Sujet: SARIC ∆ Just gonna stand there and hear me cry Dim 23 Déc - 14:35
Love the way you liel
« Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. » ► RIMBAUD
Ma dernière rencontre avec Aymeric ne m’avait pas laissé que de bons souvenirs, alors j’étais un peu angoissée quant à ce qu’il allait se passer pendant cette soirée… Habituellement le bal de Noel était un véritable bonheur pour moi mais cette année mon joli sourire tout comme habituellement froid cachait un profond désarroi. Le regard des autres sur moi qui habituellement était la plus profonde jouissance me pesait particulièrement et me transperçait comme des lames de rasoir. Mes grands yeux rehaussés d’un léger trait d’eye-liner étaient les seuls à laisser transparaitre ma panique. J’aurais voulu rester enfermée dans mon dortoir pendant toute la soirée pour éviter la confrontation avec mon fiancé et avec tous les autres élèves du château. Je n’arrivais pas m’imaginer ce qu’il pourrait se passer durant cette soirée. Je n’avais pas envie de subir leurs regards désapprobateurs, j’aurais voulu passer une bonne soirée mais cela me paraissait bien mal parti. Encore face à mon miroir et tentais en vain de cacher la blessure encore pas totalement cicatrisée. Cela me faisait un mal de chien et je maudissais à chaque instant cet homme que je devrais pourtant considérer comme l’homme de ma vie. Comment allais-je pouvoir cacher cette horrible cicatrice ? Moi qui aurais voulu me faire une coiffure digne des plus grandes princesses j’allais devoir me contenter du minimum syndical. Ramenant toute ma blonde chevelure sur le côté je l’attachai avec quelques épingles avant de m’observer à nouveau dans le miroir. J’avais déjà vu pire mais c’était loin d’être aussi spectaculaire que ce que j’avais toujours imaginé.
Heureusement pour moi, la robe que m’avait envoyée ma mère était vraiment magnifique, une parure rouge bustier qui tombait sur le sol laissant à peine deviner les talons vertigineux que j’avais acheté pour l’occasion. Hors de question d’avoir l’air aussi petite que je l’étais à côté d’Aymeric. Habituellement j’aurais trouvé ça plutôt bien fais, mais nous nous entendions si mal que je ne pouvais pas paraitre faible à côté de lui. Enfilant rapidement ma tenue je laissais s’égarer mon regard sur l’horloge. C’était bientôt l’heure, mais j’allais prendre mon temps, si je pouvais énerver Aymeric cela n’en serait que mieux. Tous les coups étaient permis entre nous et j’étais sure qu’il me le rendrait bien. A côté de moi une bouteille de vin déjà bien entamée et un verre à pied qui finissait vite encore et encore. Je savais que mon fiancé n’allait pas apprécier, j’avais encore en mémoire ses dernière paroles à mon adresse me reprochant mon état d’ébriété. Mais aujourd’hui j’avais juste assez bu pour me détendre un peu et ne pas être tendue comme un string. S’il remarquait que j’étais alcoolisée il allait encore me faire des réflexions et je risquais de ne pas apprécier. En même temps quoi qu’il me dise je ne l’appréciais pas. « Sally, c’est l’heure. Vas y maintenant… » Me dis-je comme pour moi-même avant de lancer un sourire à mon miroir : « Miroir, miroir dis-moi qui est la plus belle en ces lieux ? » Moi bien sûr, et ce même si ma coiffure n’était pas à la hauteur de mes espérances.
Sortant du dortoir je remontais jusqu’au grand hall d’entrée du château, en même temps que je montais les dernières marches des escaliers les derniers coups de l’horloge sonnaient. Je me croyais presque dans un conte de fée, a part bien sûr que mon prince charmant allait surement arriver au bras d’une autre. C’était comme si tout était à l’envers. Je ne comprenais pas ce qui s’était passé ces derniers jours, c’était comme si tout s’était effondré d’un coup, un château de carte, la reine de cœur qui était tombée de son piédestal. Autour de moi les couples se formaient et je me repris à vouloir disparaitre pour le reste de la soirée, à laisser en plan cet homme qui me volait ma liberté sous ses airs de victime. Finalement je n’allais pas le faire attendre, il n’était pas encore là, qu’il meure, cela n’en serait que plus facile à vivre pour moi. Jouer la comédie aujourd’hui n’allait pas être chose facile mais je n’avais pas le choix, je devais le faire, j’avais l’impression que la vie de mon père se jouait encore ce soir. Comme à chaque instant depuis que j’avais appris la nouvelle de nos fiançailles. Mais il fallait que je prenne sur moi et il était temps de prendre les choses en main. Passant une main dans mes cheveux arrangeant une dernière fois les barrettes je lissai ma robe du dos de la main tout en observant toutes les entrées pour le voir arriver…
Salamandra J. Malefoy & Aymeric N. McCawley
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Sujet: Re: SARIC ∆ Just gonna stand there and hear me cry Dim 23 Déc - 20:09
SARIC ∆ Just gonna stand there and hear me cry Ft. les personnages
La nuit était tombée sur le château. Elle annonçait le temps de la préparation pour le bal. Aymeric était loin d'être près. Il traînait les pieds pour cette soirée. Il n'était pas sur d'avoir bien fait d'imposer à Salamandra de l'accompagner. Ils étaient certes fiancé, mais ça ne voulait pas dire qu'ils s'entendaient, surtout qu'il l'avait un peu laisser un plan l'autre fois alors qu'elle n'allait pas forcément bien. Il s'était trouvé un peu brusque et désagréable, mais les circonstances avaient fait qu'il s'était un peu trop emporté alors qu'elle n'y était pour pas grand chose. C'était entièrement de la faute de sa famille s'ils devaient se marier et faire semblant d'être ensemble. Il n'avait pas encore eu l'occasion d'en reparler depuis la dernière fois, ni même de mettre les choses au clair. Ce soir n'était pourtant pas l'occasion de le faire. Aymeric voulait passer une soirée sans se prendre la tête, si bien sur il s’avérait que se soit possible. Il avait acheter un costume, simple et sobre sans trop savoir si ça lui irait ou pas. Il n'avait jamais eu vraiment de goût pour choisir ses vêtements, autant de soirée que du quotidien, il prenait généralement ce qu'il avait sous la main. Il avait à peine mis sa chemise lorsqu'on lui rappela que l'heure tournait. Il leva les yeux au ciel comme il savait si bien le faire et continua de se préparer.
Il avait entendu parler du bal tellement de fois aujourd'hui que le simple fait de prononcer ce mot e rendait nerveux d'une part parce qu'il savait que ce soir sa cavalière et lui serait vu par tout le monde et il angoissait légèrement de ne pas être assez bien pour elle qu'il trouvait malgré tout ce qu'il pouvait lui balancer très jolie. Il n'avait pas spécialement envie de faire tâche dans le décor. Il attrapa sa veste et l'enfila après avoir nouer sa cravate. Ce n'était pas vraiment une chose courante de le voir ainsi vêtu Il avait vraiment eu du mal à mettre sa cravate, son père lui aurait sans doute reprocher que le nœud était de travers, mais il n'était plus là pour le faire et il valait mieux qu'il ne soit pas là, il aurait senti la colère qu'éprouvait son fils à son égard. Il lui en voulait beaucoup et avait compris avec ce mariage arrangé que son père était bien mieux là ou il était. C'était cruel de le penser pourtant il ne pouvait pas s'empêcher de le faire.
Le poufsouffle avait enfin terminé et il était en retard, peu certes, mais en retard. Elle ne laisserait pas passer cette occasion pour lui lancer une pique. Il le méritait sûrement, mais ce ne serait pas une excellente façon de commencer la soirée. Il arriva enfin sur le lieu du bal et n'eu aucun mal à la trouver. Elle s'arrêta l'observant avec attention. Elle était tout simplement magnifique et lui se sentait à l'étroit dans ce costume et pas tellement à l'aise, elle avait l'air tellement habituée à porter ce genre de tenue qu'il avait vraiment l'impression de faire tâche. Il avança vers elle d'un air pas très assuré se demandant ce qu'il était venu faire ici et pourquoi il avait fallut qu'il se retrouve fiancé à elle. Une fois à sa hauteur il dit enfin quelque chose qui allait sans doute la perturber et qui ne pus garder pour lui une seconde de plus.
« Salut, tu es … superbe.»
Il était étrange de l'entendre la complimenté et serait quoi lui répliquer si jamais elle n'y croyait pas. Ce ne serait peut être pas si compliqué que ça semblait l'être d'être gentil.
Dernière édition par Aymeric N. McCawley le Mer 26 Déc - 14:10, édité 1 fois
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Sujet: Re: SARIC ∆ Just gonna stand there and hear me cry Dim 23 Déc - 21:56
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« Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. » ► RIMBAUD
Je n’aimais pas être plantée là à l’attendre alors que tout monde était en train de retrouver son ou sa cavalière. J’avais une forte impression d’avoir été laissée en plan et cela m’agaçait au plus haut point. Je risquais d’être particulièrement énervée après ça mais je n’avais pas envie d’être désagréable envers le jeune homme. Après tout si la soirée devait bien se passer il valait mieux qu’aucun de nous ne fasse trop de réflexions. Et puis dans tous les cas nous ne pouvions pas nous engueuler au beau milieu de la piste de danse, nous devions passer pour un couple épanouis et heureux même si cela était loin d’être le cas. J’avais donc décidé de prendre sur moi, de sourire et de ne pas faire de critiques quant à sa ponctualité. J’avais décidé d’être gentille, ou alors l’alcool avait un effet apaisant sur ma personnalité. Si bien que lorsque je le vis arriver je laissais apparaitre un grand sourire sur mon visage, chose que je n’avais pas l’habitude de faire en sa présence. Pour une fois j’étais contente de le voir arriver, j’avais tellement eus peur qu’il me laisse en plan que je n’arrivais pas à m’imaginer ne pas être heureuse de le voir. Il n’avait pas l’air très à l’aise, aussi peu que moi en réalité mais il n’avait pas l’air d’avoir autant l’habitude que moi de cacher ce qu’il ressentait réellement. Ou bien son trouble était peut être encore plus grand que le mien. Alors qu’il s’approcha de moi mon sourire s’attendrit, il était vraiment pas mal en costume ainsi. Je trouvais que cela faisait saillir les muscles de son torse le rendant encore plus désirable. « Salut, tu es … superbe.» Je haussai un sourcil et fis un sourire en sentant le feu me monter un peu aux joues. Je ne savais pas s’il se foutait de moi mais j’avais envie de croire que ce n’était pas le cas. « Merci beaucoup Aymeric tu n’es pas mal non plus comme cela… » Lui dis-je en caressant doucement sa joue remarquant les regards posés sur nous.
Faisant un nouveau sourire faisant taire toutes les remarques qui me venaient à l’esprit. Je ne devais pas me faire avoir, il fallait que tout ce à quoi je pouvais penser qui pourrait entrainer une quelconque dispute ne sorte pas de ma bouche. Puisqu’aujourd’hui était une soirée d’armistice pour nous deux. Alors je devais être une parfaite petite fiancée. Car, même si nous arrivions à ne pas nous envoyer des piques pendant toute la soirée il fallait que nous soyons plus tactiles que nous voudrions l’être pour avoir l’air d’un véritable couple, un couple parfait comme on en voyait dans les films. Posant mes mains sur ses épaules je lui dis doucement avec un regard charmeur : « Embrasse-moi Aymeric… » Avant de déposer avant lui mes lèvres contre les siennes. Encore une fois ce contact était plus qu’agréable et je devais avouer que nous devions former un joli couple malgré tout. Entourant son cou de mes bras je finis par mettre fin à notre baiser. Faisant un léger sourire je laissai glisser mes doigts sur son torse : « Vraiment pas mal… » Laissai-je échapper comme pour moi-même. Bon sang j’étais d’humeur bien joyeuse car il était clair que je n’aurais pas été aussi encline aux compliments un autre jour que celui-ci. Me reculant pour l’observer plus en détail je remarquai que sa cravate n’était pas tout à fait droite. Un sourire attendri se peint sur mon visage, desserrant doucement le nœud j’entrepris de le refaire comme j’avais si souvent fais à mon frère pour les repas mondains auxquels nos parents nous faisaient souvent participer. Lorsqu’il fut bien refait je tapotai doucement son torse et dis doucement : « Voilà qui est mieux ! » Je n’aurais jamais pensé avoir des gestes si tendres envers le poufsouffle… C’était vraiment différent que ce que je m’étais imaginée mais bon cela serait peut-être plus agréable de vivre une soirée comme celle-ci plutôt qu’une soirée où nous serions comme deux étrangers qui ne pouvaient pas se voir… Mais je n’étais pas sure que ce climat de paix et de tendresse tienne toute la soirée et ce même si j’étais persuadée qu’il le voulait autant que moi.
Salamandra J. Malefoy & Aymeric N. McCawley
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Sujet: Re: SARIC ∆ Just gonna stand there and hear me cry Mer 26 Déc - 14:12
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Le bal avait pour certains l'air d'avoir commencé depuis longtemps. Le poufsouffle ne s'était pas vraiment rendu compte qu'il avait quand même un retard de plusieurs minutes. Il s'était attendu à recevoir les foudres de sa fiancée et fut quelques peu étonné de voir qu'elle l'accueilli avec un joli sourire. Elle était vraiment belle dans sa robe rouge qui époussetait parfaitement les courbes de son corps et lui donnait un air de princesse sortie tout droit d'un conte de fée. Il se voyait mal dans le rôle du prince charmant, ce n'était pas du tout un rôle qu'il savait jouer. Il était plutôt un anti-héros. On aurait pu croire que la hache de guerre était enterrée en les écoutant se lancer des fleurs l'un et l'autre, pourtant le jaune savait bien que ce n'était que les apparences. Ils devaient avoir l'air d'un couple heureux alors tout était bon pour le faire croire, même ses gestes semblaient vrai. Lui qui n'était pas tellement tactile devrait s'y faire. Ce n'était dans le fond pas si désagréable, mais tous deux savaient qu'ils étaient observés.
Il allait s’exécuter lorsqu'elle lui demanda de l'embrasser, mais elle fut plus rapide. Ce baiser sonnait presque différemment que leur précédent. Son commentaire le fit sourire. Elle ne manquait vraiment pas de culot. Il l'a trouvait d'humeur joyeuse et c'était bizarre venant de sa part. Elle n'était pas aussi joyeuse l'autre jour, mais le contexte était différent ce moment là. Ce soir ils devaient apprendre à jouer la comédie, une comédie grotesque certes, mais rien ne serait vrai entre eux, du moins tout devrait faire croire que c'était la réalité.
« Tu t'es améliorée ou bien entraînée peut être. Je préfère croire à la première idée.»
Il lui sourit, il la taquinait vraiment pour une fois. Ce n'était pas une remarque méchante, bien au contraire, une remarque qui lui rappellerait ce qu'il avait dit l'autre fois, comme quoi il n'avait pas oublié ce jour là et il était certain qu'il ne pourrait jamais l'oublié. Des nombreuses choses avaient changés ce jour là. Il se retrouvait à présent fiancé à elle et devait l'accepter même si l'idée le rendait amer et colérique envers sa famille. Il y avait repensé tout la semaine et tous les jours qui avaient suivi cette annonce. C'était toujours aussi flou dans son esprit, qu'est ce qui avait bien pu passé dans la tête de ses sœurs pour qu'elle le condamne à devoir vivre avec quelqu'un qu'il connaissait à peine et qu'il n'appréciait pas forcément. Les sentiments pouvaient changer bien sur et à les voir ils formaient semblerait-il un joli couple, mais tout était faux alors il ignorait combien de temps on croirait à leur histoire. C'était stupide.
Il la laissa refaire son nœud de cravate et après l'avoir remercié l'embrassa à nouveau. C'était comme si ses lèvres avaient envie de rejoindre celles de la serpentard. Il se disait qu'ils devaient peut être avancé dans la grande salle, que la soirée commencerait vraiment une fois là-bas et il n'était pas vraiment pressé d'y entrer. Il avait envie de s'excuser pour l'autre fois, il l'avait quand même laisser en plan alors qu'elle était mal en point et il n'avait pas été très agréable. C'était l'occasion de se faire pardonner.
« Euh … Je suis désolé pour l'autre jour, je ne sais pas vraiment ce qu'il m'a prit de te laisser toute seule là-bas. J'étais en colère et c'est toi qui a pris alors que tu n'y es pour pas grand chose. »
Il s'étonnait d'être aussi sincère, mais s'ils devaient vivre ensemble et être un couple, alors autant admettre ses erreurs et faire en sorte qu'il n'y ait pas trop d'animosité entre eux, même si tous les jours, ça risquait fortement d'être compliqué.
Dernière édition par Aymeric N. McCawley le Ven 28 Déc - 20:33, édité 1 fois
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Sujet: Re: SARIC ∆ Just gonna stand there and hear me cry Jeu 27 Déc - 21:44
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« Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. » ► RIMBAUD
Oui, en effet il avait l’air plus enclin à la discussion que lors de notre première rencontre et cela faisait naitre une atmosphère presque romantique entre nous. Je disais presque parce que les histoires à l’eau de rose ce n’était pas vraiment le style de la maison. Surtout que pour cela il devait y avoir des sentiments et même si l’entente était cordiale il n’y avait pas de quoi sauter aux rideaux. Il n’y avait pas de raison pour se faire des illusions et ce même si j’étais persuadée que personne ne douterait que notre histoire soit réelle lorsque le bal serait terminé. Nous étions de très bons acteurs ils n’y verraient que du feu. En parlant de feu, j’avais plus que chaud, l’alcool surement. Ou bien la proximité de mon corps avec celui d’Aymeric me faisait plus d’effet que ce que je pouvais croire. Sa remarque me fit sourire, apparemment il appréciait autant que moi nos échanges. Faisant un léger sourire je lui répondis mystérieuse « Oui tu ne peux pas savoir à quel point j’ai pu m’entrainer depuis notre dernière rencontre… Mais aucun n’avait des lèvres aussi douces et agréables à embrasser… » En vérité je m’étais plutôt refermée sur moi-même depuis que nous nous étions parlés. Toujours pas réconciliée avec Tobias, je l’avais évité du mieux que je pouvais à vrai dire, je n’avais pas vraiment eus la tête à tromper déjà mon fiancé avec l’un des élèves du château. Laissant échapper un léger rire devant son regard désabusé je tapotai doucement sa joue avant de reprendre : « Rho aller souris un peu je rigole ! Enfin pas pour tes lèvres, elles sont plutôt parfaites en fait… » Avec un regard qui se voulait angélique mais qui le devenait beaucoup moins sur mon visage malgré tous mes efforts.
A nouveau ses lèvres se lièrent aux miennes dans une valse sensuelle, sentant un vertige m’envahir à nouveau, surement quelques vestiges de mes blessures de la semaine passée, laissant nos lèvres se séparer je m’appuyai contre la colonne qui se trouvait non loin de nous avant de laisser échapper un murmure de surprise, je n’aurais jamais pensé qu’il en vienne à s’excuser, le pire étant qu’il avait l’air plus que sincère. « Ne t’excuse pas pour cela, tu verras bien que je peux être pareille parfois… Tu le verras bien assez tôt… » Lâchai je avec un léger rire qui était amusé pour l’instant. Cela laissait bien présager que cette accalmie n’était que passagère. Nous finirions bien par nous cracher à la figure comme nous l’avions fait de nombreuses fois en une simple petite discussion. Mais le fait qu’il soit sincère avec moi me faisait vraiment plaisir. Prenant doucement sa main je dis en baissant les yeux durant quelques secondes vers le sol : « Et puis je n’ai pas été particulièrement agréable non plus. » Avouai-je en haussant les épaules. « Mais je compte bien me rattraper ce soir ! » Terminai-je en faisant glisser mes doigts dans sa nuque avec un sourire félin. Puis je me mis sur la pointe des pieds, même avec mes talons je n’arrivais pas à être aussi grande que lui et appuyai avec délicatesse sur ses épaules pour lui glisser à l’oreille amusée : « Tu n’as pas l’air pressé d’aller danser je me trompe ? » Je le lisais même dans ses yeux et je devais avouer que cela me faisait assez rire, je voyais déjà arriver aussi gros qu’un dragon ce qu’il risquait surement de me dire. Qu’il ne savait pas danser, qu’il n’était pas à l’aise ou je ne sais quoi d’autre dans le même style. Mais s’il y avait bien quelque chose que j’adorais dans ce bal c’était la danse, la danse en couple encore plus, cela me faisait penser à ces contes de fées que ma mère me lisait quand j’étais toute petite… Le bal des princesses, l’amour au premier regard, le « happy ending » C’était tout ce qui avait bercé mes rêves d’enfant. Et je ne doutais pas qu’il ne résisterait pas longtemps à mes supplications. Je savais bien que ce que je lui avais dit quelques jours avant se réaliserait. Il finirait bien à céder à tous mes caprices… Puisque, après tout, tous les hommes finissaient par succomber. J’étais même sure que je pourrai faire mon petit effet auprès de la gente féminine. Après tout j’avais toujours été complimentée sur mon physique. Oui cela faisait très narcissique comme réflexion mais après tout le nom de ma grand-mère était plutôt révélateur...
Salamandra J. Malefoy & Aymeric N. McCawley
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Sujet: Re: SARIC ∆ Just gonna stand there and hear me cry Ven 28 Déc - 20:35
SARIC ∆ Just gonna stand there and hear me cry Ft. les personnages
Il semblerait que la vert et argent se soit entraînée, ce dont doutait fortement le poufsouffle. Il se disait simplement qu'elle jouait la comédie, comme ils le feraient tous les deux durant toute la soirée, a cette allure tout le monde, même lui finiraient par croire qu'ils s'aimaient vraiment, mais pour le moment il n'était pas question de se laisser prendre au jeu. Le jeune homme refusait de tomber à nouveau dans un piège tout droit destiné à l'achever. Il ne se laisserait plus avoir par cette stupidité qu'on appelait amour, ce n'était qu'un concept pathétique et destructeur qui avec lui se terminait toujours mal. Il ne savait si elle plaisantait ou si elle était sérieuse quand au fait qu'elle semblait trouver ses lèvres, parfaite. Il leva un sourcil intrigué. Ce n'était pas tellement son genre d'être si réceptive avec lui. Elle avait soit enterrée la hache de guerre soit elle jouait très bien la comédie, soit il y avait autre chose encore. Il songeait plus qu'il avait autre chose et ne doutait pas qu'il découvrirait bientôt ce que c'était.
Il restait pour l'heure à l'écoute et décidé à jouer comme il se devait. Être un fiancé parfait n'était pas tout à fait ce qu'il faisait de mieux, mais rien ne coûtait d'essayer. Il lui sourit d'un air peu convaincant, c'est ce qu'aurait vrai un vrai amoureux s'il avait apprit que sa fiancée s’entraîne à embrasser avec des autres personnes que lui. Il se montrait un peu jaloux et ça il savait très bien le jouer.
« Tant que tu ne t'entraîne pas avec Tobias, ça me va.»
Il lui sourit sachant qu'elle n'apprécierait guère cette remarque. Il n'avait pu s'empêcher de lui lancer cette petite peu peu charmante, pour le coup, il savait très bien qu'elle était attaché à ce Tobias qu'il n'appréciait guère. Aymeric avait l'étrange impression que beaucoup de choses changeaient ce soir, surtout lorsque leur lèvres se rejoignaient dans des rencontres peu chastes. C'était vraiment une sensation agréable qu'il retrouvait chez elle et qu'il appréciait particulièrement même s'il essayait clairement de faire croire le contraire. Il trouvait qu'elle était vraiment trop joyeuse pour que se soit normal. La soirée n'aurait pas tant du la rendre joyeuse, surtout depuis que l'un et l'autre savaient qu'ils étaient promis l'un à l'autre. Elle avait l'art et la manière de rendre les choses plus agréable entre eux, mais le jeune homme était loin d'être dupe, il savait que tout ceci n'avait pas de sens.
« Non pas vraiment, cette fête est ridicule et devoir jouer la comédie l'est encore plus, d'ailleurs je me demande bien ce qui te rend si joyeuse, on dirait presque que tu as bu.»
Il espérait que ce n'était qu'une hypothèse et qu'elle n'avait pas commencer la soirée de cette façon. Ça ne résoudrait rien à leur problème, ça faisait même pire que les aider. Ce n'était pas le moment de se disputer pourtant. Il savait qu'on les observer et il l'embrassa à nouveau comme s'il lui pardonnait déjà.
Sujet: Re: SARIC ∆ Just gonna stand there and hear me cry Sam 29 Déc - 0:00
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« Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. » ► RIMBAUD
Tout avait l’air de se passer le mieux du monde entre nous, j’avais beaucoup de mal à le comprendre mais pour le moment j’étais ravie de cette prise de position. Mais j’étais persuadée que cela n’allait pas durer, nous étions bien trop différents, la comédie que nous jouions était déjà bien trop pesant pour mes frêles épaules. Et je sentais que nous étions à la limite de la rupture, pas de la rupture amoureuse certes, puisque l’amour n’était qu’une illusion mais bien de la rupture de nos nerfs. C’était même plus que prévisible je n’aimais pas avoir à attendre tout cela. Et c’était parti, dès ses premières paroles je sentis mes muscles se tendre à l’extrême, comment osait il parler ainsi de Tobias… Il savait très bien que cela allait me mettre dans une rage folle et il en riait presque. Mais qu’est ce qui venait de lui passer par la tête ? Fronçant les sourcils je me préparais à lui répondre lorsque nos lèvres se lièrent à nouveau. Mais ce n’était pas une raison pour que cela me fasse oublier ce qu’il venait de dire. Lorsque nos lèvres finirent par se séparer je repris mes esprits durat quelque secondes avant de lui lancer mauvaise parlant assez doucement pour que personne ne nous entende « Parle ne serait-ce qu’encore une fois de lui Aymeric et alors on peut dire adieu à notre si parfaite entente je te préviens ! » Je devais avouer que j’avais guetté son arrivée depuis que je me trouvais dans le hall d’entrée. Espérant avec grande vigueur pouvoir lui adresser quelques mots, ou peut être casser la glace… Je n’arrivais pas à me faire à l’idée que nous nous soyons séparés. C’était comme s’il me manquait ma dose d’héroïne quotidienne, la drogue la plus puissante que je n’avais jamais pris. Le manque était de plus en plus difficile supporter malgré tout et je n’aurais jamais penser me trouver aussi dépendante d’un homme. Moi qui habituellement jouais avec eux comme un enfant avec ses crayons de couleurs, dessinant les actions à venir, créant un univers parallèle, s’enfermant dans une délicieuse maladie imaginaire. « Si seulement il venait… » Lâchai je comme pour moi-même en jetant un nouveau regard plein d’espoir autours de nous… Il n’était pas encore là, toujours pas là. J’avais d’un côté envie de lui sauter dans les bras si je le voyais mais de l’autre j’avais aussi envie de le faire souffrir autant qu’il m’avait fait souffrir en me quittant. Si je devais me jeter au cou d’Aymeric en amoureuse écervelée je le ferai…
Lui aussi eut l’air de se renfrogner lorsqu’il parla de cette soirée. Indiquant que j’avais l’air joyeuse. Mais il se reprit vite et m’embrassa à nouveau, comme s’il pensait que cela allait à nouveau faire disparaitre tous nos problèmes. Je n’aimais pas savoir qu’il utilisait cela pour calmer le dragon qui sommeillait en sa jolie fiancée… Soupirant je secouai la tête avant de lui dire avec un sourire plus que mauvais qui laissait facilement indiquer ce à quoi je pensais :« Oh mais qu’est-ce que ça peut te faire après tout ? Tu n’es pas mon père que je sache ! Et puis si cela te dérange tant que ça je peux redevenir aussi désagréable que la dernière fois cela ne me pose aucun problème. » S’il cherchait à faire tomber toute l’ambiance qui régnait pour le reste de la soirée il avait vraiment bien fais. Il avait vraiment le don de tout gâcher ce gosse ! Gosse qui malgré tout avait deux ans de plus que moi et une belle carrure musclée… Soupirant je relevai mon regard vers lui et lui repris d’une voix froide. La lueur malicieuse qui avait pris possession de mon regard quelques minutes auparavant. « Et puis après tout tu n’as pas tort… chéri… Finissons-en que je puisse aller cuver mon vin tranquille ! » Le prenant par la main je me refis un sourire potable avant de l’entrainer d’une démarche dansante vers la grande salle, et la piste de danse. Lorsque nous nous trouvâmes au centre des autres danseurs je fis glisser sa main sur ma hanche avant de poser ma tête sur son épaule : « Fais-moi danser, pas trop vite parce que sinon je vais tourner de l’œil… » Murmurai-je en fermant les yeux, m’imaginant valser dans les bras de mon beau Lestrange.
Salamandra J. Malefoy & Aymeric N. McCawley
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Sujet: Re: SARIC ∆ Just gonna stand there and hear me cry Lun 31 Déc - 18:15
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Le poufsouffle s'était douté que le sujet Tobias lui vaudrait de recevoir des menaces de la part de la jolie blonde. Ce n'était pas ce qui allait lui faire peur, bien au contraire, ça le fit sourire, de voir qu'elle était tellement attaché à un autre et qu'elle devait autant que lui jouer la comédie. Il s'était attendu à bien plus qu'une simple mise en garde, mais ils devaient se contenir, cela ferait tout rater s'ils se disputaient ce soir. Ils devaient être tous les deux parfait, irréprochable, un couple sans histoire en somme, c'était ridicule bien sur, mais jouer la comédie s’avérait être plus facile à jouer que ce qu'il aurait cru. Il était aussi exaspérer de n'être aussi important pour personne. Il était toujours celui qu'on laisse derrière et ça commençait à l'agacer.
Il l'écouta dire qu'elle espérait qu'il vienne, il leva les yeux au ciel. Que devait-il faire pour lui paraître plus agréable? Se plier à toutes ses attentions, céder à tous ces caprices? Lui vivant jamais il ne laisserait une femme le changer. Pourquoi le faudrait-il pour honorer ce stupide contrat sorti de nulle part?C'était stupide. Elle était si imbu d'elle même, si parfaite qu'était il à côté? Un pauvre sang-mêlé qui n'était pas plus riche qu'un autre. Cette soirée qui avait si bien commencé, partait déjà en vrille. Ils ne pouvaient rester muet et se supporter cinq minutes sans se prendre le chou. Il aurait du rester dans la salle commune et ne pas venir, saurait été la meilleur chose à faire que d'être là à écouter salamandra se plaindre. Comme s'il avait demander d'être là avec elle.
« A ta guise, je ne suis peut être pas ton père, mais ton fiancé. C'est ce qu'on doit faire croire, ne t'étonne pas que je sois jaloux que tu pense toujours à ton … ex. Tu ferais la même chose si je te disais que j'étais sorti avec Diluviah et que c'est pour la rendre jalouse que je t'ai demander de m'accompagner, de la rendre elle jalouse. Je suppose que tu es satisfaite de l'apprendre.»
Il avait parler bas, de sorte qu'elle soit la seule à entendre ce qu'il disait. Il y avait beaucoup de monde autour d'eux s'ils disaient un mot plus haut que l'autre toute cette mascarade n'aurait servie à rien et il se refusait de faire des efforts pour tout gâcher. Il n'avait pas tort? Il avait donc vu juste elle avait bu avant de venir. Il leva les yeux une nouvelle fois exaspérer de son comportement. Il n'était pas sorti de l'auberge comme on dit. Il soupira lorsqu'elle lui demanda de la faire danser. Il savait danser, mais n'avait pas vraiment envie de danser avec elle. Autour d'eux certains formaient de vrai couple qu'il enviait tellement, il avait aperçut Ange un peu plus loin avec Rohan. Il comprenait maintenant pourquoi elle ne lui avait rien dit avant, lui ne pourrait même pas lui avouer ce qui se tramait derrière toute cette comédie. Il présenta sa main à la vert et argent pour qu'elle le suive sur la piste de danse, la musique était idéal pour une valse.
«Si madame veut bien se permettre.»
Il jugea qu'il était inutile de la réprimander plus d'être déjà alcoolisé. Ils régleraient ça plus tard.
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Sujet: Re: SARIC ∆ Just gonna stand there and hear me cry Dim 6 Jan - 0:02
Love the way you liel
« Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. » ► RIMBAUD
Je devais avouer que nous étions pires que des enfants. Nous n’arrivions même pas à rester sans nous engueuler plus de cinq minutes. Après c’était surement parce que nous savions que nous allions devoir passer le reste de notre vie ensemble. Après tout, un jour peut être notre rivalité se calmerait devenant plus un jeu qu’autre chose, qu’une sorte de tendresse s’installerait entre nous, pauvres enfants mariés par la force… Mais je me réservais le droit d’en douter. Il me paraissait déjà assez étrange que nous ne nous entretuâmes pas avant notre mariage tellement nous paraissions insupportable l’un pour l’autre. Mais je pense que si nous étions venus à passer du temps ensemble sans avoir à supporter cette étiquette de couple nous ne nous serions pas si mal entendus que cela… Après tout sa compagnie n’était pas si désagréable si nous enlevions cette comédie ridicule. Mais le fait était qu’en ce moment même en essayant de l’oublier je ne pouvais m’empêcher d’être plus qu’agacée de de me trouver en sa compagnie en ce soir de fête. J’aurais tellement préféré me trouver avec Tobias, et lui avec Dyluviah… Je ne connaissais pas trop cette Serpentard mais je devais avouer qu’elle était plutôt jolie, Aymeric avait bon gout. Mais je devais avouer que j’étais un peu piquée dans mon égo de voir que je n’étais pas la seule à le considérer un peu comme un bouche trou… « Et bien dans ce cas nous sommes quitte ! Je suis ravie que nous soyons sur la même longueur d’onde ! » Dis-je avec un léger sourire en l’embrassant sur le coin des lèvres amusée. Même si cela me faisait mal je préférais le prendre avec le sourire, ne pas lui montrer que cela me touchait, être la plus détachée possible même si dans ce cas c’était plutôt compliqué. Ce n’était pas que je ressentais quelque chose pour lui mais c’était plutôt l’humiliation de ne pas être la préférée, celle pour qui on se bat, celle qui l’intéresse… Je n’arrivais pas à croire que je pouvais être reléguée au second plan. Chose que je faisais tout le temps pour les hommes mais je n’aurais jamais pensé que cela puisse être aussi blessant. Mais je ne devais pas y penser parce que je devais faire bonne figure, devant lui et devant les autres élèves.
J’étais plutôt étonnée qu’il ne dise rien par rapport au fait que j’avais bu avant de venir le rencontrer, peut-être se disait-il que c’était une habitude chez moi de ne pas avoir l’esprit très clair… Que l’alcool était devenu mon problème depuis bien longtemps… Ce n’était pas un mensonge mais habituellement je ne buvais que lorsque la pleine lune me faisais souffrir et non pour rencontrer un homme. C’était beaucoup mieux d’être en pleine possession de ses moyens dans ces cas-là. Parce que les hommes c’était un véritable plaisir de se jouer des membres du sexe masculin mais avec Aymeric c’était différent j’avais l’impression de vivre une épreuve à chaque fois que je le croisais. Il me jugeait pour tout ce que je faisais, il me prenait pour une moins que rien, il me trouvait stupide et faible. Comme tous les autres… Ils ne comprenaient pas que c’était une protection, parce que c’était trop difficile d’être jugée pour ce que j’étais vraiment je préférais être jugée pour l’un de mes rôles, un rôle que je jouais brillamment apparemment vu que tout le monde me croyait. Mais d’un côté cela faisait mal, parce que je n’étais pas idiote loin de là et que tout le monde me considérais comme telle… Mais je l’avais choisis, heureusement quelques personnes arrivaient à voir au-delà de tout ça. Mais pas lui, enfin je n’en avais pas l’impression… Lorsqu’il me demanda si je voulais me donner la peine je fis une légère révérence avant de commencer à danser doucement. Je devais avouer que pour quelqu’un qui disait ne pas savoir danser il se débrouillait plutôt pas mal, à nouveau la tension était un peu tombée je lui fis un joli sourire avant de me rapprocher un petit peu plus de lui en lui disant doucement : « Je suis étonnée que tu ne m’aies pas réprimandée pour avoir bu avant de venir… » Je baissai la tête quelque secondes cherchant mes mots pour ne pas paraitre dédaigneuse parce que j’avais envie d’être sincère : « Mais je le fais pas exprès tu sais… Je ne suis pas très à l’aise, ça m’aide un peu… » Mais bon il ne comprendrait surement pas pourquoi l’alcool était le seul échappatoire… J’avais l’impression d’être une enfant qui avait fait une bêtise et ce même si je ne laisserai jamais Aymeric me faire me sentir mal ainsi… Finalement je refis un sourire et fis glisser mes doigts sur sa joue : « C’est à cause de toi ça j’ai l’impression d’avoir quelque chose à me reprocher ! » Finis je avec un léger rire pour ne pas le froisser.
Salamandra J. Malefoy & Aymeric N. McCawley
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Sujet: Re: SARIC ∆ Just gonna stand there and hear me cry Ven 11 Jan - 20:35
SARIC ∆ Just gonna stand there and hear me cry Ft. les personnages
Les points sur les i à présent mis en place pour tous les deux ne facilitait pas plus leur situations. Aymeric sentait que la vert et argent n'appréciait pas le fait de ne pas être la première personne qu'il portait dans son cœur. Il l'a trouvait un peu orgueilleuse,son regard était bien trop dépourvu d'émotion pour ne rien cacher. Il pouvait comprendre ce que c'était d'être recalée derrière les autres. Il n'avait jamais été le premier pour personne et ça avait le don de l'agacer de sentir que toutes les personnes autour de lui le considérait comme un deuxième choix. Il répondit à sous sourire et ne broncha pas lorsqu'elle lui déposa un baiser sur le coin des lèvres. Ce n'était pas désagréable, bien au contraire, mais le fait de savoir que ce n'était réel était un peu décevant.
Elle avait acceptée de danser sans trop réticence, il se sentait observer et n'aimait pas du tout ce sentiment. Il fallait dire que leur couple soudain était plus qu'étonnant. Une serpentard avec un poufsouffle, ce n'était pas ce qu'on trouvait le plus dans le coin, mais les temps avaient tellement changés que tout était permis. Il écouta Salamandra lui expliquer ce qui semblait être un problème d'addiction à l'alcool, du moins il lui pensait que ça en était un. Elle l'accusa d'être la cause de son mal être, ce qui le vexa légèrement.
«Je ne suis pas ton père ce n'est pas à moi te dire quoi que se soit et si tu m'explique un peu pourquoi tu es si mal à l'aise, je pourrais peut être faire un effort.»
Il était près à l'écouter et à peut être faire de compromis être plus conciliant avec certaines choses. Il était temps d'enterrer leur si grande hache de guerre, du moins, le temps de la soirée. Encore faudrait-il qu'elle accepte de lui parler. Il se montrait très compréhensible lorsqu'il le voulait. Il avait juste du mal à comprendre Salamandra, sans doute parce qu'il la connaissait mal et en fait très peu. A vrai dire elle avait beau être de son année il ne lui avait jamais vraiment parler avant ce jour où ils avaient appris qu'ils étaient fiancés. Il était assez surpris qu'elle soit si exigeante avec elle même. Elle avait sans doute des défauts, mais tout le monde n'est pas parfait, lui le premier, c'était plutôt à lui d'ailleurs d'avoir des choses à se reprocher, mais ça il se gardait bien de lui avouer. Il ne tenait pas à passer pour un nul face à elle si parfaite.
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Sujet: Re: SARIC ∆ Just gonna stand there and hear me cry Lun 14 Jan - 21:29
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« Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. » ► RIMBAUD
Hésitant quelques secondes je me rapprochais un peu plus de mon fiancé, me collant à lui pour jouer mon rôle encore mieux. Avec mes conquêtes, mes amours, j’avais toujours été très tactile, tendre mais parfois provocante et j’avais bien peur que d’autres se doutent de la véracité de notre relation si j’avais un comportement différent. Je ne doutais pas qu’Aymeric serait peut-être un peu gêné mais j’étais comme ça alors je n’avais pas vraiment le choix. Ma main caressa doucement sa nuque alors que mes yeux se perdirent quelques secondes dans le vide. Je ne voulais pas paraitre distante mais faire semblant avec Aymeric était bien trop compliqué pour moi. Ce n’était pas normal… J’étais un as dans le jeu d’actrice et là je redevenais une pauvre débutante. Sortant de mes pensées je jetai un coup d’œil à Aymeric qui s’était un peu renfrogné lorsque je lui avais dit que c’était de sa faute si je me sentais mal. Je fis la moue et passai une main dans mes cheveux embêtée. Arrêtant les mouvements de danse je l’entrainai plus loin, dans un coin à l’écart pour pouvoir parler tranquillement : Posant mes mains sur ses épaules doucement je tentai de croiser son regard et dis doucement : « Ne te vexes pas Aymeric je ne voulais pas dire ça… C’est juste que… » Soupirant je me détournai et fis durant quelques secondes les cents pas, un peu comme pour trouver mes mots. A chaque fois que je lui parlais je ne pouvais m’empêcher d’être mauvaise et ce même sans le vouloir. Me retournant vers lui je lui fis un sourire et repris avec le plus de détachement possible : « Je pense que ma réputation m’aura largement précédée mais j’ai l’habitude d’avoir un certain contrôle sur la gente masculine… »
Il allait bien sur surement me faire une réflexion concernant mon égo surdimensionné mais je n’avais pas l’intention de m’arrêter avant d’avoir tout dis. Il voulait que je me confie, et bien j’allais me confier mais je pouvais être très bavarde parfois. « Et avec toi j’ai l’impression d’être une pauvre fille qui court sans cesse après celui qui la fait rêver… » Je n’avais aucun contrôle, et c’était un peu ce que je lui disais, plutôt maladroitement malgré tout. Me rapprochant de lui à nouveau je fis glisser mes doigts sur sa joue et repris : « J’ai l’impression de me retrouver face au premier homme que j’ai aimé… » Je me sentais tellement faible alors que je devais être forte face à lui, j’avais bien trop l’impression d’être une moins que rien face au Poufsouffle qui avait toujours l’air d’être si sûr de lui, distant, mystérieux. C’était quelque chose de tellement étrange pour moi… « Et du coup je me sens tellement faible ! Et je déteste ça ! » Lâchai je finalement en laissant échapper un léger rire nerveux. C’était tellement étrange de se confier à lui. Je ne savais rien de lui et je remarquais qu’il n’en savait pas plus que moi. Et aujourd’hui il en apprenait beaucoup, beaucoup trop d’un coup peut être mais si je devais lui expliquer le pourquoi du comment il ne fallait pas hésiter… « Du coup bah j’essaye de me calmer… Avec de l’alcool même si je me doute que ce n’est peut-être pas la meilleure solution… »
Me glissant contre lui je déposai ma tête sur son épaule espérant qu’il ne soit pas à nouveau vexé, ou énervé, j’avais tellement de mal à lire en lui… Je connaissais tous mes amants sur le bout des ongles, je savais toutes les réactions qu’auraient pu avoir Tobias après ce discours, et j’aurais pu faire en sorte d’adapter mon discours… Aujourd’hui, avec McCawley j’avançais à tâtons dans une grande vague de brouillard. J’étais totalement dans le noir. « Ne te moques pas ça m’arrive pas souvent de me confier ! » Finis je par dire avec un léger sourire. Il était clair qu’habituellement je ne me confiais pas, et encore moins à quelqu’un que je connaissais si peu. Autour de nous, des couples se bécotaient comme s’ils étaient dans une chambre d’hôtel cela me faisait horreur mais je faisais pareil habituellement. A part que nous étions pas dans la même période…
Salamandra J. Malefoy & Aymeric N. McCawley
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Sujet: Re: SARIC ∆ Just gonna stand there and hear me cry Mer 16 Jan - 19:16
SARIC ∆ Just gonna stand there and hear me cry Ft. les personnages
Le jaune et noir ne s'était pas attendu à ce que Salamandra se confie à lui. Il était étonné et l'écoutait avec une attention nouvelle. C'était la première fois qu'ils se parlaient réellement, sans pour le moment se prendre la tête. C'était peut être le début d'une nouvelle ère qui sait? Il observa autour d'eux les autres qui dansaient, il n'aperçut pas Diluviah et se disait que son plan qui lui avait parut si bon au départ avait sans doute échoué. Alice n'était plus là et son ex petite amie n'était pas présente ce soir. C'était étrange de constater à quel point il était si peu important pour les autres. Il ne put s'empêcher de ricaner lorsqu'elle lui avoua qu'elle avait un certain contrôle sur les hommes.
« Ça ne m'étonne pas tellement, ils ont l'air tous de te suivre au pas, mais figure toi que je ne suis pas tout le monde, désolé. Je n'aime pas être contrôlé.»
Il ne l'avait pas dit méchant, juste à titre d'information. Il la regarda profondément lorsqu'elle lui dire se sentir moins que rien à ses côtés. Ce qui était étrange c'était qu'il ressentait la même chose vis à vis d'elle. Le jeune homme ne comprenait pas pourquoi elle se sentait si mal à ses côtés. Il n'avait pourtant rien de vraiment impressionnable, certes il faisait parfois peur et il avait l'air mystérieux, mais en réalité il était loin d'être un bourreau, ni un mauvais garçon. Il avait ses humeurs comme tout le monde, mais ne pensait pas être si impressionnable. Le premier homme qu'elle avait aimé … avait selon lui bien de la chance. Elle était belle à vrai dire et beaucoup moins idiote qu'il ne l'avait crut. Elle avait ses problèmes tout comme il avait les siens. Il ne savait pas tellement quoi lui répondre. Le fait qu'il soi là entrain de parler et non entrain de danser comme le faisait tout les autres pouvait paraître suspect, mais pour le moment il ne s'en souciait guère, il essayait de comprendre pourquoi elle l'estimait de cette façon. Ils étaient tous les deux assis l'un contre l'autre et ça pouvait en fin de compte ne pas paraître si étrange de les voir ici, on penserait que la danse les auraient épuisé tout au plus. Il finit par prendre sur lui et lui dit alors:
« Je ne vois vraiment pas pourquoi je t'impressionne tant, je ne suis rien … je pensais que venir ce soir avec toi à mes côtés aurait pu m'accorder au moins le regard d'une personne, mais tout le monde s'en fiche, ce n'est que toi qu'on regarde Salamandra. Tu ne me dois rien et c'est plutôt à moi d'être à ta hauteur, je ne suis rien de plus qu'un minable …»
Il n'était pas sur de redire ces mots un jour devant elle. Il se trouvait encore plus lamentable, mais ce soir tout avait l'air plus compliqué que jamais. Elle était si parfaite, lui n'avait rien de particulier même son influence ne servait pas à grand chose et d'ailleurs en avait-il seulement de l'influence ? Il commençait sérieusement à douter de tout. Sa carapace de garçon asocial et de mauvais caractère commençait à peser lourd. Il était tant que les choses changent.
Dernière édition par Aymeric N. McCawley le Jeu 17 Jan - 17:43, édité 1 fois
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Sujet: Re: SARIC ∆ Just gonna stand there and hear me cry Mer 16 Jan - 21:12
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« Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. » ► RIMBAUD
J’appuyai ma tête sur son épaule tout en prenant sans même y penser sa main. Comme un réflexe lorsque je commençais à être proche d’un homme. J’avais besoin de sentir une présence près de moi, ce n’était pas pour rien que je ne passais pas une semaine sans un garçon près de moi. Habituellement je me lassais et les laissai tomber, mais depuis Tobias c’était différent et j’avais envie d’être protégée, chouchoutée, de devenir une véritable princesse entre les bras d’un homme toujours là pour moi. Mais avec Aymeric ce n’était pas vraiment comme cela alors je faisais en sorte de profiter de tous les moments de tendresse qui pouvaient me tomber sous la main. Alors je me blottis contre lui pour profiter de cela. C’était une période de calme, l’orage était loin et même ses ricanements moqueurs lorsque j’avais avancé être l’un des fantasmes de la plus part des garçons du château n’arrivèrent pas à faire s’amonceler les nuages noirs au-dessus de nos têtes. « Oui il faut bien que tu sois différent, cela aurait été bien trop facile sinon. Et puis, j’en ai marre des histoires à l’eau de rose, ce n’est pas vraiment pour moi… » Lâchai je finalement en plongeant mon regard au loin. Il y avait eu Rhian, notre histoire était un véritable conte de fée, le mariage arrangé qui s’était transformé en véritable complicité et histoire d’amour. Mais nos fiançailles avaient étés rompues et nous étions désormais obligés de n’être que des amis… En attendant, il y avait eu ce jeune serpentard, un grand, mystérieux, attirant serpentard, mystérieux, tendre, mais violent parfois, qui ne me considérais même pas comme une possible amante. Une relation purement platonique, j’étais follement amoureuse de lui mais ce dernier ne me voyait pas. Je faisais en sorte de me faire remarquer, c’était entre autres pour li que j’étais devenue celle que j’étais aujourd’hui mais rien n’y a fait. Il a quitté Poudlard sans même un regard pour cette fille qui avait tout fait pour lui.
Je n’avais jamais arrêté d’être cette fille, au fond pour espérer qu’un autre voit tous les efforts que j’avais fait, mais personne d’autre n’était encore arrivé… Je croyais que Tobias l’était mais ce n’était pas le cas apparemment. De plus, il n’était même pas au bal, j’aurais voulu lui faire sa fête, le pousser à bout comme il m’avait poussée à bout le jour où nous avions rompu. Je jetai un coup d’œil autours de nous à nouveau, lui n’était pas là, mais la jolie vipère que convoitait mon fiancé non plus. Décidemment nous avions tous deux biens perdus durant cette soirée. Lorsqu’il reprit la parole je ne pus m’empêcher d’être plus que surprise. Ce n’était pas vraiment l’image que je m’étais fait du jeune jaune et noir mais après tout je ne le connaissais pas et lui aussi avait dû être particulièrement surpris. « Tu n’as pas une assez bonne estime de toi Ric, tu es beaucoup plus que ce que tu crois ! Si cela peut te faire réagir, Tobias n’est même pas là, et je suis persuadée qu’il doit être en train de coucher avec une de ses petites p*tes dans un coin du château. » Je me permettais de le surnommer car s’il fallait qu’on reste ensemble pendant un moment nous n’allions pas continuer à nous considérer comme des étrangers. Si cela ne lui allait pas il n’hésiterait pas à me le faire savoir, je le savais bien. Il m’avait fait des reproches pour dix fois moins. Soupirant, déçue de voir que nous n’étions pas mieux lotis l’un que l’autre je me dis que quoi qu’il puisse arriver cela ne serait jamais une longue histoire tranquille comme avec mes anciens amants… Peu à peu c’était la décadence, avec Tobias c’était de la perpétuelle jalousie, presque violent parfois mais nous nous aimions, nous étions les mêmes alors qu’Aymeric était très différent… Malgré tout j’aimais bien être avec lui pendant les moments comme ceux-ci. Nous avions presque l’air d’un parfait petit couple heureux mais ce n’était pas vraiment vrai. Je me doutais bien que bientôt cela changerait : « Dis-moi, c’était comment entre Dilhuviah et toi ? Elle n’a pas un caractère facile non plus… » Repris je doucement. Nous étions en période confessions alors si je pouvais en apprendre plus je n’allais pas hésiter.
Salamandra J. Malefoy & Aymeric N. McCawley
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Sujet: Re: SARIC ∆ Just gonna stand there and hear me cry Jeu 17 Jan - 17:45
SARIC ∆ Just gonna stand there and hear me cry Ft. les personnages
La vert et argent jouait très bien son rôle d'amoureuse transit, Aymeric se demandait même si elle était comme ça avec tout les petits amis qu'elle avait eu où si elle entrait tout simplement dans son rôle, c'était un peu perturbant pour lui qui n'avait pas tellement l'habitude d'être si proche de quelqu'un. Il se laissa prendre la main jugeant que se serait déplacer de ne pas la laisser faire. Ce n'était de plus pas si désagréable que ça. La remarque de la verte le fit sourire. C'était bien la première fois qu'il sourit de cette façon. Il n'était pas tellement accroc aux histoires à l'eau de rose, ce n'était pas non plus ce qu'il préférait et saurait été comme elle le disait trop simple. Il fallait de l'action dans une relation, du moins il l'avait toujours vu de cette façon.
« Pour une fois on est sur la même longueur d'ondes.»
Il n'était pas certain d'avoir eu raison de lui avouer qu'il se sentait bien moins à la hauteur de ce qu'on croyait. Il n'avait jamais eu confiance en lui, tout comme il n'avait s'était jamais senti meilleur que les autres bien au contraire. La mort de ses parents avaient laissé une trace derrière lui et il se rendait toujours coupable de tout, comme si cet épisode le poursuivait et le punissait encore et toujours, alors que dans le fond il n'y était pour pas grand chose.. Il n'arrivait pas à mettre ce passé derrière lui et s'imaginait qu'on attendait toujours de lui plus de choses qu'un autre alors qu'au final on attendait simplement de lui qu'il soit lui-même. Il était très touché par les propos de sa fiancé et n'aurait jamais imaginé qu'elle puisse lui dire de tels mots. Il sentait que quelque chose était entrain de se créer en cette instant, comme si le simple fait de parler pouvait les rapprocher. Le jaune et noir n'était pas sur que l'image de Tobias entrain de coucher avec d'autres filles que Salamandra pouvait le rassurer, d'autres part il était plutôt satisfait d'apprendre que visiblement elle avait plus d'estime pour lui que pour son ancien amant. Le jeune homme ne savait pas vraiment trop quoi lui répondre et eut juste envie de l'embrasser, ce qu'il fit. Ce baiser avait une allure bien différente que les précèdent comme si quelque chose de nouveau naissait entre eux. Cette sensation de nouveauté était étrange aux yeux d'Aymeric, il n'avait jamais prit en considération le fait que les choses pouvaient changer entre eux. Il avait beaux se dire que ce n'était de la comédie il commençait à croire qu'il tombait amoureux et ce n'était pas bon signe. Il refusait de tomber une fois de plus dans un tel piège. Il détourna son regard de la jolie blonde espérant que de son côté rien n'avait changé.
« C'était … différent, plus tactile qu'autre chose. »
Il se trouvais cruel dans sa façon de le dire, mais ça n'avait jamais été beaucoup plus que ça, oui il l'avait aimé, mais d'une façon peu conventionnelle et peu adapté à sa vision des choses et à sa vision de l'amour qu'il fuyait à tout prix. Il n'était pas du genre à s' amouraché facilement, enfin c'est ce qu'il aimait faire croire mais l'amour est bien difficile à comprendre.
« Et toi avec … Tobias … tu l'aime encore pas vrai ? »
Il craignait qu'elle ne l'envoie balader et finisse la discutions rapidement, mais puisqu'ils étaient dans les confessions autant tenter de savoir ce qu'il y avait eu entre les deux jeunes gens.
Dernière édition par Aymeric N. McCawley le Lun 28 Jan - 17:49, édité 1 fois
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Sujet: Re: SARIC ∆ Just gonna stand there and hear me cry Jeu 17 Jan - 21:17
Love the way you liel
« Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. » ► RIMBAUD
Nous n’étions peut être pas si différents que cela au fond, toujours en train de nous remettre en question pour tout ce que l’on faisait, même si je ne le montrais pas, restant sous ma carapace de princesse hautaine et à l’égo surdimensionné… Je devais avouer que je ne m’étais jamais pris pour une moins que rien mais j’avais toujours l’impression de ne pas être assez bien, pas assez parfaite, pas assez intelligente, pas assez jolie, pas assez tout… Ou trop… Trop impulsive, trop méchante, trop froide, trop volage, trop inconsciente… C’était tout ou rien, mais ce n’était jamais ce qu’il fallait. Depuis que j’étais enfant, on m’avait toujours beaucoup demandé, mais ce n’était pas pour rien. C’était parce que je devais, et voulais devenir la meilleure. J’avais toujours été perfectionniste et c’est surement grâce à mes parents et tous ceux qui m’ont poussée à aller vers le haut même si parfois, et même souvent, c’était blessant et compliqué. Aymeric avait l’air pareil, même si ce n’était surement pas pour les mêmes raisons. Mais le fait était que nous avions une vision plutôt différente de la vie et de comment gérer nos peurs. Nous avions malgré tout quelques points communs, notamment notre vision faussée des histoires d’amours, si moi je n’avais pas eus des ruptures faciles lui ne devait pas avoir eus de de bonnes expériences en matières d’amour. Son envie de voir la jolie verte et argent n’en était qu’un exemple… Mais j’étais heureuse de voir que nous avions quand même quelques points communs et cela me faisait plaisir. Nous avions une chance de bien ou mieux nous entendre.
Lorsque nos lèvres se lièrent à nouveau je fermai les yeux et entourai le cou du jeune poufsouffle de mes bras. J’avais l’impression que le baiser d’Aymeric était différent, je ne savais pas vraiment pourquoi mais c’était très agréable. Lorsque le baiser fut rompu je lui fis un léger sourire et caressai sa joue avec douceur. Lorsqu’il me parla de sa relation avec Dilhuviah, expliquant qu’elle était différente, je haussai un sourcil. Cela voudrait-il dire qu’il estimait que l’on avait une relation qui se résumait à une relation amoureuse ? Mais le fait était que je me demandais si tout ne changeait pas trop vite, c’était étrange mais je devais avouer que je n’arrivais pas à mettre le doigt dessus… C’était étrange mais je n’avais pas envie de mettre un mot sur ce que je commençais à ressentir. En attendant j’étais plutôt heureuse que cette soirée se passe comme ceci. Entourant mes épaules avec le bras d’Aymeric je reposai ma tête sur son épaule. Mais, lorsqu’il parla de Tobias je fis la moue. Je devais avouer que je n’avais pas vraiment envie d’en parler, mais puisqu’il c’était confié, je devais faire un effort moi aussi. Alors je serrai sa main dans la mienne avant de répondre doucement en haussant les épaules : « Je ne sais pas, c’était bizarre entre nous, on a toujours étés destructeurs l’un avec l’autre, on s’entend bien et puis on s’engueule et je pleure, et on se détruit et puis finalement ça va mieux. Mais la dernière fois ça a été différent. Je pense que je l’aime encore oui, je l’aime plus que je n’ai jamais aimé personne je crois… Mais je ne suis pas sure… Je ne sais pas… Je suis perdue Aymeric. » Je finis par secouer la tête en me redressant, j’avais l’impression d’être une gamine apeurée qui ne savais pas quoi faire dans la vie. Et j’espérais qu’Aymeric me comprendrait et ne serais pas vexé de savoir que je pensais encore à Tobias. Mais ce n’était pas ma faute, nous avions appris que nous étions fiancés alors que la situation était très compliquée… « Tu me trouves pathétique hein ? » Lâchai je finalement en baissant les yeux. Je me sentais mal de me comporter ainsi alors que nous étions censés passer une bonne soirée sans prise de tête. Non, pas de prise de tête entre nous, mais je me prenais la tête toute seule et je voulais le connaitre comme cela, pouvoir me confier à lui mais j’avais peur que cela le fasse rire, ou qu’il me trouve idiote je ne savais pas trop ce qui pouvait lui passer par la tête…
Salamandra J. Malefoy & Aymeric N. McCawley
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Sujet: Re: SARIC ∆ Just gonna stand there and hear me cry Lun 28 Jan - 17:50
SARIC ∆ Just gonna stand there and hear me cry Ft. les personnages
Le poufsouffle en savait plus où se mettre depuis ce baiser si différent des autres. Il avait senti que ce n'était pas le même, que quelque chose avait changer. Il ne fallait pas qu'il commence à tomber amoureux de la serpentard se serait bien la dernière chose qu'il fallait. Il avait du mal à comprendre pourquoi si soudainement tout avait l'air plus amical, plus vrai. Il refusait de tomber encore dans ce piège et pourtant il santait qu'il n'avait pas vraiment le choix, ni l'envie de l'éviter. Il aurait habituellement trouver tous les prétextes pour fuir, s'en aller pendant qu'il en était encore temps, mais il n'en fit rien. Il était tout simplement bien, là main de la main, faisant croire à quelque chose qui ne n'avait rien de réel. Et si tout ça les rapprochait? Si au final ils tombaient vraiment amoureux que se passerait-il? Il préférait ne pas y penser. Se serait bizarre et sans doute déplacé et puis elle venait de le dire, elle en aimait un autre, pourquoi le choisirait-il si ce n'est par obligation?
Le jeune homme passa son bras autour de la taille de Salamadra et caressa doucement sa chevelure blonde. Elle était belle avec les cheveux détachés, il avait toujours aimé les filles aux cheveux long. Il les trouvait plus jolie, même si les autres avaient toutes les charmes, chacun ses préférences. C'était difficile d'entendre qu'elle en aimait un autre et d'être toujours en second plan. Le poufsouffle avait constamment l'impression d'être un recours aux cœur désespéré et rien de plus. Il aurait aimé une vraie histoire, mais savait que c'était peine perdu, il préférait désormais les évités, ça faisait de trop mal de savoir que l'amour n'est pas réciproque. Il se disait qu'au moins il savait qu'il se ne finirait pas seul avec ce mariage arrangée, ce n'était pas une si mauvaise chose, ils finiraient peut être tous les deux par y trouver leur compte, enfin se serait plus lui pour le moment qui risquait d'être le plus satisfait de cette situation.
Il réfléchit à la question de la serpentard. Ce n'était pas vraiment pathétique, c'est l'amour. On ne choisit pas la personne dont on tombera amoureuse, ce n'est pas comme si on savait d'avancer qui sera l'être cher, c'était bien plus compliqué que ça, alors certes c'était sans doute un peu dommage qu'elle s'accroche tant à un type qui l'avait laissé tombé, mais lui avait bien eu du mal à faire une croix sur Artémis.
« Je ne dirais pas pathétique, je ne sais pas vraiment quel mot employé, mais ce n'est pas comme si on choisissait sur qui ça va tomber. La page peut être dure à tourner, je le comprend parfaitement, mais parfois le changement ce n'est pas plus mal.»
Il essayait de lui faire passer un message, en gros il essayait de lui dire de penser à quelqu'un d'autre que Tobias et que lui était là maintenant. S'ils faisaient tous les deux un pas vers l’autre peut être que leur nombreux différents feraient une force. Un peu comme le Yin et le Yan, les forces opposées.
« Tu veux aller danser ?»
Il n'osait pas lui demander si elle avait prévu quelque chose pour l'after. Il ne savait même pas comment ça se passerait entre eux d'ici là, la soirée n'était pas encore terminé, ils avaient encore beaucoup de choses à se dire.
Dernière édition par Aymeric N. McCawley le Lun 18 Fév - 20:27, édité 1 fois
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Sujet: You can try but you'll never forget her name ♛ SARIC Mer 6 Fév - 16:34
A REFAIRE
Dernière édition par Salamandra J. Malefoy le Mar 5 Mar - 22:15, édité 2 fois
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Sujet: Re: SARIC ∆ Just gonna stand there and hear me cry Lun 18 Fév - 20:28
SARIC ∆ Just gonna stand there and hear me cry Ft. les personnages
Le poufsouffle éprouvait de plus en plus de sympathie pour Salamandra et s'en était déroutant, presque dérangeant. Il ne voulait pas être un second choix. Il en avait assez d'être toujours celui qu'on choisit parce qu'on à pas le choix, celui qu'on prend faute de mieux. Il aurait aimé pour une fois être le premier, être celui qu'on ne quitte pas des yeux, celui pour qui on changerait le monde. C'était pourtant peine perdu, il avait toujours su que pour lui jamais ces choses là n'arriverait. Il fuyait depuis longtemps l'amour, c'était sans doute à cause de ça qu'il n'était jamais un premier choix. Il était gentil … le bon copain, celui qu'on ne voit quand amitié, jamais celui qu'on voudrait pour amoureux. Ça commençait à l'agacer et à le déprimé. Il écoutait la serpentard se disant que Tobias avait bien de la chance. Le jeune homme avait envie de partir, de laisser tout tomber tout de suite, à quoi bon être fiancé si la personne en question en aimait encore un autre, il pouvait toujours essayer de contacter le père de la vert et argent et lui dire ce qu'il en était de leur sentiments, qu'elle aimait un sang-pur et pas le pauvre sang-mêlé qu'il était. Il ignorait comment rompre un serment inviolable, il cherchait autant qu'il le pourrait. Elle serait sans doute mieux sans lui comme ça. C'était une idée un peu stupide, puisqu'il avait justement la possibilité d'être avec elle, mais ce n'était pas de son plein grès alors ça ne l'intéressait pas. Il n'était pas aussi monstrueux qu'on pourrait le croire. Il ne lui dirait pas non, mais si elle pouvait au moins être heureuse sans lui alors autant qu'il essaie de faire tout ce qu'il pouvait pour essayer de la rendre heureuse, même si ça voulait dire qu'ils ne seraient plus ensemble, mais pour l'heure ils avaient l'air d'un parfait petit couple et fut étonné qu'elle accepte d'aller danser, mais après tout c'était ce que faisaient tout les couples.
Il n'avait rien dit à aux paroles de la jeune femme, ne voulant pas paraître défaitiste ni méchant envers Tobias. Il se contentait donc de l'emmener sur la piste de danse et de faire quelques pas, sans dire un mot et l'écoutant toujours. Elle l'avait embrasser et son cœur avait comme fait un bon dans sa poitrine. Il avait fermé les yeux, appréciant cet instant, plus que n'importe lequel, puis avait rouvert les yeux prenant conscience de ce qui se passait et de ce qui ne devait pas arrêter. Il allait se maudire, mais il ne pouvait pas rester là à se faire plus de mal qu'autre chose. Il ne répondit pas tout de suite à la question qu'elle lui posa et se contenta de faire valser sa jolie fiancée. Il avait du mal à éloigner son regard sur elle. La chanson prit fin et il s'arrêta en même temps qu'une autre musique se mettait en marche. Il était fatigué de faire semblant, fatigué de se prendre la tête avec tout ça. Il était temps pour lui de retourner dans sa salle commune. Il aurait tout le temps de réfléchir à un moyen de se sortir de ce pétrin. Il avait juste besoin de fuir pour le moment. Il lui répondit donc après un long silence et après l'avoir enfin lâchée.
« Je vais y aller, je suis fatigué, la danse me fait tourner la tête. »
Il ne tenait pas à lui avouer que c'était elle qui lui faisait tourner le cerveau. Il avait besoin de se retrouver seul, de réfléchir à tout sa et de reposer son esprit. Il n'était pas du tout tenter par l'after. Il savait de toute façon que c'était mauvais pour lui, il se disait dans sa tête autant qu'elle rejoigne Tobias. Il préféra ne pas attendre qu'elle le retienne et s'en alla tout de suite, la laissant un peu en plan au milieu des autres couples. Plus il serait loin de la grande salle mieux il se sentirait.
Sujet: Re: SARIC ∆ Just gonna stand there and hear me cry Sam 23 Fév - 18:24
Love the way you lie
« Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. » ► RIMBAUD
Faisant un autre sourire, un sourire tendre je posai ma tête contre son épaule et me laissai entrainer. Je ne cherchais pas à faire l’autoritaire, je ne cherchais pas à le soumettre, à lui faire comprendre que c’était moi qui décidait, il y avait un équilibre entre nous… J’étais bien à valser entre ses bras. Mieux que si j’étais resté dans ma salle commune à broyer du noir en buvant ma bouteille de vin, mieux que si j’étais resté avec mes copines de serpentard à jouer les mauvaises en critiquant toutes les filles qui avaient un cavalier que l’on avait convoité un jour ou l’autre. Et même si cela me déchirait de l’avouer, peut-être même mieux que si j’avais été accompagnée de Tobias… Il fallait avouer que j’avais toujours aimé être mise en valeur, les gestes tendres, les discussions posées je ne connaissais pas beaucoup mais peut être que je préférais ça que les disputes incessantes, les cris, les pleurs… Même si il y avait de l’amour ce n’était pas pareil. Le problème étant que ce n’était pas de l’amour en Aymeric et moi… Je n’en avais pas l’impression, ce n’était tout simplement pas possible en plus. Malgré le fait que nous soyons fiancés je ne pouvais oublier que son sang n’était pas pur… Cela salissait toute la lignée des Malefoy je ne pouvais pas m’en remettre. J’aurais surement préféré que tout le monde soit au courant de ma nature de lycanthrope si j’avais malgré tout pu me marier avec un sang pur. Mais si j’oubliais tout cela, si j’oubliais que le sang d’Aymeric était impur ou que nos fiançailles n’étaient basées que sur un tissu de mensonges, j’étais bien… Je me sentais bien. Mais c’était beaucoup trop à oublier, je n’étais pas encore amnésiques. Sinon, j’étais sure que j’aurais finis par tomber sous son charme… Et cette fois, pas d’autres choix que de finir ma vie avec lui… Il n’y avait pas de risque pour qu’il se la joue briseur de cœur comme le Lestrange… Je ne le digérais toujours pas, c’était tout de même malheureux de ne pas arriver à tourner la page. C’était l’amour comme certains le disaient si bien… Oui, mais je pense que c’était surtout de la frustration, on voulait toujours avoir ce que l’on ne pouvait pas avoir… Ou que l’on ne pouvait plus avoir. C’était le propre de l’être humain. Moi qui pensais être exceptionnelle je n’échappais malgré tout pas à la règle, je n’étais jamais contente de ce que j’avais.
Son silence ne m’interpella pas plus que ça, il n’avait pas l’air particulièrement bavard, et puis peut être qu’il en avait juste marre… Cela m’aurait étonné vu que la soirée était loin d’être terminée et que pour une fois nous n’avions pas passé des heures à nous envoyer des piques… Mais, lorsque la chanson fut terminée il me lâcha et dit qu’il partait, que la danse lui faisait tourner la tête. Je tombai de haut et le temps que je mis à me remettre du choc il était déjà loin. J’étais totalement décontenancée, comment avait-il osé me faire ça ? Me laisser plantée là au milieu des couples heureux, laisser tomber la reine du bal. Mais pour qui se prenait-il à la fin ? Je sentais déjà les regards intrigués des autres. Je devais faire bonne figure, ne pas montrer que j’avais été totalement abandonnée, que mon cavalier avait déserté. J’étais Salamandra Malefoy bon dieu on ne se payait pas ma tête comme ça ! Ne faisant pas attention aux murmures des autres je restai digne et traversai la marée humaine pour quitter la grande salle. Je n’avais plus aucune raison d’y rester maintenant que je ne valais guère mieux que ces rebues qui n’avaient même pas trouvé de cavalier pour les accompagner… Me retrouvant dehors, je vérifiai que personne n’était présent et laissai échapper un cri, furieuse. Il allait me le payer, oh ça je n’allais pas le laisser passer. « McCawley, si tu voulais la guerre tu vas l’avoir… » Lâchai je entre mes dents en arrangeant ma coiffure pour ne pas avoir l’air mal devant les autres alors que je rejoignais les cachots. Je passerai le temps qu’il me restait dans la salle commune, peut être irai je faire un tour à l’after par la suite histoire de lui faire payer accompagnée de beaux mâles. Parfait pour faire remonter ma réputation d’infidèle, j’espérais bien que cela arriverait à ses oreilles, plus aucune règle, il allait juste payer cette humiliation qu’il m’avait faite subir.
Salamandra J. Malefoy & Aymeric N. McCawley
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Sujet: Re: SARIC ∆ Just gonna stand there and hear me cry