, Benjen a donné le nom d'une divinité nordique à sa baguette : Yngvi. Patronus : Il était inconcevable pour Rodolphus Lestrange que son fils-aîné soit incapable de lancer un Patronus. Au fil des entraînements, Benjen réussit à le lancer ; son patronus prit la forme d'un cygne. Son père ne chercha pas à lui demander quel souvenir heureux en était la raison, et de toute façon, Benjen n'aurait rien avoué même sous la torture. Parce qu'il y a des baisers qu'il considère comme une tare et qu'il ne garde que pour lui et seulement pour lui. Ces souvenirs, cloisonnés dans une boîte en argent dans sa tête, sont des trésors précieux qu'il chérit. Épouvantard : Une Banshee car l'apparition d'une Banshee présage la mort et Benjen a peur qu'elle lui annonce la mort d'un proche. Parce qu'il n'a rien à faire de rendre son dernier souffle, tant que eux, ses proches vivent alors tout ira bien. Son épouvantard prend donc la forme d'une banshee, même si c'est de la mort en elle-même dont il a peur. La Banshee est un mauvais présage, une mauvaise annonce. Particularité : Il n'en a pas. Options choisies & métier envisagé :Étude des runes & Soins aux créatures magiques. Dans l’Étude de runes, il s'épanouit intellectuellement et en Soins aux créatures magiques, il tente de réaliser son rêve d'approcher un dragon. Il ne s'est pas encore décidé mais il aimerait devenir soit un éleveur de dragons, soit un chasseur de reliques. Dans les deux cas, il sait consciencieusement que son père s'y refusera puisque, d'après ses dires, un travail dans les affaires en tant qu'automate est bien plus gratifiant qu'une passion quelconque. Avez-vous déjà fait usage de la magie noire ? Forcément. Son père avait gardé de nombreux grimoires sur la Magie Noire après la chute du Lord. Benjen les a d'abord étudiés avec attention, son père lui servant de précepteur. Et après l'apprentissage théorique, Benjen s'est mis à la pratique, toujours en présence de son géniteur. La Magie Noire n'est mauvaise que si on l'utilise avec de mauvaises intentions, elle devient alors destructrice et rend fou. Pour l'instant, Benjen a encore toute sa tête et ne se laisse pas dominer par cette forme de magie. Il ne veut pas en être accro comme son père l'avait été jadis. Plutôt Ombre ou Ordre ? Pourquoi ?Ombre, quelle question. Pas forcément parce que sa famille entière se trouve dans ce camp. Benjen n'a pas une psyché domptable, son père avait réellement du mal à lui faire rentrer certaines notions dans la tête. Il est plutôt indépendant ; il a préféré étudier consciencieusement la Seconde Guerre Magique. Entre les arguments de chacun, il a fini par se faire sa propre opinion. Il croit dur comme fer que la Pureté du Sang est précieuse et qu'elle risque de disparaître à cause d'un mélange culturel, pas forcément parce qu'il a les Moldus en horreur, non. Il ne voudrait pas que ces Moldus s'emparent de leur Monde, qu'ils soient la raison de la chute des Sang-Purs. La disparition d’un élève de Poudlard vous perturbe-t-elle ? Indifférence totale envers les individus qui n'ont pas de considération de sa part. Il reste impassible, cynique parfois, en prétendant faire un pari sur le prochain qui disparaîtra. En revanche, si un proche élève disparaissait… Benjen serait capable de faire un génocide (ou presque). Êtes-vous inquiet pour votre sécurité, celle de vos proches ? Il est inquiet depuis sa première année, dès le premier jour ; à ses yeux, Poudlard est un nid à ennemis. Le camp opposé, celui qui voudrait l'exterminer lui et les autres élèves portant un patronyme honni. C'est plus une vigilance constante puisqu'il n'y a aucune paix entre les élèves. Foutu château aux traditions vétustes. Que pensez-vous des attaques de Pré-au-Lard ? Qu'il devrait y en avoir bien plus, histoire de marquer l'histoire et atteindre ce pour quoi ils se battent tous. Le gouvernement et les médias nient l’existence d’une force semblable aux Mangemorts. Et vous, vous en êtes où à ce sujet ? Nulle part. Cette soi-disant force pourrait amorcer une Troisième Guerre Magique, si ça continue. Le gouvernement n'est qu'une vaste blague qui se voile la face, incapable de croire au véritable problème que subit la population sorcière, ayant été dominée par le passé, qui le sera de nouveau dans le futur. Ou pas. Advienne que pourra…
le moldu derrière tout ça
Pseudo : colorblind. Âge : argh, 20 ans, trop moche la vieillesse. Avatar : diego barrueco. Fréquence de connexion : jeune (bahwui) geek collé/marié à son ordi, ainsi qu'aux chips et au fanta. Comment as-tu connu le forum ? j’y étais, y’a quelques mois (aa) et du coup, j’ai eu envie de revenir. ET PTAIN, CE SCENARIO EST JUSTE EIYFIREHYFYUERFZ. donc j’ai direct craqué, argh, cey mal de pondre des perso pareils. Code : BE05 Copyright : bannière de tumblr, avatar de mischievous wink, icônes de meteorus.
Dernière édition par Benjen E. Lestrange le Sam 18 Mai - 14:14, édité 8 fois
Invité
Sujet: Re: BENJEN ❝ dig up her bones, leave her soul alone Mer 8 Mai - 16:57
il était une fois
(chapter 1) ▽ We are made from broken parts, we are broken from the start.
Mai 1998 – Une phobie du futur, la peur dans ses entrailles, Rodolphus Lestrange semblait tourmenté. À l’aube d’une guerre où un peuple retrouva sa liberté après une domination du Lord. Et les morts épars, dispersés ; les morts du côté du Lord étaient agglutinés dans un coin, comme un tas de déchets dont personne n’en voulait. Rodolphus savait qui se trouvait dans ce tas de carcasses flasques et en voie de boursouflure : elle était là, Elle. Ce jour-là, il tourna le dos aux restes d’un amour désuet pour laisser une culpabilité naissante l'étreindre car il n'avait rien pu faire pour la sauver. Et puis finalement, Rodolphus remonta la pente, se remaria et tenta de faire profil bas.
Décembre 2000 – Après les festivités, dans une ambiance chaleureuse pour une nuit hivernale, Altheda Lestrange mit au monde son premier enfant. Rodolphus n’était pas présent. Altheda comprit ce jour-là que son époux n’était pas heureux avec elle. Elle avait, heureusement, un fils capable de lui faire oublier le bonheur inexistant dans son mariage. Elle lui donna le prénom de son frère, décédé, dont personne ne savait rien mais elle voulait lui rendre hommage. En espérant que son fils hérite de son intelligence fine et son esprit stratégique ; elle se heurtait à des illusions de mère voulant que son enfant accomplisse de grandes choses. Elle le couva, beaucoup, jusqu’à ce qu’il soit en âge pour que son époux s’occupe de son éducation. Stricte et rigide, la compassion était exclue. Quand Benjen eut deux ans, Altheda accoucha de son deuxième enfant, une fille cette fois-ci. Elle nomma son enfant Morrigan car elle voulait la voir accomplir de grandes choses, en tant que reine de l’imaginaire de sa mère. Mais Altheda comprit à la naissance de Morrigan que son époux n’éprouvait rien pour elle ; c’était un simple respect pour une épouse bonne à procréer. Après tout, c’est ce qu’elle était : femme féconde mariée à un sang-pur pour la pureté du sang, abandonnant ses rêves et espoirs les plus fous pour le rôle de femme au foyer. Au moins, dans cette union, Altheda s’était éprise de son époux, espérant une réciprocité… qui n’arriva jamais. Elle n’avait pas l’amour de son mari mais elle avait deux enfants en bonne santé, leur amour pourrait être suffisant, se disait-elle.
Son aîné, Benjen, n’était pas un bambin très difficile. Pas de caprices ni cris inutiles, il faisait la fierté de sa mère même à cet âge. Même si de la part de son père, il n’avait qu’indifférence et rigidité maladive. Jusqu’à ce qu’il eut six ans et que son père décida de l’arracher aux jupons de sa mère pour lui apprendre ce qu’il devait savoir en tant que Lestrange. Benjen trouvait que c’était très difficile de rester en présence de son père car Rodolphus n’aimait pas les agitations ni les respirations sifflantes. Il y avait de nombreuses manies qui agaçaient Rodolphus et souvent, Benjen en oubliait quelques unes… Comme par exemple, cesser de se tortiller les doigts parce que Père ne le supportait pas. Et en punition, Père l’enfermait dans un placard pour lui apprendre à se tenir tranquillement. Au bout de quatre passages au placard, Benjen cessa de se tortiller les doigts. Cessa d'avoir peur du noir. En fait, il abandonna toutes ses manies les plus absurdes pour satisfaire son père afin de poursuivre son « apprentissage ». Alors, même si Rodolphus n’avait pas de paroles réconfortantes comme sa mère l’avait habitué, Benjen était heureux et adorait sa famille. Adoration plutôt malsaine compte tenu de la famille en question. Certes, son père était très sévère et exigeant mais Benjen n'avait aucune raison de le haïr, il ne se questionnait pas outre mesure, tout simplement car il n’avait aucun point de comparaison. À ses yeux, tous les pères étaient froids et impitoyables. La seule famille qu’il connaissait bien était celle de son Oncle Rabastan.
Avril 2008 – Il adorait assassiner les animaux errants. Par curiosité scientifique, disait-il à sa sœur. Chasser un lapin, le dépecer et l’examiner ; là était son passe-temps favori. Souvent, il rentrait les mains ensanglantées mais Père ne le réprimandait pas. Au contraire, une lueur de fierté brillait dans ses yeux. Altheda, en revanche… Elle menait un combat intérieurement entre son instinct maternel de protéger son fils contre le monde entier et son besoin viscéral de se ranger du côté de son mari afin qu’il se montre un peu plus attentionné avec elle. Si ses lèvres pincées en une ligne amère ne lâchaient pas de paroles réprobatrices, son regard criait à l’horreur. La chair de sa chair qui dépeçait des animaux errants. Mais bien vite, Benjen se lassa et se chercha d’autres jeux, abandonnant les actes de barbarie envers les animaux. Il se passionna pour l’observation des individus. Notamment son père qui était une énigme à lui tout seul. Énigme qu’il voulait résoudre parce que… Père faisait beaucoup de peine à Mère. Benjen avait tellement l’habitude de se glisser dans la chambre de sa mère pour la réconforter. Parce qu’elle pleurait souvent. Le gamin préférait la voir sourire pour revoir ses fossettes que de la voir pleurer et lui transmettre sa tristesse.
Ce soir-là, il s’était caché discrètement dans le bureau de son père pour l’observer mais Morrigan l’avait suivi, il avait fallu la convaincre de ne pas faire de bruits. Même si Père n’était pas encore rentré, ils risquaient gros… « Arrête de glousser, Père va bientôt revenir, tu ne devras pas bouger, » dit-il pour faire cesser les gloussements de sa sœur. Elle pensait que c’était un jeu, un jeu qu’ils jouaient avec leur Père. « Pardon, pardon, j’arrête. Mais j’ai déjà oublié pourquoi on est ici… » Un regard noir, Benjen se prit la tête entre ses mains ; il lui avait expliqué deux fois la mission, deux fois. Mais elle continuait à rire. « On observe Père, commença-t-il sur un ton calme, on veut savoir pourquoi il est… Pourquoi il est ce qu’il est. » Morrigan ne sembla pas tellement convaincue mais elle arrêta de glousser inutilement lorsque la porte s’ouvrit pour laisser entrer un Rodolphus Lestrange complètement ivre. Ses enfants étaient cachés dans le placard – tellement habitué que Benjen n’avait même plus peur du noir – qu'il ne les remarqua pas. La bouteille de Whisky pur Feu atterrit sur la moquette ; bouteille vide, constat amer de son existence. Mais Rodolphus ne fit guère attention à la bouteille ni à ses enfants dans la pièce, tant il était ivre. Il se mit à vociférer des paroles incohérentes, incompréhensibles, décousues. De ce que Benjen comprit dans cette logorrhée constante, il y avait les termes « Bellatrix », « morte », « salope » et « elle – abandonné ». Le gamin avait déjà entendu son père déblatérer des inepties et souvent ces mots revenaient même s’il n’arrivait pas à leur donner un sens. Mais il dut interrompre ses raisonnements car Rodolphus remarqua la bouteille vide et s’élança dans le couloir en criant qu’il voulait boire et il disparut. Benjen profita de cette absence pour tirer sa sœur de leur cachette afin de l’emmener dans sa chambre.
« Dis, grand-frère… C’est qui Bellatrix ? » Lui demanda sa sœur lorsqu'ils arrivèrent dans sa chambre. Elle était pensive, cherchant elle-même la réponse sans y parvenir. Il ne répondit pas tout de suite, il cherchait à remettre un ordre aux informations trop nombreuses dans sa tête. « Je sais pas… Je pense que c’est une femme que Père a connu. Je pense qu’elle est morte. Et que Père se sent coupable de euh… du fait qu’elle ne soit plus en vie. Peut-être qu’elle a dû… euh, mourir par sa faute. Quelque chose comme ça. » Un simple 'oh' en guise de réponse tandis que Morrigan assimilait les suppositions de son frère. « Mais… c’est quoi la mort ? C’est un nouveau travail du barbu dans les nuages ? Comment on fait pour mourir ? » Sur le moment, il se mit à rire, il en avait même oublié l’âge de sa sœur : six ans et elle ne savait pas ce qu’était la mort. Mais il fronça les sourcils, parce qu’il n’était pas très certain non plus de le savoir exactement, même s'il avait huit ans et qu'il se prenait pour un grand. « Euh… Maman a dit que c’est quand… quand tu perds ton âme ou ta rame, je sais plus très bien. Eh bien, mourir, c’est perdre ta rame, petite-sœur. Tu ne peux plus naviguer avec les autres, tu rejoins le pays des morts. C’est pas très joyeux mais c’est la vie, on doit tous perdre la rame. Dommage que ça soit pas un travail… Mourir c’est perdre ta rame. »
(chapter 2) ▽ They wanna see blood, they wanna see hate, like needle in your vain, sickness with no name
Août 2009 – L’insouciance de l’enfance, les rêveries presque innocentes de jeunes enfants nés dans la mauvaise famille. Du point des Autres, cependant, car Benjen ne se considérait pas comme malchanceux, il n’aurait échangé sa famille pour rien au monde. Malgré l’endoctrinement forcé reçu par son père, Benjen se complaisait dans ses rêves enfantins, ses illusions encore intactes, ses espoirs… il était un garçon qui espérait qu’un jour, le nom des Lestrange ne serait plus porté comme un lourd fardeau. Mais lorsqu’il vit de ses propres yeux que les faits réels véhiculaient une haine séculaire à sa famille, il devint pragmatique et haineux, en vendant ses espoirs d’un monde meilleur au premier passant. Car le monde était pourri et le monde abhorrait dans son entièreté les Lestrange et les autres familles de leur engeance. Il était mal dans sa peau, incompris et désireux d’un semblant de considération envers les Lestrange. Considération que le monde refusait de leur accorder.
Il y avait un lieu paisible, presque mystique, un lieu de sourires et de rires. Pour Benjen, la cabane de son oncle Rabastan était un lieu sacré, il déposait à l’entrée ses chaussures crasseuses ainsi que la haine qu’il vouait au monde pour s’y réfugier lorsque Morrigan l’importunait. Il était rarement seul dans ce lieu, sa cousine Alesya était son acolyte d’infortune et d’aventures qui avaient tant bercé leur enfance. Un jour, ils volèrent des pots de confiture aux framboises et semèrent ensemble Rohàn et Morrigan pour se réfugier dans la cabane. Le rire communicatif d’Alesya était le seul son que Benjen voulait entendre même si elle tentait de faire le moins de bruit possible. Pourtant, personne ne les surprit dans leur cachette, ils étaient dans une bulle. « Tu me racontes une histoire ? » demanda-t-elle après avoir cessé de rire. Alors, Benjen l’attira près de lui, passant un bras autour de ses épaules et commença à réciter une histoire avec le même ton que le vieux sorcier du village leur récitait ses péripéties. « J’ai appris une nouvelle histoire l’autre jour. Tu connais la mythologie grecque, Lesya ? Eh bien, la fable s’appelle Le Rossignol et le Faucon. Le rossignol était perché sur le haut d’un chêne, il chantait comme à l’accoutumée. Un faucon l’aperçut et, n’ayant plus rien à manger, il fondit sur lui et l’enleva. L’autre, se voyant perdu, commença à supplier le faucon de le laisser aller : il était trop petit, gémit-il, pour lui remplir le ventre. Il lui fallait s’attaquer à de plus gros oiseaux puisqu’il manquait de nourriture ! Mais le faucon répliqua, ❝ Il faudrait que je sois bien fou pour lâcher la proie que je tiens et courir après celles que je ne vois même pas ! ❞ La morale de cette histoire c’est qu’il y a des hommes trop insensés qui, dans l’espoir de biens plus grands, laissent échapper ceux qu’ils tiennent entre les mains. Je ne suis pas certain d’avoir compris la morale, peut-être que dans quelques années, je l’aurai comprise, qui sait. » En terminant son récit, il tourna son visage vers sa cousine, guettant une réaction sur son récit mais au même moment, Alesya renversa le pot de confiture sur son crâne. Confiture qui dégoulina de toutes parts, acte qui n’agaça pas Benjen, au contraire, il éclata de rire et riposta à son tour avec les autres pots de confiture qu’il leur restait.
Cette bataille de confiture aboutit sur un résultat plutôt déconcertant, surtout que ce qui s’ensuivit… marqua Benjen à tout jamais. Dans l’effervescence de leur bataille d’enfants recouverts de confiture, Benjen fut pris d’une pulsion incontrôlée lorsqu’il vit le visage rougi de sa cousine. Sur le moment il se demanda si le rougissement était causé par la confiture de framboise. La bataille terminée, son regard attentif était ancré sur sa cousine tandis que ses mains avaient emprisonné celles d’Alesya en un geste réconfortant. Il ne sut pas vraiment ce qui lui prit, ce jour-là, mais il s’approcha de sa cousine et posa ses lèvres avec maladresse sur sa bouche. C’était un baiser très maladroit, enfantin et sans importance. Il se dit qu’il avait seulement voulu enlever les traces de confiture qui étaient sur le visage d’Alesya. Il se répéta à plusieurs reprises que ce n’était pas important, que ce n’était pas censé se savoir. Il y crut, sur le moment, puisqu’ils décidèrent qu’ils n’en parleraient à personne même si ce n’était pas important. Pas important alors que, bien des semaines plus tard, Benjen y songeait encore. Pas important alors que Benjen se mit à détester la confiture à la framboise même si elle était sa préférée autrefois. Pas important alors que Benjen se maudit d’avoir eu cette pulsion ce jour-là.
Septembre 2014 – « Tu pars quand ? » Alors qu’il s’apprêtait à monter les marches pour s’enfermer dans sa chambre avant le départ, la voix éreintée de Morrigan le retint. Elle était sur le canapé, dos à lui, elle ne le regardait pas. Benjen soupira et fit demi-tour pour la rejoindre. Mine de rien, il la connaissait suffisamment bien pour se douter que son départ de la maison lui ferait… quelque chose. Même s’ils n’en parlaient pas ouvertement. Il plaça ses bras sur le dossier du canapé tandis que ses doigts se glissaient dans la chevelure brune de sa sœur, toujours dos à lui. D’une pression légère sur son crâne, il l’obligea à incliner la tête en arrière pour le regarder dans les yeux, un sourire rassurant s’étirait sur son visage, un sourire qu’il réservait surtout à Morrigan. « Tu vas me manquer. Deux ans. Deux ans, c’est long pour te retrouver dans cette école. Je préparerai le terrain pour toi, ma belle. Je refuse que les autres s’en prennent à toi, tu sais. Bon sang… Lafey, tu vas vraiment me manquer. » En s’abaissant légèrement, ses lèvres se posèrent sur le front de sa frangine, baiser témoignant de l’affection véritable qu’il lui portait. « Je pars bientôt, répond-il finalement à la question, tu sais où est Mère ? » La réaction de Morrigan le surprit : une grimace barra son visage à la mention de leur mère. Il fronça les sourcils, se demandant quand sa sœur s’était mise à s’agacer par le comportement de leur mère. « Dans sa chambre, je suppose. Comme d’habitude. En train de pleurer. »
Ce jour-là, il ne réconforta pas Altheda, aussi vulnérable était-elle. Il comprenait son comportement, son besoin constant d’être aimée en retour, chose qu’il avait compris en tentant de lui prouver qu’elle avait une place dans son cœur. Après tout, une mère peut avoir une pléiade d’enfants mais… ces enfants n’auront qu’une seule mère. Et même si Benjen n’était pas très démonstratif avec elle, l’appelant Mère et jamais Maman ou en refusant qu’elle le prenne dans ses bras, Benjen lui prouvait à sa manière qu’il tenait à elle. Comme lorsque Rodolphus ne revient pas la nuit, Benjen a l’habitude de déposer des tulipes sur l’oreiller de sa mère. Simple attention qui avait pourtant le don de combler les trous béants dans le cœur d’Altheda. Mais pas ce soir, se répétait-il, pas ce soir. Il passa du temps avec Morrigan, jouant avec ses cheveux, la laissant lui parler de tout ce qui lui passait par la tête. Il ne lui a jamais dit qu’il l’aimait ; ce n’est pas fait pour lui, ni pour sa famille, il a toujours préféré lui montrer. Comme quand Rodolphus s’emporte sur elle, à cause des crises parfois justifiées de Morrigan, Benjen n’hésite pas à prendre sa défense. Parce qu’elle est un bout de lui, parce qu’ils ont été portés par la même mère, parce que personne n’a le droit de faire du mal à sa sœur. Aussi peste et capricieuse soit-elle, Benjen sait combien elle est fragile dans le fond. Elle a l’âme en peine, sa rame est cabossée à cause d’une haine alourdissant ses épaules frêles. Le monde est pourri, oui, mais le monde ne doit pas atteindre Morrigan, elle mérite le bonheur… vaine tentative de se convaincre lui-même, pourtant persuadé que les Nuisibles tenteront d’abattre sa sœur. Pour la énième fois, il se fit la promesse que… dans deux ans, lorsqu’elle fera son entrée à Poudlard, personne ne lui fera du mal. « Personne ne fait de mal à un Lestrange. Personne. » Murmure inaudible alors que Morrigan s’endormait dans ses bras, bercée par Benjen et ses promesses chuchotées avec morgue.
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À la lisière de la forêt, obligé de suivre le troupeau humain, la méfiance exacerbée ; Benjen était mal à l’aise. Comme la désagréable impression qu’il était dans le camp ennemi même si rares étaient les regards qu’on lui lançait. À lui et également à son cousin Rohàn, sans doute parce que les élèves ne savaient pas tous quels descendants précisément étaient admis à Poudlard. Quelques sorts voulaient franchir ses lèvres quand les regards devenaient persistants mais Benjen se retenait… pour la simple raison qu’on était en septembre et que de juin à décembre, sa magie faisait de drôles de choses ; il ne voulait pas se risquer d’avoir une punition avant même d’être réparti. Il ravala sa méfiance mais ses doigts se resserrent sur Yngvi, sa baguette ; ses lèvres pincées et ses sourcils froncés, il suivit la foule ennemie pour se rendre dans la grande salle. Il appréhendait. L’appréhension de devenir l’ersatz de sa famille s’il atterrissait parmi les gryffondors ou les poufsouffles, les déchets de l’humanité comme lui disait son père. Et finalement, la répartition débuta.
« LESTRANGE, Benjen. » Les regards sondeurs d’âmes étaient de retour, on le fixait comme s’il était une maladie qu’il fallait exterminer. Alors, il marcha avec dignité jusqu’au professeur chargé de la répartition et se fit la réflexion que… que ce n’était pas lui, la maladie. Qu’il y avait bien une maladie mais que cette maladie, c’était l'Humanité, les Autres ; ces humains aux jugements trop hâtifs, ceux qui le regardaient comme si lui ou les autres enfants de la même trempe devraient être éradiqués. Lorsqu’il s’assit sur le tabouret, il se fit la promesse qu’il prouverait au monde qu’un Lestrange, qu’importe ses idéaux, mérite la reconnaissance que le monde lui doit. L’objet vétuste posé sur son crâne semblait partager les mêmes opinions que le garçon qu’il répartissait. Répartition qui dura plusieurs minutes, combat entre deux maisons ; celle des Lestrange ayant pratiquement tous été répartis à Serpentard et la maison à l'épanouissement intellectuel qui le mènerait loin, d'après le Choixpeau. Lui, il savait très bien où il ne voulait pas aller : Serpentard. Persuadé que Alesya y serait répartie dans quelques années. À son souvenir, il serra le poing jusqu'à blanchir ses phalanges mais son vœu fut exaucé. Il fut réparti à Serdaigle, loin du visage tant familier. Mais il était prisonnier de ses souvenirs plein la tête à cause d'une mémoire absolue qui l'empêchait d'oublier le goût des framboises d'un après-midi du mois d'Août.
(chapter 3) ▽ If I had a heart I could love you, If I had a voice I would sing. After the night when I wake up, I'll see what tomorrow brings.
Novembre 2015 – Framboise. Sa bouche framboise, dans une cabane isolée, baiser chaste et enfantin. Rebelote : les mêmes souvenirs. C’était mal, ce n’était pas normal, personne ne regardait sa cousine comme lui il le faisait. Elle était à l’école depuis quelques mois déjà – elle avait foutu le souk dans sa caboche. Il y avait trop de pensées, trop d’idées, trop de souvenirs qui se chevauchaient les uns aux autres. Benjen était paumé mais le cachait plutôt bien. Parce qu’il ne voulait pas dire à quelqu’un que sa cousine avait envahi sa psyché défaillante. Il ne voulait pas, il ne savait pas non plus ce qu’il voulait. Il allait avoir quinze ans, ses notes étaient très bonnes – pas excellentes cependant, ça lui causerait quelques punitions durant les vacances mais rien de grave. Non, rien de grave. Le plus grave, c’est qu’il ne cessait de penser à sa cousine. Et sa bouche framboise, goût qu’il adorait autrefois, saveur qu’il exècre à présent. Et puis, sa mémoire… elle était trop… trop absolue. Sa mère parlait d’une mémoire eidétique, son père parlait d’un don, lui il voyait ça comme une malédiction. Parce que c’était mal de se souvenir dans les moindres détails le goût qu’avait son premier baiser. Parce que sa mémoire le rendrait fou, littéralement. C’était déjà le cas, visiblement, vu l’état dans lequel il se trouvait ce soir-là. Les cours avaient pris fin depuis un moment, il avait semé les gens parce qu’il ne voulait voir personne – pas même sa cousine. Parce que sa présence augmentait encore plus ses pensées malsaines, c’était mal, mal, mal. Il voguait dans les couloirs, la nervosité à son paroxysme, son uniforme scolaire froissé. Il avait sa baguette dans les mains, qu’il tripotait, les petites étincelles s’en échappaient. C’était la mauvaise période pour lancer un sort, il le savait, il devrait attendre le solstice d'hiver pour agir contre ses pensées malsaines.
Il avait une idée pourtant, qui ne cessait de quitter son esprit azimuté. Une idée foutrement brillante mais tellement risquée. Risquée parce qu’en se lançant le sort d’Obliviate, il avait plus de chances de le rater et de perdre la mémoire définitivement. Mais il ne voulait pas perdre la mémoire, il voulait simplement effacer cette obsession infâme de sa mémoire. Sauf qu’il ne pouvait plus attendre, Alesya était partout dans sa tête, c’était malsain, c’était mal – il voulait y mettre un terme. Résigné, il se dirigea vers le placard à balais du premier étage, personne ne viendrait le déranger. Non, personne ne pourrait. Après tout, depuis plusieurs semaines, il était imbuvable et rejetait tout le monde. Il refusait également de voir Morrigan. En vérité, le seul contact plus ou moins proche qu’il eut ces derniers jours… c’était lors des bagarres. Coups percutants contre les Nuisibles qui semblaient plus nombreux au fil des jours. Il les haïssait également. Il haïssait un peu tout le monde. Mais surtout lui-même et sa mémoire atroce. La haine. Haine contre le monde entier, contre les framboises, contre… Contre lui-même, putain. D’abord, il lança un sort de silence. Ensuite, il lâcha sa frustration contre le mur, coups atroces qu’il s’infligeait pour ne plus ressentir toute cette haine contre sa personne. Il donnait des coups, des coups partout, où il trouvait ; il cognait sans vergogne, n’ayant que faire de la douleur dans ses phalanges bousillées. Les jurons, il ne les retenait pas non plus mais il était le seul à les entendre. Et puis, l’atmosphère changea, ses mains ensanglantées ne cognaient plus. Il avait arrêté le massacre, stoppé cette haine qu’il vouait à lui-même. Il réfléchissait, la respiration sifflante. Après tout, personne ne viendrait l’empêcher de commettre l’irréparable. Comme un acte suicidaire : il sortit son arme, sa baguette nommée Yngvi. Les larmes aux coins des yeux, son arme à la main, il faisait fi des voix qui lui disaient de changer de plan. Mais il avait atteint le point de non-retour. Et il pointa Yngvi sur sa tempe et se concentra sur le sortilège, exactement comme Rodolphus lui avait appris. Le fracas contre la porte du placard, c’était le corps de Benjen qui en était la cause, expulsé hors du lieu où il avait trouvé refuge. Expulsé et inconscient : son sort était raté. Amoché, on l’emmena à l’infirmerie où il resta trois jours environs. On disait qu’il s’était battu jusqu’à tomber inconscient – supposition de l’élève ayant trouvé son corps. Mais l’infirmière n’était pas dupe, elle réussit à trouver la cause de l’inconscience de son patient : un sortilège d’amnésie complètement raté. La seule chose qu’elle redoutait, c’était une perte totale de la mémoire.
À son réveil, il faisait encore nuit. Benjen cligna à plusieurs reprises des yeux, ayant perdu ses repères – se demandant s’il en avait déjà eus. Une migraine atroce lui vrillait la tête, durant quelques secondes, il plaça ses mains sur son crâne, les yeux fermés, priant pour que la migraine lui passe. Dans la mythologie qui le passionnait, il avait déjà lu que dans la mythologie slave, la migraine était faite pour les mauvaises personnes et les vertiges pour les bonnes. Sur le moment, il se demanda s’il était un monstre. Et puis, le visage de Père lui apparut à l’esprit et il se dit que seuls les monstres engendrent les monstres, il était d’accord avec cet état de faits. Les minutes s’égrenèrent mais il voulait quitter ce lieu sordide où il avait une impression paradoxale d’être la maladie que les autres voulaient éradiquer. Sa propre pensée l’agaça et il rejeta violemment le drap qui le recouvrait, les forces l’avaient quitté mais il parvint à poser ses pieds nus sur le carrelage monochrome de l’infirmerie. Quelques secondes de quiétude, fixant intensément les différents objets sur la table de chevet à ses côtés. Il y avait un vase. Un vase contenant des fleurs de Safran, il les reconnut rapidement puisqu’il en avait déjà vu chez les Dolohov. La mère, Shaadi Dolohov, de par son origine iranienne avait l’habitude de cuisiner des plats avec l’épice issue de ces fleurs. Mais ces fleurs avaient également une vertu bienfaitrice comme de procurer un sommeil réparateur. …Benjen se prit de nouveau la tête entre ses mains. S’il se rappelait de toutes ces choses… Alors il n’avait rien oublié. Il avait toujours sa mémoire absolue et tellement atroce. Mais depuis son réveil… il l’avait senti qu’il n’avait rien oublié. Parce qu’il savait très bien ce à quoi il voulait éviter de penser. Il se retenait de toutes ses forces. Et la prise de conscience fut dure et affreuse, il se mit debout malgré les jambes encore flageolantes et attrapa le vase informe pour évacuer toute sa haine. Ses mains serrèrent tellement fort le vase qu’il le brisa en morceaux. Mais les morceaux ne s’éparpillèrent pas au sol, non, ils restèrent dans ses mains, qu’il continuait à serrer fort. Fort, fort, fort, jusqu’à ce que les morceaux brisés entrent dans sa chaire meurtrie, s’y implantent comme s’ils avaient toujours su qu’à cet endroit, il y aurait une place pour eux. Coupures douloureuses, sensation se relâchement, plus de pression… Plus de pensées malsaines. Plus de visages, ni de rires, encore moins de sourires. Rien. Oubli total, bienfait intérieur. Pas de framboises. Ce vase fut le déclencheur des coupures mais… Benjen s’enlisa dans ce gouffre immuable de souffrance jusqu’à réitérer cet acte à chaque fois que la pression devenait forte.
Juillet 2019 (contenu explicite) – La salle de bains et ses murs trop blancs, pièce vide et pourtant étouffante. Mais elle était son exutoire, le lieu de prédilection pour ce qu’il s’apprêtait à faire. Parce que dans sa chambre, Morrigan ou un autre pouvait y entrer à l’improviste. Il ne voulait pas être surpris quand… il enfoncerait la lame de rasoir dans sa chair. Depuis la fin des cours, il se faisait des coupures bien plus régulièrement qu’à l’école ; sans doute parce que là-bas, il devait constamment faire attention où il le faisait. Il ouvrit le robinet de sa baignoire pour faire couler l’eau mais n’y entra pas, non, la baignoire était une mise en scène. Il se dirigea plutôt vers la douche sans toucher au robinet, il n’aimait pas quand cette étendue d’eau placide avalait goulument les tracées rougeâtres. Une adoration pour le sang, pour son propre sang qui l’avait mené à une pratique obscène qui consistait à… avaler ce liquide carmin jusqu’à l’écœurement. De manière habituelle, il entailla d’abord son poignet, enfonçant la lame de rasoir de plus en plus profondément dans la chair tendre de son bras, sans cri ou gémissement… c’était le but de sa première entaille : la faire tellement profondément jusqu’à ressentir une douleur atroce dans son bras mais également dans son cœur. Cœur qui saigne, à l’heure actuelle, blessure béante ouverte il y a bien longtemps. Il cessa le massacre, là, au cœur, il ressentit la douleur. Douleur intense qui lui fit tourner la tête mais aucune larme ne roula sur ses joues. Ses yeux onyx étaient cernés, lourd fardeau hérité par l’insomnie, ils ne brillaient pas d’une lueur douloureuse noyée par les larmes. Benjen n’était pas un garçon qui se laissait aller à la première douleur. Non, la première est un avant-goût, ça serait une tare de ne pas se contrôler et de déverser des larmes dès le début.
Il inclina sa tête en arrière, fit une deuxième entaille, tandis que le sang se déversait sur ses jambes, gouttelettes macabres glissant jusqu’à la bonde de la cabine. Ses yeux viciés se plissèrent, sa chair ouverte, au fil des secondes que les deux entailles prenaient forme. Un affreux tressaillement, signe d’une faiblesse quelconque, il était à deux doigts de s’énerver contre lui-même de perdre à ce point le contrôle sur sa mutilation. Les coupures, il en avait l’habitude maintenant. Mais depuis qu’il ne voyait plus aussi souvent la raison de son mal-être, Benjen perdait de plus en plus le contrôle, paradoxalement. Et pour ne pas se laisser submerger par la tristesse d’un baiser désuet, Benjen plaqua son poignet contre sa bouche et avala le sang, liquide répugnant glissant lentement dans son œsophage.
Du sang sur sa langue, goût médiocre… saveur de son existence.
Tout ce sang avalé avait un goût répugnant mais il ne cessa pas de forcer ses lèvres sur les plaies pour avaler une plus grosse quantité. Torture personnelle et tellement sordide… pourtant, il ne voyait pas le mal qu’il se faisait. Pour lui, cette punition était justifiée pour les péchés commis. C’est mal de ne penser qu’à… qu’à… À cette pensée, il mordit avec force ses plaies et s’empêcha de crier de douleur, le haut le cœur allait l’atteindre mais il repoussait ce moment. Car après, il sera submergé par la culpabilité. Et il n’en voulait pas, de cette culpabilité. La culpabilité du coupable. Coupable d’un crime, celui de détenir en sa possession des pensées malsaines sur sa cousine. Crime impardonnable, pire que les sorts impardonnables. Le Doloris, il le connait. Même très bien puisqu’il l’a déjà lancé sur lui-même. Mais le Doloris n’a pas les mêmes effets qu’une mutilation en bonne et due forme, la mutilation… elle… elle a un pouvoir libérateur. Liberté offerte mais une liberté temporaire jusqu’à ce que les émotions le submergent de nouveau. Cercle vicieux, insanité d’un adolescent aux pensées trop sombres. Et puis, les mots de Rohàn revinrent le hanter, comme toujours dans ces moments de faiblesse… Parce que Rohàn avait raison, Benjen ne valait pas mieux que lui… « Traite-moi d’anomalie mais ce que t’as fait… tu vaux pas mieux que moi… » Constat amer, dur à encaisser, à assimiler, à ne pas oublier. Alors, il se pencha en avant et recracha ses tripes et entrailles : il ne garda strictement rien en lui tant le goût médiocre de son existence l’écœurait. Foutu rituel de la mutilation.
Janvier 2022 – Des gosses qui jouaient dans la cour des grands. Quand la conscience assassine et qu’elle enraye tout bon sens… et Benjen était du côté des siens, ils partageaient tous les mêmes idéaux. La même haine. La pulsion vindicative pour atteindre une reconnaissance… Simple reconnaissance d’êtres-humains, d’abord. Mais Benjen restait à l’écart, il n’était pas un garçon qui donnait des ordres, il était plutôt celui qui cherchait les failles dans leurs plans. Parce qu’il était impliqué, oui, mais il n’était pas un dirigeant, il n’a jamais eu l’étoffe d’un chef. Cette armure sévère et rigide, elle n’était pas faite pour lui. Souvent, il restait silencieux lors des réunions, surtout en début d’année, à la bibliothèque, ils avaient mentionné la fille disparue. Les piques, les remarques caustiques… tout ça l’avait agacé. Ils étaient dans le même camp et se jetaient des piques comme si collectionner les ennemis, ce n’était pas déjà suffisant. Mais il n’avait rien dit, ce jour-là, il avait regardé Alesya juste deux secondes mais c’était déjà trop pour lui. Ensuite, il avait tourné son regard attentif vers la jeune Azazëlle, il n’avait pas péché avec elle, il s’était permis de la regarder plus longtemps. Et puis, elle n’était pas sa cousine. Mais elle avait un frère, que Benjen exécrait. Parce que Zahak était un véritable déchet de l’Humanité, parce qu’il ne méritait pas le titre de grand-frère tant il était pourri. Tout bien réfléchi, même Rohàn ne méritait pas ce titre. Puisqu’il n’avait pas eu les couilles de protéger sa sœur d’un monstre comme Benjen qui lui avait volé son premier baiser. Et Benjen… Il ne méritait pas non plus ce titre. Parce qu’il a toujours été un garçon inutile, foncièrement fade, incapable de protéger sa sœur de Rohàn.
La pression, elle pesait une tonne sur ses épaules. Sur celles des autres aussi, même sur son cousin le bâtard des Lestrange. Ils n’étaient que des gosses, des gosses contraints de mener une guerre sous la pression de leurs parents. Mauvais gosses, aux pensées sombres, réclamant une vengeance. Une vengeance contre le Monde qui ne voulait plus d’eux. Et puis, Benjen se prit la tête entre ses mains parce que ses propres pensées l’agaçaient. Il s’agaçait de plus en plus ces derniers temps. Sans doute car on s’approchait de la fin de sa scolarité. Et donc, de ses fiançailles. À cette pensée, il tourna la tête vers Morrigan qui continuait à lui parler. Elle était bavarde, et même si parfois, il ne l’écoutait pas… sa voix avait des vertus apaisantes sur son âme. Il lui fit un sourire et se fit une nouvelle promesse qu’il ne rendra pas les armes sans se battre pour la voir sourire de nouveau. Parce qu’il était paumé, il ne savait plus où aller, quel lieu trouver pour relâcher la pression. Il n’avait pas non plus confiance en lui, il se considérait plutôt comme un raté de l’existence. Comme s’il était un croisement raté entre un savant-fou et un philosophe décapité pour ses idéaux. Advienne que pourra…
Dernière édition par Benjen E. Lestrange le Sam 18 Mai - 13:44, édité 28 fois
Invité
Sujet: Re: BENJEN ❝ dig up her bones, leave her soul alone Mer 8 Mai - 17:10
HRIen depuis le : 26/10/2012 Parchemins écrits : 676 Statut : Fiancée enfuie, largué par son petit copain, en relation extra-incestueuse avec sa cousine d'amour
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Sujet: Re: BENJEN ❝ dig up her bones, leave her soul alone Mer 8 Mai - 17:11
COUSIIIIIIIIIIIN *high five de lestrange*
Citation :
Résolument hétérosexuel. Pire, à tendance homophobe, il n’accepte aucune approche venant de ses congénères masculins.
.... *Rohàn se cache dans un coin* (a) Tu va pas taper ton cousin, hein hein ? Bienvenue en tout cas, bon courage pour la fiche, si t'as besoin de quoi que ce soit tu m'siffles, j'accoures, bref, merci d'avoir pris Benjen
Invité
Sujet: Re: BENJEN ❝ dig up her bones, leave her soul alone Mer 8 Mai - 17:18
Bienvenuuueeee!!!!
*donne un :arté: en espérant ne pas se faire mordre.....*
Bon courage pour la fiche monsieur Lestrange! ^^
Alesya Y. Lestrange
HRIen depuis le : 25/08/2011 Parchemins écrits : 5504 Statut : » FIANCEE A VLAD KARKAROFF
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Sujet: Re: BENJEN ❝ dig up her bones, leave her soul alone Mer 8 Mai - 17:36
Kniiiiiiiiiii ! Bienvenue, encore, tu sais déjà à quel point je t'aime d'avoir prit ce scénario. J'espère sincèrement que tu vas te plaire avec ce Lestrange là, j'aime déjà ce que je lis de mon côté
Citation :
Epouvantard : Une Banshee
*admin pas du tout obsédée par les Banshee, c'était pas son ancien pseudo, non non, ce n'est pas vrai *
K. Lucifer B.-Lestrange
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Sujet: Re: BENJEN ❝ dig up her bones, leave her soul alone Mer 8 Mai - 18:06
Bwahaha, je reviens te dire que je t'aime déjà nous faudra un lien avec mon Goyle aussi, le premier amour d'Alesya avec qui ça a duré un an et demi ;D donc encore du négatif, j'en ai bien peur bienvenue officiellement hâte de lire tout ça
Dernière édition par K. Lucifer B.-Lestrange le Mer 8 Mai - 18:25, édité 1 fois
Invité
Sujet: Re: BENJEN ❝ dig up her bones, leave her soul alone Mer 8 Mai - 18:06
Welcome here, tu fais des heureux. En tout cas, une heureuse, c'est certain.
Invité
Sujet: Re: BENJEN ❝ dig up her bones, leave her soul alone Mer 8 Mai - 19:30
andy ; DAMN, elle fanning. je te retourne le JUHDREYURYRERGT. et merchiiiiiii pour l'accuuueil
rohàn ; azy, j'ai galéré à mettre l'accent sur le a COUZ-COUUUUUZ *highfive* mais non, je vais pas te taper. n'empêche que je devrai, TU T'ES TAPE MA SŒUR. T'AS ROMPU LE PACTE DES COUSINS. èé et wuuui, j'ai besoin de toi j'arrive dans ta boîte mp, attends-moua. merchi pour l'accueil, Roro
artémis ; han trop bien, des cookies *---* je te mordrai pas, t'inquiète. quoique... -> merchi beaucoup Artémis
alesya ; TOI. gnuhuh, me dis pas ce genre de choses, ça me touche dans mon dedans éè graou, merchi infiniment pour tout, j'ai un peu peur de pas être à la hauteur mais je ferai de mon mieux xD en même temps... la Banshee est tellement coool que ça m'étonne paaas. moi aussiiii joteeeem
lucifer ; graouu, tu blasphèmes un peu la famille à cause de ton statut de tarba mais jotem aussi. ah mais... undead burger c'est toi ! xD j'avais un lien avec ton Absolem sous mon ancieeen perso. (moi j'étais undead tout court) 'fin brweeef, un lien, ohwui, je veux, je veux ! o/ merchi pour l'accueil, dude !
gabriel ; ouais apparemment ça a surpris qu'un scénar soit tenté aussi vite merci en tout cas ! \o/
Invité
Sujet: Re: BENJEN ❝ dig up her bones, leave her soul alone Mer 8 Mai - 19:35
Il pleut des Lestrange, plein de Lestrange partout!
Bienvenu (ou plutôt rebienvenu) à toi Mister, en espérant que tu t'amuses bien parmi nous!
Charles A. Archer
HRIen depuis le : 10/11/2012 Parchemins écrits : 1449 Statut : Heart under arrest
Sujet: Re: BENJEN ❝ dig up her bones, leave her soul alone Mer 8 Mai - 19:51
WELCOME HEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEERE Barrueco + Lestrange + pseudo + itout itout itout = PERFECTION Et tu vas devoir te faire aux gays de HRI et surtout à moi Gosh les Lestrange me vendront toujours autant de rêve
En tout cas, on t'aime tous déjà Bon courage pour cette fiche
Invité
Sujet: Re: BENJEN ❝ dig up her bones, leave her soul alone Mer 8 Mai - 21:56
bienvenue ici, mon mignon. cousin lestrange, quoi. quelle classe ! je demande irrévocablement et forcément un lien avec toi, je suis juste trop fan du personnage. au plaisir et bon courage pour ta fiche !
Invité
Sujet: Re: BENJEN ❝ dig up her bones, leave her soul alone Mer 8 Mai - 22:05
Bienvenue Mister Lestrange
K. Lucifer B.-Lestrange
HRIen depuis le : 06/02/2013 Parchemins écrits : 1066 Statut : » The City looks so pretty, do you wanna burn it with me ? (Lilith Ogden)
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Sujet: Re: BENJEN ❝ dig up her bones, leave her soul alone Mer 8 Mai - 22:55
Citation :
tu blasphèmes un peu la famille à cause de ton statut de tarba
j'ai ri XD
sinon jôtem aussi, et j'aimais beaucoup ton weirdo à l'époque j'suis super contente de te revoir d'ailleurs, et Abso est toujours là aussi ;D
Invité
Sujet: Re: BENJEN ❝ dig up her bones, leave her soul alone Jeu 9 Mai - 13:47
Bienvenuuuuuue. Ne fous pas le bordel à mon cours hein.
Invité
Sujet: Re: BENJEN ❝ dig up her bones, leave her soul alone Jeu 9 Mai - 14:59
HAN DIEGO En homophobe *tabouret+corde* ><
Bienvenue parmi nous Je te conseille d'éviter les coins sombres, au cas où...
Invité
Sujet: Re: BENJEN ❝ dig up her bones, leave her soul alone Jeu 9 Mai - 19:53
BIENVENUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUE
Alors, moi tu m'connais pas encore, en fait j'fais à demi partie de ta famille parce que Lucifer c'est mon amour de ma vie, t'as vu
Invité
Sujet: Re: BENJEN ❝ dig up her bones, leave her soul alone Ven 10 Mai - 11:43
OH LE COUSIN LESTRANGE BONDIEU DIEGO EST SEX (dis toi que c'est quand même grâce à moi qu'il a été mis au scéna -je songe à arrêter d'me vanter, un jour -) bon jor, j'aurais peut-être dû m'bouger pour écrire notre lien, mais j'te mpotterais, ouais sinon, tu t'approches pas trop trop d'ma future femme, ou j'te castre -en toute amitié-
Invité
Sujet: Re: BENJEN ❝ dig up her bones, leave her soul alone Jeu 16 Mai - 14:14
oh god, encore un taré consanguin Lestrange
bienvenue ici
Alesya Y. Lestrange
HRIen depuis le : 25/08/2011 Parchemins écrits : 5504 Statut : » FIANCEE A VLAD KARKAROFF
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Sujet: Re: BENJEN ❝ dig up her bones, leave her soul alone Jeu 16 Mai - 23:35
Sven, va crever
Etna E. Maugrey
HRIen depuis le : 07/04/2013 Parchemins écrits : 520 Statut : C'est compliqué
Sujet: Re: BENJEN ❝ dig up her bones, leave her soul alone Sam 18 Mai - 11:54
DIIEGOOO, Viens on va faire des bébés
Invité
Sujet: Re: BENJEN ❝ dig up her bones, leave her soul alone Sam 18 Mai - 14:29
Bienvenuuuue
Invité
Sujet: Re: BENJEN ❝ dig up her bones, leave her soul alone Sam 18 Mai - 14:37
FFFIOU, pardonnez-moi, j'étais juste trop à fond dans la fiche, j'ai pas pris le temps de vous répondre xD
Keith ; il pleut des Lestrange parce qu'un Lestrange, c'est la se'cla internationale, tu peux pas test ! enfin, un Stones c'est classe aussi vu l'avatar. *sbaff* merci pour l'accueil ! o/
Charles ; OHH, UN GAYZOU ! dis, je peux te taper ? non ? ah bah zut alors, moi qui voulais aller à Azkaban pour crime contre l'humanité sur un fond d'homophobie. *out* merchi du coup, à priori, nos perso devront se croiser !
Aprilynne ; GOOOSH, une Lupin(e) ! j'aime tellement cette famille. mais WUI, avec plaisir pour un lien ! thanks pour l'accueil
Loki ; merchi à toi
Lucifer ; ahh d'ailleurs, vu que j'ai fini ma fiche... j'ai une idée de titre pour un sujet (c'est rigolo, j'ai plein d'idées de titres pour Ben mais pas encore validé *sort*)
Merry ; ohh un prof ! et pas n'importe quel prof en plus, j'adore ta matière (je promets rien pour les bêtises m'enfin...*va museler son perso*) merchi pour l'accueil !
Enoah ; OH, Leïlan c'est marrant, je te connais mais toi tu as pas encore grillé qui je suis, hihi. alors, un indice : Nahel + C... merchi en tout cas
Kaëna ; ahhh, c'est toi la coupine du tarba ! xD donc t'es une tarba aussi, ça doit pas être facile tous les jours d'être la copine du bâtard *sort* (je blaaague, merchi pour l'accueil )
Vladislav ; ouais. non. toi, j'ai même pas envie de te dire merci pour ce que t'as fait à Lesya. COMMENT AS-TU OSE, ESPÈCE DE DÉCHET DE L’HUMANITÉ ! ...bon, du coup, on va se castrer mutuellement à ce que j'ai compris merchi quand même pour l'accueil ! (et GG pour Diego *se noie dans sa bave*)
Sven ; va crever. (copyright Lesya ) nah mais, ziva, on est pas tous consanguins, c’est pas vrai ! merci quand même ! o/
Alesya ; joteeeem.
Etna ; ça marche pour les baybays, des mini-terroristes en puissance, ils auront du scoootch *sort*
Xèlis ; merciii !
Alesya Y. Lestrange
HRIen depuis le : 25/08/2011 Parchemins écrits : 5504 Statut : » FIANCEE A VLAD KARKAROFF
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Sujet: Re: BENJEN ❝ dig up her bones, leave her soul alone Sam 18 Mai - 15:23
Kniiii. Il est juste génial, mais je m'en doutais un peu en fait, je te faisais confiance et j'ai pas eu tort Comme je suis contente il est parfait, cerné et construit, tu sembles te l'être réellement bien approprié et c'est super cooooool. Voilà, je suis nulle en compliment mais j'en pense pas moins
Félicitation & bienvenue
“ La passion de Serdaigle envers l'intelligence Animait son amour des bienfaits de la science. „
Ton travail et ta détermination ont porté leurs fruits et te voilà désormais pleinement membre de HRI ; pour cela, nous te remercions et te félicitons, bienvenue dans la famille ! Tu peux dès à présent poster dans l'intégralité du forum, y comprit le flood et les jeux.
TOUTEFOIS
Pour bien continuer ton aventure parmi nous, il te faudra créer un carnet de relation ( ICI ) et pourquoi pas un répertoire de RP ( ICI ) . Surtout n'oublie pas d'aller réserver ton avatar ( ICI ). Si ton personnage a des parents tirés de la saga, il te faudra aussi remplir un formulaire ( ICI ). Si tu as la moindre question, n'hésite pas à contacter un membre du staff, ils sont là pour ça ! Enfin, pour finir, si ce n'est pas la première fois que tu t'inscris sur HRI, n'oublie pas d'aller recenser ton multi-compte ICI ! Bien sûr, dans l'histoire, les nouveaux ne sont pas oubliés non plus, c'est pour quoi nous avons mis en place un système de parrainage que vous pouvez consulter ICI
Bonne chance à toi
Jeune Serdaigle
Invité
Sujet: Re: BENJEN ❝ dig up her bones, leave her soul alone Mer 22 Mai - 17:23
Benjen E. Lestrange a écrit:
Enoah ; OH, Leïlan c'est marrant, je te connais mais toi tu as pas encore grillé qui je suis, hihi. alors, un indice : Nahel + C... merchi en tout cas
Quelle idée de te cacher aussi VILAINE Je boude ;___; Je veux un lien parfait alors Félicitation pour la validation au passage ~ (a)
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Sujet: Re: BENJEN ❝ dig up her bones, leave her soul alone