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 You've got a million ways to make me laugh (Charles)

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MessageSujet: You've got a million ways to make me laugh (Charles)   You've got a million ways to make me laugh (Charles) EmptyVen 1 Mar - 23:59

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Charles & Luce,You've got a million ways to make me laugh
E
lle avait eu la permission, la belle Poufsouffle, celle de son grand-frère qui lui donnait le feu vert pour une fois de profiter de sa jeunesse avec les autres jeunes de son âge. Eliot était l’un de ces grands-frères trop protecteurs, de ceux qui ne veulent que du bien pour leur petite sœur, de ceux qui pensent devoir contribuer à leur éducation et mettre des barrières à leurs libertés. Malgré ce rôle faussement autoritaire, Luce vouait une admiration sans nom à son aîné, qui de plus est, un amour inconditionnel. Il était son repère, son pilier stable, la seule personne qui la connaissait par cœur et qui donc n’avait jamais besoin de poser des questions quant à ses réactions. Cette soirée devait être la sienne, mais il n’était pas évident de profiter pleinement de cette bribe de liberté avec un Eliot omniprésent dans la salle. Elle sentait son regard posé sur elle, à chaque pas, du coin de l’œil. C’était frustrant, pesant. Elle avait mille fois réfléchi aux raisons qui avaient poussé son aîné à lui autoriser cette sortie et en était venue à l’unique conclusion que la présence d’Orion à ses bras y’était pour beaucoup.

La soirée touchait doucement à sa fin et, prétextant un mal de tête aigu, la sorcière s’était éclipsée poliment de la piste de danse pour venir s’asseoir sur cette modeste chaise près du bar. Elle lâcha un soupir épuisé. Elle en avait marre. Marre, d’être cette petite fille sans défense aux yeux d’Eliot, marre d’être toujours traitée comme une enfant. Croisant ses jambes et prenant au vol un verre de jus de citrouille qu’elle espérait simple, elle laissait une trêve à ses pieds endoloris d’avoir dansé toute la soirée. L’after approchait à grands pas et pour une fois qu’elle était de sortie, elle ne voulait rater ça pour rien au monde. C’est alors que deux mains se posèrent sur ses épaules nues, ce qui eut le désavantage de la faire sursauter. Faisant volte face, elle se retrouva alors face à Charles Archer, un ami sur qui elle savait pouvoir compter et sur qui elle aimer se reposer quand le moral n’était pas au beau fixe.

« Tu m’as flanqué une de ces frousses mon Charly. » Elle se leva, par politesse, et lui déposa un baiser sincère sur la joue. Souriant et faisant mine de ne pas être exténuée, elle l’interrogea : « T’as aussi prévu d’aller à l’after dis voir hein ? tu me laisserais pas y’aller toute seule quand même ? » elle prévoyait déjà la réaction de son ami : Non mais Luce, t’as pas le droit de me faire des yeux de chat potté comme ça, c’est pas du jeu ! et en riait déjà intérieurement. Il avait ce don de toujours la faire rire, de la faire se sentir vivante là où ses amis d’enfance, trop protecteurs, la faisaient se sentir inerte, vide, inexistante parfois.

Le costume de son ami lui donnait une allure de grand homme. Il était beau, là dedans, Charly. Il semblait à Luce qu’elle l’avait aperçu un peu plus tôt, un peu plus loin, discutant avec l’aîné des Lestrange, un rustre que pourtant elle ne connaissait que trop bien pour l’avoir toujours côtoyé. Quand l’on porte le nom lourd en signification et en histoire des Yaxley, on n’a pas vraiment le choix. C’est avec une amitié profonde qu’elle serra sa joue et lui adressa en souriant: « c’est que tu t’es fais tout beau aujourd’hui. Une raison particulière ? » Une raison, ou plutôt une personne au fond… Les amis n’avaient pas trop eu l’occasion de parler récemment et pour tout dire, la jeune femme n’était plus vraiment à jour sur son aîné. Elle espérait que le reste de la soirée lui mette du baume au cœur, mais avec Charly, elle ne pouvait que bien appréhender la suite.


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Charles A. Archer
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MessageSujet: Re: You've got a million ways to make me laugh (Charles)   You've got a million ways to make me laugh (Charles) EmptyDim 3 Mar - 0:36

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«I Could Be The One To Set You Free »


« WHEN YOU NEED A WAY TO BEAT THE PRESSURE DOWN
WHEN YOU NEED TO FIND A WAY TO BREATHE
I COULD BE THE ONE TO MAKE YOU FEEL THAT WAY
I COULD BE THE ONE TO SET YOU FREE »





Charles laissa l'eau chaude brûlante couler encore quelques instants sur son corps meurtri par les morsures de Rohàn. Il appuya sa tête contre le mur carrelé et ferma les yeux, profitant d'une dernière minute de relaxation avant de se préparer à nouveau et redescendre au Bal. Machinalement, Charles porta sa main sur l'intérieur de sa cuisse, là où le Serpentard l'avait fait saigné de ses dents. Par Merlin il avait eu mal. Maintenant la trace avait disparu, grâce à l'essence de Dictame qu'il s'était administré, et la morsure n'était plus qu'un souvenir... intense. Il avait eu du mal à remonter jusqu'à sa Salle Commune pour poser le cadeau de Rohàn, se doucher et se préparer pour la suite des festivités à cause de la douleur lancinante. Mais maintenant, il était plus en forme que jamais et il comptait bien en profiter. Charles coupa l'eau de la douche, se sécha rapidement et retourna dans le dortoir pour s'habiller, encore nu. Peu importait si on le voyait ainsi, il n'avait rien à cacher. Rapidement, il se prépara, s'assura que le cadeau était bien à sa place sous le lit, et quitta le dortoir des Gryffondors. Un dernier regard dans le miroir pour s'assurer qu'il était parfaitement coiffé lui fit remarquer à quel point les ecchymoses violacées sur son cou – marques de la récente strangulation qu'il avait subi – étaient visibles. Il releva le col de sa chemise, et, d'un geste de sa baguette, fit venir une cravate à lui qu'il noua sur son cou directement, de manière à cacher le plus possible la marque, tout en sachant pertinemment que c'était peine perdu.
Charles pressa le pas. Le Ball allait toucher à sa fin et les professeurs s'assureraient que les élèves retournent sagement dans leur dortoir pour dormir. Ils n'avaient aucune idée de l'After qui était prévue dans les entrailles de Poudlard et Charles ne comptait pas manquer l'évènement de l'année. Il ne lui manquait plus que la cavalière idéale et avait déjà sa petite idée quant à l'identité de la jeune demoiselle. Il avait passé son Bal de Noël avec sa princesse aux cheveux de feu, puis s'était éclipsé avec Rohàn, le prince des Serpentards. Il était donc logique qu'il terminât la soirée avec sa petite princesse aux cheveux d'or, la petite Poufsouffle fragile, couvée par tout ses serpents, qui ne rêvait que de liberté, celle-là même que seul Charles était à même de lui apporter. Sensations, alcool, frissons, de la bonne musique, des rencontres douteuses, un peu de magie, et peut-être même un peu drogues … Voilà un cocktail explosif pour une soirée mémorable.
Le Gryffondor arriva rapidement dans la Grande Salle et mit peu de temps pour trouver Luce Yaxley. Il prenait quelques risques en sortant ainsi avec la demoiselle, lui faisant dépasser les limites physiques que son corps lui imposait ; si son frère apprenait ce qu'ils savaient, le rouge passerait probablement un mauvais quart d'heure. Mais peu importait. Ce qu'il voulait, c'était la faire vibrer autant que lui vibrait quand il se retrouvait en danger, la faire se sentir vivante comme il l'était quand la mort s'approchait à grands pas. Il se glissa silencieusement derrière elle et posa ses mains sur son corps frêle. Elle sursauta, il sourit. « Tu m’as flanqué une de ces frousses mon Charly. » lui dit-elle avant de le gratifier un baiser sur la joue. Il ne put s'empêcher de sourire davantage. Décidément, Charles était toujours en très bonne compagnie et il s'attirerait probablement les foudres de quelques jaloux supplémentaires après avoir passé la soirée avec deux des plus belles élèves de Poudlard. « T’as aussi prévu d’aller à l’after dis voir hein ? tu me laisserais pas y’aller toute seule quand même ? » Pour toute réponse, Charles lui adressa un clin d'oeil enjoué et la prit par la main pour l'emmener hors de la Grande Salle et s'enfoncer dans les profondeurs du château. Il emprunta le chemin qui menait à la Salle des Potions et continua son chemin avant de s'arrêter à l'angle d'un couloir et lui dire : « Tu ne pensais tout de même pas que j'allais te laisser t'amuser toute seule. Cette soirée est l'occasion rêvée pour s'évader un peu et vivre pleinement. Pas d'adultes, pas de frère, pas de barrières, juste toi et moi. Tu es prête pour ça ?  » murmura Charles avec une pointe de charme et de défi dans la voix. « C’est que tu t’es fais tout beau aujourd’hui. Une raison particulière ? » «Seulement aujourd'hui ? Aurais-tu oublié à quel point je suis le garçon le plus sexy de Poudlard ? Je sais que ça fait un petit moment que l'on ne s'était pas vu mais tout de même... » dit-il d'un air faussement offusqué avant d'échapper un petit rire. « Cependant, je ne pouvais décemment pas m'habiller comme un rustre en pareille compagnie... »lui souffla le Gryffondor avant de lui donner son bras pour l'entraîner pour une nuit de folie.


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MessageSujet: Re: You've got a million ways to make me laugh (Charles)   You've got a million ways to make me laugh (Charles) EmptyLun 11 Mar - 16:35

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Charles & Luce,You've got a million ways to make me laugh
E
n voyant sourire Charles taquin, elle se rendit de suite compte qu’elle n’était pas au bout de ses surprises, que la soirée était loin d’être terminée et qu’ils étaient partis pour bien plus que quelques heures. Le gryffon avait ce délicieux goût d’interdit, cette sensation de vie, de vraie vie, de tout ce que la jeune Poufsouffle recherchait depuis sa plus tendre enfance. Elle l’aimait pour ça, pour cette bouffée d’air frais qu’il lui apportait à chaque fois. Il la regardait défiant quand à la suite de la soirée et un sourire amusée mais inquiet ne put s’empêcher de naître sur le visage de la jolie blonde. Elle regarda alors par-dessus l’épaule de Charles, cherchant après Eliot comme une gamine l’aurait fait après sa mère, avant de faire une grosse connerie. Elle savait que s’il la voyait aller trop loin, trop jouer aux « jeunes », il se vengerait sur son ami et elle risquerait de ne plus pouvoir mettre un pied dehors avant des années ni de le revoir, jamais. Elle sentait son cœur s’accélérer dans sa poitrine… l’inconnu ! Pour la première fois de sa vie, Luce s’opposait à Eliot et, malgré son refus catégorique, elle allait se rendre à l’after organisé par des élèves un peu trop fêtards. Elle avait eu la permission pour le bal, mais son aîné lui avait fermement interdit de se rendre à quelconque fête postérieure, car il savait ce qui se passait dans ces afters. N’apercevant pas le Serpentard, elle agrippa la main de Charles et d’un pas décidé, elle se dirigea vers la porte d’entrée de la grande salle. Si Eliot il y’avait, il ne devait pas la voir, pas avec un autre garçon qu’Orion en tout cas. Jugeant être en lieu sûre derrière l’angle d’un couloir, non loin de la grande porte, elle regardait alors son ami avec des étoiles pétillantes logées au fond de ses deux perles d’océan. Reprenant doucement son souffle après ce petit coup d’adrénaline, elle serra la main de son aîné un peu plus fort dans la sienne avant de lui répondre d’un ton convaincu : « J’étouffe ces temps, j’ai l’impression qu’Eliot est toujours derrière moi et…dieu sait combien je l’aime et combien son avis compte pour moi, mais j’ai besoin de vivre comme tout le monde… J’en ai marre de n’être que la petite sœur idéale qui fait tout ce qu’on lui demande de faire. J’ai besoin de me sentir jeune et je sais qu’avec toi, c’est exactement ça ce que je ressens. Merci de ne pas avoir oublié de venir me chercher. » Passant une main sur la joue du jeune homme, la belle ajouta : « Je suis prête. Prête à tout si tu me permets de respirer. » Un sourire radieux prit alors place au dessous de ses deux ravissantes fossettes et elle remerciait intérieurement la conquête d’Eliot de la soirée qui lui permettait d’aller sans inquiétude à l’After, sans s’inquiéter de sa venue imprévue. Elle semblait quand même un peu inquiète. Eliot n’était pas le seul à veiller sur elle, loin de là. Elle devrait être prudente, très prudente si elle ne voulait pas causer d’ennui à son compagnon pour la soirée. Elle ne se souvenait même pas la dernière fois où, elle avait osé accompagner son camarade dans l’air frais de la nuit, le temps passait si vite et avait emporté avec lui les fines bribes de souvenirs qu’il lui restait de cette soirée. L’alcool n’avait pas aidé Luce à se souvenir de cette soirée qui pourtant était exceptionnelle et dont elle aurait du maintenir les souvenirs intactes.
Elle saisit son bras et, attentive aux alentours, elle le laissait la guider vers l’infini, vers la jeunesse qu’elle fuyait depuis si longtemps. Trop vite au goût de la jaune et noir un peu inquiète, ils se retrouvèrent dans les cachots du château, ces mêmes cachots qu’à l’accoutumée elle fuyait, dans lesquels elle ne restait jamais plus d’une dizaine minute pour chercher Eliot. Elle hésitait alors. Ce qu’elle faisait n’était pas bien, c’était risqué et elle le savait. Elle savait que son frère n’était pas protecteur à l’extrême sans raison, elle savait qu’elle jouait avec le feu en tentant de vivre comme les jeunes gens de son âge. Luce n’était pas les gens. Elle n’était pas comme tout le monde et même si elle aurait voulu l’oublier, elle avait une maladie cardiaque, une malformation depuis sa naissance. Elle posa une main sur la porte d’entrée qui les séparait encore de l’after et, hésitante, elle s’adressa à son ami : « Tu me laisses pas Charly hein. Enfin, je veux dire, je sais qu’il y’a pleins de filles plus jolies que moi et que tu rêverais d’aller leur parler. Mais ce soir, c’est toi et moi parce-que tu sais très bien que sinon je connais pas ces gens, je suis pas de leur monde normalement. Ils fêtent tous les week end, pas moi… je veux pas qu’ils deviennent trop collants ou trop lourds avec moi, parce que là j’ai plus de vie si Eliot apprend que j’ai parlé à un autre garçon, quelqu’un que je connais pas. Sinon tu me dis, y’a pas de soucis, je peux aller me coucher et comme ça t’as quartier libre… Mais j’ai trop peur que tu me laisses avec les sbires à Eliot, sinon, je vais passer un mauvais quart d’heure, mais ça, je m’en passerais bien. » Elle était sincère, dans ces paroles, et son camarade le savait, il savait à quel point les Serpentards pouvaient être lourds et fourbes et à quel point le moindre scoop les émoustille. Eliot allait tout savoir, elle le savait, mais qu’importe.

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Charles A. Archer
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MessageSujet: Re: You've got a million ways to make me laugh (Charles)   You've got a million ways to make me laugh (Charles) EmptyMar 19 Mar - 15:55

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« I KNEW YOU WERE TROUBLE WHEN YOU WALKED IN
SO SHAME ON ME NOW
FLEW ME TO PLACES I'D NEVER BEEN »




« J’étouffe ces temps, j’ai l’impression qu’Eliot est toujours derrière moi et…dieu sait combien je l’aime et combien son avis compte pour moi, mais j’ai besoin de vivre comme tout le monde… J’en ai marre de n’être que la petite sœur idéale qui fait tout ce qu’on lui demande de faire. J’ai besoin de me sentir jeune et je sais qu’avec toi, c’est exactement ça ce que je ressens. Merci de ne pas avoir oublié de venir me chercher. » Dieu que ces grands frères Serpentard pouvaient être sur-protecteurs. L'espèce d'un instant, Charles imagina Eliot en papa-poule, surveillant les moindres faits et gestes de ses précieuses petites filles. Probablement qu'elles n'auraient pas le droit d'aller à Poudlard, il leur ferait suivre un cursus au manoir familial... La pensée amusa le Gryffondor et il serra Luce dans ses bras en signe de compassion. Il n'avait jamais connu cette autorité paternelle. Le seul qui avait pu exercer une quelconque autorité sur le Rouge et Or était parti depuis longtemps maintenant, et, même si la perte de l'homme qu'il aimait le plus au monde lui faisait toujours mal, quelque part il avait compris que c'était pour le mieux. Ils avaient trop grandi à l'écart de l'autre pour pouvoir rattraper six années d'absence. De plus, Charles avait acquis une indépendance qu'il n'était pas vraiment prêt à perdre... ou du moins, qu'il ne remettrait pas entre les mains de son frère. « Je suis prête. Prête à tout si tu me permets de respirer. » Charles la serra un peu plus contre lui, lui laissant tout le temps dont elle aurait besoin. La meilleure fête de l'année, il allait lui falloir pas mal d'air pour pouvoir tenir plusieurs heures dans l'atmosphère oppressante des sous-terrains de Poudlard.


« Tu me laisses pas Charly hein. Enfin, je veux dire, je sais qu’il y’a pleins de filles plus jolies que moi et que tu rêverais d’aller leur parler. Mais ce soir, c’est toi et moi parce-que tu sais très bien que sinon je connais pas ces gens, je suis pas de leur monde normalement. Ils fêtent tous les week end, pas moi… je veux pas qu’ils deviennent trop collants ou trop lourds avec moi, parce que là j’ai plus de vie si Eliot apprend que j’ai parlé à un autre garçon, quelqu’un que je connais pas. Sinon tu me dis, y’a pas de soucis, je peux aller me coucher et comme ça t’as quartier libre… Mais j’ai trop peur que tu me laisses avec les sbires à Eliot, sinon, je vais passer un mauvais quart d’heure, mais ça, je m’en passerais bien. » Charles plongea ses iris brunes dans celles, d'un bleu magnifique, de la jeune Yaxley. C'était vrai, le danger le faisait vibrer, le faisait vivre. Charles repensa à ses voyages dans des contrées perdues avec Avaon, à combattre des trolls pour leur vie, ou cette nuit, plus jeune, lorsqu'un loup-garou avait ravagé leur manoir et l'avait presque mit en pièces. Ces fois-là, il ne s'était jamais senti plus vivant, plus reconnaissant d'être en vie. Et c'était avec plaisir et excitation qu'il mettait sa vie en jeu à chaque occasion. Mais aussi inconscient qu'il était quand cela concernait lui, jamais il ne se permettrait de mettre la vie de la jeune Poufsouffle en danger. Il connaissait sa maladie, il connaissait les risques, mais il connaissait aussi l'envie de se battre et de s'amuser de Luce, ce qui l'aiderait grandement à repousser ses limites. Parce que ce n'était que ça, une question de limite et pour le coup, Charles en voulait à Eliot. A trop vouloir la protéger et l'enfermer dans sa petite bulle de confort, il avait accentué la maladie de la jeune fille. Si dès son plus jeune âge avec elle habitué son corps à l'effort, son coeur serait plus endurant à l'heure qu'il était. Eliot était autant responsable pour sa condition que la nature et le hasard. Mais rien était perdu, Charles avait toujours le pouvoir de changer un tant soit peu les choses. Et il n'allait pas se priver. « Il y a plein de filles plus jolies que toi tu dis ? Tu mériterais une bonne paire de claques ma petite Luce. Tu fais partie des filles les plus belles de ce château, et je ne dis pas ça pour te faire plaisir, je le pense sincèrement. Si notre relation n'était pas ce qu'elle est, j'aurais déjà essayé de te mettre dans mon lit !», dit-il en riant. «  Ne t'inquiètes pas, je ne te lâcherai pas d'une semelle, tu vas même en avoir marre de moi tellement je vais te coller ! Et le premier qui s'approche de toi aura le droit à un petit maléfice de ma part ! Tout le monde n'a pas le privilège de pouvoir approcher notre Princesse Yaxley. » et joignant, le geste à la parole, il s'inclina quelque peu, prit la main de la jeune demoiselle, et y déposa un baiser avant de la prendre par le bras : «  Shall we, my dear ?  » dit-il, la main posée sur la porte qui les séparait des démons de minuit.

Ils avaient à peiné pénétré l'enceinte de la fête que les basses faisaient chaque centimètre carré de leurs corps. Charles pouvait sentir l'appréhension de son amie, et il resserra l'étreinte de son bras sur le sien pour la rassurer, sans toutefois ralentir sa marche, déterminé à lui faire découvrir un nouveau monde et la faire sortir de sa petite zone de confort. Son coeur battait déjà très vite, excité par l'ambiance générale – de loin, il aperçut un camarade rouge et lui fit signe de la main avant de continuer son chemin – et il ne préférait pas penser à ce que celui de Luce subissait. Le premier quart d'heure serait sans doute pénible, mais au fur et à mesure que la soirée avancerait, elle prendrait plus ses aises, se lâcherait plus et les deux pourraient s'amuser jusqu'au bout de la nuit. En attendant, il allait l'aider à se faire violence et dépasser ses propres limites. Rapidement, il arriva à un des nombreux comptoirs et trouva un siège pour Luce. «  Tu veux boire quelque chose la belle ? Ce soir, tu ne payes rien, tout ce que tu veux, je te l'offre ! Moi ça sera une vodka avec un peu de jus de citrouille dedans s'il vous plait. » Encore une fois, il fit un grand sourire au petit être fragile qui se tenait devant lui dans le but de la rassurer. Après ce soir, elle aura grandit un peu plus ; après ce soir, Charles espérait qu'elle prendrait plus le contrôle de sa vie et de son corps.

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MessageSujet: Re: You've got a million ways to make me laugh (Charles)   You've got a million ways to make me laugh (Charles) EmptyMar 26 Mar - 23:08

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Charles & Luce,You've got a million ways to make me laugh
C
harles serra la belle dans ses bras, en signe de réconfort, de compréhension, de compassion, presque, ce qui lui fit un bien fou. Ce qu’elle appréciait chez lui, c’était bien le fait de ne pas avoir à rentrer dans les détails pour qu’ils la soutienne et la comprenne. Il n’y avait pas à redire, le rouge et or était bel et bien l’un des meilleurs amis de la jaune et noir, si ce n’était même le meilleur. Il était le seul à ne pas poser de questions, malgré sa maladie, à la prendre telle qu’elle était, comme une jeune femme de 18 ans qui voulait, tout comme les autres, s’amuser et vivre une « adolescence » normale. Ouai voilà, il était comme son meilleur ami. Elle aurait pu l’appeler au beau milieu de la nuit, lancer des galets contre les fenêtres de son dortoir, il aurait toujours répondu présent et il aurait toujours répondu présent simplement parce que leur relation était pure, sincère et que l’amitié qu’ils se portaient l’un à l’autre était si grande qu’ils étaient convaincus, tous deux, que jamais l’un deux ne répondrait absent en cas de besoin. Quand enfin il se défit de leur étreinte, Luce eut un moment d’appréhension, de doute. Elle était angoissée, au fond, elle ne savait pas à quoi s’attendre, elle ne connaissait que très peu les soirées étudiantes et elle n’avait jamais été dans un after dont tous ses amis tiraient la même conclusion : les fins de soirées sont souvent de grandes beuveries. A son regard soupçonné de reproches, elle comprit que son ami n’aimait pas sa façon de se dénigrer, de parler des autres filles avec ce soupçon d’envie dans la voix. Certes, il lui avait déjà dit bon nombre de fois à quel point il la trouvait jolie, à quel point il était convaincu qu’elle méritait le meilleur de ce monde, mais les filles sont bornées, les filles sont complexées et les compliments ne suffisent pas toujours à les rassurer.

« Il y a plein de filles plus jolies que toi tu dis ? Tu mériterais une bonne paire de claques ma petite Luce. Tu fais partie des filles les plus belles de ce château, et je ne dis pas ça pour te faire plaisir, je le pense sincèrement. Si notre relation n'était pas ce qu'elle est, j'aurais déjà essayé de te mettre dans mon lit !», La blonde ne put empêcher un léger rire qui, fluide, filtra à travers ses lèvres rosées avant de se perdre dans le silence infini du château. Il savait. Il savait à quelle point elle était prude, à quel point elle l’avait toujours été et l’ironie qu’il plaça dans sa phrase était tout à fait attendrissante. « Ne t'inquiètes pas, je ne te lâcherai pas d'une semelle, tu vas même en avoir marre de moi tellement je vais te coller ! Et le premier qui s'approche de toi aura le droit à un petit maléfice de ma part ! Tout le monde n'a pas le privilège de pouvoir approcher notre Princesse Yaxley. » Elle le regardait de ses grands yeux bleus et au plus profond de ces perles d’océan, il pouvait y lire toute la gratitude, toute l’amitié qu’elle lui portait. Elle avait besoin de lui, un besoin irrépressible, quelque chose de fort et de blessant à la fois. Elle ne vivait que lors des rares moments où il se décidait à l’amener dans ces contrées qu’elle n’avait pour sa part jamais explorée, elle ne voyait le monde, le vrai, qu’à travers les yeux de son ami. Elle ouvrit légèrement la bouche et, après une légère hésitation, elle lui avoua : « Je crois que je pourrais jamais avoir mal de toi Archer. Merci d’être ce garçon plein de vie que tu es et merci de m’amener avec toi dans tes conneries, même si ça plait pas à tout le monde. » Elle lui adressa alors son plus beau sourire et, s’approchant lentement de son aînée, elle déposa à nouveau un baiser sur sa joue pour le remercier. Non, Luce n’était d’habitude pas très tactile, mais avec Charles, tout était si différent, tout était si facile, plus rien n’avait d’ambiguïté. « Shall we, my dear ? » Elle La Yaxley tendit alors son bras à son cavalier pour la soirée et qu’importe ce qu’Elliot en dirait, il avait déjà trop veillé à sa protection, pour une fois, elle voulait faire ce dont elle avait réellement envie et, excitée comme une puce, impatiente de partir à la découverte de ce nouveau monde, elle fit un pas en avant en ajoutant : « Of course. Let’s get party honey. »

Un mélange d’appréhension et d’excitation, elle découvrait et trouvait ça plutôt plaisant. Le cœur de la belle battait fort, très fort, trop fort, la musique était assourdissante, l’ambiance endiablée et l’atmosphère très chaude, tout était réuni pour composer un parfait cocktail explosif, un cocktail qu’elle n’avait que très rarement connu. Peu renseignée sur ce qu’il était d’usage de boire lors de ce genre de soirée, elle sourit à Charles et décida de se lancer : « Prends moi la même chose que toi, si t’aimes bien c’est que ça doit être bon, en plus, j’adooooore le jus de citrouille. » C’est vrai. Elle en était folle, depuis toute petite, elle pouvait en boire des litres et des litres et, regardant son ai s’éloigner vers le bar, elle regardait ses camarades-du moins. ceux qui étaient présents- s’amuser sur la piste de danse et avait réellement envie de se fondre dans la masse. Charles revint alors en lui tendant son verre qu’après avoir fait santé, elle but d’une traite. A vrai dire, elle n’avait jamais vraiment bu d’alcool et ne savait pas comment il fallait le boire. Elle appréciait le goût légèrement amère de la vodka qui se mêlait à celui sucré de la citrouille et, prenant son aîné par la main, elle l’entraina sur la piste de danse et commença à se trémousser comme une enfant l’aurait fait lors de sa première boom.


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MessageSujet: Re: You've got a million ways to make me laugh (Charles)   You've got a million ways to make me laugh (Charles) EmptyMer 3 Avr - 12:06

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«And I Swear In That Moment We Are Infinite »


« THERE'S A PLACE I KNOW IF YOU'RE LOOKING FOR A SHOW
WHERE THEY GO HARDCORE AND THERE'S GLITTER ON THE FLOOR
AND THEY TURN ME ON, WHEN THEY TAKE IT OFF
WHEN THEY TAKE IT OFF , EVERYBODY TAKE IT OFF»




« Prends moi la même chose que toi, si t’aimes bien c’est que ça doit être bon, en plus, j’adooooore le jus de citrouille. » Charles s'éloigna rapidement de la jeune Poufsouffle pour aller leur chercher leurs boissons. Rapidement, car il voulait retourner au plus vite auprès d'elle, craignant de la laisser seule un peu trop longtemps en ce début de soirée. Il pouvait tout à fait comprendre l'appréhension qui tenaillait la jeune Yaxley, et il préférait ne pas l'abandonner à son sort trop longtemps. De plus, l'alcool désinhibait les garçons qui, sous la pression de l'éthanol et de leurs hormones, ne se priveraient pas d'aller draguer Luce, qu'ils fussent courtois ou complètement grossiers et la demoiselle ne s'était probablement jamais retrouvée face à ces énergumènes qui sous l'emprise de ces substances illégales pour leur âge devenaient parfois sans foi ni loi. Une fois qu'il eut ses deux verres, il retourna rapidement auprès de sa belle et lui tendit le sien avant de trinquer avec elle. Sentant la forte présence de l'alcool dans son verre, il le sirota doucement ; il y avait bien longtemps qu'il n'avait pas mangé un morceau et ses ébats avec Rohàn l'avaient fait consommer ses dernières réserves d'énergie, s'il buvait trop ou trop vite, il ne tiendrait pas longtemps les effets de l'alcool. De son côté Luce descendit son verre d'une traite et le Rouge et Or la regarda ébahie. « Si tu commences à faire des cul secs, on va très vite finir dans un sale état ma belle., » dit-il en riant, avant d'ajouter, « si tu veux tenir toute la soirée, bois plus doucement. » Mais prenant le contre-pied de ce qu'il venait de dire, il descendit d'une traite ce qui restait dans son verre et il se laissa volontiers entraîner sur une des multiples pistes de danses.
Se laissant porter par la musique et l'alcool, Charles laissa l'habituelle transe qui s'emparait de lui pendant les soirées prendre les dessus, pour vibrer avec la musique et les corps qui l'entouraient. Il aimait sentir la chaleur qui se dégageait des pistes de danses. En d'autres circonstances, il aurait probablement fini par enlever son haut au bout de quelques verres et aurait choisi une victime pour passer le reste de la soirée à boire et s'oublier dans ses bras. Mais pas ce soir. Ce soir, il avait une invitée de marque, sa princesse Yaxley et il se devait de bien se tenir en pareille compagnie, l'idée d'enlever son T-Shirt restait toutefois bien présente dans son esprit. De plus, ses pulsions charnelles venait tout juste d'être satisfaites, il n'avait ni le besoin, ni l'envie de recommencer. Saisissant la main de la belle Poufsouffle, il l'attira doucement à elle et l'accompagna dans sa danse, un immense sourire collé au visage. Ce soir, il allait lui en faire voir de toutes les couleurs, la faire danser à en perdre ses pieds, la faire boire à lui en faire perdre la tête, la faire vivre à lui en faire perdre de vue sa maladie. Il la fit tournoyer plusieurs fois sur elle même et la soutint dans ses bras pour l'empêcher de tomber à cause du tournis, riant allègrement avec la jeune Poufsouffle. Avec son accord, il s'éclipsa à nouveau pour aller chercher deux nouveaux verres. Il commençait déjà à avoir chaud, quelques gouttes de sueurs perlaient à travers sa chemise dans la chaleur étouffante des cachots, mais pour rien au monde il n'aurait échangé tout cela. Fiévreusement, il dénoua un peu le nœud de sa cravate, et tant pis si ses ecchymoses apparaissaient un peu, il le savait maintenant, il finirait par défaire sa chemise totalement. Et pour tout dire, il avait déjà oublié la présences des marques violacées sur son cou. Il se ramena sur la piste de danse avec ses deux verres, et après avoir de nouveau trinqué, il but son verre en entier. Au diable les conseils qu'il avait donné plus tôt, ils étaient là pour s'amuser après tout, et il l'attira à nouveau près d'elle pour danser dans un collé-serré. Il était déterminé à ce qu'elle se lâche et à profiter de la soirée.

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MessageSujet: Re: You've got a million ways to make me laugh (Charles)   You've got a million ways to make me laugh (Charles) EmptyLun 15 Avr - 17:36

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Charles & Luce,You've got a million ways to make me laugh
L
a musique qui s’emparait de la salle -au rythme du galop- la plongeait dans une douce transe effrénée de pas de danse, de ronde et de rires. Les filles tournaient sur elle même en tenant bien haut vers le plafond les mains charmées de leurs partenaires de soirée. Tous semblaient partager une seule et même respiration, un seul et même présent, un unique futur, ce soir, dans des draps inconnus, au flanc d’une rencontre nocturne. Les plans semblaient déjà tracés et se prédisaient aisément par cette éternelle sensualité qui se dégageait des cheveux qui flottaient dans l’air, des chemises déjà partiellement déboutonnée pour vaincre le surplus de chaleur qui s’emparait des corps. La transpiration flottait dans l’air et faisait peser sur la salle un peu sombre une humidité qui en rendrait très certainement plus d’un malade s’ils continuaient de faire des allés et viens dans le fumoir anticipé de la piste de danse, une fenêtre légèrement entrouverte protégée par un sort coupant les effluves qui pourraient parvenir à un odorat aiguisé. Des valses, du jazz, du rock un peu parfois, des vieux classiques connus de tous qui soulevaient les voix des plus fêtards qui chantaient, chantaient au rythme des paroles qui coulaient le long des murs, au rythme de la douce mélodie qui amusait les cœurs. Luce était là, elle aussi, au milieu de cette foule possédée, tenant fièrement face à son aîné. Il la regardait avec de grands yeux attendris, satisfait de pour une fois permettre à la douce de profiter pleinement d’une soirée volée à l’éternité. Ils dansaient tout deux, elle faisait preuve d’un soupçon de timidité, n’osait pas se lâcher totalement. C’était sans compter sur son ami qui s’empara de ses mains et la fit tourbillonner dans l’air pour la tirer à nouveau à lui, plus près qu’elle ne l’avait jamais été d’un garçon – si ce n’était Eliot, bien entendu. Il était là pour elle ce soir, pour qu’elle oublie, pour que l’espace de quelques heures elle ait l’impression d’être une jeune femme comme les autres, attirantes même inconsciemment. Les regards étonnés étaient fixés sur le jeune binôme. Luce n’était pas une camarade que les élèves du château avaient l’habitude d’apercevoir au cours d’une soirée et sa présence faisait se questionner même les moins curieux. Qu’importe. Serrant un peu ses main sur les épaules de son camarade, prise d’un élan de timidité, de peur d’être jugée, elle décida que cette soirée serait la sienne, que rien ni personne ne pourrait avoir à y redire ou l’empêcher d’en rire.

Il la laissa alors là, toute seule, au beau milieu d’une piste de danse enragée. Elle aperçut Orion, un peu plus loin, discutant avec certains de ses acolytes. Mince. S’il la voyait, il irait tout dire à Eliot et elle passerait un vilain quart d’heure. Elle s’éloigna un peu plus au milieu de la foule et quand le Gryffondor revint à l’endroit d’où il était parti pour chercher des verres, il fût bien étonné de ne pas trouver son amie. Sans pourtant qu’il n’ait vraiment le temps de se poser des questions, Luce l’agrippa par le bras et le tira à ses côtés, un peu plus loin avant de se saisir de l’un des deux verres, de mimer un geste de santé et d’en avaler le contenu d’une seule et unique gorgée. Si explications elle devait avoir à donner, il lui faudrait bien plus que son unique courage, il lui faudrait un peu de la folie que projetait chaque goutte d’alcool dans ses veines qui jusqu’à présent n’avaient pas été habituées à cette substance poivrée d’amertume. Sa tête se mit doucement à tournoyer et elle s’écroula dans les bras de son ami avant d’être prise d’un fou rire incontrôlable. Son corps frêle n’était pas habitué à jouer avec le feu et l’alcool lui montait vite à la tête. Elle riait, riait sous le regard de Charles qui s’amusait de la situation. Voir la jeune jaune et noir ainsi le faisait se sentir victorieux, une petite victoire sur la vie. Certes, elle était malade mais n’était pas à bannir pour autant, elle pouvait, tout comme les autres de son âge, profiter de sa jeunesse. Elle se mit alors sur la pointe des pieds, déposa un baiser sur la joue de son camarade et lui murmura à l’oreille avant de doucement se mettre à nouveau à rire, ne comprenant pas trop l’état dans lequel elle était plongée : « Tu sais que t’es vraiment le meilleur de tous les amis du monde que l’on puisse avoir ? » Quelle voix enfantine, quel regard perdu dans le vie, elle était attendrissante à voir, ainsi va, ainsi va la vie.

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Charles A. Archer
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MessageSujet: Re: You've got a million ways to make me laugh (Charles)   You've got a million ways to make me laugh (Charles) EmptyDim 26 Mai - 2:55

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«Hit The Lights, Lose Yourself Tonight »


« IT'S THE PLANE YOU WANNA CATCH TO VEGAS
THINGS YOU SWEAR YOU DO BEFORE YOU DIE
IT'S THE CITY YOU LOVE THAT WAITS FOR YOU
BUT YOU'RE TOO DAMN SCARED TO TRY»




La voir descendre à son tour son verre d'un seul trait le fit rire. Le belle ne connaissait probablement pas les effets que l'alcool pouvait avoir sur un corps aussi frêle que le sien, mais ils n'étaient pas là pour s'en soucier. Quitte à braver les interdits, autant le faire jusqu'au bout se plaisait-il à dire. Discours d'un petit con qui se soucie peu des conséquences irréfléchies et dangereuses, Charles avait l'habitude de risquer sa vie à chaque moment, ne se privant jamais d'une petite ballade dans la Forêt Interdite ou d'un voyage dans les contrées éloignées. Ses amis aussi étaient synonymes de danger, sa relation naissante encore plus : qu'est-ce qui, dans le château, pouvait inspirer plus de peur qu'un Lestrange ? Mais, aussi emporté par cet amour pour le danger qui pouvait l'être, il conservait toujours cet instinct de survie qui ne lui avait jamais fait défaut, le protégeant à chaque fois de toute fin tragique et il le savait, même l'alcool n'était pas à même d'endiguer cette puissante force. Aussi savait-il que, peu importait à quel point il boirait ce soir, il aurait toujours cette once de lucidité, de sobriété en lui – si fortement rattachée à l'envie de vivre – qui lui permettrait de s'occuper de la petite Princesse aux couleurs jaune et noir. Alors il buvait l'esprit libre, incitant sa belle demoiselle à en faire autant. Et il aimait ça. Il aimait la voir s'abandonner aux joies de l’ivresse, il aimait la voir s'abandonner aux joies de la vie. Plus de maladie, plus d'entraves. Une petite victoire pour lui, une grande pour elle. Et la nuit était loin d'être terminée !
Soudain, elle chancela et tomba dans les bras du jeune Gryffondor réceptif. Devant l'évidente hilarité de Luce, Charles mêla son rire grave à celui, plus cristallin, de son amie.   « Tu sais que t’es vraiment le meilleur de tous les amis du monde que l’on puisse avoir ? » avait-elle murmuré, après avoir déposé un baiser sur la joue du Gryffondor. Instinctivement, ses bras resserrèrent leur étreinte sur Luce pour l'enlacer un peu plus fortement, lui rendant de ce fait le compliment d'une manière plus tactile. S'il était le meilleur ami que l'ont pouvait avoir, il n'en savait rien. Enfin, bien sûr qu'il le savait, du haut de son égo impitoyable, il se dressait en tête de liste sur beaucoup de tableaux, mais pour celui là, peut-être devait-il céder sa place. Il se souviendrait toujours de ce qui l'avait rapproché d'elle, probablement en guise de punition. Ce n'était pas une douce curiosité à son égard, une envie folle d'être à tout prix son ami, ou bien plus que ça car la jeune demoiselle était l'une des plus belles élèves de Poudlard. Non, c'était la bêtise qui l'avait poussé à faire sa connaissance, ça et son irrépressible envie de s'attirer des ennuis. En effet, s'il s'était rapproché d'elle au début, c'était uniquement dans le but d'énerver un peu plus ces Serpentards qu'il avait appris à détester, plus pour faire passer ses propres frustrations que par incompatibilité idéologique. Luce était une Yaxley, une fille et sœur de Mangemorts et à l'époque, cela était important pour Charles qui avait fait son possible pour attaquer indirectement son frère Eliot à travers elle ainsi que ses amis. Mais plus le temps avait passé, plus ses sentiments pour la jeune Poufsouffle avait grandi, mûri pour devenir quelque chose de fort, de stable, d'important. Il avait beau passer peu de temps avec sa princesse aux cheveux d'or, elle n'en était pas moins une personne importante dans la vie du jeune Gryffondor au jour d'aujourd'hui sans laquelle il ne lui était impossible d'envisager l'avenir. Alors non, pour ça il n'aurait jamais la palme du meilleur ami que la jeune Poufsouffle pouvait rêver mais au moins il allait passer le reste desa vie à rendre la sienne plus confortable pour se faire pardonner de ce « mauvais départ ». « Bien sûr que je le sais ! Quel doux pléonasme ! Et euphémisme ! » répondit-il en souriant, chassant aux loin ses sombres pensées avant qu'elle n'eut le temps de s'apercevoir de quelque chose. Jamais elle ne devrait savoir, il ne voulait pas prendre le risque de la perdre ! Et, prenant son air révérencieux, il ajouta «  Mais cela, je le dois Votre Altesse ! Vous me rendez encore meilleur que je ne le suis, bien que je sois déjà au top ! » . Un peu d'égo, un peu d'ironie et d'auto-dérision et surtout beaucoup de vérité et voilà que Charles partait à nouveau dans un éclat de rire, cependant plus modéré que le précédent. C'était vrai : avec elle, il se sentait une meilleure personne.
Profitant d'un changement de musique un peu foireux, Charles l'entraîna à l'écart de la foule, dans un nouveau couloir. Main dans la main, ils partaient à la découverte de ce monde nocturne, où musique et alcool s'amusaient à troubler leur sens pour en doubler la réalité. Avisant toujours leurs verres en main, Charles sortit sa baguette et marmonna la formule du Charme de Remplissage, devant s'y reprendre à plusieurs fois pour qu'il fonctionne bien, tant il était déconcentré et amusé par sa propre maladresse magique. Levant son verre à nouveau plein, il trinqua une nouvelle fois et le bus cul sec avant de s'appuyer contre le mur, encore hilare. « Alors Princesse, où allons- nous ? Une nouvelle danse dans un nouveau cachot sur des sons plus endiablés ? » Charles fit alors semblant de se rapprocher sensuellement de Luce avec un regard aguicheur avant d'éclater à nouveau de rire dans ses bras .« OU » ajouta-t-il, levant son doigt d'une manière qui se voulait solennelle mais troublée par la boisson, « on peut aller explorer les souterrains de Poudlard  et découvrir ce qui hante les entrailles du château... » Oh il n'y avait pas grand chose en bas, peut-être un Filet du Diable ou deux tout au plus. Cependant, la perspective de découvrir de nouveaux endroits, car il ne pensait pas que Luce eût déjà mis les pieds dans ces couloirs aussi profondément enfoui, la peur qu'ils se feraient en chassant des ombres et en en évitant d'autres, décuplée par l'alcool, leur donneraient quelques poussées d'adrénaline. «  Au pire, on peut faire les deux! » décréta-t-il avant de l'entraîner à nouveau vers un nouveau cachot dansant, le pas légèrement chancelant !

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