[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Désastre. Voilà le mot qui me vient à l'esprit quand je pense au match de Quidditch. Pourtant le match a bien commencé. Les Serpentard arrivent à trouver des parades pour marquer des points. C'est toujours ainsi lors d'un match. Une équipe prend l'avance quand ensuite, la seconde arrive à renverser la tendance. C'est ça un match de Quidditch. Les premières minutes sont intéressantes. Après les actions se font moins nombreuses. Le jeu devient un peu brouillon. Il s'enlise et devient ennuyeux. Dans les gradins, je vois l'impatience de la maison des verts et argents. Certains crient leur colère, d'autres soufflent leur rage. Rien ne se passe comme prévu apparemment. Nous sommes censés mener le jeu. Au lieu de ça, les Gryffondor mènent au score. Je m'impatiente comme mes camarades. Je tape du pieds à chaque coup raté. Au bout d'un moment, j'en ai assez. Après un énième poursuiveur de notre équipe assommé par le Cognard, je me lève de mon siège dans la rangée puis je me fraie un chemin jusqu'aux escaliers. Je pousse ceux qui ne me laissent pas passer. Inutile de rester plus longtemps. Le match est perdu. Ces maudits Gryffondor vont l'emporter. Cela ne fait plus de doute à présent. Je préfère ne pas assister au désastre. Descendant les marches de bois, j'entends la clameur des supporters de l'équipe adverse. Je soupire un peu plus. Je me hâte de descendre. Une fois les pieds sur l'herbe du parc, je marche en direction du château alors que le match se poursuit derrière moi. Je décide de me rendre dans la Grande Salle pour manger quelque chose. Cette défaite qui s'annonce m'ouvre l'appétit. Et comme la plupart de l'école, se trouve dans le stade, je peux m'asseoir quelques minutes en toute tranquillité. Je retire la lanière qui se trouve autour de l'exemplaire de la Gazette du Sorcier que j'ai trouvé en venant jusqu'ici. Je déroule le journal avant de tourner la première page. Je lis distraitement les nouvelles du pays avant de tourner les autres pages et d'arriver jusqu'aux résultats sportifs. Je découvre les scores des équipes professionnelles de Quidditch. J'ai parié des gallions sur la victoire des Faucons de Falmouth. Ils sont victorieux contre les Canons de Chudley. Voilà enfin une bonne nouvelle: quelques gallions de plus dans mon coffre-fort chez Gringotts. La journée n'est pas aussi mauvaise que je le pense. Je croque dans un biscuit aux amandes, finissant la lecture du journal. C'est là que des élèves arrivent par dizaine dans la Grande Salle. La quiétude a été de courte durée. Je lève les yeux et je vois des Serpentards qui prennent place autour de la longue table en bois. J'entends des brides de conversation. Je soupire à l'énoncé de Zane. Apparemment, il s'est pris quelques coups. Je finis mon verre tout en lisant les dernières nouvelles de Durmstrang. Je remarque un nom qui m'est familier. La sœur d'Astrid s'est illustrée dans une série de duels. Je referme d'un geste vif le journal puis je me lève de la même façon.

Je m'aventure dans les couleurs de Poudlard. Je me dirige vers une salle que je connais un peu trop à mon goût. Surtout ces derniers temps, où les douleurs à mon genou me donnent des insomnies. Le temps humide n'arrange rien non plus. Dans ma progression, je ne fais pas attention aux remarques et exclamations de joies des rouges et or. Qu'ils profitent de cette victoire tant qu'ils le peuvent. Mes pas mesurés se dirigent jusqu'à l'escalier qui me mène au premier étage. Quand j'entre dans l'infirmerie, je trouve Zane allongé sur un lit, portant encore son uniforme plein de terre de joueur de Quidditch. Je m'avance vers lui. Il semble mal en point. Mais je ne vois pas d'autres gars plus mal en point que lui. Il a foiré son jeu, c'est indéniable. Arrivant près de moi, je m'arrête à côté de son lit d'infortune. « J'espère que tu les as foutu dans le même état... » Je pose mes yeux d'un brun mordoré sur Zane. Il grimace. Je remarque aussi des fioles de potions sur la table de chevet. Je me pose sur le bord du lit puis je reprenais: « C'est quoi le score? » Parfois je l'envie de pouvoir jouer au Quidditch. Cela me manque de voler au dessus du terrain. Mais à d'autres moments, je me sens mieux dans les gradins. Le Quidditch n'est pas une passion comme la ressent Zane depuis qu'il est gosse. Pour moi, il s'agit plus d'un passe-temps. Mais ce passe-temps, je l'ai mis de côté, six ans plus tôt en chutant lourdement de mon balai. Et malgré les protections, je m'étais sacrément blessé. Ce qui fait que j'avais renoncé à jouer. Et puis, je ne pouvais pas me permettre de me disperser dans ce genre de jeu, comme le dit encore bien souvent Gregory Goyle. Je laisse cette liberté à Zane qui s'en sort très bien. Enfin, aujourd'hui est un jour sans prestige et sans gloire.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]J'aurais aimé pouvoir la serrer dans mes bras. L'embrasser pour célébrer une victoire. Mais a la place, j'ai eu le droit à des gémissements paniqués des filles Lestrange devant me soutenir pour me faire tenir debout: Emmenez Goyle à l'infirmerie tout de suite, il va nous claquer entre les doigts ! D'après l'arbitre, c'est un miracle que je sois resté conscient jusqu'à la fin du match. La douleur est lancinante, mais je suis certain que l'infirmière pourra faire quelque chose pour arranger ça, comme toujours. Si je devais me retrouvé dans le même étant qu'Amadeus... Je crois que j'y survivrai pas. Le Quidditch c'est tout ce que j'ai. Ce sport, c'est toute ma vie. Pas un jour sans que j'enfourche mon éclair de feu dernier modèle, et ce peu importe le temps. Qu'il pleuve, qu'il neige ou qu'il vente, tous les jours pendant 3h minimum je m'efforce de voler, de faire de mon mieux, de m'améliorer. Je suis un capitaine intransigeant, et il n'est pas rare que certains membres de mon équipe me fassent remarquer que l'entraînement était fastidieux. Mais peut importe, même si l’orage gronde dehors, il faut s'entraîner. A Serpentard, je n'ai pris que les joueurs de talent. Peut importe le patronyme, même si nous sommes tous des partisans de l'ombre, ce qui compte avant tout c'est la dextérité sur un balai.

Le match avait pourtant bien commencé. Un bon jeu de passe entre Adélaïde et moi comme toujours. Une véritable prouesse de la part de Morrigan devant ses buts. Nous aurions pu gagner haut la main, si Levski avait attrapé le vif d'or avant cet abruti de Charles Archer. Il nous fallait un nouvel attrapeur cette saison, et ce type tout droit venu de Durmstrang semblait être le candidat idéal. J'espère que nous ferons mieux lors de notre prochain match.

Traîné à l'infirmerie en urgence à la fin du match, soigné au plus vite je ressent pourtant encore la douleur. Adélaïde est à l'autre bout de la salle, pour son poignet foulé. Des quatorze joueurs présent je suis le plus blessé de tous. Allongé sur le lit je fixe le plafond. J'aimerais pouvoir me lever pour fumer une cigarette et décompresser mais quelque chose me dit que mes jambes ne le supporterons pas. Je suis un peu trop souvent à l'infirmerie, ces derniers temps. Aujourd'hui à cause du Quidditch, et quelques semaines plus tôt à cause d'une baignade forcée dans le lac gelé pour repêcher Alesya Lestrange. Tombée en syncope après que je lui ai annoncé qu'Adélaïde et moi allions nous marier, et que je souhaitais qu'elle soit mon témoin.

Mon regard se perd un instant vers un fauteuil non loin. Là où Alesya et moi avons fait l'amour ce soir là. Une fois de plus, une dernière fois. Je me sens affreusement coupable vis à vis d'Adélaïde et j'espère qu'elle ne l'apprendra jamais. Elle ne pourrait pas comprendre. On ne peut pas renier tout ce que l'on a vécu. On se connait depuis bien trop longtemps, on s'est aimés beaucoup trop passionnément, on s'est haïs trop fortement pour tout oublier. On s'est emportés tous les deux, on avait besoin l'un de l'autre. Et il n'y a que comme ça qu'on a pu se sentir vivants, tirés d'affaire, sortis de l'eau glaciale du lac noir une bonne fois pour toutes. Je regrette mon acte désormais. Mais après tout, un homme se laisse facilement tenter.

Des pas se rapprochent. Tournant mon cou lui aussi endolori, je m'efforce de sourire à mon frère aîné. Amadeus qui viens me rendre visite sur mon lit d'hôpital. Depuis qu'il sait pour Adélaïde Weasley et moi, nos relations sont un peu tendues. Il espère que j'épouserais Azazëlle Dolohov plutôt que cette fille de héros. Mais au fond de moi je sais que la seule fille de sang pur pour qui je serais capable d'abandonner cette fille au sang mêlé, c'est encore et toujours la Lestrange. J'aurais préféré le voir dans d'autres circonstances. Mais peut être bien que je tiens là l'occasion de lui faire comprendre une bonne fois pour toutes que celle que j'aime, c'est la fille de Ron Weasley et d'Hermione Granger, ces héros du passé. Ces gens qui malgré mon nom m'ont accueilli chez eux après ma fugue en Octobre dernier.

« J'espère que tu les as foutu dans le même état...  » Une grimace de douleur. « Cette salope de traître à son sang de Weasley s'est acharnée sur moi avec ses cornards, comme d'habitude. C'est elle qui m'avais pété le nez y a trois ans aussi. J'ai le bras cassé et l'épaule démise à gauche je crois que j'vais pas pouvoir écrire pendant un moment, ni me servir de ma baguette correctement. J'ai aussi un gros bleu sur la cuisse droite. Mais ça aurait pu être pire.» « C'est quoi le score? » « 200 à 100 Pour Gryffondor... J'ai marqué 5 buts, Adélaïde a marqué les 5 autres. Selwyn s'est faite mettre hors jeu par un cognard qui l'as assommée au début du match, elle est revenue qu'à la fin. K.O la blonde, Judah a frappé fort. Mais Morrigan a fait un super boulot au poste de Gardienne, elle a bloqué pas mal de buts. Elle est vraiment douée à ce poste, bien plus qu'en batteuse. » Avec une nouvelle grimace je me redresse en prenant appuis sur mon bras valide, le droit. Moi qui suis gaucher, c'est bien ma veine ! Joy Wealsey au fil des années sait où cogner pour me nuire.

« Je t'ai vu partir tout à l'heure... ça va en ce moment toi ? » Le temps humide ne doit pas arranger ses douleurs au genou. En le voyant arriver je n'ai pas pu m'empêcher de remarquer sa démarche légèrement claudicante. Je sais aussi qu'il vit mal le décès d'Astrid, même s'il n'en parle pas. Le temps où nous étions complices, le temps où nous n'avions aucun secret l'un pour l'autre me semble bien lointain. Depuis que sa fiancée est morte, nous nous sommes éloignés l'un de l'autre. Si j'ai pu m'affirmer malgré cette tragédie, enfin sortir de son ombre... Je regrette parfois qu'il ne soit plus aussi présent qu'avant dans ma vie. « Tu peux tout me dire tu sais ? Je suis ton frère, Amadeus. Et même si on est différents, même si avec tout ça on s'est un peu brouillés, je t'aime toujours. »

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Je ne pouvais pas dire que le match avait été une catastrophe. Non ce n'était pas le cas. Le début en tout cas, avait été prometteur. De bonnes passes et une bonne tactique avaient permis à l'équipe des Serpentard de faire le show pendant les premières minutes. Les gradins avaient scandé les prénoms des joueurs avant que les Gryffy se réveillent. Et quel réveil. Ils avaient gardé la totale maitrise du jeu pendant les minutes suivantes. Ils n'avaient laissé aucune opportunité aux verts et argent de reprendre l'avantage. En même temps, comment était-ce possible. La suite des minutes avait été un réel désastre. Aucune coordination entre les joueurs, des passes perdu, des coups dans le vide. Les Gryffondor avaient réussi à déstabiliser leur adversaire. Et le pire, c'est que cela n'avait pas été difficile. C'était même un jeu d'enfants pour eux. Ils avaient trouvé la faille et ils s'y étaient engouffrés avec une certaine joie. J'aurais du mal à leur en vouloir. J'aurais sûrement fait la même chose. Il suffisait de les déstabiliser pour prendre l'avantage. Tout le reste avait été une succession de gestes perdus. Rien n'avait fonctionné. Dès qu'il y avait un sursaut d'orgueil de la part des Serpentard, leur adversaire arrivait à renverser la situation et à reprendre des dizaines de points.

A mon arrivée à Poudlard, j'avais passé rapidement les sélections pour entrer dans l'équipe de Quidditch. J'appréciais ce sport tout comme Zane, bien que c'était davantage un passe-temps pour moi. Cela me permettait de me défouler, de relâcher la pression qu'on mettait constamment sur mes épaules. Cela me faisait du bien. Mais j'étais un Goyle, jouer pour ne pas gagner, ce n'était pas dans mes principes. Il fallait gagner. Et j'étais un très mauvais perdant. Alors je m'étais entrainé encore et encore. Seulement il avait fallu un seul choc, un mauvais geste, une chute, un impact sur le sol pour que je fasse une croix sur le Quidditch. Malgré les potions, les sortilèges, mon genou était trop abimé. Mon genou avaient eu plusieurs fractures, des fragments d'os me faisaient toujours souffrir. Alors reprendre le sport magique, n'était pas possible. A peine quatre mois après mon arrivée dans l'équipe, j'avais du abandonner mon balai. Depuis, j'avais accepté de rester dans les tribunes, de n'être qu'un spectateur. Malgré tout quand les Serpentard se prenaient une raclée comme aujourd'hui, je regrettais de ne pas être sur mon Eclair. Je comptais sur Zane pour reprendre le dessus. Mais cette fois-ci, il avait été incapable de renverser la tendance. Et les Gryffy avaient remporté le match. L'arrogance se lisait sur les visages de ses joueurs. Et sur ceux de Serpentard, il n'y avait que la douleur et l'orgueil bafoué. Ce n'était pas un bon match. Tout le monde était d'accord pour le dire. Il y avait eu pas mal d'erreur de jeu et de tactique. Et cela, c'était en grande partie la faute de Zane puisque c'était lui, le capitaine. Il avait fait des mauvais choix, pris de mauvaises décisions.

A nouveau, je ne pouvais m'empêcher de penser que mon cadet, avait tendance à se dissiper ces derniers temps. Il avait l'esprit occupé. Et je savais bien pourquoi même si je voulais fermer les yeux. Même en fermant les yeux, ce problème restait toujours présent. Et ce problème, c'était sa fragilité émotionnelle. Il était incapable de faire abstraction à certaines choses ou plutôt certaines personnes. Zane était amoureux de cette sang de bourbe de Weasley. J'avais essayé de le raisonner mais sans succès. Même notre père s'y était mit. Mais à croire qu'il préférait les Weasley à sa propre famille, à son propre sang. C'était triste à accepter mais j'étais certain que s'il devait faire un choix, il serait fait dans les cinq minutes. D'ailleurs, il avait fugué en octobre dernier pour aller chez ses Sang de Bourbe. Une trahison que mon père n'avait pas accepté et j'avais bien du mal moi aussi, à passer à côté. C'est pourquoi les premiers mots que Zane prononça, m'exaspéraient. J'avais beau faire un effort pour le comprendre. J'en avais assez qu'il s'enferme dans cette histoire ridicule qui ne lui causait, comme aujourd'hui, que du tort. Il venait de se ridiculiser devant toute l'école. Mais il avait aussi ridiculiser ses partenaires et toute la maison des Serpentard par la même occasion. Et cela, c'était entièrement de sa faute. Alors je soupirais légèrement quand il débuta son discours en pestant sur les Gryffondor. Je regardais Zane tout en essayant de ne pas me mettre en colère. J'avais l'impression que Mina et lui faisaient tout pour me faire perdre mon sang froid. A croire que créer des ennuis, était devenu leur passe-temps favori. Gardant mon regard sur Zane, je l'observais grimacer. Je ne pouvais même pas dire que cela allait lui servir de leçon. J'étais certain qu'il allait refaire les mêmes erreurs, encore et encore. « Elle a eu raison de s'acharner sur toi. Elle a bien vu que tu n'étais pas dans le match. En te montrant ainsi, faut pas t'étonner que les autres en profite. T'as quand même bien foiré ton match. Elle a eu raison de taper là où ça fait mal. T'aurais pas fait la même chose? » Je soupirais un peu plus avant de me redresser et de me lever du lit pour laisser l'infirmière ramener une potion pour le bras de Zane. Quand ce dernier parla de Morrigan, je haussais un peu les épaules. Morrigan avait fait un match pourri. Elle avait laissé passer pas mal de BALLE. Ce que je voyais pour ma part, c'était que les Gryffondor s'étaient donnés à fond pour ce match, ce qui n'était pas le cas des verts et argents. C'était un fait. Tout le monde avait vu le match. Le souci avec Zane, c'est qu'il ne voyait pas les côtés négatifs. Son jeu de passe avec la sang de bourbe était bon alors il se fichait du reste. C'est tout lui en même temps. Mais une équipe ce n'était pas que deux foutues personnes. Il ne fallait pas s'étonner si les autres exploitaient ses faiblesses. C'était une tactique comme une autre. « Tu m'as fait perdre des gallions. T'as intérêt à te rattraper au prochain match. Sinon c'est moi qui te cogne. » Alors que l'infirmière quitte les lieux, je repose mon regard brun mordoré sur le Goyle avant de m'asseoir sur le bord du lit, juste à côté. A sa question, je répondais: « Oui, j'avais tout simplement pas envie d'assister à la fin du naufrage. » Il y a encore un ou deux ans, peut-être que j'aurais pu lui parler de tout ce qu'il y avait dans ma tête. Mais maintenant, c'était fini. Je ne savais même pas si je pouvais encore lui faire confiance. Il m'avait déçu et il me décevait encore. Il prenait les mauvaises décisions et s'entêtait à les tenir. Pourquoi? Pour se démarquer de moi? Pour rendre dingue notre père? Pour attrister sa mère? Je n'en savais rien. Peut-être même était-ce tout à la fois. Alors ces derniers mots, m'énervaient au plus haut point. Jusque là, j'avais fait un effort pour ne contenir. Mais il dépassait les bornes. Je ne pouvais m'empêcher de dire alors: « Première nouvelle. Je croyais qu'il fallait s'appeler Weasley pour avoir ton attention. Je te reconnais plus Zane. Tu fais des mauvais choix et tu fréquentes des sangs de bourbe. T'étonnes pas alors de te retrouver dans ce putain de lit. » Je me levais pour me rapprocher du lit. « Un peu brouillé? Jte rappelle que t'as préféré la baraque des Weasley à ta propre maison. T'as pensé à ta mère? Aux nuits qu'elle a passé à pleurer à cause de toi? Non t'es trop égoïste pour ça. Tant que tu peux sauter la sang de bourbe, tout va bien pour toi! T'as oublié qui tu es, Zane. » Et rien que pour ça, je pourrais moi aussi lui caser la gueule, tellement cette situation et son attitude m'exaspéraient.