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 The world is too heavy, too big for my shoulders. ◣ krum

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MessageSujet: The world is too heavy, too big for my shoulders. ◣ krum   The world is too heavy, too big for my shoulders. ◣ krum EmptyVen 27 Avr - 0:41


Krum & Grenderwolf

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Thousands of answers for one simple question,
come take the weight off me, now.


    A travers les ombres des divers corridors d'un château profondément endormi à une heure aussi avancée de la nuit, on distinguait une silhouette fine, emmitouflée dans une cape qui recouvrait son corps de la tête aux pieds. Celle-ci, avançait à pas feutré avec néanmoins une certaine convenance et grâce qui trahissait son sexe. Une femme, sans nul doute. Baguette à la main, elle éclairait les tableaux qui grognaient sous son passage et exigeaient qu'elle éteigne la lueur qui sortait de son accessoire. Ignorante au possible, la demoiselle se contentait de passer son chemin, sans répondre aux menaces des portraits enchantés. En arrivant au quatrième étage du bâtiment, la jeune femme s'arrêta face à un miroir qui réfléchissait son apparence. Elle s'y arrêta afin de voir les derniers détails. Plus elle se rapprochait de l'objet et plus on pouvait découvrir une partie de son visage éclairé par la lune, pleine en cette tranquille nuit. Dénérys Grenderwolf était resplendissante ce soir, ses longs cheveux noirs bouclés lui tombant en cascade sur une de ses épaules, ses iris aussi bleus que les eaux des mers du sud, son nez toujours aussi fin mais légèrement caché par l'ombre de son capuchon et enfin ses lèvres pulpeuses qui semblaient cacher un délicieux secret. Ravie, elle continua son chemin vers la salle de bain des préfets, sa mystérieuse idée encore dans la tête.

      Tout le repas avait été coupé par des regards insistants et des sourires vaguement échangés, dans un élan de pure folie. Depuis qu'elle avait couché avec Amadeus Goyle, l'enseignante avait mis au point un processus spécial pour les jeunes garçons qu'elle trouvait particulièrement à son goût. Ainsi, le premier à être en tête de liste était Baesyl-Cédric Krum, surnommé par tous Base. Le jeune Poufsouffle et elle avaient une relation plutôt étrange ces derniers temps. Tous les deux flirtaient ensemble, se tournaient autour avec un jeu de séduction comportant des regards appuyés à chaque fois qu'ils se croisaient dans un couloir, un sourire par-ci ou par-là, mais aussi par rapport aux conversations qu'ils entretenaient en dehors des heures de cours. Ce n'était pas de la grande discussion sur l'art, la culture ou les actualités mais c'était assez intéressant pour plaire à la demoiselle et pour la faire rire. Rire... Elle ne faisait que ça en présence de Baesyl. Pour en revenir au contexte, l'histoire commencerait par la Grande Salle durant le repas où comme à leurs habitudes, ils se regardaient, complices comme s'ils étaient liés par un secret qu'ils ne partageaient cependant pourtant pas. Au fond d'elle, Dénérys ne pouvait s'empêcher de penser que ce soir était la bonne, qu'elle avait un plan bien en tête et qu'il fallait lui faire comprendre. Alors qu'il l'observait, elle s'assura qu'aucun des professeurs ne lui prêtaient attention et dans un geste poussé par une inconscience pure et dure, elle lui leva son verre, comme si elle s'apprêtait à lui faire un discours, puis haussa les sourcils avant de boire dans sa coupe. Joueur, il en fit de même, mais maladroit et peu discret, il fit d'abord tomber à la renverse son verre puis, se fit remarquer par une jeune fille de sa maison qui semblait comprendre ce qui se passait. Le professeur de métamorphose ricana et reporta son attention sur la conversation de ses collègues.
      A la fin du repas, elle l'attendait dans le hall d'entrée, prête à prendre des risques pour le voir un instant. Il avait fallu peu de temps au jeune garçon pour la remarquer et venir à elle. Là, elle fit mine de prendre un air inquisiteur : « Monsieur Krum, au lieu de vous pavaner avec vos amis, vous devriez travailler sur vos devoirs. Je vous signale que j'attends le vôtre depuis une semaine, demain sera votre dernier délai, est-ce clair ? » Visiblement surprit et complètement perdu, le brun fit les yeux ronds et acquiesça sans vraiment comprendre de quoi il en retournait. Vraiment, la situation était risible et Dénérys se retint de ne pas exploser de rire devant la mine décomposée du Poufsouffle. Puis, elle reprit, sortant un bout de papier plié en quatre de sa poche. « Vous serez gentil de répondre aussi à ces questions pour demain, ça vous donnera une belle leçon sur le travail, n'est-ce pas ? » Puis, sur ses mots, elle tourna les talons, un sourire mutin sur les lèvres.

    La salle de bain des préfets. Enfin, elle y était. D'un murmure presque inaudible, le mot de passe sortit de ses lèvres et le tableau d'une jolie sirène en train de se recoiffer s'ouvrit, dévoilant la vaste pièce, déjà éclairée par des bougies et qui donnait une ambiance tamisée à l'endroit. Suspicieuse, elle vérifia qu'elle n'était pas suivie, puis quand elle constata que la voie était libre, elle entra en franchissant les trois petites marches en marbres blancs. A première vue, la salle de bain était vide pour l'instant. Elle lâcha un soupir et regarda l'heure à sa montre. Vingt-trois heure quatre. Il était en retard. Ou alors n'avait-il pas prit la peine de lire son fameux devoir supplémentaire qui s'était avéré être, en vérité, un petit mot, marquant un rendez-vous avec l'heure, le lieu et un certain mot de passe. Ou, peut-être ne viendrait-il pas, vexé qu'elle l'ait humilié devant ses petits copains. Plongée dans ses pensées, elle n'entendit pas tout de suite la porte s'ouvrir derrière elle dans un petit grincement aigüe. Ce n'est qu'en entendant des bruits de pas juste derrière elle que la sorcière prit conscience qu'elle n'était plus seule. Toujours à dos devant l'inconnu, elle retira délicatement sa grande capuche et tourna son visage vers le nouvel arrivant. Son visage s'illumina quand elle croisa le regard bleuté de son nouvel amant. « Vous êtes en retard, Monsieur Krum. » ne put-elle s'empêcher de dire, taquine. La soirée allait sûrement être mouvementée ou tout du moins, intéressante.


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MessageSujet: Re: The world is too heavy, too big for my shoulders. ◣ krum   The world is too heavy, too big for my shoulders. ◣ krum EmptySam 28 Avr - 15:10

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Une flopée d’injures mentales en bulgare assaillit le jeune homme. Il faisait nuit noire, maintenant. Nuit noire. Il ne voyait rien. Nuit noire. Il ferma les yeux (très, très malin pour un ancien achluophobe – Base avait peur du noir quand il était petit et, encore aujourd’hui, l’obscurité ne le réjouissait guère) et il se força à respirer calmement pendant dix longues secondes, adossé contre ce mur, le cœur battant à la chamade. Les éclats de voix et les lueurs de baguette, très vite, s’en allèrent aussi rapidement qu’ils avaient surgi. Baesyl prit le luxe de s’octroyer cinq secondes supplémentaires avant de se remettre de cette mini attaque cardiaque, finissant par emprunter un autre couloir pour arriver à ses fins. Dans sa main, la baguette s’alluma dans un scintillement bleuté et il braqua aussitôt son instrument sur les murs, dérangeant les tableaux dans leurs sommeils artistiques qui rouspétèrent un peu avant de se rendre compte que le blason jaune n’en avait rien à faire. Avec angoisse, il vérifia qu’il était au bon étage – il reconnaissait ce portrait avec soulagement – dans la bonne aile – et cette statue, là – et, pour la troisième fois en dix minutes, il se maudit de ne pas être parti en repérage en plein jour. Franchement, quelle idée. Avec un peu de malchance, il allait se perdre, le concierge allait l’écraser, le tuer, le balancer dans le lac, le repêcher et, à la fin, il se ferait virer sans avoir pu par ailleurs parler au prof de Divination. La totale, quoi. Base soupira lourdement en, une énième fois, s’adossant contre un mur. Bon. Il était comme perdu. Il ressortit le petit papier, tout froissé, et le déplia avec mille précautions, faisant bien attention à ce qu’il ne se déchire pas. Il ne manquait plus que ça.

      « Vous serez gentil de répondre aussi à ces questions pour demain, ça vous donnera une belle leçon sur le travail, n'est-ce pas ? » « Oh, je, oui, bien sûr madame Grenderwolf. » balbutia-t-il alors que, sans sembler l’écouter, elle tournait les talons et s’en allait avec un air vaguement mutin. Elle rendait le fils Krum fou. Totalement. Et, apparemment, lorsqu’il se sentait fou, il faisait des trucs idiots. Par exemple, rien que tout à l’heure, tandis qu’il dînait, il avait à moitié renversé sa coupe de jus de citrouilles sur sa chemise blanche immaculée. Hébété, le jeune homme déplia le mot et, tandis que ses yeux décryptaient avec une lenteur abasourdie les lettres, sentit son cœur faire un bond dans sa poitrine. Un bond énorme qui le fit longuement frissonner tandis qu’il chiffonnait le papier, l’enfonçant dans sa poche tandis qu’il cherchait de ses prunelles bleues ses amis qu’il avait quittés trop tôt. Comme un automate à qui on venait de promettre un cœur, véritable conte de la réalité, il les rejoignit avec un sourire vaguement béat. « Elle te voulait quoi ? » « J’ai pas rendu le précédent devoir. » Il haussa les épaules et le sujet fut clos, aussi rapidement que cela.
      « Tu vas où ? » Même quand il dormait, ce gars pouvait s’avérer le pire des couillons. Base retint un soupir excédé et regarda le Pouffsouffle qui l’interpellait, actuellement dans un mi-sommeil plus ou moins profond – le bulgare ignorait si il allait se réveiller instantanément ou s’il allait simplement se rendormir. Il se figea, dans l’attente d’un signe de vie ou d’un énième ronflement. A son grand bonheur, l’autre étudiant se rendormit aussi sec, songeant peut-être avoir rêvé, alors que l’autre murmurait à mi-voix, un peu bougon mais à la fois excité comme une puce un : « j’en ai strictement aucune idée » avant de s’échapper de la salle commune à pas de loup.


Finalement, à grand renfort de mini crises cardiaques et de grognements passablement énervés, Krum se retrouva devant le tableau énoncée sur le papier. Bon. C’était là. Le mot de passe était prêt à surgir d’entre ses lèvres quand la sirène croisa les bras. Un tableau qui croise les bras avec un air offensé en pleine nuit dans un couloir du cinquième étage ? Base avait déjà été plus rassuré, dans toute sa vie. Il grinça des dents, prenant son mal en patience. « Je ne vous laisserai pas entrer. » Sa mâchoire semblait sur le point de toucher le sol. « Mais je connais le mot de passe ! C’est -- » « Tût-tût ! Inutile, jeune homme, il y a déjà quelqu’un à l’intérieur. » Baesyl fit les gros yeux. En plus de se perdre dans ce dédale de couloirs, il devait maintenant convaincre un tableau têtu de le laisser passer ? C’était absurde ! Il faillit lui crier que, justement il y avait quelqu’un à l’intérieur et que justement il voulait rejoindre ce quelqu’un mais cela aurait sans doute empiré son cas. Après, il pouvait se faire passer pour un préfet ayant oublié son insigne… en oubliant le fait qu’il était le pire menteur de situations que la Terre n’ait jamais porté. Finalement, en arguant longuement et en faisant mine d’être sur le bord des larmes – c’est très important, madame, trèèèèèèèès important – elle finit par le laisser passer avec une dernière moue autoritaire voire contrariée. Il manquait plus que ça. Base Krum où l’art de se faire détester par tous les tableaux possibles inimaginables en deux année de scolarité. Il fit quelque pas. Le summum, ce serait que la jeune professeure se soit foutu de sa gueule et qu’il n’y ait jamais eu de rendez-vous. La lumière de sa baguette mourut progressivement, la lune dispensant le jeune Pouffsouffle d’un halo argenté, passant de justesse entre les carreaux des fenêtres au fond de la pièce. Finalement, quand il fut assez près, il put distinguer la fine silhouette de miss Grenderwolf. Un autre bondissement de son cœur tout excité. Elle tourna le visage vers lui et il se sentit comme cerné. Dans le bon sens. « Vous êtes en retard, Monsieur Krum. » Il sourit légèrement en coin, s’avançant encore pour mieux distinguer la jolie brune. « J’en suis absolument navré, miss. La ponctualité n’a jamais été l’un de mes points forts. » Puis, preuve de cette toute nouvelle timidité qui lui empoignait les entrailles, il lui fit une révérence extravagante, le bout de son nez effleurant presque le sol. « Suis-je excusé ? » demanda-t-il, toujours ce fantôme de sourire sur les lèvres, relevant le regard vers elle, apparemment ravi d’être ici… avec elle.

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MessageSujet: Re: The world is too heavy, too big for my shoulders. ◣ krum   The world is too heavy, too big for my shoulders. ◣ krum EmptyMer 9 Mai - 17:16


    Tandis qu'elle avait laissé sa phrase raisonner en écho contre les dalles de pierre, la jolie brune se retourna complètement devant Baesyl et le regarda de ses pupilles bleutés, éclairées par les flammes des bougies de la pièce. On aurait presque pu croire que la Salle de bains des préfets attendaient leurs venus et avait donc fait le nécessaire pour rendre l'endroit plus chaleureux. Ou alors, ce n'était qu'une personne qui était passée avant eux. Elle sourit intérieurement à cette pensée. Les lieux étaient réputés pour être - tout comme la salle sur demande - un nid de couples qui faisaient ce qu'ils avaient à faire une fois sur place. Bien sûr, elle n'était pas censée savoir ça, mais les rumeurs des élèves l'avaient toujours intéressé. Elle trouvait amusant d'écouter certaines discussions de couloirs qui portaient sur un tel ou une telle. Bien sûr, ce n'était jamais des conversations élogieuses mais c'était assez pour la distraire et se délecter de cette époque qui était à présent loin derrière elle et où ses camarades parlaient sur son dos.
    Reportant son attention sur le jeune homme, elle ne put s'empêcher de le dévorer du regard. Baesyl avait beau être jeune, il était ô combien séduisant pour son âge. Les traits de son visage étaient déjà matures, formés et sa mâchoire, carrée, ne pouvait qu'appuyer cette pensée. Il ne faisait absolument pas son âge, si bien qu'on aurait pu aisément le confondre avec un membre du personnel s'il n'était pas connu en tant qu'élève dans Poudlard. Au final, c'était peut-être ce critère qui poussait Dénérys à aller draguer certains de ses élèves. Amadeus Goyle aussi paraissait plus vieux qu'on aurait pu le penser et bien que sur absolument tous points, il était totalement opposé au brun qui se trouvait devant elle, tous deux dégageaient la même assurance qui l'avait attiré et fait tomber dans le panneau, jusqu'à arriver à cette situation même.

    Plongée dans sa contemplation, elle passa sa langue sur ses lèvres, les humidifiant déjà en pensant à la soirée qu'ils allaient passer. Après tout, s'il était là, ce n'était pas pour rien, il se doutait sûrement des intentions de son enseignante. Comme si elle l'avait invité dans une salle de bain pour faire un devoir. Amusant. Enfin, ses traits se dissolurent dans un sourire en coin absolument charmeur. Si son but était de la séduire, ça marchait. Bêtement, son cœur s'affolait déjà en battant à vif allure. Depuis quand réagissait-elle ainsi devant un garçon ? Elle pesta intérieurement contre elle alors qu'il lançait ; « J’en suis absolument navré, miss. La ponctualité n’a jamais été l’un de mes points forts. » Elle sourit, timidement, sans vouloir réellement dévoiler pour l'instant ce qu'elle ressentait ou ce qui passait dans sa tête. Néanmoins, il était déjà pardonné. La brunette n'était pas du genre à chipoter pour deux minutes. Il continua ses excuses en se penchant en avant, son nez frôlant presque le carrelage mais néanmoins les yeux relevés vers elle. « Suis-je excusé ? » Elle sourit davantage. Quelle question. Elle ne serait plus là depuis longtemps si ce n'était pas le cas - la jeune femme étant réputée pour être susceptible. Tout en continuant le manège qu'il venait de commencer, Dénérys plia légèrement ses jambes et fit un long hochement de la tête, les yeux à demis-clos et sa cape légèrement relevé sur ses pieds. On se serait presque cru dans un vieux film ou dans une pièce de théâtre où les traditions étaient respectés et où le garçon devait faire la cour à la demoiselle pour obtenir satisfaction.

    De meilleure humeur, elle lui tourna le dos un instant et sortit sa baguette. Silencieusement, elle fit fonctionner les multiples robinets qui coulaient de l'eau de toutes les couleurs dans la vaste baignoire. Le sort lancé, l'enseignante rangea sa baguette, n'en trouvant plus aucune utilité pour ce soir. Elle la remit dans la poche intérieure de sa cape et décida alors de commencer réellement à jouer. Délicatement, elle défit le nœud qui fermait sa cape au niveau du cou et qui cachait son corps. Après un léger mouvement, la cape tomba à terre et Base put enfin découvrir la petite surprise de son professeur. En effet, celle-ci n'avait absolument aucun vêtements sur le corps mis-à-part son maillot de bain aussi noir que ses cheveux. Ceux-ci était d'ailleurs attachés en une queue de cheval sur le côté. Sans plus hésiter, elle les lâcha et secoua sa tête dans tous les sens. Visiblement, le spectacle ne déplaisait pas au jeune Krum, qui l'observait sans cligner des yeux. Bien. Maintenant qu'elle avait enfin toute son attention, elle lança, mutine : « Vous ne serez qu'excusé que lorsque vous m'aurez rejoins dans l'eau, Monsieur Krum. Tout du moins, si cela vous apparait possible. » N'étant pas sûre que c'était ce qu'il souhaitait, elle regarda la porte juste derrière lui. « Ceci dit, si cela semble trop ardu pour vous, la porte vous reste grande ouverte. » Chose faite, elle haussa les sourcils et se retourna pour rentrer dans l'énorme baignoire. Le bassin était déjà à moitié plein. La température de l'eau était absolument parfaite et elle ne put s'empêcher de frisonner quand son pied eut contact avec le liquide. Profitant un moment, Dénérys finit ensuite par rentrer complètement. Quand elle se retourna pour voir si le brun la suivait, elle ne put l'apercevoir. La buée avait prit possession de la pièce et on n'y voyait plus grand chose. Elle n'était même pas sûre de savoir si elle pouvait l'entendre contre le brouhaha des dizaines de robinets qui coulaient. Cependant confiante, elle se colla contre une des parois de la cuvette et attendit.


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MessageSujet: Re: The world is too heavy, too big for my shoulders. ◣ krum   The world is too heavy, too big for my shoulders. ◣ krum EmptyVen 18 Mai - 15:37

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On se serait cru dans un véritable film d’époque. La mère de Baesyl était une grande romantique, férue de la technologie moldue. Et quand, presque un siècle après son invention, elle avait acheté sa première télévision, les programmes romantiques avaient commencé à être visionnés H24. Elle posait parfois ses enfants, les trois perles de ses yeux, devant l’écran et les regardaient s’extasier poliment devant avec un air fier. Base avait donc du voir une bonne centaine de films à l’eau de rose, qu’il trouvait personnellement débiles. Et presque autant de films d’époque. Ca, en revanche, l’avait fasciné. Pouvoir voir un autre monde, une ancienne époque, voir des gens vivre ainsi dans une boîte magique. Quand Dénérys plia les jambes et lui fit cette révérence, il se surprit à s’imaginer Dom Juan, mythique séducteur un peu queutard sur les bords. Le cœur battant à une allure tumultueuse – il déteste cette sensation d’ivresse adolescente qui, trouvait-il, lui donnait un air adolescent et un teint bien trop rosé pour être décent –, il se redressa visage toujours baissé et yeux toujours braqués sur le doux visage de son professeur. Finalement, elle se détourna et lui se redressa complètement, impeccable dans son uniforme réglementaire, aussi sobre qu’elle était magnifique. Il avait troqué sa cravate jaune striée d’ombres pour une entièrement noire, la plus belle qu’il n’ait jamais portée. Mains dans les poches, droit comme un pic, il observa la main gracile tenir fermement la baguette et les robinets se tournèrent aussitôt, dégageant immédiatement une tiédeur réconfortante et diverses eaux parfumées et de la mousse. Le jeune homme sourit délicatement – ils n’étaient pas dans la salle de bains de préfets pour rien. Après avoir, à nouveau, regardé la pièce sous toutes ses coutures, les yeux de Base se braquèrent à nouveau sur sa professeure, attirés par son mouvement. Elle avait, lentement, enlevé la cape qui, ô blasphème, cachait son corps de rêve. Comme toute réponse, le cœur du brun s’emballa, alors que ses yeux exploraient ces courbes, ces infinis creux et ces légers renflements, tous parfaits et tous magnifiques, tous beaux et tous fantastiques à son idée. Dénérys Grenderwolf était, définitivement, une femme très bien conservée – ce qui était plutôt ironique plutôt qu’elle semblait étonnamment jeune, pour une professeure de cet établissement. Son père lui avait un jour raconté que cette école était remplie de gâteux – apparemment, leur promo y avait échappé. Elle était magnifiquement belle. Sans égale parmi les mortels. Et voilà, en plus, il se mettait à faire des rimes. D’un autre côté, n’importe quel pseudo-artiste se serait retrouvé fasciné, inspiré face à cette gravure de mode. Oui, voilà ce qu’était le professeur de Métamorphoses : une gravure de mode. Il ne dit rien, pourtant, ne fit rien. Garda les mains profondément enfoncées dans ses poches, touchant avec les yeux la peau légèrement hâlée de la brune. Qui lâcha ses cheveux, tornades de soie et d’ébène, qui aura peut-être le mérite de lui foutre un sacré torticolis. Il ne disait toujours rien. Ô boucles ! Ô parfum chargé de nonchaloir ! Les vers, fourbes, vinrent tourmenter l’esprit de Baesyl, grand amoureux de poésie qu’il était.

Il n’arrivait vraiment à se faire à l’idée que ce canon de beauté était là, en face de lui. Avec lui.

« Vous ne serez qu'excusé que lorsque vous m'aurez rejoins dans l'eau, Monsieur Krum. Tout du moins, si cela vous apparait possible. Ceci dit, si cela semble trop ardu pour vous, la porte vous reste grande ouverte. » Il ne répondit pas devant son ton joueur, la détailla entrer dans le bain – qui avait plus les dimensions d’une piscine, d’ailleurs. Elle disparut peu à peu, absorbée par l’eau, effacée par la condensation qui embuait la salle. Le jeune homme se força à expirer longuement, calmement. Légèrement nerveux. Il ne savait pas trop ce qu’il attendait de cette soirée – il ne savait pas trop ce qu’elle attendait de cette soirée. Enfin si, peut-être avait-il une petite idée. Alors pourquoi était-il tant nerveux ? Il avait dix-neuf ans, déjà pas mal d’expériences d’un nuit… elle en avait vingt-six, un corps de rêve, et certainement plus de croix cochées à son tableau de chasse que lui. Il n’en savait trop rien. Il fit glisser sa veste parterre, dénoua sa cravate, fit sauter méthodiquement les boutons de sa chemise. Arrivé au bord du bassin – il ne voyait guère plus loin que son nez mais sentait l’eau clapoter en face de lui. Il enleva ses chaussures lustrées, les posa soigneusement sur le côté, et, en bref, se déshabilla jusqu’à se retrouver lui aussi en maillot de bain – il avait eu la décence de ne pas le tailler dans un mouchoir de soie. Ses orteils s’agrippèrent au rebord, peu amènes à l’idée de se plonger dans l’inconnue. Il finit par se fouetter mentalement et par laisser une jambe s’évader dans l’eau agréablement chauffée. L’eau lui arrivait au bassin et, à tâtons, il s’avança un peu avant que la silhouette, dessinée dans la brume, de la brune entre dans son champ de vision. Il sourit légèrement, s’approchant. Retournée vers le centre de la salle, peut-être essayant de le chercher du regard – il était vrai qu’il s’était un peu fait attendre – il arriva silencieusement dans son dos et, joueur, lui souffla dans le cou : « Vous cherchez quelqu’un, miss ? » tandis que ses mains, immergées, se glissaient audacieusement sur les hanches de la jeune femme, serrant doucement la taille fine. Il l’attira, mine de rien, à lui et pencha la tête, le bout de son nez humant délicieusement le cou de la jeune femme. Fermant les yeux, il s’enivra silencieusement de son parfum. « Est-ce bon ? » finit-il par murmurer. « Suis-je donc complètement pardonné ? Si ce n’est pas le cas, je m’en voudrais vous savez. Beaucoup. » Ses lèvres, douces, embrassèrent la peau. « Et je ferais tout pour être excusé. Tout. »

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MessageSujet: Re: The world is too heavy, too big for my shoulders. ◣ krum   The world is too heavy, too big for my shoulders. ◣ krum EmptyDim 1 Juil - 19:11

    Accoudée à l'autre côté de la large baignoire, Dénérys s'était confortablement installée, consciente que Baesyl-Cédric n'allait pas tarder puisqu'il n'était forcément pas venu ici pour parler du beau temps et de la météo. Cela faisait trop longtemps qu'ils attendaient ça pour qu'il puisse prendre la fuite. D'un autre côté, elle ne pourrait lui en vouloir s'il avait préféré rejoindre son dortoir, trop soucieux de s'attirer des ennuis. Machinalement, elle fit craquer son cou, de plus en plus impatiente de le voir débarquer. Qui aurait cru qu'en s'engageant au tant que professeur à Poudlard, elle avait pu avoir l'occasion de rassasier son appétit sexuel dans les bras de ses élèves. Certes, ça faisait d'elle la pire enseignante possible mais d'un autre côté, elle ne voulait pas profiter de ces charmants jeunes garçons qui ne recherchaient rien mis-à-part une relation charnelle. Ce qu'elle pouvait entièrement leur donner. Le reste, il fallait qu'ils le recherchent chez les jeunes demoiselles de leurs âges. Frissonnant en sentant l'eau caresser doucement ses épaules, la brunette prit alors conscience du calme qui régnait dans la pièce. Les robinets avaient remplis leurs rôles et la baignoire était à présent pleine. Elle fronça les sourcils. Soit Krum se faisait attendre, soit il était parti. Priant pour la première solution, elle s'avança calmement dans l'eau, à la recherche de sa silhouette qui se serait évanouie dans la brume des alentours. En vain. Une boule se forma doucement au creux de son estomac ; se pourrait-il qu'il se soit enfuit sous la pression qu'elle aurait pu lui mettre ? Après tout, elle y était allée sûrement fort et peut-être un peut trop prompt. Elle avait prit plus son temps avec son ancien amant, Amadeus Goyle. Réflexe qu'elle avait depuis petite quand elle s'inquiétait pour rien, la jeune femme se mordit la lèvre inférieure.

    Puis, soudain, le jeune garçon apparut juste derrière elle, se collant contre son dos immergé tandis que ses mains - visiblement expertes - venaient de rencontrer ses hanches, l'encerclant dans un geste tendre. « Vous cherchez quelqu’un, miss ? » Elle esquissa un frêle sourire. Sa voix était si mûre et si sensuelle qu'elle ne pouvait nier avoir l'impression d'être avec un homme de son âge. Doucement - et sans qu'elle ne s'en rendre compte -, il pencha sa tête sur le côté et colla le bout de son nez contre sa peau. Elle frissonna, n'étant pas encore habituée à la proximité qu'ils venaient d'entamer. Pendant une longue seconde, la sorcière s'attendait à sentir ses lèvres contre sa nuque, joueur. Mais au lieu de ça, il lui murmura d'une voix suave ; « Est-ce bon ? Suis-je donc complètement pardonné ? Si ce n’est pas le cas, je m’en voudrais vous savez. Beaucoup. » Comment ne pas résister à l'appel de cet Apollon ? Comment garder toute fierté alors qu'une partie d'elle voulait renoncer tout de suite et lui sauter dessus ? Par Merlin, elle allait devenir folle, l'excitation montant en flèche dans son organisme. Puis, sans lui donner une seconde de répit, le Poufsouffle embrassa délicieusement son cou, appuyant sur son épiderme qui semblait se fissurer et brûler là où ses lèvres se posaient. « Et je ferais tout pour être excusé. Tout. » Non, non, non, non. Il fallait qu'elle se ressaisisse, c'était beaucoup trop facile de céder, sans combat, dans la paume de sa main. Sans crier gare, la jeune femme s'avança, se séparant alors de son amant qui restait pantois au milieu de la baignoire. Voyant qu'il la regardait sans comprendre, elle esquissa un faible sourire en coin, juste histoire de le rassurer. « Prouvez-le, alors. » Elle haussa un sourcil dubitatif, comme pour lui comprendre qu'elle était sûre qu'elle doutait fortement que ce soit possible. Profitant alors de la condensation de l'eau qui cachait encore les alentours de la baignoire, elle plongea sous l'eau et nagea jusqu'à ce qu'elle touche la rive. Chose faite, Dénérys regarda derrière elle et fut rassurée de ne pas le voir encore arriver. Elle se hissa en dehors de l'eau et fit le tour de la baignoire en passant par l'entrée de la salle. Certes, d'un certain point de vue, on aurait pu penser qu'elle trichait pour ne pas se faire tout de suite attraper. Mais, elle n'avait pas préciser qu'on pouvait aussi sortir de l'eau.

    Quand elle arriva à l'opposé de l'endroit où elle était sortie de l'eau, la brunette rejoignit la baignoire aussi doucement qu'elle le put, ne voulant pas éveiller les soupçons quant à sa nouvelle position dans la petite piscine. Un vrai jeu du chat et de la souris. En bonne joueuse qu'elle était - ou pas, d'ailleurs - elle se cacha sous un robinet, juste en dessous du vitrail qui représentait la sirène. A son plus grand soulagement, cette dernière dormait profondément et ne pourrait, donc, rapporter sa cachette. Au bout de quelques minutes, cependant, Dénérys fut inquiète de ne pas voir arriver son amant, ni de l'entendre clapoter dans l'eau. Elle sortit de sa cachette et nagea tranquillement vers le centre de la baignoire, pile à l'endroit où elle l'avait quitté. Les cheveux aplatis derrière ses oreilles et les yeux à vifs à cause du savon, elle devait être maline dans cette posture, en plein milieu de la baignoire, à rechercher son compagnon qui était censé la trouver. Puis, enfin, elle sentit l'eau bouger. Quand elle se rendit compte qu'il arrivait derrière elle, il était déjà trop tard et elle ne put s'échapper, sentant ses mains se refermer sur sa taille. Amusée, elle lâcha un petit cri mélangé à son rire qui s'échappait en écho contre le carrelage et les murs de la salle de bain. « Bien joué, monsieur Krum, dit-elle tout en se tournant vers lui. Vous avez gagné, je me dois donc d'offrir quelque chose à mon champion. » Un large sourire fleurit sur le visage brutalement éclairé de l'enseignante. Lentement, elle se rapprocha de son élève et encercla sa nuque à l'aide de ses bras. Ses mains se perdaient déjà dans ses cheveux qu'elle n'osait cependant pas encore trop tripoté. A quelques centimètres de ses lèvres, elle pouvait sentir le souffle saccadé du brun caresser son visage. Posément, son front se colla contre celui du garçon et elle lui jeta un bref coup d’œil, azur contre émeraude. Et, au moment où elle allait frôler ses lèvres pour l'embrasser, elle dévia de sa trajectoire et colla sa joue contre la sienne ; « Embrasse-moi si tu l'oses. » susurra-t-elle aguicheuse. Elle avait conscience d'avoir laissé partir le vouvoiement mais au point où ils en étaient, c'était plus simple d'utiliser le tutoiement, reliant davantage leur relation de plus en plus intime.
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MessageSujet: Re: The world is too heavy, too big for my shoulders. ◣ krum   The world is too heavy, too big for my shoulders. ◣ krum EmptyMar 17 Juil - 15:20

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Elle avait une peau douce, agréable au toucher et à l'odeur. Une peau de femme, de vraie. Base n'avait jamais fricoté avec des personnes plus âgées que lui. Enfin, si. D'un an, deux ans grand max son ainé. Mais jamais, genre de sept ans son aînée. C'était sacrément excitant. Ses lèvres se promenaient doucement sur la peau de la jeune femme, y inscrivaient des aléas qu'il était le seul à comprendre. Il aurait bien continué un peu plus mais elle se détacha. Elle était comme le vent, insaisissable, sauvage. Un peu plus excitante tout de même. Baesyl arqua un sourcil agréablement surpris, la détaillant sans gêne s'écarter de lui et sourire. Un peu dubitatif, aussi, incompréhensif de la situation qui, déjà, lui échappait. Or, Base appréciait moyennement quand la situation lui échappait. « Prouvez-le, alors. » à son tour d'arquer un sourcil. Baesyl sourit légèrement devant son jeu d'actrice, toujours agréablement surpris. Apparemment, ils allaient passer de bonnes minutes à se chercher l'un l'autre. Il ignorait si il allait devoir attendre que l'excitation – et la frustration – soit arrivée à son paroxysme... « Oh, mais avec plaisir miss... » murmura Baesyl en se rapprochant de l'endroit hypothétique où se tenait la professeur de Métamorphoses. Mais, là où ses bras auraient dû se refermer autour d'elle, il n'y avait que condensation, rien du tout en fait. Insaisissable comme le vent. Il regarda par-dessus son épaule, fit un tour sur lui-même en la cherchant du regard – mais Dénérys était nulle part. Il tenta de suivre l'eau troublée mais, en vain : les robinets, tous tournés à leur maximum, troublaient d'eux-même l'eau en déversant leur chaleur et leurs parfums, empêchant toute traque. Baesyl fit le tour, à petits pas, de l'immense baignoire en cherchant activement Dénérys. Le sourire amusé et mutin ne quittait pas son visage. Il était ravi par cette situation, si atypique et pourtant si... bien. D'après lui, c'était annonciateur d'une soirée, d'une nuit de folie. Finalement, las, il s'immergea complètement. Complètement trempé, il attendit avec un sourire sur le rebord de la petite piscine que Dénérys se montre – d'après lui, c'était le meilleur endroit pour la voir arriver (si elle n'était pas partie entre temps, heureuse de s'être jouée de lui). Il se passa une main nerveuse dans les cheveux en pensant à cette éventualité – chacun son tour, comme qui dirait. Cela lui semblait tout à fait possible. Dénérys Grenderwolf, d'après le bulgare, était parfaitement le type de femme fatale et canon capable de vous chauffer pour vous abandonner brûlant avec la pire des acidités et la pire des froideurs – étrangement, la pensée d'Alesya l'effleura. Qu'il repoussa aussitôt. Il referait le tour de la baignoire et, s'il ne trouvait pas sa professeure, il quitterait la salle de bains des préfets. Oh, et il ne viendrait pas en cours pour deux mois au moins, mort de honte. Il se redressa et s'apprêtait, dès désormais, à quitter la pièce lorsqu'une silhouette fine sembla transpercer la condensation, une ombre chinoise aux formes divines, délicieuses. Baesyl sourit légèrement en coin. Evidemment qu'elle n'était pas partie.

Elle lui tournait le dos et, à nouveau, il se glissa discrètement derrière elle et glissa à nouveau ses mains sur sa taille. « Attrapée » chuchota-t-il à son oreille alors qu'elle glapissait de surprise, vaguement amusée aussi. Il sourit doucement devant son rire cristallin, se détachant à peine de ce corps, source de diverses envies et, surtout, diverses tentations. Elle se tourna vers lui et il lui offrit son sourire en coin, légèrement canaille. « Bien joué, monsieur Krum. Vous avez gagné, je me dois donc d'offrir quelque chose à mon champion. » C'était connu comme le loup blanc : appelez un Krum champion et il vous mange dans la main. Baesyl se mit à regarder Dénérys approcher avec une moue sérieuse, un peu anxieuse. Il espérait, en cet instant précis, ne pas la décevoir en quoi que ce soit. Il espérait vraiment qu'elle le traiterait en égal, tout au long de cette nuit, et qu'elle ne le comparerait pas à sa cible numéro trois cent vingt ou un truc comme ça. Ils étaient si proches. Elle avait glissé ses bras dans son cou alors que lui, à nouveau, avait entouré sa taille de ses mains, un brin possessives, qui l'attiraient contre lui. Si Dénérys était belle de loin, elle était divine de près. Elle se pencha pour l'embrasser et il s'apprêtait à lui donner le baiser de sa vie, un brin de passion, un total de délice, une attirance bien trop refoulée à son goût mais non, non, elle esquiva ses lèvres en posant sa propre joue sur la sienne, murmurant un « Embrasse-moi si tu l'oses. » à son oreille. Il ne releva qu'à peine le tutoiement plus intime. Il ne releva même pas le ton, désireux, de son prof. Non. Il ne restait plus que son désir, à lui, qui prenait le pas sur n'importe quelle variable, sur tout. Les lèvres du jeune homme redessinèrent la mâchoire, le cou de la jeune femme avant qu'elle n'écarte sa tête, lui aussi. Et, enfin, leurs lèvres se trouvèrent, leurs bouches se scellèrent. Enfin. Base avait embrassé pas mal de filles en dix-neuf années. Mais ce n'était pas la même chose. Pas du tout la même chose même. Les doigts agiles du jeune homme remontèrent le long de la colonne vertébrale de la brune, presque naturellement, sans qu'il y pense. Tout semblait couler de source. A nouveau, sans qu'il y pense, il l'avait acculée jusqu'au rebord de la piscine, enlevant ses mains du bas de son dos pour les placer à côté, sur les bords, lui coupant malgré tout toute retraite. Il souriait un peu contre les lèvres de la jeune femme, se détachant comme à regret pour explorer à nouveau sa mâchoire, son cou. « Vous embrassez divinement bien, miss » murmura-t-il à son oreille. Il descendit un peu, mordilla légèrement la clavicule, est remonté jusqu'à l'épaule qu'il embrasse lentement, doucement, sans se presser. Concrètement, Baesyl n'osait rien faire de peur de ne pas répondre à ses attentes. Alors il embrassait chaque parcelle de peau qui lui passait sous les lèvres, mourant de désir, d'envie et de bonheur.
Dénérys Grenderwolf. Rien que ça.
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