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 Nul ami comme un frère, nul ennemi comme un frère.

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MessageSujet: Nul ami comme un frère, nul ennemi comme un frère.   Nul ami comme un frère, nul ennemi comme un frère. EmptyMar 6 Nov - 0:05

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"Rendez-vous dans l'ancienne salle d'histoire de la magie à 17h30."


Elle analysa le bout de parchemin minutieusement, tentant d'identifier l'auteur de ce message en essayant de trouver à qui pouvait appartenir cette écriture. Ce fut en vain. La chose était écrite d'un style calligraphique féminin qui lui était inconnu. Etait-ce un second signe de l'Ombre ? Elle jeta un regard circulaire à la table des Serpentard. Visiblement, tous étaient absorbés dans diverses discussions ou étaient occupés à manger comme si de rien n'était. Elle en conclut alors que ce message anonyme lui était vraiment adressé. Agacée, la jeune sorcière brûla le papier d'un coup de baguette : elle n'avait pas son temps à perdre avec des mystères et elle haïssait le fait de recevoir des lettres sans signatures. Son geste ne passa pas inaperçu pour Alesya Lestrange, qui lui demanda discrètement de qui était la lettre. « Personne, d'où l'intérêt de détruire ce truc. » répondit-elle d'un ton tranchant. Parfaitement le genre de ton qui pouvait énerver Alesya, mais cette dernière avait sans doute compris que ce n'était pas contre elle, car elle ne répliqua pas, se contentant d'hausser les sourcils.

En ce dimanche de novembre, Eithlenn Black quitta la Grande Salle du même air imperturbable qui la caractérisait. Pourtant, même en brûlant ce message, elle n'avait guère eu l'esprit tranquille. On ne lui envoyait pas de messages anonymes. Les gens qui avaient entendu parler d'elle ou qui la connaissaient un minimum n'ignoraient pas le fait qu'elle n'était pas le type de fille à se laisser berner facilement et donc, on évitait les farces inutiles destinées à la faire tourner en bourrique. Sauf qu'elle avait une impression qui ne la trompait pas : elle devait s'y rendre. Puis s'en aller directement à 17h30 s'il n'y avait personne là-bas, parce qu'elle n'aimait pas attendre. Un rendez-vous était un rendez-vous. Pas de retards, point à la ligne.
Néanmoins, la verte et argent ne s'embêta pas plus longtemps à se questionner et regagna sa salle commune avec hâte. Il faisait froid et de ce fait, une promenade dans le parc ne lui paraissait pas être la distraction du moment. Elle préférait largement le calme et la chaleur du dortoir des filles. Jetant sa cape à terre, elle se précipita dans son lit, se recouvrant avec la couverture tiède et douce, fermant les yeux sans avoir l'intention de dormir non plus. C'était la tactique traditionnelle pour éviter un quelconque dérangement. Les autres la croiraient dans les bras de Morphée.

Pourtant, fatiguée par la masse de devoirs qui s'était abattu sur ses épaules et qu'elle était parvenue à terminer les deux nuits précédentes, Eithlenn finit par s'endormir. Son sommeil fut particulièrement agité. Elle se mit à revivre la soirée du 31 octobre... à la place de sa victime. Eithlenn voyait une haute silhouette s'approcher d'elle, dégainer sa baguette et à l'aide de la magie, la projeter avec violence contre le mur d'une ruelle. Elle glissait alors péniblement le long du mur, le dos souffrant et tentant de se relever. Impossible. Une sorte de pression l'empêchait de le faire. La silhouette lançait un troisième maléfice. Son visage s'écrasait alors avec violence sur le sol, si bien qu'elle s'était mise à saigner du nez avec abondance. Le bourreau s'avançait alors, profitant de la situation pour lui assainer un coup de pieds en pleine face puis dans les côtes. L'image s'effaça alors. A présent, Eithlenn était à l'infirmerie. Il faisait noir et la voix de son frère s'élevait alors avec douceur, murmurant des mots réconfortants à son oreille et lui caressant tendrement les cheveux. La scène s'effaça une nouvelle fois. Elle se vit assise sur un petit siège d'ivoire, habillée d'une robe de soirée et Rhaenys lui peignant sa longue chevelure. Sa soeur cadette lui soufflait alors à l'oreille : « Je sais ce que tu m'as fais, Lane. » Eithlenn se réveilla alors, le souffle coupé et un sentiment de remords s'empara alors d'elle. Elle se sentit horrible, d'avoir pu infliger ne serait-ce qu'une blessure à Arsène. Et elle se sentit encore plus lamentable d'avoir jeté un sort d'Amnésie sur Rhaenys, qui n'avait pas demandé à être victime d'un tel sort et qui en avait gardé quelques séquelles. Mais le mal était fait. On ne pouvait pas changer les choses et désormais, étrangement calmée, Eithlenn n'avait plus le désir de retourner en arrière. Elle se savait définitivement passée dans le côté obscur, ce qui faisait qu'elle assumait pleinement ses actes et qu'elle ne se torturait plus à savoir si elle devait faire partie de cette Ombre ou pas. Car maintenant, elle en faisait réellement partie et elle ne quitterait en aucun cas ce groupuscule qui défendait ses intérêts.

Elle quitta ses draps troublée. Il était 15h30 et il lui restait deux heures. Pour ne pas tomber dans l'ennui, Eithlenn s'occupa en se coiffant et en se maquillant avec soin, comparant ses tenues afin de choisir la meilleure pour ce jour. Au final, elle opta pour une ravissante tunique blanche, enfila un collant noir opaque et elle choisit de porter ses longues bottes de cuir noires à talons. Trop apprêtées pour un simple rendez-vous qui allait peut-être ne pas en être un, elle n'en savait rien. Qu'importe, Eithlenn avait eu la brusque envie de se sentir plus belle et plus femme. Elle pouvait surprendre, à se vêtir décontracter un jour puis plus osée le lendemain, mais elle aimait ça.
Elle descendit aux cuisines, piquant des gâteaux et savourant tranquillement un thé à la menthe qu'un elfe de maison lui avait apporté. Cela faisait depuis deux semaines qu'Eithlenn avait repris des couleurs. Elle semblait en bien meilleure santé et certains l'avaient remarqué. Tout ça parce qu'elle ne s'inquiétait plus de rien, et pourtant, elle avait de quoi se faire du soucis, en réalité.
Eithlenn remonta au premier étage et entra dans l'ancienne salle d'histoire de la magie, qui se trouvait au bout du couloir. Elle était vide et elle fut surprise de ne pas y trouver Mr Binns, un fantôme qui auparavant, enseignait. Les tables avaient été nettoyées et brillaient. Les fenêtres donnaient sur le parc et elle s'en approcha, contemplant l'herbe qui n'était plus aussi verte qu'en septembre. Ses yeux émeraudes s'évertuèrent vers le ciel. Le soleil se couchait déjà et quant à Eithlenn, elle avait dix minutes d'avance. Elle se mit à chantonner un air que Zane avait chanté pour la faire rire dans le Poudlard Express, ouvrant la fenêtre et s'accoudant contre le rebord par la suite, si bien qu'elle n'entendit pas une personne ouvrir la porte de la salle. Elle continuait de fredonner, paisible, la brise glaciale faisant virevolter sa ténébreuse chevelure disciplinée pour cette soirée.
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MessageSujet: Re: Nul ami comme un frère, nul ennemi comme un frère.   Nul ami comme un frère, nul ennemi comme un frère. EmptySam 29 Déc - 21:54


Arsène n'avait plus eu le choix, il était lassé de cette situation qui planait entre sa petite sœur et lui depuis quelques temps. Malgré les multiples confrontations et cette petite guéguerre qui avait commencée depuis la rentrée des classes, il devait se rendre à l'évidence : Eithlenn lui manquait. Et pas qu'un peu. Après tout, il avait grandit à ses côtés et il était légitime qu'après toutes ses années passées où ils étaient aussi unis que les doigts d'une main, le blondinet se sente aussi triste qu'une coquille vide. Depuis le changement radical de cette dernière, l'aiglon s'était sentit abandonné et complètement inutile. Toutes ces années où il avait craint l'envol de sa sœur s'était désormais passé et il n'arrivait toujours pas à avaler le morceau. Trop gros, trop douloureux. Bien sûr, Rhaenys était toujours là, à ses côtés pour lui remonter le moral et il était vrai qu'ils avaient passé d'excellents moments ensemble. Ça faisait, d'ailleurs, longtemps qu'il ne s'était pas senti aussi en parfaite harmonie avec la plus jeune des Black. Ils s'étaient justement vu la veille et s'étaient bien amusés dans le parc enneigé depuis peu. Puis, craignant qu'elle n'attrape bêtement froid, ils étaient rentrés dans le château où ils avaient pris un délicieux chocolat chaud dans les cuisines, au coin du feu. Ce fut d'ailleurs là, qu'il réalisa qu'il manquait leur sœur et que rien n’aurait été plus parfait que de se retrouver en famille. Mais les choses avaient faits qu’ils s’étaient irrévocablement éloignés. Ainsi, pour tenter de remédier une fois de plus à la situation, Arsène avait fini par mettre sa fierté de côté et avait envoyé un message à sa cadette. Il était temps qu’ils mettent les choses à plats et s’expliquent sans se mettre en colère. Il était temps qu’il la retrouve. Sa place était à ses côtés et non à des kilomètres de lui à cause d’une simple dispute.
Ainsi, le blondinet était déjà en marche vers leur lieu de rendez-vous. Il avait pensé que personne ne les dérangerait dans l’ancienne salle d’histoire de la magie et qu’ils pourraient donc discutés à leur aise. Enfin… Si elle ne prenait pas la fuite en le voyant. Ce qui était une situation tout-à-fait plausible à cause de l’orgueil de sa sœur. Mais, au fond, il espérait réellement qu’elle ferait un effort. Après tout, ils étaient unis par les liens du sang.

En route, il croisa son ami Wyatt et il ne put s’empêcher de lui donner une tape amicale dans le dos. Ils ricanèrent brièvement et échangèrent quelques mots, des banalités plus qu’autre chose. Le Gryffondor lui apprit alors qu’il avait récemment conclut avec une belle Poufsouffle de septième année dans la salle sur demande et Arsène ne put que le féliciter. Depuis la venue d’Arya dans sa vie, l’aiglon s’était radicalement calmé sur son comportement de libertin, en voyant bien que ça ne plaisait guère à la brunette. Ainsi, il avait mit sa vie de fêtard de côté et s’était simplement occupé d’elle. Ça avait porté ses fruits. Car, si la demoiselle avait été, au départ, réticente à l’idée de le fréquenter, maintenant, c’était entièrement différent. Ils avaient même eu leur premier rendez-vous officiel en tête à tête et Arsène avait passé un moment délicieux. Tout était si simple et amusant à ses côtés. Il ne voyait jamais le temps passé, d’ailleurs. Revenant sur Terre, il s’aperçut que Wyatt s’était déjà plongé dans les détails de sa nuit avec sa dernière conquête et l’arrêta d’un geste, en lui expliquant qu’il était pressé mais qu’il se ferait une joie de l’écouter le lendemain. Un peu déçu, le petit Pettigrow acquiesça doucement et partit dans la direction opposée de son ami.
Continuant sa route vers le premier étage, le blond se demanda un instant comment se passerait leur confrontation et surtout la tête d’Eithlenn quand elle verrait qu’il était l’investigateur de ce petit rendez-vous. Mieux, il rêvait de voir sa tête ainsi que celle de Rhaenys quand ces dernières se retrouveront face à face. Car, oui, le jeune homme avait aussi envoyé un petit papier à la dernière des Black. Car, au fond, il se doutait bien qu’elles avaient aussi des choses à régler. Cependant, c’était d’abord le tour d’Arsène et Rhaenys les rejoindrait un peu plus tard.

Enfin, il arriva. Arsène ne put s’empêcher de lâcher un long soupir et de jeter un coup d’œil à sa montre. Il était pile à l’heure. C’était stupide d’être aussi stressé de retrouver un membre de sa famille. Même pour son tête à tête avec Arya, il n’avait pas autant ressenti la boule d’angoisse qui appuyait sur son estomac. Au fond, il redoutait que la Serpentard ne soit pas venue. Après tout, elle ne savait pas de qui venait ce message, mais bon… Elle n’avait pas grand chose à craindre, elle était la parfaite petite Black pour leurs ennemis – du moins, les siens – et elle savait bien se défendre. Il prit son courage à deux mains et, d’un geste lent ouvrit la porte de la salle de classe. Celle-ci émit un bruit grinçant et il ne put s’empêcher de grimacer, détestant ce bruit sourd qui bourdonnait ses oreilles. Il fit un pas, puis deux et là… Miracle. Sa sœur était bel et bien là, devant ses yeux. Elle releva la tête vers lui, s’arrêtant de fredonner une chanson qu’il ne connaissait pas et il put lire une certaine surprise sur son visage. Passant sa langue sur ses lèvres, Arsène rentra dans la pièce et ferma la porte derrière lui, ne voulant pas être dérangé pendant leur échange. Il s’agglutina contre celle-ci, calant son dos contre le bois abimé et croisa les bras. Un ange passa tandis qu’ils se regardaient longuement, comme si c’était la première fois qu’ils se voyaient. Le Black remarqua avec soulagement qu’elle semblait aller un peu mieux, elle avait repris des couleurs et semblait bien moins maigre qu’avant. Elle était jolie, comme toujours à ses yeux. « Salut, soeurette. Je t'ai manqué ? » fut les seuls mots qu’il trouva à dire, un léger sourire en coin sur le visage.
Il n’avait jamais été très doué pour les retrouvailles banales.
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Nul ami comme un frère, nul ennemi comme un frère.

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