Sujet: Don't Think Twice, It's All Right (Richarles) Sam 7 Juin - 16:28
You heard my voice I came out of the woods by choice. Shelter also gave their shade But in the dark I have no name. So leave that click in my head. And I will remember the words that you said. Left a clouded mind and a heavy heart. But I was sure we could see a new start
13 mars 2022
Il se demandait souvent pourquoi tout était voué à changer. Pourquoi les hommes avaient-ils toujours besoin de plus, se voyaient dans l’incapacité de se contenter de ce qu’ils avaient ? C’était incompréhensible, frustrant et, le Potter en venait à l’irritable conclusion que tout était un éternel recommencement. Pourquoi, bon sang, fallait-il que ces fils de Mangemorts fassent les mêmes erreurs que leurs parents ? Richard ne comprenait pas. Il ne voyait pas le pied que l’on pouvait prendre à agir consciemment du côté du … Mal. C’était con et enfantin comme réflexion mais le jeune Gryffondor n’avait pas d’autre mot pour tenter de définir leur façon de penser et d’agir. Il n’y avait rien de logique. Au lieu de chercher la paix, ils cherchaient la guerre et, malgré son engagement dans l’Ordre, il ne voulait pas d’une autre guerre. Il se refusait de vivre ce que son père avait vécu même s’il ne pouvait pas qu’il était possible que cela recommence si l’on se fiait aux derniers évènements. Richard était agacé. Lui qui, plus jeune, n’avait voulu qu’une vie d’étudiant normale, se retrouvait bien malgré lui embarqué dans cette guerre contre les Ombres. Certes, il n’aurait jamais refusé une participation active dans l’Ordre mais, en cherchant bien, il aurait plus que tout souhaité que tout ceci n’arrive pas.
A penser ainsi, certains pouvaient avancer l’affirmation stupide qu’il était un lâche mais le jeune homme s’en fichait. Lâche, il ne l’était pas. Il aurait juste préféré une vie calme. Un peu plus calme. De plus, il n’y avait pas que cette ‘guerre’ imminente qui venait brouiller le calme apparent de sa vie. Si pour la plupart, Richard était plutôt serein dans toutes les circonstances, il y avait bien des indices qui prouvaient que son existence était loin d’être la plus tranquille du monde et qu’il n’avait même pas eu besoin des Ombres pour qu’il en soit ainsi. Pourtant, il faisait de son mieux pour ne pas paraître blasé, défaitiste, s’entêtait à vouloir voir les bons côtés. Et le point principal était qu’il était toujours en vie, en bonne santé et que sa relation avec ses parents était une perle rare qu’il gardait précieusement. Sa mère était une femme merveilleuse, aimante et, quant à son père, il était… C’était. C’était son père. Point. Et si Richard n’était pas d’ordinaire quelqu’un de violent, le premier qui s’en prenait même verbalement à son père se prenait un point dans la tronche. Le message était clair. Peu importe sa vie sentimentale de merde, son manque de conviction depuis quelques temps, la famille c’était sacré et personne n’arriverait à le faire changer d’avis d’un iota sur ce sujet délicat.
Il était monté dans le dortoir pour être tranquille loin des murmures de la salle commune. Ainsi à l’écart des autres, au moins, il pouvait s’entendre penser. Ce n’était pas du luxe. Le brun se passa une main dans les cheveux pour les ébouriffer. Il avait besoin de prendre l’air. Il avait la solution pour ne pas se faire repérer dans les couloirs. Personne, hormis les étudiants du dortoir, ne ferait attention et Richard savait qu’ils ne le dénonceraient pas si, du moins, ils remarquaient son absence. Au pire, il tirerait les rideaux du lit baldaquin. Il voulait avoir un moment à lui et n’avait surtout pas besoin d’une réunion alerte générale pour le match de Quidditch à venir. La Cape. Elle était toujours là, au même endroit, dans la poche intérieur de sa veste, poche quasi invisible pour les autres, présente pour ceux qui savaient. Ils avaient fait faire ces poches sur presque toutes les vestes du Gryffondor par précaution. Son père la lui avait donnée depuis quelques mois et il ne l’avait que rarement utilisée. Il était certain d’ailleurs que son père ne l’avait jamais utilisée pour des fins personnelles et quelque part, il sentait la culpabilité l’envelopper tout doucement mais esquissa un sourire en effleurant le tissu des doigts, les faisant ainsi disparaitre un moment. La sensation était étrange, comme au premier jour mais la surprise était passée et s’il s’était un peu amusé avec elle sous les yeux de son père, l’heure n’était plus vraiment à l’amusement. Il lui avait fait promettre de ne l’utiliser qu’en cas de besoin et de faire attention. Par crainte que quelqu’un n’entre dans la seconde, il la rangea délicatement dans la dite poche et s’apprêta à sortir. Seule Joy était au courant. Joy, c’était la famille. Alors pourquoi Priam ne savait-il pas qu’elle avait momentanément changé de propriétaire ? La réponse était simple : Richard avait confiance en la jeune femme alors que son frère et bien… c’était compliqué, tout aussi compliqué que Charles mais à une échelle différente. Le jeune homme secoua la tête, il ne voulait pas y penser, pas maintenant et surtout pas ici.
Il évalua ses options. Il pouvait se parer de la cape d’invisibilité et descendre les escaliers du dortoir ou sortir du QG des Gryffondor pour se rendre ensuite invisible. La première option était tentante mais il y avait le risque d’une bousculade inopinée, risque de la découverte du secret bien gardé alors Richard opta pour la deuxième. Il avait légèrement tendance à éviter les confrontations surtout si elles terminaient en règlement de compte si bien qu’il contourna plusieurs personnes dont son frère qui, il l’avait bien compris, en avait plus que marre de son côté grand frère surprotecteur. Depuis un moment, il faisait l’effort de ne plus chercher à savoir s’il allait bien dans l’espoir bien naïf que tout s’arrange avec le temps. Seulement, dans sa précipitation à vouloir sortir sans être vu, n’évita pas l’obstacle qu’il reconnut instantanément tout comme il sut que quelque chose n’allait pas. Il félicita ainsi son instinct de l’avoir délogé de leur salle commune quelques minutes auparavant et hésita alors qu’il se trouvait à la porte de son ticket de sortie. Il connaissait cette expression sur son visage pour l’avoir vécu quelques mois plutôt et, même si une voix dans sa tête lui disait d’aller le voir, d’autres le lui interdisaient. Ce n’était pas le bon moment et il n’était pas aussi faible et, quelque part, c’était bien fait. C’était bien fait et il avait besoin d’aller prendre l’air.
Le lendemain
Il fut de retour quelques heures plus tard. Si la pluie fine ne l’avait pas dérangé elle s’était faite plus forte. Si la météo avait été plus clémente, sans doute serait-il resté dans le parc jusqu’au petit matin. Et d’un côté, ce n’était pas plus mal qu’il soit rentré. Il aurait pu s’endormir. La cape aurait pu s’envoler et il aurait eu l’air malin à ce qu’on le trouve ainsi, sans explication valable, à chercher du regard une cape invisible. Et il y avait la raison principale : il ne voulait pas tomber malade. Le match arrivait bientôt et une certaine Joy le tuerait en plus de le malmener lors des entraînements.
Légèrement frigorifié, il avait vite décampé pour se retrouver quelques minutes plus tard sur son lit, rideaux fermés. Il s’autorisa à souffler et retira la cape pour la ranger à son endroit habituel. Il s’était changé en optant pour un caleçon et un pull bien trop grand (et l’on reconnaissait là l’art couturier de sa grand-mère maternelle) qui avait néanmoins le mérite d’être chaud. Sans penser une seconde à Charles, le jeune homme s’endormit rapidement. Il fut réveillé quelques malheureuses heures plus tard par le bruit des étudiants se préparant pour les cours de la journée. Son sommeil léger le permettait ainsi de n’essuyer aucun retard, peu importe la fatigue qui se lisait parfois aisément sur son visage. Cela devait être le cas aujourd’hui. Tant pis. Il haussa les épaules et se leva en réalisant que le dortoir était bien silencieux. Peut-être allait-il être en retard finalement. Il s’habilla en vitesse, lançant un coup d’œil circulaire avant de réaliser qu’il n’était peut-être pas le petit dernier. Être en retard : il détestait ça. Mais il détestait encore plus ce qu’il avait fait hier. Il s’était montré égoïste en sachant pertinemment que Charles n’allait pas bien. Et c’était ce même ami qui, semblait-il, n’avait toujours pas émergé. Ami. Richard avait du mal à définir leur relation. Si par moments, il avait l’impression d’avoir tiré un trait sur leur passé pour partir sur de nouvelles bases, l’instant d’après tout se retrouvait chamboulé parce que Charles apparaissait. Et s’il y avait bien une chose qu’il pouvait admettre après ces derniers mois, était qu’il n’avait pas totalement perdu espoir. Et cet espoir le tuait. Il le tuait parce que Charles prenait sans donner, agissait tel un égoïste fini et, malgré tout, Richard revenait. Il se maudissait d’être faible. Il le maudissait de l’avoir rendu aussi faible.
Alors qu’il aurait très bien pu se dépêcher d’aller dans la grande salle pour grignoter un petit déjeuner en last minute et le laisser tranquille parce que, finalement, c’était peut-être ce dont il avait besoin, le Potter décida de rester. « Debout, Charles ! », lui lança-t-il sans chercher la délicatesse. Son injonction voltigea dans la pièce pour aller s’écraser contre un mur. En même temps, il aurait dû s’en douter vu l’était dans lequel il l’avait entre aperçu la veille. L’ami qu’il espérait toujours être malgré leur distance s’inquiétait, voulait savoir, était prêt à jouer l’oreille attentive en niant la petite voix qui lui soufflait que c’était une mauvaise idée… parce qu’ils savaient tous les deux comment cela allait se finir s’il s’avançait sur ce terrain glissant. Il opta donc pour un réveil d’oreiller qui n’eut, visiblement aucun effet autre qu’un grognement suivit d’un retour au pays des songes. Quiconque ayant vu cette scène aurait pu dire sans difficulté que Richard n’y avait pas réellement mis du sien et il n’irait pas le contredire. Il restait une solution magique qui ne plairait surement pas au concerné mais le Gryffondor ne s’en souciait pas. Il ne voulait pas le blesser d’un coup d’oreiller plein de rancœur. L’Aguamenti était bien plus efficace et surtout, durerait le temps qu’il le décide. Jusqu’à ce que Charles se lève. « J’ai tout mon temps tu sais. », commença-t-il avant de reprendre. « Techniquement non, j’ai pas tout mon temps mais j’ai pas envie de te laisser dans cet état. » Ouais, ça voulait dire ce que ça voulait dire. Ils se connaissaient depuis assez longtemps pour que Richard sache reconnaître que quelque chose n’allait pas. Et même si Charles n’avait pas été des plus subtil ni même diplomate après leur rupture, cela ne lui ressemblerait pas que de lui renvoyer, maintenant, le Cognard dans la tronche. Il pourrait s’énerver plus tard. Plus tard oui : il aurait tout son temps.
Charles A. Archer
HRIen depuis le : 10/11/2012 Parchemins écrits : 1449 Statut : Heart under arrest
Sujet: Re: Don't Think Twice, It's All Right (Richarles) Lun 30 Juin - 2:17
(Jack's Mannequin) ▽ "THIS IS MORNING. THAT'S WHEN I SPEND MOST TIME THINKIN' 'BOUT WHAT I'VE GIVEN UP. "
« Allez viens, on rentre à la maison. » Charles tendit sa main, étrangement petite, vers celle plus imposante de son grand-frère. Un sourire éclaira le visage du jeune garçon alors que ses yeux se posaient sur celui si familier, mais qui laissait un arrière-goût amer dans la bouche sans pour autant en savoir la provenance exacte. Alors qu'il rejoignait William, il jeta furtivement un coup d'oeil dans le miroir mais ce qu'il vit l'arrêta net.. Une petite silhouette, encore chétive, fragile. Un visage jeune qui ne laissait apparaître aucune barbe et l'on voyait encore briller au fond de ses grands yeux marrons une certaine innocence. C'était lui, plusieurs années en moins. « Allez, dépêche toi Charly ! On rentre ! » S'arrachant à la contemplation de son reflet, le petit garçon rattrapa son aîné, foulant rapidement le sol de ses petits pas et glissa sa main dans celle de son frère. Il ne reconnaissait pas les alentours mais cela ne l'intéressait pas ; il continuait de marcher en silence à côté de William dans ce long couloir, ouvrant la bouche bien plus que de raisons pour n'en laisser échapper aucun son : les mots qui en découleraient n'auraient certainement aucun sens, et il ne voulait pas gâcher ce moment de retrouvailles. Charles leva les yeux vers son aîné, espérant croiser son regard pour en savoir plus sur la suite des événements, mais ce dernier ne le regardait pas, les yeux rivés droit devant lui. Ils dégageaient quelque chose de … Il ne parvenait pas à mettre un mot dessus, « triste » semblait bien en-deçà de son état. Le nœud dans la gorge du jeune garçon se resserra. Quelque chose n'allait pas bien. Très vite, ils arrivèrent au bout du couloir et la panique prit enfin le dessus sur Charles, qui se retrouva face à deux portes. « Allez, c'est l'heure de rentrer Charles ! » Non. Non, il ne voulait pas rentrer. Il voulait rester avec lui. Il voulait rentrer chez lui, à la maison. Secouant vivement la tête, il ne parvenait toujours pas à parler. Il voulait crier, il voulait lui hurler qu'il était sa seule maison, mais les mots restaient coincés dans sa gorge. William retira sa main et se dirigea vers la porte de gauche, abandonnant sans un regard son petit frère. Ce dernier tenta de le suivre, mais pour quelque raison obscure, il ne pouvait atteindre sa porte et pire encore, il entendait les serrures s'enclencher, leurs cliquetis résonnant bruyamment dans le couloir vide.
Brusquement, Charles ouvrit les yeux. Quelques gouttes de sueurs perlaient sur son front et venaient s'écraser sur son oreiller. Il respirait fort et son myocarde tambourinait contre sa cage thoracique, couvrant le bruit des élèves qui se préparaient pour aller en cours. En position fœtale, ses doigts se refermèrent sur son drap qu'il remonta pour le couvrir, ne laissant dépasser que sa tête. Il n'avait pas besoin de miroir pour savoir qu'il n'avait pas bonne mine, aussi se devait-il de se protéger, de cacher au mieux la faiblesse qui s'était épris de lui. Expirant longuement, il laissa toutefois un pied dépasser de son drap pour lui faire prendre l'air, et tenter tant bien que mal de baisser sa température. Il étouffait sous sa couette, dans son lit aux rideaux fermés, dans cette tour. Dans ce château. Il étouffait. Crispant sa mâchoire, il referma les yeux. Peut-être que s'il se rendormait, il pourrait oublier ce château et ses drames, il pourrait redevenir ce petit garçon marchant aux côtés de son frère et surtout, il pourrait changer la fin de ce cauchemar. Il pourrait franchir cette porte avec William. Luttant contre sa conscience, cherchant désespérément à retourner dans les bras de Morphée et y rester pour le reste de la journée. «Debout, Charles ! » Charles ignora sciemment l'appel à son encontre. Il n'avait pas reconnu la voix de son interlocuteur, et ne chercherait pas à savoir qui le dérangeait de si bon matin. Changeant de position, il s'allongea sur le dos et ferma les yeux une nouvelle fois, essayant de faire le vide dans son esprit.
Une nouvelle fois, il fut brusquement tiré de son sommeil. Cependant, ce n'était pas un rêve qui l'avait réveillé cette fois mais bien un oreiller qu'on lui avait lancé dessus. L'odeur de Lennard envahit ses narines, et il repoussa violemment le coussin qui l'empêchait de respirer correctement, grognant méchamment à l'encontre de l'importun. Ce n'était pas le moment de chercher les problèmes, il en avait déjà assez avec l'autre Lestrange. En fait non, il n'en avait plus à vrai dire, et ce depuis le moment où il avait quitté cette foutue tour d'Astronomie en courant, brisant définitivement le lien qui avait un jour rapproché le Gryffondor et le Serpentard. De nouveau, il se retourna pour se mettre sur le côté, mais quelque chose sous se fit sentir sous sa cuisse, s'enfonçant un peu dans ses muscles. De forme concentrique, il mit peu de temps à se rappeler de l'objet qu'il avait fourré dans poche la veille alors qu'il aurait du l'abandonner au même endroit que son propriétaire initial : le bracelet. Alors même que leur histoire était terminée, il trouvait quand même un moyen de l'atteindre. Glissant sa main pour le récupérer, il sentit les étoffes qui le recouvraient encore. Voilà pourquoi il étouffait : il s'était endormi avec ses vêtements. Se maudissant intérieurement, il se dit qu'il devait offrir un bien piètre spectacle... « J’ai tout mon temps tu sais.» Clairement, il n'avait pas l'intention de le lâcher. Ravalant sa salive, il continua de fixer les rideaux pourpres que Richard n'avait pas ouvert du côté gauche, mais il savait que cela ne serait pas suffisant. « Techniquement non, j’ai pas tout mon temps mais j’ai pas envie de te laisser dans cet état. » « Toujours à jouer le preux chevalier, hein ? T'en as pas marre de payer les pots cassés ?! » Énervé par la tenacité du Potter, il s'était emporté et lui avait crashé son venin alors qu'il ne le méritait pas. L'espace de quelques instants, il ne regretta pourtant pas ses mots. Après tout, il avait raison. Richard avait toujours été là pour le remettre sur pied, peu importait les épreuves qui se mettaient sur son chemin et encore aujourd'hui, plusieurs mois après que Charles l'ait largué et mis de côté, il continuait de prendre soin de lui sans aucune retenue. Le plus jeune des Gryffondors ne parvenait pas à comprendre cet acharnement, ce besoin de le réparer. En fait, il comprenait tout à fait les raisons qui le poussait à agir ainsi mais faire preuve de mauvaise foi était bien plus arrangeant pour lui : c'était lui le fautif, c'était lui qui avait entretenu cette relation malsaine pour le Potter, c'était lui qui l'avait empêché d'aller de l'avant en le gardant près de lui. S'il voulait blâmer quelqu'un, c'était lui-même : il ne récoltait que ce qu'il avait semé.
« Désolé. » Malgré son énervement, il n'eut pas de mal à s'excuser, regrettant rapidement les mots qui avait révélé son mal-être. Il le savait, Richard faisait ça pour lui, pour l'aider ; et lui, comme d'habitude, se comportait comme le sale égoïste qu'il était. « J'voulais pas ... » Il voulait pas quoi ? Lui faire du mal ? Charles se retint avant de sortir un nouveau mensonge. Si n'avait probablement pas voulu le blesser lui, mais il avait eu besoin de déverser sa bile. Il n'était qu'un dommage collatéral, comme bien souvent... Serrant la mâchoire, il se tourna sur le dos et passa ses deux mains dans ses cheveux. Respirant lentement pour se calmer, il ne parvint toutefois pas à faire face au Potter et laissa ses yeux fixés sur le plafond de son lit à baldaquin. Ils pourraient rester un moment comme ça, lui à fuir ses responsabilités, à fuir le monde et Richard à l'attendre, il le savait. Et peut-être que ça lui ferait du bien pendant un moment, que quelqu'un pourrait l'attendre, attendre qu'il aille mieux. C'était juste dommage que ça soit au détriment de l'aîné des Gryffondors. « Juste quelques instants s'il te plait. » Quelques instants pour se donner le courage de se lever, le courage d'aller fouler les dalles froides du château en compagnie de Richard. Il avait pas envie de parler, la blessure était bien trop fraîche, mais marcher lui ferait du bien. Puis, il lui faisait confiance pour le divertir un peu.
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