Ici, l'histoire de votre personnage tout simplement. N'hésitez pas à mettre de la musique ou des images (on aime bien ça ici les images). Racontez nous les passages les plus importants dans le passé de votre petit bonhomme, qu'on puisse un peu le cerner le petit. Minimum 1600 mots.

Me présenter ? Je ne me présente jamais moi. Ok très bien, je m'appelle Abner. Mon nom de famille ? Scrimgeour. Abner Crispian Scrimgeour. J'ai 28 ans.





Je suis né le 26 janvier 1993 à Londres, à l'hôpital Sainte Mangouste. Je suis un sang-mêlé. Ma mère était moldue et mon père sorcier. Non, mon enfance n'a pas été des plus facile. La cause ? Mon patronyme. Je suis le petit-fils de Rufus Scrimgeour, l'ancien chef du bureau des aurors qui a prit la place de Cornelius Fudge au poste de Ministre de la magie durant la période de terreur de Lord Voldemort. Si j'ai des souvenirs de mon grand-père ? Personnellement, aucun. Il a été tué à l'époque où je n'avais encore que 4 ans. Je n'ai aucun souvenir de lui en dehors de ceux qui m'ont été dit par les autres. On nous a bien fait comprendre à moi et à mes parents la honte qu'on devait ressentir d'avoir un être aussi incompétent que lui dans sa branche familiale. Pendant de nombreuses années, on a été assaillit de reproches. Heureusement, il existait dans ce monde quelque bonnes personnes qui savaient faire la distinction entre un Rufus Scrimgeour qui n'a pas su se montrer à la hauteur, et une famille qui se voyait victime des pêchés de leurs prédécesseurs. Néanmoins cela n'avait pas suffit. Deux ans avant que j'intègre Poudlard, ma mère quitta mon père afin de ne plus jamais porter le nom Scrimgeour dans ses origines. Aujourd'hui encore je ne sais où elle est allée. Quelques temps plus tard, mon père, qui n'avait pas eu le bonheur d'occuper un poste aussi prestigieux qu'était celui de grand-père Rufus, mourut dans un accident du travail. Je me retrouvais donc orphelin et contrains d'aller vivre chez une tutrice. Cette charmante jeune femme s'occupa très bien de moi. Arrivé à mes 11 ans, je reçu un courrier pour me rendre à l'école de sorcellerie Poudlard. Ce que j'ai ressentis à ce moment là ? Vous savez ça va faire des années maintenant que je ne ressens plus rien. Enfin passons, à Poudlard, j'ai été confié à la maison Serdaigle. Si j'étais un bon élève ? J'étais l'un des meilleurs. Enfin, j'étais surtout bon pour les matières où il fallait user de la magie. Les cours de théorie comme l'arithmancie où encore l'étude des runes m’ennuyaient terriblement. Cependant cela ne m'empêchait pas d'avoir de bons résultats dans ces domaines là. Je tiens à préciser quand même que j'étais particulièrement doué pour la défense contre les forces du mal. Oui, j'ai eu mes BUSEs et mes ASPICs sans difficultés apparentes. J'aimais beaucoup l'école. Cela m'aidait à sortir de mon quotidien. Les moments les plus difficiles étaient surtout ceux où il fallait rentrer chez soi pour retrouver sa famille. Sa famille... Quelle famille ? Moi j'avais ma tutrice, certes. Cependant d'une part je la voyais que très rarement. Elle travaillait tard le soir ce qui me laissait peu d'occasions pour la voir. D'une autre part je ne pouvais me résoudre à l’appeler ''maman''. Et le ''papa'', bah elle en avait pas. Elle était célibataire. Ce qui fait que je me retrouvais la majeure partie du temps seul pendant mes vacances. Vous pouvez pas savoir à quel point j'étais heureux de retourner à l'école pour retrouver mes camarades de classes.




On peut dire qu'on pouvait la qualifier d'inexistante à ma sortie de Poudlard. Je ne savais pas vraiment où me rendre. Je ne savais pas ce que je voulais faire. J'errais un peu partout à la recherche d'un petit job pour pouvoir payer mon loyer. Mais ce n'était pas facile. Comment voulez-vous ? Quand on s'appelle Scrimgeour, c'est pas facile tous les jours. On voit plus de portes qui vous claque au nez que l'inverse. Pourquoi je ne suis pas retourné chez ma tutrice ? Elle en avait déjà fait suffisamment à ma charge. De plus, elle s'était cassé la jambe au travail. Du coup, elle ne pouvait plus aller travailler. Heureusement des aides lui versaient régulièrement de l'argent pour qu'elle puisse continuer à vivre toute seule. Cependant il n'y avait pas assez pour deux. Du coup je suis partis faire ma vie ailleurs, non loin de chez elle en cas d'extrême urgence. Je suis resté pas mal d'années sans emplois fixes. Mais un jour en me baladant à Pré-au-Lard, je me suis retrouvé devant l'enseigne de la Tête du Sanglier, un bar que l'on pouvait considérer comme oublié depuis l'ouverture des Trois Balais. En me débrouillant, j'ai réussi à y être engagé en tant que barman. Je n'ai personne qui bosse avec moi pour le moment. Ce bar est en quelque sorte devenu mon lieu à moi, étant donné que mon patron n'est que rarement présent. Je le partage surtout avec les clients qui ne sont pas bien bruyants. Enfin, cela dépend des jours. J'ai dû laisser ma tutrice seule pour venir emménager à Pré-au-Lard. Progressivement, je me suis organisé mon chez moi dans l'arrière boutique. Je ne prenais pas de maison au village non. Cela coûtait trop cher. Du coup j'ai aménagé mon chez moi dans mon bar. Quand on vit tout seul, c'est tout à fait confortable.




Aha... Là on aborde les sujets sensibles. Bon, je suppose que si je veux être pris parmi vous, il faut que je me montre honnête. Que je vous explique. Quelques temps après avoir commencé ma nouvelle vie à Pré-au-Lard, je suis allé retrouver ma tutrice chez elle pour savoir comment elle allait. Elle était d'un certaine âge déjà, du coup je m'inquiétais pour sa santé. Je suis arrivé devant son immeuble, et j'ai vu à l'entrée plusieurs cadavres qui jonchaient sur le sol. La porte de l'immeuble était bien défoncée elle aussi. Je suis rentré très vite et j'ai monté les escalier jusqu'à l'appartement de ma tutrice, trébuchant quelquefois sur d'autres cadavres étendus sur les marches. Arrivé tout en haut, je l'ai retrouvé allongée elle même sur son lit de mort, ses yeux grands ouverts mais désertés par toutes formes de lumières. La vie avait quitté son corps. Elle était morte. Dans la même pièce, je pu distinguer une silhouette encapuchonnée. C'était un mangemort. Je n'ai pu apercevoir que ses yeux, et à partir de ce moment, je savais que je ne pourrai jamais de toute ma vie oublier ce regard. Il transplana, laissant une mince fumée noir sur son départ. Je n'ai pas pu toucher au corps de ma tutrice. Sur le coup, j'ai préféré fuir. J'imaginais déjà les gros titres. ''Scrimgeour, le lourd passé de son grand-père le pousse à commettre un meutre ! '', ''Les gênes d'assassins seraient-elles de famille ? '' Ne vous méprenez pas. Je me haïssais à chaque mètres que je franchissais m'éloignant encore plus de la personne à qui après toutes ces années je m'étais résigné à appeler ''maman''. Mais bon, vous devez bien vous demandez pourquoi je vous dis ça ? Eh bien c'est la raison principal qui m'a poussé à vouloir devenir auror. J'ai réussi malgré ma réputation à entrer dans l'une des meilleurs écoles de Londres et j'ai travaillé d'arrache-pied pour en arriver jusque là. Si il s'agit juste d'un acte de vengeance ? Ce serait vous mentir de ma part si je vous disais non. Disons qu'au niveau professionnel, je me dis plus que ces pourritures ont fait assez de mal comme ça. Elle mérite largement de finir leur vie à Azkaban. Il faut que les cœurs les plus plus purs de ce monde se décident à agir pour les enfermer une bonne fois pour toute. Mes qualités en tant qu'auror ? Je saurai garder mon calme en toute circonstance. Je ne me laisserai pas avoir. Je ne flancherai pas. Je saurai me montrer discret et loyal. Je montrerai aux yeux du monde que le nom des Scrimgeour n'est pas uniquement un symbole d'échec au vue de l'expérience d'une seule personne. Je montrerai aux autres que tout le monde à le droit à sa seconde chance. Mes défauts ? Ils viendront sûrement contrer mes qualités à vrai dire. Mes défauts... J'en ai du moins un, et il est de taille. Je ne supporte pas qu'on fasse du mal à mes proches. A partir du moment où on vient les maltraiter devant moi, je ne réponds plus de rien.




Pour ce qui est du bilan, je constate qu'à partir de maintenant, vous pouvez me faire confiance. Et je vous jure sur tout ce qu'il me reste de plus cher que jamais, au grand jamais, je la mettrai en doute. Mes consignes sont simples. Je retourne travailler à Pré-au-Lard, à la Tête de Sanglier, et je surveille quelques personnes dont vous m'aurez confiez les noms auparavant. Très important, je garde ma couverture. Comme je suis nouveau dans le métier, très peu de gens connaissent Abner Scrimgeour avec le masque d'auror sur la terre. Par conséquent, il faut absolument que je garde ma couverture à tout prix. Je n'interviens que si l'école a besoin de sécurité pour ses élèves. Sinon, aux yeux des étudiants et des habitants de Pré-au-Lard, je joue le rôle du barman antipathique et renfermé sur lui-même. Je me montre silencieux et méthodique pour les consignes que vous aurez à me donner. Comptez sur moi, je ne vous lâcherai pas. S'il y a bien une chose que j'ai appris ces dernières années, c'est qu'il faut à tout prix protéger les élèves et envoyer ces pourritures de mangemorts droit en prison. Je ne vous lâcherai. Désormais, je ne vis que pour servir la justice.