Pseudo : Eurydice R. Weasley
Âge : 20 ans
Maison : Gryffondor
Post Souhaité : Préfète des Gryffons
Pourquoi pensez-vous avoir l'étoffe d'un(e) préfet(e) pour votre maison ?
Eurydice ne s'attendait pas à recevoir cette insigne. Pourtant elle n'avait jamais été une mauvaise élève, mais elle ne suivait pas non plus le règlement au pied de la lettre. Disons qu'on ne pouvait pas la qualifier d'exemplaire. Du coup, elle prenait son rôle à cœur, ne rechignant jamais à la tâche.
Les rires derrière une statue la sortirent de ses pensées. Eh bien, ce soir elle n'aurait pas à jouer à cache-cache bien longtemps. Elle agrippa le bras d'un des deux élèves qui avaient décidé de faire une balade nocturne. Deux premières années, un gryffondor et un poufsouffle. Ils se lancèrent un regard un peu inquiet mais toujours un peu amusés, le Gryffondor semblant soulagé de tomber sur la préfète de sa maison. Le Poufsouffle essayait tant bien que mal de cacher quelque chose derrière son dos. Eury tendit la main le fixant avec autorité. Baissant la tête dans un signe de contrition, il posa l'objet. « Une bombabouse. J'imagine que certains auraient eu une surprise demain matin. » Elle toisa les deux jeunes, réfléchissant rapidement à la punition adaptée. « Bien, je vous ramène à vos dortoirs. Si je vous croise encore une fois dehors pendant mes rondes je vais chercher vos directeurs de maison. Compris. » Les deux élèves poussèrent un soupir de soulagement en hochant la tête. Oui Eurydice était du genre sympa, mais peu de temps après la rentrée, elle savait que c'était leur première virée nocturne. « Ah, et si jamais j'apprends que quelqu'un a lancé une bombabouse je vous ferai récurer du sol au plafond, on est d'accord ? » Cette fois ils hochèrent la tête dans un mouvement plus hésitants, impressionnés. « Allez, il est temps d'aller dormir. » Eurydice les entraina avec elle.
Eurydice était une préfète plutôt cool mais intransigeante, quand elle décidait d'une sanction c'était définitif, pas la peine de protester. Il lui arrivait quelque fois de profiter de sa position, mais jamais exagérément, ne voulant pas décevoir ceux qui l'avait vu capable du poste.