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 (JUDARWEN) ✯ kiss him goodbye at the door and leave him wanting more

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(JUDARWEN) ✯ kiss him goodbye at the door and leave him wanting more 1404036046-rang-membre
Hydra Malefoy
Hydra Malefoy
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MessageSujet: (JUDARWEN) ✯ kiss him goodbye at the door and leave him wanting more   (JUDARWEN) ✯ kiss him goodbye at the door and leave him wanting more EmptyLun 2 Juin - 17:19

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I am dying in burning flesh Let me out, let me ache and itch Get me out of this suit


Il y a leurs voix, qui percutent encore ton esprit. Le sourire goguenard de Narcisse. Le regard orageux d’Oberon. Et, quand tu fermes les yeux, il y a les leurs, bleus, très bleus, qui te narguent sous tes paupières. Tu aurais mieux fait de rester cloîtrée dans ta chambre, au fond de ton lit. Loin du terrain de Quidditch, loin des effusions du match. Loin de Judah. Mais tu n’as pas pu t’en empêcher. Tu n’es jamais aussi attirée par Judah que pendant ses matchs. Il est là, léger et gracieux, sur son balai, volant au-dessus de toi, s’agitant et hurlant, transparaissant vraiment sur son balai. Mais, aujourd’hui, alors qu’il voguait dans la lumière du soleil, ses cheveux châtains emmêlés dans le vent de novembre, tout scintillant de l’or des Gryffondor, ses grands yeux bleus fixés sur le ciel, tu n’as pas eu l’occasion de sentir cette grande attirance pour lui. Pas ce baiser du bout des lèvres que tu rêverais presque de lui envoyer. Pas cette étincelle dans ton regard, qui traduit un désir latent pour lui. Narcisse et Oberon lui faisaient de l’ombre, nimbés de lumière, ils ne produisaient pas d’étincelles, eux. Non, ils faisaient rugir une terreur dégueulasse dans ton ventre. Ils étaient là, t’encadrant de part en part. Et ils avaient ce sourire, terrible et gravée sur le visage, l’expression sadique qu’ils n’arborent qu’au moment de t’infliger de nouvelles tortures. « Le pauvre Judah n’a pas l’air en forme, soufflait Narcisse d’un air affligé. Tu ne penses pas qu’il faudrait le consoler, Arwen-Lyanna ? », embrayait aussitôt Oberon. Toi, t’avais juste eu le temps de lever les yeux et de croiser leurs regards que t’avais compris – oh, beaucoup trop tard – que t’allais en baver.

T’avais à peine pu poser une dernière fois les yeux sur la silhouette nimbée de lumière de Judah, que les jumeaux t’avaient aussitôt embarquée sans un mot de plus et, pendant que Oberon te gardait précautionneusement dans les toilettes de Mimi Geignarde, Narcisse était sorti. Volatilisé, disparu. Tu peux te targuer d’être l’une des seules personnes à pouvoir faire la distinction entre tes ainés, sans jamais te tromper. Et si l’un comme l’autre n’ont jamais hésité quant à te martyriser et te briser perpétuellement, quelque part, dans ton cœur, tu redoutes un peu plus Oberon. Narcisse n’est pas moins cruel, mais tu vois bien qu’il n’est motivé que par cette soif de destruction, de te faire du mal, de t’agiter, telle la poupée de chiffon que tu es entre ses doigts, son petit jouet qu’il n’est pas encore parvenu à casser, dont il ne s’est pas encore assez lassé pour te laisser au fond de son coffre. Dans les yeux d’Oberon, il y a cette lueur malsaine, cette folie qui le consume et la peur qui te prend à la gorge, ses doigts, toujours, qui tentent d’imprimer leurs marques au plus profond de ta chair pour que jamais tu ne te défasses de son empreinte. Il est bien moins facile à saisir et, en dépit de tous tes efforts, tu ne parviens pas à le cerner. Narcisse, tu le crains à la manière d’une gosse qui se cache sous ses draps du monstre planqué sous son lit. Oberon, la peur est là, certes, mais il y a cette fascination malsaine, cette impression immonde que, quelque part, tu lui appartiens et qu’il pourrait tuer pour toi. À cause de toi. Il te terrifie.

Et là, seule avec lui, tu tremblais et t’essayais de ravaler ton cœur alors que t’avais l’impression d’être sur le point de le vomir. « Déshabille-toi. » Tu t’étais figée, ton pouls en avait fait de même et pourtant, quelques secondes plus tard, tu t’exécutais, astreinte à la docilité face au joug de son regard. Et, si tu lui avais tourné le dos pendant que tu ôtais ton chemisier, tu n’avais pu réfréner le long frisson qui avait parcouru ton corps quand ses mains s’étaient agrippées à tes hanches. Tu t’étais mordue la lèvre jusqu’au sang, et tu en sens encore le goût ferreux, maintenant que tu te retrouves cloitrée dans la chambre de Judah. Par Merlin, la chambre de Judah. Narcisse était revenu, triomphant, des sous-vêtements sombres et affriolants dans sa main ; alors, ils t’avaient ordonnée de les enfiler et puis, te couvrant d’une simple cape, ils t’avaient escortée jusqu’au portrait de la Grosse Dame, gardienne de la salle commune de Gryffondor. Et, insidieusement, l’idée s’était infiltrée dans tout ton être. Ils étaient en train de te sacrifier sur l’autel de la Luxure, au nom du péché de chair, et des pulsions trop longtemps réfrénées de Judah. Il y a une limite qu’ils n’ont jamais osé franchir, qu’ils n’ont jamais fait qu’effleurer ; mais voilà que, maintenant, ils sont prêts à y pousser brusquement leur meilleur ami pour qu’il piétine cette frontière et leur ouvre la voie. Oui, ça ne peut être que ça, n’est-ce pas ? « Abyssus abyssum invocat. » avait alors soufflé Narcisse d’un air victorieux, fière vipère d’avoir percé les défenses des nobles lions. Celui-ci t’avait brusquement poussée à t’engouffrer dans la salle rouge et or et, le fantôme de la voix d’Oberon résonne encore dans ton crâne. « Fais attention. » Ça sonne davantage comme une menace qu’un avertissement, ça prend les intonations d’un amant jaloux, plus que celle d’un frère inquiet pour sa cadette. Et toi, t’es là, simplement drapée de ces dessous beaucoup trop légers, ne laissant que peu de place à l’imagination, et t’essaies de te concentrer sur un grimoire de potions, nonchalamment abandonné sur la table de chevet, accolée au lit de Judah. T’as préféré te réfugier sur le rebord de la fenêtre, de ramener tes jambes tout contre ta poitrine, et de frissonner du contact de la pierre froide contre ta peau. Tout, plutôt que de ne serait-ce qu’effleurer les draps de Judah. Et, Merlin, comme tu voudrais être loin, désormais.

Soudain, la porte s’ouvre. Tu connais tes frères et leurs plans machiavéliques mais, surtout, orchestrés à la perfection, sans le moindre accroc, alors qu’ils manipulent leur petit monde avec une dextérité incroyable, marionnettistes de génie. Ainsi, tu peux être certaine que c’est Judah qui se tient dans l’encadrement de la porte, et que personne ne viendra vous déranger tant que tes ainés ne l’auront pas décidé. Comme dit si bien ta belle-mère, Ce que Narcisse et Oberon veulent, Merlin veut et personne ne saurait se soustraire à cette loi élémentaire, régissant tout ton petit univers. Alors, tu te redresses vivement, nerveusement, et tu te tiens là, debout et tremblante, dos à la fenêtre, face à Judah, les joues roses, ta lèvre encore rougie de ta propre morsure et tes grands yeux, timidement baissés vers tes pieds. Tu es là, Arwen, dans la lumière du soleil d’hiver, et tu n’es qu’abnégation alors que tu as depuis longtemps accepté la tragédie macabre dont tes frères t’ont faite héroïne.
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(JUDARWEN) ✯ kiss him goodbye at the door and leave him wanting more 1404036046-rang-membre
Harvey S. Potter
Harvey S. Potter
HRIen depuis le : 24/06/2013
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MessageSujet: Re: (JUDARWEN) ✯ kiss him goodbye at the door and leave him wanting more   (JUDARWEN) ✯ kiss him goodbye at the door and leave him wanting more EmptyVen 4 Juil - 12:59


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(ELISABETH HEWER : YOU CANNOT LOVE HER LIKE SHE IS NOT A SINNER, TOO) ▽ her mouth is a cathedral you go there to confess your sins and have them forgiven her thighs are the altar where you worship her her hips are holy when you touch them you feel cleansed and full of fire simultaneously she is a goddes sshe is terrifying with hands like silk and sandpaper she is the place you go to sin she is the place you go to repent someone should have told you not to love this way you cannot love people like they don’t make their own mistakes some people do not want to be worshipped some people do not want to be saviors some people do not want to be the place you go to find God
“ Non, cesse de bou-, par Merlin-, non-, mais t'as fini, oui ? ” s'énerve l'infirmière. Le jeune homme se contente de grogner en détournant la tête pour la énième fois, gigotant machinalement quand les doigts froids de la jeune femme effleurent son flanc. C'est comme si, pour chaque iota de leurs épidermes qui s’effleurait, il recevait une décharge électrique glacée qui le forçait à se détourner machinalement, à sursauter, à s'éloigner. Judah se sent faible. Incroyablement faible, à la merci de ces doigts gelés qui sont bien forcés de le toucher s'il espère se faire soigner. “ Si tu préfères, tu peux remonter dans ton dortoir et je te laisse avec ça. ” le menace l'infirmière et il ne répond pas, un long moment, avant de grogner à nouveau (comme un assentiment) et de relever à nouveau sa chemise pour révéler l'énorme hématome qui s'étend sur la majorité de son flanc. C'est pas très beau. C'est même incroyablement horrible, tout en violet, rouge et déjà, un peu de vert jaunâtre. L'infirmière grimace puis gronde : “ ça t'apprendra à mal jouer. ” Même elle le sait. Judah la fusille du regard, sans pour autant oser rétorquer, lessivé par le match et souhaitant garder sa respiration. Il sait que si il s'énerve, il va se mettre à prendre de plus grandes inspirations et ça va être pire que tout. Rien que d'y penser le fait fulminer. Il gémit quand ses deux côtes cassées lui rappellent douloureusement qu'elles ne sont toujours pas soignées. L’infirmière - qui ne l'a jamais apprécié de toutes façons - lui adresse un regard moqueur : “ t'es sûr que tu veux pas retourner dans ton dortoir fêter votre victoire ? ” Elle est incroyablement bavarde dès qu'elle sait qu'il est enfoncé dans son mutisme, c'est fou. D'habitude, elle se contente de lui jeter des regards torves en coin et d'afficher sa réprobation à coup de reniflements dédaigneux et de mimiques détestables. Elle ne l'a jamais aimé car c'est généralement lui qui amène les gens à l'infirmière, et lui encore qui refuse ses traitements et qualifie ses potions de confections amateures. Sans rien rajouter, l'infirmière finit par le prendre en pitié et par lui étaler, lentement mais sûrement, de la pommade, avec toute la délicatese du monde. Elle voit bien qu'il étouffe, tant se peut, sa douleur et ne peut s'empêcher d'en profiter un peu pour appuyer toujours sur la plaie, pour voir jusqu'où il est prêt à aller pour masquer sa souffrance. Judah était un monstre d'orgueil. Un monstre d'orgueil, de fierté et de pulsions. Un monstre tout court, en fait. Après son pathétique gémissement, il ne moufte plus un mot et ne produit plus un son : enfoncé dans son mutisme, les yeux dans le vague, absent de l'instant présent, il repense au pire match jamais joué auquel il venait tout juste de prendre part.

Judah Lothbrock n'était pas le meilleur batteur de tous les temps. Vraiment pas. Il avait tendance à apercevoir un Cognard, foncer vers lui et donner un coup au hasard en croisant les doigts pour qu'il atteigne un adversaire (inutile de préciser que cette technique avait rarement fait ses preuves). Il compensait son manque de stratégie et de finesse par une force et une détermination à toute épreuve à gagner. Il n'allait laisser personne l'écraser ou le considérer de haut. Ceci dit, ça n'avait pas empêché Weasley de le faire, presque méprisante, à la fin du match quand ils s'étaient posés au sol : son regard voulait clairement dire tu vas devoir t'entraîner plus et apprendre à viser un peu mieux (même si, rétrospectivement, sa performance n'était pas meilleure que la sienne). Son ouvrage fini, l'infirmière se détache et lui tend deux fioles, l'arrachant de ses pensées amères. “ Avale ça et couche toi, il faut que tu te reposes. ” puis elle se leve et part s'occuper des autres : comme après chaque match de quidditch, les lits de l'infirmerie sont presque tous occupés. Judah examine avec curiosité les deux fioles, les hume machinalement puis consent à les avaler. Il ne compte pas s'éterniser ici. Il est hors de question qu'il se retrouve enfermé avec ces tarés de perdants et sa tarée de capitaine : il n'a même pas besoin de la voir pour savoir qu'elle ne rêve que de lui corriger son portait (qui, pour une fois, est nettement moins tuméfié et sanglant que le sien. Le nez de la pauvre Weasmoche a triplé et malgré le coton enfoncé dans ses narines, ça n'arrête pas de saigner. Hilarant). Une fois une envie légitime de vomir passée et sa tête haute remplie de je suis au dessus de ça il se faufile dehors. Il prend la direction du dortoir le plus rapidement possible, sans pour autant oser courir à cause de ses côtes fragiles et de sa respiration déjà sifflante. Il lui reste quelques heures avant qu'il ne soit pris d'assaut par des élèves enthousiastes et n'ayant qu'une envie : se défouler, boire de l'alcool, faire des choses peu catholiques et évidemment faire le plus de bruit possible. Judah veut à tout prix éviter ça : il n'a jamais été du genre à faire la fête et les autres ont tendance à... l'horripiler. Narcisse et Oberon étaient introuvables et de toutes manières, il n'était pas d'humeur à traîner avec eux : ils n'allaient que se moquer de lui et passer en revue toutes les erreurs qu'il avait fait durant le match. Non merci.

Judah ne rêvait que d'une bonne douche. De l'eau chaude, une serviette tiède, du savon et de quoi se débarrasser du sable, de la boue et de la sueur : il avait préféré se diriger tout droit vers l'infirmerie plutôt que de patienter dans les vestiaires du stade, pour éviter l'empressement et devoir attendre de heures avant de rétablir ses côtes. Il porte encore ses protections quand il débarqua dans la salle commune, un “ abyssus abyssum invocat ” lâché à bout de souffle, ses côtes recommençant déjà à tourmenter chacune de ses inspirations. Il fut accueilli de quelques rires joyeux, une ou deux poignées de main et une frappe si forte dans l'épaule qu'il fut à deux doigts de tomber. Il pensait que personne ne l'aimait dans cette maison. À mesure qu'il montait dans son dortoir, il comprit qu'ils n'aimaient pas Lothbrock, juste le joueur qui avait oeuvré à remporter le match.

Il ouvre la porte avec un soupir, s'étonnant déjà de ne rien entendre à l'intérieur, prêt à abandonner toutes ses affaires pour filer sous la douche ; mais ce qu'il voit le pétrifie d'effroi. A vrai dire, Arwen Croupton n'a rien d'effrayant. Elle est douce et gentille et délicate et gracieuse. Des traits presque encore enfantins, aux yeux de Judah, une vraie gamine. Il voit encore la petite fille de sept ans, quand il la regarde, presque dix ans plus tard. Pourtant, ce n'est pas une enfant qui se tient devant lui. Arwen n'est plus une enfant. Il le sait, évidemment. Mais se voir confronté à son corps de femme si violemment le laisse figé, incapable de comprendre ce qu'il se passe, l'esprit vide. Sa main s'accroche désespérément à la poignée de la porte, qu'il vient de claquer dans un spasme musculaire ; ses yeux la dévorent, flamboyants, avides, incapables de se retenir. “ Qu'est-ce que tu fous ? ” sa voix claque, alors qu'il plante à nouveau ses prunelles écarquillées dans les siennes, pupilles trop dilatées pour être innocentes. Comme s'il ne comprenait pas. Alors que c'est presque évident, alors que tant de luxure et de culot ne devrait même plus le surprendre. Il se fait sombre, ses yeux avisent une cape noire sur le sol - certainement amenée avec Arwen, abandonnée par ses détracteurs - et il se baisse pour la ramasser. Il regarde une dernière fois la pouffsouffle, comme s'il ne l'avait jamais vue, comme s'il n'allait jamais la revoir, avant de lui lancer le tissu dessus. “ Dégage. ” Il détourne le regard, la tête, le corps. Elle a été claire la dernière fois.


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