Etna se laissa tomber dans un des gros fauteuils de la Salle commune, aux côté d'Alasdair, appréciant un repos bien mérité après plusieurs heures de recherches à la bibliothèque sur son devoir d'arithmancie. Heures de recherches totalement vaines par ailleurs, elle n'avait pas trouvé ce qu'elle cherchait, et elle était en train de réfléchir à comment elle allait bien pouvoir convaincre l'un de ses camarades de l'aider. Elle n'était pas du genre à recopier intégralement un devoir à chaque fois, mais ses amis trouvaient qu'elle se reposait un peu trop sur eux en ce moment, et que quand elle se donnait la peine de réussir par elle même Etna récoltait régulièrement des notes bien meilleures que les leurs. Dans un sens, elle comprenait parfaitement que c'était juste pour l'aider, mais en l'état actuel des choses elle était bien plus énervée qu'autre chose. Elle n'avait presque pas suivi les cours, et elle se retrouvait donc maintenant avec les parchemins remplis de hiéroglyphes d'un de ses camarades. Ce n'était pas possible d'écrire aussi mal, parfois Etna se disait que passer par l'école moldus afin d'apprendre les bases de tout serait bénéfique à la communauté sorcière. Enfin, son après midi n'avait pas été totalement vaine non plus, Alasdair, un rouge et or qui était également en arithmancie s'était proposé de l'aider, aide qu'elle avait accepté avec joie. Elle aimait beaucoup Alasdair, il regroupait tout ce qu'elle recherchait chez un homme, drôle, intelligent, courageux, beau... Elle se laissait donc courtiser par le jeune homme, qui avait passé son après midi à multiplier les gentilles attention à son égard, elle ne savait pas vraiment pourquoi il s'accrochait tellement à elle, mais il écoutait sans broncher toutes ses théories du complot, et semblait même parfois d'accord avec elle, ce qui convenait à la jeune fille. Il s'entendait très bien avec le reste de ses amis, ses plus proches amis l'adoraient même, pourtant ils savaient que ça n'irait jamais plus loin que le simple flirt. L'esprit d'Etna étant occupé par un grand blond aux yeux bleus, elle ne s'était rendu compte depuis peu, que les sentiments qu'elle avait pour son coup de cœur d'enfance était peut être encore là. Elle n'était certes pas amoureuse, mais elle n'aimait pas le voir avec une autre, et elle voulait savoir si c'était réciproque. Et malheureusement pour le pauvre Alasdair, il faisait parti de son plan, elle n'avait l'impression d'abuser de lui, ou en tout cas elle faisait en sorte que le garçon ne se fasse pas trop d'illusion en lui répétant constamment qu'elle le considérait comme son frère. Elle sentit qu'Alasdair se levait, retirant son bras du tour des épaules d'Etna, épaules dont il n'avait aucun mal à faire le tour tant elles étaient menues, Etna lui jeta un regard interrogateur, et Alasdair sembla comprendre immédiatement« Je vais faire un petit match de Quidditch avec les autres, rejoins nous après si tu veux » Il savait bien qu'elle ne venait jamais, mais il posait toujours la question au cas ou. Il déposait un baiser sur son front et disparut derrière le portrait de Grosse Dame.
Etna leva les yeux au ciel, elle détestait être seule, et rares étaient les fois ou elle l'était d'ailleurs. Elle trouvait toujours une personne à aller embêter, ou bien un groupe auquel se greffer. Enfin très régulièrement, elle traînait avec les Potter et les Weasley, ils se connaissaient depuis toujours, et avait tous à peu près le même âge, et malgré leur caractère parfois très différents, ils arrivaient à s'entendre. Comme si ils se complétaient en somme. Prenez par exemple le très très calme Tristam, face à des tornades comme Joy et elle, il faisait office de cataliseur, rôle très important, car sans lui la moitié du château serait peut être déjà détruit. Elle regarda donc qui se trouvait dans la salle commune mis à part elle, quelques premières années qui se réchauffaient auprès du feu, leurs livres ouvert et l'un d'entre eux écrivait avec un stylo bille. Un né-moldu, Etna se demandait comment on pouvait accepter d'être un sorcier, quand toute sa vie on avait été un moldu, comment on pouvait faire confiance à un monde qu'on ne connaissait absolument pas et y envoyer un enfant sans se poser de questions, elle avait toujours sut qu'elle était une sorcière, elle n'avait pas ce problème, mais pour les parents des né-moluds... Les né-moldus étaient d'ailleurs les plus drôle à regarder au début, ils s'émerveillaient de tout et n'importe quoi, même du jus de citrouille. Perdue dans ses pensées, elle ne remarqua que au tout dernier moment que Franky, son coup de cœur de gamine venait de s'asseoir en face d'elle. « Salut ». Elle ne savait pas trop quoi dire, après tout le garçon avait l'air un peu contrarié, du moins c'était l'impression qu'il lui donnait.
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