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 Rohàlesya ► la famille est une machine à broyer les sentiments

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Alesya Y. Lestrange
Alesya Y. Lestrange
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MessageSujet: Rohàlesya ► la famille est une machine à broyer les sentiments   Rohàlesya ► la famille est une machine à broyer les sentiments EmptyDim 15 Juil - 17:04



We are the same blood.

While half of us were lost, the other half forgot


Comme des petites flammes dansant encore dans sesyeux, elle se souvenait des années qu’elle avait passées à Poudlard avec Rohàn comme seul véritable repère. Dans l’immensité glacée qu’était l’école, dans la panique qu’était leurs vies, dans les doutes et tout le reste, il avait été là, solide et elle l’avait cherché, comme un enfant cherche pendant une partie de cache-cache, avec un enthousiasme et une détermination incroyable. Jusqu’à cet été, le jeune homme, son grand-frère, avait été pour elle un modèle, un exemple, une sécurité et elle avait passé de nombreuses soirées simplement assise contre lui, dans un canapé défoncé de la salle commune des Serpentards, à critiquer les gens, à refaire le monde, à rire encore et encore, à grandir sans avoir trop peur, puisqu’il était là. Ils s’étaient toujours bien entendu, d’une façon spéciale certes, mais avec un attachement qui s’avérait évident, malgré les vannes, les attaques, les défis. Ils se poussaient vers le haut, vers la réussite, vers la perfection magique qu’impliquait leur nom de famille mais avant toute chose, ils s’aimaient, frère et sœur, inséparable en dépit de l’année de différence entre eux… ils s’étaient aimés du moins, car Rohàn avait fait des choix qui, dans le cœur d’Alesya, signifiait trahison.

Et ca, elle ne savait pas le pardonner. C’était sa tare, sa faiblesse, son talon d’Achille…

Jusqu’à Juin dernier, elle avait cherché sa présence en cas de problème, parce que c’était rassurant de se retrouver juste à côté de son ainé… et puis il avait décidé de se fiancer, ou d’accepter des fiançailles, du moins, qu’elle ne pouvait même pas envisager comme tolérable. Ange, foutue Ange, saleté de vermine… depuis, elle évitait consciencieusement son frère et c’était devenu presque un art. Il lui avait fait mal et ça, dans cette famille, c’était un péché capital, c’était un crime même, quelque chose que l’on ne savait pardonner. C’était la raison de la haine originelle, c’était le contraire de la loyauté qu’on leur avait inculqué depuis leurs plus tendres années. Alors elle fuyait, lâchement, elle fuyait depuis Juillet oui. Elle avait mis les voiles avec Ezechiel, ils avaient même convolé, elle avait refusé de parler à son ainé depuis… c’était plus simple, cela lui permettait de garder la tête haute, de ne pas ployer, de ne pas pleurer comme une enfant, d’avoir le dessus, un peu. Elle n’approuvait pas de cette union et le faisait comprendre sans montrer ses peurs, elle avait donc l’impression de gagner.

Toute assurance la quitta cependant lorsqu’elle réalisa qu’ils partageaient probablement un lieu de cachette. Rohàn se trouvait au bout du couloir interdit, plongé dans ses pensées et elle se retrouvait plantée là. Elle avait voulu fuir une fois de plus la salle commune des Verts et Argents, ne tenant pas à le croiser, rejoignant donc un des passages austères où elle aimait trainer… Elle avait été persuadée de s’y retrouver seule mais non, et comme elle avait fait du bruit en arrivant, trois secondes plus tôt, elle était coincée là, face à son frère, face à cette enflure à qui elle ne voulait plus parler. Contrariée, elle croisa les bras, décidant de battre le fer tant qu’il était chaud. En trois pas, elle se rapprocha un peu de lui. « Oh, mais serait-ce notre joyeux fiancé ? Ta blonde n’est pas là pour te faire ramper comme une bombabouse ? Étonnant... »

Lestrange, ou la subtilité même. D’autant qu’elle était à des milles de se douter qu’Amadeus n’avait pas su tenir sa langue.
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MessageSujet: Re: Rohàlesya ► la famille est une machine à broyer les sentiments   Rohàlesya ► la famille est une machine à broyer les sentiments EmptyJeu 19 Juil - 8:34



We are the same blood.

While half of us were lost, the other half forgot


« Oh, mais serait-ce notre joyeux fiancé ? Ta blonde n’est pas là pour te faire ramper comme une bombabouse ? Étonnant... » Il se mit à rire. C'était un rire sans humour, un rire doux. Tacheté de moquerie et de pitié. Un rire qui avait duré une seule seconde mais qui signifiait tellement de choses.

Rohàn trouvait étrangement la paix avec son âme dans ce lieu si austère. Et c'est pourquoi il s'y était rendu en fin d'après-midi. Il réfléchirait. Il serait seul. Du moins, c'est ce qu'il espérait. Il réfléchissait à ce qu'il s'était passé. A tout ce qui s'était produit durant cette dernière année à Poudlard. Ses fiançailles avec cette blondasse qui jouait avec ses nerfs, et le baiser qui s'était produit entre sa sœur et son meilleur ami. Baiser qui avait indirectement entraîné celui de Rohàn et de la benjamine des Goyle. Et l'absence aussi d'une certaine personne. Alesya. Quatre mois maintenant. Qu'ils ne s'étaient pas réellement parlés. Au début, Rohàn en avait pensé qu'il mettait ça simplement au compte de la fin de l'adolescence ; sa sœur ayant envie de faire autre chose que de trainer dans les pattes de son grand-frère, chose qu'il avait toléré par ailleurs. Dans quelques temps, il ne serait plus là pour elle, et elle devra se débrouiller seule. Qu'elle anticipe le mouvement, il avait trouve ça bien, ou du moins correct. Mais quatre mois. C'était de trop. C'était comme si du jour au lendemain elle avait disparue, changeant étrangement de comportement. Et en parallèle, il avait aussi Ezechiel. Lui, parfois Rohàn le croisant dans les couloirs, s'échangeant alors des banalités. Mais la voix du jeune Nott avait changé, et cela n'avait pas vraiment échappé à l'oreille du Serpentard. Une voix pesante, qui se voulait être cassante presque. Il se tramait quelque chose. Et cette coïncidence n'avait été éclairée que par la remarque de son meilleur ami. « Si tu veux mon avis, c’est pas de moi dont tu devrais avoir peur pour ta sœur.. mais plutôt du Nott, son ami d’enfance. Je ne crois pas qu’ils soient de simples amis. Il était littéralement vert de jalousie sur le terrain. » Difficile d'imagier sa sœur sortir avec son meilleur ami.

« Serait-ce là ma très chère sœur venant ainsi me voir, débarquant à la manière d'une fleur qui s'était depuis longtemps envolée ? » Le ton avait été ainsi décidé. Moqueur, teintée d'ironie. Se retournant alors pour faire face à la demoiselle, Rohàn la regarda droit dans les yeux. Il avait juste envie de braquer sa baguette sur elle, voulant lui lancer un Legilimens. Mais il le ferait pas. Uniquement par respect pour elle, parce qu'elle était sa sœur. Et qu'elle avait accessoirement le droit d'avoir es secrets, et de posséder la décision, celle de lui en révéler ou de lui en cacher. Posant ses yeux onyx sur les siens, il renchérit d'une voix beaucoup plus sérieuse : « C'est drôle mais ... serais-tu en train de te forger une sale réputation ? Celle d'une Marie-Couche-Toi-là ? Amadeus ? Ezechiel ? D'autres sûrement ... Enfin, ce ne sont que des bruits de couloir que j'énonce là. »
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Alesya Y. Lestrange
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MessageSujet: Re: Rohàlesya ► la famille est une machine à broyer les sentiments   Rohàlesya ► la famille est une machine à broyer les sentiments EmptySam 28 Juil - 12:06



We are the same blood.

While half of us were lost, the other half forgot


Il lui fit face, semblant amusé par cette attaque si directe. Alesya ne mâchait pas ses mots, c’était une tare familiale à vrai dire, la franchise sournoise et déplacée, celle qu’on forçait pour faire mal. Tout le monde le savait, ils piquaient, sarcastiques et mauvais, enfants terribles et pourtant… pourtant, il répondit trop doucement, d’une voix qui, pour un peu, aurait pu faire culpabiliser la jeune femme. L’espace d’une seconde, elle se demanda si elle n’y était pas allée trop fort… « Serait-ce là ma très chère sœur venant ainsi me voir, débarquant à la manière d'une fleur qui s'était depuis longtemps envolée ? » Elle secoua la tête, imperceptiblement. Non, elle n’y était pas allée trop fort. Il y avait de la moquerie dans ce qu’il avançait, il ne se gênait pas pour lui rendre les coups. Certes, il avait raison, depuis des mois elle s’était envolée et il l’avait perdu, mais cela ne semblait pas plus le déranger que ça… Surement parce qu’au fond, il s’en moquait, de sa petite sœur trop bruyante. Ou bien parce que c’était également une habitude familiale que de ne pas montrer ses faiblesses… de ce côté-là, Alesya avait encore des choses à apprendre, clairement. Elle n’eut pas le temps de répondre car il enchaîna aussitôt, curieuse façon de demander des nouvelles : « C'est drôle mais ... serais-tu en train de te forger une sale réputation ? Celle d'une Marie-Couche-Toi-là ? Amadeus ? Ezechiel ? D'autres sûrement ... Enfin, ce ne sont que des bruits de couloir que j'énonce là. »

Elle fronça les sourcils, instantanément. Amadeus avait donc parlé, pensant surement qu’en avouant ses ‘fautes’, Rohàn serait plus clément. Elle aurait dû s’y attendre, mais cela lui fit mal de réaliser que son ainé semblait se ranger du côté de son ami. Elle était belle, la famille. Et puis, qu’avait-il raconté, cet abruti de Goyle, au sujet d’Ezechiel ? Elle ferma sa main, passant son pouce sur l’alliance qu’elle portait, nerveuse mais ne le montrant pas. Après tout, puisqu’il se foutait de tout, Rohàn n’aurait rien à dire là-dessus. Et puisqu’il semblait vouloir la provoquer, elle n’aurait qu’à sauter sur l’occasion pour l’agacer, pour lui prouver qu’il avait raison de l’abandonner, puisqu’elle ne valait pas grand-chose. Oubliant, l’espace d’une seconde, que son frère avait quelques talents qui auraient pu la gêner profondément, Legilimens sans scrupules, elle se grandit de son mieux, plantée devant lui. De sa main non-baguée, elle commença a énumérée « Oh mais il t’en manque, tu sais… » elle tendit un doigts « Krum » puis un autre « Goyle junior » et encore un « Oh puis tous les sang-purs disponibles » et un dernier « Même un prof à vrai dire… »

Mauvaise, elle afficha un sourire malsain. « Mais c’est de ta faute, tout ça. Tu places la barre si haut dans la catégorie ‘gros connard’, je dois me démener pour rester à ton niveau et ne pas faire honte à ta propre réputation… » elle prenait des risques, mais qu’il s’amuse à essayer de la remettre à sa place et ça allait saigner. Alesya n’était plus une petite fille, ce n’était plus la gosse fragile et impressionnable qu’il avait connu, avec qui il avait pu grandir. Non, c’était une teigne en puissance, une jeune femme odieuse et changeante, manipulatrice. C’était un art, un jeu, aussi laissa-t-elle tomber le masque, pendant une seconde, soufflant tout bas « Je serais curieuse de savoir quelle version il t’a raconté, ton adorable meilleur ami… ou devrais-je dire roquet, parce qu’il n’est rien de plus. » et dans sa voix, il y avait soudain quelques nuances étranges. Amadeus l’avait frappé, mine de rien, elle n’avait pas tant besoin de feindre que ça. Il l’avait frappé après avoir annoncé clairement qu’il la trouvait attirante, aussi était-il responsable, sur ce coup-là. Alesya avait bu et que Rohàn soit loyal ou non, il n’en faudrait pas beaucoup pour qu’elle retourne la situation…

Certes, Ezechiel méritait la vérité mais son ainé, après l’abandon estival, il avait perdu tout privilège. Elle userait de ses manœuvres sur lui, puisqu’il avait décidé de la laisser tomber. Dos tendu, visage sombre et nuque tendue, elle faisait mine de cacher un mal aise étrange… Non, il n’avait pas abusé d’elle et c’était débile de le faire croire, elle le savait… Elle n’irait pas jusque-là, mais la présence de son frère la rendait nerveuse et elle était prête à faire bien des conneries, comme pour désespérément attirer son attention.
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MessageSujet: Re: Rohàlesya ► la famille est une machine à broyer les sentiments   Rohàlesya ► la famille est une machine à broyer les sentiments EmptyMar 31 Juil - 19:07



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Rohàn ne le montrait pas. Mais il tenait à sa sœur. Elle demeurait même la personne la plus importante à ses yeux, et il y tenait. Vraiment. Inconsciemment. C'était ce lien qui s'était forgé à travers tant d'années. D'abord jaloux lorsqu’il avait pris qu'il devrait partager son misérable trône avec un nouveau venu, il avait rapidement calmé ses ardeurs lorsqu'il avait su qu'en réalité c'était une nouvelle-venue. Alors ce sentiment d'instinct fraternel s'était offert à lui. Bambin, il avait décidé qu'il serait le grand frère protecteur. Que celui ou celle qui touche à une mèche de la p'tite goûterait à un des trois Sortilèges Impardonnables. Et en grandissant, vraiment, il avait toujours gardé un œil sur elle. Avec distance. Rohàn s'était projeté dans l'avenir, ils grandiraient, ils n'auraient plus besoin d'être dans les pattes de l'autre. Et sans le vouloir, sa sœur s'était extirpé de ses filets depuis le début de l'été. Sans même le voir, ni même le remarquer. Il lui avait fallu du temps pour réaliser que quelque chose avait changé. Et donc que quelque chose clochait. Lorsqu'il avait annoncé ce qu'il avait à dire, la belle brune avait décidé aussi de braquer ses armes et de ses doigts énumérait ses doux amants : « Oh mais il t’en manque, tu sais… Krum, Goyle junior. Oh puis tous les sang-purs disponibles. Même un prof à vrai dire… » Provocation pure et dure. Et pourtant le septième année savait qu'elle ne bluffait pas. Ou alors, elle extrapolait. Elle se posait des limites, c'est du moins ce que l'aîné Lestrange espérait. Si Alesya était parvenue à être une femme facile, alors sa gorge se raclerait, jusqu'à ce que le sang en découle. Son aventure avec Goyle junior l'avait laissé indifférent, alors celle du Krum l'avait interloqué. Elle se l'était tapé elle aussi ? Une rougeur masquée apparut sur les joues du jeune Lestrange. Le Krum s'était donc tapé toute la fratrie Lestrange ... Quelle honte. Blasphème mais il préférait ne pas s'arrêter sur ce détail. « Mais c’est de ta faute, tout ça. Tu places la barre si haut dans la catégorie ‘gros connard’, je dois me démener pour rester à ton niveau et ne pas faire honte à ta propre réputation…» Il se mit à ricaner légèrement. Gros connard, il l'était. Il l'assumait également. Les deux avaient été élevés dans des fils assez extrémistes de l'éducation. Jamais Papa Lestrange sur avait appris la courtoisie ou la gentillesse, c'était plutôt prendre un caillou et crever un œil de sang-de-bourbe avec. A le mépriser en société. D'un ton cassant, Rohàn rétorqua : « Désolé. Mais tu n'es pas très débrouillarde pour toi. Tes sur-efforts ne te conduisent qu'à la catégorie des ‘ petites connes écervelées qui veulent attirer l'attention ’ . » Il n'allait pas la féliciter. Pas pour être détestable et méprisable envers son propre frère ainé. Hors de question. Elle pouvait sortir l'artillerie lourde pour les sangs impurs. Mais pas avec lui. « Je serais curieuse de savoir quelle version il t’a raconté, ton adorable meilleur ami… ou devrais-je dire roquet, parce qu’il n’est rien de plus. » Ex. Ancien. Ou tout ce qu'elle voulait. Amadeus n'était plus son ami. Pas après ce qu'il lui avait fait. Rohàn l'avait très mal pris et malgré son impulsivité, il n'avait pas réussi à pardonner la personne qu'il considérait comme son frère. Immobile et d'un ton étrangement calme, il lui répondit « Simplement que tu l'avais embrassé et que tu étais intenable quand tu étais ivre. Et n'aimant pas ma façon d'agir, il a détourné le sujet sur Ezechiel qu'il voit comme une grande menace parce que vous seriez beaucoup plus que des amis. J'ai mis fin à la discussion afin de ne pas être tenté de lui jeter un Endoloris. » Pourquoi lui mentir ? Rohàn demeurait toujours honnête avec sa sœur. Du moins pour la plupart des choses, et quand elle pouvait avoir la mentalité de comprendre.

Décidant de se lever, Rohàn sortit une enveloppe de la poche de son pantalon. Et d'un air malsain, il avertit : « J'ai rédigé une lettre à Père. Raconter un peu tout tes déboires à Poudlard. Certes, tu es majeur mais Père a encore un certain contrôle sur toi. » Il bluffait. Jamais il n’avait rédigé de lettre. Il s'était simplement contenté de prendre une enveloppe vierge sur laquelle il avait inscrit le nom du père Lestrange. Provocation, les Lestrange étaient des maîtres en la matière.

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Alesya Y. Lestrange
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MessageSujet: Re: Rohàlesya ► la famille est une machine à broyer les sentiments   Rohàlesya ► la famille est une machine à broyer les sentiments EmptySam 11 Aoû - 14:22



We are the same blood.

While half of us were lost, the other half forgot


Ils avaient l’air fin, surement, tous les deux. Plantés face à face dans un couloir désert et interdit, oubliés de tous au fin fond de la prestigieuse école de magie britannique, théâtre d’une histoire riche et de récit qui les horripilaient tous les deux, à force, Alesya et Rohàn s’apprêtaient à entamer un combat de coq dont la légitimité échappait probablement au commun des mortels. Elle lui en voulait de vivre sa vie et lui la descendait plus bas que terre pour avoir embrassé Amadeus, geste qu’elle n’avait fait, au final, que dans l’espoir de faire réagir son frère… Elle avait la réaction, seulement elle ne savait pas quoi en faire parce que, quelque part, ce n’était pas ce qu’elle avait attendu de son aîné… Qu’avait-elle attendu, en réalité ? Très bonne question. Que les choses redeviennent comme avant, peut-être. Seulement, ils n’avaient plus dix ans et ne passaient plus leur vie dans l’immense jardin entourant le manoir Lestrange, à se chamailler, se battre, trainer et terroriser les gosses moldus du village voisin. Non, tout cela était révolu. Elle ne pouvait espérer de son frère qu’il passe sa vie à la garder sous son aile, paradoxe ultime pour la gamine qui rêvait d’indépendance qu’elle avait été… Ils étaient des adultes, ou presque, il fallait gérer, il fallait apprendre à vivre avec… Alesya n’était cependant pas prête à ça et l’insouciance lui manquait déjà tellement qu’elle aurait pu en pleurer, si elle n’avait pas été si fière. « Simplement que tu l'avais embrassé et que tu étais intenable quand tu étais ivre. Et n'aimant pas ma façon d'agir, il a détourné le sujet sur Ezechiel qu'il voit comme une grande menace parce que vous seriez beaucoup plus que des amis. J'ai mis fin à la discussion afin de ne pas être tenté de lui jeter un Endoloris. »

Au moins, il n’avait pas ‘menti’, le Goyle. Certes, il aurait pu se taire, se mêler de ses affaires et les laisser en paix, après l’incident, mais il ne semblait pas avoir exagérer. Comme pour éloigner les accusations vis-à-vis d’Ezechiel, Alesya leva les yeux vers le plafond, dédaigneuse. Ils parlaient d’elle comme d’une enfant insupportable, se permettant de chercher à régenter sa vie et cela l’agaçait profondément. Elle ne dit rien, cependant, regardant juste son frère qui daignait enfin se lever. Il était relativement calme, assez pour qu’elle discerne l’enveloppe qu’il tira de ses affaires en soufflant, amusé, carnassier : « J'ai rédigé une lettre à Père. Raconter un peu tout tes déboires à Poudlard. Certes, tu es majeur mais Père a encore un certain contrôle sur toi. » Des années plus tôt, Alesya aurait été capable de dire si Rohàn était ou non en train de raconter des bobards, mais les choses avaient changé et leur façon de se comporter, leurs méthodes, leurs façons avaient changé, aussi n’était-elle plus si sûre. L’espace d’une seconde, elle regarda l’enveloppe, sombre. Il y avait bien un nom, dessus, oui, le leur, histoire que la missive arrive jusqu’à l’île de Wight. Quel imbécile. Il allait compliquer les choses quand tout était de sa faute. Elle avala sa salive, ayant l’impression de faire descendre du verre pilé dans sa gorge et refusant de montrer la moindre nervosité. A son doigt, pourtant, son alliance pesait son poids. Il faudrait le dire, un jour, que tout cela n’était pas qu’une amitié, plus maintenant.

Elle secoua la tête, imperceptiblement, avant de secouer « Tu n’oserais pas… » mais elle savait très bien que si, il oserait, enflure. Elle serra les dents et décida d’utiliser la meilleure arme qu’elle possédait à cet instant. Ce n’était pas sa baguette, non, face à Rohàn elle ne faisait pas vraiment le poids… non, elle fonça, simplement, sans prévenir, espérant le bousculer assez fort pour récupérer la lettre qu’il était en train de brandir. C’était puéril, enfantin, idiot, digne des combats qu’ils avaient pu avoir pendant leur enfance, à se taper dessus pour les derniers bonbons, pour le premier tour de balai… Elle était plus petite que lui mais elle s’écrasa quand même contre son torse, le poussant fort et tendant un bras pour attraper le papier.

Si leur père s’en mêlait, si leur père fouillait, il réaliserait qu’Alesya avait désobéit et épousé, dans leur dos, un futur traitre à son sang, en plus d’essayer de saborder une union entre Rohàn et Ange dont l’influence était potentiellement suffisante pour changer la donne vis-à-vis de communauté magique tout entière. Se débattant plus fort, elle siffla entre ses dents « Si tu lui dis, il saura que tu mens et tu te prendra des doloris pour avoir gâché son temps… » alors pourquoi sautillait-elle pour chopper l’enveloppe ? Simplement parce qu’elle ne voulait pas prendre de risque, la petite furie brune, perdue sans son grand frère. Plutôt mourir que de dire qu’elle voulait qu’il revienne, cependant, car elle était trop fière pour ça. Elle préférait le haïr sans expliquer pourquoi que d’admettre ses faiblesses, même à lui.
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