Sujet: Wilfred Barjow - « Qui s'y frotte s'y pique. » Ven 10 Jan - 11:08
w ô BARJOW
(Jefferson Airplane, Somebody to love)▽ tears are running [ahhh, they're all] running down your breast and your friends baby they treat you like a guest.
carte d'identité
→ Nom : BARJOW. Si cette famille est ancienne, sa réputation n'est pas particulièrement brillante. Les Barjow sont louches, ils ont les mains sales. Cependant, les pots-de-vins ont toujours garanti la salubrité de leur honneur, même si beaucoup pensent qu'ils ne sont pas fréquentables. Prénom(s) : Wilfred Octave. Âge : Vingt-six ans. Date et Lieu de Naissance : le dix-sept septembre 1995, à Londres. Nationalité : Anglaise. Pureté du sang : Sang-mêlé, même si la famille se considère de lignée pure. Ancienne maison : Pouffsouffle - le grand mystère d'une vie. Poste occupé/Emploi : Vendeur chez Zonko, à Pré-au-Lard. Orientation sexuelle : Hétérosexuel. État civil : Seul. Vraiment tout seul.
le sorcier en toi
Baguette : Bois d'orme, poudre de diamant, 29,7 centimètres. Une baguette élégante, subtile, qui contraste énormément avec le caractère de son propriétaire. Néanmoins, plutôt rigide, son composant la rend particulièrement résistante, ce qui convient parfaitement à Wilfred, et à ses activités. Ce n'est pas une baguette de vitrine, elle convient tout à fait à un esprit pragmatique comme le sien. Patronus : Un ours, robuste et sauvage, mais solitaire et blessé. Wilfred n'arrive cependant pas toujours à invoquer correctement son patronus, les bons souvenirs se faisant rares. Lorsqu'il y parvient, c'est en général grâce à son frère, Alfie. Épouvantard : Lui-même, en pleine crise de rage, étranglant son frère. Il est terrorisé à l'idée de perdre le contrôle de lui-même, laissant libre cours à ses pulsions. Mais, par dessus tout, ce qui l'effraie, c'est d'y prendre du plaisir – même s'il ne l'avouerait jamais. Particularité : C'est un sale type. Avez-vous déjà fait usage de la magie noire ? Wilfred travaille dans la boutique familiale depuis sa tendre enfance, c'est un expert en artefacts maléfiques - il sait les réparer. Son intérêt pour cette magie est professionnel, et ne l'utilise pas pour se battre. Alors plutôt du côté des gentils ou des méchants ? Les Barjow se battent pour les Barjow. L'influence de sa famille, les positions de son petit frère, et son caractère l'incitent cependant à partager les valeurs « puristes ». Son penchant pour la destruction n'en fait pourtant pas forcément un bon allié. Que pensez-vous de l'attentat de Poudlard ? Wilfred est inquiet pour son frère ; le connaissant, il se doute que son cadet n'est pas seulement spectateur dans ces événements. Les affrontements publics se multiplient ; un rien pourrait enflammer Poudlard. Il préférerait donc que les choses se calment, et ne s'enveniment pas comme à l'université – Alfie est malin mais, selon lui, trop jeune pour se battre. Si jamais les choses devaient mal tourner, eh bien, Wilfred n'habite pas loin. Le Chicaneur affirme que les mangemorts seraient de retour, quand le Ministère le nie farouchement. Qu'en pense votre personnage ? « De retour ? Ils ne sont jamais partis. » Êtes-vous inquiet pour votre sécurité, celle de vos proches ? Pour lui-même, pas le moins du monde ; Wilfred n'est même pas certain de mériter la vie. Mais il s'inquiète pour son frère, et le protège, à sa façon.
le moldu derrière tout ça
Pseudo : ahah, j'ai pas de blaz ! Âge : j'vais avoir 22 dans quelques jours. Avatar : James Franco.Fréquence de connexion : Hm, ça dépend, je travaille énormément sur ordi, donc jamais trop loin, mais je pourrai pas assumer plus d'un sujet en même temps, je pense. Comment as-tu connu le forum ? Un pote ! Code :validé par Loki.Copyright : Twinz, Tumblr. Personnage : [ ] Inventé, [ ] Scénario, [X] Poste Vacant
Dernière édition par Wilfred O. Barjow le Lun 13 Jan - 16:45, édité 13 fois
Invité
Sujet: Re: Wilfred Barjow - « Qui s'y frotte s'y pique. » Ven 10 Jan - 11:09
(Creedence Clearwater Revival, I put a spell on you) ▽ I put a spell on you because you're mine, all right and I took it down.
Wilfred se releva péniblement, et tâta son flanc ; une côte fêlée, deux peut-être. Il jura. Les inconnus qui l'avaient roué de coups étaient toujours là, des sourires goguenards gravés sur leurs visages hautains. Le plus grand s'avança vers lui, et le saisit par le col. Le jeune Barjow, du haut de ses quinze ans, ne semblait pas pouvoir offrir une résistance dérangeante. Il pouvait sentir le souffle alcoolisé de la grosse brute sur son visage, qui lui donna la nausée ; il n'avait jamais pu supporter l'odeur répugnante de la bière, et encore moins le goût. Dans un piètre état, il ne baissa cependant pas la tête, et maintint son regard bien droit, fixant son bourreau avec tout le mépris dont il était capable. « - Et alors, fillette, tu veux mon portrait ? Cracha le géant dans un rire gras. Les sales engeances dans ton genre, chuis d'avis qu'on les brûle. Et tu sais quoi ? Mes copains là, ben ils sont plutôt d'accord avec moi. - Vu la tête que tu t'payes, c'est plutôt marrant que t'oses te moquer de qui qu'ce soit ! Lança Wilfred, sans réfléchir. J'imagine que ta mère a eu de la chance, d'habitude les trolls relâchent pas les femmes qu'i.. » Il n'eu jamais l'occasion de finir sa phrase. Cinq énormes phalanges vinrent s'écraser sur son visage, stoppant net la conversation. Un « crac » sonore l'informa que son nez venait de rompre. S'ensuivit une douleur fulgurante, et une avalanche de coups. Wilfred se recroquevilla dans la neige, et ferma les paupières du mieux qu'il put. Puis une botte s’abattit à l'arrière de son crâne, et il perdit connaissance. Lorsqu'il se réveilla la nuit était tombée, et chaque parcelle de son corps était atrocement douloureuse. Il tenta de se relever, et renonça rapidement pour vomir toute la bile qu'il put. Encore une sale journée, une de plus. Il avait hâte de retourner à Poudlard, de quitter l'allée des Embrumes. Si cette partie du chemin de Traverse avait autrefois été redoutée, elle était devenue aujourd'hui un énorme terrain de chasse pour ceux qui se réclamaient du côté de la « lumière », de la « justice », ou quoi que ce soit dans ce genre. Depuis plusieurs années déjà, Wilfred s'occupait de la tristement célèbre boutique de son père, « Barjow & Beurk », lorsque celui-ci n'y était pas – c'est à dire assez régulièrement. Les sorciers qui l'avaient battu passaient de temps à autres, histoire de donner une bonne leçon aux rejetons des familles qui L'avaient soutenu, histoire que personne n'oublie, que personne ne pardonne. Ils ignoraient cependant qu'ils se condamnaient par la même façon, et transformaient un enfant en une chose abominable, violente, typiquement le genre de personne qu'ils auraient été ravi de croiser lors de leurs expéditions punitives. Il serait juste que ces hommes là soient maudis, car personne ne devrait pouvoir impunément priver un jeune homme de son innocence, quelle que soit son ascendance ; hélas, ainsi se perpétue le cercle de la haine.
« Quoi, ils t'ont pas renvoyé ?! »
« - Hey, Lucy, tu veux pas venir me laver le dos ? - Dégage Wilfred, j'ai besoin d'air frais pour travailler, répondit la grande blonde. » Le rire tonitruant de Wilfred résonna dans la bibliothèque du château, et plusieurs regards assassins convergèrent dans leur direction. Un élève, plus courageux que les autres, s'insurgea à voix basse, et le jeune Barjow lui répondit par un geste obscène de la main. « - Allez quoi, sois sympa ! Lança Wilfred. Ca fait plus de six ans qu'on partage la même salle commune, et je sais que je te plais. En plus, si ça se trouve, on se verra plus l'année prochaine ! Je te demande pas en mariage, on couche ensemble et on en parle plus, dit-il avec un sourire mesquin. - Je préférerais le faire avec le Calamar Géant, je te l'ai déjà dit, répondit Lucy, levant les yeux au ciel. Par contre, c'est sûr qu'on se reverra pas après nos ASPICS. Je comprends même pas pourquoi le Choixpeau t'a envoyé chez Pouffsouffle : t'es qu'un sale égoïste dérangé, t'es vulgaire, et brutal. Elle l'inspecta méticuleusement, la mine dégoutée. Hm, tu pourrais être séduisant sans cette coupe de cheveux, mais surtout sans cet air de paon narcissique que tu trimballes partout. Et même avec ça, il faudrait que je sois désespérée et bien saoule. En gros, ça veut dire jamais. Tu veux que je te l'écrives pour que ce soit plus clair ? » Elle avait parlé plutôt fort, et toute la salle éclata de rire, certains allant jusqu'à applaudir discrètement. Wilfred les fit tous taire d'un regard mauvais ; il était depuis plusieurs années batteur dans l'équipe de Quidditch de sa maison, et taper des cognards lui avait procuré une silhouette plutôt impressionnante. Pouffsouffle, lui-même n'avait jamais compris pourquoi. S'il n'était pas si égoïste qu'il le laissait paraître, il ne possédait aucune des qualités requises pour cette maison. Il avait peu d'amis, et était populaire pour les mauvaises raisons. Il haussa simplement les épaules, sans répondre à sa camarade ; ce n'était pas la première fois qu'elle le repoussait, il était habitué. Il sortit donc tranquillement, pas le moins chagriné du monde. Juste avant que les lourdes portes de la bibliothèque ne se referment, il perçut le bruit étouffé d'une légère explosion, suivit d'un hurlement de colère féminin, « BARJOW, JE VAIS TE TUER ! ».
« J'ai plus de monnaie, désolé. »
Lorsque la clochette de la petite boutique de l'allée des Embrumes tinta, une forte odeur de sueur, de tabac, et d'autres choses pas nettes, parvint aux narines de Wilfred. Un coup d'oeil confirma ce que son expérience lui avait enseigné, et il ordonna a son frère d'aller dans l'arrière-boutique. Celui-ci avait pourtant quatorze ans maintenant, un âge auquel lui-même assurait déjà certaines ventes pour son père ; il souhaitait néanmoins épargner cela à son cadet. Instinctivement, il avait écarté les pans de sa robe afin d'accéder plus rapidement à sa baguette si nécessaire, et ses doigts effleuraient dans un contact rassurant le poignard fixé sous le comptoir. Tous les clients de « Barjow & Beurk » n'étaient pas dangereux, au contraire c'était même plutôt rare, mais l'exception confirmait toujours la règle. Et puis il y avait toujours les imbéciles cherchant des articles de magie noire dont ils ignoraient tout, et qui revenaient, furieux, et souvent blessés. La négociation avec ce client là fut plutôt longue, car l'objet convoité n'était pas vraiment censé se trouver dans la boutique. Après une conversation à demi mots de plus d'une heure, il fut fixé un montant et une adresse de livraison. Wilfred était content, cela faisait plusieurs années que son père cherchait à se débarrasser de cet article, et la somme qu'ils avaient convenu pour la transaction était tout à fait honnête. Il se serrèrent fortement la main, et le jeune Barjow donna à l'homme un objet factice, accompagné d'une petite note. « - Barjow et Beurk vous remercie pour votre achat. Comme convenu la livraison sera effectuée dans deux jours, selon les modalités que je vous ai précisé. Je vous donne ce reçu pour attester que vous avez réglé la moitié de la somme aujourd'hui. Nos articles ne sont ni échangeables, ni remboursables. Nous nous déchargeons totalement de l'utilisation que vous pourrez en faire, et si quelqu'un venait à en pâtir.. en aucun cas nous ne pourrions être tenus pour responsables. Votre nom n'apparaitra nul part, et personne n'aura vent de cette affaire, vous avez ma parole, il en va de notre réputation. Quand à vous, vous vous êtes engagé à faire de même, j'espère ne jamais avoir à vous le rappeler, lâcha-t-il dans souffle menaçant. Ce fut un plaisir, monsieur. » La porte de la boutique claqua, et Wilfred alluma une cigarette dans un soupir de soulagement. Ce genre de négoce était éprouvant ; toute faiblesse devait être parfaitement dissimulée, sans quoi vous ne pourriez paraître si confiant devant le client. Mais Wilfred avait ça dans le sang, pourvu qu'on le laisse examiner un individu, il pouvait lui vendre presque tout et n'importe quoi, moyennant quelques pressions, bien entendu. Son père avait coutume de dire qu'un bon vendeur convainquait un client d'acheter deux fois plus ; pour Wilfred, le bon vendeur était celui qui, d'un coup d'oeil, pouvait déceler les envies, même les plus folles, d'un homme. « - C'est bon Al, il est parti ! Cria-t-il à l'adresse de son frère. On emmène les caisses de fioles à l'apothicaire, et on ferme ! Faut qu'on aère un peu aussi, grommela-t-il, même la mort empeste moins que lui. »
La nuit était déjà bien avancée lorsque Wilfred héla pour la énième fois la serveuse de son bar favoris. Accoudé au comptoir, solidement ancré sur sa chaise haute, il comptait rester là jusqu'à la fermeture, rentrer laborieusement chez lui, et s'écrouler sur le sofa, bien plus saoul qu'un honnête gentilhomme ne devrait l'être. L'ultime journée d'épreuves pour valider sa LIMACE de Compagnonnage avait été consacrée aux arts du feu, et Wilfred avait l'impression d'avoir attrapé un violent coup de soleil ; il était donc directement venu panser ses plaies à grand renfort de whisky. « - J'te préviens Barjow, si tu vomis dans mon bar, tu nettoieras tout avec la langue, lança une jolie rousse de l'autre côté du comptoir. Allonge la monnaie ! - Hmpf, grogna l’intéressé, c'est pas parce que tu travailles ici cinq jours sur sept, et pour une misère, que ça en fait ta propriété.. - C'est ça ! Tu crois vraiment que l'avis d'un petit nobliau pourri gâté au nom fleuri m'intéresse ? On est pas tous nés avec une cuillère dans la bouche. » Wilfred éclata de rire. Quel tempérament ! Il lui adressa un clin d'oeil, adressé d'un sourire en coin, et vida son verre d'un trait. « - T'envole pas chérie, j'vais juste pisser ! Cria-t-il pour couvrir l'énergique mélodie des musiciens, revenus sur scène. » Il dut s'y prendre à deux fois pour ouvrir la porte, et inspira profondément l'air frais d'Edimbourg tout en se dirigeant vers une petite ruelle. La nuit était claire, illuminée par une magnifique pleine lune ; il soupira, l'année scolaire était terminée, et il devait retourner travailler dans la boutique familiale avant le début de sa Maîtrise. Ce magasin représentait énormément de choses pour lui : les moments partagés avec son petit frère, Alfie, la fierté d'avoir pu tenir seul un commerce avant même son entrée à Poudlard, les innombrables ventes qu'il y avait réalisé, et aussi l'attraction de tous les objets mystérieux qui y étaient entreposés, et dont il connaissait la longue liste par coeur. Pourtant, ses souvenirs n'étaient pas tous aussi réjouissants ; il y avait eu des mauvais moments, les clients violents, malsains, les passages à tabac dans l'allée des Embrumes, les accidents dans la boutique... Etre quotidiennement au contact de tant d'objets prohibés n'était pas sans danger, et la magie noire avait toujours eu une horrible influence sur Wilfred. Sans son frère, seul au milieu de tant de dangerosités, il serait devenu fou, il en était convaincu. Alors qu'il commençait à écarter les pans de sa robe, une main frêle vint subitement se poser sur son épaule. Il se retourna, sans doute pas assez sobre pour faire preuve de prudence. Un jeune homme blond se tenait devant lui, à un bras de distance, le dos bien droit et la mine perplexe, presque déçue. « - C'est donc toi, Wil Barjow ? Demanda le nouveau venu d'un ton impérieux. Cet homme là avait l'habitude de commander, songea Wilfred. J'ai une faveur à te demander. - Wilfred, corrigea-t-il. Si tu veux coucher avec moi va falloir faire la queue, j'ai un coup avec la jolie rouquine, là bas. » Le sorcier, sans faire mine d'avoir entendu la remarque de Wilfred, lui tendit une petit papier plié en deux. La curiosité saisit le jeune Barjow, qui regarda d'un œil expert le contenu de la note. Il changea subrepticement de posture, et scruta les alentours, désormais méfiant. Puis il planta ses yeux dans ceux de son interlocuteur, qui ne cilla pas, et marqua une pause silencieuse de quelques instant. L'autre, bien que maigrichon, semblait le regarder de haut, avec des yeux froids et calculateurs. « - Et la livraison ? Demanda Wilfred dans un souffle. - Là-bas, répondit le blond, désignant la direction de l'université. Un joli paquet d'or t'y attendra. Wilfred recula légèrement, et sortit un paquet de tabac. - Désolé, c'est non, lâcha-t-il tout en allumant une cigarette à l'aide de sa baguette. Il incendia la note et la jeta au vent. - Pardon ? Prononça le blond d'une voix menaçante, tout en plissant les yeux. - T'as très bien compris.. T'as pas l'air idiot, donc j'vais pas te faire le coup de la rupture de stock. J'peux trouver ça, dit-il en expirant longuement la fumée de ses poumons, mais je l’amènerai sûrement pas là bas. On parle pas de farces et attrapes, des trucs comme ça, c'est Azkaban. On pourra en reparler à Londres, mais pas ici. Salut vieux. » Wilfred fit mine de s'en aller, mais une immense silhouette sortit de l'ombre, lui barrant le chemin. Une boule se forma au creux de son estomac. « - Allons Barjow, on est du même côté ; nos familles se sont battues dans le même camp. Tous ces bâtards méritent bien ce que je leur réserve. Tu sais comment je m'appelle ? » L'arme la plus puissante d'un vendeur, pensait Wilfred, c'était sa réputation. Lui-même avait depuis longtemps entretenu la sienne, et tout le monde savait à quoi s'en tenir en allant chez « Barjow et Beurk ». Il n'avait pas vraiment le choix, il ne pouvait pas laisser ce petit coq penser que n'importe qui obéirait à ses ordres. Alors, tout sachant qu'il le regretterait amèrement, il eut une idée ; une envie folle, mais terriblement attirante. Wilfred commença à siffloter, et abaissa légèrement le pantalon dissimulé par sa robe puis, sous le regard perplexe du jeune sang-pur, il lui urina dessus. L'autre recula vivement en poussant un petit cri suraigüe, et un violent coup s’abattit à l'arrière du crâne de Wilfred. Le géant le saisit par le col, visiblement furieux, et le plaqua contre un mur rugueux. « - Excuse-toi, petite merde, grogna-t-il d'une voix étrangement grave, presque animale. - Désolé, répondit immédiatement Wilfred, c'est vrai que j'aurais pu faire l'autre chaussure aussi ! » Plusieurs coups vinrent heurter son sternum, et il tomba immédiatement à genoux, le souffle coupé. Un coup de pied cueilli sa mâchoire, et il s'étala de tout son long sur le sol pavé. Le petit sorcier, qui s'était écarté, se rapprocha, l'air dégouté. « - On m'avait dit du bien de toi, on m'a mal renseigné, siffla-t-il. Alors voilà ce qui va se passer. Tu déposes tout ça dans les cuisines dans deux semaines, et si tout est là, tu trouveras le paiement devant ta porte le lendemain. Ou alors, tu continues à t'entêter, et mon ami ici présent te cognera tellement fort que même ta mère ne voudra plus te voir. » Wilfred se releva péniblement, tout en crachant un épais mollard ensanglanté. Il avait une lèvre fendue, et un terrible mal de crâne. Mais, plus que tout, il sentait quelque chose monter en lui, une chose qui lui rappelait son enfance. Le goût du sang dans sa bouche, la douleur qui martelait son crâne, l'effroyable peur qui martelait ses tripes, l'étroite ruelle, le colosse planté devant lui, tout ça le rendait presque heureux ; il savait quoi faire, et était content de pouvoir le faire. « - Te foules pas, du con, j'ai déjà reçu plus de coups que tu pourras jamais en donner tout au long de ta vie. Il sourit franchement, d'un air suffisant. Et tu sais quoi ? Je rends toujours le double. Allez, cassez-vous les gars, j'ai pas envie de me salir. » Un silence de mort s'abattit, et, à l'unisson, ils dégainèrent leurs baguettes. « - C'est ça, fais le malin, contesta le blond, l'air concentré. On ira dire bonjour à ton frère, "du con".. » Ce fut le déclencheur, et les sorts fusèrent. Si Wilfred n'avait jamais été particulièrement brillant lors des Duels de sorciers à Poudlard, c'est qu'il n'avait su se battre avec des règles, et, bien souvent, il avait été collé pour avoir fait usage de ses poings. Dans l'action, il était également bien trop violent pour mettre au point une stratégie efficace ; il s'abandonnait à la rage, et fonçait tout droit. Aucun maléfice, cependant, ne l'atteignit. Profitant d'une explosion assourdissante, il plongea sur le géant, roula avec lui, et parvint à le pétrifier de justesse. Essoufflé, il scruta les alentours, saturés de poussière de brique, et jura. L'autre, le jeune noble, s'était évaporé. Tremblant de colère, le regard fou, il sortit une petite lame de sa poche, et se retourna vers le colosse, toujours prisonnier du sortilège. Sans un mot, il plongea son couteau dans l'épaisse cuisse du colosse, puis s'abandonna à la folie, et martela le visage de son agresseur. Il sentait la chair et les os éclater sous ses phalanges, et cette sensation l'incitait à frapper encore plus fort. Il n'aurait pas pu s'arrêter, il avait besoin de ça, il prenait sa dose ; le plaisir qu'il était en train d'éprouver était fantastique.
« Lisse tes boucles, jolie brune. »
Code:
Al,
Comment vas-tu, petite fripouille ? Je suis à Pré-au-Lard depuis deux semaines, n'as-tu donc aucune considération pour ton vieux frère ? – tu pourrais au moins répondre à mes lettres.. Fais attention, si je ne te vois pas bientôt, c'est moi qui viendrais te chercher, et tu ne veux pas savoir ce que je te réserverais comme surprise au château.
Ici rien ne change, j'ai hérité du boulot le plus emmerdant du monde, sans oublier que je suis bien trop qualifié pour jouer les nounous. Cet après-midi encore un morveux a essayé de nous voler des savons sauteurs, mais je crois qu'il devrait plus sentir sa fesse gauche pendant un bon bout de temps. Tu n'imagines même pas comment la boutique me manque. Je donnerais n'importe quoi pour un peu d'action. Mais Londres.. J'ai l'impression d'exploser à chaque fois que je suis contrarié, en ce moment, alors c'est pas vraiment une bonne idée de retourner en ville. Enfin bref. Je t'écris surtout car j'ai reçu une lettre du Ministère ; ils ne me poursuivent pas, à condition que je reste à l'écart d’Édimbourg quelques décennies – et quelques autres broutilles, je t'expliquerai. Tout ça pour dire que je vais sans doute rester un peu plus longtemps chez Zonko que prévu.
Le village est pas si mal que ça, je vais pouvoir faire le point, et je crois que j'ai tapé dans l'oeil de la gérante du salon de thé. Par contre, le serveur de la Tête de Sanglier est un gros connard, et si j'étais pas forcé de faire profil bas... Mais bon.
Viens vite me voir, tête de nœud ! Et fais attention à tes arrières. Un coup d'avance c'est bien, deux coups dans le dos, c'est mieux.
Ton frère préféré, et le seul, Wil.
Dernière édition par Wilfred O. Barjow le Lun 13 Jan - 17:25, édité 22 fois
Alesya Y. Lestrange
HRIen depuis le : 25/08/2011 Parchemins écrits : 5504 Statut : » FIANCEE A VLAD KARKAROFF
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Sujet: Re: Wilfred Barjow - « Qui s'y frotte s'y pique. » Ven 10 Jan - 11:43
Ouaiiiiis Un Wilfred Barjow numéro deux, je suis contente de voir ce PV tenté ! Si tu as des questions, n'hésite surtout pas à contacter le staff, nous sommes là pour ça. Alfie, le PV du petit frère, est joué donc je pense qu'il va être content de voir le grand Barjow débarquer les fratries, c'est la viiiiie
Je vois que tu hésites pour l'avatar, qui est négociable ( même si Théo, Quatre ahem ), donc si tu veux en discuter, proposer d'autres têtes et ainsi de suite, tu peux sans souci venir me trouver par MP
Invité
Sujet: Re: Wilfred Barjow - « Qui s'y frotte s'y pique. » Ven 10 Jan - 12:12
salut t'es moche mais bon ça va vu que c'est toi je te pardonnes, tu biches
Invité
Sujet: Re: Wilfred Barjow - « Qui s'y frotte s'y pique. » Ven 10 Jan - 12:15
Et quelle fraterie ! Ahah, merci en tout cas Alesya !
Strugatsky ? Tu l'as trouvé par terre ton nom ou bien ? Merciii (avoues ce gif claque trop!)
Invité
Sujet: Re: Wilfred Barjow - « Qui s'y frotte s'y pique. » Ven 10 Jan - 12:21
Bienvenue officiellement ami rennais
Rohàn D. Lestrange
HRIen depuis le : 26/10/2012 Parchemins écrits : 676 Statut : Fiancée enfuie, largué par son petit copain, en relation extra-incestueuse avec sa cousine d'amour
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Sujet: Re: Wilfred Barjow - « Qui s'y frotte s'y pique. » Ven 10 Jan - 12:38
J'ai entendu rennais ? *sort* Tu t'améliores à chaque seconde qui passe petit Barjow
Invité
Sujet: Re: Wilfred Barjow - « Qui s'y frotte s'y pique. » Ven 10 Jan - 12:39
on va devoir créer une secte à ce rythme (avec pour condition d'entrée test d'alcoolémie positif)
Alesya Y. Lestrange
HRIen depuis le : 25/08/2011 Parchemins écrits : 5504 Statut : » FIANCEE A VLAD KARKAROFF
“ LUMOS & NOX „ ϟ PLAYLIST:
Sujet: Re: Wilfred Barjow - « Qui s'y frotte s'y pique. » Ven 10 Jan - 12:40
Loki M. Greyback a écrit:
avec pour condition d'entrée test d'alcoolémie positif
C'est pas génétiquement permanent ? Genre, votre sang c'est pas du Chouchenn ?
Invité
Sujet: Re: Wilfred Barjow - « Qui s'y frotte s'y pique. » Ven 10 Jan - 12:42
Merci Loki ! (on va dire que c'est une Lancelot )
Ahah, toi aussi Rohan ?
Invité
Sujet: Re: Wilfred Barjow - « Qui s'y frotte s'y pique. » Ven 10 Jan - 12:48
Alesya Y. Lestrange a écrit:
Loki M. Greyback a écrit:
avec pour condition d'entrée test d'alcoolémie positif
C'est pas génétiquement permanent ? Genre, votre sang c'est pas du Chouchenn ?
si, aussi Il existe une maladie typiquement bretonne, génétique donc, qui entraîne une sorte de cyrrhose du foie même si tu bois pas (véridique )
bref j'arrête d'étaler ma science et je prends volontiers une Lancelot. Yec'h mat !
Invité
Sujet: Re: Wilfred Barjow - « Qui s'y frotte s'y pique. » Ven 10 Jan - 12:58
Bienvenue officiellement et bon courage pour ta fiche oh et puis si t'es breton on va forcément s'entendre
Invité
Sujet: Re: Wilfred Barjow - « Qui s'y frotte s'y pique. » Ven 10 Jan - 13:12
BIENVENUUUUUUUUUUE SEKSHYYYY WILFRED ** Bon courage pour ta fiche & au plaisir
K. Lucifer B.-Lestrange
HRIen depuis le : 06/02/2013 Parchemins écrits : 1066 Statut : » The City looks so pretty, do you wanna burn it with me ? (Lilith Ogden)
“ LUMOS & NOX „ ϟ PLAYLIST: They Are Coming To Take Me Away ; Neuroticfish - Burn ; Hollywood Undead - I'm Not Jesus ; Apocalyptica ft. Corey Taylor - I'm A Fake ; The Used - River Below ; Billy Talent - Reincarnate ; Motionless in white - Lucifer Rising ; Rob Zombie - Rock'n'roll Nigger ; Marilyn Manson
Sujet: Re: Wilfred Barjow - « Qui s'y frotte s'y pique. » Ven 10 Jan - 14:09
Ah ça s'écrit donc Yec'h mat non parce qu'on le dit tout le temps à la maison, mais j’ignorais l’orthographe
Bienvenue ici bon courage pour ta fiche *-*
Invité
Sujet: Re: Wilfred Barjow - « Qui s'y frotte s'y pique. » Ven 10 Jan - 19:18
Bienvenue sexy jeune homme. J'te souhaite bon courage pour la suite de ta fiche
Invité
Sujet: Re: Wilfred Barjow - « Qui s'y frotte s'y pique. » Sam 11 Jan - 14:36
Merci à vous !
Invité
Sujet: Re: Wilfred Barjow - « Qui s'y frotte s'y pique. » Sam 11 Jan - 18:40
c'est nul les rennais
Etna E. Maugrey
HRIen depuis le : 07/04/2013 Parchemins écrits : 520 Statut : C'est compliqué
Sujet: Re: Wilfred Barjow - « Qui s'y frotte s'y pique. » Dim 12 Jan - 22:18
James Franco...
Si tu as besoin d'une chérie Etna est là même si c.est un vilain pas beau méchant qui la traumatisera
Ahem bienvenue parmi nous en tout cas
Invité
Sujet: Re: Wilfred Barjow - « Qui s'y frotte s'y pique. » Dim 12 Jan - 22:32
J'ai hésité à faire une mauvaise blague, me tentes pas "Rainbowsheep" (bilingue et tout, tu m'impressionnes )
Merci Etna ! Ca marche, on en reparlera
Invité
Sujet: Re: Wilfred Barjow - « Qui s'y frotte s'y pique. » Lun 13 Jan - 13:07
Bienvenue parmi nous !
Invité
Sujet: Re: Wilfred Barjow - « Qui s'y frotte s'y pique. » Lun 13 Jan - 16:49
Merci !
Un ou deux ptit détails et j'aurais terminé
EDIT : je pense avoir terminé
Alors par contre j'ai envoyé un mp à Alfie la semaine dernière pour avoir des précisions sur la famille Barjow etc.. parce que j'ai pas trouvé grand chose, et il m'a pas répondu ; du coup j'ai pas voulu écrire de bêtise, et j'en ai pas parlé - du tout. Donc voilà, si c'est pas assez complet ou trop flou j'ajouterais des trucs sans souci
Merci !
Invité
Sujet: Re: Wilfred Barjow - « Qui s'y frotte s'y pique. » Lun 13 Jan - 21:29
Ta fiche est un régal, et ce sans surprise... *range sa fierté bretonne et reprend son discours* tu as su donner beaucoup de profondeur au perso. Nous te validons donc avec plaisir
Félicitation & bienvenue
Ton travail et ta détermination ont porté leurs fruits et te voilà désormais pleinement membre de HRI ; pour cela, nous te remercions et te félicitons, bienvenue dans la famille ! Tu peux dès à présent poster dans l'intégralité du forum, y compris le flood et les jeux.
TOUTEFOIS
Pour bien continuer ton aventure parmi nous, il te faudra créer un carnet de relation ( ICI ) et pourquoi pas un répertoire de RP ( ICI ) . Surtout n'oublie pas d'aller réserver ton avatar ( ICI ). Si ton personnage a des parents tirés de la saga, il te faudra aussi remplir un formulaire ( ICI ). Si tu as la moindre question, n'hésite pas à contacter un membre du staff, ils sont là pour ça ! & Histoire de t'en sortir dans les bruits de couloir, n'hésite pas à consulter régulièrement la gazette qui se trouve ici ICI. Ensuite, tu trouveras une liste d'emplois à pourvoir Edimbourg ou à Pré-au-Lard ! Enfin, lorsque tu seras assez actif tu pourras si tu le souhaites faire une demande de logement ICI.
Bienvenue, cher
Sorcier
Dernière édition par Loki M. Greyback le Lun 13 Jan - 22:01, édité 1 fois
Rohàn D. Lestrange
HRIen depuis le : 26/10/2012 Parchemins écrits : 676 Statut : Fiancée enfuie, largué par son petit copain, en relation extra-incestueuse avec sa cousine d'amour
“ LUMOS & NOX „ ϟ PLAYLIST:
Sujet: Re: Wilfred Barjow - « Qui s'y frotte s'y pique. » Lun 13 Jan - 21:59
Il est des noooOooooOooOOtres (rennais de souche ou pas ? dans tous les cas, on gère ) *sort*
Invité
Sujet: Re: Wilfred Barjow - « Qui s'y frotte s'y pique. » Mar 14 Jan - 1:19
Merci Loki !
Rohan : adoptif Mais bon, j'ai assimilé les valeurs