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 Ce jeu c'est un peu leur drogue dure, et ça les aura à l'usure.▲ Dénérys & Lucian {Terminé}

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MessageSujet: Ce jeu c'est un peu leur drogue dure, et ça les aura à l'usure.▲ Dénérys & Lucian {Terminé}   Ce jeu c'est un peu leur drogue dure, et ça les aura à l'usure.▲ Dénérys & Lucian {Terminé} EmptyMer 9 Mai - 19:30

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Affalé sur sa chaise de cours, s’amusant avec sa baguette, le jeune Serpentard était perdu dans ses réflexions. Comment allait-il se débrouiller pour l’avoir ? Cette nouvelle proie dangereuse comme tout, ardue à attraper entre ses filets de séducteurs, elle semblait tellement inaccessible, mais Merlin savait à quel point il aimait les défis, surtout lorsqu’il avait d’innombrables obstacles en face de lui. Tout d’abord, il devait se débarrasser de Sparkle, ils avaient assez joué durant ces dernières semaines, il était temps d’arrêter. Quatre semaines, c’était trop, Lucian se lassait de la Poufsouffle. Bien qu’il l’appréciait, et qu’il avait plus qu’adoré la façon dont elle avait réussi à briser son ancien « couple » avec une Serdaigle, leur histoire n’était plus au goût du jour. Comme le disait les moldus « Toutes les bonnes choses ont une fin. » Certes, citations complétement stupides, puisqu’une bonne chose, il en avait justement une sous les yeux, et que c’était loin d’être fini puisqu’il n’avait pas encore commencé.

Fixant Miss Grenderworlf, il haussa les sourcils d’un air suggestif lorsqu’il rencontra son regard. Ce qui, bien entendu, la fit détourner aussitôt ses jolis yeux de lui. Ça n’allait pas être chose aisée que d’attraper cette tigresse dans sa cage, mais il y parviendrait, il en était certain. Cela faisait un certain temps qu’il cogitait sur la question, afin de savoir si c’était bien une bonne idée que de séduire sa professeure de métamorphose. Mais après tout, il était un Zabini, on ne pouvait rien lui refusait, surtout pas à son sourire charmeur. Et puis justement, ça lui donnerait l’occasion de s’amuser un peu, de changer un peu de niveau et de passer au dernier. Soudain, la sonnerie retentit, annonçant la fin du cours de métamorphose. Enfin, il allait passer à son plan A. Prenant tout son temps pour ranger ses affaires dans son sac en toile gris, il attendit que tous les élèves soient sortis de la salle afin de s’occuper personnellement de Miss Grenderworlf. Cette dernière était déjà assise à son bureau, rangeant quelques feuilles de cours. Toussotant afin de faire remarquer sa présence, il se posa à côté de son bureau, une main sur le bord en bois du meuble. La jeune femme redressa son regard bleuté vers lui, l’interrogeant du regard.

Lui adressant un fin sourire, le Serpentard finit par briser le silence qui perpétuait entre eux :

« Miss Grenderwolf, puis-je vous demandez quelque chose de particulier ? »

La concernée le regarda tout d’abord de façon interloquée, puis finit par acquiescée silencieusement. Lucian était persuadé que ça ne marcherait pas du premier coup, et qu’il allait devoir persévérer avec la jolie brune face à lui, mais il voulait tenter le tout pour le tout.

« Voilà, j’ai quelques difficultés dans votre cours, et je voulais savoir s’il était possible d’avoir des cours particuliers avec vous ? demanda-t-il mielleusement avec le même sourire en coin mutin. Il finit par rajouter avec ironie. Peut-être dans vos appartements ? »

Arquant un sourcil, attendant de percevoir une quelconque réaction chez sa professeure, il en profita pour détailler son joli minois à l’aide de son regard verdâtre. Décidément, il y en avait des beautés à Poudlard, mais celle-là était l’une des sept merveilles, c’était certain. Ses traits étaient fins, tout comme son nez qui semblait être fait sur mesure, elle avait de grands yeux bleus qui le fixaient en cet instant même, et ses lèvres, par Merlin, il était certain qu’elles le narguaient depuis qu’il l’avait regardé autrement que la façon dont regarde un élève son professeur de métamorphose. Pulpeuses, et rosées, le désir d’y goûter s’installa au creux de son estomac. Retenant ses ardeurs primitives, il reprit contenance, et reporta son regard dans celui de la jeune femme. Il s’attendait véritablement à recevoir une réponse négative, ce qui après tout, ne serait en rien surprenant, mais il n’avait rien à perdre, et savait très bien comment s’y prendre pour faire tomber ses jolies proies qu’il choisissait méticuleusement.
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MessageSujet: Re: Ce jeu c'est un peu leur drogue dure, et ça les aura à l'usure.▲ Dénérys & Lucian {Terminé}   Ce jeu c'est un peu leur drogue dure, et ça les aura à l'usure.▲ Dénérys & Lucian {Terminé} EmptyVen 11 Mai - 21:51


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« Saving all my love for you »



    Il était chose ardu de faire cours à une classe de septième année de Serpentard et Gryffondor, agités comme pas possible après l'effervescence qu'il s'était passé sur le terrain de Quidditch, quelques jours auparavant. L'inscription qui avait brûlé l'herbe grasse et toute fraîche après une journée de pluie avait choqué bon nombres de personnes, dont Dénérys. Elle n'avait jamais compris la haine que pouvaient entretenir les Sangs-purs pour les sorciers nés de parents moldus. Le principal était qu'ils étaient sorciers, à présent, et que de par ce fait, ils étaient au même niveau. Elle suspectait certains élèves de sa classe, comme Amadeus Goyle, par exemple - qui ne cessait de la fixer avec un petit sourire en coin - ou encore Alesya Lestrange, qui dégageait quelque chose de ô combien froid et austère. Beaucoup disaient d'ailleurs qu'elle était le portrait craché de Bellatrix Lestrange. Une coïncidence, sûrement. Ou pas.
    Sa baguette dans la main, la jeune femme était assise sur son bureau, attendant que les élèves finissent l’exercice écrit qu'elle leur avait donné à faire. Ça avait été la seule solution que la jolie sorcière avait trouvé pour faire taire ses élèves d'un conflit trop oppressant et important pour leurs jeunes esprits. Son idée avait parfaitement bien marché. Du moins, pour une partie des élèves. Les plus réticents à travailler avec assiduité étaient installés au fond et se composaient d'un petit groupe de Verts et Argents que la brunette commençait petit à petit à avoir dans le collimateur. Amadeus Goyle en faisait bien évidemment parti mais elle ne lui accordait aucun traitement de faveur, pas même parce qu'ils avaient passé une nuit excellente et pleine de complicité. Le passé était le passé. A sa plus grande surprise, Zabini aussi en faisait parti, lui qui s'était montré brillant depuis le début de l'année baissait légèrement dans son estime.

    Depuis quelques temps, le jeune garçon possédait un comportement plus que troublant envers son enseignante. Premièrement, il la dévorait des yeux et semblait prendre un malin plaisir à la déshabiller dans son esprit - elle l'avait comprit la semaine d'avant quand elle l'avait surpris en train de se lécher les lèvres en la regardant. Deuxièmement, il était beaucoup plus entreprenant, il osait faire des choses qu'il n'avait jamais fait auparavant, si bien que Dénérys s'interrogea un moment sur ce changement brusque de comportement. Elle détourna brusquement les yeux de son élève quand elle le vit l'observer avec intérêt.
    Un instant, même, elle s'était demandée si Amadeus n'avait pas délié sa langue pour faire quelques confidences compromettantes sur leur nuit torride. Bien sûr, elle chassa bien vite cette pensée quand elle comprit qu'il n'oserait jamais prendre ce risque et qu'il la voulait toujours à porter de main. Il la considérait comme sienne à présent et se montrait très jaloux quand il la voyait avec un autre jeune homme que lui. Elle s'était d'ailleurs beaucoup amusée à le rendre fou de rage avec Baesyl Krum, une autre de ses conquêtes.

    Enfin, la cloche retentit dans l'enceinte de l'établissement et elle poussa un soupir de soulagement. Encore quelques copies à corriger et elle aurait son après-midi de libre. Il fallait vraiment qu'elle parle au directeur de l'attitude de ses élèves depuis l'incident du terrain de Quidditch. En plus d'être agacée, Dénérys trouvait que les cours devenait beaucoup moins intéressants, surtout qu'elle ne se permettait plus de faire des débats avec l'ambiance pleine d’électricité qui faisait trembler sa salle de classe. Dans une parole qui sembla se perdre dans un brouhaha d'élèves pressés d'aller en pause, la jeune femme leur donna leurs devoirs pour le cours suivant et prit ensuite place sur son fauteuil, juste derrière son bureau. Elle commença alors à ranger ses quelques feuilles de cours quand, brusquement, la brunette entendit un léger raclement de gorge. Sachant très bien de qui il s'agissait, elle releva les yeux vers Lucian Zabini et l'interrogea du regard. Puisqu'il n'avait rien fait durant son cours et se permettait d'être insolent depuis quelques temps, Dénérys ne se montrerait donc pas tendre et amicale envers son apprenti. Il esquissa un fin sourire en coin - sûrement pour paraître plus agréable et lança d'un air mystérieux ; « Miss Grenderwolf, puis-je vous demandez quelque chose de particulier ? ». Surprise mais curieuse, la concernée le regarda un instant en se demandant s'il ne se fichait pas un peu d'elle. Visiblement, non, il était sérieux. Consciencieuse bien que légèrement réticente, elle hocha la tête en attendant sa question.

    En voyant son air amusé, elle comprit directement qu'elle aurait dû refuser. Mais ce fut bien sûr trop tard quand, sûr de lui, il lâcha ; « Voilà, j’ai quelques difficultés dans votre cours, et je voulais savoir s’il était possible d’avoir des cours particuliers avec vous ? Peut-être dans vos appartements ? » Enfoiré. Non seulement il se foutait de sa poire mais en plus, il tentait de la draguer de façon pitoyable. Comme si elle allait accepter de passer un moment en tête à tête avec lui. Elle connaissait très bien les motivations qui le poussaient à faire cette demande et pesta intérieurement. Soit Amadeus avait parlé, soit il était diablement suicidaire pour tenter d’aborder un professeur de la sorte. Lâchant un soupir exaspéré, elle ne put s'empêcher de rouler des yeux et de lâcher le stylo qu'elle avait dans la main. Certes, Lucian Zabini était terriblement attirant, il avait ce genre de profil attrayant qui attirait tout le monde et qui rendait folles la moitié des filles de cette école. Bien qu'elle aurait dû se sentir flattée, le sentiment qui la posséder semblait à l'opposé de ce dernier. La sorcière passa sa langue sur ses lèvres et d'une voix calme quoi que ferme, répondit. « Monsieur Zabini, bien que flattée par votre toupet inconditionnel, vous devez sûrement vous douter que je ne mange pas de ce pain-là. De plus, si vous avez des difficultés dans ma matière, mon premier conseil serait d'écouter attentivement mon cours et de faire les devoirs que je donne, plutôt que de vous pavaner avec vos camarades et baver devant mon décolleté. » Comme pour l'imiter, elle haussa à son tour un de ses sourcils et secoua nerveusement la tête. Au moins, elle avait été claire. Il garda néanmoins un visage impassible, de marbre devant les réflexions qu'elle lui avait faite et, irritée par cette journée qui, décidément, n'était pas la meilleure de sa vie, se leva pour marcher jusqu'à la porte de sa salle de classe. Elle l'ouvrit en grand et tout en faisant un geste vers la sortie, cracha à Lucian : « Je vous invite donc vivement à rejoindre votre prochain cours et à étudier avec plus de sérieux la métamorphose. » Il semblait hésiter et légèrement décontenancé devant l'attitude de son professeur. Visiblement, il ne s'attendait pas à ce qu'elle le reçoit de cette manière. « Oh, et encore une chose Monsieur Zabini, rajouta-t-elle en passant une main dans ses cheveux, si je vous reprends à me faire ce genre de paroles désinvoltes et déplacées, ça sera dans le bureau du directeur que vous prendrez des cours. Est-ce clair ? » Elle pencha légèrement la tête, en attente d'une répondre ou au moins d'une réaction.
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MessageSujet: Re: Ce jeu c'est un peu leur drogue dure, et ça les aura à l'usure.▲ Dénérys & Lucian {Terminé}   Ce jeu c'est un peu leur drogue dure, et ça les aura à l'usure.▲ Dénérys & Lucian {Terminé} EmptyVen 22 Juin - 21:45

La réponse ne mit pas longtemps à faire son entrée dans la salle silencieuse, et le soufflement exaspéré de la jeune femme ne fit qu’accroitre l’idée que ce n’était pas gagné d’avance. Mais tant pis, il aimait les défis, si tout était simple à avoir, rien ne serait intéressant. Il la vit passer sa langue sur les lèvres. D’après son père, lorsque les personnes faisaient ce geste-ci, cela prouvait qu’ils étaient à tendance plutôt nerveuse. Ce qui dans le contexte, pouvait très bien convenir.

« Monsieur Zabini, bien que flattée par votre toupet inconditionnel, vous devez sûrement vous douter que je ne mange pas de ce pain-là. De plus, si vous avez des difficultés dans ma matière, mon premier conseil serait d'écouter attentivement mon cours et de faire les devoirs que je donne, plutôt que de vous pavaner avec vos camarades et baver devant mon décolleté. »

A ses dires, elle rajouta un haussement de sourcils. Ce qui fit sourire le jeune homme. Il fallait dire que rien que la tirade de sa professeur avait su l’amuser. Et il ne pouvait malheureusement pas croire au fait qu’elle « ne mangeait pas de ce pain-là », surtout depuis que certaines rumeurs circulaient dans le dortoir des Serpentards. Il avait entendu dire que certains élèves avaient déjà eu le privilège de se retrouver avec leur professeur de métamorphose, et pas seulement pour un cours. Bien sûr, ce n’étaient que des rumeurs, mais après tout, il n’y a pas de fumée sans feu. Et si tout ceci était vrai, il ne voyait pas pourquoi lui, Lucian Zabini, n’aurait pas aussi le même privilège.
Soudainement, son professeur se leva et se dirigea vers la porte. Levant les yeux au ciel, le Serpentard ne bougea pas d’un pouce, la fixant silencieusement. Il ne put s’empêcher d’admirer les courbes de la jeune femme. Par Merlin, si lui il ne pouvait pas l’avoir dans son lit, aucun autre ne le pourrait. Elle ouvrit finalement la porte, et se retourna vers lui ;

« Je vous invite donc vivement à rejoindre votre prochain cours et à étudier avec plus de sérieux la métamorphose. »

Le jeune homme ne bougea pas d’un poil, mais resta figé devant le ton que son professeur venait d’employer avec elle. Malgré tout, il garda le même air impassible que l’instant d’avant, ne se laissant pas démonter par le caractère sauvage de la brunette.

« Oh, et encore une chose Monsieur Zabini, rajouta-t-elle en passant une main dans ses cheveux, si je vous reprends à me faire ce genre de paroles désinvoltes et déplacées, ça sera dans le bureau du directeur que vous prendrez des cours. Est-ce clair ? »

La remarque fit sourire le concerné. Il s’avança alors vers sa professeur, et se pencha vers elle.

« Je suis persuadé que le directeur aimera savoir ce que vous faites avec vos élèves en dehors des cours … En particulier avec ceux de ma maison. »

Tout en arquant un sourcil, il se redressa, contemplant sa professeur silencieusement. Et un point pour lui. Bien entendu, ce n’est pas à l’aide de simples menaces qu’il va parvenir à l’avoir pour lui un soir, mais au moins elle savait à qui elle avait affaire. Lucian était prêt à tout pour réussir à compter sa professeur de métamorphose parmi ses conquêtes.
Miss Grenderwolf avait toujours sa main sur la poignée, et le Serpentard posa la main sur la sienne, et poussa la porte de façon à ce qu’elle se referme en claquant. Reportant toute son attention sur son professeur, il lui tourna la dos, posa son sac sur l’une des tables derrière lui, et pris appuie sur celle-ci. Fixant de nouveau la jeune femme à présent silencieuse, Lucian décida de réattaquer et lâcha :

« Alors … ces cours particuliers professeur ? Ici ou dans vos appartements ? Je suis généreux, je vous laisse choisir. »

Il finit sa phrase avec un petit sourire perfide au coin des lèvres. Il l’aurait, c’était certain. Pour le moment il la poussait à bout, puis à force de trop jouer avec le feu, ils se bruleront tous les deux dans un acte charnel. Lucian n’en doutait absolument pas.
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MessageSujet: Re: Ce jeu c'est un peu leur drogue dure, et ça les aura à l'usure.▲ Dénérys & Lucian {Terminé}   Ce jeu c'est un peu leur drogue dure, et ça les aura à l'usure.▲ Dénérys & Lucian {Terminé} EmptySam 30 Juin - 21:14


    Il n'empêche, dire que cette attitude la choquait était peu dire. Elle avait, certes, l'habitude d'être le centre d'attention de la gent masculine mais n'aurait jamais pensé que cela perdurerait en devenant enseignante. Bien sûr, elle n'avait plus des adolescents devant elle mais bien des hommes qui se voulaient être bien viriles et sûr de leurs pouvoirs de séduction. Par conséquent, quoi de mieux que de draguer leur professeur de métamorphose pour flatter leur égo ? Elle soupira, lasse. Jamais elle n'aurait pu penser que Lucian Zabini en ferait parti. Certes, ce n'était pas une lumière en cours, mais tout de même, Dénérys ne l'avait jamais considéré comme un idiot voulant se prouver qu'il était capable de tout avoir. Même son enseignante. Grave erreur. Certes, elle avait eu une relation avec Amadeus, mais ça ne se reproduira pas. Jamais, même. Et puis, le jeune Goyle avait beau avoir tous les défauts du monde, il était doté d'une maturité hors pair et d'un don extraordinaire pour les relations charnelles. Une exception, donc. Mais pas d'autre erreur de la part de la jeune femme.
    Ceci étant, en voyant le petit sourire satisfait de son interlocuteur, la brunette comprit directement qu'il ne voulait pas jouer dans la même cour de récréation qu'elle ; « Je suis persuadé que le directeur aimera savoir ce que vous faites avec vos élèves en dehors des cours … En particulier avec ceux de ma maison. » Si tôt dit, il haussa un sourcil comme pour lui faire comprendre qu'il savait quelque chose. Non. Non, c'était impossible. Jamais Amadeus n'aurait prit le risque de le dire à qui que ce soit, de peur d'avoir des ennuis et que elle, se fasse renvoyer. Il avait beau jouer au rôle prétentieux et bourré d’égoïsme, la sorcière savait qu'il était attaché à elle et que jamais il ne la mettrait dans pareille situation. Il mentait, c'était indéniable. Et pourtant, il paraissait si sûr de lui qu'il aurait été étonnant qu'il ne prenne autant de risques simplement en se basant sur d'éventuelles rumeurs.

    Méfiante comme jamais, elle l'observa se rapprocher d'elle, la respiration haletante et ses sens aux aguets. Ce gamin dégageait un aura de danger perpétuel qui la poussait à se méfier autant de lui que de la peste. Alors qu'il se retrouvait à quelques centimètres d'elle, il posa sa main sur la sienne et ce contact réussit à la refroidir et à réveiller chez elle un ancien sentiment qu'elle ne pensait jamais retrouver. Il poussa alors la poignée de la porte pour la fermer entièrement. Puis, comme si de rien n'était, il lui tourna le dos et s'appuya sur une des tables face à elle. Par Merlin, c'était à son père qui lui faisait penser. Non pas pour la haine qu'il aurait pu avoir pour les sorciers - il n'y aurait pas eu de logique - mais par le fait certain que tous les deux étaient pernicieux. L'un l'avait violé et traité comme une esclave durant des années de sa vie et l'autre se montrait tout aussi diabolique en ayant planifié des idées macabres qui la concernait. A la façon dont il la regardait, elle pouvait sentir le désir percer les pores de sa peau et suinter jusqu'à elle. A l'instar de son père, il la voulait d'une façon peu respectueuse. « Alors … ces cours particuliers professeur ? Ici ou dans vos appartements ? Je suis généreux, je vous laisse choisir. » Elle sortit alors de sa torpeur et le fusilla du regard. Comment osait-il la prendre pour une trainée ? Tandis qu'il souriait de façon arrogante, visiblement fière de son comportement de goujat, Dénérys serra la mâchoire et rouvrit la porte dans un fracas ahurissant. Celle-ci vint se cogner avec véhémence contre le mur et partit dans un écho qui résonna pendant plusieurs secondes dans les couloirs. A tous les coups, Peeves viendrait jeter un coup d’œil à ce qui se passait dans les environs et avec un peu de chance, ça ferait fuir son élève. D'un geste nerveux, elle sortit sa baguette et croisa les bras avec, tout en tapotant du pied, son talon s'écrasant dans un bruit strident contre le parquet de la salle de classe. En voyant qu'elle semblait perdre patiente et qu'elle avait sa baguette à la main, le sourire de Zabini se perdit sur ses traits. « Monsieur Zabini, que les choses soient bien claires, si vous recommencez une nouvelle fois votre petit jeu, je vous promets que nous nous dirigerons immédiatement dans le bureau du directeur et vous lui expliquerez l'affront que vous venez de me faire subir. » Comme si elle allait avoir peur du directeur. Lui même avait un faible pour elle et l'avait prit sous son aile dès son arrivée à Poudlard. Il était un des rares à savoir qu'elle avait été violé et prenait donc à cœur les histoires où les garçons osaient s'approcher d'elle un peu trop près. Il l'avait toujours considéré comme sa deuxième fille et pour ça, elle se savait chanceuse. Sa parole contre celle d'un élève qui n'avait aucune preuve ne valait absolument rien. « Je vous demanderez donc de rejoindre une nouvelle fois votre prochain cours. En attendant, vous aurez une retenue bien méritée et j'enlève 30 points à Serpentard. Voilà qui vous fera réfléchir quant à votre acte. Me suis-je bien fais comprendre à présent ? »

    A présent, il n'osait plus prendre la parole, voyant sûrement qu'elle était à deux doigts de lui lancer un sort et non de tomber dans ses bras. Comme pour qu'il comprenne qu'elle souhaitait qu'il sorte immédiatement, elle fit léviter son sac de cours jusqu'au couloir et le balança un peu plus loin. « Vous m'excuserez, mais j'ai un cours, avec les premières années, qui m'attend. » Calmement, elle prit ses affaires qui étaient étalés sur le bureau et les prit dans ses bras, rangeant obligatoirement de ce fait sa baguette dans la poche de sa robe. Au moment où elle allait sortir, sans accorder un moindre regard à son élève, Dénérys s'arrêta devant la porte et tourna légèrement la tête vers lui ; « Oh, et monsieur Zabini, si un jour vous voulez sortir avec une jeune fille correcte, je vous prierai de revoir vos manière de sauvages, car ce n'est certainement pas comme ça que vous ferez tomber toutes les filles de ce château. » Elle fronça les sourcils et sortit de sa salle de classe sans un mot de plus.
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MessageSujet: Re: Ce jeu c'est un peu leur drogue dure, et ça les aura à l'usure.▲ Dénérys & Lucian {Terminé}   Ce jeu c'est un peu leur drogue dure, et ça les aura à l'usure.▲ Dénérys & Lucian {Terminé} EmptyMar 10 Juil - 17:23

Patientant silencieusement, il ne baissait pas le regard, et fixait son professeur avec attention, attendant qu’elle daigne lui accorder une réponse. Il ne doutait pas de ses charmes, et surtout de l’effet qu’il pouvait faire à la gent féminine. Beaucoup de demoiselles de Poudlard se damneraient pour passer rien qu’une nuit avec lui, il le savait. Avec Hélios, ils étaient les plus vieux et séduisants Dom Juan du château. Ils avaient même un jeu qui consistait à être le premier à séduire l’une des filles qu’ils avaient choisi pour la soirée. Et puis, ils les comptabilisaient. Certes, c’était un jeu stupide mais qui occupaient grandement les deux amis de toujours.

C’est le fracas de la porte qui claqua contre le mur avec violence qui ramena Lucian à la réalité. Miss Grenderwolf n’était visiblement pas charmée par ses dires, loin de là. Un air furieux ravageait les traits de son joli visage, et ses yeux étaient brillants de colère. Surpris, le Serpentard ne fit rien et attendit la suite des évènements, qui ne tardèrent pas. Elle sortit sa baguette, croisa les bras et claqua le sol d’un geste nerveux et impatient avec ses talons. Lucian prenait vaguement conscience que ce ne serait pas une tâche aisée de réussir à séduire sa professeur de métamorphose. Son sourire perfide se perdit sur les lèvres, tandis que la jeune femme face à lui, lui lançait d’un ton glacial ;

« Monsieur Zabini, que les choses soient bien claires, si vous recommencez une nouvelle fois votre petit jeu, je vous promets que nous nous dirigerons immédiatement dans le bureau du directeur et vous lui expliquerez l'affront que vous venez de me faire subir. »

Bon, vraisemblablement, elle ne comprenait pas non plus que son nom lui permettait ce genre de petits dérapages, mal vu par beaucoup de gens. Certes, elle irait voir le directeur, et puis ? Son père avait de l’influence, des connaissances, il ne lui arriverait rien. Si elle souhaitait le menacer c’était perdu d’avance, et ça n’aurait pas l’effet escompté, c’était sûr et certain. Lucian savait parfaitement ce qu’il faisait, il n’était pas non plus idiot au point de se faire virer juste pour coucher avec l’une de ses institutrices. Elle s’attendait à ce qu’il s’en aille sans rajouter quoi que ce soit ? Et bien c’était perdu d’avance, il ne la laisserait pas s’échapper aussi facilement après ces quelques efforts.

« Je vous demanderez donc de rejoindre une nouvelle fois votre prochain cours. En attendant, vous aurez une retenue bien méritée et j'enlève 30 points à Serpentard. Voilà qui vous fera réfléchir quant à votre acte. Me suis-je bien fait comprendre à présent ? »

Les 30 points qui venaient d’être retirés sonnaient comme une injustice aux oreilles du Serpentard. Bien qu’après tout il s’en fichait de faire perdre des points à sa maison, tout de même, ce n’était pas franchement justifié, elle pouvait s’estimer heureuse qu’il lui accorde un peu d’attention et qu’il s’entête à vouloir l’avoir dans son lit. La baguette qu’elle avait dans la main le dissuadait de tenter quoi que ce soit vis-à-vis d’elle. Il ne la connaissait pas, et avec toutes les chances du monde c’était une véritable tigresse qui n’hésiterait pas à lui balancer un sort en pleine figure. Et avant qu’il ne puisse anticiper quoi que ce soit, son sac de cours qu’il avait posé sur la table derrière lui prit soudainement son envol avant d’atterrir dans le couloir. C’était clairement un message pour lui faire comprendre qu’il était temps pour lui de partir.

« Vous m'excuserez, mais j'ai un cours, avec les premières années, qui m'attend. »

Toujours terré dans ce même silence, le vert et argent n’appréciait pas franchement de se faire renvoyer bouler comme ça. Il la fixa en train de ramasser ses affaires qu’elle prenait grand soin de caler entre ses bras fins, et elle s’avança vers la porte de la salle avec l’intention de le laisser là. Mais avant qu’elle ne passe l’encadrement de la porte, elle se retourna de trois quart vers lui, et lança ;

« Oh, et monsieur Zabini, si un jour vous voulez sortir avec une jeune fille correcte, je vous prierai de revoir vos manière de sauvages, car ce n'est certainement pas comme ça que vous ferez tomber toutes les filles de ce château. »

Et sur ce, elle tourna les talons et partit. Lucian qui n’avait pas bougé ne comprenait pas en quoi il s’y prenait mal. Il avait toujours agit ainsi avec la gente féminine, et à chaque fois cette tactique fonctionnait. Pourquoi pas avec elle ? Et puis, il était sûr que les quelques élèves avec qui elles semblaient avoir couchés d’après les rumeurs ne lui avaient pas offert de fleur. De suite, il éloigna l’idée qu’il ne pouvait pas lui plaire. C’était, par Merlin, chose impossible ! Il était adulé par toutes les filles de l’école, faisait partie des plus beaux jeunes hommes du château, alors par quelle malchance Miss Grenderwolf ne serait pas attiré par lui ? Lucian refusait catégoriquement de se laisser planter là comme un crétin. Sortant de la salle à son tour, attrapa son sac par terre dans le couloir, il se mit à la poursuite de sa professeur qu’il rattrapa très vite. Se postant face à elle, un fin sourire sur les lèvres, il lança ;

« Je crois que nous sommes partis sur de mauvaises bases Miss Grenderwolf, et ça me désole, sincèrement. Vous n’allez tout de même me coller parce que vous me plaisait ? »

Tout en posant cette question, il haussa les sourcils. Il ne se laissait pas démonter par le regard de la jeune femme face à lui qui semblait perdre patience, mais qui préférait garder le silence. Surtout qu’elle n’était pas bien futée, si elle le collait, ça lui donnait une chance d’être avec elle, totalement seuls. Bien que ceci ne déplaise pas à Lucian, loin de là, il n’avait pas pour habitude d’être collé, surtout pour n’importe quoi, et il était hors de question que ceci vienne entacher son dossier scolaire. Perdre des points pour sa maison était une chose, mais se faire coller en était une autre. Réfléchissant à vive allure pour réussir à charmer la brunette, il finit par remettre son sac correctement sur l’une de ses épaules, et finit par demander ;

« Voulez-vous que je prenne vos affaires jusqu’à votre prochain cours ? Je n’ai rien tout de suite, et puis je pourrais ainsi tenter de me faire pardonner. »


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MessageSujet: Re: Ce jeu c'est un peu leur drogue dure, et ça les aura à l'usure.▲ Dénérys & Lucian {Terminé}   Ce jeu c'est un peu leur drogue dure, et ça les aura à l'usure.▲ Dénérys & Lucian {Terminé} EmptyJeu 12 Juil - 21:01

Laissant ses talons claquer contre le béton du couloir de Poudlard, Dénérys serrait ses affaires contre sa poitrine, n'ayant toujours pas compris ce qui s'était passé quelques instants plus tôt. Venait-elle réellement de se faire draguer par un élève qui avait même eu l'audace d'aller plus loin dans ses limites ? Lui proposer même - et implicitement - de passer une nuit en sa compagnie. Par Merlin, pourquoi s'était-il mit cette idée farfelue dans la tête ? Dénérys le savait, Amadeus n'était en rien responsable de cette mauvaise mésaventure, et pourtant, il était le seul Serpentard qui était au courant de ceci, puisque seul concerné. Zabini trainait-il avec Krum ? Non... Ce dernier n'aurait pas non plus osé, tenant plus qu'il n'aurait fallu à leurs étreintes passionnées qui avait la fâcheuse tendance à devenir innombrables ces temps-ci. Elle soupira et sentit son cœur bondir en entendant le jeune Vert et Argent accourir auprès d'elle, ses pas résonnant jusqu'à elle, d'un air pressé. Allait-il encore insister pour l'avoir dans son lit, l'insultant de la pire des catins par la même occasion ? Ou s'était-il rendu compte qu'il était en retard pour son prochain cours - tout comme elle, d'ailleurs ? Dans tous les cas, sa baguette était au fin fond de sa robe de sorcière et il lui était impossible de la saisir sans faire tomber toutes ses copies. Bon sang, pourquoi n'avait-elle pas piqué le sac qu'elle avait trouvé dans la cabane de Byron, la dernière fois qu'elle avait passé une nuit dans ses bras ? Il lui avait pourtant tapé dans l’œil ce sac en cuir...
La brunette grimaça en sentant Lucian ralentir à ses côtés et se poster face à elle. Visiblement il était loin de vouloir en terminer avec elle, à son plus grand agacement. Ce n'était plus une trentaine de points qu'elle allait lui retirer mais une bonne centaine. Il l'arrêta alors dans sa course, un petit sourire aux lèvres. Toujours aussi arrogant. Puis, avant même qu'elle n'ait pu lui l'interroger sur ses intentions, il lança, d'un air navré ; « Je crois que nous sommes partis sur de mauvaises bases Miss Grenderwolf, et ça me désole, sincèrement. Vous n’allez tout de même me coller parce que vous me plaisait ? » Sérieusement ? Il continuait sur cette voie pathétique ? Bien, mais ça sera à sa propre perte.

Le petit Zabini se sentait sûrement malin. Très malin. Qu'elle lui plaise ou non, l'enseignante n'en avait que faire, là n'était absolument pas son problème. Et ça ne flattait même pas son égo donc tentative inutile. Elle semblait agacée de constater qu'il n'avait absolument pas comprit ce dont elle lui tenait grief. Elle l'avait pourtant bien saisit qu'elle lui plaisait mais elle ne le collerait jamais pour ça. Qui n'avait jamais eu de petits coups de cœurs pour ses professeurs ? C'était une chose banale qui arrivait très souvent. Hier encore, Dénérys avait dû refuser des fleurs d'un jeune Poufsouffle de deuxième année qui avait voulu lui chanter une sérénade. Lui, au moins, question séduction, il savait plaire à une femme. L'attention avait touché la jeune femme. Mais, ce que faisait Lucian, c'était tout sauf ça et donc, elle ne pouvait se permettre de répondre comme si de rien n'était, le recalant légèrement. Il l'a traitait comme une putain, prête à écarter les cuisses pour qu'il se rassasiasse d'elle et de ses soupirs. Elle n'était qu'une distraction d'une nuit, conquête parmi tant d'autre.
Sentant sa patience se perdre, le brun continua sur sa lancée, devenant plus sérieux qu'avant. « Voulez-vous que je prenne vos affaires jusqu’à votre prochain cours ? Je n’ai rien tout de suite, et puis je pourrais ainsi tenter de me faire pardonner. » Il proposa ça en remettant correctement la lannière de son sac, une mine navrée postée sur le visage. Ses yeux brillants d'une lueur qu'elle trouva un instant émouvantes, Dénérys hésita. Haussant un sourcil à son tour, elle pencha légèrement la tête et évalua son élève. De toute façon, elle l'avait déjà puni et n'hésiterait pas à le refaire s'il se jouait d'elle une nouvelle fois. En tant que pédagogue, il aurait été malvenu de sa part de refuser l'offre de son élève, de sa part particulièrement puisque le discours de la deuxième chance était un thème qu'elle abordait souvent avec les dernières années. Après avoir lâché un soupir montrant sa faiblesse trop tôt, elle donna d'un geste sec ses copies et ses livres à Lucian, lui collant la pile violemment contre son torse. Le choc le fit grimacer et la jeune femme dû se retenir de sourire malicieusement.

Néanmoins, elle espérait ne pas trop l'encourager à se montrer aussi gentille. Qui sait ce qu'il avait en tête... Bien que d'accord pour lui accorder le bénéfice du doute sur son comportement, Dénérys n'avait pas oublié le parfait goujat qu'il avait été et c'est pour cette raison qu'elle commença à avancer sans lui, la tête haute. Il la rattrapa cependant bien vite. Pendant un instant, on entendait que leurs respirations et leurs chaussures caresser le sol du château. Puis, ne voulant pas qu'il se fasse trop d'idées quant à ce blanc - et surtout vis à vis du petite sourire en titre de vainqueur qu'il arborait depuis qu'elle lui avait donné ses affaires - , elle préféra dire : « Ne vous faites pas trop d'idées, monsieur Zabini, votre comportement d'antan est impardonnable malgré tout. Ceci étant, je ne pouvais refuser que vous portiez mes devoirs jusqu'à la tour d'astronomie. » Elle lui offrit un léger sourire perfide en voyant qu'il était étonné, à présent, obligé de la suivre jusqu'au septième étage. Le chemin allait sûrement être long, quoi que intéressant. Elle avait bien fait, au final, d'emprunter la tour d'astronomie pour ce cours particulier où elle voulait montrer à ses élèves l'importance des astres sur la métamorphose, qu'elle soit sur les humains ou les objets.
Lui jetant un bref coup d’œil, la belle repensa à la façon maladroite dont il s'y était prit pour la draguer. C'était d'un pitoyable effarant quoi qu'au moins, il avait été honnête. Certes, il l'avait insulté, elle et sa fierté, mais il avait été droit au but, lui faisant comprendre qu'il n'attendait qu'une étreinte avec elle pour la laisser tranquille. S'il s'y prenait réellement comme ça avec les demoiselles de l'école, Dénérys doutait qu'il était apprécié par ses congénères féminines. Pourtant, elle l'avait déjà entraperçut avec Althéa Nott. Jolie fille de sa maison qui le suivait partout, comme un petit toutou. D'ailleurs, elle était étonnée de voir que la petite blonde n'était pas avec eux en ce moment même. « Et puis, entre nous, rajouta-t-elle l'idée toujours en tête, ça me permettra de réaliser à bien mon rôle d'enseignante, puisque vous étant avec moi, ça évitera à plusieurs jeunes filles de l'école de s'inquiéter de votre présence et de vos méthodes de dragues moyenâgeuses. »

Elle laissa un léger rire cristallin s'échapper de ses lèvres. Petite vengeance personnelle. Il l'avait bien cherché, après tout. Il ne répondit pas tout de suite, visiblement vexé par les paroles de la demoiselle. Elle jubila intérieurement, satisfaite de lui avoir cloué le bec une bonne fois pour toute. Anxieuse d'être brusquement en retard à cause de ce qu'il s'était passé avec Lucian, elle regarda en quelques secondes sa montre qui indiquait qu'elle avait déjà cinq bonnes minutes de retard. Elle qui détestait être en retard. Un sentiment de malaise la posséda et sans demander l'avis de son interlocuteur, Dénérys pressa le pas. Bien sûr, elle doubla en quelques enjambées Lucian qui, bloqué par le poids de ses affaires, ne pouvait suivre le même rythme. Perdant patiente, elle se retourna et tendit les bras tout en regardant ses papiers. « Donnez, ça ira plus vite si c'est moi qui les portent et je suis déjà en retard. »
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MessageSujet: Re: Ce jeu c'est un peu leur drogue dure, et ça les aura à l'usure.▲ Dénérys & Lucian {Terminé}   Ce jeu c'est un peu leur drogue dure, et ça les aura à l'usure.▲ Dénérys & Lucian {Terminé} EmptyDim 29 Juil - 17:33

Patient, le jeune Serpentard sentit Miss Grenderwolf baisser peu à peu les armes. Sa demande était on ne peut plus polie, et cette fois-ci, elle ne pourrait rien lui reprocher d’outrageux. Elle allait accepter, c’était certain. Elle était une femme après tout, et n’importe quelles petits intentions pouvaient la faire succomber. Certes, c’était une faiblesse pour elle, mais Lucian s’en réjouissait d’avance. Il la vit soupirer, avant de lui donner avec force sa pile de cours. Le jeune homme ne put s’empêcher de grimacer face à la violence dont venait faire preuve sa professeur, mais ne s’en plaignit pas puisque c’était gagné et qu’il portait dès à présent tous ses papiers pour son prochain cours. Un fin sourire conquérant vint quérir les lèvres du vert et argent. Tandis qu’il se réjouissait intérieurement de son début de conquête vis-à-vis de son professeur de métamorphose, cette dernière avait déjà commencé à se rendre à son prochain cours sans prendre la peine de l’attendre. Talonnant la jeune femme, il ne tarda pas à la rattraper. Tous deux se mirent à marcher de façon silencieuse, seul le bruit de leurs pas résonnait dans le couloir. Le jeune homme se demandait bien où pouvait se trouver son prochain cours. Malgré tout, il était loin d’être pressé de quitter la belle brune à ses côtés.

C’est d’ailleurs cette dernière qui brisa le silence pesant entre eux ;

« Ne vous faites pas trop d'idées, monsieur Zabini, votre comportement d'antan est impardonnable malgré tout. Ceci étant, je ne pouvais refuser que vous portiez mes devoirs jusqu'à la tour d'astronomie. »

Il devait donc se rendre au septième étage. Lucian grommela intérieurement, et put remarquer que sa professeur était plutôt ravie lorsqu’il vit le léger sourire en coin malsain. Mais le Serpentard ne s’avouait pas vaincue, ce n’était pas quelques malheureuses marches qui allaient le faire bifurquer quant à son but principal. Tenant aussi bien qu’il pouvait les documents entre ses bras, il continua d’avancer sans rajouter quoi que ce soit. Il avait déjà bien trop parlé, et avait failli aggraver son cas plus qu’il n’en fallait. Au risque de faire une nouvelle bourde, le jeune homme préféra se terrer dans un silence profond. Silencieux, il réfléchissait à comment il allait bien pouvoir séduire Miss Grenderwolf vu qu’elle n’allait pas tarder à le quitter pour son futur cours. Pour le moment il n’avait que trois options ; soit il faisait en sorte de la draguer de suite, d’arriver à son but et ainsi elle ne se rendait pas à son futur cours, soit il l’accompagnait jusqu’à la salle d’astronomie comme il le lui avait demandé, et il l’attendait jusqu’à ce que son cours se termine, soit il se faisait désirer en lui rendant ses livres et en la laissant ici, tout en lui envoyant quelques répliques pour qu’elle culpabilise. La dernière solution risquait fort de ne pas fonctionner puisque pour le moment elle semblait insensible à ses charmes. Donc, il n’avait plus que deux solutions.

« Et puis, entre nous, ça me permettra de réaliser à bien mon rôle d'enseignante, puisque vous étant avec moi, ça évitera à plusieurs jeunes filles de l'école de s'inquiéter de votre présence et de vos méthodes de dragues moyenâgeuses. »

Surpris, le concerné fronça les sourcils. Ses « méthodes de dragues moyenâgeuses » ? Elle était bel et bien la première à lui faire pareille remarque, surtout qu’il n’était jamais rejeté par une quelconque fille. Sa professeur échapper un rire musical suite à ses dires. Le Serpentard sentit son orgueil en prendre un coup bien malgré lui. Elle lui riait clairement au nez, et ça ne lui plaisait absolument pas. Restant muet, se concentrant sur ses pas, il préféra ignorer les froides paroles de la brunette à ses côtés. Soudainement, elle se mit à accélérer le pas. Interloqué, il tenta de caller sa marche sur la sienne, tout en faisant en sorte de ne pas laisser tomber toutes les feuilles qu’il avait dans les bras. Il avait du mal à la suivre vu la vitesse à laquelle elle se déplaçait pour arriver jusqu’en haut du septième étage. Elle finit par faire volte-face, tendant les mains dans ses direction tout en lançant ;

« Donnez, ça ira plus vite si c'est moi qui les portent et je suis déjà en retard. »

Haussant les sourcils, Lucian remit en place les copies qu’il avait entre ses bras, les callant un peu mieux, et ne put s’empêcher de répondre du tac au tac ;

« Non. »

Il put voit la jeune femme se renfrogner, et avant qu’elle ne lui arrache ses copies des bras, il se remit en route. Certes, il était complétement stupide, mais il ne voyait pas d’autres façons de garder la brunette avec lui. Tout à coup, il eut une idée totalement idiote, mais ne put s’empêcher de la faire quand même. Au diable les conséquences que cela pourrait engendrer, il devait tenter le tout pour le tout. Bifurquant vers un autre escalier qui redescendait, il put entendre les talons de sa professeur le talonner. Il s’éloignait comme il le pouvait des escaliers qui pouvaient les conduire au septième étage. De toute façon, elle était bien obligée de le poursuivre afin de récupérer ses cours. Pressant le pas, l’entendant se rapprocher à toute vitesse, il s’engagea dans un couloir face à lui. Il n’avait plus vraiment la notion du lieu où il se trouvait, mais peu lui importait, il devait continuer son avancée. S’enfonçant dans le couloir, il ne tarda pas à en prendre un autre, puis encore un, toujours sa professeur sur les talons. De crainte qu’elle ne lui envoie un sortilège – ce qui était pour autant interdit dans le règlement, mais il ne fallait jamais être trop prudent-, le jeune homme faisait en sorte de ne pas marcher, de zigzaguer comme il le pouvait.

Le Serpentard commençait à s’essouffler, et sentait les feuilles commencer à lui glisser des bras. Resserrant comme il le pouvait toutes ses copies contre lui, il lança un coup d’œil derrière lui. La brunette ne tarda pas à le rattraper tandis qu’il se stoppait brusquement. Il n’imaginait même pas les conséquences que ses actes avaient pu provoquer. Elle allait de nouveau lui retirer des points, c’était certain. Avant que les foudres de Miss Grenderwolf s’abattent sur lui, Lucian prit la parole ;

« Désolé, j’ai dû me tromper d’escaliers. »

Il prit un air impassible, les sourcils légèrement froncés. Il se doutait que la jeune femme face à lui ne le croirait pas, mais qu’importe, il devait gagner du temps.

« Dire que plusieurs filles m’attendent, moi et mes méthodes de dragues moyenâgeuses, continua-t-il d’un air qui se voulait déçu. Tant pis, rendons-nous à la salle d’astronomie professeur, je ne voudrais pas vous mettre en retard. »

Sur ses dires, il finit par tourner les talons et continua à avancer en sens inverse de là où se trouve ladite salle. Il allait finir par la rendre dingue, c’était tout bonnement certain.
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MessageSujet: Re: Ce jeu c'est un peu leur drogue dure, et ça les aura à l'usure.▲ Dénérys & Lucian {Terminé}   Ce jeu c'est un peu leur drogue dure, et ça les aura à l'usure.▲ Dénérys & Lucian {Terminé} EmptyMar 7 Aoû - 10:42

Alors qu'elle tendait les bras vers ses affaires, l'air agacé sur son visage, son élève serra la pression qu'il avait sur ces derniers et les cala un peu mieux dans ses bras. « Non » répondit-il d'un ton déterminé tout en continuant d'avancer. Dénérys, n'appréciant pas qu'on lui refuse quoi que ce soit, se renfrogna dans son coin et croisa les bras, l'air boudeuse. Elle n'aimait pas le petit jeu de Lucian et le lui ferait bien comprendre, quitte à le punir méchamment. Il tentait de la séduire et se montrait particulièrement entreprenant avec elle, ce qu'elle trouvait impoli. Mais là... Lui refuser de lui rendre ses copies sous prétexte qu'il voulait rester le plus de temps possible avec elle était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Elle avait eu l'habitude, au cours de ses études, de se faire draguer par tout et n'importe quoi, d'enseignants à camarades jusqu'à même concierges, Dénérys savait qu'elle plaisait et ça jouait parfois en son avantage. Mais, elle n'aurait jamais imaginé une seule seconde qu'elle se ferait charmer par ses élèves. Elle s'était imaginée que, parce qu'il y avait une barrière à respecter entre eux, des règles qui se voulaient d'être respecter. Certes, elle avait cédé avec Amadeus et Krum, mais à présent, c'était d'une résolution formelle que la jeune femme se disait simplement intéressée par les hommes de son âge et de sa situation. Lucian Zabini n'arriverait donc jamais à ses fins - surtout qu'il se montrait plus qu'agaçant. Et, elle était loin d'être au bout de ses surprises.
En effet, le jeune homme, alors qu'elle allait lui faire une réflexion salée se mit à la dépasser et à marcher de plus en plus devant elle. Perplexe, elle fronça les sourcils et sentit son cœur s'emballer quand il tourna vers des escaliers qui descendaient vers le deuxième étage. Sale petit...

Elle fulmina intérieurement et se mit à sa poursuite, légèrement handicapée par ses escarpins qui ne pouvaient pas suivre la cadence du jeune garçon. Il marchait, à vif allure, zigzaguant dans les longs couloirs où il aurait été possible à la demoiselle de lui lancer un sort - qu'il aurait bien mérité, mais qui lui était impossible de donner. Durant cinq bonnes minutes, alors qu'elle était sur ses talons, prête à le stupifixié malgré le règlement, Lucian ne cessait de changer de couloirs, de descendre pour remonter, pour ensuite aller à droite puis à gauche. Si bien qu'au bout d'un moment, elle se retrouva perdue. Ce fut visiblement le cas du serpent puisqu'il s'arrêta à son tour dans un couloir désert et remit de l'ordre dans les affaires de la sorcière. Arrivée à sa hauteur, elle croisa les bras et le dévisagea, folle de rage. Il lui accorda un bref sourire, comme si de rien n'était et souffla, arrogant au possible ; « Désolé, j’ai dû me tromper d’escaliers. » Il fit mine de réfléchir, les sourcils froncés, le visage perplexe tandis qu'intérieurement, Dénérys criait de rage. Elle détestait être en retard et il lui avait fait perdre son temps si précieux pour des bêtises. La sanction n'en serait que plus importante et lourde de conséquences sur son dossier scolaire. En règle générale, la brunette faisait tout pour éviter les problèmes à ses pupitres, connaissant bien la frivolité de la jeunesse, mais là, elle pensait clairement que Zabini avait été trop loin et qu'il s'était royalement fichu de sa poire. Il n'arrangea pas son cas quand il lâcha, d'une voix pleine d'impertinence ; « Dire que plusieurs filles m’attendent, moi et mes méthodes de dragues moyenâgeuses, continua-t-il d’un air qui se voulait déçu. Tant pis, rendons-nous à la salle d’astronomie professeur, je ne voudrais pas vous mettre en retard. » Ce n'était plus de la rage qu'elle ressentait à présent, mais une envie de meurtre. Elle serra les poings et sortit sa baguette alors qu'il faisait demi-tour pour remonter vers la salle d'astronomie. Par peur qu'il ne recommence son petit jeu, la jeune femme le rattrapa et se plaça face à lui, baguette brandit sur son visage.
Elle jura apercevoir une once d’inquiétude traverser ses prunelles couleurs corbeaux tandis qu'il reprenait petit à petit son visage d’impassibilité. « Monsieur Zabini, souffla-t-elle hargneuse, vous n'êtes pas s'en savoir que je suis une sorcière particulièrement douée et que je peux vous lancer un sort en raison des droits que vous vous êtes donnés. Ne me poussez donc pas à bout et donnez-moi immédiatement mes copies. » Elle tendit son autre main et attendit qu'il lui rende ce qui lui appartenait.

Mais, en voyant son manque de coopération, elle leva les yeux au ciel et lui arracha ses pochettes. Retrouvant enfin ses cours, elle baissa sa baguette et serra contre sa poitrine le petit tas qu'elle venait de récupérer. « Je retire cinquante points à Serpentard et je vous donne une retenue, monsieur Zabini. Vous la ferez avec monsieur McFarlane, le garde-chasse. » Elle réfléchit un instant et trouva que la punition n'était pas assez sincère, ainsi, elle se rajouter « Oh, et j'écrirai dès ce soir à vos parents pour leur expliquer à quel point leur fils est irrespectueux et fait courir une enseignante partout dans Poudlard pour récupérer ses pochettes. » Elle haussa les sourcils et lui tourna le dos, commençant alors à marcher vers son cours. D'un geste habile de la main, elle fit apparaitre son patronus, un majestueux lynx se présenta à elle et s'éclipsa jusqu'à la salle d'astronomie où il devait faire passer un message de sa part. Par Merlin, voilà qu'elle était en retard, maintenant. Les premières années devaient certainement s’inquiéter, n'étant encore jamais allées dans cette salle. Elle accéléra le pas, trottinant presque dans les dédales des couloirs. Elle monta plusieurs étages et, arrivée au cinquième, elle fit une pause, légèrement essoufflée par ce rythme qu'elle n'avait pas l'habitude de prendre pour se rendre en classe. Qu'elle ne fut pas sa surprise quand, alors qu'elle allait repartir, la brune remarqua que son fameux trouble-fait était devant elle. Elle soupira d'agacement et mit une de ses mains sur ses hanches. « Sérieusement, monsieur Zabini ? Vous voulez vraiment que je vous exclue de métamorphose ou quoi ? » demanda-t-elle en inclinant doucement la tête. Il sourit mystérieusement et, ne voulant pas perdre plus son temps, elle se mit à avancer, passant à ses côtés. Comme la fois précédente, il la suivit, légèrement en retrait. De plus en plus irritée, elle se retourna et lui montra du doigt la direction inverse qu'elle prenait ; « Je suis particulièrement énervée et à bout, monsieur Zabini, je vous demande donc... D'ALLER VOIR AILLEURS SI J'Y SUIS. » Elle lâcha ensuite un râle de frustration et continua d'avancer, en espérant avoir fait passer le message à son élève.
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MessageSujet: Re: Ce jeu c'est un peu leur drogue dure, et ça les aura à l'usure.▲ Dénérys & Lucian {Terminé}   Ce jeu c'est un peu leur drogue dure, et ça les aura à l'usure.▲ Dénérys & Lucian {Terminé} EmptyMer 15 Aoû - 19:04


Sentant que sa professeur de métamorphose commençait à être à bout de son petit jeu stupide, il se pressa pour se rendre à la salle d’astronomie, par le chemin le plus long qu’il pouvait trouver. Hélas, il n’eut pas le temps de trouver de nouveau un couloir qui lui permettrait d’éloigner en cours un peu plus la salle d’astronomie, qu’il se retrouva face à une jeune femme à l’air rageur, sa baguette pointé sur lui. De suite, il se stoppa. Il doutait beaucoup qu’elle lui lance un sort, bien que la fureur transformait ses yeux bleutés, en une couleur givrée. Tentant de rester impassible face à la menace informulée de Miss Grenderwolf, elle finit par lâcher avec hargne ;

« Monsieur Zabini, vous n'êtes pas s'en savoir que je suis une sorcière particulièrement douée et que je peux vous lancer un sort en raison des droits que vous vous êtes donnés. Ne me poussez donc pas à bout et donnez-moi immédiatement mes copies. »

Elle finit par tendre la main dans sa direction, tenant toujours sa baguette dans son autre main. Seulement, Lucian n’abdiqua pas. Maintenant qu’il venait de la balader dans tout le château, ça serait beaucoup trop facile et stupide de lui rendre ses copies sans rechigner. Malgré tout, il n’eut pas son mot à dire lorsqu’elle lui arracha ses copies des mains.

« Je retire cinquante points à Serpentard et je vous donne une retenue, monsieur Zabini. Vous la ferez avec monsieur McFarlane, le garde-chasse. »

Et voilà qu’il récoltait une nouvelle retenue, en plus de nouveaux points perdus. Elle plaçait véritablement la barre très haut, et le Serpentard commençait à avoir du mal à la dépasser. Il ne savait pas vraiment comment s’y prendre avec elle, d’ordinaire on lui refusait rarement une partie de jambes en l’air, à vrai dire, cette situation blessait légèrement son amour propre. Bien qu’il ne se laissait pas abattre par les refus de sa professeur, il commençait lentement à perdre patience. Comment allait-il pouvoir s’y prendre pour la séduire ? Il était totalement à court d’idées en cet instant, s’attendant à une nouvelle bourrasque de reproche.

« Oh, et j'écrirai dès ce soir à vos parents pour leur expliquer à quel point leur fils est irrespectueux et fait courir une enseignante partout dans Poudlard pour récupérer ses pochettes. »

Par Merlin, c’est une lettre que son père n’allait absolument pas apprécier de recevoir. Il devait absolument changer la donne, et très vite. Perdre des points, et se faire coller, ça passait encore, mais envoyer une lettre à ses parents c’était quelque chose dont Lucian ne pouvait pas se permettre. Il devait faire ses preuves cette année pour prouver à ses parents qu’il pouvait faire ses propres choix, et qu’il savait se comporter avec maturité, alors si Miss Grenderwolf leur écrivait pour leur expliquer cette situation désastreuse, il risquait de remettre en doute sa possible maturité. Grimaçant, il la vit soudainement lui tourner le dos, après l’avoir vu hausser ses sourcils, afin de bien se faire comprendre. Que devait-il faire ? Il n’avait plus beaucoup d’options à présent. Soit il la laissait partir et tenter une nouvelle approche plus tard, soit il la poursuivait de nouveau. La première solution lui paraissait clairement envisageable, surtout après un tel drame, seulement, cela signifiait qu’il s’avouait déjà vaincu, et il ne pouvait pas se le permettre. Il finit par se rabattre sur la deuxième option, certain de faire le bon choix. Il se mit rapidement en chasse de sa professeur, qui n’était pas partie bien loin avec ses talons hauts. Mais avant de la rattraper, il trouva davantage plus drôle l’idée de la surprendre dans un couloir un peu plus haut. Il connaissait le château par cœur, si bien que tous les raccourcis possibles vinrent rapidement prendre racine dans son esprit. Faisant demi-tour, traversant couloirs et montant des escaliers, il se retrouva bien vite au cinquième étage, en haut de l’escalier où se trouvait Miss Grenderwolf.

Lorsqu’il vit de l’agacement peindre ses traits, il sut qu’elle allait de nouveau lui balancer quelque chose à la figure.

« Sérieusement, monsieur Zabini ? Vous voulez vraiment que je vous exclue de métamorphose ou quoi ? »

Il n’était pas sûr que cette idée soit envisageable par la direction, si bien qu’il prit cette menace à la légère. Un fin sourire orna ses lèvres, tandis qu’il fixait la jeune femme face à lui. Ses joues étaient rouges, et elle avait placé une main sur sa hanche. Par Merlin, cette femme était d’une beauté à couper le souffle. Même avec ses pommettes rosées, elle était belle. Elle finit par monter les escaliers, passant à ses côtés sans lui adresser un regard. Le jeune homme finit par la suivre, laissant tout de même une distance entre eux. Il n’avait pas l’impression d’atteindre le but qu’il s’était fixé, il en était même très loin.
Il la vit soudainement se retourner vers lui, et pointer du doigt quelque chose derrière lui. Surpris, il fronça les sourcils, et elle lâcha ;

« Je suis particulièrement énervée et à bout, monsieur Zabini, je vous demande donc... D'ALLER VOIR AILLEURS SI J'Y SUIS. »

Elle accompagna ses dires d’un râle d’agacement certain, tandis qu’elle faisait volte-face pour continuer d’avancer en direction du septième étage. Une idée germa peu à peu dans son esprit, si bien qu’il attendit qu’elle s’en aille, qu’il ne la voit plus du tout. Il laissa filer un bon quart, et finit par gravir les marches menant à la salle d’astronomie. Elle devait certainement être entrée en classe, il allait donc attendre qu’elle finisse son cours. De toute façon, il avait du temps à tuer. Ce devait certainement être le dernier cours de la journée de Miss Grenderwolf, il l’aurait donc tout à lui lorsqu’elle aurait fini son cours pour les premières années. Elle devait penser être débarrassée de lui, et aurait ainsi la surprise de le voir dans une heure. Se callant par terre, contre la pierre froide du mur, il laissa ses pensées filer, tout en jouant avec sa baguette. Le temps passa à vive allure, il n’avait pas cessé de s’imaginer différent scénario qu’il pourrait répéter avec elle en entrant dans la salle. Mais bien entendu, il devinait qu’aucun de ses scénarios, surtout pas celui où elle le poussait sur son bureau avec envie, ne risquaient de se réaliser. Se redressant, regardant les élèves sortir de la salle de classe, il attendit qu’il n’y en ai plus un seul pour entrer dans la salle. Elle rangeait ses affaires, et il eut soudain une impression de déjà-vu. Fermant la porte derrière lui, la faisant claquer au passage, la jeune femme redressa soudainement la tête. Il put de suite voir de la fureur dans les yeux de Miss Grenderwolf, ce qui après tout, n’était en rien étonnant.
S’avançant vers elle, se postant face au bureau, donc face à elle, il lui offrit un sourire en coin.

« Vous paraissez agacée professeur. J’espère que je ne suis pas la cause de votre énervement, lâcha-t-il d’un ton doucereux. »

Il savait pertinemment qu’elle n’était pas heureuse de le voir de nouveau, mais bientôt son avis sur lui changerait, il le devait, sinon il ne l’aurait jamais. Il savait que ce ne serait pas une mince affaire que de changer le regard négatif que sa professeur portait sur lui, mais il aimait les défis, et jusqu’à ce jour, aucune fille n’a encore su lui résister jusqu’au bout.

« Voulez-vous que je vous aide à ranger vos affaires Miss ? demanda-t-il, un grand sourire venant orner ses lèvres. »

Il se doutait qu’elle allait refuser clairement son aide. Mais s’il se montrait un peu moins entreprenant que tout à l’heure, peut-être aurait-il une chance de plaire un peu plus à la belle brune. Espérant intérieurement, il la fixa silencieusement, attendant une réaction de sa part.

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MessageSujet: Re: Ce jeu c'est un peu leur drogue dure, et ça les aura à l'usure.▲ Dénérys & Lucian {Terminé}   Ce jeu c'est un peu leur drogue dure, et ça les aura à l'usure.▲ Dénérys & Lucian {Terminé} EmptyJeu 23 Aoû - 23:05

L'enseignante fut satisfaite de voir que ses menaces avaient servis à quelque chose. En effet, malgré l'acharnement de Lucian, ce dernier avait fini par lâcher l'affaire pour certainement retrouver ses amis ou vaquer à ses occupations. Dans tous les cas, elle ne l'avait plus dans les pattes et c'était le principal. Tout en marchant vers sa salle de classe, la demoiselle repassa en boucle ses précédents souvenirs, s'arrêtant sur le visage de son élève. C'est vrai, il était plutôt beau garçon, enfin, il avait tout pour plaire. Mais ses manières et son arrogance le rendait irritable et au lieu de lui sauter dessus - comme elle l'aurait fait pour un aussi beau jeune homme - elle avait envie de lui taper la tête contre les murs. Au final, ce n'était qu'un goujat irrespectueux qui avait les chevilles bien gonflés et qui traitait les femmes comme un accessoire de plaisir. Merlin, elle en avait connu des hommes dans son genre, et ça ne s'était jamais bien terminé. Particulièrement pour elle. Hunter était de ce genre-là. Elle ne s'en était jamais rendue compte quand elle l'avait rencontré mais, avec le recul et les histoires qui les avaient séparés, Dénérys voyait de plus en plus clair face à au vrai visage de son ancien meilleur ami. Et, bien qu'elle était allergique à toutes sortes de sentiments et ne recherchait donc, que des plaisirs pour une nuit, la sorcière choisissait toujours ses proies et les traquer à sa manière. Et ce n'était jamais l'inverse. Elle n'acceptait pas d'être la biche qui se faisait chasser. Or, Lucian se comportait comme un véritable braconnier.
Ne voulant plus y penser, la jeune femme arriva enfin au septième étage et monta d'un pas vif les escaliers en colimaçons qui menaient dans la Salle d'Astronomie.

Le cours avec ses premières années passa vite. Tellement vite qu'elle les relâcha avec un peu de retard, voulant absolument terminée son explication sur la façon qu'avait les anciens sorciers de fantasmer sur la transformation en étoile. Chose faite, elle leur donna un devoir à faire pour la semaine suivante et eu droit à des plaintes de la part de ses élèves. Comme à chaque fois. Ayant l'habitude, elle esquissa un frêle sourire et leur écrivit au tableau, et à l'aide de sa baguette, le sujet de l'exercice. De mauvaise humeur, les petits sorciers finirent par sortir de la classe tout en la saluant malgré tout. Elle passa alors dans les rangs pour vérifier qu'aucun de ses étudiants n'aient oubliés quelque chose. Ils étaient tellement distraits, parfois. Quand elle constata qu'il n'y avait plus rien dans la salle, elle ferma les stores et rangea ses affaires dans son petit sac en bandoulière. Elle ne l'avait pas en arrivant et, tête en l'air à cause de Zabini, elle avait oublié de prendre des polycopiés qui étaient dans son sac. Un élève s'était alors proposé d'aller lui chercher le reste de ses affaires dans sa classe. Brusquement, elle entendit la porte de la salle de cours se fermer dans un claquement bruyant. Elle sursauta et releva la tête en pensant qu'elle avait dû oublier de fermer une fenêtre, amenant ainsi des courants d'airs dans le château. Mais il n'en fut rien. Devant elle, dans une semi-obscurité se présentait Lucian Zabini, un sourire en coin sur les lèvres. Elle ne savait pas pourquoi, mais un mauvais pressentiment la prit de court et elle frissonna à son approche, plus mauvaise que jamais. Il ne la laisserait donc jamais tranquille, ou quoi ? Il s'approcha d'elle et se plaça sur le premier pupitre qu'il trouva, face à elle et son bureau. « Vous paraissez agacée professeur. J’espère que je ne suis pas la cause de votre énervement. » Elle leva les yeux au ciel tout en soupirant, exaspérée par son comportement et le ton qu'il employait avec elle. Comme s'ils étaient intimes. N'y prenant pas garde, elle continua de glisser ses pochettes dans son sac.

Visiblement, il ferait tout pour lui pourrir la vie. Et ça marchait plutôt bien au vue des réactions de la jeune femme. Irritée plus qu'autre chose, elle fit comme s'il n'existait pas pour éviter de rentrer à nouveau dans un conflit. C'était mieux pour lui comme pour elle. « Voulez-vous que je vous aide à ranger vos affaires Miss ? » Elle se retourna alors vers lui, une main posée sur la hanche, tout en levant un sourcil dubitatif. Réellement ? Il recommençait son petit jeu quitte à finir chez le directeur ? Parce que sincèrement, c'est ce qui allait se passer s'il ne cessait pas son petit jeu de con arrogant. Lâchant son sac des mains, l'enseignante passa ensuite ses mains autour de ses bras et se mit entièrement face à son élève. « Je ne crois pas, non. Vous connaissant, monsieur Zabini, je serai prête à parier que je ne reverrai jamais mes affaires si je vous les confie. Je m'abstiendrai donc. » rétorqua-t-elle, une lueur de fureur dans les yeux. Sa dernière petite blague ne lui avait pas plu et, rancunière comme jamais, elle ne passerait pas l'éponge dessus aussi facilement. N'y tenant plus, elle finit par attraper ce qui lui appartenait et s'éloigna de lui pour sortir de la salle de classe. Elle n'avait plus rien à faire ici et ne voulait certainement pas être seule avec un disciple qui avait pour idée de lui faire écarter les cuisses. Pourtant, elle finit par s'arrêter et tourna juste la tête lui, alors qu'il l'observait. « Vous devriez être plus prudent sur les choix que vous faîtes, monsieur Zabini. Ou ça finira, un jour ou l'autre, par vous retomber dessus. » Menace, pas menace. Elle lui avait dit ce qu'elle pensait et c'était le principal. Laissant ses talons claquer, elle s'apprêta alors à sortir de la salle mais s'aperçut, que, vif, Lucian était déjà devant elle, lui faisant barrage pour passer, le même sourire en coin qui ornait ses lèvres pulpeuses. Elle frissonna, se sentant plus que jamais en danger.
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MessageSujet: Re: Ce jeu c'est un peu leur drogue dure, et ça les aura à l'usure.▲ Dénérys & Lucian {Terminé}   Ce jeu c'est un peu leur drogue dure, et ça les aura à l'usure.▲ Dénérys & Lucian {Terminé} EmptyLun 3 Sep - 12:45


Continuant de toiser sa professeur, il la vit hausser un sourcil, d’un air qui voulait dire « tu te fiches de moi ou quoi ? ». Accentuant son air perplexe, elle posa l’une de ses mains sur sa hanche, tout en le fixant de son regard glacial. Dès son premier cours de métamorphose, Lucian avait de suite remarqué que Miss Grenderwolf avait de très beaux yeux bleutés, surtout à la lumière du soleil. Et il regrettait amèrement qu’en sa compagnie, ce bleu océan se change en calotte glacière. La jeune femme lâcha son sac des mains, elle croisa les bras avant de se poster face à lui.

« Je ne crois pas, non. Vous connaissant, monsieur Zabini, je serai prête à parier que je ne reverrai jamais mes affaires si je vous les confie. Je m'abstiendrai donc. »

Il ne put s’empêcher de sourire en se souvenant comment il l’avait baladé dans le château une heure avant. Il ne savait pas franchement ce qui lui était passé par la tête, à vrai dire, il ne savait pas comment s’y prendre pour réussir à séduire la belle brune. Cette situation en devenait presque usante, et la patience n’était pas l’une des qualités du Serpentard, loin de là. Sa professeur finit par attraper ses affaires, et se dirigea vers la porte de salle avec la ferme intention de partir. Malgré tout, avant de sortir, elle tourna son joli minois vers lui, et lui lança ;

« Vous devriez être plus prudent sur les choix que vous faîtes, monsieur Zabini. Ou ça finira, un jour ou l'autre, par vous retomber dessus. »

Il n’en doutait pas une minute, étant donné qu’il venait de retirer plus de 50 points à sa maison, et qu’il était collé. Tout ça pour quoi ? Rien, absolument rien. A part réussir à se faire haïr par celle qu’il voulait avoir dans son lit, il n’était pas parvenu à atteindre le but qu’il s’était fixé. Il était tiraillé entre la fureur et la déception. Alors que sa professeur allait partir, il s’interposa avec vivacité entre elle et la sortie. Certain qu’il ne devait pas continuer son petit manège, ou il finirait certainement dans de sales draps, il lui adressa un sourire en coin avant de lâcher ;

« Laissez-moi vous ouvrir la porte professeur. »

Et sur ces dires, il attrapa la poignée de la porte en bois, et l’ouvrit, laissant entendre un grincement sonore. La jeune femme le fixa d’un air interloqué, mais reprit contenance bien vite, préférant certainement s’éloigner de lui le plus vite possible, avant qu’il ne fasse encore dégénérer les choses. Il fixa sa professeur en train de s’éloigner, et de descendre les escaliers jusqu’à ce qu’il ne l’aperçoive plus. Lâchant un soupir las, il décida de retourner à sa salle commune et de travailler un peu avant le dîner. Il se dirigea vers les cachots, le gout amer de la défaite dans la bouche. Mais il ne comptait pas se laisser abattre ainsi, il reviendrait à la charge, dans un petit moment.

-THE END-
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