Sujet: Unpleasant confrontation ; ft. Arsène. Ven 18 Mai - 8:07
Unpleasant Confrontation
Arsène & Eithlenn
ft. alex pettyfer and katie mcgrath.
« Optimal pour vous, Miss Black. Autant de talent en cette matière que votre frère. » Le professeur de sortilèges avait fait erreur en la complimentant. Certes, les compliments étaient toujours agréables, mais désormais, ils l'étaient moins lorsqu'on y mettait son frère aîné là-dedans. Cela faisait depuis plusieurs semaines, voir quasiment un mois, qu'elle tentait de ne pas penser à lui. Ou du moins, il avait l'air de l'ignorer alors, il était évident qu'elle en faisait de même. Elle n'allait pas s'amuser à le poursuivre. L'évènement du match de Quidditch, c'est-à-dire les inscriptions enflammées qui avaient semé le trouble chez une grande partie des élèves de Poudlard, n'avait fait qu'accentuer la distance qui se creusait entre Arsène et Eithlenn, mais les deux ne faisaient absolument rien pour arranger les choses. Alors, Eithlenn avait opté pour la facilité en ne prenant ni des nouvelles de lui et en ne daignant guère à lui adresser un sourire ou un regard complice lorsqu'ils se croisaient. Peut-être que les choses étaient mieux ainsi : au moins, il n'était pas dans ses pattes. Le pauvre enseignant n'avait pas compris pourquoi le large sourire qui s'était dessiné sur les lèvres d'Eithlenn s'était aussitôt effacé lorsqu'il avait prononcé le mot « frère ». C'était devenu un sujet assez tabou chez la jeune femme.
Voilà qu'à présent, assise sur un fauteuil confortable de la salle commune des serpents, elle n'arrivait plus à terminer son devoir maison. Ils devaient en quelque sorte faire un exposé sur les Sombral et le professeur avait autorisé à le faire en groupe de deux, mais Eithlenn n'avait pas eu l'idée de se trouver un ou une partenaire. Pas parce qu'elle était intimidée, mais plutôt parce qu'elle se jugeait capable de le faire seule et qu'elle n'aimait pas partager les connaissances qu'elle pouvait avoir. Si elle le faisait, c'était uniquement lorsqu'on l'y obligeait ou encore, lorsqu'elle travaillait en classe avec Ezechiel. Certainement très excités à l'idée d'être en weekend, la majorité des élèves de Serpentard se firent très bruyants, l'empêchant de travailler sur son exposé. Ce fut en soupirant qu'elle remonta dans le dortoir des filles, jetant parchemins, encrier et bouquins empruntés à la bibliothèque sur son lit pour redescendre et quitter les cachots, la mine grise. Il fallait dire qu'elle détestait qu'on la dérange lorsqu'elle s'efforçait d'être en pleine concentration.
C'est ainsi qu'elle se retrouva seule au rez-de-chaussée à vingt heures et trente minutes. Elle se rua alors sans réfléchir vers le grand escalier, montant les marches à toute vitesse. C'était bientôt l'heure du couvre-feu et elle n'avait pas intérêt à le dépasser, au risque de perdre sa réputation de bonne élève. Alors, autant courir à toute vitesse et trouver refuge là où personne ne la dérangeait. La Salle sur Demande était le lieu qui lui vint à l'esprit sans même qu'elle se tourmente à trouver un endroit adéquat pour être au calme. Eithlenn arriva au septième étage en dix minutes. Poudlard était grand, à tel point qu'elle avait l'impression de vivre dans une petite ville. Elle eut la chance de ne rencontrer aucun professeur dans les couloirs et désormais de bonne humeur, particulièrement satisfaite à l'idée de pouvoir se retrouver seule, la jeune femme s'était mise à siffloter un air, marchant de sa démarche libre, ses longs cheveux ébènes se mouvant derrière son dos. A l'approche de la Salle sur Demande, elle se mit alors à entendre des voix. De légers rires, une petite discussion. Un garçon, une fille. Ce n'était pas des professeurs ou la concierge, inutile de se cacher. Convaincue que les deux tourtereaux s'apprêtaient à entrer dans la pièce qu'Eithlenn convoitait tant, elle se précipita vers la Salle sur Demande, sans savoir qu'elle n'était pas encore au bout de ses surprises et qu'elle aurait mieux fait de détaler en regagnant la salle commune des Serpentard.
En effet, en courant de la sorte, Eithlenn se retrouva nez-à-nez avec celui qu'elle s'amusait à ignorer depuis un bon mois et une potiche aux cheveux aussi clairs que la teinture de son frère. Il n'en fallut pas plus de deux secondes pour qu'elle comprenne ce qu'Arsène avait eu l'intention de faire. Ses yeux se plissèrent et décidée à faire comme si elle ne le connaissait pas, elle commença à faire demi-tour après avoir pris soin de jeté un regard des plus glacials à la jeune fille qui se trouvait dans les bras d'Arsène. Elle était furieuse, c'était indéniable et cela se voyait. Tellement furieuse, qu'elle ne put s'empêcher de s'arrêter dans son élan, à plusieurs mètres d'Arsène, se tournant vers lui et l'observant sans même bouger d'un millimètre. Elle ressemblait à une statue représentant une déesse grecque dans toute sa splendeur, avec l'indignation en plus. Si elle aurait eu la force nécessaire pour le faire, elle lui aurait saccagé sa figure d'ange pour lui faire comprendre à quel point il la décevait, à l'ignorer ainsi sans même l'avoir consulté. L'envie de le faire souffrir comme il le faisait s'était emparée d'elle, violente et sans merci. Ils se toisèrent aussi longtemps que possible avant que ce ne soit elle qui ne brise ce silence de glace. « C'est bien tout ce que tu vaux, Arsène : te pavaner avec une fille faisant partie de la liste de tes putains. » Sa voix, forte, résonna dans le couloir, sarcastique et désagréable. Provocation destinée à le faire réagir, à le blesser, à lui montrer qu'elle n'était plus sienne.
Code by Anarchy
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Sujet: Re: Unpleasant confrontation ; ft. Arsène. Dim 27 Mai - 19:10
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Eithlenn et Arsène « Tu cherches à me blesser ? Arrête tes bêtises, t'es même pas cap. »
Il savait absolument très bien où il allait, ses jambes semblant s'être mises en automatiques, au moment même où elles comprirent qu'il ne serait pas seul cette nuit. Dans ses bras, une jolie poufsouffle répondant au doux prénom d'Athéna. Il l'avait rencontré le jour-même et devant les regards admiratifs et fascinés qu'elle lui lançait, le jeune garçon comprit directement que c'était dans la poche. Tout en l'embrassant au détour d'un couloir, Arsène ne put s'empêcher d'esquisser un faible sourire. Son patronyme avait beau lui attirer et des ennuies, et des ennemis, il avait la merveilleuse tendance à attirer aussi les filles qui vouaient - sans qu'il n'arrive à le comprendre - un culte à sa famille. En effet, pour beaucoup, depuis que Sirius Black avait été innocenté et que les Black avait été blanchit, beaucoup de jeunes demoiselles considéraient que son grand-père était un héros et que, par conséquent - et soit-disant par toute logique - l'héritier du patronyme en était forcément un. Bien évidemment, il aurait pu le nier, en racontant simplement la vérité, qui est qu'il ne supporte pas d'être un Black, qu'il a honte de ses origines et tout ce qui s'en suivait dans la catégorie des tragiques destins. En revanche, ne put-il s'empêcher de penser amèrement, il était bien le seul à être ainsi, dans sa famille. Rhaenys, la plus jeune des trois enfants Black, vivait sa vie avec joie et bonne humeur. Elle avait toujours le sourire aux lèvres et réchauffait le cœur meurtris du blondinet à chaque fois qu'il passait un peu de temps avec elle. Ce qui était rare, dernièrement. La faute à Eithlenn, sa propre cadette qui elle, était passée du côté sombre de la magie. Plus le temps passait et plus Arsène commençait réellement à s’inquiéter pour sa jeune sœur qui étudiait, bien évidemment à Serpentard. Quelques semaines auparavant, ils s'étaient violemment disputés à cause des révélations fracassantes qu'elle lui avait alors fait part. Elle pratiquait la magie noire. Égoïstement, depuis qu'il l'avait appris, Arsène n'en avait parlé à personne, craignant que sa jeune soeur lui soit à jamais enlevé. Alors, certes, il l'aimait. Mais par Merlin qu'il la détestait quand elle se comportait en une telle idiote. C'était donc, la principale raison qui avait fait qu'Arsène s'était éloigné de Rhaenys. Il détestait lui mentir et sa petite sœur aurait directement comprit que quelque chose le tracassait. Donc, en plus de devoir éviter Rhaenys, il évitait aussi Eithlenn. Depuis qu'ils s'étaient prit la tête dans le parc, le jeune homme avait été déçu qu'avait prit la tournure des choses. Il aurait pensé qu'ils arriveraient à se réconcilier en trouvant en terrain d'entente. Au lieu de ça, elle l'avait planté là, en trouvant une excuse pour lui fausser compagnie. Blessé et fier comme un paon, Arsène ne lui adressait donc plus la parole.
L’exercice s'était montré ardu jusqu'à ce qu'il apprenne pour l'histoire du terrain de Quidditch. Il avait été dépravé par une personne qui s’estimait visiblement supérieure à certains sorciers de l'école. Les Nés-moldus. Arsène n'avait d'ailleurs jamais comprit pourquoi on les traitait ainsi. Au final, ils étaient autant sorciers que les Sangs-Purs puisqu'une certaine magie coulait dans leurs veines. Néanmoins, depuis ce jour, bon nombres de familles aux Sangs-Purs - comme les Black - avait été pointé du doigt. Tous réclamaient justice et pensaient que le mal devait être réparé. Lui qui avait mit tant de temps à se construire une image qui ne concernait pas le passé douteux de sa famille... Au final, tous ses efforts furent vains. A chaque fois qu'il passait dans un couloir, on murmurait sur son passage et on le regardait en biais. Son seul réconfort fut qu'il n'était pas le seul à être ainsi traité. Son meilleur ami, Ezechiel en faisait les frais, lui aussi. Tout comme sa propre sœur, Rhaenys qui s'était plainte d'avoir perdu certaines de ses copines dans l'histoire. Mais, bien que Arsène et la dernière de la famille des Black se sentait à l'écart des autres, c'était sans nul doute Eithlenn qui était la plus sujette à des rumeurs, des regards noirs et des insultes sur son passage. Car, c'était elle, soit-disant, le vilain petit canard de la famille. Et beaucoup affirmait que c'était elle qui avait commit cet acte Ô combien abominable et sans cœur. Bien sûr, Arsène n'avait jamais cru aux rumeurs et était plus à se faire son propre avis sur les gens. Mais là... En voyant qu'elle ne niait absolument rien et qu'elle souriait même parfois - presque flattée - quand on lui parlait de cette histoire, la coupure se fit instantanément. Et, autant lui que elle, s'évitaient à merveille. Arsène ne savait pas combien de temps ceci allait durer. Après tout, les vacances de Noël arriverait vite et ils seraient contraints de rentrer ensemble pour passer un moment de fête et de famille avec leurs parents et leur sœur. Un jour ou l'autre, ils finiraient donc par se confronter. Mais, aujourd'hui, Arsène était plus occupé à embrasser une fille tout en l'emmenant à la Salle sur Demande, plutôt qu'à penser à ses problèmes qui finissaient par le rendre fou.
C'est donc excité comme un fou, qu'il arriva en compagnie de la délicieuse blonde, au septième étage. Un instant, il espéra ne pas croiser Arya, puis il haussa les épaules en se disant que de toute façon, elle n'en avait rien à faire de lui. Il finit par reprendre son souffle juste devant la porte de la Salle sur Demande et c'est à cet instant, que sortit de nul part, les cheveux légèrement emmêlés et l'air essoufflé, Eithlenn apparut face à lui, à l’extrémité du couloir. Il eut la même réaction qu'elle, et se figea directement. Au bout de quelques longues secondes, Arsène la vit faire demi-tour et partir en sens inverse. Il se mordit alors la lèvre et hésita. Devait-il la rattraper ou la laisser filer ? Il n'eut pas le temps d'esquisser un seul mouvement que ce fut elle, qui s'arrêta d'un coup sec. En la voyant se retourner tout doucement, il comprit sans ciller qu'elle était en colère. Une colère si intense que ses yeux pétillaient d'un noir d'encre qu'il n'avait vu qu'une seule fois à ce jour. Elle cherchait la confrontation. Les mâchoires serré, les poings refermés, il attendit alors que sa sœur prenne la parole, oubliant jusqu'alors la présence d'Athéna qui lui lançait des regards en biais. « C'est bien tout ce que tu vaux, Arsène : te pavaner avec une fille faisant partie de la liste de tes putains. » Ses paroles résonnèrent en écho dans le large couloir, tout comme dans son cerveau. Elle le cherchait, indéniablement. Ou alors voulait-elle simplement qu'il lui accorde une once d'attention ? Lui, qui, l'avait évité depuis quelques semaines. Se mettrait-elle dans une telle situation si pathétique, juste pour lui rappeler son existence ? Il resta perplexe et repensa alors à ses paroles. Il eut un regard pour la blondinette qui était à ses côtés et lui murmura alors de s'en aller avant que ça ne déraille et qu'il la rejoindrait plus tard. Elle accepta sans discuter et tourna les talons pour partir rapidement.
Quand Arsène fut sûr que sa conquête n'était plus là, il se rapprocha d'un pas déterminé vers la Verte et Argent. Il croisa les bras et haussa un sourcil. Il ne ressentait absolument pas de haine, de colère ou d'un quelconque sentiment négatif. Juste une profonde curiosité. Inclinant doucement la tête, il demanda à son tour ; « C'est tout ce que tu as trouvé, Eithlenn ? Tu tentes de me blesser par des propos acerbes pour que je t'accorde mon attention ? » Il lâcha un râle mi-amusé, mi-blasé et passa une main sur son visage. La regardant ensuite droit dans les yeux, il put remarquer le changement considérable qu'arborait alors la teinte de son visage. Elle était beaucoup plus pâle qu'à l'ordinaire et de vilaines cernes entouraient ses prunelles d'un noir d'encre. « Ou tu préfères peut-être que je t'accompagne au terrain de Quidditch pour qu'on s'amuse à critiquer les sales Sang-de-Bourbe, non ? » Il n'avait jamais utilisé cette expression avant et trouvait qu'elle sonnait atrocement fausse dans sa bouche. Eithlenn parut un instant choqué par les propos de son frère. Jamais il n'avait parlé ainsi et c'était, justement, pour montrer le contraste qui pouvait les séparer. Il rentrait dans son jeu juste pour l'humilier davantage. Et, surtout pour voir si c'était bien elle qui avait fait le coup. Car, au final, il n'en était pas si sûr.
code by shiya.
Dernière édition par Arsène L. Black le Jeu 23 Aoû - 14:02, édité 1 fois
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Sujet: Re: Unpleasant confrontation ; ft. Arsène. Mer 30 Mai - 19:30
Lequel des deux devait-elle éliminer en premier ? Arsène, qui l'énervait plus que tout, ou bien la potiche qui se trouvait à ses côtés ? Car elle avait toujours détesté ces filles si banales et pas forcément si jolies qui collaient son frère et qui couchaient avec, sans même une once de sentiments. Ou bien, elle n'aimait tout simplement pas qu'on s'approche de lui. Même en l'exécrant pour le moment, elle exigeait toujours qu'aucune gonzesse de cette fichue école ne pose un seul doigt sur lui. On disait que c'était normal, qu'ils soient aussi proches. A vrai dire, bien qu'il était en septième année et elle en sixième, même pas une réelle année de différence entre eux deux : moins de douze mois. On se plaisait à dire qu'ils étaient jumeaux, ou encore qu'Arsène était le plus jeune et Eithlenn la plus âgée. Parce que cela se voyait, qu'ils entretenaient une relation fusionnelle, bien qu'Eithlenn était en train de tout gâcher. En réalité, c'était elle, l'élément déclencheur de leurs disputes, de leur éloignement si douloureux. Cela lui faisait du mal, d'être si loin de lui, de ne pas rester en la compagnie de son frère dans le parc, de ne plus lui montrer à quel point elle l'adorait. Pourtant, elle restait tenace, décidée à ne plus lui adresser la parole parce qu'il semblait ne plus lui parler également, et aussi par qu'elle en avait assez du tempérament protecteur et souvent étouffant d'Arsène. Elle se sentait désormais suffisamment grande pour ne plus avoir besoin d'une quelconque protection de la part d'autrui. Bientôt, elle aurait vingt ans et là, il était temps pour lui de comprendre qu'elle n'était plus une frêle poupée, mais une femme. Une sorcière, capable de se défendre seule et de veiller sur sa propre sécurité.
Capable aussi d'arracher les yeux à la blonde qui tenait compagnie à Arsène. Blondie, apparemment, semblait assez indécise : partir ou rester là, à participer à ce début de spectacle ? Eithlenn, quand à elle, se retenait pour ne pas la faire fuir à l'aide de sa baguette magique et lui lancer un bon petit maléfice qui allait lui faire regretter de s'être approchée si près de son frère. Non, j'en ai plus rien à faire, de lui. Alors, je me fiche d'elle aussi, se dit-elle intérieurement, résistant à la tentation d'attaquer l'autre fille. Arsène murmura des mots à l'oreille de la blonde, qui détala alors sans rien réclamer de plus, ni se retourner. Heureusement pour elle. Sinon, Eithlenn aurait fini par s'occuper d'elle sans tarder. Arsène se rapprocha alors d'Eithlenn, qui ne bougea pas d'un millimètre, bien qu'elle délaissa son allure figée, ressemblant bien moins à une fière statut antique. Lui, croisait les bras et avait haussé les sourcils. Elle arqua alors un des siens, provocatrice jusqu'au bout. « C'est tout ce que tu as trouvé, Eithlenn ? Tu tentes de me blesser par des propos acerbes pour que je t'accorde mon attention ? » Lâchant un râle ostillant entre l'amusement et une autre chose qu'elle avait du mal à identifier, Arsène se passa une main sur la face en même temps qu'Eithlenn éclata d'un rire sarcastique, le regard plein de mépris. Le blesser par des propos acerbes pour qu'il lui accorde son attention ? Même pas ! Un véritable imbécile, celui-là. Ses dires étaient justes destinés à lui faire du mal et à le faire rager mais visiblement, ce n'était pas suffisant. Il la prenait en pitié, il fallait qu'elle fasse bien plus ou qu'elle ne fasse rien. Qu'elle se contente de lui répondre avec froideur.
Arsène la détailla du regard et elle en fit de même. Il était toujours aussi beau, avec sa fausse blondeur candide, ses yeux bleus aux reflets étrangement noisettes. Eithlenn, elle, arborait un teint pâle, comme si elle semblait en plus mauvaise santé. Ce n'était pas ça. A vrai dire, les cours commençaient à lui peser lourd sur les épaules et elle s'acharnait à obtenir les meilleures notes de sa promotion, et d'ailleurs, y parvenait. Plongée dans des bouquins pour la plupart du temps, il n'était pas étonnant de voir que des cernes étaient apparues et que ses prunelles s'étaient assombries au lieu d'être d'un vert éclatant. Les plus beaux yeux émeraudes de Poudlard et de la famille Black, disaient-on à son sujet. Voilà que sa rigueur aux études et sa soif de connaissances lui avait retiré son plus bel atout. Mais il restait encore sa haute et belle silhouette, ainsi que ses longs cheveux ébènes, épais mais soyeux. « Moi, besoin de ton attention ? Je n'en ai pas besoin, rien que de penser à ça me donne envie de gerber. Ce sont plutôt tes salopes la réclament et moi, je n'en suis pas une, à ce que je sache. » cracha-t-elle avec méchanté, esquissant sourire plein d'arrogance. Là, il ne pourrait pas insinuer le contraire, parce que Ô grand jamais Arsène ne dirait qu'une de ses soeurs étaient comparables à ces filles avec qui il se pavanait et passait du bon temps dans la Salle sur Demande. Mais son sourire si victorieux et arrogant s'effaça lorsqu'Arsène reprit la parole. « Ou tu préfères peut-être que je t'accompagne au terrain de Quidditch pour qu'on s'amuse à critiquer les sales Sang-de-Bourbe, non ? » Choquée par le culot d'Arsène, car elle n'avait pas soupçonnée que de telles sottises auraient pu franchir les lèvres du Serdaigle. Impensable, même. Ainsi donc, il faisait parti de ces gens qui pensaient que c'était elle qui était l'auteur de cette inscription enflammée ? Décevant, vraiment. Pas parce qu'il prétendait qu'elle était la cause de cet acte, mais parce qu'il écoutait les rumeurs au sujet de sa soeur, au lieu de la défendre. Eithlenn, même en ne daignant plus à lui adresser la parole, n'aurait jamais accepté que son propre frère soit la cible de ragôts. Elle aurait pris sa défense avec ferveur. Pour lui, elle tuerait. Mais ça, hors de question de le lui dire. Trop beau pour lui.
Impulsive, ne prenant pas la peine de réfléchir, sa main droite fendit l'air pour s'étaler sur la joue d'Arsène. Le visage de ce dernier suivit le mouvement, le coup d'Eithlenn laissant une vilaine marque écarlate sur sa peau claire. Elle n'eut même pas l'idée de regretter son geste. La gifle avait été brutale, violente, sans merci. C'était la première fois de sa vie qu'elle le frappait et cette fois, elle comprit qu'elle n'hésiterait plus à le refaire si c'était nécessaire. Il venait de la blesser et il méritait amplement ce coup. « Comment oses-tu ? » vociféra-t-elle, poursuivant avec assiduité. « On ne t'a jamais appris à fermer ta gueule quand tu n'avais pas de preuves sous la main, hein ? On ne t'a jamais appris à ne pas écouter les ragôts ? » Se contenant pour ne pas le gifler de nouveau, elle recula d'un pas, quasi chancelante mais se reprenant rapidement. Il était horrible, si dur, si... stupide. Oui, c'était ça. Stupide frère, buvant les paroles des autres et ne cherchant même pas à savoir si les dires étaient véridiques ou pas. Il préférait lui balancer tout ça à la figure. C'était mieux. Plus adapté pour lui faire du mal, pour lui tordre le coeur. Ne savait-il pas qu'elle ne ferait jamais ça ? Les Sangs-de-Bourbes étaient les cadets de ses soucis et puis de toute évidence, elle ne perdrait pas son temps à faire ça. Ce n'était pas assez drôle et attrayant pour Eithlenn. Elle n'aurait même pas eu l'idée de le faire. « Pauvre type. Tu ne vaux pas plus que ces ragôteurs, à croire que t'es issu de la même poisse que ces Potter et leurs compères. » Lui-même était un Black et il se permettait de l'humilier de la sorte. Lui aussi, était une cible de ces Potter et Weasley, en était-il conscient ? Se retournait-il contre elle sous prétexte qu'elle portait fièrement son nom et qu'elle s'en prenait à tout ceux qui osaient critiquer les Black ? Avait-il changé de patronyme car la honte commençait à lui alourdir les deux épaules ? Quitte à se retourner contre Eithlenn et à lui dire que c'était elle, qui avait fait passé ce message sur le terrain de Quidditch ?
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Sujet: Re: Unpleasant confrontation ; ft. Arsène. Jeu 23 Aoû - 14:20
Maintenant qu'il savait que sa cadette pratiquait la magie noire, il était difficile pour Arsène de penser autrement. Il ne savait plus qui elle était. Cette personne si froide, si arrogante et si... cruelle ne ressemblait en rien à la Eithlenn qu'il avait vu grandir, qu'il avait vu s'épanouir dans un manoir où régnaient respect et tendresse. Le choc de cette révélation avait fait qu'il avait voulu davantage la protéger. Des autres. Mais aussi d'elle-même. Qu'elle cesse cette folie avant de ne plus jamais pouvoir faire demi-tour, de ne plus jamais pouvoir revenir vers lui. Pourtant, il devait l'avouer, il ne savait absolument pas comment faire, il était prisonnier de sa propre léthargie. Eithlenn n'était plus cette petite fille qui s'amusait à lui sauter dans les bras par plaisir de le sentir contre elle. Non, à présent, elle était grande et ne faisait plus autant attention à son frère. Elle semblait être isolée dans cette bulle qu'elle s'était construite au fil des années. Ce monde qu'il pensait fait de pensées imaginaires et d'histoires chevaleresque n'était en réalité qu'un trou de magie noire, un précipice qui la ferait tomber un jour ou l'autre. Et le plus difficile pour le frère qu'il était, c'était de la laisser tomber, sans pouvoir la sauver ou tomber à sa place. En voyant l'expression troublé de sa cadette, il repensa à ses dernières paroles et ne put s'empêcher de les regretter. Il s'était rarement montré aussi cruel, particulièrement envers sa sœur. Malgré tout, les faits étaient là. Elle pratiquait la magie noire, méprisait les sangs impurs et se fiait seulement à la maison de Salazar Sepentard. Alors qu'il allait se rapprocher d'elle pour finalement s'excuser et en parler le plus simplement du monde, elle s'approcha de lui et il retint son souffle en voyant les prunelles de la demoiselle s'éclairer tel les flammes de l'Enfer. Jamais il ne l'avait vu aussi en proie à la colère et il ne put s'empêcher de se demander ce qu'elle comptait faire.
Au début, il crut qu'elle allait le bousculer et passer à ses côtés pour partir en trombe. Mais, il se trompa et déchanta bien vite. Il n'eut pas le temps de réagir, ni de comprendre quoi que ce soit que sa tête se retrouva propulsée sur le côté. Fronçant les sourcils, il sentit alors la douleur se répandre sur toute sa joue, lui brûlant chaque parcelle de sa peau endolori. Elle avait osé. Elle l'avait giflé alors que jamais auparavant ils ne s'étaient permis d'aller aussi loin dans la violence et la douleur. Certes, ils s'étaient mutuellement blessés par des joutes verbales mais jamais ô grand jamais il n'avait pensé une seule fois à lever la main sur elle. Sa propre sœur. « Comment oses-tu ? On ne t'a jamais appris à fermer ta gueule quand tu n'avais pas de preuves sous la main, hein ? On ne t'a jamais appris à ne pas écouter les ragots ? » Arsène comprit au son de sa voix que, plus que la colère, c'était la peine qui se faisait ressentir. Il l'avait blessé et, certainement méchamment pour qu'elle réagisse ainsi. Mais, après ce coup qui était parti et cette douleur lancinante qui piquait sa pommette, l'ainé des Black ne regrettait en rien ses paroles. Plus maintenant. Et certainement pas après la barrière qu'elle avait osé violer. Il y avait des limites à ne jamais franchir, même Eithlenn le savait. Et pourtant, elle ne s'était pas gênée pour se laisser aller au travers de ses pulsions.
Alors qu'elle reculait doucement, le blond redressa sa tête angélique vers sa sœur, ses iris pétillantes d'une colère qu'il avait trop souvent fuit. Elle n'aurait jamais dû faire ça. Elle savait, pourtant, qu'à l'intérieur de lui sommeillait un monstre avide de sang et de cruauté. Elle savait qu'il était maudit par leurs ancêtres à cause de leurs méfaits. Et pourtant, elle l'avait fait. Et il ne cessait de se le répéter, comme pour se donner une justification quant à sa future attitude. Elle l'avait fait. « Pauvre type. Tu ne vaux pas plus que ces ragôteurs, à croire que t'es issu de la même poisse que ces Potter et leurs compères. » Les Potter ? Mais de quoi parlait-elle ? Les Potter avait toujours été leurs amis, tout comme leurs parents. Harry Potter était même son propre parrain, puisque son grand-père avait été le sien. Il plissa le nez et une barre s'ancra dans son front, montrant ainsi son incompréhension. Mais qui était-elle pour se considérer mieux qu'eux ? C'était eux les héros dans l'histoire, eux qui avait sauvé le monde des sorciers, eux qui avait ramené la paix et l'équilibre. Et elle osait les insulter de la sorte. Il grogna faiblement, assez cependant pour qu'elle l'entende. Arsène recula et se prit la tête entre les mains sentant sa hargne s'animer et contracter ses muscles. Non, il devait se contrôler. Malgré le geste de sa sœur et ses paroles vexantes, elle était sa famille et il ne devait pas céder à ses impulsions sous un prétexte aussi facile que celui-là. Il s'approcha alors rapidement de la brune, l'attrapant par les épaules pour la tenir fermement. « Et toi ? pesta-t-il à son encontre. Comment oses-tu me frapper ? Comment oses-tu lever la main sur ton propre sang et me donner en plus une leçon de morale ? » Il la secoua légèrement tout en appuyant davantage son étreinte, laissant presque rentrer ses ongles dans ses clavicules. « Mais où est ma soeur ? Où est ma Eithlenn, hein ? Je suis sûr que cette magie noire qui te fait autant changer. Elle te bouffe de l'intérieur et tu la laisses faire parce que tu es faible et corrompue jusqu'à la moelle. Tu t'es laissée entrainer par tes amis les serpents et maintenant, regarde-toi ! » En entendant une légère plainte, il retira alors ses mains, se doutant qu'il lui avait fait mal mais qu'elle ne voulait pas le lui montrer. Il passa une main sur son front.
Il était tellement las, tellement fatigué de devoir se battre contre sa sœur plutôt que de l'aider et la laisser vivre. Il ne voulait pas qu'elle tourne mal comme tous ses sorciers qui étaient tombés dans l'illustre maison des verts et argents. Sa soeur valait tellement mieux que tout ça. Longtemps, il avait admiré sa force d'esprit et son caractère de feu. Aussi soudés que les doigts d'une main, il n'aurait alors jamais pensé qu'elle se retournerait contre lui pour lui en faire baver. Pour le faire souffrir et se délecter de sa victoire. Parce qu'elle avait gagné. Il ne se battrait jamais contre elle et préférait baisser les armes plutôt que de la blesser. Se retrouvant de profil face à elle, il baissa la tête et lui lança un regard en biais, plein de tristesse ; « Je ne te reconnais même plus. » soupira-t-il en secouant la tête. Et c'était vrai, il ne savait plus qui était cette fille si froide qui avait levé la main sur lui, l'achevant de toutes les manières possibles par la même occasion. Leur si beau lien fraternel, celui qui les avait toujours réunis, était à présent cassé. Elle avait tout gâché et pour ça, il ne le lui pardonnera jamais. « Quant au Potter et compagnie, je te rappelle qu'ils sont comme notre famille. Ils sont tes ennemis, visiblement, mais certainement pas les miens. Ce sont tes propres amis qui font de moi une cible et tentent de me mener la vie dure. Les Potter et Weasley, eux, sont toujours là pour me tendre la main quand je trébuche. » Il secoua la tête et mit ses mains dans sa poche. Dans un murmure, inaudible, il lui fit part de ses réflexions, si fâcheuses qu'elles soient ; « Réveilles-toi, Eithlenn, car bientôt tu n'auras plus personne à tes côtés. Pas même moi. » Que tu sois ma sœur ou non, pensa-t-il au même moment.
Invité
Sujet: Re: Unpleasant confrontation ; ft. Arsène. Ven 5 Oct - 18:24
Eithlenn, violente ? Ce n'était pas un secret, même si il était rare qu'elle use de la violence en plein couloir. Peut-être parce qu'on savait qu'il valait mieux ne pas la contrarier. Les deux aînés Black avaient le sang chaud, détail non négligeable si on tenait à garantir sa propre survie en s'amusant à les découvrir. Arsène, certainement plus malléable que sa cadette, avait appris au fil du temps à se contenir. Eithlenn, malheureusement, était convaincue que la violence était l'élément qui pouvait tout résoudre et ce, le plus rapidement possible. Personne ne lui avait donné l'idée de se calmer, de ce fait, son mauvais caractère n'avait pas changé d'un poil.
Mais en cette soirée d'octobre, elle venait de comprendre qu'elle était allée trop loin en levant la main sur son propre frère, l'être qui lui était - secrètement - le plus cher au monde. Elle avait adopté un comportement stupide. Lui, avait toujours pris soin d'elle même lors des moments où elle était des plus exaspérantes. Il la traitait telle une véritable reine, parce que lui régnait sur le coeur de la Serpentard. C'était son frère qu'elle adorait plus que tout, mais pourquoi avait-elle osé le gifler sans même en éprouver un remord ? Sans doute parce que les paroles du Serdaigle avaient eu un effet plus violent qu'elle l'aurait prévu. Alors, elle le lui avait montré en le frappant. Pas très coopératif, certes, mais, au fond, une partie d'elle espérait secrètement que le message était bien passé, qu'il savait qu'il la blessait. Il la connaissait si bien qu'elle était convaincue qu'il comprenait, fâché ou pas. Malgré les paroles venimeuses qu'elle venait de lui jeter à la figure, une haine et une peine effroyable l'animait, lui donnant envie de pleurer, ce qu'elle ne fit pas. Les larmes ne venaient pas, mais elle tremblait légèrement, hésitant à le frapper de nouveau. Eithlenn ne le fit pas non plus. Parce que même si l'idée avait été tentante il y avait de cela une minute, elle se rendait compte qu'elle était allée bien loin et qu'Arsène était très bien capable de lui rendre le coup. Frappe-moi. Comme ça, tu m'auras effleuré d'une manière vilaine mais à ce contact, nous ne ferons plus qu'un. Comme avant. Pensée sordide, pensée stupide. Elle secoua légèrement son visage, comme pour chasser un démon ou une mouche qui ne cessait de la taquiner. Elle était réellement perdue, là, maintenant. A vrai dire, elle avait tant voulu reparler à Arsène d'une façon ou d'une autre qu'à présent, elle ressentait une vive émotion. La colère, l'amour fraternel, le chagrin. Tout en même temps. C'était merveilleux et horrible à la fois.
Eithlenn, ses grands yeux verts observant Arsène sans ciller, suivant chacun de ses mouvements, le vit grogner, se prendre la figure entre les deux mains, elle le voyait dans tout ses états, prêt à lui griller un nerf. Puis, la tempête débuta réellement. Son frère la saisit par les épaules, la contraignant à le regarder droit dans les yeux. Bien qu'elle eut le désir de se détourner, d'une façon assez étrange, elle n'y parvint pas, comme hypnotisée par la colère qui animait le regard du Serdaigle. « Et toi ? Comment oses-tu me frapper ? Comment oses-tu lever la main sur ton propre sang et me donner en plus une leçon de morale ? » Eithlenn se sentit secouer, mais la douleur qu'elle ressentait aux clavicules n'était pas comparable à la souffrance qui semblait l'achever en entendant Arsène lui parler aussi durement. C'était elle qui avait commencé les hostilités, mais elle trouvait tout de même le culot de se sentir blessée. Et les larmes ne venaient toujours pas. Eithlenn était incontrôlablement glaciale, de marbre. Elle se maîtrisait avec véhémence, luttant contre les émotions. « Mais où est ma soeur ? Où est ma Eithlenn, hein ? Je suis sûr que cette magie noire qui te fait autant changer. Elle te bouffe de l'intérieur et tu la laisses faire parce que tu es faible et corrompue jusqu'à la moelle. Tu t'es laissée entrainer par tes amis les serpents et maintenant, regarde-toi ! » Puis l'aigle la relâcha enfin, prenant conscience du fait qu'il lui faisait mal, à lui enfoncer ses ongles dans la peau de cette manière si brutale, lui rendant sa gifle à sa façon.
La tirade du beau mâle avait eu un effet considérable sur la Black, mais il n'empêchait pas qu'il se trompait lourdement. Oui, il dérivait car ce n'était guère la magie noire qui avait changé Eithlenn. Elle avait toujours pensé ainsi, et d'années en années, ses idées s'étaient affirmées et elle était désormais fixée, persuadée de penser bon, qu'elle était parfaitement dans la logique des choses. Et, que son Arsène était stupide et aveugle. Lui, devait se dire la même chose d'elle. Sa respiration se fit alors plus rapide. C'était en général un des signes principaux qui indiquaient si elle était en colère ou vexée. Respiration heurtée, expression glaciale alors qu'en vérité, elle était prête à fondre en larmes, à se jeter sous sa couette et maudir tout ce qui se trouvait autour de sa très chère personne.
A présent, elle n'écoutait plus grand chose. Elle crut entendre une allusion aux Potter, aux Weasley. Eithlenn entendit le mot "amis". Puis, les dernières paroles d'Arsène lui semblèrent plus claires, plus distinctes. « Réveilles-toi, Eithlenn, car bientôt tu n'auras plus personne à tes côtés. Pas même moi. » Elle ressemblait toujours à une statut grecque, immobile et majestueuse, en plus d'être silencieuse. Puis, elle attaqua, sans réfléchir, ne cherchant pas à deviner les conséquences de ses mots. « Oui, c'est bien ça ! » lança-t-elle d'une voix aigu. En effet, qu'en avait-elle à faire de n'avoir plus personne à ses côtés ? Parce que bien sûr qu'elle aurait des gens à ses côtés. Ceux qui pensaient comme elle depuis toujours n'avaient aucune raison de fuir sa compagnie. Cependant, elle déchanta bien vite en comprenant qu'Arsène ne plaisantait pas lorsqu'il insinuait qu'il ne se trouverait plus auprès d'elle pour l'épauler, la faire rire, la comprendre. Mais malheureusement pour elle, ce qu'elle déclara par la suite ne laissa guère paraître le fait qu'elle était consciente du fait qu'elle allait perdre son aîné pour de bon. « Va-t-en. Ôtes-toi donc de ma vie et surtout de ma vue, si tu n'es pas capable de me soutenir et que tu préfères chuter avec tes bons amis ! Parce que nous vaincrons, cette fois. Des ordures telles que vous ne ferons pas le poids face à nous. » Sa voix devint plus basse mais était parfaitement audible à une personne qui se trouverait aux alentours. Cette fois, elle venait de faire comprendre au beau Serdaigle qu'elle était de ceux qui feraient partis de l'Ombre si cela était possible. Sans doute un autre couteau planté dans le dos d'Arsène. Sauf qu'elle ne réfléchissait pas, elle ne voulait plus savoir si elle le blessait ou pas. « Saches d'ailleurs que je suis pas une corrompue. Je suis bien trop indépendante pour me laisser corrompre. Si tu me connaissais tu le saurais, n'est-ce pas ? » La Black s'avança alors, poussant brutalement Arsène qui recula de plusieurs pas sous la surprise et la force physique dont elle venait de faire preuve. « Pars, si je suis aussi répugnante ! Et retournes rejoindre ta copine, que tu la sautes où passes tes nerfs sur elle, peu m'importe, ça m'épargnera tes reproches pour ce soir. » lui jeta-t-elle à la face, plus venimeuse que jamais.
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Unpleasant confrontation ; ft. Arsène.
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