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 My darkest desire ▽ Lilifer

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My darkest desire ▽ Lilifer 1404036046-rang-membre
K. Lucifer B.-Lestrange
K. Lucifer B.-Lestrange
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MessageSujet: My darkest desire ▽ Lilifer   My darkest desire ▽ Lilifer EmptySam 15 Fév - 18:31


My darkest desire

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Heart skipped a beat and when I caught it, you were out of reach. But I'm sure, I'm sure you've heard it before. ⊹ 5:00 pm - Tu m'accompagne dans la réserve de la bibliothèque ce soir ? Un mot lancé sur la table de la blonde deux rangs devant durant le cours de métamorphose. En la voyant se retourner pour affirmer d'un signe de tête avec un sourire, le Lestrange esquissa un rictus. Section réservée, interdite aux élèves sans un mot d'un professeur. Mais quel professeur saint d'esprit dans cette école, confirait un laisser passer à deux gosses de mangemorts; là où ils pourraient trouver de quoi satisfaire leur curiosité malsaine ? Livres de magies noires, poisons d'une haute toxicité, sortilèges qui feraient sans doute frémir plus d'un étudiant ici. Toutes ces choses fascinantes étaient gardées sous clef, et ce soir, Lucifer était bel et bien décidé à passer outre l'interdiction. A forcer la serrure, et à se servir impunément parmi les vieux grimmoires poussiéreux renfermant d'horribles formules magiques.

***

3:00 am - La capuche rabattue sur le visage, une silhouette longiligne avance dans les couloirs de l'école. Seul, cet être aux allures de spectre gravit des étages. Un, deux, trois, quatre. Celui qu'on pourrait prendre pour la mort ainsi vêtu semble savoir où aller, même les escaliers parfois capricieux de l'école ne semblent pas le désorienter. Une fois devant la porte de la bibliothèque, la grande faucheuse observe le couloir. La mort semble attendre quelqu'un, un acolyte très certainement tout aussi sombre. Une cigarette au coin des lèvres, la flamme d'un zippo moldu laisse deviner un mince visage blafard, des yeux cernés de noir. Lucifer, le diable en personne. Certains vous diront que cet adolescent au drôle de surnom est réellement un être maléfique, d'autres êtres naïfs affirmeront l'avoir vu tracer des pentacles au sol par une nuit de pleine lune. On dit aussi de lui qu'il ne cherche qu'à se faire remarquer. Que son look et son attitude sont scandaleux, et que ce Poufsouffle fait honte à son blason. Un Lestrange chez les jaunes et noirs, c'était effectivement une chose étrange. Du jamais vu, et beaucoup disaient qu'il s’agissait là d'une erreur du choixpeau. Que la place de cet adolescent était au près des siens avec les vipères, et non pas parmi les placides blaireaux.

En entendant des bruits de pas, la silhouette de Lucifer se fond dans un coin d'ombre. Observant l'arrivant, pour s'assurer que cette deuxième personne était bien celle qu'il attendait. Une silhouette tout aussi frêle que la sienne, perchée sur des talons hauts que dévoilent les pans de la cape. Pas de doute : peu de filles au sein de l'école sont capable d'avoir une démarche si assurée et fluide sur de pareilles chaussures. Lilith. S’avançant et dégageant son visage, saisissant sa baguette d'une main ferme l'adolescent enlaça la hanche de la verte et argent d'une main pour la rapprocher de lui et déposer un baiser dans sa crinière peroxydée. Si Lucifer était aussi brun que Lilith était blonde, il l y avait une certaine ressemblance entre les deux jeunes gens: Pâles, les yeux bleus, le même maquillage charbonneux, une maigreur commune. Mais au delà de cette ressemblance physique, il y avait aussi la même haine, la même envie de briller de nouveau et de prendre une revanche bien méritée vingt ans après la guerre. Réussir là où leurs parents avaient échoués. Devenir les maîtres du monde et rétablir l'ordre des choses, imposer une vision raciste selon la quelle les enfants ne moldus n'ont pas leur place dans leur monde. Faire subir le baiser des détraqueurs aux félons, à ceux n’adhérant pas à la cause. Le monde magique à besoin d'une purge. Et si un jour les journaux parlent d'un génocide massif de nés moldus, il y a fort à parier que les suspects numéros un seront un homme et une femme. Lilith et Lucifer, Slewyn et Lestrange. Alors que la plus part des gens rêvent d'une vie normale avec la personne aimée, le brun lui, rêvait de gouverner le monde magique aux côtés de sa camarade. Cette plantureuse et pulpeuse jeune femme, à qui il n'oserait sans doute jamais avouer ses sentiments. Celle qui avec un simple sourire pouvait tout obtenir de lui. Tu est en retard. Pointant sa baguette dans le vide, le bâtard murmura Hominum revelio. Le couloir était vide, et aucune âme humaine n'était là, mis à part le duo.

Se retournant vers la porte, observant un instant, il prit une grande inspiration avant de la pousser le plus délicatement  possible. Même si personne n'était à cet étage cette nuit là, mieux valait être prudent. Une fois la porte massive refermée et les adolescent dans la bibliothèque déserte, le brun se dirigea d'un pas assuré vers la porte menant à la section réservée. C'est surement bien protégé. Un simple Alohomora ne suffira sûrement pas. Enfin... Cette école est minable après tout, donc peut être que c'est pas si bien protégé que ça. Fermant les yeux et passant la main sur la porte en se concentrant, fronçant les sourcils, après un instant le cadet de la fratrie Lestrange secoua sa baguette d'un mouvement las. Un clic se fit entendre, indiquant que la porte était déverrouillée. Après toi, Blondie.


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MessageSujet: Re: My darkest desire ▽ Lilifer   My darkest desire ▽ Lilifer EmptyJeu 20 Fév - 8:41

    Il m’avait fallu attendre, patiemment, installée dans mon lit à regarder le plafond au-dessus de mon lit, en ma chambre de dortoir, côté fille, naturellement. Ce n’était pas la première fois que je me préparais à veiller toute la nuit, histoire d’aller explorer cette école, que je pouvais tant détester parfois. Mais ce soir, tout était différent. Ce n’était pas une fête que je m’apprêtais à rejoindre, en un lieu discret et oublié de tous, ou même les draps d’un autre mec, d’une autre maison non, mais bien Lui. Son invitation, lancée par l’intermédiaire d’un petit papier échangé en plein cours de métamorphose avait été aussitôt accepté, sans même vraiment réfléchir aux conséquences possibles, à venir. Le règlement outrepassé ? A quoi bon étudier, vivre les plus années de sa vie, sans forcer un peu les règles établies ? Et puis je n’étais surtout pas du genre à rester sagement alignée dans le rang, surtout pas. Contestataire, rebelle et terriblement indépendante, par la force des choses, je détestais que l’on m’impose des règles, des lois. Mais l’occasion la plus belle à mes yeux, la plus évidente, c’était de pouvoir passer du temps en sa compagnie, seule avec lui. Lucifer, le type le plus charismatique de cette école, le plus intéressant, mystérieux, intriguant. Celui avec qui je m’entendais le mieux et de loin. D’ailleurs, l’idée de le voir chez les Poufsouffles me faisait toujours autant rire. Quand on le voyait pour la première fois, on l’associait aussitôt à Serpentard. Encore aujourd’hui, je dois avouer avoir du mal à comprendre la décision du Choixpeau et souvent, lorsque j’en viens à parler avec quelques filles, plus ou moins proches de moi, on finit toujours par conclure que, ce jour-là, le Choixpeau devait avoir fumé en cachette…

    "Aïe ! Putain de marche ! Putain d’école !"

    La marche légèrement décalée venait de manquer de me faire chuter et de plus haut que d’habitude. Perchée sur les hauts talons de mes [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], qui m’offraient là aisément 9cm de plus à ma taille, j’accédais ainsi à une supériorité relative, observant le monde par-dessus la tête des autres. C’était surtout ce détail qui me plaisait le plus dans l’idée de porter des talons hauts. J’adorais m’habiller de noir. Les esprits étroits et faibles de cette école, et ils sont nombreux, aimaient y voir là, un signe de la noirceur de mon âme et se plaisaient à croire que ma place était effectivement chez les Serpentards. Pourtant, j’étais bien placée pour savoir que l’on ne devrait jamais jugé à partir d’une apparence. On qualifiait mon look de gothique, mais c’était là, une fois encore, bien réducteur selon moi. J’aimais m’habiller en noir oui, affectionnais les bustiers, corsets parce qu’ils faisaient souvent de jolis décolletés, savaient mettre ma poitrine en valeur. Je me savais plaisante à regarder, j’étais consciente de plaire aux garçons, comme à certaines filles d’ailleurs, alors je n’allais pas me cacher sous de gros pulls de laine, hors de question. Il fallait que je m’affiche, que l’on me remarque, que l’on me critique ou l’on me juge. C’était ça, ma marque de fabrique. Et tant pis, si, pour cela, je devais choquer, bousculer la morale, la bienséance, les codes établis. Le froid se faisait légèrement sentir sur mes cuisses. Ma jupe était des plus courtes il faut dire en cette nuit. Glissée en dehors de ma couette, j’étais déjà prête depuis le début de la soirée et je crois qu’aucune fille de ma chambre n’avait remarqué que je m’étais couchée, habillée…

    "Tu es en retard."

    "Oh toi ça va hein… commence pas…"

    Je pouvais sembler ainsi de mauvaise de humeur mais ça aurait été mal me connaître. Nous aimions nous taquiner, nous emmerder l’un et l’autre et ça, depuis le premier jour. Sa voix venait dans tous les cas de me provoquer un beau frisson et mon cœur n’avait pas perdu un instant avant de s’emballer. J’étais attirée par ce mec, je ne pouvais plus l’ignorer. Et si je parvenais encore à donner l’illusion du contraire, le temps avait que tout le monde puisse s’en rendre compte, l’intéressé en premier, m’était compté…

    "C'est surement bien protégé. Un simple Alohomora ne suffira sûrement pas. Enfin... Cette école est minable après tout, donc peut être que c'est pas si bien protégé que ça."

    Là, il n’avait pas tort. Mais je voyais mal les professeurs ou le personnel de cette école, envisager de placer ici et là, des pièges dangereux destinés aux élèves. Sauf peut-être pour ceux en quête de choses interdites, comme nous en cet instant. Dans tous les cas, je demeurais bien trop absorbée par mes pensées, toutes tournées vers Lucifer, pour bien faire attention à là où je m’étais les pieds. Déjà que j’avais failli me tuer avec cette marche tout à l’heure, maintenant que j’étais en sa compagnie, présence, c’était encore pire. Ma jupe, courte, m’arrivant à mi-cuisse, était d’un noir aussi sombre que la nuit, quand à mon bustier, il affichait un vert particulièrement délicieux, engonçant ma poitrine magnifiquement, de sorte qu’ainsi, je cherchais bien à offrir à sa vision, une vue plus qu’enivrante, envoûtante. Car les mecs ont beau dire, mais je n’en connais guère qui ne résistent à la vue d’une jolie poitrine. Mes cheveux étaient attachés soigneusement, dissimulés sous la capuche de ma cape noire, qui me recouvrait les épaules, le dos, nouée autour de mon cou par une somptueuse bronche aux armoiries de ma famille. Être fière de sa famille n’avait rien de déplacer selon moi, bien au contraire…

    "Après toi, Blondie."

    "Ah oué ? Carrément ? Histoire que je me prenne les premiers pièges en pleine gueule ? Ou histoire que tu puisses te tirer le premier si ça chauffe ?"

    Naturellement, une fois encore, je cherchais là à le taquiner, le bousculer, le faire clairement chier. J’aimais plus que tout le provoquer, c’était ma manière à moi de montrer que j’apprécie quelqu’un. D’accord, dans son cas, c’était clairement plus que ça, mais il n’avait pas à le savoir, pas encore. Je n’étais pas prête, pas décidée et surtout, je ne savais pas comment m’y prendre. Mais puisque je me devais de passer devant, j’en profitais pour me déhancher gracieusement, avec élégance et ce petit côté félin en plus. Dommage que la longueur de ma cape en venait à cacher ma chute de rein, mes fesses. Il m’aurait fallu à peine me pencher, pour laisser Lucifer avoir une vision furtive de mon sous-vêtement. J’en étais à chercher à le chauffer, le séduire ? L’idée n’était jamais vraiment très loin avec moi. Néanmoins, naturellement, j’en venais à sortir à mon tour, ma baguette magique, prête à me défendre si nécessaire. J’avais beau être « blonde », je n’étais pas la plus conne et stupide de cette école, loin de là…

    "Démonologie, ça te parle ? Non je sais, nécromancie ? Et arrête de mater mon cul…"

    Il ne pouvait guère le voir, mais il était pourtant bien présent, s’étirant sur toute la longueur de mes lèvres. Ce sourire provocateur, moqueur et à la fois satisfait. Toujours provocatrice, moqueuse, taquine, coquine aussi oui, avouons-le également. Et puis, je le cherchais surtout…

    "J’aimerais bien un truc bien fun, qui en jette… histoire de faire pisser de trouille certaines."

    C’était aussi une de mes spécialités ça, martyriser les filles les plus coincées. Je détestais ça, ne supportais pas celles qui semblaient jouer les timides, les sérieuses, se cachaient derrière leur livre pendant les pauses. La vie ne se vivait pas dans les livres, on ne découvrait pas tous ses bons côtés en respectant scrupuleusement le règlement…

    "T’as pris un truc à boire par hasard ? Tain comment ça pue le vieux ici quand même…"
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MessageSujet: Re: My darkest desire ▽ Lilifer   My darkest desire ▽ Lilifer EmptyVen 21 Fév - 19:52


My darkest desire

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Yes, I will see you through the smoke and flames on the frontlines of war.  And I will stand my ground until the end, till we conquer them all. ⊹ Ah oué ? Carrément ? Histoire que je me prenne les premiers pièges en pleine gueule ? Ou histoire que tu puisses te tirer le premier si ça chauffe ? Non, j'essayais d'être un gentleman pour que ça te change des connards que tu fréquentes. Et bim, dans les dents. Passant une main dans ses cheveux pour les remettre en place après avoir retiré la capuche masquant son visage, Lucifer s'avança à son tour dans la pièce, baguette allumée à la main pour éclairer la tranche des livres en rayons. Ici, tous les deux pourraient satisfaire leur curiosité malsaine. Leurs désirs les plus sombres, trouver de quoi asservir le monde sorcier quand ils seraient des sorciers assez expérimentés. Mais en attendant, ces deux jeunes gens ambitieux n'avaient que dix sept ans, et des rêves de grandeur plein la tête. Dominer le monde aux côtés de la belle Lilith était une idée plaisante, être l’empereur du mal et marié à une aussi belle femme tout aussi sombre que lui, voilà de quoi rêvait ce jeune sorcier, qui se faisait appeler Lucifer. Prince des enfers, génie du mal, antichrist, roi des démons, égal malfaisant du tout puissant. Démonologie, ça te parle ? Non je sais, nécromancie ? Et arrête de mater mon cul… Esquissant un sourire en coin, le brun du se retenir de mettre justement sa main là où il en avait envie. Sur la croupe de la blonde. Il aurait voulu qu'elle laisse tomber cette lourde cape pour lui dévoiler cette jupe qu'il devinait être très courte, comme d'ordinaire. Démonologie et Nécromantie, ça sonne comme quelque chose du moyen âge. J'ai eu un chapitre là dessus en histoire de la magie à Durmstrang en fin de deuxième année... C'est resté très expérimental et c'est complètement obsolète comme magie. Même si... C'est sombre, très sombre. Marquant une pause pour attraper un grimoire regroupant une liste de poisons capables de tuer de manière fulgurante n'importe quel homme, le Poufsouffle ajouta Et pour une fois, on n'voit pas ton cul. Sans compter qu'il fait noir, de toute manière, et j'aurais du mal à le voir avec ta cape. Feuilletant  le livre et s'attardant sur un poison utilisé par les sorciers grecs lors de l'antiquité, se demandant déjà où il pourrait bien trouver de la ciguë il fut de nouveau interrompu par Lilith. J’aimerais bien un truc bien fun, qui en jette… histoire de faire pisser de trouille certaines. J'ai une petite idée, même si là je suis plutôt intéressé par les poisons. C'est discret, quelques gouttes dans le jus de citrouille d'un ennemi. Sans compter qu'on ne soupçonne jamais un Poufsouffle, même s'il s'appelle Lestrange. Tu sais que j'peux faire mon gentil quand il le faut... Comme cette fois où un élève de Serdaigle s'était plaint qu'on avait touché à sa potion sans qu'il s'en rendes compte. L'élève avait hurlé au sabotage, et... Alors que Lucifer était bien entendu derrière tout ça, c'était une élève de Gryffondor qui avait écopé de la retenue. Prêt à tout pour arriver à ses fins, même à augmenter discrètement le feu sous le chaudron de son principal rival d'un coup de baguette discret. En cours, le bâtard voulait être excellent. Obtenir de meilleurs résultats que ceux qu'avaient pu obtenir Alesya et Rohàn avant lui. T’as pris un truc à boire par hasard ? Tain comment ça pue le vieux ici quand même…  C'est parce que je suis à moitié Ukrainien que tu crois que j'ai toujours une bouteille de vodka sur moi ?... Haussant un sourcil en signe de dédain, le Lestrange s'avança un peu plus loin dans la pièce, cherchant un livre sur un sujet bien précis.

Malgré sa grande taille, l'une des seules choses qu'il avait en commun avec les hommes de la famille Lestrange, Lucifer du se hisser sur la pointe des pieds pour attraper un livre poussiéreux. Soufflant sur la couverture pour en voir le titre, un sourire illumina son visage. Un rictus dans le quel on pouvait clairement voir la folie, une lueur destructrice dans ses yeux bleus. Pyromancie. C'est ce qu'il nous faut... Un bidon d'essence et une allumette ça reste une valeur sure. Mais là... Ce sera un incendie déclenché avec beaucoup plus de class. Avec plus de style, plus d'élégance. La bonne vieille méthode moldue c'est bon pour faire cramer des poubelles à Manchester. Ou un cadavre trop encombrant, mais j'en ai pas encore eu l'occasion. Ouvrant le vieux grimoire avec délicatesse pour ne pas en abimer les pages, il se mit à rire. Il y avait bien plus qu'un feudeymon, qu'un incendio... Il connaissait les sortilèges basiques, lorsqu'il était question de feu. Il savait même être inventif, détournant le sortilège avis pour faire apparaître d'élégantes mais destructrices hirondelles de feu qui, si elles frôlaient des tentures d'un peu trop près, pouvaient enflammer tout une pièce. Regardes Lili... Je vais pouvoir faire brûler l'école avec panache. C'était bâclé à Durmstrang, mais c'était qu'un coup d'essai. Cette fois-ci, je réduirais une école en cendres. Pour de bon. Tu verras, ce sera magnifique comme spectacle, de voir ces vieilles pierres brûler. Des flammes dévastatrices. Les gens seront pris au pièges et dévorés par le feu. On les entendra hurler, on sentira leur chaire calcinée. Un feu magique, puissant, qui ne laissera aucun survivant. Se mordant la lèvre et regardant un instant sa camarade de la tête aux pieds, il se rapprocha d'elle. La plus part des gens pensaient que Lucifer Lestrange était un garçon sur de lui, un jeune homme plein de carisme et de confiance en soi. Mais la vérité était toute autre. Finalement, il n'était rien d'autre qu'un adolescent qui n'était pas encore prêt. Pas prêt à assumer ses propres sentiments, et encore moins à dominer le monde. Il en rêvait, pourtant, d'être au sommet. Il en rêvait, de la tenir dans ses bras. Mais pour l'instant, le jaune osa a peine prendre les mains de la verte et argent dans les siennes, et du faire tous les efforts du monde pour la regarder dans las yeux sans rougir. Serrant légèrement les mains de la Selwyn dans les siennes, l'ambitieux bâtard prit la parole :Lilith, je veux que tu me jures d'être avec moi ce jour là. On ira sur la colline à côté du terrain du Quidditch, et on regardera l'horizon devenir rouge, la cendre tomber du ciel. Tous les deux. Main dans la main. J'veux tu me jures qu'on crèvera ensemble aussi, étendus côte à côte dans une marre de sang, parce que j'suis sur au fond de moi même qu'on partiras jeunes, que cette guerre qui arrive aura raison de nous à un moment où à un autre.


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MessageSujet: Re: My darkest desire ▽ Lilifer   My darkest desire ▽ Lilifer EmptyJeu 6 Mar - 20:41


    J’aime toujours autant ces instants passés en compagnie de Lucifer, lorsque nous ne sommes que lui et moi, rien que nous. Être à deux, rien que lui et moi, sans personne d’autre. Ces instants sont toujours pour moi aussi magiques et je voudrais pouvoir les collectionner, les garder chacun en mémoire précieusement, comme un trésor sur lequel je veillerais jalousement. Des sentiments qui n’ont rien à voir avec la peste que je peux être parfois, envers les mecs avec qui je peux sortir, m’afficher aux yeux de tous ici, dans cette école. Et d’ailleurs, Lucifer le sait déjà, semble me connaître parfois mieux que moi-même. Sa remarque n’est donc pas vraiment une surprise, encore moins dénuée de raison, logique. Il voit, parfois, j’ai l’impression, en moi comme dans un livre ouvert, tout comme je parviens, souvent, à lire rien qu’à travers son regard. Je ne relève aucunement son allusion quant aux connards avec qui je me retrouve, à quoi bon. Je ne veux pas le rendre jaloux, du moins, pas ce soir non. Ce soir, il est rien qu’à moi et je compte bien en profiter. Aussi, c’est donc docilement que je le suis, écoute ses idées. Lucifer est le genre d’homme a toujours avoir à l’esprit, les desseins qu’il a tracé depuis longtemps pour son destin. Il sait ce qu’il veut et s’y tient. C’est, quelque part, une forme de force de caractère et j’apprécie ça chez lui…

    "Ah oué les poisons c’est sympa… j’aime bien aussi."

    Il est tellement beau quand il semble toucher au but, dans tous les sens du terme d’ailleurs. Et puis surtout, il sait me faire rire, même quand il cherche à se prendre trop au sérieux. Il faut dire que l’on se connaît suffisamment, pour que ce genre d’artifice ne fonctionne guère entre nous et c’est une bonne chose. Je ne voudrais pas le voir changer pour une autre, encore moins assister au moment où il se devra de renoncer à ses ambitions, à ses rêves. Voir mourir cette lueur, cette flamme quasi démoniaque dans le fond de ses pupilles serait certainement un jour tragique, la mort de Lucifer, cet élève de la maison Poufsouffle, si particulier, si unique. La fille amoureuse en moi, semble prendre un peu plus chaque jour le contrôle sur l’indépendante, celle qui se fiche de tout. L’adolescence surement dirait les professeurs, les adultes. Le voici qui vient de trouver le Saint Graal, contemplant le livre de son salut avec admiration, émotion. Cette lueur dans son regard, elle est de nouveau là, bien vive et ardente et cela fait plaisir à voir. Je ne peux que sourire, alors qu’il m’expose son projet, qui se doit d’être l’apothéose de son passage ici, à Poudlard…

    "Regardes Lili... Je vais pouvoir faire brûler l'école avec panache. C'était bâclé à Durmstrang, mais c'était qu'un coup d'essai. Cette fois-ci, je réduirais une école en cendres. Pour de bon. Tu verras, ce sera magnifique comme spectacle, de voir ces vieilles pierres brûler. Des flammes dévastatrices. Les gens seront pris au piège et dévorés par le feu. On les entendra hurler, on sentira leur chaire calcinée. Un feu magique, puissant, qui ne laissera aucun survivant."

    "J’imagine déjà le spectacle oui."

    Je ne suis aucunement pyromane, je n’ai même jamais vraiment aspiré à ce genre de rêve, mais je le vis à travers lui, parce qu’il est ce que j’ai de plus cher en ce jour dans ce monde. Oh bien sûr, il n’en sait absolument rien, hormis quelques doutes certainement. Ce n’est certainement pas le genre de confidences que j’aime à faire à un mec, aussi exceptionnel et unique soit-il. Je ne suis pas ainsi et il est bien difficile de lutter contre sa véritable nature. Mais lorsqu’il prend mes mains dans les siennes, les sert précieusement, tout en plongeant son regard dans le mien, je ne peux m’empêcher de demeurer silencieuse, muette, l’admirant comme au premier jour, avec la même intensité…

    "Lilith, je veux que tu me jures d'être avec moi ce jour-là. On ira sur la colline à côté du terrain du Quidditch, et on regardera l'horizon devenir rouge, la cendre tomber du ciel. Tous les deux. Main dans la main. J'veux tu me jures qu'on crèvera ensemble aussi, étendus côte à côte dans une mare de sang, parce que j'suis sûr au fond de moi-même qu'on partira jeunes, que cette guerre qui arrive aura raison de nous à un moment où à un autre."

    Mon regard se plonge naturellement dans le sien, captant là par ce simple échange, l’aura de son âme, son lui profond, celui avec lequel on ne peut tricher, mentir, cacher. Mes joues semblent décidées rougir quelque peu, alors que sa présence, l’intensité du moment me déstabilise, moi, la peste, la pute comme certaines aiment à m’appeler, celle qui martyrise les plus jeunes, se moque sans vergognes des plus faibles, des plus pauvres. Plus faible encore est celle qui aime à afficher autant sa force. Ses mots pourraient avoir un écho bien triste dans nos cœurs, pourtant, c’est certainement l’une des plus belles demandes que l’on m’ait jamais faite, la plus belle déclaration que j’ai reçu d’un mec. Mon front se plaque souplement contre le sien, nos respirations semblent chercher à s’accorder. L’instant est solennel, on se croirait presque devant l’autel, à échanger nos vœux. C’est un peu ça d’ailleurs quelque part, dans notre monde à nous, rien qu’à nous. Pas besoin de prêtre ou d’hommes d’église. La nuit et le chaos sont nos témoins, tout comme les enfers, voués déjà à nous accueillir lorsque le moment sera venu…

    "Je te le promets Lucifer. Je veux vivre cet instant avec toi, tout comme je veux être avec toi, quand la Faucheuse viendra nous emporter. Moi aussi je le sais, que cette guerre aura raison de nous, que notre jeunesse connaître également notre fin. Mais je l’ai accepté, depuis longtemps et je n’ai pas peur."

    Il est vrai que, curieusement, par rapport aux autres jeunes de mon âge, voir même un peu plus âgés à dire vrai, je n’ai jamais eu peur de la mort. Elle ne m’effraye pas, tout comme la vision d’un cadavre, d’un mort, ne me chamboule aucunement. Certains verront en moi, en cette facilité déconcertante à accepter l’ultime voyage, un désir morbide, peut-être même une fascination dérangeante pour ce qui ne devrait pas. Mais au nom de quoi peut-on se permettre de me juger ainsi ? Parce que je suis différente ? Si les sentiments redoublent d’intensité en cet instant, à la suite de ces mots échangés, je n’en oublie pas d’avoir les pieds sur terre…

    "Et puis on fera l’amour, sous ce ciel étoilé, rougeoyant comme les flammes de l’enfer lui-même, toi et moi, face à ce spectacle qui scellera pour toujours notre destin."

    Romantique ? Je trouve que l’idée que je viens d’évoquer l’est en tout cas oui. Lilith Ivy Selwyn, capable d’être romantique. Si cela venait à savoir, je suis certaine que beaucoup en profiteraient pour se moquer de moi, me charrier à longueur de journée. J’en suis même convaincue. Chaque secret ici, information personnelle sur quelqu’un, peut très vite se transformer en une arme redoutable. Je le sais mieux que personne, puisque c’est là aussi, mon terrain de prédilection. Miss machin suce son pouce en dormant, tandis que Miss truc met des culottes qui feraient même honte à ma grand-mère. Et ça ira jouer les allumeuses ensuite devant les mecs de l’équipe de Quidditch. Instinctivement, j’en viens à me blottir contre Lucifer, contre son torse accueillant, cherchant là sa protection, son réconfort mais surtout sa présence. Il est bien rare de me voir aussi tendre, câline, affectueuse, sauf peut-être envers lui, mais aussi avec ma meilleure amie. J’ai toujours eu plus de facilité à trouver l’affection dont j’ai tellement besoin, auprès d’une autre fille. De là à me considérer comme une lesbienne refoulée, il n’y a qu’un pas à franchir. Mais si c’était le cas, Lucifer et tant d’autres n’auraient jamais partagé mon lit. Sacha des Gryffondors le saurait tout autant. Sauf qu’avec Lucifer, c’est différent. Avec lui, il m’est difficile de tenir bien longtemps mon rôle, celui de la salope de service, qui prend et jette les mecs comme ça lui chante. Pas lui, pas avec lui non…

    "Sers-moi s’il te plaît."

    Il faudrait peut-être à surveiller l’entrée de la bibliothèque. Il y a toujours un fouineur, quelqu’un qui traîne là où il ne faut pas, toujours. Mais à dire vrai, en cet instant, seul compte cette étreinte, la présence de Lucifer…

    "Tu sais que je suis avec toi… mais il faut bien préparer ton chef-d’œuvre, si tu ne veux pas être déçu. C’est comme tout, faut pas aller trop vite, sous l’impulsion du moment. On va prévoir ce spectacle, toi et moi, envisager les meilleures options et surtout, attendre le bon moment."
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