Les choses sont en constant mouvement autour de nous. L'environnement change de minutes en minutes, la Terre tourne à des milliers de kilomètres par heure, les saisons passent et repassent mais une chose dans ce monde restera éternelle : les enfants sont cons. C'est une triste vérité que je vous annonce ici mais un vérité qui avait besoin d'être clarifiée pour comprendre au mieux le fonctionnement du jeune homme que je vais vous présenter. Hadès Rookwood est né le trente et un octobre dans le quartier tristement célèbre de Jack l’Éventreur, Whitechapel. Jusqu'ici me direz-vous rien d'anormal, un peu glauque comme mise en situation mais certains gosses les accumulent dès la naissance. Pour faire court, lorsqu'il a poussé son premier cri dans la clinique de Londres, Hadès était condamné par son héritage génétique à suivre un chemin duquel il ne pourrait jamais dévier. Son père, Archibald, était le fils du célèbre Augustus Rookwood, mangemort de son état et agent-double au sein du ministère. Archibald a eu la chance d'échapper à toute retombée politique lors de la chute du Lord Noir, mais son père n'a pas eu cette chance et s'est retrouvé enfermé à Azkaban pour la deuxième de sa vie. Vie qu'il a bien évidemment terminée dans une des cellules crasseuses et minuscules de cette bien célèbre prison. Archibald donc, loin d'éprouver de réels remords à l'encontre de la mort de son père, a décidé de se marier à une noble sorcière de sang-pur lambda et de lui faire des enfants (parce que là est tout l'intérêt de se marier).

Mais c'était sans compter sur la rancœur qui noircissait le cœur de ce cher Archibald. Une haine dans son simple appareil qui lui dévorait les entrailles et le pourrissait de l'intérieur. Cette virulence, il la dirigeait vers tout ce qui, selon lui, avait causé la décadence du monde magique. Les nés-moldus, les cracmols, les sorciers qui s'entichent de moldus... Tout ceux qui souillaient ce précieux don qu'on leur avait accordé et qui le distillait, génération après génération, avec des moins que rien.  C'est donc avec un paternel aux idées bien arrêtées qu'Hadès a grandit. Les règles étaient claires, limpides même et surtout très simples. On obéit et on se tait. Mais comme je l'ai dit un peu plus tôt, les enfants sont cons et c'est un fait que l'on ne pourra jamais changer même après des millénaires d'évolution. C'est à l'âge de sept ans que le jeune blondinet commis sa première et dernière erreur. Curieux de connaître ce monde que son père ne cessait d'insulter et -rappelons-le- con, le jeune garçon avait décidé de se procurer, dans le plus grand des secrets, une revue moldue sur la décoration d'intérieure. Ce n'était vraiment pas le sujet le plus intéressant du monde mais la curiosité pousse à faire des choses incroyablement stupides et c'est ainsi qu'il s'est retrouvé calfeutré dans un coin de sa chambre, tapi dans le noir à s'user les yeux sur un magasine qui préconisait l'association du beige et du marron pour faire un salon chaud et lumineux.

C'est aussi à ce moment-là que notre cher Archibald rentre en jeu, de nouveau. Attrapant son fils sur le fait en train de lire une revue interdite, la colère éclata. Ce fut le plus dur et le plus violent souvenir que le jeune homme puisse avoir de son père. La bonne chose étant que plus jamais il ne commanda de revue moldue et plus jamais il ne s'intéressa à ce monde qui n'en valait pas la peine. Bien sûr, ce ne fut pas la dernière fois que son père passa ses nerfs sur le jeune garçon. Il prétendait lui apprendre la discipline à coup de ceinturons, le blondinet avait plutôt tendance à ressentir ça comme une simple correction de temps à temps quand il avait l'audace de faire une réflexion sur l'inactivité de son père face à la décadence des sorciers au sang mêlés. Les égos s'affrontaient, les regards se croisaient et dans cette ambiance froide, vide de toute gaieté familiale, il y avait sa mère qui ne prenait jamais partie. Elle était telle la suisse plantée entre deux pays en guerre, plus invisible qu'une plante en pot et aussi aimante qu'une statue de marbre. Quelque chose était brisée en elle, c'était visible sur son front plissé et les coins de sa bouche toujours baissés mais Hadès avait toujours cru que c'était dans sa nature. Qui aurait put croire qu'elle avait dû abandonner une partie d'elle-même à cause du paternel ?

"Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipisicing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat. Duis aute irure dolor in reprehenderit in voluptate velit esse cillum dolore eu fugiat nulla pariatur. Excepteur sint occaecat cupidatat non proident, sunt in culpa qui officia deserunt mollit anim id est laborum."

"Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipisicing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat. Duis aute irure dolor in reprehenderit in voluptate velit esse cillum dolore eu fugiat nulla pariatur. Excepteur sint occaecat cupidatat non proident, sunt in culpa qui officia deserunt mollit anim id est laborum."