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 Am I or are the others crazy? [ft. Heloym]

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MessageSujet: Am I or are the others crazy? [ft. Heloym]   Am I or are the others crazy? [ft. Heloym] EmptyDim 27 Avr - 14:08

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Une journée ensoleillée, comme tout le monde les aime. Du coup, le Parc était bondé de monde, et il était hors de question que j'y mette les pieds. Il m'arrivait d'y aller lorsqu'une amie en avait envie, autrement, j'évitais soigneusement cet endroit ; à part l'hiver, puisque l'endroit était désertique. C'est pourquoi par une après-midi ensoleillée je me retrouvais à fouler les couloirs du château, seule. Du moins, c'est ce que je pensais.

    « Hey la pyromane!
    - Quoi??
    »

Moi qui était effrayée par tout ce qui avait un rapport de près ou de loin avec le feu, c'était un comble de m'appeler ainsi. Je m'étais retournée et me retrouvais à présent face à un Gryffondor qui avait l'air décidé à me pourrir mon après-midi.

    « Poursuivie par deux incendies, j'y crois pas... Avoue! C'est toi qui a mis le feu en route à chaque fois!
    - Non mais ça va pas?! J'aurais tué mes propres parents?
    - Bah après tout, t'es une Travers, y aurait rien d'étonnant!
    »

Un deuxième garçon avait débarqué à son tour dans le couloir. Ils étaient quand même pas sérieux? A quoi ça leur servait de faire tout ça? Et pourquoi fallait-il toujours que l'on remette sur le tapis que j'étais faite en fonction de mon nom? Comme si je ne pouvais pas agir différemment de mon grand-père... Ils commençaient sérieusement à m'énerver. Et j'avais tout sauf envie de perdre le contrôle. Je serrais les poings, en essayant de garder mon calme, mais en écoutant leurs insanités, c'était très difficile.
Soudain, l'un des deux sortis sa baguette, alors ma main se faufila aussitôt dans la poche de ma robe pour se poser sur ma baguette. Je ne savais pas ce qu'il avait en tête, mais s'il le fallait, j'étais prête à riposter. C'est alors qu'une flamme sortie de sa baguette.

    « Ça te donne pas envie de faire quelque chose quand tu vois ça? »

Non. Tout ce dont j'avais envie était qu'il éteigne cette maudite flamme. Mon regard était focalisé dessus et mon cœur se mit à battre plus rapidement. Je n'aimais pas ça du tout. Il fallait qu'il éteigne ce feu. Maintenant. A mesure que mes yeux fixaient la flamme, des flashs des incendies me revinrent en tête. Je terminai même par voir apparaître une flamme gigantesque au pied du garçon, flamme qui finis par s'avancer vers moi. Prise de panique, je sortis ma baguette et lança un everte statum en direction de la flamme. Cependant, comme il s'agissait d'une hallucination, ce fut les deux garçons qui furent toucher et projeter violemment en arrière, avant de finir leur course contre le mur du couloir.
Tétanisée, mes mains tremblaient, je peinais à respirer convenablement et je n'avais même pas remarquer ce que j'avais réellement fait. Mais très vite, je sentis une présence derrière moi. Je me retournai et vis alors Heloym, observant la scène sans comprendre ce qu'il s'était passé. En le reconnaissant, ma crise s'évapora en un instant - de la même manière que lorsque vous êtes ivre, qu'il vous arrive quelque chose de dangereux et que vous dé-saoulez en deux secondes. Je pris alors conscience que j'avais mis à terre deux gryffondors, sous les yeux d'Heloym, avec qui j'étais en froid depuis l'explosion de la tour de Serdaigle, et que la situation n'était pas à mon avantage si on en avait manqué le début. Le garçon décida alors de faire demi-tour sans chercher plus loin - je l'avais certainement conforté dans son idée que les enfants de mangemort étaient destinés à faire du mal autour d'eux - et une petite voix dans ma tête m'expliqua que, puisqu'il était mon ami, il serait de bon augure de lui courir après pour lui expliquer.
Je laissai donc les deux gryffondors se remettre de leur coup et courus après Heloym.

    « Hell! C'est pas ce que tu crois! »

J'espérais qu'il s'arrêterait, qu'il se retournerait et qu'il accepterait de m'écouter. Je venais d'avoir une nouvelle crise, avec des hallucinations, en plein jour... chose qui n'était pas arrivée depuis longtemps. Je savais que je ferais mieux d'en faire le rapport à l'infirmière, mais je savais aussi que cette crise ne serait pas un bon point dans mon dossier. Alors si je pouvais avoir au minimum une chose positive aujourd'hui, c'était au moins de pouvoir parler avec Heloym, mettre les choses au clair et peut-être finir par comprendre pourquoi avait-t-il eu ce changement de comportement si soudain.
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Heloym Cartwright
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MessageSujet: Re: Am I or are the others crazy? [ft. Heloym]   Am I or are the others crazy? [ft. Heloym] EmptyJeu 8 Mai - 19:34


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(DAVID LEVITHAN)It was a mistake, you said. But the cruel thing was, it felt like the mistake was mine, for trusting you.
Le feu. Le feu, partout, qui rampe. Le feu qui fait craquer le plancher qu'il foule, le feu qui se faufile sur les murs qui l'entoure, le feu qui détruit, qui fait grincer, qui fait disparaître, qui fait tout retourner à la poussière. Il s'avance, sans mot dire, tend les bras pour effleurer, du bout des doigts, les murs en bois qui forment le corridor. Quand son épiderme effleure les planches, elles s'écroulent en tas de poussières, comme si il était le feu, comme s'il en faisait partie, comme s'il en était la conséquence. Tout crépite, autour de lui. Il ferme les yeux, inhale, c'est de la fumée qui rentre, qui noircit, qui l'étouffe, qui le fait tousser. Pourtant, il ne s'est jamais senti aussi bien, aussi vivant. Il se sent serein jusqu'à ce que les flammes viennent le lécher, lui. Jusqu'à ce que les flammes se rapprochent, leur chaleur devenant insupportable, les brûlures apparaissant lentement sur sa peau. Ca ne lui fait pas mal. Il regarde ses bras. Ils sont en flammes. Ils sont les flammes. Il est la flamme.

Son cœur bat à tout rompre quand Heloym se réveille en sursaut. Il étouffe un hurlement en se mordant la langue, regarde autour de lui, le regard fou, sa poitrine se soulevant difficilement sous les couvertures qui collent à son corps moite. Il détaille, sans mot dire, ses camarades de pouffsouffle aux sommeils si sereins, aux souffles si réguliers, aux traits si détendus. Il reste longuement immobile et silencieux avant de lentement s'asseoir sur le bord du lit, puis de se lever comme si le poids du monde l'amenait au sol. Il était fatigué. Heloym était fatigué des longues nuits passées à veiller, à cauchemarder, à se demander pourquoi, comment, qui, où, quand. Il était fatigué de se battre, toujours, pour attraper ce qui lui servait de raison, pour s'y coltiner, pour ne pas abandonner la lutte. C'était dur. Il avait l'impression de nager à contre courant. Que tout jouait contre lui. Il sauta vite dans ses vêtements et descendit le plus vite possible à la Grande Salle pour avaler son petit-déjeuner, la mort dans l'âme. Depuis longtemps, le brun n'essayait plus de trouver un sens à ses rêves. Il se contentait, désormais, de les vivre, des les subir et de les méditer le reste de la journée, sans jamais se triturer l'esprit. A quoi bon ? Il savait parfaitement que ça ne servirait à rien. Qu'il n'y comprendrait rien. Que chaque détail lui échapperait, comme toujours, et que ce serait comme essayer d'attraper de la fumée avec son poing. Ses songes se détruisaient nettement mieux que sa vie. Ils le faisaient tous seuls comme des grands, en plus. C'était déjà plus reposant.

Il n'avait pas vu Ella dans la Grande Salle et décida donc d'aller à l'infirmerie pour la trouver. L'infirmière le connaissait par cœur, à force de le côtoyer, et il avait toujours ce pressentiment que Cedrella était elle aussi une abonnée des lits gris et mornes de cette pièce même si elle prétendait que non. Heloym était en train de rôder dans les couloirs du troisième étage, l'air désintéressé, quand un éclat de voix lui fit tourner la tête vers la droite. Sous ses yeux, une serdaigle venait d'envoyer à terre deux autres gryffondor, par un sort un peu trop puissant pour être honnête. Heloym eut un mouvement de recul avant de froncer les sourcils et de s'avancer d'un air déterminé, bien décidé à faire payer la jeune femme. Qui qu'elle soit. Et pourtant, il ne peut s'empêcher de faire un pas en arrière quand, en se retournant, la jeune inconnue prit les traits de Pandora Travers. Un long frisson lui fit trembler l'échine avant que, subitement, il ne tourne les talons et se mette à courir, le cœur au bord des lèvres, faisant fi de son « Hell! C'est pas ce que tu crois! » déchirant. Il aimait bien Pandora. Un peu trop, à son goût. C'était son nom, qui le stoppait. Il y avait un truc, dans ce Travers cinglant, qui le dégoûtait. Heloym avait en horreur tous ceux qui, de près ou de loin, avaient des noms de Mangemorts. Il savait que ça faisait de lui un homme pire que ceux-là même qu'il détestait, mais il ne pouvait s'en empêcher. Dans sa tête, mangemorts = ombre. Et ombre = danger. Et ombre = tuer.

Il courut comme un fou, tourna à droite, à gauche, n'entendit même pas les pas de Pandora derrière lui tant son cœur battait fort dans sa poitrine. N'ayant jamais été un grand sportif, il finit par s'arrêter à l'angle de deux couloirs, la main appuyée sur le mur, à tousser ses poumons. Dans ses veines se distillait une adrénaline plus que désagréable, qui lui donnait l'impression qu'on cherchait à faire des trous dans sa tête à coups de perceuse. Il entendit, enfin, à travers sa respiration sifflante, Pandora derrière lui. Elle l'avait suivi. Il glissa vers elle un regard qui se voulait haineux, qui n'était que perdu. Il avait l'impression de ne pouvoir compter sur personne. Le feu, encore, lui sembla faire partie inhérente de lui et lui dévorer méchamment les entrailles. « Alors qu'est-ce que c'était ? » croassa-t-il simplement, en la regardant de travers, sa main enfoncée dans sa poche et douloureusement resserrée autour de sa baguette.
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MessageSujet: Re: Am I or are the others crazy? [ft. Heloym]   Am I or are the others crazy? [ft. Heloym] EmptyVen 9 Mai - 14:21

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Mes mots s'étaient percutés à un mur. Il n'avait pas réagit à mon appel et n'avait fait que courir de plus bel. Me détestait-il à ce point? Qu'avais-je donc pu faire, par la barbe de Merlin, pour qu'il me déteste autant? Je n'avais pas souvenir de lui avoir dit ou fait quelque chose qui l'aurait blessé. Mais ayant des difficultés à garder une amitié intacte, cela ne m'aurait pas étonné d'avoir fait quelque chose que je pensais bon et qui en réalité ne se faisait pas avec un ami...
J'appréciais réellement Heloym. Son amitié m'était précieuse. Je voulais que tout redevienne comme avant. Mais quelque chose n'allait pas, et je comptais bien obtenir des réponses.

Courant à travers les couloirs à la poursuite du jaune et noir, je remerciais les entraînements de Quidditch pour m'avoir doté d'une telle endurance. Mon cœur battait fort - dû aussi bien à l'effort qu'au stress de devoir lui parler - et ma respiration était haletante, mais j'étais encore capable de tenir un moment avant de devoir vraiment m'arrêter. Heureusement pour moi, Hell n'avait pas une telle endurance physique et je le rattrapai bientôt. Je le trouvai plier en deux à l'angle de deux couloirs, s'appuyant contre un mur et essayant de reprendre sa respiration. En réalité, il était plutôt en train de cracher ses poumons. Reprenant mon souffle également, je m'approchai du garçon lentement et précautionneusement. Ce dernier se retourna et m'envoya un regard rempli de tant de haine, que je m'arrêtai aussitôt en plein mouvement. Cette haine me faisait tellement mal. J'avais la désagréable sensation que mon cœur était comprimé, oppressé par toute cette aversion qu'il ressentait à mon égard.

    « Alors qu'est-ce que c'était ? »

Me cracha-t-il froidement au visage. Une fois encore, mon cœur se resserra. Comment lui expliquer que tout ce qu'il avait vu était un malentendu? Comment faire pour qu'il me croit, alors qu'il n'avait absolument plus confiance en moi? Je ne savais pas par où commencer. Ma crise? Ses abrutis qui m'avaient insulté? Le feu? Tout était confus dans ma tête. Y avait-il réellement eu un feu au final? J'étais perdue. Mais ce que je pouvais faire pour lui montrer que je ne lui ferais pas de mal était de ranger ma baguette. Serrée au creux de ma paume, elle n'avait pas quitté cette place depuis que je l'avais utilisé pour envoyer à terre les deux griffons. Je la glissai alors dans la poche de ma robe et en ressortis ma main, vide.

    « Je sais que je n'aurais pas du faire ça. J'ai paniqué. J'ai perdu le contrôle. Je ne voulais pas... »

Honteuse d'avoir perdu la tête à cause d'une minuscule flamme, je n'arrivai même plus à le regarder dans les yeux. Je finissais par croire que j'étais vouée à rester folle jusqu'à la fin de ma vie. Valait-il mieux qu'il me croit folle ou sadique? Bonne question... mais ne lui avais-je pas couru après pour lui démontrer que je ne leur avais pas fait mal par plaisir? Tant pis, il me croirait folle... Après tout, il était loin d'être le seul.

    « Ils... m'ont cherché. Ils ont joué avec du feu. J'ai paniqué et il est arrivé ce que tu as vu. »

J'aurais pu dire qu'ils m'avaient insulté. Qu'ils avaient insulté mon nom. J'aurais pu dire aussi que j'avais eu une crise. Que j'avais eu une hallucination. Mais je n'étais pas de ceux qui jouaient les victimes. J'en avais été une assez souvent et je préférais garder mes problèmes pour moi. Je ne voulais pas de pitié. Je n'aimais pas les gens qui s’apitoient sur mon sort. Et jouer là dessus pour se faire pardonner n'était pas mon genre. Je savais que malgré leurs insultes, malgré ma crise, ce n'était pas une raison pour les avoir blessé. Je ne dis pas que je n'avais pas eu envie de le faire. Je dis que je n'aurais pas du le faire, parce que dans ce cas là, je ne valais pas mieux qu'eux.

    « C'est pas une excuse, je sais. J'aurais jamais du perdre le contrôle. Je relevai enfin la tête et posai mon regard sur lui. Mais c'est bon je suis calmée. Je ne te ferais rien. Je ne te ferais jamais rien. »
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Heloym Cartwright
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MessageSujet: Re: Am I or are the others crazy? [ft. Heloym]   Am I or are the others crazy? [ft. Heloym] EmptySam 31 Mai - 20:57

Il se savait au bord du délire, ses yeux exorbités roulant follement dans leurs orbites, sa poitrine se soulevant anarchiquement aux rythmes de ses respirations perdues, ses membres tremblants d'appréhension et d'adrénaline. Il se savait idiot, à lui avoir jeté ce regard si sombre et si froid ; idiot, à réagir ainsi, à ne pas pouvoir s'en empêcher. Il y avait dans le regard de Pandora la même détresse que celle qu'il apercevait dans ses yeux, dans son reflet. C'était peut-être ça, qui l'attirait, chez elle. Parce que son nom de mangemort - son horrible, terrible, imprononçable nom de Travers - n'était pas tout à son propos. Généralement, Heloym n'allait pas plus loin. Lestrange ? Salope. Dolohov ? Horreur. Il ne cherchait pas à creuser. Sauf avec Pandora. Parce que Pandora était différente, parce que Pandora avait peur, peur, peur, il le sentait, il le savait. Ce qu'il ne savait pas, c'était comment agir avec elle. Autant était-il attiré par son regard fêlé, autant était-il repoussé brutalement, rappelé à la réalité, par son nom lourd de sens.

Sous son regard peu amène, la serdaigle finit par ranger lentement la baguette dans sa poche, lui montrant bel et bien qu'elle était désarmée ; et lui, comme toute réponse, sortit sa baguette qu'il tenait fermement dans sa main depuis quelques minutes. Aucun bénéfice du doute. Il était bien placé pour savoir que, même sans baguette, la magie pouvait se révéler dévastatrice. En plus, à l'instant, Pandora Travers venait de faire preuve de ses pouvoirs plus que terrifiants. A cette pensée, son coeur manqua un battement dans sa poitrine. « Je sais que je n'aurais pas du faire ça. J'ai paniqué. J'ai perdu le contrôle. Je ne voulais pas... » Un goût amer lui envahit la bouche, une grimace vint plisser sa lippe, quelque part entre le mépris et le dégoût. Elle a perdu le contrôle (il oublie, en cet instant, tous les moments où lui il perd le contrôle ; les moments où rêves et réalité se mélangent ; le moment où les poings font mal et les moments où la peau de Cedrella se marbrent de bleus trop bleus et de sang trop rouge. Il oublie car c'est plus simple, il oublie car c'est le propre des lâches), hein ? Juste perdu le contrôle et elle croit qu'elle a le droit d'ensorceler des gens ? Colère qui rugit en lui, il gronde légèrement en parvenant enfin à se redresser, la respiration toujours douloureuse.

Ses yeux d'un noir trop sombre la brûlent, la scrutent, inquisiteurs, à la recherche de la moindre de ses faiblesses, de ses excuses. Il les attend de pied ferme, un peu trop hypocrite, un peu trop remonté et désillusionné en cet instant précis. « Ils... m'ont cherché. Ils ont joué avec du feu. J'ai paniqué et il est arrivé ce que tu as vu. » Sa bouche se rétrécit à une plissement blanchâtre, ses sourcils se froncent sur sa peau d'opale, ses yeux se plissent légèrement. « C'est pas une excuse, je sais. J'aurais jamais du perdre le contrôle. Mais c'est bon je suis calmée. Je ne te ferais rien. Je ne te ferais jamais rien. » Il déglutit lentement. Elle a relevé le regard vers lui et il se prend dans la figure toutes leurs similitudes, malgré tout, contre tout. La manière dont leurs yeux se complètent, deux ciels noirs sans étoiles ; la manière dont ils sont un peu brisés, un peu hantés ; la manière dont il est attiré par elle, envers tout et contre tout, malgré son nom, bon dieu son putain de nom.

« Je n'ai pas peur de toi. » murmure-t-il finalement au bout d'un long moment, comme après avoir repris ses esprits (la paranoïa s'éloigne lentement : elle ne voulait pas lui faire du mal, elle ne voulait pas leur faire du mal, c'était une erreur, calme toi, ton coeur bat trop vite, qu'est-ce qu'il se passe). Il range sa baguette dans la poche de sa robe de sorcier, fait un pas hésitant vers Pandora. Ses sourcils sont froncés sur son front comme s'il se posait des questions, sur pourquoi il s'avance, pourquoi il fait ça. Il ne trouve pas les réponses. « Je suis désolé. Je n'aurais pas dû réagir comme ça. » admet-il finalement à mi-voix, s'arrêtant à deux mètres d'elle. Il songea à un instant à ce qu'un ami dirait à un autre. Ce qu'il dirait à Cedrella, si c'était elle qui évitait son regard, si c'était elle qui avait si peur des flammes, si c'était elle qui y était confrontée et si c'était elle dont le seul tort avait été de se défendre machinalement. « Ils sont idiots. Je comprends. Je suis désolé. » marmonne-t-il en baissant, honteux, les yeux.
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