Ici, l'histoire de votre personnage tout simplement. N'hésitez pas à mettre de la musique ou des images (on aime bien ça ici les images). Racontez nous les passages les plus importants dans le passé de votre petit bonhomme, qu'on puisse un peu le cerner le petit. Minimum 1600 mots.

Min Jae est né au pays du matin du calme il y a de cela déjà 44 ans. Issu d’une famille de sang-pur, son arbre généalogique compte quelques sorciers dont les noms ne sont pas inconnus des sorciers asiatiques. Pour autant sa famille n’était pas spécialement illustre et ses parents ne vivaient ni dans l’opulence ni dans la pauvreté, se contentant de revenus modestes tandis que sa mère travaillait dans le domaine de la gastronomie magique et son père de l’étude de créatures magiques.

Enfant unique, il a été choyé par ses deux parents qui n’ont manqué ni de temps à lui accorder ni d’amour. Il eu une éducation assez traditionnelle pour un pays comme le sien et apprit tout jeune des concepts un peu « clichés » comme celui des arts martiaux, bien qu’il s’agisse plutôt d’une forme de méditation personnelle que d’offensive face à un ennemi. Ses parents lui inculquèrent également des valeurs fortes et familiales qu’il suit encore aujourd’hui, ce qui le fait facilement passer pour un homme un peu « vieux jeu ». Il croit en la patience, le respect, l’honneur… Sans pour autant être un vieux con fermé à la modernité !

Ses pouvoirs magiques s’imposèrent à lui lorsqu’il n’était encore qu’un tout petit garçon, faisant changer au gré de sa fantaisie les cubes colorés de ses jeux d’enfants et la nouvelle fut accueillit avec la joie qu’on lui soupçonne par ses parents. S’ensuivirent des études dans une école de magie et bien qu’elle soit différente dans sa forme, Poudlard lui est très proche dans son fond et Min Jae n’est pas le genre d’homme à compter les points, préférant voir la complémentarité dans les différences entre les deux établissements.

Elève moyen dans sa première année, Min Jae s’intéresse néanmoins de plus en plus à l’univers magique qui s’offre pleinement à lui, se méritant des notes reflétant cette soudaine soif de savoir qui l’assaille. Sans être non plus un surdoué à l’école, il devient alors un élève à classer dans la moyenne haute, faisant évidement la fierté parentale.

Pendant toute cette période, Min Jae n’oubli pas son entraînement sportif, se voulant à l’époque et plus encore aujourd’hui à l’écoute de l’adage « un esprit sain dans un corps sain ». Bien qu’étant d’un naturel très calme, Min Jae a toujours éprouvé le besoin de faire ressortir, à un moment ou à un autre, la frustration liée à l’adolescente ou au poids de ses responsabilités d’adulte.

Fasciné par l’astronomie, il en fait alors sa matière forte, poursuivant même après son diplôme de fin d’étude dans cette voix. Il prend alors son sac à dos, ses cahiers de notes et prend presque 10 ans pour faire un peu « le tour du monde », rencontrant des personnalités sombres et colorées qui lui en apprennent plus, poursuivant son apprentissage des connaissances là où l’école s’est arrêtée. Grand défenseur de certaines thèses sur l’influence de l’alignement des planètes et sur l’impact de l’attraction planétaire, il aura l’occasion par deux fois de publier des ouvrages sur le sujet et aura aidé à la conception d’une représentation physique et magique de l’univers en 2016.

Les deux ouvrages qu’il publiera à quelques années d’intervalle sont complémentaires bien qu’ils aient été écrits de manière indépendante l’un de l’autre. Le premier volume, traitant des effets dit « positifs » liés à l’astronomie, que ce soit dans la confection de sortilèges, de potions ou autre lui sembla en effet un jour être une version trop « édulcorée » à son goût de cette science qu’est l’astronomie. A l’époque plus jeune et utopiste, sa personnalité avait reflété le contenu de son livre et bien qu’il fut complet dans le point de vue abordé au moment de sa rédaction il sembla nécessaire à Min Jae, quelques années plus tard, d’offrir un tome deux aux lecteurs du genre afin de mêler également la magie noire et les effets néfastes de cet univers qui les regardait depuis le ciel. A sa sortie, le tome deux fut sujet à controverse et on lui soupçonna une ascendance idéologique avec un certain mage noir malheureusement bien connu. Min Jae ne se donna pas la peine de nier plus d’une fois, n’ayant jamais eu l’impression de devoir se justifier d’avantage, se contentant d’affirmer que ce second volume n’était là que pour parfaire le décorticage opéré sur le premier.

Cela permet également de souligner le désire profond de Min Jae, au fur et à mesure de sa vie, de ne jamais écarter avec trop de force deux opposés. Si on voulait repartir dans les clichés asiatiques on pourrait dire qu’il s’était mit en phase avec le concept de Ying et de Yang. La vérité c’est que pour Min Jae, à mettre une ligne trop franche entre deux idées, on ne laisse plus la place au compromis et à ses bienfaits et à contrario, on obtient rapidement trop d’exagération et de radicalité. Sans lumière il n’y a pas d’ombre, sans mal il n’y a pas de bien.

Auparavant, il ce sera finalement établi en Angleterre, y prenant même la citoyenneté afin de poursuivre ses travaux dans l’astronomie, obtenant quelques bonnes références auprès de sorciers alors plus éminents que lui dans le domaine. L’Angleterre et l’Europe en général ne sont pas le berceau de l’astronomie évidemment… Mais s’ajoute aux noms éminents qui y résident un amour pour la lande anglaise et sa vie grouillante. Min Jae ne s’empêchera cependant pas, au cours de ses recherches, de mener quelques voyages, notamment en Egypte, puisque c’est de là qu’il tire la plus grande curiosité et ses ouvrages tout comme ses cours font régulièrement appel à des anecdotes liés au pays des pyramides.

A la mi-vingtaine, Min Jae épouse Elisabeth… La femme de sa vie à ce qu’il lui semble, à cette époque. Sa famille vit assez mal ce mariage au départ, Eli étant non seulement européenne mais également moldue. Min Jae n’en démord néanmoins pas, vivant là parmi les plus heureuses années de sa vie, obligeant sa famille à se faire à cette union. Elisabeth lui donne alors un fils, Adrian, qui fait dès lors sa fierté et il importe peu à Min Jae que son fils soit sorcier ou bien pas, même s’il doit bien admettre aujourd’hui qu’il éprouve une grande fierté à le savoir sorcier !

Il lui fut reproché par les siens d’avoir donné à Adrian un patronyme anglais plutôt que coréen et c’est vrai que s’il avait suivit les traditions familiales, Adrian aurait dû posséder un nom coréen assez proche du sien pour exprimer leur lien. Toutefois, bien que Min Jae soit un homme de tradition, il lui semblait plus utile de ne pas se fermer au désire de sa femme de donner un prénom géographiquement plus adapté à leur petit garçon. Bien que ce prénom lui plaise au plus haut point, Min Jae ne pourra pas nier qu’il aurait tout de même aimé donner un peu plus que son nom à son fils !

Pourtant l’idylle ne dure qu’un temps… L’amour s’effrite et bien qu’il y ait toujours une forme de respect entre Elisabeth et lui, les sentiments ne s’en mêlent plus. L’envie de ne pas vivre l’échec de leur mariage les empoisonne tandis qu’ils luttent contre la fatalité et finalement, en 2014 ils divorcent et Elisabeth obtient la garde de leur fils. Min Jae ne ce sera pas beaucoup battu contre ça, non pas par manque d’amour pour son petit garçon mais sachant comme son métier et ses recherches pouvaient être prenantes alors qu’un enfant demande beaucoup de temps et d’attention. N’ayant jamais douté de l’amour d’Elisabeth pour Adrian, il lui laisse donc la garde et son ex-femme lui accorde un droit de visite très ouvert, ce qui permet à Min Jae de voir son fils à peu près autant qu’il en a envie. Avec la scolarité d’Adrian à Poudlard, ses relations avec Eli se sont néanmoins légèrement dégradées. Son ex-femme n’apprécie pas tellement savoir son fils si loin d’elle pour de si longues périodes et lui reproche un peu l’emploi qu’il a prit à l’école alors qu’elle est dans l’impossibilité d’en faire autant.

Parce que justement, trois ans après leur divorce, suite au projet de représentation physique et magique de l’univers qui fait connaître un peu son nom dans le milieu, Min Jae se voit offrir le post de professeur d’Astronomie à Poudlard. Négociant la possibilité de poursuivre ses activités en parallèle, Min Jae accepte le post qui est également une bonne façon pour lui de se rapprocher de son fils qui est indéniablement amené à entrer dans la célèbre école de magie.

Sa vie n’a donc pas tellement changé puisqu’elle se partage toujours entre sa passion pour l’astronomie, ses recherches et un peu de sport quand le besoin d’extérioriser se faire ressentir. Bien sûr il a fallu s’adapter et Min Jae a dû faire un travail sur lui-même pour vulgariser un discours qu’il avait jusque là eu pour des personnes du milieu et non pas des profanes ! Toutefois, cette nouvelle approche fut dès le départ très intéressante et depuis quelques mois, Min Jae travail même sur un nouveau projet d’édition. Un livre qui aborderait l’astronomie de manière plus intuitive et moins compliquée, avec des termes plus simples et des concepts plus abordables pour quiconque souhaiterait commencer l’apprentissage de cette science.

A présent bien installé, Min Jae s’est fait à ce rôle de professeur qui prend parfois le pas sur ses autres activités, finalement. Il n’est pas dit qu’un jour, lorsque son fils serait diplômé, il ne retournerait pas à son amour de la découverte et des théories mais il se satisfait pour l’heure de savoir qu’il passe en quelque sorte le flambeau à la nouvelle génération même si celle-ci s’ennui parfois de ces informations qu’elle juge « rasoir » sur l’infiniment petit et l’infiniment grand… !

Considéré comme un professeur un peu vieux jeu, un peu sévère peut être et parfois un peu stricte sûrement, Min Jae sait aussi avoir une réputation d’homme ouvert, diplomate et disponible que l’on peut facilement brancher sur un sujet et faire digresser. Aujourd’hui, Min Jae aimerait bien, avec la participation de ses élèves les plus doués et les plus enthousiastes, travailler à une version « 2.0 » de la RPMU (si si, la Représentation Physique et Magique de l’Univers). Cela représente un travail de titan mais en ces heures sombres et compliquées, canaliser les esprits les plus vifs et acérés lui semble être une nécessité absolue…