« Un cookie ? »
« Volontiers. »

L’on ne sut réellement par quel miracle Cassandra avait réussit à faire sortir Artémis de la salle commune, mais comme toujours celle-ci avait réussit sa mission avec brillo. Les demoiselles avaient finit par sortir de l’école dont l’ambiance était digne d’un concert de métal des années 2000 et pour éviter l’électricité qui était dans l’air, elles s’étaient rendue à près au lard, dans le seul endroit propre et convenable pour deux jeunes femmes de bonnes familles…. Le salon de thé.
Bien que le salon ait toujours été décoré avec des gouts et ton douteux, les demoiselles avaient pour habitude de s’y rendre, plus pour profiter de leurs pâtisseries et viennoiserie que pour l’ambiance qui s’y trouvait. Car si les couples y partageaient volontiers leurs salives, ce n’était point le cas de des amies de Serdaigles qui elles, n’avaient nullement ce genre de poids à leurs pieds.
Si cela était étonnant qu’une belle jeune femme sachant profiter de la vie telle que Cassandra était célibataire, cela l’était moins lorsque l’on parlait du cas Greyback. Coincée jusqu’au bout des ongles, elle n’avait jamais osée sortir de sa bulle protectionniste de politesse et de bonne éducation. Si bien, que jamais le gros mot ne sortit de sa bouche, laissant toutes marques et sortes de vulgarité aux autres jeunes femmes de moins bonne famille.

Ainsi donc, cookie en bouche, Artémis s’était permise une petite folie en trempant celui-ci dans le chocolat chaud qu’elle avait commandé en plus de sa tisane à la rose. Après tout, ce n’était pas tout les weekends qu’elle se permettait des sorties et encore moins de telle gourmandises ! L’on aurait presque pu prendre la jeune femme pour une anorexique tellement celle-ci était mince, mais au fond, elle n’osait jamais manger plus que ce que son corps réclamait, de peur de rentrer et de bénéficier de la part de ses parents quelques remarques déplaisantes.
Souriant à son amie, elle posa le coude sur la table et appuya sa tête contre sa main. Pour une fois, la belle amie maintenait ses nerfs face aux démonstrations d’amours des étudiants qui étaient dans le dos d’Artémis. Cela était un bon signe, l’érudite n’aurait surement en aucun cas besoin de calmer le jeu avec les couples. Dont elle n’avait en aucun cas pris la peine de poser les yeux dessus.

« Quelle belle journée, n'est ce pas Artémis ? Il fait relativement beau pour la saison, nous sommes installées devant un thé somme toute correct et des pâtisseries absolument divines ! »

« Oui, il faut dire que le pâtissier du salon de thé se surpasse en découverte gustative. As-tu gouté ce cupcake à la lavande et à la rose ? Je le trouve, certes, sucré mais très rafraichissant dans sa création ! »

Hey oui, les deux jeunes femmes pouvaient se révéler des plus courtoises et ennuyeuses dans leurs conversations, ayant depuis longtemps appris l’art de converser entre demoiselles respectueuses. Bien évidement, cela était avant qu’elles ne prennent réellement la peine de se lancer sur des conversations plus sérieuse, et ce fut bien évidement Artémis qui ouvrit les hostilités en lançant, l’air de rien, en portant sa tasse de thé à ses lèvres la fameuse phrase qui ferait surement sauter les nerfs de Cassandra…

« Matthews m’a poussée dans le lac le weekends dernier. »

Cette brute de gryffondor avait osé poussée la Greyback dans le lac, alors que la plupart des amis de Mya savaient que la jeune femme ne savait nager et avait une peur bleue de l’eau.

« Je crains d'avoir mal compris, elle t'a quoi ? »
Voila, la phrase fatidique avait été lancée et la réaction prévue arriva. Cassy s’inquiétait pour son amie, chose parfaitement normale me direz-vous étant donnée que la belle brune était particulièrement phobique de l’eau, mais que l’acte de la Gryffondor Matthews n’avait pas été anodin, elle avait faillit tuée la Serdaigle dans ce geste qui partait juste d’une envie d’arracher la perfection dont pouvait faire preuve la bleue et argent. Au final, toute cette histoire était une histoire d’idéologie différentes et de sentiments fiévreusement envieux de ne pouvoir se retrouver chez l’une et l’autre jeune femme. Car si Mya semblait parfaite, elle ne l’était en aucun cas. Son plus gros défaut était l’attirance qu’elle éprouvait pour son cousin… Et son manque d’affirmation flagrante. Car oui, Artémis n’avait pas été éduquée dans l’optique de donner son opinons et de pouvoir vivre comme bon lui semblait. Marionnette de ses parents, elle devait se contenter d’approuver tout les choix qui étaient fait pour elle. Entre ses mains, son destin était de rendre fière ses parents en restant docile et prévisible, sans jamais tenter de déroger à la règle de la femme dominée et sans but. Bien que la demoiselle passait aux yeux de tous pour cette poupée de porcelaine à la fragilité légendaire – et l’étant-, Mya ne pouvait s’empêcher de rêver à une vie meilleure. Tout ce qu’elle aspirait depuis des années était de pouvoir vivre selon une indépendance propre, une liberté dont elle n’avait jamais été la propriétaire. L’envie de voyager et de vivre ses propres aventures, loin du regard hostile de la société de sang pur qui n’attendait d’elle que de bons petits plats, une éducation et un mataient stricte mais aussi la production en série d’une progéniture au sang aussi pur que le sien, qu’importait que celle-ci ait des déficiences mentales due au mélange des sangs proches où non.

Droite comme un piquet, elle continuait de gouter avec délicatesse et maintient aristocrate le thé qui lui avait été servit, glissant discrètement quelques douceurs du cotés de son amie qui avait rapidement terminée les siennes. De part la stature fine et maigre de Mya, beaucoup d’étudiant qui la côtoyaient, du moins, l’avait déjà remarqué en cours où dans un couloir, pensaient que la jeune femme connaissait des problèmes alimentaire, notamment l’anorexie. Il en était tout le contraire. Gourmande, elle savait ou s’arrêter dans ses petits moments gustatifs. Artémis pensait certes à sa taille fine lorsque se trouvait des pâtisseries toutes aussi appétissantes les unes que les autres, mais la jeune femme ne voulait se permettre de plonger dedans, de peur que ses parents ne lui fassent une quel qu’on que remarque sur le poids qu’elle aurait pu prendre durant son séjour à l’école. Car certes, dans une meute de loup, l’on considérait des hanches amples et bien formées comme un critère de beauté, mais chez les Greyback sorciers, normaux, l’on pensait toujours que le futur époux se devait de pouvoir passer les mains autour de la taille de la jeune femme, touchant donc ses doigts dans la poigne de la taille. Certes, aidée d’un corset il était facile au futur cher et tendre de pouvoir réaliser cet exploit, mais plus les demoiselles étaient fines, et plus simple il était de trouver un époux. C’était pour cela que Mya se devait de faire attention, éduquée pour rester conforme à cette fameuse tradition européenne des années 1800.
Gênée, elle ne savait comment répondre aux questions de son amie. N’osant pas réellement regarder celle-ci, elle se permit de glisser son regard sur la tapisserie du salon de thé, comme si elle était partie en pleine rédaction d’un mémoire sur le style crépis de l’endroit. Ce ne devait être facile pour la poupée brune de parler de ce genre de choses. On avait toujours répétée à celle-ci qu’une jeune femme bien éduquée se devait de garder ses problèmes pour soit, et certes, cela était facile lorsque l’on ne devait pas vivre dans une école de sorcellerie à la merci des étudiants cherchant un moyen de décompresser sur les autres… Ce fut alors en reposant doucement sa tasse, non sans trembloter que la belle répondit sur un ton continuant la conversation futiles des demoiselles. Entre demoiselles de bonnes familles, l’on savait parler des sujets grave sans réellement les mettre à plat…

« Elle m’a poussée dans le lac. » Répéta Mya doucement. Continuant son observation de la tapisserie, elle déposa son regard sur le petit couple sur une table non loin d’elles. Contrairement à ceux qui étaient dans son dos et qu’elle ne pouvait voir, ils se contentaient de roucouler. Ayant une proximité indécente aux yeux de la jeune femme, elle se contenta de détourner de nouveau ses yeux satinés vers la Whitemore… Reprenant donc la conversation comme si celle-ci était d’une banalité ennuyante. « Byron est venu à mon secours. Je n’ai pas eu le temps de faire quoi que ce soit. Heureusement qu’il était là… » Elle se surprit à repenser à la chemise à carreau qu’il avait posé sur ses épaules, essayant de garder la brune choquée au chaud afin qu’elle n’attrape froid. Apeurée, Artémis s’était laissée guidée jusqu’à l’infirmerie sans pour autant se plaindre du comportement de la louve. Certes, elle aurait parfaitement pu rapporter cet incident à l’administration, car si le gardien des clefs de l’école de sorcellerie n’avait été là pour la sortir de cette situation, en aucun cas la Barbie Greyback ne serait actuellement assise aux cotés de la Serdaigle à prendre tranquillement un thé.

Enfin, Cassandre demanda à la jeune femme de reprendre depuis le début. Ce ne fut qu’à ce moment que les choses furent totalement posées à plat. Plongeant son regard dans celui charbonneux de la brune au caractère de feu, Artémis se permit un petit soupir las, comme si parler de cette histoire ne faisait que d’empirer les choses… Un haussement d’épaules à peine perceptible plus tard –une jeune femme de bonne famille n’hausse les épaules-, la belle au bois dormant reprit donc l’histoire depuis le début. Revivant un samedi qu’elle aurait largement préféré oublier. Elle en vint presque à se demander pourquoi elle avait abordé ce sujet…. Mis à part le fait de se libérer le cœur d’un poids et d’une certaine peur ?

« J’étais tranquilement en train de préparer un rendu pour le cour de soin aux créatures magiques, quand est arrivée Selena Matthews, la meilleure amie de mon cousin, Loki. » Pourquoi précisait-elle cela ? Elle n’avait qu’un seul cousin après tout ! « Après une courte conversation dans le but d’avorter cette rencontre et reprendre mes révisions, la jeune femme n’entendit pas cet avortement de la même oreille et m’a donc poussée dans le lac lorsque je lui ai ploiement fait remarquée qu’elle agissait comme un canidé et non une sorcière…. Bien que je connaisse des canidés mieux éduquée que celle-ci… Ce doit être la référence à son éducation qui l’a poussée à bout. Dans tout les cas, Byron est venu à mon secours. Fin de l’histoire. »

Quelques secondes plus tard, la demoiselle portait sa tasse de thé à la bouche, puis un petit morceau de cookie qu’elle trempa préalablement dans son chocolat chaud. Toujours aussi droite et étriquée, elle ne semblait pas particulièrement gênée où choquée par ce qu’il s’était passé. Mais son attitude plus étriquée qu’aux habitudes ainsi que son regard fuyant disait tout. Elle ne s’était toujours pas remise du choc et dormir se révélait une toute autre histoire. Bien évidement, elle était suivie par l’équipe psychologique de l’école depuis cet incident et celui-ci avait été reporté à ses parents.
Elle n’avait encore touché mot à Loki pour celui-ci, n’osant pas réellement aborder le sujet avec celui-ci, préférant donc l’éviter jusqu’à ce qu’elle se soit remise psychologiquement. Car affronter une peur n’était pas des plus évident, surtout lorsque celle-ci vous hantait depuis votre plus tendre enfance…

Spoiler:

La mine et le regard déconfit d’Artémis dans cette situation pouvait parfaitement laisser comprendre à la bleue et argent qu’ici, la demoiselle ne souhaitait ni mettre en danger ses études, ni se créer plus de problèmes qu’elle en avait déjà. Car si une chose était sure, c’était que si la poupée de porcelaine qu’elle était faisait remonter cet incident auprès de l’administration ses parents se feraient une réelle joie de la rapatrié sous leur joug mais Matthews serait de plus belle contre elle, cherchant par tout les moyens de se venger de cette petite remise à niveau de la part de l’école.
La douce et innocente Artémis ne voulait en aucun cas que tout cela arrive. Elle ne voulait retourner dans son manoir de famille et ainsi perdre le contact si agréable et dangereux qu’elle avait avec son cousin. Et bien que la morale que lui faisait sa si chère amie ne semblait en aucun cas la toucher, le masque qu’elle montrait à présent n’était la que pour empêcher son amie de devenir le souffre douleurs de toute l’école. Baissant son regard satiné vers la table, fixant les nombreuses pâtisseries qui se trouvaient sur la table, elle tentait de prendre sur elle, de ne pas répondre à la demoiselle qu’il n’était pas convenant de ne pas s’excuser face aux autres. Bien évidement, son éducation qui la coinçait dans sa bulle de perfection l’empêchait de répondre tac o tac. Si Cassy pouvait le faire, ce n’était en aucun cas dans les possibilités de Mya.

« Je sais que ce n’était pas sans risque, cela n’arrivera plus. Je prendrai plus de précaution la prochaine fois. De plus, nous savons toutes les deux qu’il m’est impossible d’en informer l’administration. L’école risquerait de tenir au courant mes parents, et ils me rappelleront auprès d’eux. Je ne pourrais donc rester ici. Ils pourraient parfaitement me marier avec le parfait sang pur de leur choix pour s’assurer que je ne revienne plus à Poudlard. »

Elle prit la tasse de thé qui était face à elle, l’eau s’était refroidie, et d’une traite elle termina l’eau autrefois chaude. Ses mains restèrent autour de la dite porcelaine douteuse. Et lorsque la belle face à elle reprit la parole, ce fut pour parler de son cousin. Pensait-elle réellement que le jeune homme ferait quelque chose ? Artémis n’en était pas particulièrement convainque. Elle n’avait même pas osé lui en toucher mot, si bien, qu’elle préférait l’éviter dans les couloirs du château le temps de se remettre de ses émotions. S’enfermant dans la bibliothèque, profitant des moments calmes de celle-ci afin de réviser et faire des lectures, oubliant ainsi sa mésaventure.

« Il n’en fera rien. Il l’aime trop pour cela. Après tout, je suis encore en vie, alors pourquoi lui faire la morale ? Je le connais, il ne dira rien. Je suis presque certaine qu’au fond, il n’en a que faire. »

S’empêchant de soupirer, elle reprit une mine plus joyeuse en posant son dévolu sur un des muffins présent devant elle et le croqua à pleine dent, mâchant avec élégance et standing celui-ci. Après tout, l’on n’était pas une fille de bonne famille pour rien !
Mais lorsqu’elle avala ce fut pour entendre la requête de Cass. Celle-ci voulait que Mya lui promette de ne plus jamais se laisser faire. Hors, la belle brune n’était pas du tout une jeune femme se permettant ce genre de faste… d’hérésie. Rose n’était pas brutale, et ne plus se laisser faire était justement une sorte de brutalité.

« Voyons Cassandre ! Ce serait montrer une forme de brutalité, nous savons toutes les deux que je ne peux me permettre ce genre d’acte ! Ce serait contre mon éducation. » répondit-elle, sérieuse.

Spoiler:

La belle et délicate Cass perdait de sa patience. Artémis face à elle n’était qu’autre qu’une demoiselle au courage le plus latent. Elle n’avait certes jamais oser lever la voix, la main sur quelqu’on que vie sur cette terre, mais ce n’était pas pour cela qu’elle ne s’estimait où ne s’aimait pas. A la différence de la jeune Serdaigle qui était face à elle, la demoiselle savait rester à sa place sans réellement se montrer aux autres. Certes, toutes deux avaient un caractère parfaitement opposé et c’était surement pour cela que les deux jeunes femmes étaient amies.
Et bien que la brunette n’osait réellement répondre aux dires de son amie, c’était plus par politesse et bonne éducation plutôt que par convictions. Pourquoi ne s’aimerait-elle donc pas ? N’était-elle pas la seule et unique fille Greyback ? Les yeux baisser vers le thé qu’avait réchauffé son amie, Mya, repoussa sa tasse comme si, celle-ci n’avait plus d’intérêt. Elle semblait alors désintéressée par la porcelaine de mauvaise qualité du salon de thé, et plus concentrer sur les couples badinant plus loin d’elles.
Artémis n’avait réellement pas l’envie ni le courage d’observer l’air renfrogné de son amie. Elle savait qu’elle pouvait se trouver agaçante avec ses habitudes, elle tapait souvent sur les nerfs de ses amies due à sa passivité récurrente. Jamais Mya n’osait dire non, et pourtant, il y avait des moments où la demoiselle ferait mieux de se rebeller contre le monde. Contre ses parents, contre ceux qui se permettaient de lui faire du mal, bref, contre une population qui aurait oublié qu’il y avait des personnes plus fragiles mais restant tout de même humaines elles aussi. Les mots et les gestes pouvaient blesser, parfois tuer. S’en rendaient-ils seulement compte ? Dans le cas de Selena, Mya en doutait. Elle doutait que la louve qui ne suivait que ses pulsions animales ait une seule fois dans sa vie regretté l’un de ses actes.

Pinçant les lèvres, la douce demoiselle au nom de déesse Grec reposa son regard satiné, brillant sur son amie. Ce sujet tournait en rond. Les autres de sa maison lui disaient toujours la même chose, espérant surement éclater la petite bulle en verre de la demoiselle. Mais si durant toutes ses années elle n’avait réussit à ce débarrasser de ce corsage qui l’étouffait, ce ne serait pas sous les conseils avisés des autres qu’elle pourrait y réussir. Bien au contraire, elle continuerait de sourire et de vivre dans l’enfers qu’était l’école aux yeux de la si fragile érudite.

« Tu sais parfaitement que le choix n’est pas une option chez les Greyback. Ma famille décidera toujours de mon avenir, de ce qui est mieux pour moi. Il est de mon devoir d’accepter cela. Ce n’est pas une question de ne s’aimer où non. Je me respecte, je n’ai juste pas à user de la violence pour que les autres fasse de même. »

Se levant, la demoiselle fit un sourire doux à Cassandre. La Whitemore avait toujours eue plus de courage que la poupée de porcelaine qu’était Artémis. Elle préférait vivre sa vie comme bon lui semblait en oubliant les désirs de ses parents. Mais contrairement à la Greyback, celle-ci n’avait nullement besoin d’avoir un destin tracé tel celui de son amie. Car la vie d’Artémis appartenait à son cousin, il pouvait la lui prendre comme bon lui semblait. Quant à son corps, il était la propriété exclusive de ses parents, qui eux seuls, savaient ce qui était le meilleur pour la jeune femme.

« Je n’ai plus faim. Désires-tu rentrer à Poudlard avec moi ? » attendant la réponse de la Serdaigle, Artémis se doutait parfaitement que celle-ci préfèrerait se détendre à Près au Lard, laissant son indomptable érudite rentrer réviser ses leçons.