Lou-Sixte Levski ∞ « On connait un homme à ce qu'il sait taire. »
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Lou-Sixte Levski
HRIen depuis le : 26/01/2013 Parchemins écrits : 1758 Statut : Un joli bordel désorganisé.
Sujet: Lou-Sixte Levski ∞ « On connait un homme à ce qu'il sait taire. » Sam 15 Mar - 20:50
Lou-Sixte Levski
(S. Beckett)▽ Fini, c'est fini, ça va finir, ça va peut-être finir.
carte d'identité
→ Nom : Levski, comme le célébrissime ancien capitaine de l'équipe de Bulgarie et sa femme Ranja qui est entrepreneuse du milieu du textile magique. Prénom(s) : Lou-Sixte vous l'aurez peut-être deviné, il est le sixième enfant de la famille, ses parents ont trouvé l'idée intéressante de donner à chacun des enfants un prénom composé, dont l'une des composantes aurait une connotation numérique. Sixte donc. Surnom : Evitez seulement de l'appeler Lou. Le reste peut-être pris avec un sourire ou une remarque un peu agacée, mais Lou vous vaudra une mise en garde. Il trouve ce prénom très féminin et n'apprécie pas qu'on l'utilise dissocié de sa deuxième moitié. Il se fait cependant appeler Sixte au quotidien. Âge : 20 ans, allant sur ses 21. Date et Lieu de Naissance : Son anniversaire tombe le 1er août, il est né à Sofia dans l'hôpital sorcier de la capitale bulgare. Nationalité : Sa mère est franco-britannique et son père est bulgare. Lui et ses frères ont donc la triple nationalité franco-bulgaro-anglaise. Pureté du sang : Si son père et sa mère se sont rencontrés c'est d'abord parce que leurs parents cherchaient un autre sang-pur avec qui perpétuer la lignée. Appelez ça de l'amour ou de l'accommodation, mais ils sont très heureux ensemble depuis plus de 34 ans. Année d'étude & Maison : Arrivé directement en sixième année, après un transfert de Durmstrang il aurait cependant, vu son âge, pu intégrer la septième année, mais ses connaissances en matière de défenses contre les forces du mal étant nulles, il a dû accepter de se plier aux exigences de l'administration. Orientation sexuelle : Sixte est homosexuel, ce qui lui a d'ailleurs causé quelques soucis par le passé dans son ancienne école. Il ne le crie pas sur tous les toits mais ne s'en cache pas non plus. État civil : Au milieu du désert le plus aride qu'il n'ait eu à traverser depuis 20 longues années. Le souvenir de son ex-petit-ami a beaucoup de mal à s'effacer.
le sorcier en toi
Baguette : Les artisans capables de faire des baguettes dignes de ce nom sont rares, un cousin de Gregorovitch a repris la boutique et est maintenant connu pour être un maître dans la confection de baguettes très puissantes et équilibrées. Celle de Sixte est en bois de Prunellier, ce qui la rend particulièrement puissante au combat car c'est un arbre appréciant la bataille et n'étant pas réfractaire à la magie noire. En son coeur elle contient une plume de Griffon, ce qui en fait une redoutable arme dans la pratique de la métamorphose notamment. Sa longueur est de trente-quatre centimètres ce qui en fait une baguette résistante, puissante et difficile à contrôler. Il a nécessité plus de trois ans d'efforts acharnés pour dompter cette baguette impétueuse. Mais maintenant qu'elle a reconnu son maître il la contrôle parfaitement. Patronus : Sixte se remémore sa dernière soirée avec Matveï, plus précisément le moment où ils se sont retrouvés seuls dehors, devant le château. Probablement l'un des instants les plus drôles, romantiques et excitants à la fois qu'il lui a été donné de vivre. La forme du patronus est jusqu'à présent indistincte, c'est un félin qui manque de détail pour l'attribuer à une race. Avec un peu de déduction on peut penser que c'est un bleu russe, l'animal en lequel son animagie s'exprime. Épouvantard : L'épouvantard prend la forme d'un couple marchant main dans la main et qui se retourne pour le regarder, il voit Matveï, heureux sans lui, avec un de ses pires ennemis. Il y a fort à parier que si un jour il retrouve l'amour cet épouvantard changera. Particularité : Animagus, il prend la forme d'un Bleu Russe (chat). Options choisies & métier envisagé : Il a pris Etudes des Runes et Arithmancie en option. Pour ce qui est de la Défense contre les forces du mal, il y va plus pour faire plaisir aux dirigeants que par intérêt. Sixte se voit bien joueur de Quidditch professionnel ou confectionneur de maléfices ou encore entrepreneur, comme sa mère. Avez-vous déjà fait usage de la magie noire ? Il a utilisé la magie noire à tellement de reprises qu'il ne saurait les compter, à Durmstrang on ne craint pas cette forme de magie, on la respecte et on l'enseigne. Plutôt Ombre ou Ordre ? Pourquoi ? L'Ombre n'est pas un phénomène uniquement britannique contrairement à ce que peuvent en penser certains. Certes l'impulsion vient d'Angleterre mais le groupuscule a une cellule à Durmstrang depuis le début de l'année scolaire 2020/2021. Un petit groupe d'enfants d'adeptes du terrible Lord veulent eux aussi leur part du gâteau. Sixte était un membre impliqué et il a réembarqué dans le bateau en arrivant à Poudlard. Que pensez-vous de Kingsley Rosenbach et de l'arrivée des aurors au sein de l'école ? Croyez-vous vraiment que Sixte pourrait voir la venue d'un Auror comme une bonne chose ? A moins peut-être que ce soit pour le livrer au mains de l'Ombre... Le sortilège du Ligare Carcerum a été un choc pour beaucoup d'élèves et professeurs... Qu'en est-il pour vous ? Quelle angoisse ce truc. Sixte déteste déjà être en contact avec quelqu'un dont il n'est pas extrêmement proche au quotidien. Supporter un ou une quasi-inconnu(e) lui semble pour l'instant de l'ordre de l'inenvisageable. C'est pourquoi sa cohabitation risque d'être tendue. Êtes-vous inquiet pour votre sécurité, celle de vos proches ? Il faut avouer que depuis l'attaque du train Sixte se pose des questions sur leur sécurité et surtout sur les plans qu'ont en tête les Mangemorts. Pourquoi s'en prennent-ils à leurs propres enfants ?
le moldu derrière tout ça
Pseudo : Sixtouchat, ou Lunou, mais ici Sixtouchat je préfère Âge : Je vais droit vers les vingt-deux... Avatar : Florian Neuville. Fréquence de connexion : Je suis là tous les jours, à toute heure du jour et de la nuit... Comment as-tu connu le forum ? C'est par Charlou à la base. Mais ça fait plus ou moins un an et demi que je squatte Code :Code validé par la Bestah sistah Copyright : Tumblr pour la bannière, .lollipops pour l'avatar. Personnage : [X] Inventé, [ ] Scénario, [ ] Poste Vacant Pseudo et aval du créateur : (cette section ne concerne que les membres ayant choisi un scenario. Une fois que votre fiche est terminée, veuillez contacter le créateur dudit scénario afin de recueillir son avis. Cette étape est primordiale pour votre validation donc ne l'oubliez surtout pas!) [] Oui, [] Pas encore
Dernière édition par Lou-Sixte Levski le Dim 14 Sep - 15:58, édité 3 fois
Lou-Sixte Levski
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Sujet: Re: Lou-Sixte Levski ∞ « On connait un homme à ce qu'il sait taire. » Sam 15 Mar - 20:51
il était une fois
(Homère) ▽ Mais allons ! donnez-moi un prompt navire et vingt rameurs que j'aille m'embusquer et guetter son retour.
C'est maintenant que tout commence.
▽« Pourquoi parler des premiers jours ? Qu'en reste-t-il ? Leur souvenir est sans voix. » (André Gide)
L'humanité entière ne partage que deux choses, la naissance et la mort. Les deux faces d'une même pièce dont Lou-Sixte venait d'hériter. Son cri perça l'enthousiasme dans la salle d'accouchement comme une aiguille qu'on aurait plantée dans un ballon de baudruche. Dégonflant la joie maternelle alors que celle-ci apprenait la triste nouvelle. « C'est un garçon Madame Levski. » On lui fourra le marmot contre le sein une fois qu'on l'eut débarrassé des liquides amniotiques et autres fluides maternels. Ce contact qui annonçait la première rencontre d'un enfant avec sa mère aurait dû être le plus doux, le plus suave et pourtant il n'était qu'une formalité emmaillotée dans la déception et la froideur d'un hôpital. Six garçons... Ranja Levski se savait maintenant maudite. « Allez annoncer la nouvelle à mon mari. » « Bien Madame. » « Tenez-vous à une distance raisonnable quand vous lui direz. » Ce n'était pas une menace, plutôt une mise en garde. Alexei Levski en avait assez d'essayer d'avoir une fille pour satisfaire l'ultime désir de maternité de sa femme. Depuis le lit d'hôpital on entendit un bruit sourd, le son d'un poing s'éclatant contre un mur en taule froide. La frustration évacuée, l'ancienne star du Quidditch, devenue entraîneur et sélectionneur de l'équipe nationale, disparut sans prendre la peine de venir voir le nouveau-né. « Au moins votre Docteur a écouté mon conseil... » Le regard azuré du bébé encore anonyme se posa sur le visage triste de sa mère. Pourquoi n'avait-il pas tenté de s'étouffer avec le cordon nourricier ? Ne pas naître aurait été le plus beau service qu'il aurait pu leur rendre. Et sur ce point-là, il ne savait pas à quel point il pouvait avoir raison.
▽« Voilà, je me libère, l'excitation, l'exaltation tend mon bras, j'enfonce la pointe des ciseaux de toutes mes forces, la soie cède, se déchire (…). » (Nathalie Sarraute)
« Maman, j'irai où moi à l'école ? » L'enfant s'inquiète, il n'aime pas tellement la façon dont parlent ses frères qui vont en France. C'est le petit dernier, c'est le seul qui a le droit à du temps seul avec sa mère. C'est un privilège, il le sait, il s'en rend bien compte. Les autres n'ont pas eu le droit à ça, il était toujours là. « Probablement à Durmstrang, pourquoi es-tu si pressé de le découvrir ? Tu ne trouves pas le mystère amusant ? » Le mystère, l'inconnu, le froid glacial du doute. Cette ombre au tableau le rend dingue. Il n'a pas plus de onze ans et déjà l'angoisse de ne pas savoir le nécessaire le gagne. « Non, je n'aime pas ne pas comprendre. » Et pour cause, ne pas comprendre, c'est de ne pas savoir, ne pas savoir, c'est de ne pas contrôler et le contrôle il aime ça. « Il n'y a rien à comprendre Sixte, c'est ta destinée. » Ses yeux, d'un bleu éclatant, embrassent son petit dernier, tentent de le rassurer. « Et si ma destinée ne me plaît pas ? » L'impossibilité d'agir, voilà ce qui le terrifie réellement, voilà pourquoi il préférerait avoir le choix de son école, pour pouvoir décider par lui-même de ce qu'il veut, mais il l'a compris, cela ne marche pas comme ça. « Tu n'auras qu'à la changer, de là où tu seras. » Le poids sur ses épaules frêles s'estompent un peu, le temps d'une minute. « Tu crois que je pourrais changer ma destinée d'ici ? » Après tout, il est bien ici, dans l'immeuble que possède sa mère. Il aime jouer au rez-de-chaussée avec les vendeuses et les clientes, il aime toucher les étoffes dans l'atelier et parler aux petites mains, il aime regarder sa mère dessiner en palpant un bijou pour s'inspirer. « De ma boutique ? Je ne crois pas mon chéri. » Elle ne veut pas de lui. C'est la raison, évidemment qu'elle ne veut pas de lui, quand il y avait encore Quentin, ils restaient ensemble, maintenant elle le garde avec elle. « Pourquoi pas ? » « Parce que ce n'est pas un lieu propice à te faire réaliser de grandes choses. » Encore un mystère, une notion floue, une inexactitude suffisamment épaisse pour qu'il tende de résoudre l'insoluble. « Tu veux que je réalise de grandes choses toi ? » Parce qu'elle avait des projets ? Pour lui ? Le dernier enfant, le dernier échec dans sa maternité multiple. « Oui, je veux que chacun de vous réalise de grandes choses. » Il n'a rien d'exceptionnel à ses yeux, il n'est que l'un d'entre eux. C'est ça la vérité. « Est-ce que ça veut dire que je suis en compétition avec Primo ? » Primo, son préféré, le plus grand, celui qui prenait toujours soin de lui. « Tu peux le voir comme ça en effet. » Comment aurait-il pu rivaliser avec son frère qui finissait Poudlard aujourd'hui ? C'était ridicule ! « Mais c'est pas juste il a dix ans de plus que moi ! Il fait toujours tout en premier ! » Comment une telle évidence ne tombait-elle pas sous le sens pour sa mère aussi ? « Justement, il te faudra apprendre de ses erreurs et te rappeler de toujours aller plus loin. » « Est-ce que tu m'aimeras plus que Primo si je fais des plus grandes choses ? » Parce qu'au fond tout ce qu'il cherche c'est à être spécial aux yeux de sa mère, à ne plus entendre ses tantes dire de lui que c'est dommage que ses parents n'aient pas réessayé d'avoir une fille après lui. « Je ne crois pas que ça marche comme ça Sixte. » « J'aimerais bien être ton préféré. » Il ose le dire, ne sachant pas quoi attendre. Une caresse ? Une gifle ? « Tu l'es déjà, en quelque sorte. » Le sourire sur ses lèvres se peint alors que sa mère ouvre une porte que jamais il n'aurait espéré ouvrir. « Ah oui ? » « Oui je t'assure. » Qu'elle parle, maintenant que les mots ont pris la route des oreilles du môme ils doivent les satisfaire. « Pourquoi ? » « Je crois simplement que tu es celui qui me ressemble le plus. » Lui ? Ressembler à sa mère ? Elle est si forte, si belle et lui, il n'est qu'un enfant, comment pourrait-il lui ressembler ? « Parce que j'ai des yeux bleus ? » « Parce que tu me rappelles mon père. » « Grand-père Riederic ? Mais il est super vieux ! » On ne parle jamais du père de Ranja, il n'aime pas beaucoup son gendre, il n'aime pas grand monde à vrai dire, personne peut-être à part sa fille. « Tu me le rappelles quand il était plus jeune, quand j'avais ton âge. » « J'aime bien être ton préféré. » Il ne se retient plus de dire ce qu'il pense, il veut qu'elle sache à quel point il veut la rendre fière, lui faire plaisir. Il fera ce qu'il faudra pour qu'elle le trouve exceptionnel. Plus que Primo ou Vassili, ou même que Tristan. Il les battra tous à ce petit jeu de l'amour. « Fais en sorte que cela ne change jamais surtout. » Alors ça aussi ça pourrait changer... « Promis juré maman ! » « Allez Sixte arrête de jouer avec les ciseaux, on va chercher Primo et Samson à la gare de Londres. » Il regarde l’étole de soie tendue sur un cadre. Il a le droit de jouer avec. C'est la seule chose avec laquelle il a le droit de jouer ici. « On va transplaner ? » « Oui ! » « Super ! Super ! On y va ! » Ses deux frères préférés rentrent les premiers de Poudlard, l'excitation le transporte, il va passer tout l'été avec eux, enfin toute la partie qu'ils veulent. « Range les ciseaux. » « Mais je n'avais même pas commencé à jouer ! » « C'est dangereux de transplaner avec des ciseaux... et puis je ne tiens pas à ce que l'on te voit avec des ciseaux de femme.. » La douleur dans son ventre le tordrait presque en deux. Elle commence déjà à ne plus l'aimer autant. Elle l'abandonne, elle le réprimande et elle a honte de lui.« D'accord. Voilà ! On y va maintenant ? » « Oui. » Un plop sonore, ils disparaissent.
▽« Mon royaume pour un boueux ! Enlève-moi ces ordures ! Fous-les à la mer ! » (Samuel Beckett)
Les couloirs de Durmstrang étaient devenus le dos de sa main, le fond de sa poche, un habitat naturel dans lequel il était à son aise, un poisson dans l'eau, un strangulot dans le lac. La vie facile que celle de l'élite de la nation. Être sorcier le plaçait depuis sa naissance sur une marche plus élevée de l'humanité. Avoir le sang-pur, revenait à se hisser sur une strate encore supérieure. A Durmstrang il n'y avait pas plus de sang-purs qu'ailleurs, ils avaient seulement un statut privilégié, statut dont profitaient également quelques élèves issus des plus grandes et prestigieuses familles au sang-mêlé. Se sentir part d'une élite, d'un groupe, y être intégré était sans aucun doute ce que Sixte préférait dans sa scolarité dans l'institut. Ne pas avoir à se demander qui était son ami ou son ennemi. Il fallait partir du principe qu'ici, les gens qui faisaient partie de la même caste étaient ses camarades, les autres des adversaires. Au sein même des gens de son rang, chacun était libre de choisir qui aimer ou non, mais aucune dissension n'avait à apparaître au public.
« Eh Levski avec tes copains vous n'avez pas un peu l'impression d'avoir pris la grosse tête avec vos grands airs ? » Sixte, Kirill et Gregor se figèrent sur place. Sachant d'avance ce que cherchait à faire l'enfant de moldus, provoquer une rixe qui leur serait défavorable. Si les règles à Durmstrang étaient plutôt flexibles quant aux duels, ils devaient rester à la fois loyaux et de préférence vaguement supervisé. « Va demander à ta moldue de mère ce que c'est d'avoir une grosse tête, elle a eu la tienne entre les jambes. » Kirill avait toujours l'art de faire des remarques de mauvais goût sans vraiment prévenir, elles sortaient de sa bouche sans prévenir, étaient suivies d'une phrase intelligente et précédées d'une autre remarque sensée. « Va te faire foutre Kirill. » Il ne fallait pas insulter l'ami de Sixte, il n'avait absolument aucune retenue. Le corps du centaure qu'ils avaient tué à quatre lors de leur troisième année pouvait encore témoigner de ce que provoquait la rage de Kirill. Après que son meilleur ami eût pris un coup de sabot de la créature en plein front, lui causant une sévère commotion cérébrale et entraînant la mort, Kirill était devenu fou et avait charcuté la bête et avait même passé un moment à s'acharner sur son cadavre, le démembrant, s'amusant à éparpiller ou à brûler certains morceaux. « Toi... je t'attends ce soir, dans le corridor du premier sous-sol. On va régler ce petit différent. Allez les gars, on y va. » Leur trio ne se reconnaissait pas de réel leader, mais Kirill était de loin le plus dangereux, Sixte était plus méticuleux, plus appliqué. Son ami... une fois qu'il perdait le contrôle il ne se laissait pas arrêter jusqu'à ce qu'il ait du sang sur le visage, le sang de son opposant. « Ki', fais gaffe, il va prévenir des profs ou des préfets ça va te retomber dessus. » « Gregor tu me lâches. Je fais ce que je veux et si je veux casser la gueule d'un préfet après m'être occupé du cas Sang-de-Bourbe, je le ferai. » « Compte pas sur moi pour t'accompagner. » « Pardon ? Greg tu viens avec nous. » « Pourquoi ? » « Parce qu'on se soutient entre amis et que s'il a deux témoins quand il se fait prendre, son témoignage aura plus de poids. » « Merci L-S t'es un vrai pote. » La nuit fut sanglante, le fils de moldu finit à l'infirmerie, attaqué par surprise au détour d'un couloir qui menait au lieu de rencontre prévu par un Kirill enragé et faisant son deuil en frappant et en maudissant. Sixte se tenait dans l'ombre, admirant la technicité sauvageonne de son camarade et les effluves du sang qui tapissait le pavé, emplissant l'air d'une odeur douce-amère.
▽« -Je vous demande pardon : pour qui me prenez-vous ? -Vous ? Vous êtes le bourreau. » (Jean-Paul Sartre)
« Je te préviens ça ne sera pas une partie de plaisir Levski. » Lou-Sixte frissonna en entendant son petit-ami l'appeler par son patronyme. Depuis près d'un an leur vie de couple était cachée aux yeux de tous ou presque. Même si les rares personnes au courant étaient présentes certains parmi les spectateurs n'avaient pas le privilège d'être au secret, aussi Matveï gardait-il les apparences intactes en traitant Sixte comme n'importe quel autre membre potentiel. « Si j'avais voulu me la couler douce je n'aurais pas postulé pour entrer dans l'Ombre, Gregorovitch. » « Tu attends quoi pour lui faire ravaler sa langue Matveï ? » S'il savait le nombre de fois où le descendant du fabriquant de baguettes lui avait fait ravaler bien plus que sa langue il n'aurait pas employé de tels termes.
L'initiation nordique n'était pas exactement la même que celle pratiquait dans les pays anglo-saxons, la première étape tendait à montrer une résistance à la douleur suffisante, la seconde consistait en un interrogatoire au cours duquel le futur membre devait extirper à l'initié une information par n'importe quel moyen. Et chez les hommes du Nord, les techniques de torture ne manquaient pas... La baguette de Matveï lui glissa sur le ventre brûlant ses vêtements sans attaquer sa peau albâtre. Le premier pas dans la torture c'était l'humiliation et l'inconfort. Ils s'étaient préparés à cette épreuve, mais devant cette assemblée d'étudiants, Sixte devait reconnaître qu'il n'appréciait pas vraiment sa semi-nudité. « ALLEZ ATTAQUE ! » « Ferme-la Gunvor, je crois qu'après l'initiation que je t'ai offerte tu n'as aucun doute à formuler quant à mes capacités de bourreau. » Et puis le premier sortilège heurta Sixte. Aucune douleur. Rien. Devait-il faire semblant de se tordre de douleur alors qu'il était attaché à cette chaise par des liens magiques ? Puis il sentit le frisson le long de son échine, le goût acide remontant vers sa glotte. Avant même qu'il ne puisse se préparer il se mit à vomir un liquide acide. La sensation était affreuse, sa gorge brûlait, ses yeux piquaient, son ventre semblait se tordre pour expulser le reste du fluide gastrique conjuré par Matveï. Assis et ligoté il n'avait pas pu se pencher sur le côté pour vomir aussi son pantalon était-il englué de bile, rendant cette situation encore plus désagréable. Mais ce n'était pas pire que l'odeur qui revint lui hanter le nez. Les yeux embués cherchèrent son amant dans l'épaisse obscurité de la pièce, ils n'eurent pas à chercher bien longtemps, juste devant lui, son aîné continuait son petit jeu. « Voyons-voir comment il ingurgite tout ça... » « Qu... » alors que la question voulait franchir le seuil de ses lèvres, sa bouche se trouva assaillie par ce qu'il venait de vomir et qui cherchait à retrouver sa place originelle. Des larmes coulaient sur ses joues, de son nez coulait un reste de liquide biliaire, le souffle court Sixte n'arrivait qu'à balbutier entre deux hoquets. Il commençait à prier pour que cela cesse rapidement, sachant pertinemment que supplier ne servirait à rien. C'était à l'assemblée de décider quand la scénette aurait assez duré et ils étaient insatiables. « Allez Sixte... montre-moi ce que tu as dans les tripes ! » Matveï semblait s'amuser comme un fou alors qu'il torturait sans ménagement son petit-ami. On aurait pu croire que la seconde fois serait moins désagréable, au contraire. Les muscles se fatiguaient rapidement et sa gorge n'avait pas trouvé de quoi se calmer avec le peu de salive qu'il avait réussi à avaler. Le liquide n'avait pas le même goût, il était plus amer, plus rosâtre aussi. Entre deux clignements de paupières, Lou-Sixte comprit que c'était du sang qui se mélangeait à la bile. « TU VAS ME LE PAYER GREGOROVITCH ! » C'était un cri, savant mélange de douleur et de frustration qui s'était emparé de sa gorge alors qu'il aboyait comme un roquet attaché à un piquet sur Matveï. « Du sang... tu vois Lou, ce sont toujours les premières gouttes qui sont les plus pénibles à verser. Enfin... passons aux choses sérieuses, tu veux bien ? »
Pendant qu'il parlait Sixte n'écoutait pas, il se concentrait. La douleur était contrôlable, d'aucuns disaient que le corps pouvait même finir par éprouver du plaisir à souffrir. Si dans le lit conjugal une bonne fessée n'était jamais malvenue, la douleur était totalement différente ce soir-là. Ce qu'il s'apprêtait à vivre était une expérience de souffrance absolue. Le benjamin des héritiers Levski devenait l'espace d'une soirée la poupée articulée d'un groupe de jeunes adultes. Un pantin qu'on pouvait briser jusqu'à ce qu'il ne puisse plus bouger s'ils le désiraient. Puisqu'en effet, toute la noirceur de l'initiation nordique résidait en ce point que ce n'était pas seulement l'appréciation du bourreau qui comptait, mais aussi et surtout celle de la foule de badauds. « Laisse-moi voir cette main Levski. » réquisitionna Matveï alors qu'il tirait déjà sur son bras droit, un mouvement de recul et de protestation suffit à Sixte pour retirer son membre des mains de son petit-ami. « Non... non il ne faut pas faire ça... pourquoi tu compliques tout ? » Alors qu'il fixait la baguette de Matveï toujours dans sa main droite, le jeune bulgare ne vit pas le poing gauche avant qu'il ne se fichât dans sa joue droite. « Si tu résistes, tu souffres encore plus, c'est stupide comme calcul Lou. Puis tu sais, il n'y a rien qu'ils aiment plus qu'un garçon qui se démène contre son assaillant, c'est terriblement excitant à regarder. Allez, ta main. » Vaincu et abasourdi Sixte tendit le bras jusqu'à ce qu'il rencontre la main punitive, le contact étonnement doux le réconforta un instant. Avec Matveï il trouvait la paix, une paix qu'il avait l'impression d'avoir amplement mérité. Il ne perçut pas tout de suite le bout de ses doigts s'engourdir, trop concentré sur la chaleur de l'étreinte des phalanges de son amant sur son poignet, mais après quelques secondes la sensation devint plus prononcée. Une à une il sentit des milliers de petites aiguilles lui piquer le majeur, l'annulaire, avant de se répandre dans tout le bras. Sixte ne retint pas un feulement qui amusa la galerie. « T'as cru que c'était la partie douloureuse Levski ? Attend un peu tu vas voir pourquoi je suis l'un des meilleurs tortionnaires du groupe. » La chaleur dans son bras s'intensifia à tel point qu'il pouvait presque voir sa peau d'ordinaire si pâle virer au pourpre, non en fait il pouvait la voir rougir. Torture psychologique, torture physique, cette technique était un combo magistral, alors qu'il commençait à paniquer en voyant du sang sortir par gouttelettes de ses pores il ressentait une sensation de brûlure interne, comme si le réseau veineux, chauffé à blanc, laissait s'échapper l'hémoglobine pour ne pas la faire bouillir. « Tu n'aimes pas la chaleur Sixte ? » « TA GUEULE ! » « Très bien... » Lâchant son bras sanglant Matveï attrapa l'autre membre supérieur de son petit-ami. Les pensées de Lou-Sixte étaient si incohérentes qu'il n'arrivait même plus à émettre d'objection quand le Gregorovitch appliqua sa baguette contre son bras. Le cri qui emplit la salle était sans précédent. Le chaud et le froid, le feu et la glace, alors que son bras droit dégoulinait d'un sang noirci par la température, son bras gauche était incapable d'esquisser le moindre mouvement, figé par un sortilège de froid instantané. « Je vais te laisser cinq minutes, avant le grand final. »
Tout ce cirque l'avait épuisé, vidé, exténué. Cinq minutes pouvaient être une période très courte lorsqu'ils étaient ensemble, mais là, seul dans cette fosse aux lions, alors que les autres membres de l'Ombre le dévisageaient en spéculant sur le sort que lui réservait Matveï pour le grand final, Sixte ne trouvait rien à redire sur la vitesse d'écoulement du temps. Son bras gauche fondait, gouttant lentement sur le sol pendant que son bras droit refroidissait rapidement laissant sur son épiderme une fine croûte de sang séché. Le plus douloureux restait le réveil des nerfs endormis par le froid chaque tentative de mouvement se soldait par une grimace et chaque essai pour rester immobile finissait en une oscillation incontrôlée provoquant un autre rictus de douleur. Tout ne semblait que souffrance. Alors qu'il commençait à retrouver un souffle calme, Sixte ne put qu'entendre, sans comprendre, ce qui l'attendait. « ENDOLORIS ! » La force du sortilège l'aurait probablement fait voler s'il n'avait pas été attaché. Au lieu de ça, les convulsions de son corps l'avait renversé de la chaise et il se retrouvait face au sol froid, à crier tout en serrant les dents à s'en briser les canines pour ne pas se mordre la langue. La douleur s'évapora, contrairement aux convulsions. Avant qu'il ne puisse reprendre ses esprits il se retrouvait suspendu dans les airs, retourné comme une crêpe et reposé par terre, dos au sol bien gentiment puis cloué à terre par des sortilèges. Le froid du pavé le fit émettre un petit jappement plus animal que digne d'un homme. « Que dirais-tu d'une petite exploration de tes entrailles ? » La baguette de Matveï flirtait avec sa peau. Il aurait presque rendu ça érotique, si la douleur n'avait pas suivi immédiatement. Arquant le dos en hurlant Sixte sentit sa chair s'écarter sous le bout de bois. C'était de la folie, ils étaient tous complètement timbrés. Puis plus rien. Il l'avait soigné, c'était fini, il avait réussi la première étape. « Qu'est-ce qu'il se passe dans ta petite tête Sixte ? » Quoi ? Non ! La baguette s'approchait dangereusement de son front avant de lui tracer une fine ligne sur toute la largeur. Les cris et les hochements de tête n'y faisaient rien, la douleur ne passait pas, elle ne voulait pas partir, pire, ils ne voulaient pas qu'elle parte. Et pourtant, une fois de plus elle disparut. C'était donc ça leur petit manège ? Le disséquer puis le soigner, puis le disséquer de nouveau ? Une goutte, deux gouttes, trois gouttes... le supplice de la goutte d'eau ? Non c'était bien trop long, l'initiation ne s'étendait pas sur plus d'une nuit. La pluie s'intensifiait et au fur et à mesure que le rythme de l'eau battant son corps nu augmentait la chaleur de celle-ci augmentait d'autant. Sixte ne se demanda pas plus d'une seconde comment il s'était retrouvé nu, car la première goutte d'eau bouillante embrasa son téton, suivie d'une nuée d'autres. Aucune pitié aucun centimètre carré n'était épargné, il hurlait pour se soulager et n'arrivait qu'à avaler plus d'eau brûlante. Son corps était un vaste terrain de jeu ravagé par la folie des hommes et leur cruauté. Le hourra de la foule le fit sursauter. S'était-il endormi ? Il ne ressentait plus aucune douleur, sa peau était aussi blanche qu'à l'accoutumée, tout semblait... normal. Matveï s'approcha et le serra dans ses bras. « Bravo Kationak, je suis fier de toi. » Pris au dépourvu Sixte ne sut quoi répliquer mais il répondit à l'étreinte. « Ne me rate pas pendant l'interrogatoire et tout ira bien. » « Compte sur moi Matioucha, je vais te rendre la pareille. »
Il disait vrai, on avait rarement vu un non-initié être aussi peu clément avec un interrogé. Matveï était réputé pour ne pas parler facilement et Sixte pour ne pas faire d'état d'âme. Mais après une demi-heure d'une torture qui passa entre autres par des simulations de noyades, des pénétrations de l'esprit, des arabesques magiques brûlantes gravées dans le dos et des sortilèges d'acupuncture sauvagement exécutés, le Gregorovitch céda et Lou devint un membre à part entière de la nébuleuse bulgare de l'Ombre.
Dernière édition par Lou-Sixte Levski le Lun 17 Mar - 23:13, édité 8 fois
Lou-Sixte Levski
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Sujet: Re: Lou-Sixte Levski ∞ « On connait un homme à ce qu'il sait taire. » Sam 15 Mar - 20:53
il était une fois
(J-P. Sartre) ▽ Il ne fera donc jamais nuit.
Et c'est ainsi que tout continue.
▽« Je suis comme le chat, qui ne se soucie guère des souris mortes. » (Johann Goethe)
Un an de préparation, voilà ce qu'il lui avait fallu pour être prêt, des potions, des séances de méditations, des heures et des heures de lectures sur les structures osseuses des animaux, sur leurs sens. La dernière partie était optionnelle puisqu'il ignorait totalement quelle serait la forme qu'il prendrait une fois métamorphosé... s'il arrivait jusque-là. Il n'avait qu'un seul essai. C'était la réussite, l'abandon ou l'entêtement jusqu'à la folie. Etre dans l'Ombre lui avait appris à ne pas craindre la douleur, mais il ne savait pas à quoi s'attendre. S'il s'avérait être un animal minuscule il souffrirait le martyr, s'il s'avérait être un éléphant, il souffrirait le martyr. Les singes étaient les animaux les plus propices à une transformation dont la douleur aurait été en dessous des limites de l'insupportable. Mais Sixte avouait volontiers qu'il préférait souffrir un bon coup et être un prédateur redoutable que d'avoir la vie facile et être un babouin.
Allongé nu au sol, il inspirait lentement avant d'expirer longuement. L'odeur de la potion à côté de lui l'encourageait à se calmer. Il avait passé plus d'un mois à la préparer. A base d'ingrédients pour polynectar, cette mixture comprenait comme ingrédient de substitution au cheveu d'une personne quelques gouttes de sang de dragon sensées favorisées l'ouverture à la part animale du buveur. La couleur verte du sang de dragon l'inspirait assez, par contre l'odeur... il avait été prévenu ça ne serait pas une partie de plaisir. Avalant en deux gorgées l'essentiel du verre de la préparation il s'allongea, l'esprit ouvert pour une plongée dans sa psyché.
Sixte se sentait tomber depuis plusieurs minutes déjà, il commençait à appréhender l'atterrissage, tout en remarquant que pour l'instant cette expérience n'était pas si terrible. Puis il vit le sol, il le vit arriver si vite que le choc lui coupa toute once de souffle. Puis plus rien. Il était arrivé dans la pièce du miroir et de la porte. Il était hyperconscient, sa potion fonctionnait correctement. Bien maintenant il fallait franchir le miroir et entamer la transformation. Il allait devoir se mouler dans un animal... Ses espoirs n'avait jamais été aussi hauts. D'un pas déterminé bien que lent il se laissa glisser à travers le rideau de glace. En face de lui se trouvait un petit chat, un chaton en fait. Il se souvenait avoir lu que la forme animale pouvait évoluer avec vous et qu'il n'était pas rare d'avoir au début un animal jeune qui prendrait sa forme adulte pleinement qu'au bout de quelques mois ou années selon la durée de vie normale de la race.
Un chat... un bleu russe à première vue. Dire qu'il n'était pas particulièrement enthousiaste aurait été un sacré euphémisme. Sixte se retourna, le miroir n'avait pas bougé, est-ce que ça valait le coup ? Tout laisser tomber ou devenir un animagus de bleu russe ? « Allez Sixte, fais pas le con, ça aura bien un avantage ou deux. » Faisant demi-tour il s'approcha de la bête, statue de chair et d'os. Immobile jusqu'alors le matou avança la tête pour aller à la rencontre d'une main. Méfiant Sixte tendit tout de même le bras en direction de la bête. Le contact fut doux, agréable et chaleureux.
Au départ. Avant qu'il ne puisse comprendre ce qui lui arrivait Sixte était comme foudroyé et contraint de se mettre à quatre pattes devant le chat toujours assis qui le jugeait du regard. Ses yeux... ils étaient si proches des siens, en fait toute la forme de son visage lui rappelait lui. Puis il se mit à lui tourner autour, l'observa d'un regard précis, presque expert comme s'il reconnaissait les lieux. Nu comme un ver, Sixte n'essayait pas de bouger alors qu'il était à quatre pattes devant un foutu félin. Le chat passa sous son ventre, sa fourrure sur la peau sensible de Sixte le fit frissonner. Sans prévenir ses bras et ses jambes lâchèrent prise, écrasant le félidé. Se relevant avec quelques difficultés, il remarqua que le chat avait disparu, pourtant il était sûr de l'avoir aplati. Circonspect mais pas mécontent de l'absence de douleur Sixte s'étira et se gratta le bras droit. Avant de constater qu'un duvet gris foncé poussait rapidement sur son avant-bras. Évidemment, ça n'avait pas encore commencé... Ses yeux ne quittaient pas son bras, ne sachant pas à quoi s'attendre. Il ne fut pas déçu quand ses genoux et ses coudes se brisèrent en même temps dans un bruit de craquement multiplié par le vide qu'abritait la pièce. Le volume de son cri aurait été décuplé lui aussi si ce n'avait pas déjà été un feulement. Un coup de batte en fer sembla s'écraser sur son nez, un étau emprisonna ses tempes. Lou arrivait à imaginer un système mécanique qui tournait rapprochant les deux plaques de l'étau l'une de l'autre alors que sa tête se trouvait au milieu, la pression sur son cerveau allait le faire exploser, le transformer en légume irrécupérable même pour les meilleurs médicomages. Alors qu'il pensait que rien de pire ne pourrait arriver, qu'il était parvenu au summum de la souffrance, ses dents furent arrachées une à une, sans anesthésie quelconque. Sixte avait bien conscience que toute cela n'était pas réellement en train de se produire, qu'il était hyperconscient et allongé sur le sol dans la réalité. Mais la douleur, les sensations étaient si réalistes qu'il n'avait d'autre choix que d'oublier la logique. Alors que des petits crocs lui poussaient de part et d'autre de la gueule, sa main droite se fit aplatir, comme si un poids-lourd avait délibérément roulé dessus à plusieurs reprises. Les larmes coulaient, les sons qui s'échappaient de sa gorge n'avaient plus rien d'humain, sa bave se répandait déjà dans la fourrure faciale qui recouvrait son visage. Le problème de la nature humaine restait sa capacité d'anticipation. Après avoir eu une main passée par le rouleau-compresseur, Sixte savait pertinemment que la seconde allait devoir subir le même sort. Mais il fut déstabilisé, et désagréablement surpris, de sentir l'os de son avant-bras se briser, sortir de sa peau pour n'en garder qu'une infime fraction. Combien de temps dura le supplice ? Après ce qui sembla lui paraître des heures il s'était habitué à la douleur. Il continuait de... miauler probablement et de se plaindre quand des os se brisaient, se faisaient raboter ou encore chasser de son organisme pour laisser place à l'ossature du félin.
Il ouvrit les yeux sur le monde, conscient et en pleine possession de ses moyens, mais à quatre pattes faisant face à un miroir de plein pied qui reflétait un bleu russe de pas plus d'un an. Sa vue était tellement aiguisée, son odorat et son ouïe si pointus que l'afflux de sensations et de perceptions lui fit perdre ses moyens, trois secondes après il était de nouveau lui-même, nu, sur le sol. Un regard en direction du sablier lui affirma l'impensable. L'opération n'avait pas duré plus de douze minutes.
▽« Hélas ! Du crime affreux dont la honte me suit Jamais mon triste cœur n'a recueilli le fruit. » (Jean Racine)
Accoudés contre un mur de l'enceinte du château, par une fraîche nuit de fin mars, Sixte et Matveï s'enlaçaient, riant comme des gamins. Ils ne s'étaient pas vu depuis plus d'une semaine, l'élève de sixième année n'ayant pas pu se libérer pour le week-end traditionnel. Aussi avaient-ils décidé d'enfreindre les règles et de faire entrer Matveï dans le château pour passer une nuit ensemble. Lou-Sixte devait bien avouer que son petit-ami l'étonnait, il ne l'aurait pas cru capable de venir de nuit dans le domaine de Durmstrang, qui était réputé pour être savamment protégé des barrières magiques. Mais comme Poudlard, les élèves connaissaient quelques moyens de contourner lesdites défenses anti-intrusions. « T'es complètement fou d'être venu ! » « Tu vois bien, ça te fait rire comme un enfant, alors ça ne peut pas être si fou ! » « J'aime beaucoup ce genre de surprises, si j'avais su que tu en profiterais le lendemain après que je te l'aie montré, je l'aurais fait avant ! » « Tant mieux, ça t'apprendra à me cacher des choses. » « Embrasse-moi. » « Tu ne veux pas attendre qu'on soit un peu plus à couvert ? » « Non. » « Bon... très bien, Monsieur Levski, préparez-vous à être embrassé. » La barbe naissante de Matveï irritait ses lèvres et chatouillait son nez, mais il n'y prêtait aucune attention, perdant ses mains dans les mèches brunes de son amant quand il le serrait délicatement contre lui en souriant.
Le diplômé s'amusait de voir une ancienne pièce de son existence transformée le temps d'une nuit en un lieu de débauche pour amoureux clandestins. Cette idée même d'une soirée romantique prenait tout son sens maintenant qu'ils faisaient les choses dans la plus grande illégalité.« Si j'avais un jour pensé que cette salle de classe me donnerait des fantasmes... » « Il suffisait de te la décrire sous le bon angle ! » « Probablement ou alors c'est juste l'effet que tu me fais quand tu écris des lettres dignes d'un roman pornographique ! » « Pornographique? Pornographique ? Te fous pas de moi, c'était vaguement érotique, juste une façon de te souhaiter bonne nuit ! » « D'accord, je l'admets mon choix de terme était un peu excessif. » « Tu vas te taire ouais ? » Dans le plus simple appareil depuis plusieurs minutes ils se cherchaient l'un et l'autre, sans entendre la porte s'ouvrir sur un enseignant alerté par les rires. « Par Merlin ! » « Oh merde ! » « M... Messieurs... Levski et... GREGOROVITCH ? Gregorovitch que faites-vous là ? » « Je... » « Non, non, ne répondez pas à cette question. Je vous amène tous les deux voir le directeur. Monsieur Levski... je suis profondément déçu et choqué ! » « Désolé professeur Ouranov. » Le ciel venait de s'effondrer sur sa tête, Sixte agrippa la main de Matveï alors que le professeur tournait les talons, leur laissant une seconde d'intimité pour qu'ils se rhabillent. Un baiser, une étreinte. Ils l'ignoraient tous deux mais ce seraient peut-être les dernières manifestations de tendresse qu'ils pourraient jamais se témoigner l'un à l'autre.
Arrivés dans le bureau du directeur de Durmstrang, Sixte pensa au fait qu'il n'avait jamais eu l'occasion de venir et que la première fois n'était pas vraiment celle qu'il espérait. C'était même la dernière chose qu'il voulait. Ils allaient avoir droit à un sacré sermon, enfin surtout lui, il ne pouvait pas grand chose contre Matveï après tout. En revanche, son cas était très délicat, Il fallait qu'il évite les privations de sorties du week-end, sinon ils n'arriveraient plus à se voir. Des retenues tant qu'il voulait, mais pas le week-end. « Monsieur le Directeur, j'ai trouvé ces deux personnes en train de... forniquer dans une salle de classe. » De forniquer ? Qui utilisait-encore ce genre de termes ? « Matv... Que ? Vous ? Avec Levski ? » Qu'est ce que c'était censé vouloir dire ça ? « C'est légèrement offensant pour moi je trouve Monsieur le Directeur. » « Fermez-la Levski. » Voilà qui était clair. « Très bien... » « J'ai dit : FERMEZ-LA LEVSKI. » « Monsieur le Directeur, je suis vraiment désolé de cet incident, ça ne se reproduira plus. » « Vous m'en direz-tant Matveï... Je vais placer tellement de sortilèges autour de ce château pour vous empêcher d'y entrer qu'il vous poussera des pieds de cochons à la place des mains et un bec d'autruche à la place du nez si vous approchez à nouveau à moins de trois cents mètres de cette école sans mon autorisation compris ? » « Je comprends Monsieur. » « Levski... votre cas par contre... je pense que vos parents vont apprécier le trajet qu'ils vont devoir faire demain matin pour s'entretenir avec moi de votre situation. » « Je vous en pr... » « SILENCIO ! Monsieur Levski, quand je dis à un élève de la boucler, il la boucle jusqu'à ce que je lui ai spécifiquement demandé son avis. Donc, demain vous, vos parents et moi, nous aurons un petit rendez-vous, à la suite duquel vous plierez vos affaires et vous direz au revoir à vos camarades. Me suis-je bien fait comprendre ? » Toujours incapable du moindre son, Sixte opina quelque peu contrit. « Bien maintenant vous pouvez regagner votre dortoir Monsieur Levski. Quant à vous Monsieur Gregorovitch, je vais vous faire raccompagner jusqu'à la sortie du château et puis je mettrai en place quelques sortilèges pour prévenir de votre prochaine visite nocturne. » Le renvoi. Il était médusé, sans voix, ce qui n'arrivait pas souvent. Impossible, ils ne pouvaient pas lui faire ça, qu'allait-il devenir s'il n'était pas scolarisé ? Et Matveï qui se faisait escorter comme un malpropre... Cette soirée avait viré au cauchemar si rapidement que c'en était presque irréel. Il savait bien que penser qu'on rêvait était la meilleure preuve qu'on pouvait avoir que la réalité nous avait bien heurtés de plein fouet. Il ne dormit pas cette nuit-là, tournant et retournant dans son dortoir, comme un lion en cage. Sa mère et son père allaient arranger la situation, il n'y avait aucun doute.
De jour le bureau paraissait un peu plus majestueux. Sixte n'était pas d'humeur à être souriant, il n'avait qu'une envie, défoncer le crâne de son directeur contre l'ornement en marbre de son office. La pulsion était si forte qu'il pouvait presque ressentir le sang sur sa peau, entendre les bruits de succion que ferait le crâne fracassé et laissant s'échapper un peu de matière cérébrale bouillie. « Madame Levski, Monsieur Levski, Lou-Sixte, je vous en prie, prenez un siège. » « Merci, Gammy ton bureau est cossu, je n'aurais jamais cru que tu finirais ici... » « Alex, tu n'as pas changé ! » « Et c'est pour ça que c'est toujours Alexei pour toi Gammy. » « Excusez-moi messieurs, peut-on en venir aux faits qui sont reprochés à mon fils ? J'ai un empire à faire tourner. » « Bien sûr Ranja, alors Gammy ? » « Papa s'il te pl... » « Sixte par pitié tais-toi. » « D'accord Maman. » « Votre fils a été surpris par un professeur en train de... » « En train de quoi ? » « Ils avaient une relation sexuelle Alexei. » « Comment tu sais ça toi ? Tu y étais ? » « Non mais j'imagine que c'est le seul genre de chose qui pourrait valoir à Sixte d'être convoqué dans le bureau du directeur, on sait à quel point vous êtes fermés d'esprit vous les nordiques. » « Madame Levski, le problème ne réside pas uniquement dans le fait qu'avoir une relation homosexuelle dans une classe après le couvre-feu est inapproprié. C'est que Lou-Sixte a fait pénétrer une personne qui n'est plus élève ici dans le château. » « En somme l'homosexualité de mon fils vous dérange et vous ne savez pas comment vous en débarrasser alors vous choisissez cette excuse, qui aurait valu à un hétérosexuel un simple retrait de points. Je suis excessivement déçue de la façon dont est tenue cette institution. » « Et nous sommes déçus de la façon dont Lou-Sixte se comporte. » « Que proposes-tu Gamaël ? » « Ce que je propose ? Je vous ai faits venir pour que Sixte vide ses placards, coffres, étagères de salle de bain et rentre chez lui, sans autre forme de procès. » « Êtes-vous sérieux ? » « Parfaitement. » « Très bien, laissez-moi vous expliquer comment vont se passer les choses. Vous allez laisser mon fils finir sa sixième année d'étude, vous ne direz rien sur cette histoire à personne cela restera entre vous et nous. Sixte s'engagera à ne pas avoir de contact avec son... ex-petit-ami. Nous nous assurerons que celui-ci n'en prenne pas. Ce garçon quel est son nom ? » « Gregorovitch. » « Monsieur Gregorovitch ne fera l'objet d'aucune réprimande, d'aucun quolibet. Vous le laisserez tranquille lui aussi. Il ne prendra pas contact avec Sixte en retour et ne remettra plus les pieds dans le château. A la fin de l'année Sixte sera transféré à Poudlard, ils ont accueilli deux de nos fils, un troisième ne sera pas de refus. Ce transfert sera fait à titre exceptionnel parce que Sixte est un étudiant brillant qui cherche à se perfectionner dans les domaines dans lesquels votre misérable école manque de rigueur. Bien sûr nous sommes disposés à faire une généreuse donation pour compenser la paperasse. » « Vous êtes une comique Madame Levski. » « Gamaël, je te conseille d'accepter, elle est plus tenace que toi. » « Quel sera votre montant ? » « Je ne suis p... » « Deux mille gallions ? » « Ce serait très généreux. » « Pour chacun des deux garçons. » « Cela fait donc quatre mille. » « Je suppose que vous étiez professeur de runes ou d'arithmancie pour être aussi logique. » « Magie noire. » « Grand bien vous fasse. Pouvons-nous y aller ? Sixte, je te vois aux prochaines vacances, tiens toi bien d'ici là et si tu contactes ce garçon... » « J'ai compris maman. » « Au revoir fiston. » « Au revoir papa, à bientôt. » Ils avaient sauvé sa peau, mais à quel prix ? Ils avaient jeté au feu un an et demi de la plus belle histoire qu'il n'avait jamais eu. Pire encore ils l'avaient fait sans sourciller, pour son bien à lui, méprisant totalement son libre-arbitre, son choix. Médusé, Sixte retourna auprès de ses camarades, sachant parfaitement qu'il n'avait plus qu'à inventer le meilleur mensonge de l'année pour leur parler de ce transfert à venir. Dans quelle merde s'était-il foutu encore ? Un soupir lui échappa et il rentra dans sa salle commune, courant presque jusqu'à son dortoir pour se jeter sur son lit et hurler dans le coussin. La rage, la haine, l'ire passaient toutes, laissant la place à la tristesse, compagne des longs voyages. Dans six mois il entrerait à Poudlard, qu'il le veuille ou non.
▽« Ce qui m'intéresse en ce moment, c'est d'échapper à la mécanique, de savoir si l'inévitable peut avoir une issue. » (Albert Camus)
La dernière année n'a pas été la plus aisée qu'il lui eut été donné de vivre. Entre l'adaptation à l'école anglaise, les élèves britanniques, les cours barbants, l'Ombre différente, l'absence de tout ce qui faisait de Durmstrang le lieu au sein duquel il se sentait chez lui... Des rencontres avaient facilité tout le processus d'adaptation cependant. Prenez Alesya par exemple, la peste dont tout le monde redoutait les coups de sang, elle était devenue une de ses amis les plus proches. Sans parler de Charles dont l'amitié en dépit de leurs différences était inébranlable, son correspondant contraint et forcé avait révélé un visage plus intéressant que ce que Sixte n'aurait jamais pu espérer. Son appartenance à une maison que le bulgare jugeait indigne avait été pardonnée à Charles à l'instant où il avait montré à quel point il pouvait être une bonne épaule et cela malgré les problèmes qu'il avait eu à affronter avec la disparition, la réapparition puis le suicide de son meilleur ami Lune. Le clan Lestrange l'avait accueilli, grâce à Alesya d'abord, mais aussi parce que Charles et Rohàn étaient en couple. Morrigan lui avait sauvé la vie et il avait une dette envers elle, même si ce simple constat lui coûtait. Et puis il y avait Lucifer... Ce petit imbécile qui avait voulu foutre le feu à Durmstrang, qu'il avait toujours eu sous son aile et qui maintenant se retrouvait à Poudlard en même temps de lui, à croire qu'il le suivait.
Mais cette année n'aurait pas été compliquée si ses problèmes s'étaient limités à l'adaptation climatique. Le retour des Mangemorts lui avait paru à première vue une bonne chose, ils étaient tout aussi déterminés à faire régner le chaos qu'eux, néanmoins à y regarder de plus près, Sixte voyait bien que quelque chose clochait dans ce raisonnement. Parmi toutes les actions que pourraient entreprendre leurs parents aucune n'aurait dû avoir comme but de les blesser. L'attaque de la tour de Serdaigle c'était une chose, rare étaient les membres de l'Ombre a faire partie de cette maison. Mais le train... En y repensant les poings de Sixte se recroquevillaient encore sous l'effet de la colère et de l'incompréhension. Pourquoi s'en prendraient-ils à eux ? Pourquoi risquer d'endommager leurs enfants ? Eux qui n'avaient à cœur que de prendre la relève et de vraiment changer les choses ? C'était peut-être ça leur problème, ils ne voulaient pas que leurs gosses changent leur monde, ils voulaient en être eux-mêmes les acteurs et les révolutionnaires... Les idiots... s'ils n'avaient pas compris que leur temps de briller était passé, enfermé dans un tombeau comme aurait dû l'être le Seigneur des Ténèbres. La lumière des projecteurs devait se braquer vers la nouvelle génération, celle qui renfermait de nouveaux talents, des jeunes qui n'avaient pas attendu un grand mage noir pour se réunir en groupuscule d'action.
Allongé sur son lit sa main passa sur ses côtes, Vassili l'avait bien soigné il n'avait plus qu'une petite bosse qui partirait d'ici une semaine. Mais le souvenir de leur voix, de leur double tentative pour le tuer persistait. Contrairement à certains, Sixte n'avait reconnu aucun des mangemorts, il connaissait tous les parents de ses amis nordiques, quelques illustres serviteurs du Lord mais toutefois pas assez bien pour les identifier juste à la voix. La question persistait, pourquoi vouloir autant le tuer lui ? Il avait conscience d'être doué pour son âge, qu'être un animagus était plutôt impressionnant, mais il n'avait rien montré de tout ça devant les anciens suiveurs de Voldemort. Et cette foutue incapacité à agir correctement, il aurait dû les tuer comme il avait tué des centaures par le passé. Leur trancher la nuque ou leur brûle de visage à l'acide. Si Matveï avait pu voir ce combat il aurait été tellement navré par la faiblesse de son ex-petit-ami qu'il lui aurait probablement ri au nez.
Qu'est-ce qu'il lui manquait... En un sens Sixte aurait tout donné pour retrouver l'espace d'un instant la complicité, la douceur et le confort de leur relation perdue, mais il ne pouvait pas pardonner le fait que Matveï n'avait jamais tenté de le recontacter alors que lui avait dû tout quitter pour ne pas faire ébruiter l'affaire, qu'il n'avait pas hésité à payer pour que personne n'entende parler de cette histoire à l'Université d'Oslo. Quel remerciement avait-il eu pour son sacrifice ? Sixte savait pertinemment que ses parents avaient décidé de l'empêcher de revoir Matveï, cependant il croyait en leur histoire et bien que toutes les communications étaient bloquées il avait espéré que ce garçon, auprès duquel il s'était toujours senti en sécurité, aurait trouvé un moyen de lui dire adieu...
Enfin vous savez ce qu'on dit des étudiants... ils oublient leurs chagrins d'amour dans le whisky pur-feu. Sixte a bien essayé... ça ne vaut pas la vodka à laquelle il a toujours été habitué mais en bon enfant bien élevé, il fait la fête avec ses camarades quand l'occasion s'y prête, il boit, il boit jusqu'à en oublier le goût du whisky, jusqu'à se croire en Russie, en Norvège ou en Bulgarie, jusqu'à se croire de retour chez lui. C'est dans ces instants fugaces que tous les masques tombent et que le garçon blessé, solitaire et perdant espoir se laisse entrevoir à l'oeil expert.
Dernière édition par Lou-Sixte Levski le Lun 17 Mar - 23:10, édité 3 fois
Charles A. Archer
HRIen depuis le : 10/11/2012 Parchemins écrits : 1449 Statut : Heart under arrest
Sujet: Re: Lou-Sixte Levski ∞ « On connait un homme à ce qu'il sait taire. » Sam 15 Mar - 20:57
AKEREUH BIENVENUE MON M.A
Je t'aime (oui, je sais pas quoi dire de plus aprce que tu as déjà terminé ta fiche ) et maintenant que t'es refondu, NOUS FAUT UN MATVEI
Lou-Sixte Levski
HRIen depuis le : 26/01/2013 Parchemins écrits : 1758 Statut : Un joli bordel désorganisé.
Sujet: Re: Lou-Sixte Levski ∞ « On connait un homme à ce qu'il sait taire. » Sam 15 Mar - 21:05
T'auras finalement réussi à être le premier à poster sur une de mes fiches :Pje crois que ça n'était jamais arrivé
Moi aussi je t'aime M.A. J'vais relire ma fiche qui doit être pleine de coquilles
Rohàn D. Lestrange
HRIen depuis le : 26/10/2012 Parchemins écrits : 676 Statut : Fiancée enfuie, largué par son petit copain, en relation extra-incestueuse avec sa cousine d'amour
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Sujet: Re: Lou-Sixte Levski ∞ « On connait un homme à ce qu'il sait taire. » Sam 15 Mar - 21:13
Moi aussi joteeeeem ta fiche elle gère, ton ava il gère, et pis sixtou il gère toujours autant owi, un matvei
Lou-Sixte Levski
HRIen depuis le : 26/01/2013 Parchemins écrits : 1758 Statut : Un joli bordel désorganisé.
Sujet: Re: Lou-Sixte Levski ∞ « On connait un homme à ce qu'il sait taire. » Sam 15 Mar - 21:19
Arrêtez de parler de Matveï ça m'donne tellement envie de le voir débarquer pour qu'on s'engueule, qu'on se réconcilie et qu'on se réengueule
Moi aussi jotem Roro Et merci pour tous les compliments... pfiouuuu !
P.S : Quand j'aurai envie d'avatars frais avec des photos pas trop utilisées je te promets de venir t'embêter
Dernière édition par Lou-Sixte Levski le Sam 15 Mar - 21:27, édité 1 fois
Charles A. Archer
HRIen depuis le : 10/11/2012 Parchemins écrits : 1449 Statut : Heart under arrest
Sujet: Re: Lou-Sixte Levski ∞ « On connait un homme à ce qu'il sait taire. » Sam 15 Mar - 21:22
ROWIIIII Un Matveï pour que tu viennes dans la grande famille des DRAMAQUEENS
Lou-Sixte Levski
HRIen depuis le : 26/01/2013 Parchemins écrits : 1758 Statut : Un joli bordel désorganisé.
Sujet: Re: Lou-Sixte Levski ∞ « On connait un homme à ce qu'il sait taire. » Sam 15 Mar - 21:29
Arrête de flooder sur ma fiche. Matveï et Sixte ça ne sera jamais des dramaqueens. *commence à courir après Charlou*
Artémis A. Carrow
HRIen depuis le : 09/03/2014 Parchemins écrits : 89 Statut : Célibataire
“ LUMOS & NOX „ ϟ PLAYLIST:
Sujet: Re: Lou-Sixte Levski ∞ « On connait un homme à ce qu'il sait taire. » Sam 15 Mar - 21:37
Rebienvenue o/ en tout cas ta nouvelle fiche est génial
Lou-Sixte Levski
HRIen depuis le : 26/01/2013 Parchemins écrits : 1758 Statut : Un joli bordel désorganisé.
Sujet: Re: Lou-Sixte Levski ∞ « On connait un homme à ce qu'il sait taire. » Sam 15 Mar - 22:28
Merci pour la re-bienvenue et pour le compliment
Invité
Sujet: Re: Lou-Sixte Levski ∞ « On connait un homme à ce qu'il sait taire. » Lun 17 Mar - 16:29
REBIENVENUE SIXTOU
J'ai pas encore relu ta fiche puisque je viens d'émerger de mon week end de fou (non non j'ai pas fait la fête, j'ai bossé xD) et que je viens de tomber dessus ~ Mais déjà j'approuve ton choix d'ava qui est juste magnifique *^* Florian quoi <3 Et pour ton PV, il sera forcément pris, le lien est tellement kujyfgdgfdg awesome que ça donne envie de se jeter dessus (a)
On va peut-être avoir l'occas de faire (refaire ?) notre lien d'ailleurs xD
Lou-Sixte Levski
HRIen depuis le : 26/01/2013 Parchemins écrits : 1758 Statut : Un joli bordel désorganisé.
Sujet: Re: Lou-Sixte Levski ∞ « On connait un homme à ce qu'il sait taire. » Lun 17 Mar - 18:50
Merci ma Leïlouuu
Florian est sublime on est d'accord
J'espère que tu dis vrai et que quelqu'un va se pointer discrétos en mode "j'prends Matveï, je t'épouse et c'est parti pour des rps de folie " *croise les doigts*
Ouiii faut absolument qu'on reparle lien tous les deux
Invité
Sujet: Re: Lou-Sixte Levski ∞ « On connait un homme à ce qu'il sait taire. » Lun 17 Mar - 21:29
Lou-Sixte Levski a écrit:
Florian est sublime on est d'accord
Oui SUBLIME Je le stalke sur tumblr depuis quelques temps et pffiou...
J'en suis sûre pour Matveï ! Ou les gens sont fous parce qu'il est cool
Et pour le lien c'est obligé parce qu'on a pas RP ensemble depuis des lustres
Alesya Y. Lestrange
HRIen depuis le : 25/08/2011 Parchemins écrits : 5504 Statut : » FIANCEE A VLAD KARKAROFF
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Sujet: Re: Lou-Sixte Levski ∞ « On connait un homme à ce qu'il sait taire. » Mar 18 Mar - 7:24
Rien à redire, mon dear ( il est tôt, je fais des rimes ) Ta fiche est farpaite
Félicitation & bienvenue
“ Serpentard assoiffé de pouvoir et d'action Recherchait en chacun le feu de l'ambition. „
Ton travail et ta détermination ont porté leurs fruits et te voilà désormais pleinement membre de HRI ; pour cela, nous te remercions et te félicitons, bienvenue dans la famille ! Tu peux dès à présent poster dans l'intégralité du forum, y compris le flood et les jeux.
TOUTEFOIS
Pour bien continuer ton aventure parmi nous, il te faudra créer un carnet de relation ( ICI ) et pourquoi pas un répertoire de RP ( ICI ) . Surtout n'oublie pas d'aller réserver ton avatar ( ICI ). Si ton personnage a des parents tirés de la saga, il te faudra aussi remplir un formulaire ( ICI ). Si tu as la moindre question, n'hésite pas à contacter un membre du staff, ils sont là pour ça !Et histoire de t'en sortir dans les bruits de couloir, n'hésite pas à consulter régulièrement la gazette qui se trouve ici ICI. Enfin, ton personnage peut rejoindre l'Ordre ou l'Ombre selon ses idéaux.
Enfin, nous t'invitons à checker régulièrement le tumblr de HRI
Bon jeu parmi nous
Bonne chance à toi
Jeune Serpentard
Lou-Sixte Levski
HRIen depuis le : 26/01/2013 Parchemins écrits : 1758 Statut : Un joli bordel désorganisé.
Sujet: Re: Lou-Sixte Levski ∞ « On connait un homme à ce qu'il sait taire. » Mar 18 Mar - 7:38
J'aurais apprécié que tu fasses des rimes jusqu'au bout genre... Ta fiche est farpaite, poil à la... -RP TOUTE LA NUIT PEUT NUIRE AU SENS DE L'HUMOUR-
Alesya Y. Lestrange
HRIen depuis le : 25/08/2011 Parchemins écrits : 5504 Statut : » FIANCEE A VLAD KARKAROFF
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Sujet: Re: Lou-Sixte Levski ∞ « On connait un homme à ce qu'il sait taire. » Mar 18 Mar - 7:40
Je préférais te laisser l'occasion de la faire, foi de vipère
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Sujet: Re: Lou-Sixte Levski ∞ « On connait un homme à ce qu'il sait taire. »
Lou-Sixte Levski ∞ « On connait un homme à ce qu'il sait taire. »